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#76 24/04/2015 16h46

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Une décision de bon sens. C’est surprenant chez GDF Suez qui a plutôt l’habitude de brûler le cash.


Eureka

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#77 13/05/2015 21h19

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Bonjour quelle est votre opinon au cours actuel ? ça ne cesse de baisser depuis un certain temps et les nouvelles d’aujourd’hui ne sont pas très bonne.
Pensez vous que les parts soient à leur juste valeur?


Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas

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#78 13/05/2015 21h37

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Bonsoir,

Et vous qu’en pensez-vous de ce point d’entrée ? Pourquoi vous n’avez pas acheté hier ? Pourquoi vous n’achèteriez pas plutôt demain ? Personne ici (normalement…) ne vous dira achetez ou vendez. Apportez des éléments et certains seront heureux soit de vous conforter soit de vous contredire, ensuite vous prendrez votre décision.


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#79 13/05/2015 21h44

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Je ne maitrise pas bien le dossier, mais un bref regard quantitatif refroidi.

Tout baisse d’année en année : le Chiffre d’Affaires, l’EBIT, le Free Cash Flow, les Capitaux propres…

La seule chose qui augmente c’est le nombre d’actions en circulation.

Peut-être que le pire est passé et que le meilleur est à venir, il faudra lire les dernières présentations trimestrielles pour en savoir plus.

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#80 14/05/2015 12h42

Membre (2013)
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Bonjour,

GDF Suez veut se positionner en acteur majeur de la transition énergétique dans les pays matures, tout en investissant dans la production pour les pays en voie de développement.

Le changement de nom (Engie) s’accompagne d’une simplification des structures, et notamment dans les services en Europe (Cofely).

InvestisseurHeureux a écrit :

Peut-être que le pire est passé et que le meilleur est à venir

Peut-être, en tout cas on observe ces derniers trimestres une lente érosion des revenus sur les marchés matures : d’importantes dépréciations d’actifs ont été menées afin d’acter la transition du groupe.

Pour le moment, je suis positivement orienté sur cette action : j’ai investi dans GDF Suez, et maintenant je conserve Engie, en attendant de pouvoir valoriser ce nouveau groupe.

De plus, l’entreprise est en transition au niveau de la gouvernance, avec une importante féminisation. Les anciens dirigeants (Mestrallet, Cirelli) avaient une culture du consensus, de compromis avec l’État, mais la nouvelle direction sera peut-être moins sentimentale pour traiter les activités historiques.

Et à voir les difficultés de GDF Suez dans la production en Europe (nucléaire belge, centrales à gaz), un spin-off à la E.ON ne me semblerait pas idiot.

Pour finir sur ces acteurs de la transition énergétique, la société espagnole Abengoa me paraît bien armée pour obtenir une place de choix. Il faut regarder également le secteur de la construction/rénovation de bâtiments, avec par exemple Saint-Gobain.

Cordialement,

doug

AMF : 5% du portefeuille sur Engie, 4% sur Saint-Gobain et 2% sur Abengoa.

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#81 14/05/2015 14h06

Banni
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Juste pour ma culture perso, quelles sont les points positifs pour se positionner sur GDF Suez  ?

>Les anciens dirigeants (Mestrallet, Cirelli) avaient une culture du consensus, de compromis avec l’État, mais la nouvelle direction sera peut-être moins sentimentale pour traiter les activités historiques.

Euh, les états belge et français sont actionnaires, les syndicats sont présents, les PDG sont soit nommés ou adoubés par les Etats. Le prix de vente de l’électricité se fixe par décret par les états.
De plus, politiquement la facture EDF - GDF est un sujet sensible.

Il est clair que la qualité première du PDG sera être aux ordres des ministres, avoir un bon réseau et être dans le compromis.

La mode n’est pas au rebelle (voire Proglio ou matthieu Gallet. Certes les 2 ont des casseroles mais sont de droites et étaient en conflits avec le pouvoir. Les casseroles se trouvent ou se créent)
 

un spin-off à la E.ON ne me semblerait pas idiot..

