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[+3]    #1 21/01/2016 17h50

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Pour changer un peu des portefeuilles d’actions, je vous propose de suivre mon portefeuille de bonus cappés.

Une présentation de ces produits se trouve ici : Warrants, Turbos, Bonus et autres produits spéculatifs…
Message 13 notamment.
La documentation explicative de la Commerzbank : Commerzbank Bourse

Après avoir fait tourné un portefeuille virtuel depuis mi-2015 et réalisé quelques investissements ponctuels avec succès sur le second semestre pour bien comprendre leur fonctionnement, j’ai décidé de consacrer une part d’environ 20% de mon portefeuille à ces produits.

Je les trouve intéressants car ils permettent de gagner, sur la période choisie :
- au moins autant que l’action sous-jacente si cette dernière monte jusqu’au niveau bonus. Rien n’empêche alors de rouler la position sur un nouveau bonus à barrière plus haute si on anticipe encore une hausse.
- plus que l’action si celle-ci stagne ou baisse moins que la limite basse, le rendement étant connu à l’avance
- ne pas perdre moins que l’action si celle-ci baisse fortement, sous de la barrière basse.  Je dis "pas moins" à condition de choisir un bonus dont le cours est proche de celui du sous-jacent au moment de l’achat.

On peut choisir un bonus plus ou moins spéculatif en fonction de ses objectifs. Plus le sous-jacent sera proche de la barrière basse et la maturité longue, plus le rendement sera élevé tout comme le risque.

Pour démarrer, je choisi la sécurité, surtout dans l’environnement volatil de ce mois de janvier, à savoir des bonus d’échéance à mars, avec une borne basse éloignée et donc un rendement peu élevé, à environ 5%.
Pour être plus efficace et dans des conditions de marché plus calmes, je pense que l’idéal est de choisir une période plus longue, à 4-6 mois afin d’aller sur des rendements plus proches de 10% et conserver une barrière assez éloignée.

Les achats ont été réalisés le mercredi 13 janvier. La période semble peu propice pour démarrer mais après tout, si ça se passe pas trop mal dans cette période volatile, ça me rassurera pour continuer.
Voici les valeurs choisies avec leurs caractéristiques propres, les conditions de mon achat et les conditions à ce jour.



Mes choix :
- Cap Gemini : bon trend sur la valeur. J’ai dérogé à ma règle du delta à 0 entre la valo du bonus et du sous-jacent (6%) car je trouve la distance de 14% assez sécurisante
- Alstom : assez stable depuis l’annonce du rachat par GE. Le défaut est une barrière basse pas très éloignée.
- Neopost : mauvaise tendance mais barrière très éloignée pour un rendement non négligeable.
- Peugeot : le pari plus risqué de cette sélection malgré une barrière à 20% du fait de la volatilité sur ce secteur.
- Suez : valeur tranquille, barrière éloignée
- Total : barrière éloignée, je pense que la valeur va tenir la limite de 29 euros malgré le contexte actuel. Par contre, j’ai déjà dérogé à ma règle avec un delta de 20%. Ca m’apprendra.

Après une semaine de cotation : ça secoue bien mais les barrières tiennent bon à part Peugeot dont la distance de sécurité est passée de 20 à 12%.
Je referai un point à la fin du mois.

Mots-clés : bonus, portefeuille, spéculatif

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[+1]    #2 17/05/2016 14h26

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Mise à jour de mon portefeuilles de bonus.



Tout se déroule bien sur le deuxième trimestre. Les bonus Cap Gemini, Suez et Casino ont été vendus suite à leur montée vers leur niveau maximal.
Il est intéressant de voir que les bonus Cap et Casino ont rapidement montés, suivant ainsi la montée du cours de ces entreprises. Par contre le cours de Suez est en baisse de 8% sur le trimestre, mais le bonus lui a progressé tranquillement du fait du rapprochement de l’échéance. Il a été vendu avec une plus value de 5,5%.

C’est là toute la force de ces produits, à savoir procurer un fort rendement même si l’action stagne ou baisse sans atteindre la barrière basse.
Ce trimestre de stagnation du CAC est parfait pour ce genre de stratégie. J’attends l’arrivée à échéance des bonus Zodiac (qui a eu très chaud en février suite au profit warning) et Natixis (attention au gros dividende fin mai) pour tirer le bilan du trimestre.

Le bonus Bouygues acheté après la forte baisse du titre le 5 avril a également été vendu.
Par contre, celui acheté avant cette date pour jouer une hausse du titre suite aux négociations de rapprochement est toujours en course mais à seulement 5% de la barrière basse. Le détachement du coupon en mai de 5% a été également un facteur jouant dans le mauvais sens. Malgré ces deux gros évènements, le bonus est encore vivant. Pour rappel, s’il vient à toucher la barrière basse, sa valeur ne sera pas nulle, elle suivra la cours de l’action jusqu’à son  échéance en septembre.

Pour le troisième trimestre, je continue la stratégie sur Zodiac pour qui le pire semble passé. Les objectifs annuels sont maintenus, la valeur reste opéable et le bonus choisi offre une marge de sécurité de 30% pour un rendement à trois mois de 12%. Je pense aussi me positionner sur l’échéance décembre (code K074Z) qui offre le même rendement à six mois  avec une grosse marge de sécurité à 40%.
J’ai également choisi EDF, valeur moisie que je ne mettrai certainement pas en portefeuille mais la distance de barrière à 40% me semble très sécurisante sur trois mois pour un tout de même beau rendement de 7% à ganger sur cette période.
Première position prise pour Décembre sur BNP. Je pense me positionner sur d’autres bancaires dans les semaines à venir.

Cette stratégie Bonus représente désormais 30% de mon portefeuille. Pour le reste, n’étant pas particulièrement fort pour la sélection de titres, je préfère suivre les bons. J’ai donc 20% investis sur les valeurs de Jean-Marc via son site www.condi-harazee.fr et 50% investis sur les portefeuilles PEA de Raskol via son blog www.raskolportfolios.com. Leurs performances à long termes sont excellentes avec des sélections d’entreprises solides.

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[+1]    #3 03/06/2016 18h03

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Voici ma petite méthode sans prétention pour sélectionner un bonus lorsque je souhaite en acheter.
Je réalise d’abord une sélection à grosse maille pour ne conserver que des rendements d’au moins 6%, une barrière d’au moins 15% et un delta bonus/cours inférieur à 10% et bien sur des entreprises que je connais un minimum.

Je réalise un classement de 1 à 4 sur deux critères, à savoir la solidité de l’entreprise (1 pour une entreprise de belle qualité et stable au niveau de son cours, 4 si spéculative) et un second critère basé sur la qualité des chiffres liés au bonus (rendement, barrière, delta).

Voici le tableau obtenu ce soir avant la clôture :



Cette méthode est un peu simpliste mais je trouve qu’à un instant t, ça me permet de voir le bonus adéquat.
Je viens donc d’acheter le bonus Orange à échéance décembre.

Coté portefeuille, j’ai pu solder les derniers bonus de Juin à savoir Zodiac et Natixis. Le gain global sur le second trimestre est de 9,5%. Mise à jour du tableau la semaine prochaine.

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[+2]    #4 14/01/2017 18h24

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Je récidive sur la stratégie consistant à associer un bonus cappé et un turbo put. Voir mon message précédent sur la première tentative effectuée sur Casino et se soldant par un gain de 7,5% en 4 mois.

