PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Attention Cette page affiche seulement les messages les plus réputés de la discussion.
Flèche Pour voir tous les messages et participer à la discussion, cliquez ici.

Flèche Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.

[+2]    #1 03/01/2015 11h56

Membre (2012)
Réputation :   33  

Bonjour à tous,

en faisant une recherche sur le forum je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas un seul topic sur l’économie collaborative. C’est pourtant pour moi un des plus grands changements dans l’économie de ces dernières années avec des dizaines de sites internet qui ont changé notre façon de consommer.

Pour ne citer que les principaux :
Vacation Rentals, Homes, Experiences & Places - Airbnb
leboncoin, site de petites annonces gratuites
Location Voiture Particulier - OuiCar
Citiz : Réseau d’autopartage en France
http://www.blablacar.fr
http://www.kisskissbankbank.com/
https://www.lendopolis.com/
https://www.coursera.org/
http://www.laruchequiditoui.fr/

Vous trouverez une liste complète sur ce site :
http://consocollaborative.com/4936-100- … idien.html

A la limite le site de notre hôte pourrait apparaitre dans cette liste de site dans une catégorie «conseil financier»

Cette nouvelle façon de consommer peut amener à se poser des centaines de questions à un investisseur prévoyant.
Exemple : l’impact de airbnb sur le secteur de l’hôtellerie ? De blablacar sur le secteur du transport ? Des prêts entre particulier pour les banques ? Etc…

Elle a aussi un impact sur la vie du futur rentier : la possibilité de louer facilement son appartement, sa voiture, son matériel de bricolage permet d’envisager un complément de revenu limitant le besoin de capital initial.  Et la consommation collaborative permet de limiter les dépenses en se passant d’intermédiaires grâce à l’achat groupé.

Voilà j’ai lancé le débat, j’attends vos avis éclairés !

Mots-clés : collaborative

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #2 18/05/2015 17h49

Membre (2014)
Top 50 Expatriation
Réputation :   12  

Quand on voit le genre de dégâts que peuvent provoquer des locataires d’Airbnb ( Ils louent leur maison pour le week-end… et se retrouvent avec 55.000 euros de dégâts- 2 mai 2015 - L’Obs ) mais aussi les multiples autres articles de ce genre qui parlent d’appartements transformés en lieu de tournage pour film X, voir chambre de prostitution pour filles en tournées régionales, on peut comprendre les propriétaires qui prennent quelques précautions, je pense pas que ce soit spécifiquement contre vous.

C’est paradoxal car je suis de la génération internet mais l’économie du partage version américaine me rebute au plus haut point, j’ai l’impression que parce que c’est "internet+partage" les gens se permettent des choses qu’ils se seraient jamais permise dans d’autres cadres avec des sites web qui se posent en intermédiaires avec 0% des responsabilités mais 100% des profits, tous les problèmes potentiels retombant sur les utilisateurs.

Que ce soit Uber et les taxis, Airbnb et les hôtels, Alibaba et la contrefaçon, Fiverr/Freelancer.com pour le consulting, le crowdfunding voir la micro-finance et tout ce genre de trucs, quand on fouille un peut on se rend compte qu’il y’a une face "sombre" à ces pratiques et qu’il s’agit en fait de l’exploitation de particuliers par un intermédiaire qui se présente comme un type "cool" et qu’il est difficile de s’y opposer, voir simplement de critiquer, sans passer pour un vieux réac qui se bat contre le monde moderne qui va trop vite pour lui.

Pourtant, quand je lis par exemple qu’Uber cherche à recruter des conducteurs dans les couches les plus pauvres de la population puis leur impose quasiment de faire un ’financement Uber’ pour s’offrir une voiture neuve et avoir les meilleures courses en échange d’un taux d’intérêt supérieur à celui du marché (car ils n’auraient normalement pas accès à un tel crédit) assorti d’un engagement à faire des courses exclusivement pour Uber pendant des années tout en gardant un status ’d’indépendant’ et en ayant aucune garantie de la part d’Uber d’avoir des courses, je trouve ça très très limite… c’est presque un subprime du pauvre…

Avec en bonus le fait que ces sites ont de bonnes chances de provoquer des ravages en terme d’emploi s’ils se développent car il faut pas rêver, les gens vont pas plus voyager et plus louer à cause de ces sites, ils vont probablement simplement payer moins cher des courses de taxi et des locations de nuits d’hôtel auprès de particuliers, avec toutes les conséquences que cela aura sur les travailleurs qui auraient normalement accomplis ce boulot.

