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#76 24/02/2023 19h42

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

Février 2023 - Rien (++)


Le concept :
un portefeuille constitué à 90% d’ETF Monde développé et de 10% or et crowdlending immobilier,
des versements mensuels (de 3200€),
un rendement cible de 7.5% pour les actions et 0% sur les autres actifs,
un Value-Averaging trimestriel, encadré, sans vente.

Mouvement théorique fin février : 0. Les mouvements étant désormais trimestriels, la partie de mes revenus destinée à alimenter ce portefeuille est stockée en attendant fin avril.

Rappels :

Prochain versement : 28 avril 2023, 8k€ (CW8), 4k€ (liquidités) ; croissance compartiment CW8 espérée : 7,5% par an => 200,8k€ fin avril.


Il est possible que j’inverse les proportions en prévision d’une possible franche baisse de mes revenus, actuellement massivement boostés par des primes.


J’intègre désormais la poche diversifiante dans le
Value-Averaging. Je confirme après réflexion mon intention de sortir du crowdfunding immobilier, le risque etant trop élevé en raison de la modicité des moyens que j’y alloue.

Le Fear and Greed Index de CNN est redescendu à 58. Le CW8 cote à peu près comme il y a un mois. Je n’ai pas exploité la récente brusque hausse, et je m’en fiche.
(Bed, si vous me lisez, content que vous, vous l’ayez mise à profit !)

J’ai arrêté de regarder la valeur du portefeuille quotidiennement. Et ça, c’est un vrai plaisir.

Dernière modification par Phaeton (25/02/2023 15h50)

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#77 28/02/2023 18h57

Membre (2021)
Réputation :   6  

@Phaeton :
Le chemin de valeur est théorique. Il avance de 2000/mois parce que j’en ai décidé ainsi (il y a d’ailleurs une erreur en feuille 1 puisque je l’avais noté en dur à des fins de test. En fait en C11 il convient de mettre la formule =C7/C10)
Bref, ce n’est qu’une valeur cible puisqu’elle est par nature soumise aux conditions du VA et que la somme à acheter/vendre par mois est en colonne G de la 2ème feuille.

@Aladdin
Je suppose que vous voulez parler de la cellule C13 de la feuille 1 ?
Dans ce cas c’est une excellente question car je me suis probablement perdu entre ma mauvaise compréhension des finances et de l’anglais financier.
Dans le fichier d’origine cette cellule est à mettre en input par l’utilisateur : Expected (annual) rate of growth of the contribution (g)
Je l’ai remplacé par une formule qui n’est pas tout tout adaptée et que je dois corriger ou enlever.

A ma décharge, j’avoue que, dans le cas d’un value path avec une somme cible/mois déjà définie, je ne comprends pas ce que vient faire cette valeur ici.
J’apprécierai pour votre aide sur cette notion.
Quant à aller chercher automatiquement la valeur de l’action c’est une proposition alléchante mais je ne vois pas du tout comment. Si je pouvais bénéficier de vos lumières je me ferais un plaisir d’inclure une telle fonction.

Dernière modification par Lamat (01/03/2023 15h28)

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[+1]    #78 28/02/2023 20h15

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

@Lamat,
bien vu.

Au final plus on tripatouille plus je préfère ma façon de faire ! smile Je calcule mes versements d’un mois sur l’autre, et si j’ai bien une trajectoire simulée sur 30 ans, elle ne détermine en aucun cas mes versements périodiques. C’est même tout le contraire.

Prendre en compte l’inflation, je ne sais pas faire, mais je me soigne. J’entends par là que plutôt que de me hasarder à des bidouillages plus ou moins solidement basés sur des hypothèses d’inflation, je préfère surveiller du coin de l’œil des ratios comme :
valeur PF / salaire actuel ;
total des rentes mensuelles / SMIC.
Face à la dégradation de ces ratios, j’ai trois options : gagner plus maintenant, ou travailler plus longtemps, ou me contenter de moins plus tard.

Et comme dans mon projet il faut aussi acheter une habitation au moment de la transition, j’évalue les ressources disponibles en fonction du rendement annuel escompté du portefeuille de valeurs mobilières.

Bref, je pousse aussi fort que je peux, sans pour autant tomber dans l’excès de privations, et en me disant que je continuerai le temps qu’il faudra pour atteindre mes objectifs, dont je vois bien qu’ils reculent à mesure que j’avance, mais dont je suis certain de me rapprocher inexorablement smile

C’est pour toutes ces raisons que je n’utilise pas de feuilles de calcul comme celles sur lesquelles vous travaillez. Elles apportent à la discussion, certes, mais je ne peux me défaire du sentiment qu’elles tournent en rond au point qu’on finisse par perdre de vue les réalités de chaque cas particulier, et la différence entre les causes des effets.

Dernière modification par Phaeton (28/02/2023 20h16)

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#79 02/03/2023 21h02

Membre (2021)
Réputation :   6  

Un même outil (le VA) peut effectivement être utilisé de diverses façons.

Vous l’utilisez d’une certaine façon de manière parfaitement légitime et, de mon point de vue, votre gestion m’apparait comme une usine à gaz. Je ne comprends même pas comment vous vous en sortez avec les parametres aussi divers que vous citez !
Vous avez droit à toute mon admiration car je ne pense pas être en mesure de gérer aussi bien que vous des objectifs avec des horizons aussi variés.

Effectivement, avec cette problématique, la mise au point d’une feuille de calcul purement VA n’a, pour vous, qu’un intérêt lointain mais je ne saurais trop vous remercier pour avoir attirer mon attention sur cette façon de faire.

Ma manière de faire sera différente et j’ai l’intention d’utiliser au plus près le VA pour investir car j’ai vu comment vous et d’autres ont regretté de ne pas suivre strictement la stratégie VA.

Donc, pour moi le VA, avec un chemin de valeur et un investissement théorique/mois sera une manière de me discipliner en évitant des décisions hatives et inappropriées.Et j’ai la ferme intention de le suivre pour chaque poche d’un PF Yale adaptée à la zone €. (En fait le Yale sera pour la partie core mais j’ai l’intention de faire un core-satellites)

Je ne pense donc pas qu’elles "tourneront en rond" et l’ajout de l’inflation ne me semble pas être de l’ordre du "tripatouillage"

Fidèle à mon esprit ouvert j’apprécierai les avis positifs autant que négatifs

Voici donc le fichier amendé grâce à certaines remarques avec une inflation mésurée et un rendement acceptable. La variation des valeurs en feuille 2 est toujours de 2 à 20% pour tester la robustesse.
La cellule C13 (Augmentation annuelle attendue de l’investissement) à été corrigée (merci Aladin) et redevient à l’initiative du propriétaire du fichier
Par contre je n’arrive désormais pas à comprendre comment peut évoluer ce tableur : si je me mets en période 2, rien ne bouge. Décidément je suis une buse en finance :-)
va_infl_6_rend8_alea_2_a_20_pour_envoi.xls

Dernière modification par Lamat (02/03/2023 21h15)

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#80 02/03/2023 21h29

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

@Lamat,

VA = une manière d’éviter les décisions hâtives et inappropriées.

