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#1 18/05/2015 14h46

Membre (2011)
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Bonjour,

J’ai le projet de créer une société. Il s’agira d’un portail web destiné à l’emploi des professionnels de santé (ça existe déjà, mais plutôt mal fait, surtout les sites de remplacements médical/paramédical). Un de mes amis assurera la programmation du site. D’après ce que j’ai vu sur le net, un bon site coûte entre 10 000 et 20 000 euros (je n’ai pas encore fait de devis).

Plutôt que payer cher un site, j’ai donc pensé m’associer avec un ami, informaticien de profession. Je pensais lui accorder 25 % des parts environ, mais je me suis demandé si je n’étais pas radin, surtout qu’il s’agit d’un ami, et qu’il est très compétent. Donc je lui ai proposé 50 % (enfin, 50 % moins une part), mais nous n’avons rien signé pour le moment, c’est encore vague.

Ce matin, je suis allé voir un expert-comptable et un avocat fiscaliste pour leur poser diverses questions sur le projet. Ils ont tous les deux trouvé que la part que je voulais accorder à mon ami était trop importante, puisqu’une fois le site lancé, je serais le seul à gérer l’entreprise. Ils ont proposé soit un paiement par honoraires à mon ami, ou bien qu’il puisse accéder au capital à hauteur de 20 % max. Une solution intermédiaire pouvant être 10 % des parts + honoraires partiels. Ils m’ont également conseillé de me verser un salaire et de bien spécifier que je serai le seul à décider de la rémunération.

Bref, qu’en pensez-vous ?

Merci !

Dernière modification par Vibe (18/05/2015 14h49)

Mots-clés : associés, création d'entreprise, parts

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#2 18/05/2015 15h37

Membre (2013)
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Bonjour,

Rien à dire pour les réponses qui vous ont été faites.

Moins il y a de minoritaires, mieux l’on se porte

Il est même préférable de payer votre ami en honoraires plutôt que le rémunérer avec 10% des parts.

Bonne chance pour ce projet

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#3 18/05/2015 15h42

Membre (2010)
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Bonjour Vibe,

Je serais assez d’accord avec vos conseils. En tout cas soyez clair, vis-a-vis du futur, avec votre ami et surtout avec vous-même.
- Si vous pensez que votre site devra être modifié très souvent et que la composante informatique est majeure pourquoi pas effectivement bien impliqué votre ami avec des parts sociales. Une aventure à 2 même professionnelle c’est plus sympa.
- Si par contre cela va vous prendre régulièrement beaucoup de temps (envisagez vous cela à terme comme une activité annexe ou possiblement principale) et à lui peu de son temps sauf au début, limitez sa participation.

Effectivement quelque chose comme le salaire doit être clair. Si vous bossez beaucoup pour la boite c’est normal que vous ayez un salaire ; il ne faudrait pas à terme que votre salaire soit vécu par lui comme une baisse de dividendes potentiels. A l’inverse il ne faudrait pas que, à terme, vous viviez les dividendes versés (et donc à lui notamment) comme étant déconnectés de ce qu’il apporte années après années.

Les meilleures relations amicales peuvent, quelques années plus tard, se dégrader de manière extrême dès qu’il y a de l’argent en jeu et des luttes de pouvoir (j’en parle en connaissance de cause).

En résumé soit l’aventure est vraiment à 2 avec 2 moteurs et pourquoi pas dans ces conditions lui donner un nombre conséquents de parts sociales.
Soit c’est votre aventure mais vous aimeriez, régulièrement, son soutien et bénéficiez de ses bonnes idées et de sa compétence et privilégiez 10 % + quelques honoraires ou les 20% (à vous de voir en fonction des échanges que vous avez déjà eus avec lui).
Soit c’est votre aventure et le soutien de votre ami n’est opérationnel qu’au début, je serais assez d’accord avec Corsaire et ne multipliez pas les actionnaires minoritaires.

Ce n’est qu’un avis et c’est vous qui avez la clef.

Crown

Dernière modification par Crown (18/05/2015 15h50)

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#4 18/05/2015 16h38

Membre (2014)
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Bonjour,
Cas complexe mais fréquent que celui d’une start up où le propriétaire du capital ne maîtrise pas la technologie. La difficulté est de vous attacher et de vous garantir la disponibilité du savoir faire. Peut être une partie honoraires maintenant pour lui démontrer la bonne foi et puis trouver une solution de l’intéresser au succès sous conditions de présence et de bonne collaboration au terme d’une certaine période (qu’il puisse participer à une augmentation de capital au bout de deux ans par exemple). Sinon que ferez vous s’il vous lâche dans deux mois ?

Dernière modification par skywalker31 (18/05/2015 16h39)


"La bourse est le seul magasin où la plupart des clients fuient quand les prix baissent. W Buffet". Portefeuille, Blog

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[+1]    #5 18/05/2015 17h41

Membre (2010)
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J’ai souvent vu des équipes où les fondateurs ne maîtrisaient pas une once de technique. J’ai rarement vu de conclusion heureuse. Le seul cas qui peut fonctionner c’est si le site web n’est pas du tout l’élément de valeur ajouté de votre projet ce dont je doute ici.