C’est fois-ci, le sous-jacent choisi est EDF.
Le bonus cappé est le 4N41Z : échéance décembre, barrière à 10%, rendement de 40%.
Le turbo put va permettre de me couvrir dans l’hypothèse assez probable où EDF baisserait de 10% et entraînerait donc le bonus sur sa barrière. Dans ce cas, opération blanche, la perte du bonus sera compensée par la hausse du put.
En contrepartie, si EDF remonte, le gain du bonus sera freiné par la baisse du put mais au final en décembre, le fort rendement du bonus l’emporterait.
L’idéal serait la stagnation d’EDF. La variation du turbo serait négligeable et le bonus monterait fortement dans le temps.

Concrètement, j’investis 4000€ sur le bonus. Je dois donc couvrir la perte potentiel de 10% soit 400€.
Deux turbos illimités possibles :
- le Z376Z de levier 3 actuellement. Si EDF baisse, le put va monter et le levier va baisser graduellement. Je prends donc l’hypothèse de calcul d’un levier à x2,5. Si EDF perd 10%, le put prendra 25%. Je dois donc en acheter pour 1600€ afin de gagner 400€ dessus.
Ce turbo à un KO à 25%, il faudrait donc zéro si EDF montre de 25%, ce qui semble fort improbable vu l’état de l’entreprise. Si EDF montait de 25%, le turbo vaudrait zéro mais le bonus cappé s’approcherait de son rendement max de 40%. La stratégie serait gagnante.
- le 10L1Z de levier 5. en prenant l’hypothèse d’un levier moyen de 4 si EDF baisse de 10%, je n’ai besoin que de 1000€ de turbo pour couvrir la baisse du bonus.
Ce turbo a un KO à 14%.

Je choisi d’utiliser le premier des deux car son KO est très éloigné, ce qui donne de la lisibilité à la stratégie.
Les achats ont été effectués vendredi 13 janvier.

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[+1]    #5 11/04/2017 19h03

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Je continue à investir doucement sur de nouveaux bonus.
Achat ce jour d’un second bonus Arcelor, le PM57B, échéance décembre, barrière à 34% et rendement à 10%. J’ai suivi l’idée du jour d’Investir mais comme d’habitude, en sélectionnant un bonus beaucoup plus prudent que eux.
Premier achat sur 2018, un bonus Bouygues, ma valeur préférée, le 203QZ, barrière à 30%, rdt à 10% à mars 2018.

J’ai également renforcé ce qui me semble une très belle opportunité de court terme, à savoir le bonus BNP 3N38Z d’échéance juin, dont le rendement est de 6,5% pour une barrière à 24% et surtout un faible écart inédit avec le sous-jacent.
La seule chose qui pourrait faire chuter ce bonus, et celui de la SG (7N49Z), ce serait une finale Mélanchon-Le Pen. C’est d’ailleurs cette crainte qui fait en ce moment baisser lentement mais surement les valeurs bancaires. Si la finale est autre, alors ce sera certainement gagné pour ces bonus car les bancaires remonteront alors assez fort me semble t’il. La valeur temps fera le reste sur mai.
J’attends de voir ce que vont donner les sondages dans les derniers jours avant le premier tour pour éventuellement mettre le paquet sur ces deux bonus.
Et le paquet peut faire gros puisque suite à la vente d’un appartement locatif le mois dernier, je dispose de 180 000 euros de cash sur mon CTO. Tout cet argent placé à 4-5% sur deux petits mois sans grand risque me plairait bien !

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[+2]    #6 02/07/2017 16h07

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Un point sur mes investissements en cette fin de premier semestre.
Partie Bonus Cappés : c’est la partie dont j’assure le suivi dans cette file.

Mes achats de bonus 2017 ont débuté en décembre de l’année dernière donc il y a 6 bons mois. Sur l’ensemble des positions vendues depuis (en vert dans le tableau), le gain moyen est de 8% pour 65000 euros utilisés. Un poids de 1 dans le tableau correspond à une position de 5000€, un poids de 2 au double et un poids de 0 lorsque un bonus vendu a été réinvesti sur un autre. Le fait de rouler plusieurs positions a été payant en permettant de gratter quelques pourcents supplémentaires.
Et comme les marchés ont été haussiers ou stables, aucun bonus n’a touché sa barrière basse.
Il est donc possible, grâce à ces produits peu risqués de faire mieux que le CAC qui a pourtant monté de 6% sur la période.
Encore de nombreux bonus en cours d"ici fin décembre et quelques positions sur 2018. Deux positions sont en jaunes donc en début de danger sur Valeo et STMicro.
Une baisse d’au moins 5% des actions pourrait ouvrir de nouvelles opportunités sur les bonus.

Partie Bonus Cappés+Turbo :

Aucune stratégie n’a pu être menée à son terme. Casino aurait pu l’être mais je débutais sur le sujet. Dommage car c’est là que ça pourrait rapporter gros. Sur les positions vendues, le gain global est tout de même de 5% grâce au fait de rouler les positions. C’est tout de même satisfaisant pour une stratégie très peu risquée grâce à la présence d’un turbo put. Une baisse pourrait créer des opportunités donc je reste vigilant et intéressé par cette stratégie qui est de plus amusante à suivre.

Partie PEA : je n’assure pas de suivi régulier car je suis purement suiveur. J’ai pris parti de reproduire les deux meilleures portefeuilles à 10 ans du jeu The Bull, celui de Pasca711 et Raskolnikobimbo.

A mi-course cette année, les deux performent très bien. L’idée est de les garder jusqu’à la fin de l’année sans rien faire et de recommencer au 2 janvier.
Je suis par ailleurs abonné à la liste de Raskol et reproduit ses portefeuilles : chaque trimestre, un nouveau portefeuille pour une durée de 1 an. J’en suis très satisfait puisqu’il y a toujours au moins 10% d’écart positif avec le CAC, un peu moins par rapport au CACMidSmall.
Par exemple, le portefeuille juin 2016-juin 2017 a réalisé une PV de 40%.
Je me suis également fait sur les deux derniers mois une petite liste perso de valeurs moyennes piochées dans les conseils du journal Investir. J’applique une stratégie Momentum de valeurs ayant déjà décollées mais encore considérées comme peu chères.
Ma liste est composée de Coheris, Beneteau, Bonduelle, Guerbet, Ekinops, Microwave, Herige et Genoway. Et un pari spéculatif sur OSE suite à sa récente forte baisse.

Assurance Vie : détenue chez Boursorama et composée de 90% fonds euro Eurossima et 10% ETF CAC. Je bascule 10% chaque fois que le CAC perd 300 points. Je passerai donc à 20% s’il descend à 5000. Et ainsi de suite.

Liquidités : encore importantes du fait de la vente d’un appartement d’une valeur de 200 k€ en mars. Il me reste entre 80 k€ à investir sur le CTO en bonus et 40 sur le PEA.
C’est confortable d’avoir des liquidités : la performance globale est amoindrie mais en même temps, grande sérénité sur l’évolution future des indices.

