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#851 11/07/2023 14h07

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@vbvaleur : Je pense qu’il est possible de trouver une voie "médiane".
Je ne suggère pas d’imprimer de l’argent, de toute façon comme je l’ai dis je pense que la BCE va continuer sur sa lancée. Je vous rejoins également qu’une des causes de l’inflation actuelle est la distribution d’aide en tout genre partout dans le monde pendant le covid.
Par contre, laisser un pan entier de l’économie s’effondrer car "il faut purger", ce n’est pas de la bonne gouvernance non plus. Après avoir laissé pourrir une situation, la laisser pourrir encore plus n’est pas à mon sens une solution.
Après vous avez peut être raison je ne dis pas le contraire. Je dis juste que les effets de bord d’un éventuel effondrement du secteur entier de l’immobilier ne ferait les affaires de personne. On pourrait viser un "soft landing" comme la FED pour l’économie US, sans bien sur garantir que ça fonctionnera.

En synthèse, oui nous en sommes là par une série de mauvaise décision, oui la situation doit être corrigée, surement avec douleur, mais il faudrait que le malade respire encore après le traitement smile

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[+1]    #852 11/07/2023 14h16

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Yumeria personnellement je vais attendre quelques années le temps de voir comment tout le monde va essayer de régler le problème et ensuite je me ferais un plaisir d’investir le secteur quand le moral de tout le monde sera au plus bas.
Ca va pendant 15, 30 ans ça été de très belles années, 7 ans de mal.. de difficulté à venir pour équilibrer ça ne sera pas la mer a boire non plus.
Tout est cyclique, dans l’immobilier les cycles sont très longs.

Pour reprendre la métaphore du malade.
Le malade vient tout juste d’entamer sa cure de désintoxication, vous allez déjà commencer par tester sur lui tout un tas de traitement avec surement un succès relatif, il a surtout besoin d’abstinence le secteur a bien trop fait la fête toutes ces années, bien sûr les symptômes sont inquiétants comme pour tout sevrage c’est pour ça que vous utilisez tout vos traitements.
Il va être dans un sal état pendant un moment, il mettra un moment à revenir à une situation normal en passant par un excès dans l’autre sens surement, tout ça prendra donc du temps.

Puis c’est ouf, il s’est mit une murge incroyable à la Pierre Palmade en 2020, 2021 juste avant de se faire hospitalisé donc faut avouer il l’a quand même bien cherché.

Dernière modification par vbvaleur (11/07/2023 14h36)

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[+2 / -1]    #853 11/07/2023 22h15

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Vous avez tort.

1. L’immobilier n’est pas un marché comme les autres, l’écrasante majoritée des vendeurs ne vendront pas dans ce contexte, ils attendront que le marché se redresse (nombreux exemples dans mon entourage). La majoritée des gens vendent par confort plus que par nécessité.

2. Les acheteurs n’ont aucune rationalité, pour la plupart des gens il faut acheter de l’immobilier quel qu’en soit le prix, parce que c’est du solide, c’est du concret, c’est de la pierre quoi. Le marché ralentit d’ailleurs principalement parce que les banques ont durcis leurs critères et que la hausse des taux désolvabilisent de plus en plus d’acheteurs, mais les gens ne sont que très peu à renoncer à l’achat.

3. Les taux ne resteront pas élevés très longtemps, le début de la baisse, c’est pour bientôt. La plupart de ceux qui citent les chiffres d’inflation oublie que les effets de base sont encore très bas. Le début de la hausse des prix c’est septembre 2022, donc à partir de septembre 2023, les effets de base seront beaucoup plus importants et selon moi l’inflation va se tarir. A termes, c’est à dire en 2024, je prendrais le paris qu’on retrouvera de la déflation, notamment dans l’alimentaire.

