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#126 11/03/2024 18h26

Membre (2024)
Réputation :   4  

Bonsoir Lise,

Étant en pleine réflexion sur le PE, votre question était une bonne occasion pour moi d’étudier ces ETF.

Il y a cet article pour comprendre de quoi il s’agit : https://www.transactionbourse.com/inves … via-u-etf/

J’ai ensuite comparé aux actions US :
- la corrélation avec les actions est importante : 0,7 à 0,83 (source Quantalys).
- sur le long terme, ça fait moins bien
- les mouvements sont amplifiés : ça monte plus quand les actions montent, et inversement (au moins sur les 3 ou 4 dernières années)
- du coup, c’est intéressant si on y investit à un point très bas, après un krach, mais c’est toujours le même problème du market timing : comment savoir qu’on est à un point bas ?

Au vu de tout cela, à titre personnel, je ne suis pas fan !

2 comparaisons (source quantalys) sur des échelles de temps différentes : long terme et juste après le krach du Covid :



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Favoris 1   [+2]    #127 11/03/2024 19h29

Membre (2021)
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Bonjour Lise,

J’ai été un actionnaire assez satisfait de Ishares IPRV pendant un moment, mais ce n’est pas non plus la panacée.

• les + :
- comme tout ETF, diversification même au sein d’un secteur très spécialisé

- aspect pédagogique : 74 sociétés en portefeuille, les étudier les unes après les autres permet de mieux comprendre l’activité (et d’occuper ses loisirs)

- dividende de 3,2%

• les - :
- les sociétés du portefeuille sont des assets managers, qui touchent des commissions pour gérer des fonds de PE. L’ETF n’investit pas directement dans des portefeuilles de non coté ni dans des sociétés dont l’actif est majoritairement investi en non coté. Certes à la fin le résultat finit par être corrélé, les bons fonds de PE générant de grosses commissions durables, il y a un partage de la performance, etc.

- plus grave, plusieurs lignes sont des BDC ou des fonds de dettes (ARCC, FSK, BXSL, etc.). Ce sont des actions qui offrent un très fort rendement (>10%) le souvent sans appréciation du capital. Il vaut mieux les détenir en direct si l’on est intéressé par ce type de produit.

- les frais annuels de 0,75% sont dans le (très) haut de la fourchette pour un ETF

- la performance récente est bonne : +40% au total sur 3 ans entre 2021 et 2023 et +13,9% annuel en total return sur 5 ans. Mais comme très souvent, un ETF SP500 low cost comme Vanguard VUSA fait tout aussi bien (14% 5y total return) avec 0,07% de frais annuels.

Conclusion : investir en direct dans les sociétés US de PE ces dernières années a permis de détenir des baggers et multi-baggers (BX, APO, personnellement ARES MGT), dans un contexte très favorable pour le secteur. Mais comme l’ETF n’a pas battu le SP500 dans ce contexte porteur, il y a probablement peu de raisons qu’il le fasse à l’avenir.

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[+2]    #128 14/03/2024 21h53

Membre (2024)
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J’étudie actuellement l’intérêt de la diversification via le private equity.

Après la lecture du plusieurs fils sur le sujet, et quelques articles de presse, je tente une première synthèse à ce stade (pas non plus très avancé) de mon étude.

1) C’est un univers varié et compliqué, qui nécessite un gros investissement personnel pour bien le maîtriser avant d’y entrer. Je n’ai pas trouvé de bouquin spécifique, mais si quelqu’un en connaît un, au moins avec un chapitre costaud sur le sujet, je suis preneur.

2) Alors qu’il a traversé un age d’or pendant 10 ans (1), le PE n’a pas été plus performant que les actions (2). A l’avenir, il est plutôt prévu un rendement annualisé de 9% (3).

3) Comme alternative, il y aurait les holdings cotées et les ETF correspondants, qui permettent de capter les frais importants que déboursent les investisseurs en PE, mais si on compare au S&P500, c’est moins performant, plus volatil et très corrélé. Sans compter les éléments plus techniques de vidame que je ne maîtrise pas complètement (4).