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[+3]    #7 26/12/2017 17h08

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La fin d’année est très proche, j’en profite donc pour faire le bilan 2017 de mes investissements en bonus cappés.
Rappel de l’objectif :
Obtenir un rendement moyen et stable de 7% bruts sur le long terme, en essayant de diminuer l’influence des conditons de marché, notamment à la baisse. Pouvoir disposer des gains pour les réinvestir ou les utiliser. C’est donc une philosophie proche de celle d’un portefeuille d’actions de rendement mais en utilisant des bonus cappés.
Avantages de ces produits :
- disposer d’un rendement et d’une durée de détention maximum connus à l’avance
- avoir une sécurité du fait de l’existence d’une barrière basse également connue à l’avance : la baisse du sous-jacent n’a aucune influence sur la performance tant que la barrière n’est pas franchie. Pouvoir définir son niveau de sécurité du fait du choix de bonus proposés par les trois émetteurs.
- large choix de sous-jacents au sein du CAC 40
- capitaliser en connaissance de ces produits pour pouvoir optimiser sa stratégie en fonction des conditions de marché
Inconvénients de ces produits :
- je cherche là…    pas de détention en PEA, pas d’accès aux mid et small caps ni aux valeurs étrangères. Performance inférieure à celle du sous-jacent en période haussière.

Bilan statistique 2017 :
56 opérations d’achat/vente ont été réalisées. Elles ont généré un rendement moyen de 5,7%.
La performance globale brute est de 10%, plus élevée que le rendement moyen puisqu’une bonne partie de l’argent gagné par une vente a été réutilisé pour faire au moins un autre achat/vente dans l’année. Soit en roulant une même position, soit en passant à un autre sous-jacent.
La distance moyenne à la barrière basse a été de 29%, ce qui veut dire que si, en moyenne, le CAC avait baissé moins que ce pourcentage très important, ma performance serait restée positive de 10%.
27 autres positions ont été achetées sur le dernier trimestre 2017 et donneront leurs fruits sur l’année 2018.

Enseignements :
La performance de 10% est identique à celle du CAC40 et inférieure de 3% si l’on compte les dividendes.
Ce résultat est satisfaisant car les bonus sont par nature moins performants que les actions en cas de hausse. Il a été obtenu grâce à un important turn-over et aurait pu être meilleur si j’avais été encore plus actif en revendant plus rapidement les bonus de façon à générer un rendement annuel plus important (voir méthode de Neo45 qui obtient un beau rendement de 16%).
J’ai cependant souhaité respecter la nature des bonus en les conservant jusqu’à environ les 2/3 de leur performance maximale théorique. Ceci afin d’accroître la sécurité du portefeuille puisqu’en conservant un bonus, on reste à une distance élevée de la barrière basse. Je vais conserver ce principe en 2018.
Concernant le choix des bonus, j’en arrive à distinguer trois populations en fonction de la qualité du sous-jacent :
- très haute qualité -> entreprise traditionnellement solide, pérenne avec résultats en constante amélioration (Bouygues, BNP, Vinci, Orange, Valeo) : en cours d’année, je suis progressivement descendu vers des barrières à 25% plutôt que 30, ce qui me semble finalement assez sécurisé sur ces entreprises relativement à l’abri d’une mauvaise nouvelle. Echéances longues pour atteindre les 8-10% de rendement annuels. Rouler les positions.
- haute qualité -> entreprise désormais solide avec retournement à la hausse des résultats en 2017 et future bonne dynamique (Renault, Saint Gobain, SG, Axa, Casino) : privilégier une barrière vers 30%, échéance à 9-12 mois.
- qualité correcte mais volatile par nature : la tendance économique est positive mais l’action est nerveuse par nature (Vallourec, Air France, STMicro) : sécurité maximale avec barrière à 40%, multiplier les échéances, beaux rendements espérés mais lignes plus petites.
Concernant le suivi des bonus :
- mise à jour bi-hebdo de mon listing pour ne pas rater une sortie, vérifier la valeur du couple distance/rendement surtout lorsqu’une action baisse au bout de 2-3 mois de détention du bonus. Dans ce cas, la valeur temps permet d’avoir une performance à 0 du bonus malgré une baisse de 10% de l’action. Se pose alors la question : achèterais-je ce bonus avec ses caractéristiques actuelles ? Si la réponse est non alors vendre. Ce que j’ai fait 4 fois cette année.
- tous les deux jours environ, je passe en revue les caractéristiques des bonus des trois émetteurs en faisant parfois varier les critères de tri (distance barrière, durée, rendement). Ce "travail" reste un plaisir donc je garde cette fréquence pas forcément nécessaire.
- piocher les idées chez mes camarades du forum. Elles se recoupent souvent, ce qui renforce la confiance au moment de l’achat.

Stratégie 2018 :
Que va faire le marché ? Mon intime conviction est qu’il va continuer à vivoter avec une tendance légèrement haussière car les entreprises vont bien, la croissance mondiale est bien installée, les banques centrales vont augmenter les taux très délicatement donc ils vont rester globalement bas. Conditions donc assez proches de celles de 2017 avec tout de même un risque non négligeable de correction des marchés de 5% de temps en temps en mode soupape de sécurité du fait de la hausse engrangée.
Dans ces conditions, pas de souci pour les bonus cappés. Je vais rester investi à 90% + 10% liquidités. J’espère que le choix va être possible car plus les marchés montent, moins l’offre des émetteurs est attrayante sauf à accroître le risque. Il va donc falloir être encore plus sélectif, diminuer le nombre de lignes et donc investir plus sur chaque ligne. Il faudra aussi être moins gourmand en rendement max à l’achat : savoir passer de 10% à 7-8% et peut être s’astreindre à conserver son bonus plus longtemps, faute d’opportunité d’achat.
Profiter de situations spéciales : on a vu cette année certaines valeurs dévisser rapidement pour des raisons plus ou moins fondées : baisse continue puis chute brutale de Carrefour, chute brutale de Air France malgré de bons résultats. Les bonus sont un bon moyen d’en profiter car ils permettent d’ajouter au moins 30% de baisse supplémentaire sécurisée par la barrière basse, souvent assortie d’un bon rendement. Ces configurations pourraient se représenter en 2018, il faudra rester à l’affut sans se précipiter.
Ci-dessous, le tableau de l’ensemble des opérations réalisées en 2017 et l’état actuel du portefeuille.


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[+1]    #8 19/05/2018 17h54

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Je fais un bilan sur mon portefeuille de bonus cappés sur les 5 premiers mois de l’année. Un bilan que je trouve riche d’enseignements car il y a des gains et des pertes, ce qui me permet de tirer certaines conclusions sur cette méthode d’investissements. L’année dernière, c’était trop beau avec zéro pertes.

J’ai effectué 48 achats/ventes (quelques uns de ces achats datent en fait du T4 2017).
44 gains et 4 pertes sur barrières touchées. Vu comme ça, c’est bien mais il faut voir que le gain moyen est de 4,8% et que la perte moyenne est elle de 29% puisque ce sont des barrières touchées.
Les pertes sont les suivantes :
Suez : -28% et Air France : -23%, -27% et -38% (la dernière est le bonus à juin que je n’ai pas encore vendu mais c’est tout comme). Et c’est pas encore gagné pour Casino.

La performance du portefeuille (gains rapportés au montant du portefeuille) est de seulement 2,2%.
Si j’avais évité Air France, le gain serait de 4,2% et si j’avais aussi évité Suez, le gain serait de 5,4% (soit un gain voisin de celui de Neo45 qui a bien réussi à éviter les obstacles avec zéro barrière touchée).
Chaque perte coute donc environ 1% de performance, ce qui est beaucoup sur 5 mois.
Il faut environ 6 gains pour compenser une perte.