Et il y aurait encore d’autres arguments, notamment le fait que tout le monde veut vire au même endroit, le bla bla post covid comme quoi tout le monde irait vivre à la campagne… Le tout teletravail, le nouveau monde… Bla Bla Bla

De plus en plus de boites commencent à en revenir, et pour ceux qui se sont expatriés en 4ème courronne à 30min des grosses villes, j’en connais déjà beaucoup qui en reviennent.

Personne n’a de boule de cristal, mais clairement pour moi vous succombez à un biais de confirmation dangereux.

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#854 11/07/2023 22h58

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Bien que je constate que dans la métropole dynamique que j’habite le marché est très difficile en ce moment pour les vendeurs que je connais personnellement ou dont je suis les annonces sur "leboncoin", je suis de l’avis de Flosk et pense que ce phénomène n’est pas durable. Énormément de gens veulent être propriétaires, non seulement pour les raisons qu’il énonce, mais pour sortir de la galère de la location s’ils habitent une grande ville.

Par ailleurs les dernières crises immobilières récentes d’ampleur (Japon fin des années 1980, Paris 1991, Espagne 2008-2009) s’étaient caractérisées par divers facteurs qui semblent absents cette fois-ci, par exemple:

- surproduction de la construction et
- activité spéculative forte (marchands de biens à Paris par exemple).

En France la coexistence d’une offre étique (on le voit à la location) et d’une demande toujours plus forte dans les endroits où tout le monde veut vivre (que ce soit un désir ou une contrainte) rend improbable une baisse forte de l’immobilier, à laquelle j’aspire pourtant fortement! ou alors celle-ci aura lieu en euros constants, mais sera très limitée en euros courants, je me répète. Ce que vous écrivez, vbvaleur, je l’ai déjà lu à perte d’écran sur le forum "bulle-immobilière" en 2008-2009, avec savants graphiques à l’appui. Ce n’est pas que j’y crois plus, mais j’ai appris à être méfiant:

- une baisse même faible des prix resolvabilise une partie de la demande;
- l’État peut intervenir pour faciliter le crédit;
- les nouvelles données par ceux qui cherchent activement sur un marché donné, pour acheter et pas pour donner un coup de sonde, sont souvent les plus fiables (je me rappelle les messages d’abc33 sur le forum immo de boursorama par exemple, ou d’autres qui avaient annoncé la reprise du marché dès le 2e trimestre 2010 sous les quolibets des autres participants, ayant pour la plupart un intérêt personnel à la baisse;
- il y a quantité de marchés et seul celui où nous voulons habiter devrait nous intéresser. Ainsi à supposer qu’il y ait une baisse notable dans les Hauts-de-Seine, si Neuilly fait + 5% et Nanterre - 15%, la situation pour acheter où j’en ai envie ne sera nullement plus favorable (désolé de répéter des truismes dont je me suis moi-même gaussé pendant des années quand j’étais persuadé que nous étions à la veille d’un krach voilà quinze ans).

À cet égard je reviens à un argument de Rasmussen:

Rasmussen a écrit :

Entre 1962 et 2021, la population en France métropolitaine est passée de 46,5 à 65,4 millions. Dans le même temps, le nombre de logements est passé de 16,4 à 36,2 millions. Autrement dit, il y a eu davantage de logements supplémentaires (près de 20 millions) que d’habitants supplémentaires (19 millions). Pour les seules résidences principales la hausse est de l’ordre de 16 millions.

État du patrimoine des logements d’après le recensement de 1962 et amélioration qualificative de ce patrimoine entre 1954 et 1962 - Persée

37,2 millions de logements en France au 1er janvier 2021 - Insee Focus - 254

Vu ces éléments, les discours sur la supposée pénurie de logements me font rigoler : à croire que ceux qui les tiennent souhaitent arriver à une situation où chacun vit seul dans son logement, et éventuellement en dispose encore d’un second pour ses vacances solitaires. Ceci est-il vraiment désirable ? Probablement pas, et je rejoins les conclusions de Flouzamax (message 830) quant à une baisse future de la demande.