Quelque part, c’est une espèce de "délocalisation" des services, au lieu de délocaliser en chine de la production, on "partage" du service avec des particuliers qui du coup se retrouve a assumer des responsabilités pour lesquels ils ne sont pas forcément formés…

Par exemple pour Airbnb, il y’a effectivement le cas de prostituée de passage en ville ou occasionnelle qui louent une chambre pour leur business, dans une application "stricte" de la loi Française, le loueur peut largement tomber pour proxénétisme.

Abusé vous me direz ? pas forcement, autant ça pourrait être abusé si c’est pas "prévu" mais on pourrait tout a fait imaginer un loueur qui pratique des tarifs tels que seul ce genre de locataire puisse les payer et fournis des prestations "adaptées" genre accès discret avec digicode etc. etc. tout en se cachant derrière la même excuse : ’rien dans l’annonce et dans la réservation n’indiquait de la prostitution’

Dernière modification par SwissInParis (18/05/2015 18h19)

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #3 26/06/2015 13h38

Membre (2011)
Top 50 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Top 50 Invest. Exotiques
Top 20 Finance/Économie
Top 50 Banque/Fiscalité
Réputation :   537  

Francois le Mou devenu Francois Le Liquidateur vient de dissoudre UberPop ! Sans doute dans l’impuissant blabla politicien…

Mais pourquoi n’y avait-il pas songé plus tôt…

Nous attendons les prochaines dissolutions de Google, Amazon, AirBnB etc… Il deviendra alors Francois le Terrible, pratiquement l’égal d’Ivan IV dans la mémoire des peuples !


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #4 21/12/2016 11h59

Admin (2009)
Top 5 Année 2024
Top 5 Année 2023
Top 5 Année 2022
Top 10 Portefeuille
Top 5 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 5 Actions/Bourse
Top 50 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 10 Crypto-actifs
Top 5 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 20 SCPI/OPCI
Top 50 Immobilier locatif
Réputation :   3876  

 Hall of Fame 

INTJ

Marc Fiorentino a écrit :

Les manifestations de chauffeurs d’Uber reprendront le 23 décembre, suite à l’échec des négociations avec la plateforme de réservation. Ils réclamaient le retour à une commission de 20 % perçue par l’application contre 25 % depuis le 8 décembre et une revalorisation des tarifs à 8 euros minimum la course alors qu’elle est descendue à 6 euros aujourd’hui. Mais la société américaine, qui devrait faire une perte de 3 milliards de dollars en 2016, a refusé net ces demandes. On se demande bien pourquoi…

Franchement, il y a quand même un problème avec ces boîtes.

Amazon qui prend 30% à 70% sur le prix de vente d’un ebook Kindle.

Donc Uber qui prend 25% sur le prix d’une course.

Expedia 25% sur les hôtels, Booking 17%, AirBNB 12%.

Je veux bien que la nouvelle économie ce soit "cool" et la Silicon Valley aussi, mais c’est des taux d’usurier ça !

On ne peut même pas parler de coût d’acquisition client, puisque le client passe toujours par les services sus-mentionnés.

Ces groupes sont en situation de monopole et devraient être réglementés, avec des commissions capées à 10%.

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #5 21/12/2016 12h11

Membre (2014)
Top 50 Obligs/Fonds EUR
Réputation :   59  

Ce n’est tout simplement pas de l’économie collaborative. La dénomination est tout simplement mensongère. On devrait plutot parler de "surtraitance", et laisser le nom "économie collaborative" aux plateformes associatives ou sans volonté hégémonistique. Ils sont oui en position de force car ils sont en interface avec les clients. Il y a sans doute de la régulation à placer. Je ne crois pas à la régulation par le marché sur ce cas là, les clients ne vont sans doute pas se passer de payer moins cher (sur des cas isolés oui, sur une population totale, aucune chance), et les entreprises sont en telle position de force qu’aucun nouvel arrivant peut apparaître avec une marge de disons 10% pour casser encore plus les prix…