Pour l’actionnaire individuel oh que oui. Pour le gouvernement belge c’est suicidaire.
Pour le gouvernement français, pourquoi se tirer une balle dans le pied en déclarant une guerre ouverte avec la belgique ?
Non surtout pas de vague, reste 2 ans à tenir et dans quelques mois c’est la campagne pour la primaire et après la présidentielle !

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[+1]    #82 15/05/2015 00h30

Membre (2014)
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Je crois que vous avez donné les éléments.

Si je récapitule:

* Tout baisse depuis des années (EBIT, Capitaux propres, FCF)
* Des dirigeants nommés qui ne peuvent (veulent ?) pas travailler pour le bien de l’entreprise. Ils sont nommés par l’état et servent avant toute chose ce que l’état demande. Et généralement, l’ingérence étatique n’est pas forcement une bonne chose. D’autre part, les dirigeants (Mestrallet Cirelli…) ne sont pas actionnaires de GDF Suez.

Et ce que l’état demande c’est du cash pour tenter de combler son déficit. L’argent aurait peut-etre pu être mieux utilisé (pour améliorer sa compétitivité, combler de la dette…). Au lieu de ça le nombre d’actions en circulation a plutôt tendance à augmenter (pour avoir du cash ?).

Quand une entreprise va mal, il faut pouvoir trancher et parfois faire table rase des erreurs pour mieux repartir de l’avant. Le dossier est trop politique et les dirigeants trop dans le consensus pour pouvoir redresser la barre. Je préfère des dirigeants qui mettent en avant les difficultés et tentent de trouver des solutions plutôt que des dirigeants qui se tapent sur le ventre en disant que tout va bien avec un large sourire.

L’entreprise ne maitrise pas ses revenues et les dirigeants se voilent la face sur les difficultés. On ne constate pas de baisse des coûts.

Les chiffres ne sont pas bons et je ne vois pas d’amélioration. Toujours en parlant chiffres, un investisseur historique sur l’entreprise (depuis l’ouverture du capital) aurait perdu +/-50% de son investissement. Sur une longue période, c’est quand même assez impressionnant pour être relevé. Les contrariants peuvent bien s’y risquer s’ils le veulent, mais pour ma part ma décision est prise depuis quelques semaines. Je suis encore actionnaire de GDF Suez, mais j’ai commencé à alléger et je vais probablement liquider dans les semaines/mois qui viennent (même si on est +/- au plus bas de l’année). Personnellement, je ne vois rien qui aurait tendance à me faire croire que le cours va monter. Donc je ravale ma fierté, je me dis que j’ai fait une erreur et je vais ramasser ma moins-value.

Mon avis est tranché sur le sujet. Il ne reflète que mon opinion personnelle et n’engage que moi.

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#83 15/05/2015 08h49

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Canard a écrit :

Toujours en parlant chiffres, un investisseur historique sur l’entreprise (depuis l’ouverture du capital) aurait perdu +/-50% de son investissement. Sur une longue période, c’est quand même assez impressionnant pour être relevé.

Cet argument n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est le prix actuel.

Mais pour les autres… La précédente direction s’est efforcée de diversifier l’activité hors France avec des rachats étrangers, pas toujours à bon prix…

Dans les avantages, si l’upside est limité par la présence de l’Etat, le downside l’est aussi.

Ce qu’en dit MorningStar :

We are lowering our fair value estimate to EUR 20 per share from EUR 21 after updating our 2015 forecasts for continued Belgian nuke outages, lower regional power prices, and lower French retail gas customer projections after 2015 to reflect increasing pressure from competition authorities and recalibrating our capital cost assumptions to better align with the returns that equity and debt investors are likely to demand over the long run. We now assume a 9% cost of equity, down from 10%. Modestly offsetting this change is an increase in our long-term expected cost of debt financing to incorporate a more normalized rate environment.

We assume that GDF continues a sizable disposal and shutdown program. We do not explicitly model new acquisitions, although we expect the company to continue to be acquisitive. Our gross capital expenditure forecast through 2019 averages EUR 8.0 billion-8.5 billion per year.