Le problème c’est que rien que pour travailler avec un informaticien et lui dire quoi faire, il faut comprendre de quoi il en retourne. De plus, une business à base de site web, cela se travaille tous les jours et pas juste "faire un site". Enfin, comment pouvez-vous voir son niveau? Il est peu probable que le qualificatif "informaticien de profession" soit suffisant pour réellement savoir créer un site web selon les règles de l’art.

Pour un site d’offre d’emploi dans un secteur avec du contenu, un wordpress + un plugin de job board (il y en a plein pour pas cher) ne vous coûtera quasi-rien et devrait satisfaire le besoin. Peu importe si vous n’êtes pas le plus compétent, l’idée c’est de se débrouiller, et surtout apprendre, pour faire un truc qui marche quitte à payer ensuite sur certains points précis. Vous pourrez donc tester pour pas cher si votre idée est bonne.

Si le technique ne vous intéresse pas du tout (ce n’est pas grave), réfléchissez à vous trouver un cofondateur technique. Les parts sont ensuite réparties en fonction de ce que chacun apporte et son importance pour la réussite du projet. Il faut que le cofondateur technique soit réellement un cofondateur avec la même vision passion que vous.

Notez que je suis un peu biaisé en étant moi-même avec du bagage technique. Dans tous les cas, je vous souhaite de réussir.

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[+1]    #6 18/05/2015 18h14

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Faîtes déjà le cahier des charges de votre site puis étudier avec votre informaticien si c’est dans ses cordes. (Note: un prestataire vous affirmera toujours que c’est dans ses compétences avec le devis, à l’usage…)

Un apport dit en industrie (compétence ou travail) est possible mais il est préférable d’être seul maître à bord pour changer le technicien si cela ne colle plus entre vous. Association et amitié font rarement bon ménage longtemps.

Bonne chance pour votre projet.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#7 18/05/2015 18h28

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Merci beaucoup pour tous vos commentaires !

En fait la différence par rapport aux concurrents se fera sur deux points :
- qualité du site (ergonomie et diverses fonctions dont j’ai eu l’idée qui n’existent pas chez la concurrence)
- monétisation, je dispose d’un carnet d’adresse d’annonceurs potentiels (je n’ai vu ces derniers sur aucun site concurrent)

Concernant mon ami il est très travailleur et méticuleux (il peut passer par exemple passer des heures juste pour chercher une police de caractère dans Google fonts !).

Un point pourrait être de lui offrir 25 % des parts (donc il n’aurait pas à apporter de cash) ce qui lui permettrait de les loger dans un PEA. Sachant que sa TMI est de 40 % ça pourrait être intéressant pour lui. Au final ça lui ferait une rémunération nette presque équivalente à celle qu’il toucherait s’il possédait 49 % des parts.

Se poserait aussi le plafonnement du salaire du gérant/président (moi smile ). On pourrait mettre dans les statuts une rémunération égale à 1500 euros bruts par mois au maximum, et si la trésorerie le permet, un versement de dividendes. Le problème c’est qu’il sera sans doute amené à intervenir par la suite, donc comment faire pour le rémunérer … ça devient compliqué.

A coté, il a boulot à temps plein en CDI, et ne veut pas s’embêter à créer une autoentreprise pour recevoir des honoraires.

Autre point : quel budget pub prévoir ? (référencement etc). J’avais prévu environ 5000 euros de capital de départ. Il est sûr qu’en fonction du capital injecté, la "valeur" des parts que j’offrirai ne sera pas la même ! A moins de compléter ensuite par un compte courant d’associé.

Prochaine étape : envoyer des devis à des sociétés de création de site web pour avoir une idée plus précise.

Dernière modification par Vibe (18/05/2015 18h28)

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[+5]    #8 18/05/2015 21h35

Membre (2015)
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Étant associé dans bientôt 2 sociétés et travaillant notamment à l’élaboration de statuts et étant par ailleurs dans l’industrie du logiciel (nous réalisons des progiciels sur mesure) je vais me permettre de vous apporter quelques conseils. Pardonnez ma franchise…

Je voulais d’abord vous mettre en garde sur le budget. Vous ne pouvez pas avancer un tel chiffre sans effectivement avoir obtenu un devis et tout prestataire sérieux vous demandera de détourer le périmètre fonctionnel avec une certaine précision.

Je vais être provocateur mais en fait, qu’apportez-vous dans l’affaire ? Ce que je veux dire, c’est que de mon point de vue, c’est votre ami qui va se taper tout le boulot. Quant à votre travail de gestion (accepter les annonces publiées ?), il pourra très bien le faire sans vous. La question est plutôt de savoir si vous méritez qu’il vous laisse 10% des parts. Personnellement, j’offrirais une bière pour l’idée.

En effet : si pensez apporter l’idée et la gestion, ça ne vaut rien. D’autres techniciens vous le diront : tous les jours (j’exagère…), vous avez un type qui vient vous voir avec « j’ai une idée, aucune connaissance et je cherche un cofondateur technique pour réaliser : on partage les bénéfices ». Or, les idées ne rapportent rien : seulement la réalisation. Vous trouverez sur Google des centaines d’articles racontant ça (exemples).

De mon point de vue, si vous espérez appater un technicien comme co-fondateur, vous devez le convaincre que vous avez une vraie plue-value à apporter : un budget, un portefeuille de client (et pas de client potentiels), un savoir métier recherché ou disruptif.