Oui, absolument ! Comme le DCA, d’ailleurs.

La couche de complexité supplémentaire, on l’a évoqué plus haut dans cette discussion, est propre à satisfaire des esprits agités incapables de se contenter de la simplicité extrême du DCA… En revanche, parler ici de mes fumeux paliers de hausse et de baisse m’a permis d’en comprendre la nocuité.

Pour la foule de paramètres, vous avez raison : mon affaire ressemble à une petite usine à gaz ! Je m’efforce toutefois de la simplifier régulièrement.
4 pages de budgets (une pour chaque période identifiée d’ici à la retraite, en fonction des revenus et des charges attendus).
Une page de placements.
Une page de rémunération (revenus d’activité) + fiscalité
une page de retraite (revenus de substitution) + fiscalité
une page de patrimoine puisant des données dans toutes les pages précédentes pour dessiner une trajectoire selon des paramètres (rendement moyen actions, prix d’achat RP, date du départ en retraite).
La plupart des pages sont cachées la plupart du temps. Les tableaux d’amortissement des crédits en cours sont cachés en permanence.
Pas si compliqué, finalement smile un genre d’approche globale, si j’ose dire.
Et grâce à ça, je module non pas en agissant sur mon effort d’épargne, ou sur le risque pris, mais sur ma date de départ en retraite ou le prix de ma future RP. Ca me paraît plus souple, et plus sain.

Je suivrai avec plaisir l’évolution de vos réflexions. ET DE VOS ACTIONS smile

Bien à vous,

Ph.

PS : l’ajout de l’inflation prévue relève AMHA de l’élucubration. On ne sait pas la prévoir ! En revanche on sait la mesurer. Dès lors, je préfère l’intégrer a posteriori, en ramenant mon patrimoine à la valeur actualisée des sommes investies, pour extrapoler la valeur à atteindre, non en termes absolus, mais en termes de pouvoir d’achat.

Dernière modification par Phaeton (02/03/2023 21h34)

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#81 04/03/2023 16h11

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

Un autre adepte du VA : Coyote

Il donne dans son suivi de portefeuille des chiffres permettant de comprendre l’approche particulière ("ventes virtuelles") qu’il décrivait sur la première page de cette conversation.

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#82 11/03/2024 02h54

Membre (2021)
Réputation :   42  

ESTJ

Salut phaéton !

Des nouvelles ?!
Je viens de changer mon rendement cible et j’ai eu une pensée pour vous !

Bien à vous
Al.


Je n’y crois pas c’est merveilleux !

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#83 11/03/2024 12h01

Membre (2017)
Top 50 Année 2023
Top 50 Dvpt perso.
Réputation :   148  

Oui. Phaeton, où êtes-vous ?

Une si belle plume ne doit pas s’éteindre.

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[+2]    #84 11/03/2024 22h08

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

Salut Aladdin et Ours.

Merci pour vos messages et encouragements. Et merci Philippe pour la réactivité dans la réactivation.

Changement de rendement-cible, Aladdin ? Il faut que j’aille relire votre file, je n’avais pas fait attention à ce point. Curieux de voir dans quel sens vous avez déplacé le curseur ! Les années passant, le mien a gentiment cheminé vers le bas ; à présent il semble stabilisé pour un moment. Probablement trop bas ; tout ça manque de levier. Par ailleurs je me suis encore rapproché des conclusions d’Edelson, et ai ajouté l’inflation à mon value path.

En ce qui me concerne, trouver le rendement-cible allant de pair avec une volatilité acceptable a ressemblé à l’invention de l’eau tiède, dont la température ne peut mieux se définir que par "ni trop chaude, ni trop froide".

Je suis toujours content du Value Averaging. Il me permet d’avoir le sentiment de faire un truc un peu plus malin que le "bête" DCA (je parle bien de sentiment, en aucun cas de certitude !), et peu moins aléatoire (pour dire le moins) que le market timing (;-) Bed43, dont je salue la persévérance), et cela va bien à mon tempérament. Cette technique est d’autant meilleure qu’on bénéficie en France d’enveloppes permettant de différer ou d’éviter la taxation des plus-values. Ca tombe d’autant mieux que je ne suis toujours pas prêt à passer à la variante sans ventes.

Mon rendement-cible est de 8.5% sur les actions de grandes capitalisations du monde développé. Les autres actions ne m’intéressent pas, et de toute façon je ne connais pas de trackers fiables et pas chers sur les indices afférents.

Ces 8.5% sont le résultat de plusieurs approximations grossières de niveau fin de collège (dans les années 90). Le rendement-cible de l’ensemble (actions, or, liquidités) est de 85% du rendement cible sur les actions, or et liquidités n’ayant pas de rendement net d’inflation.

7.2%, donc. A comparer avec le rendement moyen depuis le début (7 ans cette semaine) : 7.6%. Le TRI est de 7.8%.

Mes versements programmés augmentent chaque année du rendement-cible, ce qui fait que le ratio versement/capital est pratiquement constant.

Le tempo trimestriel, en visant le dernier vendredi boursier des mois de janvier, avril, juillet et octobre, m’a plutôt porté chance fin 2023.

Au total, le bateau tient bien son cap. Je remonte le vent sans que la navigation soit trop inconfortable. Si je regarde mon sillage, j’ai l’impression d’avancer. Mais si je regarde un point fixe à terre, je suis bien obligé de me rendre à l’évidence : le courant est trop fort pour que ma navigation me mène à bon port.

En effet, en sept ans, l’inflation a mangé le profit. Pour avoir le pouvoir d’achat de 500k€ de 2016 en France, il en fallait 586 fin 2023. Et en rythme annuel, le SMIC a cru de 2.93% depuis janvier 2019.

Au plaisir de vous lire

Ph.

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#85 20/03/2024 21h16

Membre (2021)
Réputation :   42  

ESTJ

Bonjour Phaeton

« Changement de rendement-cible, Aladdin ? Il faut que j’aille relire votre file, je n’avais pas fait attention à ce point. Curieux de voir dans quel sens vous avez déplacé le curseur ! Les années passant, le mien a gentiment cheminé vers le bas ; à présent il semble stabilisé pour un moment. Probablement trop bas ; tout ça manque de levier. Par ailleurs je me suis encore rapproché des conclusions d’Edelson, et ai ajouté l’inflation à mon value path »

Je n’en n’ai pas parlé sur mon fil.
Je partage de moins en moins souvent sur le forum car cela est chronophage.
Je recherche plutôt les échanges constructifs ^^

Néanmoins, mon partage me permet de prendre du recul et de me relire parfois pour garder le cap; comme un garde fou.