On a combined basis, we now forecast 3% average annual EBITDA growth in 2014-19 after a 10% drop in 2014. We model average operating margins of 11% during the same period.

We assume a 6.2% weighted average cost of capital in our discounted cash flow valuation, including a 9% cost of equity.

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#84 15/05/2015 15h54

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Ce qu’en dit MorningStar n’est pas non plus une vérité gravé dans le marbre.

Sur cette même file, vous pouvez voir que MorningStar valorisait la société à 27 € en octobre 2012 (cf. le post #10 de cette file). A la même époque, l’action était valorisé entre 17€ et 18€ (comme aujourd’hui finalement). Depuis (période 2012-2015) nous avons eu un contexte économique relativement favorable et la valorisation donné par morningStar n’a jamais été atteinte (bien au contraire). Les chiffres de GDF n’ont pas fait beaucoup d’étincelles (et la cotation d’aujourd’hui reflète bien ça).

Chez MorningStar, ils sont comme tout le monde. Ce sont des analystes qui peuvent très bien se tromper. Et c’est ce qui s’est passé pour leur prévision de 2012 sur GDF. Je ne vois pas de raison fondamentale qui m’incite à croire qu’ils ne se trompent pas encore aujourd’hui sur leur estimation de GDF Suez.

IH a écrit :

Cet argument n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est le prix actuel.

(1) Dans un sens vous avez raison. Il est important de regarder si ce qu’on achète vaut le prix qu’on paie. Pour GDF, le PER est loin d’être bon marché (PER de +/- 15 il me semble).

(2) D’un autre côté vous avez tord. Je trouve au contraire que l’histoire est importante. Je suis plus rassuré si j’achète KO qui a toujours globalement fait des bénéfices et qui en a toujours fait profiter ses actionnaires. Globalement, les actionnaires historiques de KO sont tous dans le vert (sur une période minimale de 5 ou 10 ans). Ce n’est pas le cas de GDF qui a pourtant un historique beaucoup plus court. Par le passé, les actionnaires de GDF ont payé les frais de mauvaises décisions de l’entreprise (acquisition au mauvais prix par exemple, dispersion dans les business…). Au bout du compte, ils ont été dilués et ont subit une perte de capital définitive. En partant de ce principe, je ne suis pas ok avec vous: l’histoire a bel est bien de l’importance. Des dirigeants qui ont déjà été incompétents ou qui on déjà floué les actionnaires minoritaires pourront très bien recommencer.

Dernière modification par Canard (15/05/2015 21h24)

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#85 15/05/2015 16h04

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En fait nous sommes exactement sur la même longueur d’onde.

Je donnais l’extrait de Morningstar à titre indicatif et quand j’indiquais que le passé n’avait pas d’importance, c’était au niveau du cours de bourse (pour un éventuel nouvel investisseur, c’est uniquement le prix payé aujourd’hui au regard des perspectives futures qui compte), pas de l’historique opérationnel.

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#86 15/05/2015 16h16

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Canard a écrit :

Je préfère des dirigeants qui mettent en avant les difficultés et tentent de trouver des solutions plutôt que des dirigeants qui se tapent sur le ventre en disant que tout va bien avec un large sourire.

L’entreprise ne maitrise pas ses revenues et les dirigeants se voilent la face sur les difficultés.

Bonjour,

Je vous transmets un article sur la future patronne, Isabelle Kocher : Les petits secrets d’Isabelle Kocher, la future patronne de GDF SUEZ

J’ai rappelé, dans un post précédent, que la direction se féminisait. Des études neurologiques sur les femmes d’affaires ont montré que celles-ci étaient beaucoup plus "froides" dans la prise de décision : par exemple la femme est moins émotive que l’homme.

Ce sont bien sur des moyennes statistiques, mais Isabelle Kocher me semble correspondre à ce profil : c’est elle, en tant que directrice financière, qui a réalisé les 15 Mds de dépréciations d’actifs en Europe, c’est elle qui a poussé l’internationalisation du groupe.