4) Par rapport au point n°2, l’avantage serait la décorrélation par rapport aux actions. Et c’est vrai que lorsque les marchés sont plutôt hauts, avec le scénario de récession en 2024 qui s’éloigne, il est tentant d’aller sur le PE. Toutefois, cette décorrélation est à préciser en fonction du type de Private Equity (5). La décorrélation semble aussi bien limitée quand la sortie se fait par une IPO.

5) Même s’il y a décorrélation, le bon timing pour entrer ne semble pas évident (6). Et quid de la capacité du gérant à investir au bon prix. De la même façon que c’est bien d’acheter de l’immobilier quand les prix ont beaucoup baissé, à condition de ne pas surpayer le bien (7). D’autant que le gérant ayant déjà montré ses capacités ne serait plus forcément accessible à Monsieur Tout le Monde (8).

6) Quant à la qualité du momentum de la date de sortie, on ne la choisit pas du tout, l’horizon de temps étant trop éloigné. La marge de temps dont dispose la Société de Gestion pour sortir (2 ans en général d’après ce que j’ai pu voir) semble un peu limitée pour être sûr que cela se fera à un moment favorable (9). En supposant que le gérant choisira le moment le plus favorable aux investisseurs (y a-t-il toujours alignement des intérêts ?).

7) Par rapport aux 2 points précédents, la bonne stratégie, comme pour les actions, serait d’investir de manière lissée sur une période suffisamment longue. Si on est sur du PE classique, cela ferait au minimum 20 k€ par an pendant 15 ans, soit un total de 300k€. Définitivement pas pour Monsieur Tout le Monde, surtout si c’est juste pour une simple diversification censée prendre une place limitée dans son patrimoine.

8) Il y aurait donc la solution des fonds type BPI (10). C’est chargé en frais, le rendement espéré de 8% net de frais n’est pas énorme rapporté au risque, mais on peut lisser en mode DCA, il y aurait une décorrélation correcte et une grosse diversification au sein de cette classe d’actifs que constitue le Private Equity.

Bref, encore pas mal de questions et de travail, certainement beaucoup de choses à redire sur cette ébauche de synthèse, mais déjà un début de réponse. En espérant des réactions des IH pour compléter, et conforter ou pas !

Dernière modification par globtrot (14/03/2024 21h54)

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[+1]    #129 15/03/2024 10h50

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M*rci pour le partage de votre réflexion (+1).

Je vous ajoute quelques éléments pour l’alimenter :

- Un bel article d’Avenue des Investisseurs sur le sujet : Private Equity : comment investir ? 7 solutions en pratique

- Le site de Ramify permet en s’inscrivant gratuitement de voir un très large éventail des produits disponibles et des les comparer.

A ce jour je n’ai pas trouvé la solution qui me conviendrait à savoir :
- une diversification la plus large possible :
     - en type de PE : venture, growth, LBO, infrastructures…
     - en type de secteur (tous secteurs)
     - en géographie  (monde)
- des frais contenu disons < 2,5%
- un montant d’investissement minimum faible (10 000 / 20 000 € par an) pour pouvoir investir tous les ans et ne pas tomber dans le problème des millésimes…

Dans un monde idéal ce produits aurait aussi du secondaire/primaire de l’équity/debt voir serait "evergreen" pour avoir de la liquidité…

Bref j’aimerais une sorte d’ETF monde de fonds de PE !

A ce jour j’ai quelque pistes mais cela est assez loin de le produit que j’aimerais :
- Altaroc : bonne diversification (4 à 6 fonds), de la "qualité institutionnelle",  les 100 000 € sont appelés sur 4/5 ans donc 20 000 € par an à décaisser… mais on a des frais  de l’ordre de 3,5% annuels…
- Pequan Convictions 2023
- ENTREPRENEURS SÉLECTION SECONDAIRE
- Five Arrows Private Equity Programme III (FAPEP)

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#130 15/03/2024 11h25

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Que pensez-vous du nouveau Fonds lancé par Opale Capital ?
Mon CGP m’en a parlé. C’est un fonds de fonds investissant sur 3 secteurs (santé, cybersécurité, logiciels SaaS B2B et décarbonation). Les fonds sont mono-sectoriels et avec un objectif net cible à 2,5x.
J’aime bcp la stratégie d’investissement sur certains secteurs et sur des fonds spécialistes.

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#131 15/03/2024 13h26

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Je trouve Altaroc trop cher.