Cet argument me semble peu pertinent puisqu’il ne tient aucun compte de phénomènes majeurs, comme la métropolisation ou la littorisation: la belle affaire de 90 % des gens de ce forum si les logements sont abordables en quantité en Creuse, en Moselle ou dans la Loire !

Encore une fois j’aimerais pourtant que les prix baissent car je trouve cette situation profondément malsaine: ma propre situation patrimoniale est nettement plus favorable que celle de mes collègues pour une simple histoire d’année de naissance! Avec sept ou huit ans de moins je ne serais sans doute pas propriétaire, ou alors de quelque chose qui ne me conviendrait pas… Une baisse limiterait aussi le poids de l’héritage et donc des avantages économiques dus à d’autres facteurs que le mérite individuel. Accessoirement une baisse me permettrait d’acheter plus grand plus facilement puisque le delta entre mon logement actuel et celui que je vise serait moins important.

Cela dit je serai moins catégorique que flosk22 qui commence son message par "vous avez tort"; je suis sûr qu’à Paris en 1991 ou en Espagne en 2008 beaucoup de gens raisonnaient comme moi en disant le fameux "cette fois, ce n’est pas pareil".

Dernière modification par Cornelius (11/07/2023 23h02)

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#855 12/07/2023 07h25

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flosk22, le 11/07/2023 a écrit :

Vous avez tort.

1. L’immobilier n’est pas un marché comme les autres, l’écrasante majorité des vendeurs ne vendront pas dans ce contexte, ils attendront que le marché se redresse (nombreux exemples dans mon entourage). La majorité des gens vendent par confort plus que par nécessité.

Le prix de l’immobilier tout comme le prix d’une action est déterminé au final par la personne qui a acheté, pas par le vendeur qui finalement ne veut plus vendre car il estime que le cour actuel ne lui convient pas.
Il y a et il y a aura toujours des personnes forcées à vendre leur bien immobilier pour diverses raisons (divorce, mutation pour le boulot,…) et si ils n’y a qu’eux qui vendent alors le prix de leur transaction immobilière sera le reflet du prix de l’immobilier.

Ce que vous dites me fait penser, toute proportion gardée, aux personnes scotchés à leur action qui n’en fini pas de baisser et qui se disent qu’ils ne vont pas vendre car le prix est trop bas et que bien évidement, leur action vaut en fait bien plus.

flosk22, le 11/07/2023 a écrit :

3. Les taux ne resteront pas élevés très longtemps, le début de la baisse, c’est pour bientôt.

Ça, ça fait vraiment très "boule de cristal"
Personnellement, je n’ai aucune du sens dans lequel vont évoluer les taux.

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#856 12/07/2023 08h37

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1. L’immobilier n’est pas un marché comme les autres, l’écrasante majoritée des vendeurs ne vendront pas dans ce contexte, ils attendront que le marché se redresse (nombreux exemples dans mon entourage). La majoritée des gens vendent par confort plus que par nécessité.

Oui les transactions s’effondre, c’est le moment du déni.
Et certains ne peuvent même pas se refinancer si ils devaient vendre pour un changement de boulot ou autre ..
Mais il y’en a toujours qui n’auront pas le choix, divorce, succession, difficultés financières avec l’inflation etc

2. Les acheteurs n’ont aucune rationalité, pour la plupart des gens il faut acheter de l’immobilier quel qu’en soit le prix, parce que c’est du solide, c’est du concret, c’est de la pierre quoi. Le marché ralentit d’ailleurs principalement parce que les banques ont durcis leurs critères et que la hausse des taux désolvabilisent de plus en plus d’acheteurs, mais les gens ne sont que très peu à renoncer à l’achat.

Oui exacte, mais les chaines d’info commencent tout juste à effrayer les gens, en parlant des baisses et des problèmes de l’immobilier. A force d’entendre ça tout les jours les gens vont changer d’idée sur l’immobilier

3. Les taux ne resteront pas élevés très longtemps, le début de la baisse, c’est pour bientôt. La plupart de ceux qui citent les chiffres d’inflation oublie que les effets de base sont encore très bas. Le début de la hausse des prix c’est septembre 2022, donc à partir de septembre 2023, les effets de base seront beaucoup plus importants et selon moi l’inflation va se tarir. A termes, c’est à dire en 2024, je prendrais le paris qu’on retrouvera de la déflation, notamment dans l’alimentaire.