Le rendement annuel composé en termes réels sur les actions US est approximativement de 6,6% par an après ajustement pour l’inflation entre 1802-2012. J’ai pris cela comme référence, même si c’est un choix discutable…

Si on ajoute l’inflation qui touche directement nos bourses = +2,5- 3,1%

Projections macroéconomiques intermédiaires ? Mars 2024 | Banque de France

Je souhaite que la croissance de mon capital surpasse de  1% une performance seul en cw8 (je sais c’est couillue) = +1%

J’en suis arrivé à demander 10,5% à mon value path. C’est pas rien !
-> Enfaite depuis 12 mois que je fais du V.A ma poche de liquidités ne fait qu’augmenter…
comme toujours j’exagère un peu 👌mais j’ai actuellement 30% de mon PF en « liquidités ». Sachant que j’épargne tout les mois l’équivalent d’environ 2% du PF….

Pour le moment, le vase plein est positionné sur des sicav monétaire donc tout va bien mais si l’Ester est amené à baissé avant le World je serais embêté (fond euros ?!).
Sur quel support mettez-vous vos liquidités ?

« Mes versements programmés augmentent chaque année du rendement-cible, ce qui fait que le ratio versement/capital est pratiquement constant »

C’est intéressant !

« Au total, le bateau tient bien son cap. Je remonte le vent sans que la navigation soit trop inconfortable. Si je regarde mon sillage, j’ai l’impression d’avancer. Mais si je regarde un point fixe à terre, je suis bien obligé de me rendre à l’évidence : le courant est trop fort pour que ma navigation me mène à bon port »

A bon port?
Vous avez un objectif court terme ?
Pourquoi ce tableau presque mélancolique ? Pour pas dire pessimiste car la connotation est trop forte.

Bien à vous,
Al.


Je n’y crois pas c’est merveilleux !

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#86 21/03/2024 10h08

Membre (2011)
Réputation :   139  

Bonjour,

Adepte aussi du Value averaging… Le rendement cible est un paramêtre important
J’etais parti en 2016 sur un rendement cible a 6%.
Je viens de le passer en debut d’année à 6,5%
Depuis plus d’un an maintenant, je suis en vente "virtuelle" quasiment systematiquement
vous me faites poser beaucoup de question sur ce rendement cible….

Alors que le TRI actuel de mon algo depuis 2016 est de 14.30 ( relevé hier soir)
( algo de VA sur 2 etfS a 50/50 sur PEA, un SP500 et un Eurostox50)

Phaeton, le 11/03/2024 a écrit :

Mes versements programmés augmentent chaque année du rendement-cible, ce qui fait que le ratio versement/capital est pratiquement constant.
Ph.

Je ne suis pas sur de comprendre ce point.
a) est-ce que vous ajustez le versement dans l’algorithme
b) ou est-ce la cible qui augmente regulierement et que demande donc un versement plus grand pour suivre si le rendement reelement est infereiru au rendement cible

J’ai de mon coté :
Versement reel = cible( iteration N)  - valeur relle
ou
Versement reel = cible( iteration N-1) * (1+rendement cible ) + Versement thérorique - valeur relle

Merci d’avance

Dernière modification par coyote (21/03/2024 10h18)

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[+1]    #87 22/03/2024 21h18

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2022
Réputation :   109  

@ Coyote

6,5%, vraiment ? Faut-il en déduire que vous êtes déjà rentier ? (Votre présentation ne fait pas état d’un tel changement.) Ça paraît vraiment très bas surtout avec l’OAT10 à presque 3%. En tout cas, chouette TRI depuis 2016 !

Heureusement que vous appliquez des ventes virtuelles, autrement vous auriez perdu un max d’opportunités. Vous vous souvenez peut-être que je vous avais interrogé sur ce mécanisme ; je n’ai toujours rien adopté de semblable, et continue pour ma part à accumuler des liquidités (hormis fin octobre 2023, ou l’algo m’a fait verser environ 1,5 an en une seule fois).

Quant à moi, je vous ai raconté des bêtises. 7,2%, c’est 85% de 8,5%, et c’est le nombre que je retiens pour mes projections. Mon rendement-cible pour actions grandes cap monde développé (14/15e) et or (1/15e) est de 8,5% hors inflation.

Comme je veux que 1) le ratio versement / capital reste constant, afin que le tout dernier versement ait autant d’impact sur le total que le premier, et 2) prendre en compte l’inflation, je calcule de la façon suivante :
Cible_(Itération_N) = cible_(Itération_N-1)*(1+Rendement_cible+Inflation_A-1)^(3/12)+Versement_trimestriel

Avec

Versement_trimestriel = Versement_trimestriel_2023*(1+Rendement_cible+Moyenne(Inflation annuelle des années précédentes depuis 2023))^(Année-2023)

Bref, cette année mon rendement_cible est de (8,5%+3,1%), et mes versement sont supérieurs de (8,5%+3,1%) à mes versement 2023.

NB : pour pouvoir me tenir à une telle augmentation de mes versements, je n’affecte qu’une fraction de mon épargne au VA. En effet, mes revenus ne sont pas indexés, et n’ont pour autant que je me souvienne que très rarement crû d’au moins 8,5% d’une année sur l’autre.

Est-ce compréhensible ?

@ Aladdin,

Al, tout à fait d’accord avec le constat que vous faites sur l’intérêt d’écrire sur le forum.

Remonté moins loin que vous pour déterminer à la louche mon rendement-cible, je retrouve dans mes archives un tableau indiquant que j’ai considéré MSCI World EUR depuis 1979, et ai observé la répartition des rendements composés sur 8 ans depuis cette année.

Mon rendement_cible (de 8,5%+inflation, et non 7,2% comme indiqué à tort) me paraît toujours sous-estimer le potentiel du sous-jacent, toutefois j’ai bien comme vous le pressentez un objectif à court terme, donc il restera là.

Par court terme, il faut entendre le terme de mon projet initial « 10 ans pour percer la muraille du château d’If », soit mars 2027 (merci à tous mes abbés Faria : Edelson, Maupas, Bogle, Wiggins, Housel… et quelques IH !)  Il est donc temps, sinon de réduire le risque, au moins de ne pas l’augmenter.

Pour les liquidités du Value-Averaging,
PEA : Fructi PEA Sérénité C (avec l’€STR à 3,9%, ça donne 3,29% net PS)
Super livret : 5,5% brut (bon, en réalité le rendement de l’opération dépend drôlement des dates d’entrée et sortie, vu que les intérêts sont comptés par quinzaine)
PER : fonds Euro PER NG Spirica
Livrets réglementés : niet (ben oui, si on a 3,29% net sur PEA…)

Jusqu’à présent, je plafonnais le vase d’expansion à 20%. J’ai notamment acheté de la NP temporaire de SCPI en 2021 pour rester sous ce plafond. Aujourd’hui, je serais prêt à garder jusqu’à 25% de liquidités tant qu’elles ont un rendement net d’inflation positif. Quand ce ne sera plus le cas, les décotes de démembrement temporaire d’actifs immobiliers devraient de nouveau évoluer dans l’intérêt des aspirant nu-propriétaires.