Pour que vous compreniez mieux, je vais être clair : à titre d’exemple, je suis vendu 600 € pour une journée mais… je suis cher on doit pouvoir trouver du 500 €, un auto entrepreneur, en réduisant beaucoup ses charges doit pouvoir faire du 350 € (vous pourrez trouver en-dessous mais faudra pas s’étonner du résultat). Vu ce qui semble être votre budget de 20000 €, ça ferait du ~40 jours, budget que vous allez duquel vous allez devoir imputer la myriade de frais (avocat pour vos statuts, expert comptables, hébergement, droit d’enregistrement de la société, nom de domaine…). Alors s’il ne reste que 30 jours de développement et qu’il faut déjà 10 heures pour choisir une police wink.

Je dois dire qu’en tant que chef de projet, le profil de votre ami m’inquiète : il y de ces développeurs qui s’attardent beaucoup sur ce genre de détails mais manque de productivité sur ce qui fait la plus-value du logiciel…

Voilà pour la partie noire du tableau.

Maintenant, quelques conseils si j’étais à votre place :

Évidemment, vous êtes allé voir un avocat et un expert comptable… c’est ce qu’il ne fallait pas wink Ils sont là pour vous proposer leurs services à grands frais. Vous savez bien qu’on ne doit jamais demander conseil à son banquier ! Des frais, des frais… toujours des frais.

Privilégiez le statut d’auto-entrepreneur : pas de comptabilité… pas d’expert comptable (des frais), pas de société à créer donc pas de statuts (frais d’avocats…), oubliez l’idée de fixer votre rémunération dans les statuts, quand vos devrez changer ce sera encore l’horreur et encore du temps et des frais… Avant de pouvoir penser à vous verser un salaire, rentrez déjà un SMIC de bénéfice par mois : en attendant, ne vous payez pas, passez par des dividendes et là aussi en tant qu’auto-entrepreneur se sera plus simple et moins cher pour vous.

Oubliez le PEA : en effet, cela impose de valoriser au moins une fois par an votre société (encore des frais d’expert comptable et sûrement d’autres) et par ce biais, aucune personne ne peut détenir plus de 25% de la société. Si toutefois vous persistez dans ce choix, sachez que les parts doivent être acquises par le PEA : elles ne pourront pas être reversées dans le PEA après coup.

Personnellement, je m’abstiens de mélanger les affaires, la famille, les amis. Monter une boîte avec une bande de pote, c’est génial… jusqu’à ce que les ennuis financiers arrivent. Si vous tenez à travailler avec lui (c’est vrai qu’il pourra vous faire un prix), prenez-lui une prestation et payez cash.

Comme l’explique Crown, tout le monde n’a pas l’esprit d’entreprise et j’ai connu quelques sociétés montées entre amis dans lesquels c’était souvent un seul motivé pour tous les autres qui attendaient. Si votre ami est déjà réticent à prendre 10 minutes pour s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur… qu’est-ce que ça va être quand il faudra faire la comptabilité, voir l’expert comptable, rencontrer les avocats, des partenaires, se rendre à des rencontres, réseauter… S’il souhaite se cantonner à un rôle de salarié, il ne faut pas le forcer à faire un autre choix et ne pas prendre un « associé malgré lui ».

Pour ce qui est des apports en industrie, cela existe mais je ne suis pas sûr que vous puissiez l’appliquer. En effet, il faut être capable d’évaluer en numéraire cet apport (ne serait-ce que pour évaluer combien de parts cet apport mérite en contre-partie). À ma connaissance, vous ne pouvez pas faire un apport en industrie sur la compétence d’une personne (notre avocat en droit des sociétés nous l’a confirmé et ça nous a posé problème). En effet, l’apport en industrie est prévu pour du "matériel" : outillage spécifiques, brevets, plans…. J’ai peur que l’administration fiscale vous dise que si Monsieur Machin exerce sa compétence pro alors cela doit donner lieu à rémunération sous forme de salaire (et je vous laisse imaginer en cas de redressement si le travail de votre ami est requalifié en travail salarié…). À vérifier auprès de votre avocat.

Le compte courant d’associé est une bonne astuce, il permet d’avoir une trésorerie sans grossir artificiellement la valorisation de la société et donc le prix des parts. Sachez que vous pouvez d’ailleurs rémunérer ce compte à un taux d’intérêt (je crois qu’il est plafonné pour éviter les abus et faire du dividende l’air de rien) : cela peut être un moyen de se rémunérer petitement mais sûrement.

Sur l’aspect plus technique, je rejoins JesterInvest : aujourd’hui, faire un site est compliqué et il est de plus en plus difficile de trouver des profils capables d’intervenir à tous les niveaux de façon compétente (bon adminitrateur base de données, bon architecte, bon développeur, bon graphiste, bon designer, bon SEO… on sait rarement tout faire bien sans parler de rentre le site lisible sur mobile). Aussi, vous devriez commencer par intégrer et non développer une solution. C’est à dire partir d’un CMS réputé avec un technicien qui le maîtrise et l’adapter pour y ajouter votre plus-value : Worpress très bien, je préfère Drupal, d’autres emploient Joomla… Le plus important est qu’il vaut mieux utiliser une technique qu’on maîtrise même si c’était pas prévu pour qu’une techno prévu pour qu’on ne maîtrise pas…

Pour la pub, créez d’abord votre société, Google, qui nous surveille, vous enverra par courrier 70 € à dépenser en pub… Ce sera déjà un début wink Je ne sais pas combien il faut mettre mais deux choses sont sûres. Allez-y au coup par coup (remettre 100 € de Google adwords puis remettre 100 € si ça marche bien et ainsi de suite) et surtout mesurez ! mesurez ! mesurez ! combien votre budget pub vous rapporte de visiteurs… combien passe une annonce… combien de temps restent-ils… Utilisez un outil tel que Piwik, rapide à mettre en place.