Je paris sur une petite baisse de l’inflation pendant un moment mais pas de quoi faire baisser drastiquement les taux et puis une remontée encore plus forte par derrière.

Si vous avez raison ça annihilera une partie des facteurs négatifs, je vous le souhaite mais c’est pas mon scénario privilégié   

Les relations entre les pays sont trop mauvaises et même si il y’a spéculation baissière en ce moment, sur le marché de l’énergie on à de gros probléme à régler qui referont surface. Ajouter à cela le peuple à calmer et le manque de capitaux pour financer les déficits et toutes ces mauvaise politiques .

Bref tout ça va être long, des fois c’est mieux de rester spectateur.

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#857 12/07/2023 08h59

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sijetaisriche, le 06/07/2011 a écrit :

C’est un peu le sentiment à l’issue la lecture de cette intéressante étude de Century 21. Avec la hausse des taux, la baisse du pouvoir d’achat des acheteurs et l’éventuel regain pour les produits de placement de taux pourraient enfin  bien avoir raison des prix stratosphériques actuels.

Voilà ce qui est écrit dans le premier message. 12 ans plus tard, c’est à nouveau la même chose.
Je ne saurais dire si le cycle prend fin maintenant ou dans 15 ans, mais force est de constater que c’est toujours la même chose et que ça a monté entre temps.

Personnellement, je ne sais pas où on va en terme de télétravail et d’immobilier mais on y va, c’est sûr !

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#858 12/07/2023 09h09

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Kabal de 2012 à 2016 les taux ont fait que baisser pour se stabiliser à 0 pendant des années ..
Vous le savez ça ?

Là les taux sont passés de 0 à 4 % en un temps record et les gens sont dans le déni actuellement, alors vous comprenez bien que ça ne va pas se passer exactement pareil wink

Les banques centrales ont tellement fait monter les prix de tout les actifs pendant ces années que c’est compliqué pour un investisseur aujourd’hui, il devrait probablement rester "un peu" sur le banc de touche, mais l’inflation va bruler un peu de ses capitaux un moment..
Car le "un peu" c’est surement des années..

Dernière modification par vbvaleur (12/07/2023 09h17)

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#859 12/07/2023 09h24

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Et puis Macron n’est pas pro immo, il ne reniera pas ses convictions, sur ce secteur il est libéral : laissons le marché s’auto équilibrer, sans aide de l’état.

De toute façon la France n’a plus les moyens d’une politique volontariste sur le secteur du bâtiment.
Rappel des déficits :
2020 : 9% du PIB
2021 : 6,5% du PIB
2022 : 4,7% du PIB
2023 : 4,9% du PIB (prévision)
Objectif 2027 : 2,7% du PIB


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#860 12/07/2023 10h55

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@bed43fr : Je pense que l’Etat a encore moins les moyens d’un arrêt brutal et prolongé du secteur immobilier, en raison des rentrées fiscales concernées. Là dessus je peux me tromper (comme plein d’autres choses) mais la perte de la TVA, des taxes en tout genre, etc est supérieure à un éventuel élargissement d’un prêt à taux 0 renforcé pour le neuf.

Pour l’ancien effectivement là je pense que les carottes sont plus dans les mains du marché, l’Etat peut jouer l’autorégulation par l’équilibre offre / demande. En conséquence les carottes sont surement un peu plus cuites smile

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#861 12/07/2023 11h04

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vbvaleur a écrit :

Kabal de 2012 à 2016 les taux ont fait que baisser pour se stabiliser à 0 pendant des années ..
Vous le savez ça ?