Enseignement n°1 : la priorité doit être d’éviter la moindre perte car chacune se paie chère.
Enseignement n°2 : mes pertes ont eu lieu sur des valeurs hors CAC 40.
Nous avons en effet l’habitude de ranger les sous-jacents sur bonus en deux catégories  : les sures et les spéculatives (AF, Casino, Vallourec par exemple).
Suez n’est pas à ranger dans la catégorie spéculative mais c’est une valeur hors-CAC.

Si on regarde les plus grosses pertes du CAC et du SBF120 :

Sodexo n’a  pas de bonus, aucune des suivantes n’a chuté car elle sont bien résilientes du fait de leur taille. Pourtant, il y a eu de brusques baisses sur Valeo (10%), SG(6%), Axa(12%), Sanofi mais aucune barrière n’aurait été touchée sur des bonus sécuritaires. Seule Carrefour a occasionnée des pertes sur bonus.
Sur le SBF, des barrières ont été touchées sur AF, Casino, Nexans, Suez, TF1
En évitant ces valeurs, on passe à coté de belles performances ponctuelles mais on évite aussi la moindre perte.

Ma nouvelle règle d’or sera donc : n’acheter des bonus que sur des valeurs du CAC40. Point barre. (Pfuuhhh je vais m’ennuyer…)
Règle toujours associée à celle de n’acheter que des barrières supérieures à 25%, quitte à ne tabler que sur un gain annuel moyen d’environ 5%.
Etant donné ce faible gain potentiel, je vais m’interroger sur la pertinence de continuer durablement l’investissement en bonus cappés. Ou du moins allouer plus d’argent vers le PEA tant que je travaille encore.

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[+2]    #9 29/05/2018 13h38

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Bonjour Ostal,
Sauf erreur de ma part, le prochain détachement de dividende aura lieu demain pour 3,02€. Si le cours chute de 3,02€ il se retrouvera alors sous la borne basse du bonus (54,22€ pour une barrière à 55€). Le risque me semble donc, au contraire, très important… À moins que j’ai raté quelque chose ?


Parrainages : iGraal, boursedirect, crypto.com, Linxea, Sorare.

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[+2]    #10 20/09/2018 16h55

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Concernant l’actualité du portefeuille de bonus, c’est assez calme en ce moment puisque les marchés végètent.
A l’usure, j’ai pu vendre le bonus Vallourec ZZ92B échéance décembre avec un gain de 5.5% sur 7.5 possibles.
J’ai aussi décidé de vendre le bonus Société Générale 7108C. Lorsque je l’ai acheté en janvier 2018, la barrière basse était à 27% et le gain potentiel était de 7. Suite à la forte baisse des bancaires cette année, il a passé beaucoup de temps dans le rouge dans mon portefeuille et il est laborieusement revenu à l’équilibre grâce à la valeur temps. La barrière basse n’est que à 10% et même s’il ne reste que 2 mois à tenir, je préfère vendre par prudence.
Ci-dessous ce qu’il me reste en rayon.


Ceci étant dit, j’ai réfléchi à ma stratégie et des choses vont changer. L’année 2018 (les trois premiers trimestres) est très instructive sur le plan des bonus. La performance brute n’est que de +1,6% alors que le but des bonus, c’est de surperformer dans un marché atone.
La faute est, en première lecture, attribuable à des prises de positions sur des sous-jacents spéculatifs comme Air France ou Casino qui ont engendré de belles moins-values.

Mais si je calcule le résultat de mes investissements sur uniquement des valeurs du CAC40 donc hors les spéculatives, je n’obtiens qu’un gain de 3%. En décortiquant, j’obtiens :
- 37 achats/vente gagnants représentant un gain de 6,5% (le gain moyen par position est de 4,3% mais comme une somme a pu être utilisée une seconde fois la même année, j’arrive à 6,5%)
- seulement trois achats/ventes perdants mais qui représentent 3,5% de pertes (St Gobain -20%, Suez -28%, BNP -16%).
Cela confirme ce que l’on supposait déjà, à savoir qu’une perte a un poids 5-6 fois supérieur à un gain lorsque l’on investit sur des bonus sécurisés (25-30% de barrière basse et 5-7% de gain potentiel) et sur de bons sous-jacents. C’est un ratio trop risqué.

Quels sont alors les changements possibles pour accroitre la performance avec les bonus ?
- rester sur les mêmes caractéristiques mais n’investir que sur quelques sous-jacents parmi les plus stables/qualitatifs (Unibail, Bouygues, Orange par exemple). Cela me semble être un risque trop grand car pas assez de diversification.
- passer sur des caractéristiques plus équilibrées en baissant la barrière et augmentant le rendement, par exemple, barrière à 15%, gain à 15% et surtout il est possible de trouver des bonus sans prime. Exemple : Airbus 791PC de barrière 17%, gain de 16% à échéance 1 an, prime à 0%.
Avec de telles caractéristiques, l’équilibre est atteint avec 1 gain et 1 perte. 2 gains sur 3 donne + 5% de perf, 3 gains sur 4 donnent +10%… C’est le principe retenu par Investir dans sa rubrique quotidienne sur les dérivés. Pourquoi pas ?
- n’investir que sur les indices, soit des bonus sur le CAC ou mieux sur l’EuroStoxx : on s’affranchit du risque de mauvais choix d’un sous-jacent, avantage énorme. On ne s’expose plus qu’au risque de baisse importante des marchés. La contrepartie de cette sécurité, c’est un rendement qui plafonnera à 5-7% annuel même si les marchés montent beaucoup. Exemple, le 977CZ de barrière à 23% et de rendement 7% à fin 2019.

Je ne suis pas encore décidé mais l’investissement en bonus EuroStoxx me semble être le plus pertinent dans ma stratégie car j’ai sorti de l’argent du CTO pour blinder le PEA et commencer à utiliser le PEA-PME. Des bonus plus sécurisés contrebalanceront bien le risque plus important pris sur les autres poches qui ont vocation à accueillir plutôt des valeurs moyennes.

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Favoris 1   [+2]    #11 04/05/2020 12h11

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Voici le reporting du mois d’avril de mon portefeuille orienté dividendes. Je vais tâcher de faire comme les autres : un point mensuel régulier et quelques interventions dans le mois ci nécessaire.
Pour rappel, j’ai décidé de basculer le portefeuille d’une orientation small caps vers une orientation dividendes à partir du mois de mars, c’est à dire en pleine crise boursière.
Ce n’est pas pour le plaisir de toucher des dividendes mais je souhaite arrêter mon activité professionnelle dans les mois qui viennent. Je suis actuellement à temps partiel mais l’idée, c’est d’aller au bout du rêve. J’ai estimé mes besoins à 20 000 euros annuels, c’est ce que je dépense depuis 5 ans.

Après avoir pris mes pertes suite à la vente de la majorité de mes actions small caps, je disposais à ce moment là de 300 k€ répartis sur PEA, PEAPME et CTO et de 120 k€ en assurance vie. Il y avait notamment 100 k€ de liquidités sur le CTO qui attendaient sagement la bonne occasion. Elle est bien arrivée, du coup l’occasion…
L’objectif est de conserver 60 k€ en assurance vie fonds euros, ce qui constitue ma réserve de 3 ans. Le reste doit servir à me faire une rente. De combien ? C’est toute la question.
Je table sur une génération de 5% nets de CSG, ce qui est assez ambitieux car je souhaite également investir sur des entreprises de qualité. Ce qui va aider, c’est d’être rentré sur le marché essentiellement sur les mois de mars et avril, donc à des prix et des rendements intéressants.
Bien sur, beaucoup de dividendes sont rabotés ou coupés en ce moment, mais c’est une stratéie long terme.