J’ai acheté GDF Suez, alors que j’avais un avis négatif sur le management. Je ne vais pas vendre alors que les dirigeants partent en retraite et laissent place à une génération qui a déjà entrepris des actions qui vont dans le bon sens.

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#87 18/05/2015 13h17

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Simple curiosite, pourquoi avoir achete GSZ en ayant un avis negatif sur le management?
Ce n’est tout de meme pas un secteur florissant, en particulier ni les centrales a gaz europeennes, ni les centrales nucleaires belges.
Merci par avance de clarifier.

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#88 22/05/2015 13h31

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Bonjour,

Plusieurs raisons pour acheter et maintenant conserver :

- la valorisation (je calcule toujours une décote)
- c’est ma seule exposition au secteur des utilities
- la réorganisation à venir
- la stratégie émergents

Quant aux centrales à gaz, elles pourraient profiter de la défiance croissante envers le charbon.
Pour ce qui est du nucléaire belge, il faudra attendre la 1er novembre pour savoir si les centrales sont exploitables, réparables, ou à démonter !

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#89 22/05/2015 14h36

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Il ne faut pas généraliser.

Une femme peut tout aussi bien être aussi perspicace et visionnaire qu’un homme. De la même manière, une femme peut tout aussi bien être malhonnête et destructrice de valeur qu’un homme.

Une femme ou un homme: peu importe. La question essentielle repose plus sur la personne (intellect, droiture, capacité d’analyse et décisionnelle…) que sur son sexe.

Ceci étant dit, nous pouvons laisser la bénéfice du doute à cette dame. Mais en tout cas, ça n’empêche pas les éléments suivants:
* Les chiffres ne sont pas florissants
* Les perspectives ne sont pas forcement meilleures
* Elle n’est pas (au même titre que les dirigeants actuels et passés) directement motivée par une hausse du court de l’action
* Et je ne suis pas certain qu’elle dispose de toute les cartes en main pour redresser la boite… le dossier est très politique.

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#90 22/05/2015 14h55

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Bonjour,

D’accord avec Canard, laissons la misogynie de côté et forcément le dossier est très politique puisque c’est l’état qui fixe le tarif "réglementé" et est actionnaire au tiers.

Preuve en est encore ce mois-ci avec la baisse annoncé.
Baisse de 0,5% des prix du gaz au 1er juin

La présence de l’état au capital peut en effet rebuter mais on a lu ça et là, y compris sur le forum, que quand l’état est actionnaire, il aime bien les dividendes et que les entreprises, où l’état est au capital, ont un taux de distribution plus important que la moyenne (et également une gestion plus calamiteuse).

Pour une rente, c’est dans doute protégé par l’état, pour une plus-value c’est autre chose (sauf quand l’état cherche à vendre ses actions…).

Dividendes : l?État français pris au piège de la financiarisation - Basta !
L’Etat est un piètre actionnaire ? L’éco décodée
L’Etat actionnaire avide de dividendes


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#91 22/05/2015 17h31

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Ledep a écrit :

le dossier est très politique

Isabelle Kocher a d’ailleurs travaillé à Matignon sous l’air Jospin de 1999 à 2002. C’est écrit dans l’article présenté par doug. Ce n’est pas une inconnue de la politique.

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#92 27/05/2015 14h07

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Bonjour,

La Cour des comptes a relevé la gourmandise de l’État-actionnaire en matière de dividendes :

France : Les dividendes de l'Etat inquiètent la Cour des comptes, infos et conseils valeur - Les Echos Bourse

Cela figure dans le rapport sur l’exécution du budget 2014 de l’État : GDF Suez y est naturellement cité.

Ce rapport vient d’être publié, il faudra donc attendre un peu pour avoir la réponse du gouvernement.

Cordialement,

doug

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#93 01/08/2015 11h58

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bonjour,

je ne trouve pas le nouveau nom du ticker bloomberg pour cette societe (ex GSZ:FP). Bloomberg indique que le nom a changé pour un nouveau ticker mais ne l’indique pas (!), et xlsPortfolio le met donc a 0.

Une idée?