En général quand on propose plusieurs fonds dans un fond de fond, il y a quelques stars pour attirer le chaland, et le reste est moyen voire médiocre.

L’intérêt du PE est de viser le premier quartile, sinon autant rester sur un etf type tracker world, qui aura une performance similaire et qui sera liquide.

Je me suis limité à deux type de produits
- les fonds evergreen sur AV type APEO sur des AV,
- les feeders monofond avec frais réduits (<1% pour le feeder, le sous-jacent a ses frais en plus).

Sur le premier type de produit, je m’attends à 10% brut de fiscalité. Je peux avoir de la liquidité, et je fais du levier avec l’avance de l’assurance vie.

Sur le second type de produit, je ne prends que des fonds "stars" avec des frais réduits. Je vise 15-20%.

Sur le premier type de produit, on peut commencer avec peu. J’ai personnellement plus de 100k€.

Sur le second, il faut donner un engagement de 100k minimum. J’ai pris un feeder de committed advisor (secondaire). J’ai versé pour le moment 30k€, le cash maximum mobilisé sera 60-70k€.

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#132 15/03/2024 15h10

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Merci pour toutes les réponses. Ça m’aidera pour la suite, qui consistera à recenser toutes les solutions pour un investissement lissé sans devoir y mettre 300k€.
Mais j’avoue que cela ne semble pas évident d’après vos retours !
Et le dernier fonds proposé par BPI ne semble vraiment pas avoir la côte !

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#133 15/03/2024 20h49

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Shagrath a écrit :

Bref j’aimerais une sorte d’ETF monde de fonds de PE !

Il a existé un ETF consacré au private equity, le lyxor PRIVEX (FR0010407197, LU1812091947). Il n’existe plus mais on peut tout de même comparer son indice au MSCI World (et constater que l’approche private equity est perdante… je n’ai pas connaissance d’étude académique qui démontrerait que le private equity a un quelconque intérêt dans un portefeuille)

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[+1]    #134 16/03/2024 07h31

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[+2]    #135 16/03/2024 12h41

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Il faut comprendre qu’il n’y a rien de magique avec le private equity, le TRI avant frais est normalement meilleur que sur les marchés boursiers simplement car l’argent est bloqué : le rendement supplémentaire "s’explique" par l’absence de liquidité pendant 5-8 ans.

Cependant, comme les frais sont élevés, ce "super" TRI n’est pas garanti après frais, et on se retrouve dans une situation classique où il faut de la "chance" pour faire un bon investissement.

Il y a des trusts anglais ou des holdings cotées qui combinent a priori le meilleur des deux mondes : vous avez la liquidité du trust/de la holding qui cote sur les marchés boursiers et lui-même est investi dans des fonds de private equity à différentes étapes de vie, pour permettre un roulement du portefeuille, avec les vieux fonds qui sont liquidés et permettent de faire face aux appels des fonds plus jeunes.

En pratique, cela rajoute une couche de frais supplémentaire, et la bourse étant ce qu’elle est, au final le trust coté ou la holding cotée se retrouvent corrélés avec les marchés actions, même si le sous-jacent ne l’est pas nécessairement.

Enfin, de ce que j’ai compris, il y a eu plusieurs âges du private equity : la période des LBO à outrance, la période des IPO à outrance.

Le nouvel âge qui s’annonce, c’est du private equity pour tous, avec du marketing à outrance.

Mais trop de private equity finira probablement par tuer l’avantage compétitif du private equity, et plus probablement, on aura une segmentation :
- les mauvais fonds avec bcp de marketings pour les ploucs (c’est-à-dire nous), avec bcp de frais et des performances médiocres
- les bons fonds sans marketings pour les élites financières, avec des performances meilleures

Ce que j’espère en investissant dans les trusts/holdings, et que ceux-ci seront au milieu du gué.

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#136 16/03/2024 19h46

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InvestisseurHeureux a écrit :

- les mauvais fonds avec bcp de marketings pour les ploucs (c’est-à-dire nous), avec bcp de frais et des performances médiocres

C’est bien possible, d’autant qu’on a eu un bel avant goût avec les FCPI et le FPI.