Donc 5% de 360 k€, ça fait 18 000 €. Il en manque un peu ! Tant pis, je travaillerai un peu pour compléter ou bien plus simplement, je puiserai dans le capital.

A fin avril, le portefeuille Dividendes contient les entreprises ci-dessous. Je distingue deux colonnes de dividendes pour avoir des repères : la première, c’est le monde d’avant. L’objectif est que les entreprises retrouvent ce niveau d’ici deux ans. La seconde, c’est l’état des dividendes maintenant, avec les coupes et les réductions. J’espère que cette colonne est exacte car je modifie les montants au fil de l’eau.
La comparaison de ces deux colonnes est intéressante :
- mes entreprises américaines détenues n’ont, à ma connaissance, pas annoncé de diminution
- les secteurs de l’énergie, conso de base et technologie résistent, ce qui n’est pas le cas de l’industrie et des foncières françaises.
- la baisse globale du dividende est de 35%, ce qui en fait une sélection assez résiliente pour le moment. C’est un point très rassurant. Même avec les coupes, je suis à 5% nets avec, me semble t’il de bonnes entreprises. Sans les coupes, je suis en avance sur mon objectif puisque c’est du 6,4%.

Les mouvements de ce mois-ci donc :
- Sortie de Publicis : Investir est passé à la vente, en estimant que l’entreprise va subir pour plusieurs années, le marasme du marché publicitaire. Ca semble logique. J’ai profité d’une plus-value de 20%. J’espère ne pas faire trop de mouvements à la vente dans le futur.
- Renforcements : les classiques par petite touche Total, BNP, Nexity, Orange, Bouygues, Rubis, Axa
- Les entrants : Energias de Portugal qui fait partir de l’Investir 10 Etranger, HitechPros recommandé également cette semaine par Investir et qui permet d’étoffer le secteur Technologie, qui n’est pas facile à remplir dans une orientation Dividendes. Egalement Boston Properties.
Je reconnais un défaut à ce portefeuille : je privilégie pour le moment les entreprises ayant déjà un rendement conséquent, supérieur à 4%. Je me coupe donc du domaine essentiel des entreprises à plus faible dividende mais en forte croissance. Je tacherai d’y remédier quand le portefeuille sera construit complètement.
Il me reste en effet 10 k€ à investir en mai sur le CTO et j’attends ensuite le 23 juin, date des 8 ans de mon assurance vie pour basculer le reste. On verra en fonction des conditions de marché s’il faut en basculer plus tôt.

A noter aussi que 20% de mon portefeuille n’est pas orienté Dividendes mais reste Mid Caps par reproduction de l’Investir 10 Valeurs Moyennes, capable lui aussi de générer 5% par an sans problème puisque sa moyenne est de 20% de hausse par ans sur 17 ans. J’y vois l’avantage d’une diversification sur des entreprises en croissance. Un peu d’agilité donc.
Composition actuelle de cette partie : Albioma, BioMerieux, Coface, Edenred, Eurofins, Korian, Rubis, Seb, Teleperformance, Worldline.


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Favoris 2   [+2]    #12 02/01/2021 12h12

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Le bilan 2020 : le portefeuille a complètement été remanié durant les mois de mars à juin. Ayant l’optique de passer rentier dès que possible, j’ai calculé au plus fort de la crise ce que donnerai un portefeuille orienté rendement si les achats se faisaient fin mars et en supposant que les rendements allaient rester vers ce qu’ils étaient à l’époque donc avant les coupes.
J’ai constaté qu’il m’était à ce moment là facile d’atteindre mes objectifs de rente de 20 000 k€ avec 400 k€.

J’ai donc décidé une réorientation massive de mon portefeuille composé de mid-small caps vers fin mars. J’ai vendu avec de belles pertes, puis acheté des actions entre la fin mars et la fin juin en réallouant donc ma poche Actions mais aussi et surtout en utilisant les nombreuses liquidités que j’avais sur mon CTO et sur mon AV en euros.
Evidemment si j’avais tout acheté fin mars, ça aurait été l’idéal mais c’était plus dans les bonnes pratiques de lisser sur quelques mois.
Le fait d’avoir pu investir des liquidités et la belle hausse de novembre me font terminer l’année sur un gain de 5%. Mais surtout, je pense avoir désormais un portefeuille de rendement assez solide composé d’entreprises françaises (75%) et américaines (25%) et surtout diversifié en terme de secteurs.
Le rendement global me semble pérenne et les entreprises parmi les meilleures de leur secteur.

Résultat à fin d’année, mon patrimoine mobilier est le suivant :
Actions : 430 k€ dont 30 de liquidités
AV fonds Euro : 70 k€
Epargne disponible : 10 k€

Le portefeuille ne devrait plus trop bouger désormais puisque l’essentiel des fonds a été investi même si je garde quelques liquidités.
La poche Rendement de 360 k€ procure un rendement net de CSG et taxe américaine de 5,7%, ce qui me semble très satisfaisant et grâce doc à des achats effectués durant la crise.
LA poche Investir 10VM est à 60k€. JE compte sur un gain annuel de 5% mais cette année, du fait de renforcements effectués durant la crise, j’ai pu sortir 20% soit 12k€ qui ne vont pas être réinvestis mais sortir du portefeuille, comme si j’étais déjà rentier.
L’objectif des 20 k€par an va donc déjà largement atteint en 2021 grâce à la belle performance de cette poche midcaps.

Comme il me reste du rab, je consacre 10k€ à répliquer les achats/ventes du site Investir/LesEchos en turbo call. Il faut bien s’amuser un peu et ils sont bons à cet exercice.

Corncernant mon projet de passer de semi-rentier actuel à rentier complet, ça pourrait se concrétiser assez vite, j’en parlerai le moment venu.

Voici le portefeuille à fin d’année


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[+3]    #13 20/10/2021 14h10

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Le portefeuille est sur ses plus hauts, il vient de passer la barre symbolique des 500 k€.
La répartition est à peu près : 390 sur le portefeuille Dividendes, 70 sur l’investir 10VM, 5 en turbos et 35 de liquidités.

Sur la partie Dividendes, j’ai vendu la foncière américaine Federal Realty Investment. C’est un Champion Reit mais elle ne me rapportait que 2,5% de dividendes une fois les taxes françaises et américaines déduites. Je l’ai remplacé pour moitié par Foncière Inea au rendement net deux fois plus élevé. C’est une foncière française de taille moyenne mais qui possède un patrimoine de qualité essentiellement dans Paris.
Pour cette raison qualitative, j’ai aussi vendu la moitié de ma ligne Icade pour réinvestir sur Inea.

Ouverture d’une ligne CNP qui réalise de bons résultats et devrait augmenter son dividende déjà élévé.

Ci-dessous le portefeuille Dividendes et l’investirVM (entrée de Alter et ADP cette semaine à la place de Korian et Eurofins) en vision plus-value ce mois-ci.