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[+1]    #94 01/08/2015 12h19

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GSZ:FP a été effectivement désactivé. Le nouveau devrait être ENGI:FP mais probablement qu’accessible dans quelques jours.

Sur google finance c’est EPA:ENGI.

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#95 01/08/2015 12h23

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C’est cela et ce nouveau ticker marche dans xlsPortfolio

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#96 15/09/2015 12h53

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Bonjour,

L’action ENGIE a passé la barre des 15€.

Certains sur cette file pensaient légitime de réétudier ce dossier à ce moment là ?

Quid de la question ?

A vous lire,

Dernière modification par Gtaman81 (15/09/2015 12h54)


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#97 25/02/2016 12h36

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Value trap pour Engie.

CA en baisse, EBITDA en baisse, RN récurrent en baisse et RN dépréciations inclues en grosse perte.

Baisse du dividende en 2017-2018.

Quand on voit les claques sur les utilities européens alors que certains utilities US (Southern par exemple) battent des records…

La croix a écrit :

Engie a annoncé jeudi qu’il allait accélérer son virage stratégique avec l’ambition de devenir le leader de la transition énergétique, dans un environnement difficile qui l’a fait retomber dans le rouge en 2015.

Face aux "bouleversements sans précédent" du monde énergétique, "le groupe a décidé de lancer une transformation profonde" qui doit lui permettre de s’adapter à l’essor des énergies renouvelables et de la numérisation, à l’origine d’une décentralisation accrue des moyens de production, a indiqué le PDG Gérard Mestrallet lors d’une conférence téléphonique.

Ce plan de transformation, qui se déclinera jusqu’en 2018, prévoit de mettre l’accent sur les énergies bas carbone, dans lesquelles Engie inclut le gaz, les services énergétiques et les activités à prix régulés, moins risquées que celles exposées aux prix de marché.

"Nous nous appuyons sur ces trois métiers pour bâtir notre vision de l’avenir d’Engie, qui est d’être non plus seulement un fournisseur de gaz et d’électricité, mais un apporteur de solutions énergétiques et digitales globales pour un monde décarboné", a expliqué M. Mestrallet.

"Nous voulons donc aller plus loin et très vite. Le projet d’entreprise vise précisément à renforcer la transformation du groupe avec pour ambition d’être leader de la transition énergétique dans le monde", a-t-il ajouté, jugeant ce mouvement "mondial" et "irréversible".

Pour y arriver, le groupe détenu à environ 33% par l’Etat français compte réaliser 22 milliards d’euros d’investissements et céder pour 15 milliards d’euros d’actifs à l’horizon 2018. Un tiers de ces cessions a déjà été effectué grâce à la vente de 13 gigawatts de capacités de production d’électricité.

Ces opérations concernent 10 GW de centrales à gaz, à charbon et hydroélectriques aux Etats-Unis, exposées aux prix de marché, ainsi que deux centrales à charbon de 3 GW en Inde et en Indonésie. Elles représentent une réduction de la dette nette du groupe de 5,5 milliards d’euros et abaissera de 20% sa capacité de production d’électricité à partir de charbon.

Devant les analystes, le groupe a indiqué que l’exploration-production faisait également "partie des actifs pouvant être cédés".

Parallèlement, Engie (ex-GDF Suez) a acquis la société californienne OpTerra, forte d’un chiffre d’affaires de 275 millions de dollars en 2015, qui lui permet de devenir le troisième acteur dans le secteur des services à l’énergie outre-Atlantique.

Quelques semaines avant la conférence mondiale sur le climat de décembre à Paris, l’énergéticien avait déjà renoncé à investir dans de nouveaux projets dans le charbon, une décision répondant à des préoccupations à la fois écologiques et économiques.

- Futur dividende coupé -

Le plan de transformation s’accompagnera d’un programme d’économies de coûts opérationnels ("Lean 2018") qui lui permettra d’économiser 1 milliard d’euros à l’horizon 2018.

"Ce programme est ambitieux. Il représente un effort supplémentaire de 50% par rapport au rythme annuel d’économies que nous avons produit ces dernières années", a indiqué Isabelle Kocher, numéro deux du groupe dont elle prendra les rênes comme directrice générale à partir de mai.