Enfin, sur la tonalité désabusée que vous relevez à juste titre, vous avez raison : elle est probablement excessive. L’inflation est l’ennemi du rentier ? On l’apprenait au lycée, je n’aurais pas dû être surpris. Je n’ai pas mesuré à quel point les taux quasi nuls étaient anormaux et peu durables, et il m’en a couté. Mais au total j’ai accumulé des richesses et du savoir, et j’ai mieux compris ce que sont les richesses qui ont de la valeur à mes yeux (la maîtrise de ses pulsions, le temps plutôt que l’argent… pour faire simple et sans rien inventer par rapport à ce que beaucoup, dont IH, ont déjà exposé)

Je travaillerais donc un peu plus longtemps que prévu pour atteindre mon but, mais ce n’est pas grave car j’ai fait le nécessaire pour rendre ce passage obligé presqu’agréable. Et comme j’ai rendu ma servitude plus agréable, j’ai desserré un peu les mâchoires d’acier tungstène-titane du piège à loup qui protégeait mon porte-monnaie. La preuve : aujourd’hui, les oursins sont plus souvent dans mon assiette que dans mes poches. 

Bref, c’est d’être plus heureux qui me fait sentir plus riche ; pas le contraire.

Bien à vous

Ph.

Dernière modification par Phaeton (22/03/2024 21h51)

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#88 24/03/2024 10h12

Membre (2011)
Réputation :   139  

Phaeton a écrit :

@ Coyote
6,5%, vraiment ? Faut-il en déduire que vous êtes déjà rentier ? (Votre présentation ne fait pas état d’un tel changement.) Ça paraît vraiment très bas surtout avec l’OAT10 à presque 3%. En tout cas, chouette TRI depuis 2016 !

6,5% c’est le rendement cible de l’algo, qui je le reconnais est faible. C’est ce qui fait que je suis quasiment systématiquement en vente virtuelle tous les mois
Pour ce qui est d’être financièrement indépendant et retired early, ce pourrait être le cas, j’attends le moment opportun pour sortir.
Pour ce qui est du TRI, oui c’est bien, et si je vends physiquement les titres "vendus virtuellement"
et que j’intègre la plus value de ces titres à l’algo, cela donnerait 16,98%
C’est très bien, mais j’ai peur d’arriver aux limites de l’algo. En en effet pour garantir la perf à long terme, il faut être capable d’assurer les renforts en cas de baisse.. et la, une baisse des marchés de 50% sur 6 mois nécessiterait que j’injecte l’équivalent de mon RFR en cash ( je n’ai pas de liquidités disponible actuellement dans le PEA, ne faisant jamais de ventes réelles.. ).

Phaeton a écrit :

Heureusement que vous appliquez des ventes virtuelles, autrement vous auriez perdu un max d’opportunités. Vous vous souvenez peut-être que je vous avais interrogé sur ce mécanisme ; je n’ai toujours rien adopté de semblable, et continue pour ma part à accumuler des liquidités (hormis fin octobre 2023, ou l’algo m’a fait verser environ 1,5 an en une seule fois).

je ne sais pas finalement quelle est la bonne méthode..
- un faible rendement target, et des ventes virtuelles
- une cible plus elevée, et des ventes réelles.
J’ai le sentiment que si je prends une cible plus élevée ( proche de la votre ) et
que je fais aussi des ventes virtuelles, qu’en cas de chute des marchés, le besoin en liquidités soit encore plus élevée, et que si on ne peut exécuter l’algo, alors on en perd une grande partie de l’efficacité

Je ne me souviens plus de votre interrogation, je vais rechercher.

Phaeton a écrit :

Comme je veux que 1) le ratio versement / capital reste constant, afin que le tout dernier versement ait autant d’impact sur le total que le premier, et 2) prendre en compte l’inflation, je calcule de la façon suivante :
Cible_(Itération_N) = cible_(Itération_N-1)*(1+Rendement_cible+Inflation_A-1)^(3/12)+Versement_trimestriel

Avec

Versement_trimestriel = Versement_trimestriel_2023*(1+Rendement_cible+Moyenne(Inflation annuelle des années précédentes depuis 2023))^(Année-2023)

Bref, cette année mon rendement_cible est de (8,5%+3,1%), et mes versement sont supérieurs de (8,5%+3,1%) à mes versement 2023.

NB : pour pouvoir me tenir à une telle augmentation de mes versements, je n’affecte qu’une fraction de mon épargne au VA. En effet, mes revenus ne sont pas indexés, et n’ont pour autant que je me souvienne que très rarement crû d’au moins 8,5% d’une année sur l’autre.

Est-ce compréhensible ?

Merci, c’est tout à fait compréhensible.
Ce que je retiens de cet échange, c’est qu’il faut que je me questionne sur :
a) La valeur de mon rendement cible ( sans doute trop faible )
b) L’évolution des versements cibles ( ajusté du rendement cible et/ou de l’inflation).
c) Si j’ajuste avec les éléments précédents dois-je continuer à faire des ventes virtuelles
    ou non, et comment ajuster les liquidités nécessaires pour que l’algo survive a un crash de 50%
    des marchés.

Je viens de relire ce thread et on se questionne sur l’avantage du DVA, versus DCA.
Pour en avoir le coeur net, j’ai dans mon algo sous excel, mis a coté de mon DVA, l’équivalent DCA
j’ai donc un TRI actuel( mis à jour ce matin) depuis Mars 2016 :
- en DVA : 14,53%
- en DCA : 10,08%
Soit un écart de 4,45%

Dernière modification par coyote (24/03/2024 10h23)

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#89 24/03/2024 12h10

Membre (2022)
Top 50 Année 2024
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Bonjour Coyote

Je pense que vous auriez intérêt à augmenter votre rendement-cible (cf infra), à modéliser des versements croissants, à continuer à ne pas vendre, et à établir une procédure simple interrompant le VA en cas de krach boursier de proportions bibliques.

L’argument selon lequel le DVA finit par nécessiter des réserves de cash stratosphériques demeure incompréhensible pour moi. En effet, AMHA, un algo capable de résister à tous les cygnes noirs tend vers le rendement du placement sans risque ; ce n’est pas ce que nous cherchons.

Ce que m’a appris ma brève expérience (en particulier les trous d’air en 2020 et 2022, comme relaté sur ma file de portefeuille), c’est que le VA m’a conduit à investir, avec un bien meilleur timing que si j’avais agi sans méthode, de façon automatique, toutes les liquidités que j’étais prêt à investir. Autrement dit, il a neutralisé les barrières psychologiques qui auraient nui à la croissance de mon portefeuille.