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[+2]    #14 16/12/2021 17h45

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Un astérisque veut dire que la valeur est dans le PEA, un second dans le PEA PME.
Les valeurs sur fond vert, ce sont mes potentiels renforcements.

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Favoris 1   [+1]    #15 03/01/2022 10h51

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Bilan annuel de mon portefeuille : en terme de performance, le portefeuille gagne cette année 22%. Il fait donc jeu égal avec mon indice de référence, l’Eurostoxx 50. Je suis satisfait car c’est un portefeuille essentiellement orienté Dividendes, donc normalement plus poussif.
Il y a des valeurs qui ont bien ramé comme Orange, Rubis, Bouygues, Engie. Je m’y attendais en les achetant mais au niveau du dividendes, ce sont par contre des entreprises très fiables donc pas de regret de les avoir en portefeuille.
La performance a été tirée par le secteur bancaire, le réveil de Total en fin d’année, ma plus grosse ligne, mais aussi par le portefeuille Investir 10 Valeurs Moyennes (+28%). Poche qui représente 15% du portefeuille.
En termes de Dividendes, le portefeuille a bien produit environ 20 000 euros comme prévu.
A elle seule, la partie Investir10 a généré 15 000 euros et ma petite partie "Suivi aveugle des conseils quotidiens en Turbo du site Investir" m’a rapporté 6000 euros pour 10 000 utilisés.
Conseils turbos/bonus Investir
Finalement cette année, les poches hors dividendes m’ont rapporté de quoi vivre. Pas besoin de sortir les vrais dividendes donc. Ce ne sera surement pas comme ça tous les ans…

Evolution mensuelle : j’ai sorti la foncière américaine Boston Properties car elle ne me rapportait que 2,5% de dividende, une fois tous les impôts déduits. Je l’ai remplacé par l’entreprise américaine Lumen (secteur techno) et Carmila, la foncière de commerce de Casino (fort rendement sécurisé pour 5 ans, grosse décote, changement de conseil d’Investir).

Perspectives 2022 : j’hésite à monter la part de l’Investir 10 de 60 à 70 k€, ce qui me permettrai de réduire un peu ma poche de liquidité. Il faut que je me décide cette semaine.
Le dividende est actuellement de 22600 euros nets. Je pense qu’il va monter naturellement vers 23000 avec la hausse annuelle des dividendes. J’aimerai le pousser vers 24000 si des occasions de marché se présentent (baisse des cours, opportunités).
Etant désormais rentier, je dois sortir 20 000 euros par ans soit 5000 par trimestre. Je viens donc de sortir 4000 de mon CTO et 1000 de mon assurance vie en euros qui elle va rester à 60 000 euros de valorisation. Poche sécurité complétée par 20 k€ sur livret.

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[+2]    #16 02/02/2022 11h58

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Contre tout attente, je finis le mois de janvier positif de 1%. C’est grâce à mon exposition importante aux valeurs bancaires et pétrolières qui ont fait un bon mois. Même Orange a pris 10% et devient enfin positive dans mon portefeuille.

Un seul renforcement ce mois-ci : Coface pour laquelle une forte hausse du dividende est attendue selon Investir.

Pour ne pas trop m’ennuyer en février, je vais utiliser ma petite poche de "fun money" pour jouer les résultats annuels. Investir estime que des bonnes surprises peuvent avoir lieu le jour de l’annonce sur la valeurs suivantes : Arcelor, Axa, BNP, Eurofins, Stellantis, Safran, Wordline, Publicis, Vinci.
Je vais jouer ces résultats par l’achat de 3000 euros de turbo call levier 3 la veille et vendre le jour même, en hausse ou en baisse. On verra ce que ça donnera en moyenne au bout du compte.

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Favoris 1   [+3]    #17 01/05/2022 11h33

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Quelques mouvements récents dans le portefeuille :
Vente de AGNC dont les perspectives ne semblent pas attrayantes avec la remontée des taux
Renforcement de Omega HealthCare Company dont le cours a bien rebaissé et qui offre un rendement régulier autour de 10% en ce moment
Achat de la foncière américaine Arbor Realty Trust sur une idée de Kohai
Achat de Stellantis dont le PER est très faible autour de 3 alors que l’entreprise montre ces dernières années sa capacité à être bénéficiaire dans un environnement particulièrement mauvais.
Achat de Chargeurs que je surveille depuis un moment. Le cours a bien baissé mais la croissance reste solide.
Ces deux entreprises permettent de diversifier mon portefeuille. Comme d’habitude, je rentre petit avec des achats à environ 2000 euros et je complète progressivement la ligne si possible.

Le portefeuille continue à bien se comporter, il ne perd que 1% depuis le début de l’année contre 11% pour l’eurostoxx50, mon indice de référence. C’est la partie Rendement qui se comporte le mieux. L’investir 10VM perd lui 11% en ligne avec son indice de référence.

Aidée par ces achats et la hausse de l’euro, la rente passe les 25 000 euros nets ce mois-ci.

Comme je le disais sur la file Saxo, j’essaie de surveiller le versement des dividendes car Saxo ne paye pas forcément à la date de paiement mais quelques jours après, quand ça leur chante. Pas facile non plus de suivre les montants  car ils utilisent souvent des régularisations là encore décalées dans le temps. Pas vraiment d’autre choix que de faire confiance. Gros travail de surveillance pour le mois de mai…

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[+2]    #18 30/06/2022 14h53

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Voici mon reporting à fin de semestre.
D’une manière globale, le profil Dividendes continue à bien amortir la baisse des marchés.
-4,6% pour l’ensemble du portefeuille depuis le début de l’année versus -18,4% pour le EU Stocks 50.
L’écart va peut être se réduire car sur le seul mois de juin, la baisse est de 7% pour mon portefeuille contre 8% pour l’indice. Ce sont essentiellement les foncières qui pèsent du fait de la remontée des taux.
La partie Investir 10VM est en nette baisse de -20% et fait jeu égal avec son indice de référence. Je rappelle que cette partie représente 15% de mon portefeuille.
En euros, cela donne un portefeuille global à 490 k€ : 50 k€ pour l’investir 10VM, 30 k€ de liquidités, 10k€ de turbos et donc 400 k€ d’actions orientées dividendes.
En répartition géographique, 25% US et 75% française.

J’ai touché environ 12 000 euros de dividendes sur mai/juin. J’essaie de les investir progressivement, en lissant au gré des opportunités sur des nouvelles valeurs ou bien des renforcements de qualité.
En ce moment, j’y vais mollo, essayant d’accompagner la baisse des marchés.
Je rappelle que j’ai arrêté mon activité professionnelle depuis avril 2021. J’ai vécu sur mes économies jusqu’à fin 2021 mais depuis le début de l’année, je touche environ 1300 euros de chômage, ce qui m’évite de sortir les dividendes pour le moment, d’où leur réinvestissement. Ca durera ce que ça durera…

Depuis le dernier reporting, j’ai rentré trois nouvelles valeurs :
High Co dans le pea-pme : diversification dans le secteur technologique, la croissance suit le plan de marche, les marges sont bonnes, rachat d’actions et dividende régulier.
Groupe LDLC dans le pea : diversification dans la consommation discrétionnaire, groupe familial dans un secteur très concurrentiel mais bien géré, valeur peu chère.
Dans les deux cas, idées piochées dans le journal Investir
MPLX, valeur US : une seconde entreprise de pipelines gaziers pour accompagner Antero. Idée piochée sur Seeking Alpha, plusieurs avis positifs, bon historique de dividende.