Voici un résumé de l’article "L’industrie du Private Equity dans un «État sans précédent»"
Paru dans l’Opinion du 12/03/24 - Auteur : Muriel Motte

Cet article fait suite au rapport annuel de Bain & Company sur l’industrie du private equity en 2023, boulversée par la remontée des taux directeurs :
- valeur et nombre de transactions en baisse respectivement de 60 et 35% par rapport au sommet de 2021
- valeur des sorties en baisse de 66%, et 55% de fonds clôturés en moins
Pour ce secteur très cyclique du PE, ce sont les plus fortes baisses depuis la crise de 2008. La différence, outre que l’industrie du PE s’est fortement développée depuis : les taux actuels bien plus hauts que ceux de 2009.

Avec ce blocage, y compris au niveau des IPO, les fonds commenceront à rendre de l’argent à leurs clients au bout de 10 ans, au lieu de 7. Et ce en prenant des mesures : remontée de dividendes, vente d’actifs, …

L’industrie du PE est confrontée au défi d’un gros stock d’entreprises "à faire tourner". Et pour les nouveaux dossiers, l’heure est à la sagesse, avec une priorité à une croissance rentable, le simple effet de levier ne suffisant plus. Dans le même temps, le stock des capitaux à investir atteint un niveau important.

Dans ce contexte de vaches maigres pour les sociétés de PE, il faut s’attendre à de la casse et de la consolidation.

Quelques réflexions que cela m’inspire (très ouvert à la critique, étant un profane pour le PE) :

Éviter le secondaire :
- les transactions des années précédent la crise n’étaient pas forcément de bonnes affaires
- le besoin de liquidités est plutôt de nature à affaiblir les entreprises en portefeuille
- il va certainement falloir brader les conditions de sortie à un moment
Aparté : Tout ceci n’est pas sans rappeler le sujet des SCPI !

Comment identifier les sociétés de PE qui pourraient se retrouver en danger ?

Les dossiers actuels sont plus sains mais rares. Compte-tenu des stocks importants de capitaux à investir, les fonds de qualité devraient rester un bon moment inaccessibles aux petits investisseurs, encore plus qu’avant cette crise.

Dernière modification par globtrot (16/03/2024 20h03)

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#137 10/04/2024 12h00

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Les années dorées pourraient bien être derrière : Is private equity’s $3tn problem starting to ease?

Et il y a quelques mois : Private equity: financial engineering prevents valuation check

FT a écrit :

There is no problem that private equity will not attempt to solve, including the problem of private equity itself. Interest rates have jumped and buyout exits have slowed amid a drought in M&A and new stock listings. The cash-churning machine is slowing. But here comes a new market.

This week, Goldman Sachs announced that it had raised $15bn for a private equity fund. The fund will not be used to buy companies. Rather, it will buy limited partner interests in other funds, a transaction known as a “secondary”.

In such deals, pensions and other institutional investors can get cashed out, often at a discount to net asset value, near the end of a particular fund’s life. The fund sponsor is not then forced to sell an underlying portfolio of companies before it believes it can get full value.

Private equity secondaries have grown from a niche strategy with $100bn of assets to one approaching $500bn. This coincides with the rise of other forms of financial engineering, including “net asset value” lending, using an underlying fund holding a series of companies. Recently, Vista Equity relied on a NAV loan to stump up the $1bn of equity it needed for a challenged software investment.

Private equity firms are also increasingly selling equity stakes in fund managers to other specialised PE firms in order to give cash to partners.

Some industry veterans claim the golden era of private equity has passed now that low interest rates are unavailable and corporate valuations are more volatile. But the dollars keep flowing into these alternative assets. McKinsey estimates that there is now $12tn of private capital AUM. The total has grown at a 20 per cent compound rate over the past five years.

This complicates true price discovery. Public markets, while not flawless, tend to be a stricter test of fair valuations. The private equity industry deserves credit for finding continuous ways to bypass the issue and keep their fee stream running.

Ce qu’on comprend, mais Kiwijuice en avait déjà parlé sur le forum, c’est que des actifs de fonds private equity pourraient se revendre à d’autres nouveaux fonds de private equity, dans une espèce de boucle sans fin : d’où l’intérêt que les particuliers arrivent sur le marché !

Cela me rappelle les foncières cotées qui revendent leurs actifs aux SCPI, voire aux SCPI qui se revendent leurs biens entre elles, et toutes de se féliciter de la transaction !

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