Il s’est trouvé qu’à chaque fois que j’ai épuisé toutes mes réserves, les cours sont remontés. Cela résulte selon moi d’un peu de chance, et d’un paramétrage pas trop délirant.

Et si d’aventure les cours avaient continué à baisser, j’aurais continué à investir en DCA jusqu’à ce que le cours retrouvent le niveau prévu par mon algo, ou un nouveau niveau de référence au plus près de la tendance de très long terme (j’ai recalé une seule fois mon altitude de référence, en juin 22, quand il m’a semblé que les marchés avaient achevé leur retour à la moyenne).

On trouve quelques données dans les premières pages de Value Averaging d’Edleson pour étayer les déductions qui m’ont conduit à cette approche selon laquelle l’important n’est pas de trouver un algo résistant à 100% des cygnes noirs, mais de se fier à une règle conduisant mécaniquement à passer 100% investi lors d’une baisse de 25%. Pour en revenir à l’exemple que vous donnez, les chutes de -50% sont trop rares pour que ça vaille la peine de les inclure dans le modèle, et il vaut AMHA mieux s’assurer d’un modèle qui optimise la croissance dans le cas le plus probable, à savoir une tendance TLT positive émaillée de baisse répétées d’environ 25%, suivies de remontées qui ne prennent pratiquement jamais plus d’un an.

En somme, d’après ma modeste expérience, et compte tenu de votre situation personnelle, je dirais que la question ne porte pas tant sur les ventes virtuelles, qui ont l’air de vous aller très bien, que sur la détermination d’un rendement-cible plus réaliste, et surtout (c’est là que j’e prétends apporter une petite contribution au débat sur le VA) sur le niveau de baisse auquel vous voulez passer mécaniquement à 100% investi, étant entendu que ce dernier point ne peut se déterminer qu’en tenant compte de l’horizon de placement. 

Songeant à nos trois rendements-cible et relisant Edleson, chapitre 1, je tombe en arrêt devant cette phrase, que j’avais surlignée en première lecture mais dont je ne mesure que maintenant toute la pertinence :

Edleson, Michael E.. Value Averaging: The Safe and Easy Strategy for Higher Investment Returns (Wiley Investment Classics Book 35) (English Edition) (p. 41). Wiley. Édition du Kindle. a écrit :

The most relevant number to project into the future seems to be the 7% difference between common stock and government bond returns.

Feuilletant plus avant, et jusqu’à la conclusion du chapitre 1, je note l’affirmation suivante, qui corrobore mes élucubrations sur le drawdown à prendre en compte dans le paramétrage de l’algo :

Ibid. a écrit :

The return should be between −25% and +55% in all but one out of twenty years.

(Lire aussi la note ajoutée à l’édition 2006 pour des chiffres plus actuels)

Dernière modification par Phaeton (24/03/2024 12h25)

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#90 24/03/2024 15h18

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ESTJ

Bonjour à tous,

Coyote souligne un point important du V.A il me semble. La disponibilité de liquidités, c’est ce qui m’a fait choisir entre autre le VA.
J’avais évoqué ce point Portefeuille financier d’Aladdin

Personnellement je ne vends pas. Mais j’ai la chance pour le moment de pouvoir abonder largement le vase d’expansion.

@Phaeton

Jusqu’à présent, je plafonnais le vase d’expansion à 20%. J’ai notamment acheté de la NP temporaire de SCPI en 2021 pour rester sous ce plafond. Aujourd’hui, je serais prêt à garder jusqu’à 25% de liquidités tant qu’elles ont un rendement net d’inflation positif. Quand ce ne sera plus le cas, les décotes de démembrement temporaire d’actifs immobiliers devraient de nouveau évoluer dans l’intérêt des aspirant nu-propriétaires.

Très intéressant cette limite de cash. Je n’avais pas pensé aux SCPIs …

Pourquoi de la NP et non pas de l’US ?
L’US apportant un rendement et en théorie qui évolue avec l’inflation. si on admet que les loyers sont réévalués en fonction de celle-ci …

Bien à vous
Al.

Dernière modification par Aladdin (24/03/2024 15h19)


Je n’y crois pas c’est merveilleux !

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[+1]    #91 24/03/2024 16h10

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INTP

Phaeton a écrit :

Songeant à nos trois rendements-cible et relisant Edleson, chapitre 1, je tombe en arrêt devant cette phrase, que j’avais surlignée en première lecture mais dont je ne mesure que maintenant toute la pertinence :

Edleson, Michael E.. Value Averaging: The Safe and Easy Strategy for Higher Investment Returns (Wiley Investment Classics Book 35) (English Edition) (p. 41). Wiley. Édition du Kindle. a écrit :

The most relevant number to project into the future seems to be the 7% difference between common stock and government bond returns.

Bonjour Phaeton,

je suis surpris par ce chiffre de 7% qui constituerait la différence entre la performance d’un placement en actions et la performance d’un placement en obligations souveraines.

Parce que cette différence, sauf erreur de ma part, c’est la définition même de l’IERP, qui est plutôt de l’ordre de 4-5% (aux US).



EDIT : Pour Phaeton , tout est ici : Damodaran

Le site dont la richesse et la profondeur sont inversement proportionnels à la qualité de la mise en forme.

Dernière modification par Asinus (24/03/2024 17h51)


Asinus ad lapidem non bis offendit eundem

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[+1]    #92 24/03/2024 17h26

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@ Al et au sujet des liquidités,

oui, nonobstant l’idée qu’il n’est pas grave en soi de tomber à court de liquidités (puisqu’on se retrouve alors temporairement 100% investi dans ce qui a toutes les chances d’être un creux, et que les creux sont suivis de hausses), il est patent que certaines circonstances semblent particulièrement favoriser le passage au Value-Averaging.

Pour vous, un afflux soudain de liquidités ; pour moi, idem, mais sur une plus longue durée.

Un peu HS dès lors qu’il s’agit de sortir un excédent de liquidités d’une démarche de value-averaging, la décision d’opter ponctuellement pour de la NP 5 ans de SCPI m’a paru aller de soi dans la mesure où mon ambition est de générer à partir d’une date déterminée des revenus suffisants pour se substituer à mes revenus d’activité actuels.

En plus d’être beaucoup moins facile à attraper que de la NP, l’US temporaire ne rentrait pas dans ce cadre, et aurait augmenté ma fiscalité aujourd’hui, alors que j’ai des revenus d’activité, tandis que la NP se traduira par des revenus supplémentaires en phase de consommation, quand ma TMI sera plus facilement maîtrisable.