Renforcement de la foncière américaine Arbor Realty Trust, Stellantis, Chargeurs car pour chaque nouvelle ligne, je rentre pour environ 2000 euros et je renforce par palier de 1000.
Je souhaite renforcer encore Arbor ainsi qu’Engie et je surveille Veolia, FDJ et Imerys toujours dans un souci de diversification sectorielle.
Il faudrait aussi que j’augmente par part US mais la retenue de 15% de taxes limite le nombre d’opportunités d’avoir un dividende net d’environ 5%.

J’hésite à me séparer de GTT. D’un coté ’est une très belle entreprise qui a le vent en poupe pour de très bonnes raisons mais de l’autre, le dividende a baissé cette année, elle n’est donc plus dans mon univers d’investissement. Sa revente me rapporterai 9000 euros avec un gain de 100%, qui pourraient être réinvestis dans mes entreprises sur des points assez bas. A voir…

Voici les tableaux du portefeuille, la répartition des dividendes et leur répartition annuelle.




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Favoris 1   [+2]    #19 02/08/2022 11h32

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Reporting au 1er août :

Ventes :
-  j’ai vendu l’intégralité de ma ligne GTT car elle a doublé depuis son achat en 2019. L’entreprise est bien sur formidable mais elle ne faisait plus partie de mon univers d’investissement : pas d’augmentation du dividende cette année et ma plus value représente 22 ans de dividendes.
- J’ai aussi vendu la moitié de ma ligne Scor suite aux résultats publiés cette semaine et le gadin de 30% qui s’en ai suivi. Le déclencheur de la vente du réassureur, c’est que les mauvais chiffres sont dus en grande partie à des aléas climatiques (inondations, sécheresses, incendies) et à la guerre en Ukraine.
Et ce la fait plusieurs trimestres que cela dure. Ces aléas ne pouvant qu’empirer au fil des années, je préfère vendre à perte.

Renforcements :
J’ai saupoudré la moitié de mes gains de GTT sur mes valeurs de fonds de portefeuille dans le PEA : Orange, BNP, Bouygues, Engie et j’ai doublé ma ligne Stellantis.

Le montant des dividendes perçus nets franchit la barre des 26000 euros. J’investirai quelques milliers d’euros de mes liquidités du PEA et CTO en cas de nouvelle rechute.

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Favoris 1   [+1]    #20 02/01/2023 21h05

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J’ai laissé le krach se dérouler en mars 2020, pris le temps de calculer mes pertes en vendant mes midcaps de l’époque et la rente potentielle est réinvestissant ce qui restait.
J’ai donc réinvesti de mémoire environ 50% du portefeuille en avril, notamment sur des valeurs américaines que je connaissais déjà un peu pour suivre assidument le portefeuille de Kohai. Ce qui explique que actuellement, quasiment tout mon portefeuille US est dans le vert. Les cours d’entrée étaient vraiment très bas.
Ensuite, j’ai investi régulièrement tout au long de l’année 2020 donc en lissant dans la hausse. On partait de tellement bas que les rendements étaient attrayants même si les cours remontaient vite.
J’ai lissé très régulièrement.

Bien sur, un all in en avril aurait été l’idéal mais je ne regrette pas car le lissage reste une façon prudente d’investir. Et on en menait tout de même pas large en 2020 en attendant le vaccin. J’avais déjà bien rempli le portefeuille lorsqu’il y a eu la hausse brutale de 7% suite à la découverte des vaccins.

Sur 2021 et 2022, étant moins pressé de "caser" mes liquidités, j’ai eu tendance à attendre des baisses de marché pour intervenir en renforçant mes lignes ou en créer de nouvelles. A chaque fois, j’ai été un peu trop prudent et j’ai raté des bonnes occasions mais je préfère y aller mollo. J’aurais aimé l’année dernière, dans le creux d’octobre acheter plus de FDJ ou rentrer sur St Gobain ou Veolia mais pour le moment, les cours sont remontés donc les dividendes sont moins attractifs.

En 2023, je vais essayer d’investir les dividendes dès qu’ils vont tomber chaque mois. Ou pas smile

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[+2]    #21 03/10/2023 10h38

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Sur le mois de Septembre, j’ai renforcé Legget & Pratt qui a bien baissé ces derniers mois mais qui reste un dividend aristocrat solide. Au cours actuel, une fois déduites la CSG et la taxe américaine, cela me donne un rendement net de 4,8%.
J’aimerai renforcer Realty Income, la Rolls des foncières mais le rendement net n’est que de 3,8% net pour moi, ce qui est un peu faiblard malgré la qualité de l’entreprise. J’attends un peu pour voir si elle va encore baisser.

J’ai un peu augmenté par participation dans HighCo et Bassac pour employer des liquidités dans le PEA PME. Renfort des Docks d’Ambes dans le PEA.
Léger renfort aussi de ALD mais je sens que ça va  être le prochain nanar de mon portefeuille si la digestion de Lease Plan ne se passe pas bien.

La bonne nouvelle du mois, c’est l’OPR de Bouygues sur Colas avec une jolie prime de 54%. C’était une petite ligne de 2000 euros dans mon portefeuille mais ça fait tout de même 1000 euros tombés du ciel. J’aurai préféré que Colas rachète Bouygues smile

Niveau performance, mon portefeuille rattrape son retard sur les indices du fait de la bonne tenue des bancaires et de Total, ma plus grosse ligne. Mon portefeuille gagne 3,7% depuis de début de l’année soit 5% de moins que l’EuroStoxx. Ecart divisé par deux durant l’été.

La rente nette reste toujours autour de 29 000 euros.

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[+2]    #22 24/10/2023 11h35

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Je vais lâcher l’affaire sur ma spéculation des résultats à la baisse. Entre les frais,  la pénalisation de 1 centime à l’achat puis à la revente, le fait que je ne suis pas dispo pour acheter à 17h30 avant la fermeture dans un marché qui a tendance à monter un peu après plusieurs semaines de baisse, ça fait trois freins importants.
Ensuite la majorité des résultats est conforme aux attente donc en moyenne une réaction plutôt positive que négative (Hermès, Eurofins, ID Logistic ce matin) et donc ça fait beaucoup de petits facteurs qui plombent la performance. Espérer le gros gadin pour faire un bénéfice me semble donc trop aléatoire.
Coût de la leçon, 300 euros perdus ce matin. Je préfère m’arrêter là et me reconcentrer sur mes fondamentaux.

Evidemment, comme par hasard c’est à partir d’aujourd’hui qu’il va y a avoir des gadins juste pour me narguer smile

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[+2]    #23 03/11/2023 10h50

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J’ai décidé est d’arrêter la reproduction du portefeuille Investir10VM qui occupait 40 000 euros sur 500 000. Les valeurs moyennes sous-performent les marché depuis plusieurs années. -20% cette année versus +15 pour les indices européens. La sélection Investir limite la casse à -10%, c’est déjà pas mal.
Mon objectif était d’en retirer 5% de plus-value chaque année. J’ai fait +12000 en 2020, +20000 en 2021, -15000 en 2021 et -5000 en 2022 soit +12000 en quatre ans sur environ 50 000 euros d’investis en moyenne. Ce qui donne bien environ 5% par an mais au prix je trouve d’une grande volatilité.
J’ai donc vendu les valeurs concernées et suit en train de réallouer les 36 k€ récupérés vers les valeurs les plus sures de mes portefeuilles pour en augmenter la qualité globale. Je dois en effet vivre de mes dividendes à partir du début de l’année prochaine.