Si d’autres éléments me reviennent…

Bon courage !

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#9 18/05/2015 23h51

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@Gog je pense que vous confondez apport en nature (bien évaluable qui donne des vrais parts sociales) et apport en industrie (compétence et travail qui donne un ersatz de parts sociales). voici ici. Cela reste sans intérêt dans ce cas.

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#10 19/05/2015 01h17

sergio8000
Invité

Vibe, on attribue à Rockefeller les propos suivants :

friendship founded on business is better than business founded on friendship

Le fait même que vous ne sachiez pas quoi faire pour vous associer vous montre à quel point il est difficile d’être rationnel entre amis, et c’est tout à fait normal.
Il y a de très rares exceptions où des amis sont arrivés à monter un business ses ensemble, mais vous devrez être parmi les gens les plus rationnels qui soient pour arriver à un tel résultat. Réfléchissez à dix fois avant de le faire.

Si vous voulez réussir dans votre métier, ce que je vous souhaite (ardemment), assurez-vous de pouvoir rester focalisé et rationnel avant toute autre chose. Beaucoup sourient à ce type de généralités, mais, lorsque nos projets échouent, on comprend cela un peu mieux.

 

#11 19/05/2015 01h54

Membre (2011)
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Je vais réfléchir à tout ça à tête reposée ! Je vais toutefois faire des demandes de devis pour connaître les prix du marché.

Thanks pour vos contributions !

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[+1]    #12 19/05/2015 10h00

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INTJ

Gog a écrit :

Je vais être provocateur mais en fait, qu’apportez-vous dans l’affaire ? Ce que je veux dire, c’est que de mon point de vue, c’est votre ami qui va se taper tout le boulot. Quant à votre travail de gestion (accepter les annonces publiées ?), il pourra très bien le faire sans vous. La question est plutôt de savoir si vous méritez qu’il vous laisse 10% des parts. Personnellement, j’offrirais une bière pour l’idée.

En effet : si pensez apporter l’idée et la gestion, ça ne vaut rien. D’autres techniciens vous le diront : tous les jours (j’exagère…), vous avez un type qui vient vous voir avec « j’ai une idée, aucune connaissance et je cherche un cofondateur technique pour réaliser : on partage les bénéfices ». Or, les idées ne rapportent rien : seulement la réalisation. Vous trouverez sur Google des centaines d’articles racontant ça (exemples).

De mon point de vue, si vous espérez appater un technicien comme co-fondateur, vous devez le convaincre que vous avez une vraie plue-value à apporter : un budget, un portefeuille de client (et pas de client potentiels), un savoir métier recherché ou disruptif.

Je n’aurais mieux dit ! C’est rare d’entendre ce type de discours en France où les développeurs sont dévalorisés mais c’est pourtant 100% vrai !

Ce matin, je suis allé voir un expert-comptable et un avocat fiscaliste pour leur poser diverses questions sur le projet. Ils ont tous les deux trouvé que la part que je voulais accorder à mon ami était trop importante, puisqu’une fois le site lancé, je serais le seul à gérer l’entreprise.

Un portail Web par essence fonctionne sur Internet, comment imaginer que même un fois le site lancé vous pourrez le gérer seul sans un partenaire technique ? :-)

Qui va s’occuper des mises à jour logiciels, de la sécurité informatique, des sauvegardes, du référencement, de l’adaptation aux nouveaux usages (ex : responsive design), des mises à jour du design (un site qui ne bouge pas tous les 3 ans devient désuet), des upgrades d’hébergement avec l’accroissement de la charge du site ?

Je le vois sur mon site e-commerce, en tant que responsable technique, même si je délègue de plus en plus de tâches, il y a toujours des choses à faire, c’est de l’amélioration en continu.

Dernièrement l’inscription au label Google Marchand, il faut que le processus de commandes soit entièrement sécurisé avec SSL. Donc il faut gérer l’achat d’un certificat SSL (donc trouver le meilleur prestataire), qui nécessite une clé CCR (à faire générer par l’hébergeur), une modification de Prestashop, un designer pour paramétrer où placer sur le site le label, etc.

À moins que le périmètre du site Web soit hypercirconscrit, il y a des interventions techniques à faire régulièrement.

Je vois mes concurrents qui doivent passer par des prestataires informatiques pour faire les updates, cela coute cher donc ils rechignent et même bien souvent ils n’ont même pas l’idée des updates en question !

Ils ne sont pas au courant par exemple qu’un site e-commerce doit maintenant être responsive, car x commandes passent par des smartphones. Moralité : leur site e-commerce est de + en + désuet chaque année et leur Chiffre d’Affaire plafonne.