Sur le lien entre dividendes de SCPI et inflation, j’ai appris qu’il faut se garder des idées préconçues et des fanfaronnades de la presse "spécialisée" (cette leçon vaut bien un fromage). Pour l’instant je constate que les renouvellements de baux se font souvent à des montants inférieurs aux baux arrivant à leur terme, et que mes dividendes n’ont pas, loin s’en faut, suivi l’inflation. Comme le prix des parts n’augmente plus, voire diminue, finalement la protection contre l’inflation semble venir de là où je l’attendais le moins : le financement des parts par emprunt à taux fixe sur 25 ans.

@ Asinus, sur l’ERP
En creusant un peu, je tombe sur le blog d’une vieille connaissance que j’ai la chance d’avoir eu comme professeur d’économie :

https://econoclaste.eu/econoclaste/blagues-deconomistes a écrit :

Un économiste, un chimiste et un physicien sont échoués sur une île déserte avec comme seul moyen de survie des boîtes de conserves, mais pas d’ouvre-boîtes… Le chimiste propose : “Il n’y à qu’à les mettre dans l’eau de mer et attendre que le sel ronge le métal”.
Le physicien propose : “On les pose sous un cocotier et on attend que des noix de coco les brisent en tombant.”
L’économiste prend alors la parole : “Bon, posons notre première hypothèse : nous avons un ouvre-boîte…” Elle est de Paul A. Samuelson, prix Nobel d’Économie en 1970.

J’en déduis que je ne cherche pas une certitude basée sur des données incontestables, mais une approximation assez réaliste pour que le système que j’ai choisi d’utiliser fonctionne :-)

T-bond à 4% +4% d’ERP = Coyote pourrait monter son rendement-cible à 8%,
et la moyenne des rendements-cible d’Aladdin et moi semble correspondre à la borne haute pour qui n’utilise pas d’ETF à effet de levier.

Au plaisir de vous lire et mci pour le lien

Dernière modification par Phaeton (24/03/2024 17h52)

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[+1]    #93 01/04/2024 20h40

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Il y a longtemps que j’aurais dû le faire ; je passe en no sell jusqu’à ce que le niveau de mes liquidités descende sous les 15%.

Mes liquidités valent 15% du portefeuille (ETF+or) ;
Mes versements ne sont investis que pour un tiers, le reste étant thésaurisé en prévision de la baisse prochaine de ma capacité d’épargne ;
aux niveaux actuels, je devrais encore vendre pour plus de cinq mille Euros à la fin du mois.

Merci à Coyote pour l’inspiration, et à Bed43 pour la motivation.

Dernière modification par Phaeton (01/04/2024 21h24)

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#94 01/04/2024 21h31

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ESTJ

Depuis que je vous ai lu et que j’ai découvert le V. A. je fais du no sell…

Moins de mouvement. Moins de frais. Je n’ai pas encore connu de période mettant le vase d’expansion à sec. Je ne connais pas non plus le regret d’être à court de liquidité sur un marché baissier fort ou prolongé…

Afin de ne pas passer à coter d’un marché haussier supérieur à mon value path j’achète un classique dca quand mon V.A. est négatif 2 mois de suite.

En bref j’achète. J’achète. Et j’achète. plus quand ça baisse 😆

Pourquoi le seuil de 15%?

NB/ j’ai 20 ans devant moi. Et des liquidités qui s’accumulent.

Après réflexion je pense que j’ai un « soucis » sur la vente de titres…

Dernière modification par Aladdin (01/04/2024 21h34)


Je n’y crois pas c’est merveilleux !

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Favoris 1   [+1]    #95 02/04/2024 19h04

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Al, merci pour cette question !

Oui, le no sell a ses adeptes, et j’ai longtemps hésité à vous rejoindre… D’ailleurs je reste entre deux eaux, avec mon seuil de 15%.

Me concernant, nombreux sont les arguments en la défaveur du VA sans vente, cette approche bâtarde dont Edleson ne dit pas que du bien : les PV nichées dans le PEA ne génèrent qu’une taxation décalée, les liquidités sont en ce moment "bien rémunérées", et les frais de passage d’ordres sont négligeables.

J’ai mis 15% parce que c’est le seuil à partir duquel je ne suis pas à l’aise, et crains de m’écarter de l’adage selon lequel ce qui rapporte est plus time in the market que timing the market.

Mais suite à votre interrogation je me suis demandé si ce seuil était bien pertinent.

A quelques Euros près, des liquidités équivalant à 15% du PF en VA sont exactement ce dont j’aurais besoin pour ramener ledit portefeuille sur le value path si MSCI World chutait de 20% d’ici au dernier vendredi du trimestre.

Bref, j’en reviens toujours aux mêmes points :

La poche de liquidités n’a pas vocation à ramener en toutes circonstances le PF sur le value path,
sinon dans l’absolu il faudrait toujours garder un peu plus de 50% de liquidités, ce qui offrirait un
rendement peu compatible avec l’idée de devenir rentier avant d’être mort.

La poche de liquidités sert à tirer profit des baisse sans trop passer à côté des hausses, sachant que les secondes sont plus fréquentes que les premières.

Une baisse de 20% est chose fréquente et se résorbe le plus souvent en quelques mois, et en tout cas en moins de temps que j’en ai devant moi pour atteindre mon objectif, donc je veux que ma règle me conduise à être 100% investi si en clôture d’un trimestre le portefeuille est 20% au-dessous de la cible.

Si la baisse se poursuit, je serai contraint au DCA jusqu’à ce que ma poche de liquidités se remplisse à nouveau, ou jusqu’à ce que je modifie l’altitude de référence (comme j’ai fait en juin 22).

Qu’en pensez-vous ? Comment vivez-vous le no sell ?

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#96 05/04/2024 00h02

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ESTJ

Bonjour Phaéton


« A quelques Euros près, des liquidités équivalant à 15% du PF en VA sont exactement ce dont j’aurais besoin pour ramener ledit portefeuille sur le value path si MSCI World chutait de 20% d’ici au dernier vendredi du trimestre »

Je trouve cette remarque très pertinente.  Et je ne comprends pas pourquoi je n’y ai pas songé plus tôt 🤷‍♂️

D’autant que pour étayer le discours j’ai trouvé ceci sur internet:

-Sur 50 ans, les marchés US ont connu 12 baisses de plus de 15%, soit une baisse tous les 4 ans avec une perte moyenne de 28%.