Il y a des solutions:
- à la chinoise: on interdit tout, Uber, Facebook, Amazon, et on laisse/incite/force les entreprises nationnales de copier le modèle et de fournir ce service. J’y étais, il y a un mois, je confirme que ça marche très bien.
- à l’utopiste: les acteurs se mettent autour de la table et sortent un service français ou européen de mise en relation (chauffeur, logement, hotels) avec les marges suffisants pour maintenir le service sans pour autant. Aucune chance que ça arrive, les acteurs ne peuvent pas se mettre d’accord pour fournir un seul service sur un territoire, ce n’est pas dans la nature de ces entreprises…

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #6 22/12/2016 01h27

Membre (2013)
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Monétaire
Top 10 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 50 Entreprendre
Top 20 Banque/Fiscalité
Top 10 SIIC/REIT
Réputation :   538  

Je suis impressionné de lire autant d’idées très à gauche sur cette dernière page. C’est un peu paradoxal avec le sujet de base même de ce forum.

IH a écrit :

c’est des taux d’usurier ça !
On ne peut même pas parler de coût d’acquisition client, puisque le client passe toujours par les services sus-mentionnés.
Ces groupes sont en situation de monopole et devraient être réglementés, avec des commissions capées à 10%.

Wow ! Qu’est-ce qui empêche quiconque faisant ce constat de monter un concurrent qui va proposer un service similaire, voire mieux si vous avez des idées supplémentaires, pour moins cher ? Vous semblez, cher IH et les commentateurs suivants, considérer ces marges comme énormes (je ne vous contredit pas) et qu’il y a largement de quoi vivre avec moins de 10%.

La théorie de marché et la libre concurrence veut que vous vous disiez que vous pouvez facilement leur piquer une bonne partie de leur business en proposant des frais beaucoup moins élevés, et encore gagner beaucoup d’argent. Sans vouloir être méchant, c’est sûr que c’est toujours plus facile de se plaindre (pareil pour ceux qui font grève, qu’est-ce qui les empêche de se regrouper et de créer leur propre service et d’envoyer bouler celui qui leur déplaît pour x ou y raison ?)

Réglementer et fixer les prix ou les marges, ça a un nom, ça s’appelle le communisme…

@Crown: Beaucoup d’idées préconçues et généralement véhiculées, est-ce réellement le cas ?
Tout agriculteur est libre de refuser de vendre à la grande distri, ou de ne pas vouloir vendre en dessous d’un certain prix. Il est également libre de mettre en place un système de vente en directe. Tout client est libre d’aller au marché plutôt qu’en grande distri. Et vous êtes libre de monter une boite de distribution de produits agricoles qui fera les choses comme vous estimez qu’elles devraient être faites.

Pour ce que vous dites de Microsoft, je suppose que vous n’avez que ce que l’enseigne vous en a dit. Dans 90% des cas, c’est l’enseigne qui se défausse sur l’échelon d’au-dessus, parce qu’en fait c’est tout simplement eux qui ne s’en sont pas occupé ou mal. Et c’est pour ça qu’ils ne peuvent pas vous expliquer pourquoi, parce qu’il n’y en a pas réellement, de pourquoi. Vous pouvez contacter Microsoft directement.

Chacun, et chaque société recherche son propre intérêt. Rien n’empêche tous ceux qui veulent œuvrer pour ce qu’ils considèrent être le bien commun, de le faire. Je remet ici la définition issue de Wikipédia de l’intérêt général que j’avais déjà posté sur ce message:

Wikipédia a écrit :

Deux conceptions de l’intérêt général co-existent. La première conception, anglo-saxonne, définit l’intérêt général comme résultant de la somme des intérêts individuels. La deuxième conception, française, considère l’intérêt général comme une finalité d’ordre supérieur aux intérêts individuels, dont on sous-entend qu’elle dépasse l’intérêt commun dans la mesure où elle prétend être « quelque chose de plus ambitieux que la somme des intérêts individuels », soit une finalité à laquelle l’individu est censé se soumettre

Je me range du coté de la conception anglo-saxonne (au cas où quelqu’un n’avait pas compris), et le libre marché et la libre concurrence sont supposés aboutir à ça.