Craignant des réductions d’effectifs, les syndicats d’Engie s’étaient dits inquiets mardi d’un éventuel nouveau plan de rigueur et s’interrogeaient sur la nouvelle organisation de la gouvernance du groupe, qui prévoit aussi un prolongement de Gérard Mestrallet pour deux ans comme président non exécutif.

Le contexte énergétique dégradé, marqué par un effondrement des prix du pétrole, du gaz et de l’électricité, a valu à Engie de retomber dans le rouge l’an dernier, comme en 2013.

L’énergéticien a enregistré une perte nette de 4,6 milliards d’euros, contre un bénéfice net de 2,4 milliards en 2014, en raison de dépréciations massives de 8,7 milliards d’euros, notamment dans l’exploration-production et dans la production d’électricité.

Engie a manqué de peu également les objectifs qu’il s’était fixés pour 2015, avec un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 11,3 milliards d’euros (-7,2%) et un bénéfice net récurrent de 2,6 milliards (-5%), pour un chiffre d’affaires en repli de 6,4% à 69,9 milliards d’euros, affecté par la chute des prix et l’indisponibilité de réacteurs nucléaires en Belgique.


Le groupe anticipe un bénéfice net récurrent compris entre 2,4 et 2,7 milliards d’euros en 2016.

Cette prévision repose sur une estimation d’Ebitda comprise entre 10,8 et 11,4 milliards d’euros (hors cessions). D’ici trois ans, cet indicateur de performance devrait être soutenu à plus de 85% par des activités régulées et à plus de 90% sur des activités peu émettrices de CO2.

"Nous nous concentrerons désormais exclusivement sur les projets bas carbone et sur les solutions intégrées", en France comme à l’international, a insisté Isabelle Kocher.

Engie a également prévenu que son dividende, stable à 1 euro par action en 2015 et cette année, serait abaissé à 0,70 euro par action pour les exercices 2017 et 2018.

La bourse a affiché sa déception, l’action Engie perdant 1,63% à 13,26 euros vers 10H10 dans un marché en hausse de 1,24%.

Source : Engie accélère sa transformation après une année 2015 dans le rouge - La Croix

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#98 25/02/2016 13h48

Banni
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Ce qui est fascinant c’est le taux auquel se finance engie si on compare à sa fille qui a pourtant un meilleur profil financier/économique.

La garantie implicite de l’état leur fait économiser plusieurs centaines de millions d’euros et malgré ça les résultats se suivent et se ressemblent, toujours aussi mauvais et toujours la faute à l’environnement de marché lol.

Le dernier projet qui préoccupe le board d’engie est de faire un apport d’actif à Suez pour la faire rentrer au CAC 40 et ainsi humilier l’ennemi héréditaire EDF qui n’en fait pas partie.

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#99 25/02/2016 15h02

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ISTJ

Hello,

J’ai vendu ce matin cette ligne. Cela faisait plusieurs semaines que j’avais cette idée en tête après avoir lu un papier sur la gestion de la filiale en charge de l’informatique du groupe. J’avais été effaré de constater la manière dont cette activité était gérée par le management.
Les derniers résultats m’ont convaincus de l’irrationalité de ma position sur le titre, à savoir que le management est incapable de savoir ce qu’il se passe dans son entreprise. Les fondamentaux, à savoir l’opérationnel est totalement abandonné à lui même, comme s’il vivait sa propre vie, en totale scission avec le haut management de l’entreprise.

Compte tenu des dividendes perçus, c’est une opération quasiment blanche pour moi. Le point positif est d’avoir accumulé une expérience de plus qui me sera profitable dans le futur. le point négatif est que je n’ai pas réussis à être rationnel sur une entreprise ou l’Etat et les énarques mènent la danse.

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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[-1]    #100 26/02/2016 09h16

Banni
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Dommage, l’action a déjà pris 1€ (+/-7%) entre votre vente d’hier et ce matin 9h15 smile

Ca vous servira d’expérience pour l’avenir wink

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