Dans le PEA, j’ai renforcé en priorité BNP puis Axa, Orange puis dans une moindre mesure Coface, Engie, Rexel. J’ai aussi initié une position sur La Française des Jeux.
Dans le PEA PME, je diminue la voilure sur ABC Arbitrage, j’ai l’impression de servir de vache à lait aux dirigeants qui se goinfrent de nouvelles actions. De plus, le dividende va certainement baisser cette année. J’ai redirigé des liquidités vers le CTO.
Dans le CTO, je renforce la part des belles américaines même si ça me coûte cher en fiscalité entre la CSG et le non remboursement de la taxe américaine puisque je ne paye pas d’impôts.
Gros renforcement de Realty Income, puis Legget, vente de ma petite ligne Kinder Morgan pour faire une plus grosse UGI Corp, dans le même secteur.
Je rentre sur 3M en prenant le pari que les affaires des amendes sont terminées, d’autant que l’activité est bonne.
Je rentre également sur Main Street Capital, un BDC solide avec un pay out ratio raisonnable et un historique de 15 ans d’augmentation de dividende.
Petits renforcements d’Ares Capital, Arbor Realty, Altria.
J’ai vendu à perte Medical Properties Trust, plombée par ses soucis de financement.
Si les taux se stabilisent pour ensuite baisser, ce sera tout bon pour les foncières. Nous en avons eu un aperçu sur la séance d’hier.

J’ai listé d’autres entreprises typées Aristocrat de dividendes pour en faire une liste à surveiller.
Il y a Pfizer et Lyon deBasell mais j’aimerai acheter un peu plus bas.
Belle régularité de versement pour Universal Health Realty Income qui augmente son dividende depuis 19 ans et qui semble sous évaluée dans le contexte difficile pour les foncières.
Dans le domaine pharmacie et cosmétique, il y a Walgreen Boots et Nu Skin qui augmentent régulièrement leur dividende depuis 46 et 21 ans mais les temps semblent durs avec la baisse de pouvoir d’achat des américains. A surveiller.

Ci-dessous la nouvelle répartition. La rente nette reste scotchée autour de 29 000 euros. Le portefeuille se maintient entre 500 et 520 k€ mais ça va être dur d’y rester maintenant que je vais devoir en sortir environ 5000 euros par trimestre.

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Favoris 1   [+2]    #24 01/01/2024 10h43

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Bilan Annuel :
Année classique pour mon portefeuille orienté purement Dividendes. En performance, il fait deux fois moins bien que son indice de référence, l’EuroStoxx50 soit +9% versus +19%.
C’est structurellement normal puisque mes actions ont un beta plus faible que l’indice donc elles ont sous performé sur cette année haussière.
De plus, le niveau élevé des taux d’intérêts a pesé sur notamment le secteur des foncières mêmes si elles se sont réveillées en décembre.
Sur le graphique annuel ci-dessous en haut, on voit bien que le portefeuille sous performe sur les premier et quatrième trimestres de hausse et rattrape son retard sur le troisième trimestre de baisse.
Sur 3 ans, mon portefeuille fait jeu égal avec l’indice à +28%.


Concernant l’année de mon portefeuille, j’ai essayé d’améliorer la qualité globale et donc la résilience en privilégiant les valeurs sures.
Vente à perte de quelques entreprises en sous performance que j’estime fragiles sur les années à venir (Medical Properties Trust, Nexity, une partie de ABC Arbitrage et de Icade). J’aimerai ne pas avoir acheté ALD, Imerys, Altarea mais je conserve.
Je me demande aussi quoi faire de Sanofi qui ne me rapporte que 3,7% net. C’est du solide en terme de rendement mais ça rame en terme de valorisation et de perspectives.
Au fil de l’année, j’ai renforcé mes piliers français (BNP, AXA, Bouygues, Orange), ai pu rentré à bon prix sur FDJ, Rexel, Compagnie des Alpes.
Coté foncière, j’ai renforcé la qualité, notamment Gecina et surtout Realty Properties avec un bon timing en novembre.
Aux US, je suis content d’avoir pu ouvrir une ligne sur de solides distributeurs historiques de dividendes comme Main Street, UGI, 3M et renforcé Legget, Ares Capital, Arbor Realty.

En ce début 2024, la béquille du chômage s’arrête après deux ans à en "profiter". Entre parenthèses, durant ces deux ans, je n’ai eu qu’un seul entretien à Pôle Emploi mais sur le dernier mois, de nombreuses relances pour ouvrir un dossier d’Aide Spécifique de Solidarité suite à la fin des droits… Je ne le fais pas car au dessus du plafond.
Je vais donc chaque trimestre sortir entre 5000 et 6000 euros pour assurer ma part du train de vie familial, en priorité de mon CTO.
Ca restera moins que les 29-30000 euros de dividendes nets que je vais toucher en 2024.
Je pourrais donc continuer à faire des achats d’actions sur nouvelles opportunités même si je ne vois pas trop lesquelles ou en cas de baisse des marchés.
J’attends avec impatience la fin janvier et les résultats annuels qui donneront en France les nouvelles valorisation des dividendes. Je butte depuis un an sur le seuil des 29 000 euros que je ne parviens pas à franchir du fait de la vente à perte des valeurs nommées plus haut et du renforcement plutôt d’entreprises de qualité  moins rémunératrices en pourcentage.
Ce cap devrait tout de même être bien dépassé à la faveur de l’augmentation annuelle. Je me fixe l’objectif d’arriver au seuil symbolique des 30 000 euros nets à fin 2024.

Voici le portefeuille à fin d’année :

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[+2]    #25 04/04/2024 10h56

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ISTJ

Sur le mois de Février, j’ai fini de solder ma ligne ALD. Dividende en baisse et pas mal d’incertitudes pour quelques années.
Le produit de la vente a permis de monter dans Compagnie des Alpes et M6.

J’ai aussi allégé ma ligne Rubis. Content d’avoir fait des achats à bon compte plusieurs fois l’année dernière. Cela avait fait gonfler ma ligne à 16 000 euros, ce qui est beaucoup trop pour une valeur moyenne. La forte hausse m’a rapproché de mon pris d’achat moyen, j’en ai donc profité pour alléger de 6000 euros.
Si la valeur monte encore, j’allègerai un peu plus car je ne vois pas comment le rachat de Photosol à prix élevé va permettre de générer une rente durable, surtout quand on voit les difficultés de concurrents comme Neoen par exemple.

Je garde une partie de l’argent récupéré en réserve et avec le reste, j’ouvre une petite ligne sur Bristish American Tobaco, acheté aux US pour ne pas avoir à gérer une troisième monnaie. Ca me fait un quatrième cigarettier qui, suite à la récente baisse du cours délivre un rendement de quasi 10% brut. L’année 2023 a été correcte au niveau des ventes et du bénéfice et les perspectives sont  minima stables avec la reprise économique qui semble s’amorcer.

J’aimerai aussi rentrer sur Vici Properties, qui semble être dans son domaine un no-brainer des Reits, à l’image de Realty Income.

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