Évidemment, c’est bien mieux d’être seul actionnaire que d’avoir des associés et les innombrables problèmes que cela implique. Mais vous aurez besoin d’un partenaire technique sur la durée, c’est sûr et certain.

Changer en cours de route n’est pas si facile que cela, car pour un développeur informatique, reprendre le travail d’un autre peut être très difficile et coûteux.

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#13 19/05/2015 10h52

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On m’a plusieurs fois proposé ce genre de choses… J’ai une idée géniale, t.u fais le développement et on partage.

A chaque fois j’ai jugé que l’idée n’était pas géniale et j’ai répondu sans moi. Si par hasard on m’apporte vraiment une idée géniale je dirais mer.ci pour l’idée, il fallait commencer par la faire breveter.


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[+1]    #14 19/05/2015 10h53

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Bonjour,

pour tempérer un peu le rôle des développeurs - et même si j’ai un profil technique moi même - je ne suis pas d’accord avec certains messages.

Certes bien gérer une aventure web nécessite de maitriser une myriade de problématiques techniques mais il faut bien reconnaître que le terrain est de plus en plus balisé et que de nos jours on peut se créer une présence sur internet pour pas très cher. Il y a 15 ans, il fallait acheter des serveurs, louer un rack dans une salle blanche, aller faire le cablage soi même, .. aujourd’hui depuis son salon on peut louer en 5 minutes des centaines de serveurs un peu partout sur la planète.

C’est alors selon moi que le véritable travail - le marathon - commence. Faire connaître le site, faire en sorte qu’il soit utilisé, de faire rentrer du chiffre d’affaire, ..

Pour créer une entreprise, il faut être multi-casquette pour pouvoir gérer un peu toutes les problématiques (technique, marketing, commercial). Si votre "associé" ne fait que développer le site initial et puis basta, c’est un mauvais plan à mon avis de lui donner des parts.

Quand vous allez vous rendre compte au bout de 2 mois que le site n’a aucun visiteur et que c’est plus compliqué que prévu, votre associé sera-t-il encore là pour faire les modifications sur le site ?

Le capital c’est comme un gateau à la crème. Si vous donnez une part à quelqu’un, vous ne pourrez pas la reprendre facilement - ou alors ce ne sera pas beau à voir et vous en ressortirez un peu sale.

J’ai vécu de très belles créations d’entreprise avec des amis, avec un capital égalitaire. La première chose que nous avions faite était de tous nous mettre à risque en même temps en démissionnant de nos jobs respectifs. Est-ce que votre ami est prêt à arrêter toute autre activité pour se concentrer sur votre entreprise en échange de 49% du capital ?

ps: passer 10 heures à choisir une police de caractères sur google font, ce n’est pas un travail technique. c’est du design. L’opération technique une fois que la police de caractère est choisie prend 5 minutes. Cela confirme peut-être effectivement que votre ami est méticuleux, qu’il a le souci du détail, et que techniquement il déteste les bugs mais çà ne dit pas grand chose sur sa capacité technique à faire votre site. A-t-il déjà réalisé des sites de bout en bout ?

Dernière modification par tikou (19/05/2015 11h02)

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#15 19/05/2015 11h12

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Tikou, vous avez entièrement raison.

La petite différence entre quelqu’un qui a une idée et moi c’est que je connais toute la problématique de A à Z, qu’il va me falloir du temps mais que je sais tout faire alors que celui qui a l’idée n’a souvent pas la moindre idée des véritables problèmes et ne saura jamais me remplacer pour la partie technique.

Après si la personne qui me propose la join venture s’appelle Xavier Niel ou mark Zuckerberg j’accepterai les yeux fermés.


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#16 19/05/2015 13h20

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Merci encore !

Bon, ce que j’ai proposé à mon ami, c’est un mix rémunération (10 k€ environ, enfin, ça dépend des devis que je vais recevoir) + parts (parts "offertes", donc pas de capital à avancer pour lui). En fait, il dit qu’il sera beaucoup plus motivé s’il a l’impression de faire partie de l’aventure. D’ailleurs il ne voulait même pas de rémunération si la boîte ne fonctionnait pas, mais c’est moi qui ai insisté pour qu’il l’accepte, tout travail méritant salaire.

Il est bien tenté par avoir 25 % des parts en PEA. Se pose la question de la réévaluation des parts, mais de toutes façons, ça ne change pas le % relatif de parts qu’il possède, non ? C’est juste par rapport à l’ISF qu’il faut réévaluer ? Et j’imagine que ça ne doit pas être compliqué, on réévalue les parts au niveau des capitaux propres ?

Comme il ne fait pas d’apport en numéraire, ça ne le dérange pas que j’ai une liberté totale dans la gestion de la boîte. Et ça c’est un point essentiel qui me permettra de gérer de manière rationnelle, comme si j’étais seul à bord (notamment le budget pub). Si besoin de plus de capitaux, je ferai des apports par compte courant d’associé.

Pour la suite, il faudrait trouver un mécanisme incitatif, tels que stock options, quelque chose comme ça.

En bref, pour son travail, il recevra 10 k, n’avancera pas d’argent, et recevra le 1/4 des parts défiscalisées, ça me parait un bon deal !