Dernière modification par Mevo (22/12/2016 01h33)

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #7 22/12/2016 13h26

Membre (2015)
Top 5 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 50 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 20 Vivre rentier
Top 10 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 50 Finance/Économie
Top 50 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 10 Immobilier locatif
Réputation :   1390  

 Hall of Fame 

Sur le nom, ça parait subjectif mais avec l’exemple de Wimdu, ça compte sûrement effectivement. Airbnb est-il facile à prononcer pour les générations d’avant 70 qui ne maitrisent pas l’anglais?
Dans le même registre, je pense aussi à la fable de départ, la naissance du "mythe" qui a vu naitre l’entreprise. Apple et sa maison d’enfance, Microsoft et son garage, les étudiants de Google ou Facebook, on en a même fait un film. A propos de Airbnb:

source wiki: a écrit :

Ils ont l’idée alors qu’ils habitaient à San Francisco. Ils savaient qu’un congrès de design de premier plan s’organisait dans leur ville, mais que toutes les chambres d’hôtel avaient été réservées. Ils ont alors décidé de louer une chambre de leur appartement avec un matelas gonflable (air bed), un petit déjeuner (breakfast) et un accueil local, à quelques étrangers assistant à l’événement10. De là est resté le nom « Air bed and breakfast ».

Avec un nom qui sonne bien c’est certainement l’histoire qui a aussi manqué à Abritel par exemple. Cela plait au médias du coup. Ca me parait tout de même léger, je crois qu’il y a un réel professionnalisme chez ces entreprises américaines pour enjoliver leur histoire et la matraquer jusqu’à ce que tout le monde y croit.

Dernière modification par kc44 (22/12/2016 13h27)


Parrainage BOURSORAMA code : LIKA0507 - BforBank YYXC - TOTAL ENERGIE : 112210350

Hors ligne Hors ligne

 

[+1]    #8 22/12/2016 15h29

Banni
Réputation :   284  

InvestisseurHeureux a écrit :

Stokes a écrit :

En l’espèce, je ne vois pas très bien quel "pouvoir public" pourrait encadrer et surtout contrôler les marges d’une plate-forme qui vend dans le monde entier, cela d’autant plus qu’il s’agit d’un travail de bénédictin nécessitant d’avoir accès à la comptabilité analytique de l’entreprise.

Il suffit de caper le taux de commission. Si le client paye 50, Uber/Amazon/etc. n’aurait le droit de prendre que 10 au maxi, par exemple.

Oui, il suffirait mais est-ce possible en droit français ?

A ma connaissance, les seuls prix encore fixés par l’Etat sont les tarifs administrés du gaz et de l’électricité. Même pour un bien public de 1ère nécessité comme l’eau potable, l’Etat doit s’en remettre à la "sagesse" des compagnies fermières. Sur ce point, même la Grande-Bretagne est moins libérale que la France puisque c’est un office public qui fixe les tarifs des compagnies fermières.

Depuis Raymond Barre, les prix sont fixés librement et je doute qu’un gouvernement social-libéral comme le nôtre ouvre la boîte de Pandore d’un retour au contrôle des prix.

Les pauvres chauffeurs d’Uber font partie d’un nouveau lumpenprolétariat dont même les maîtres de forges du XIXème siècle n’auraient pas osé rêver : l’employé fournit lui-même le capital nécessaire à l’exploitation (la voiture), assure le risque d’exploitation, cela pendant que le patron fixe le prix de vente et sa marge bénéficiaire.

Hors ligne Hors ligne

 

Attention Cette page affiche seulement les messages les plus réputés de la discussion.
Flèche Pour voir tous les messages et participer à la discussion, cliquez ici.


Discussions peut-être similaires à “l’économie collaborative : une nouvelle révolution économique ?”

Discussion Réponses Vues Dernier message
5 037 1 077 405 15/04/2024 09h20 par carignan99
1 049 283 080 26/11/2023 16h11 par zeb
496 120 604 04/03/2023 16h45 par zeb
96 40 927 19/11/2022 13h18 par doubletrouble
75 24 558 01/03/2022 13h03 par bubulle
82 29 008 28/04/2023 15h54 par PleinDePognon
21 10 267 26/03/2024 22h44 par globtrot

Pied de page des forums