-Depuis 1928, il n’y a eu que 6 années ou la bourse américaine, représentée par le S&P 500, a baissé de plus de 20% en dollars réels :
* 1930 : -23%
* 1931 : -38%
* 1974 : -33%
* 2002 : -23%
* 2008 : -39%

Indice S&P 500 : 10 choses à connaître avant d’investir - Epargnant 3.0

Le S&P500 et les baisses de marchés | Agefi.com

Je n’ai jamais pris en compte Le ratio liquidité dispo VS potentiel de chute et retour vers le Value path


Je me rends compte qu’avec mes 30% de liquidités je suis en dehors des clous.
Je savais que c’était beaucoup trop mais là…

Pour utiliser l’ensemble de mes liquidités il faudrait une baisse de 72% du MSCI World. Autant dire un 1929 bis.
Personnellement ma prime de fin d’année m’a plombé. Je ne sais pas comment mais il va falloir que je m’en déleste pour prendre de la performance. Pour le moment les liquidités sont sur du monétaire (d’ailleurs c’est marrant mon PF fait +4,5% en ytd)

En tout cas pour vous, il est pertinent de faire du no sell au dessus de 15% de liquidités car il sera rare de devoir absorber une baisse supérieure…

Je viens de faire le calcul et j’arrive à 6,9% de liquidités pour revenir au value path après une chute de 20%.

j’arrive à 4,2% de liquidités pour revenir au value path après une chute de 13% (volatilité moyenne marché US sur 180 ans)

j’arrive à 10% de liquidités pour revenir au value path après une chute de 28% (moyenne des 12 baisses de plus de 15%)

Et j’arrive à 14,7% de liquidités pour revenir au value path après une chute de 40%.

J’ai donc décidé:
- De déterminer tout les 6 mois le montant nécessaire pour pallier une baisse de 28% : on l’appellera C
- De déterminer tout les 6 mois le montant nécessaire pour pallier une baisse de 13% : on l’appellera M
- de ne pas avoir plus de  C+6% de liquidités (ici 10% pour le value averaging+ 3 postions initiale de stock picking)
- De ne pas avoir moins de M  (ici 4,2% pour le value averaging’) : faire du value averaging avec vente ?!
- d’employer l’excédent actuel. Soit grosso modo la moitié des liquidités.

« La poche de liquidités sert à tirer profit des baisse sans trop passer à côté des hausses, sachant que les secondes sont plus fréquentes que les premières »

Cette phrase est très pertinente. Et c’est pourquoi je vais commencer à investir petit à petit mon surplus.

Comme vous l’avez compris je vis très bien le ´No sell’ car je n’ai pas besoin de trouver des liquidités. Je n’aurais peut être pas le même discours autrement…

En 2020 J’étais parti pour faire du DCA.
La découverte du V.A  est tombée à point nommé pour absorber mes nouvelles primes semestrielles tout en rentabilisant au maximum le moment de l’investissement => mais en 2023 le marché a été plutôt haussier.

Il est arrivé quelques fois où il aurait fallu vendre. Il a été très simple pour moi de ne rien faire le premier mois.
Le second, j’ai acheté un dca pour ne pas passer à côté d’une hausse (irrationnelle?) dépassant mon value path.

Voyant mon vase d’expansion abondant je me suis demandé si mon rendement cible était pertinent. Ce qui n’était pas le cas car je l’ai modifié…

Et me voilà - a partir de maintenant- à limiter mon vase d’expansion afin de ne pas plomber la performance global de mon PF financier en étant sous investi tout en tirant hypothétiquement profit des baisses !

Merci pour l’échange m’apportant réflexion !

Il me reste plus qu’à trouver comment employer intelligemment les liquidités « en surplus ».
Je vais peut être faire un dca sue une partie des liquidités sur des sujets qui me parlent : world healthcare ou small value momentum

Bien à vous,
Al.


Je n’y crois pas c’est merveilleux !

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#97 05/04/2024 11h24

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Phaeton, le 02/04/2024 a écrit :

Me concernant, nombreux sont les arguments en la défaveur du VA sans vente, cette approche bâtarde dont Edleson ne dit pas que du bien : les PV nichées dans le PEA ne génèrent qu’une taxation décalée, les liquidités sont en ce moment "bien rémunérées", et les frais de passage d’ordres sont négligeables.

Qu’en pensez-vous ? Comment vivez-vous le no sell ?

Je trouve que ce point n’est pas forcement trop clair.
Si on est dans le PEA, comment sont rémunérées les PVs liées aux ventes ( qui ne sont pas imposées )
Si on est Hors PEA, on peut trouver des CATs et autre joyeusetées, mais à chaque vente, la PV
est fiscalisée..

Je regarde dans l’historique de mon algo.
Je prends donc l’ensemble des "Ventes Virtuelles" qui ont été rachetées sous forme d’"achats virtuels"
Il s’agit donc de mesurer la plus value réalisée entre le prix de vente, et le prix de rachat (plus elevé) correspondant.
Sur mon EurostoXX50, j’ai donc opéré 35K€ de vente virtuelle, suivi d’un rachat plus tard
a un cours plus élevé. La durée moyenne est inférieure à 2 ans.
J’ai 5966€ de gain, soit 17% sur 2 ans en moyenne : Pas sur que le passage en liquidité réelle
m’aie permis d’atteindre le même niveau.
Sur SP500, j’ai 34K de ventes virtuelles, rachetées virtuellement plus tard, et la plus value est de 8594€
soit 28% de rentabilité de ces "liquidités virtuelles", aussi en moins de 2 ans….
C’est pour la partie "opérations clôturées" ( ventes suivi de rachats )

Pour ce qui est en cours, j’ai un total de ventes virtuelles en attente de rachat de 93K, et
une PV potentielle virtuelle si je rachetais tout ce jour de 16,8K.

Pour que l’opération soit globalement perdante ( comparée à des ventes et rachats réels), il faut une baisse de 22% en moyenne par rapport aux cours du 31 Mars.)

Dernière modification par coyote (05/04/2024 11h27)

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[+1]    #98 06/04/2024 15h41

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Aladdin, Ours, Coyote, Asinus, j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir demandé à IH de déplacer tous nos derniers échanges de ma file de présentation vers celle de mon portefeuille, l’idée étant de parler de la méthode, pas du bonhomme.

@Aladdin, votre enthousiasme fait toujours plaisir à lire !

Il y a mille sources de données chiffrées sur les indices susceptibles d’alimenter nos réflexions. C’est très drôle d’avoir posté la photo d’une page imprimée ! Pas particulièrement calé en maths (ce ne sont pas nos camarades ursins ou asiniens qui diront le contraire), je tente d’aller au plus simple en considérant, non des années calendaires, mais la probabilité d’une baisse sur la période pendant laquelle je n’ai pas besoin de retirer mes sous (ce qu’on appelle je crois l’horizon de placement recommandé). Ensuite il faut mettre un peu de loi normale, si j’ai bien compris, pour approximer l’ampleur de la baisse probable. Ajouter sa touche personnelle (en ce qui me concerne, le pourcentage de baisse à partir duquel il m’est arrivé de faire des cauchemars : un peu au-delà de 25%), et remuer la tambouille ainsi constituée à l’aide d’un doigt préalablement trempé dans un liquide quelconque permet d’obtenir un résultat « au doigt mouillé », ce qui à tout prendre vaut toujours mieux que de se mettre le même doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Dans votre cas comme dans le mien, je suppose que le « problème » des primes importantes et peu susceptibles d’être payées chaque année complique un peu les choses. Pour ma part, j’en thésaurise une large part en vue de garantir la croissance de mes investissements périodiques sur la durée du projet, afin que chacun des versements futurs représente la même proportion du portefeuille. C’est rassurant, mais en attendant, on le voit bien, ça conduit à rester hors du marché. Sur ce point, mon sentiment est que la performance ne peut être l’unique mesure du succès. On ne parle pas ici d’une épreuve olympique d’athlétisme, mais d’une stratégie visant à réduire autant que possible l’incertitude quant à nos conditions matérielles jusqu’à notre dernier souffle. L’âge du capitaine est donc sans l’ombre d’un doute un facteur incontournable de l’équation.