Edit : pour préciser ce que j’apporte, outre la connaissance du "milieu" (j’ai travaillé 8 ans dans le médico-marketing) : un carnet d’adresse des lignes directes d’une trentaine d’annonceurs potentiels avec qui je suis en relation depuis plusieurs années. Je facturerai cher à peu de clients professionnels que je contacterai directement. La pub ne sera faite qu’aux professionnels de santé (pour qui tout sera gratuit) afin de générer du trafic, indispensable pour que les personnes morales passent des annonces payantes.

Edit bis : oui, mon ami a fait des sites "internes" pour la boîte dans laquelle il travaille. En fait, c’est assez épuré (mais c’est précisément ce que je souhaite), il bosse surtout sur les bases de données, c’est vraiment sa spécialité. Le site d’annonces idéal c’est un fond blanc avec des cadres au bords noirs et arrondis + une font "relax".

Edit ter : suivant le volume de travail de maintenance, faudra trouver un moyen de rémunération, par exemple une AK quelque chose comme ça. Enfin, c’est si ça se passe bien, on n’en est pas encore là. Y’a 90 % de chances que ça ne rapporte rien cette affaire smile

Dernière modification par Vibe (19/05/2015 14h53)

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#17 19/05/2015 22h37

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comment faites vous pour "offrir des parts" à hauteur de 25% ? vous allez payer des frais de donation non ? quel sera le capital social initial de votre société ? en lui offrant 25% des parts, vous lui offrez le quart de ce capital + le quart de tout votre travail futur.

c’est énorme et pour que çà en vaille la peine veillez à ce qu’il soit très motivé par votre projet. Si vous devez faire une levée de fond plus tard, il faudra que vous ayiez une histoire à raconter sur cet associé.

"Il est bien tenté par avoir 25 % des parts en PEA". Sa motivation ne doit pas venir de l’envie de faire un bon coup fiscal. Que ce soit dans le PEA, c’est du bonus.

C’est vous qui le connaissez donc seul vous pouvez savoir ce que cette société peut valoir à terme et le cadeau que vous êtes entrain de lui faire.

Personnellement, récupérer 25% du capital de la société d’un copain + 10K€ de prestation, si c’est uniquement pour développer la v1 de son site et après bye bye, j’aurais l’impression d’arnaquer mon copain.

Le capital de votre société c’est un peu comme l’entropie. Avec le temps çà a tendance à se diluer inexorablement. Il faut essayer de retarder la dilution et être certain que les actionnaires sont les bons car ils sont dans le bateau pour le long terme.

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#18 20/05/2015 01h19

Membre (2011)
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En fait il apportera 25 % du capital en nature (le code source). L’expression "offrir des parts" étant bien sûr imagée par rapport au fait que le capital ne sera pas apportée en numéraire.

Il n’y aura vraisemblablement pas de levée de fonds, j’ai tous les capitaux nécessaires pour me lancer. Évidemment si le site cartonne il y aura sans doute besoin de fonds, mais dans ce cas c’est plutôt un problème de riche que je rêverais d’avoir !

Concernant la structure, j’opterais plutôt pour une SAS, vu le taux réduit de prélèvements sociaux sur les dividendes. Par contre ça suppose la validation de l’apport en nature par un commissaire aux comptes je crois. Au final ça commence à faire beaucoup de frais !

Pour être honnête, je ne vois pas comment vivre à 100 % de ce business. Ça a de bonnes chances de marcher, mais uniquement comme complément de revenus.

Edit (reédité après erreurs de calculs): pour donner une idée, un objectif raisonnable d’EBE annuel présalaire serait de 40 000 euros. Un objectif ambitieux : 80 000 euros. Au delà de 100 000 euros, ça serait une performance ! En supposant un salaire brut de 1800 euros/mois (soit 1000 euros net, avant impôts) + le reste en dividendes, il me resterait respectivement chaque mois, avant IR : 1780 €, 3370 € ou 4110 € dans le scénario le plus optimiste. Pour mon associé, le calcul est plus compliqué, car il faut tenir compte de la valeur des parts. Avant IR (sur une partie des dividendes, car PEA) et avant prélèvements sociaux, il toucherait respectivement : 320 €, 950 € ou 1250 €. Il faut reconnaître que c’est beaucoup moins intéressant pour lui (mais il a un CDI à plein temps à côté).

Naturellement, si je prend un emploi un temps partiel à côté, je ne verserai plus de salaire, tout sera versé sous forme de dividendes. Pour un EBE de 40 000 euros, ça me ferait (après CSG et avant impôt) 1740 € par mois. Pour mon associé (avant CSG et avant impôt) : 690 € par mois.

Edit bis : je crois que je vais lui proposer de choisir en fait, c’est plus correct, et on partira sur de bonnes bases :

- option 1 : paiement de 10 000 euros + 25 % des parts (apport en nature, donc pas de cash à sortir de sa part)
- option 2 : site gratuit et 49 % des parts (idem, apport en nature). Pour cette dernière option, les revenus respectifs suivant les 3 scénarios seraient (entre parenthèses revenus de mon associé, mais cette fois ci net de CSG) : 1520 (530), 2580 (1590) ou 3080 (2090). Si je ne me verse pas de salaire (cas d’un emploi à mi temps), on toucherait quasiment chacun la même somme : 1160 euros.