@Coyote

Croyez-le si vous voulez, mais je n’ai toujours pas percé le mystère de vos achats et ventes virtuels ! Ça ne devrait pas m’étonner : j’ai heurté le même mur du virtuel quand on m’a parlé des nombres complexes. Toutefois c’est une honte, car vous l’aviez présenté, à ma demande, un peu plus haut. Considérant qu’un mouvement virtuel est en fait une absence de mouvement, je déduis donc une fois pour toutes que vous avez adopté le Value Averaging sans vente, point.

Edleson affirme que cette variante réduit le rendement. Je ne l’ai pas vérifié. Il n’est cependant pas étonnant que l’auteur d’un livre sur une alternative au Dollar Cost Averaging affirme qu’un hybride de sa méthode et de celle qu’il prétend surpasser ne constitue pas l’optimum.

Concernant la variante avec vente tant que mes liquidités ne dépassent un certain seuil :

(NB : tout comme vous, j’ai épuisé mes possibilités de versement sur PEA)

Les ventes ne se font qu’au sein d’un PEA et d’un PER, afin de repousser l’imposition des plus-values au moment de mon choix , et de la réduire aux prélèvements sociaux. (En sortie de PER, j’effacerai les versements et d’éventuelles PV en les versant dans une autre enveloppe, défiscalisante celle-là).
Dans les deux cas (PEA et PER), les produits de cession sont placés en cherchant la meilleure rémunération pour un SRRI de 1 et une liquidité en trois jours max, sans frais de courtage. En PEA, j’utilise un fonds dont l’objectif est « d’offrir aux investisseurs une performance égale à celle de l’indice €STR diminuée des frais courants, sur une durée de placement recommandée d’un mois. » à valorisation quotidienne. Dans le PER, un bête fonds Euros.

Il convient de noter également que mon PF comporte 1/15e d’or ; à l’occasion, des PV peuvent donc être investies en métal jaune. (Dans ce cas la PV reste dans l’enveloppe, et l’or est acheté avec l’épargne mensuelle).

Un des principaux griefs faits (par les autres) à la méthode dite Value-Averaging étant le risque de devoir mobiliser une forte somme en cas de baisse de baisse brutale, je trouverais intéressant que vous nous indiquiez votre approche sur ce point précis.

En effet, pour moi, le principal risque est de n’être pas assez investi la plupart du temps, et le principal intérêt du VA est de garantir de passer 100% investi à partir d’un seuil de baisse prédéterminé.

A vous lire !

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#99 06/04/2024 21h28

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Hello Phaeton,

Je n’ai hélas - pour vous - pas vécu de situation dans laquelle il m’a fallu mobiliser une forte somme en cas de baisse de baisse brutale dans le cadre d’une approche de type value averaging, mais je suivrai de près ces échanges.

J’envisage en effet, une fois le pivot des banques centrales matérialisé (s’il se matérialise en jour) ouvrir une poche d’ETF S&P 500 pour laquelle j’adopterai précisément une telle approche.

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[+1]    #100 07/04/2024 11h05

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@ Ours,

Si vous envisagez de passer en VA un de ces jours, le mieux que vous puissiez faire aujourd’hui est AMHA de commencer à modéliser votre VA sans attendre. Ceci vous permettra au moment où vous basculerez de fixer correctement les paramètres. 

Quel serait au juste l’élément déclencheur de votre bascule ? Toutes les banques centrales n’agiront pas en même temps, et puisque vous évoquez le SP500, on pourrait imaginer que seul le timing de la Fed vous importe. De plus, il paraît inconséquent de ne pas tenir compte de la possibilité qu’une chute de proportions exceptionnelles ("tail-risk") survienne avant que la Fed n’ait décidé la première baisse de taux.

Bloomberg.com, le 6 avril 2024, a écrit :

Fearless Stock Bulls Start Hedging as Fed Policy Pivot Stalls

This week, […] the desire to protect against a downturn increased by a number of measures.

Since late March, investors have been slowly tacking on hedges, pushing the cost of bearish three-month put options to the biggest premium over bullish contracts since mid-January. Those positions added onto insurance that’s gotten more attention this year — tail-risk hedges that protect against a major crash, rather than a minor correction.

Il me semble que ce n’est pas tant le pivot dont vous parlez qui importe que la valeur de l’indice qui vous intéresse par rapport à sa valeur théorique s’il avait une progression constante (ce qui est un présupposé du value-averaging.)

Si j’avais une forte somme à investir aujourd’hui, je me demanderais où se situe la capitalisation des grandes entreprises du monde développé par rapport à leur évolution la plus probable sur l’horizon de placement pertinent pour moi, et en essayant de tenir compte du scenario le plus dangereux.

Ainsi, la règle que suis, parce qu’elle a été affinée au gré de ses rencontres avec la réalité, me suggère qu’aujourd’hui n’est pas un bon jour pour être 100% investi sur MSCI World car à court terme une baisse semble plus probable qu’une hausse. Si j’initiais un VA aujourd’hui, je n’investirais donc pas tout, mais conserverais des liquidités permettant de passer à 100% investi si l’indice était 20% sous le plus haut niveau atteint lors du prochain arbitrage.

Cette conclusion me paraît rejoindre en l’affinant celle que vous tiriez le 23 décembre 2018 quand vous écriviez :

Ours, au sujet de son portefeuille (sur lequel il ne nous a plus rien dit depuis 2019), a écrit :

Règle n°1 : conserver d’abondantes liquidités.
Règle n°2 : veiller à disposer d’abondantes liquidités.

Mais au fond tout ça dépend de tellement de paramètres que je commence à comprendre pourquoi la méthode décrite par Edleson ne s’est pas imposée, et ne s’imposera pas sans une avancée majeure dans le domaine de la planification financière.

Or, tous ces paramètres, vous concernant, demeurent des inconnues. En effet, on n’apprend pas grand-chose sur vos objectifs en lisant votre présentation, et votre portefeuille n’est plus suivi depuis 4 ans. En revanche vous avez été profus en points de réputation, positifs et négatifs (vous rendez-vous compte que vous avez distribué des notes 1400 fois, soit près de neuf fois plus souvent que vous n’en avez reçu ?)

Alors, maintenant, au travail !

Dernière modification par Phaeton (07/04/2024 11h31)

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