Note : si je me verse un salaire minimum (moins que le SMIC), ça n’est pas pour arnaquer mon associé, mais pour pouvoir bénéficier de la prévoyance (à moins qu’il soit possible de souscrire un contrat sans être salarié sur la base des dividendes, mais je n’en suis pas certain). Cela dit, je pourrais simplement  prendre un salaire mensuel de 500 euros net au lieu de 1000 pour servir de base à une prévoyance minimale. S’il est possible de souscrire un contrat de prévoyance indexé sur les dividendes, dans ce cas je ne me verserai pas de salaire pour être plus équitable. C’est vrai que pour de petits CA annuels, ça fait une grosse différence, donc c’est vrai que ça n’est pas correct, je reconnais, j’en ai pris conscience en faisant mes simulations sur Excel.

Edit ter : je pourrai partir d’emblée sur un cumul avec un temps partiel (4/5). Il faudrait prévoir un secrétariat externalisé pour répondre aux appels 4 jours par semaine et gérer certaines affaires courantes. A mon avis 1h par jour serait un grand maximum en début d’activité. Ça reviendrait à environ 700 euros par mois, soit 8000 euros par an en retirant les vacances. Du coup, l’EBE "raisonnable" passerait de 40 k à 32 k par an, et, dans l’option 2, on aurait 960 euros chacun. Finalement ça semble intéressant : j’investis 5000 à 10000 euros au départ (pub + frais de création d’entreprise) pour un complément de salaire d’environ 1000 euros par mois si ça marche. Le truc c’est aussi que je perd 1/5 du salaire d’un CDI (4000 au total, soit 800 euros de perte). Ça fait quand même 200 euros de gagné par mois + un jour où j’ai ma "liberté" par semaine, avec une "call-option" sur le fait que le business croisse.

Dernière modification par Vibe (20/05/2015 04h34)

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#19 20/05/2015 18h39

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J’ai demandé des devis pour les sites. J’ai reçu un premier coup de fil : il faut compter entre 15000 et 20000 euros pour faire le site + le design (20 jours de travail). C’est à peu près ce que j’imaginais. Pour la maintenance c’est environ 2000 euros par an (mais on parle de maintenance de base, pas de création de nouvelles fonctions).

Par contre le référencement naturel, sur 12 mois, coûte beaucoup cher, je ne m’y attendais pas : au moins autant que le site (ça dépend des mots clés). Pour le coup je me dis que cette stratégie me semble optionnelle et je crois que mon ami n’est expert sur le sujet non plus. Étant donné que je serai sur une niche, je peux peut-être me passer de cette étape.

Enfin, j’ai réfléchi, je ne vais pas me verser de salaire, je prendrais directement un emploi une fois le site lancé et on passera par un service de conciergerie (entre 2000 et 8000 euros par an environ). L’argent dépensé sera largement compensé par le salaire de mon CDI. Le site sera alors "juste" un complément de revenus, avec une possible call-option si ça se passe bien ! En plus ça a l’avantage de ne pas léser mon associé, puisque toute la rémunération passera en dividendes.

Donc concrètement je vais lui laisser le choix entre 25 % des parts + honoraires de 10 000 euros et 49 % sans versement (sachant que dans les deux cas, les apports se feront en nature, il ne versera rien). Ami développeurs, ce deal est honnête, non ?

Dernière modification par Vibe (20/05/2015 18h44)

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[+1]    #20 20/05/2015 19h17

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Vibe a écrit :

Ami développeurs, ce deal est honnête, non ?

Deal honnête, en fonction de ce qui est demandé wink
En tout cas, si le développeur est convaincu du potentiel du site, alors oui, l’offre est appropriée.

Par contre, attention à ne pas négliger votre référencement… Ca dépend beaucoup de l’audience cible de votre site.
S’il marche essentiellement par bouche à oreille et/ou uniquement auprès de professionnels, ça peut ne pas être indispensable. Mais dans la plupart des cas, ce sera important.

Enfin, j’ai beau être développeur, j’ai l’impression que vous prenez seul des risques.
Votre ami ne risque rien à part perdre un peu de temps (et un ami). S’il se trouve une copine (par exemple) et n’a plus le temps/envie de s’occuper du développement, ça ne lui coûte rien, mais ça peut vous faire perdre les sommes avancées.

A vous de voir, en fonction de votre degré de conviction, et de la motivation de votre ami.
Assurez vous que la partie technique soit propre et puisse être reprise par quelqu’un ensuite. Insistez bien là-dessus.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#21 20/05/2015 19h30

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Pour le site je ne prend pas trop de risques, puisqu’il sera terminé avant les premières dépenses. Ensuite c’est clair qu’il faudra qu’il me donne les "clés" et que tout soit nickel pour une maintenance éventuelle par un autre webmaster. Mais d’après ce qu’il m’a dit, il est toujours très "propre" au niveau code, il détestes les rafistolages.

Pour l’investissement initial, je mettrai 10 000 euros. Pour les dépenses ultérieures (par exemple secrétariat, conciergerie), je ferai des versements par compte courant d’associé, je pense que ça sera plus simple. Naturellement je prendrai un taux "honnête", mettons celui du livret A. Le problème c’est le risque d’arriver à un equity négatif (enfin, ça n’est pas problématique, je peux accorder des délais de paiement à ma boîte smile ).

Edit : finalement on est arrivé au deal du tout début ! Je lui ai dit que c’était l’expert comptable qui m’avait influencé. Donc tout bêtement ça sera du 51 / 49 %, et chacun apporte sa part en numéraire pour un total de 5000 euros (donc pas de commissaire aux comptes à payer). Il n’y aura pas de salaire, ni pour le président ni pour le webmaster, la rémunération se fera intégralement en dividendes (donc la société sera une SAS). Si besoin de capital supplémentaire, je ferai un apport en compte courant d’associé dont le taux d’intérêt sera celui du livret A. Il pourra par exemple financer des dépenses supplémentaires telles qu’une externalisation du secrétariat quand je reprendrai un boulot.

Finalement cet expert-comptable n’a pas été de très bon conseil smile

Merci à tous pour vos contributions !

Dernière modification par Vibe (20/05/2015 21h11)

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#22 20/05/2015 21h16

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INTJ

Vibe a écrit :

Donc tout bêtement ça sera du 51 / 49 %, et chacun apporte sa part en numéraire pour un total de 5000 euros (donc pas de commissaire aux comptes à payer). Il n’y aura pas de salaire, ni pour le président ni pour le webmaster, la rémunération se fera intégralement en dividendes (donc la société sera une SAS).

C’est exactement le même montage que j’ai avec mon associé pour mon site eCommerce, au montant près… :-)

Après il y a tjs le risque qu’il y en un qui bosse plus que l’autre, des divergences, des engueulades, etc. Mais aucun contrat ne peut résoudre cela.

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[+1]    #23 20/05/2015 21h37

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Si c’est exactement le même montage que le votre, ça devrait décoller ! smile

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#24 22/05/2015 21h20

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JesterInvest a écrit :

@Gog je pense que vous confondez apport en nature (bien évaluable qui donne des vrais parts sociales) et apport en industrie (compétence et travail qui donne un ersatz de parts sociales). voici ici. Cela reste sans intérêt dans ce cas.

Mon message était confusant. Je m’emmèle les pinceaux à force de lire et d’entendre des choses contradictoires à ce sujet. Oui, les parts industrie représentent un apport en savoir-faire : elles ne sont pas des apports en nature. Par contre, il faut bien les prendre en compte dans la valorisation de la société (et donc des parts sociales) : tout simplement parce que leur existence permet d’obtenir des dividendes qui réduiront d’autant les dividendes accordés au détenteurs des parts sociales (donc ça diminie la valeur des parts sociales qui sont moins rentables…). L’émission de parts industries diminie la valeur des parts sociales (et ça peut poser problème parce qu’on peut accuser les émetteurs de chercher ainsi à diminuer artificiellement la valeur des parts en vue d’une cession…).

En fait, nous avons essayé de mettre en place un système de part industrie mais il s’avère que les blocages sont multiples. En fait, je pense que ça semble adapté de le cas présent, ça permet par exemple de rendre impossible la cession des parts à une autre personne (qui serait, elle, incompétente) tout en laissant le droit au vote et aux dividendes, ce qui semblait tout à faire suffir dans le cas présent. On pourrait imaginer que nos deux amis se fâchent et que le technicien cède ces parts à un actionnaire parasite : cela n’est pas possible avec les parts industries. De même, dès son départ de la société, les parts industries disparaissent : il n’y a pas à les racheter ou à faire de diminution de capital, ce qui peut poser des difficultés au niveau de la trésorerie.

L’autre blocage que je suppose est plutôt en cas d’un cumul d’un contrat de salarié par l’ami et de part industrie (qui, d’après nos conseils, semblait périlleux parce qu’il fallait justifier l’émission de parts industries par des compétences autres que celles de salarié, faute de quoi, on pouvait considérer que le salarié aurait dû être augmenté).

D’une façon plus générale, j’ai l’impression (peut-être sommes-nous mal tombés) que les apport en industrie sont rarement pratiqués et donc peu connus des avocats et juristes en droit des sociétés qui semblent ne pas trop vouloir prendre de risque sur ces systèmes sur lesquels on a pas de beaucoup d’historique jurisprudenciel…

Au final, pour le projet en question, il faut rester simple et je suis d’accord avec IH : une SAS 51/49 avec paiement en dividende et compte associé paraît simple et efficace.

Dernière modification par Gog (22/05/2015 21h28)

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#25 13/06/2015 16h45

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Finalement les frais à mettre en œuvre pour la création/l’activité d’une SAS font un peu "peur" à mon associé. Il ne pensait pas qu’il fallait payer autant pour la domiciliation (30 € / mois), la comptabilité, etc … et trouve que la procédure de création est lourde (statuts, pacte d’associé, expert-comptable …).

Au final il me propose donc ceci : je crée mon auto-entreprise pour tester le concept et il me met à disposition gratuitement le site (il a les codes, et c’est lui qui possède le serveur). En contrepartie, dès que le CA annuel sera de 5000 euros, je créerai une SAS comme prévu initialement, avec une répartition 51/49. On formalisera par contrat cet engagement (que je n’ai aucun intérêt à violer, et de toutes façons il pourrait alors couper le site du jour au lendemain).

Ça me parait beaucoup moins lourd pour débuter, qu’en pensez-vous ?

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