Là les taux sont passés de 0 à 4 % en un temps record et les gens sont dans le déni actuellement, alors vous comprenez bien que ça ne va pas se passer exactement pareil wink

Les banques centrales ont tellement fait monter les prix de tout les actifs pendant ces années que c’est compliqué pour un investisseur aujourd’hui, il devrait probablement rester "un peu" sur le banc de touche, mais l’inflation va bruler un peu de ses capitaux un moment..
Car le "un peu" c’est surement des années..

Vivant dans une caverne, je pense que j’ai dû zapper cette partie là… Vous êtes complétement passé à coté du message. Je sais surtout que l’intervenant n’en savait rien de tout ca et qu’il avait déjà les mêmes problématiques et qu’il a eu complétement tord.
On avisera si vous aviez raison ou tord dans 10 ans. Perso, j’avoue humblement que je ne sais pas où on va.

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#862 12/07/2023 11h15

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Kabal Vous comprenez bien qu’on peut pas prendre l’argument d’un intervenant inconnu, pour essayer de justifier quoique ce soit.

Depuis 2019 j’ai un track record très très honorable en matière de prédiction, concernant les taux , l’inflation et le marché et malheureusement les conflits…
Et je me mouille à chaque fois que la majorité pense le contraire et avant que les tendances montrent des signes de retournement

Par exemple rapidement là juste avant la crise du coronavirus message 82 :
Portefeuille d’actions de Vbvaleur p.4

Ou bien ici avant l’inflation et la montée des taux et le conflit message 97 :
p.4 Piscines Desjoyaux : entreprise familiale française de fabrication de piscines

On bien ici avant la correction de la tech message 393 :
Portefeuille d’actions de Vbvaleur p.16

Ou encore ici pour le conflit :
https://www.investisseurs-heureux.fr/t28598

Dernière modification par vbvaleur (12/07/2023 11h34)

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#863 12/07/2023 13h23

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bed43fr a écrit :

Et puis Macron n’est pas pro immo, il ne reniera pas ses convictions, sur ce secteur il est libéral : laissons le marché s’auto équilibrer, sans aide de l’état.

De toute façon la France n’a plus les moyens d’une politique volontariste sur le secteur du bâtiment.

Attention, on oublie facilement que l’immo est un secteur qui reçoit un déluge d’argent :
- défiscalisations
- APL
- logements sociaux


C’est un maquis de subventions, alors qu’au final, il n’est pas sûr que cela ait abaissé le coût des logements.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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#864 12/07/2023 14h24

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kiwijuice a écrit :

Attention, on oublie facilement que l’immo est un secteur qui reçoit un déluge d’argent :
- défiscalisations
- APL
- logements sociaux

On peut aussi dire que c’est un secteur qui subit une fiscalité lourde, que les APL aident juste à loger des personnes qui sans ça ne pourraient pas se loger et les logements sociaux sortent en grande partie du marché privé.
Je pense que ce qui drive le marché immobilier, plus que les "déluges" d’aides, c’est surtout les taux d’intérêts. Contrairement à ce qui est dit plus haut, il y a des quantités de raisons pour lesquelles les gens doivent vendre. Les agents immobiliers se régalent de la règle des 4 D :
- Divorce
- Décès
- Déplacements
-Difficultés financières.
Donc les prix vont baisser, je n’ai aucun doute la dessus.

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#865 12/07/2023 18h14

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Je viens de relire la file, c’est long mais instructif.

Cela montre notamment qu’il est assez vain d’essayer de prévoir l’évolution du marché immobilier, tout comme il est vain de faire des prévisions sur les indices boursiers, le cours des monnaies ou des matières premières.

Essayer de "timer" le marché est rarement rentable.

Et en outre le marché immobilier résidentiel (ou plutôt les marchés immobiliers) n’est pas un marché comme les autres :

L’acheteur d’une résidence principale a une logique d’abord personnelle et familiale (se loger/ avoir un toit), psychologique (pour beaucoup rembourser un emprunt est une « épargne forcée »), patrimoniale (la plupart des gens sont allergiques à toute forme de placement hors fonds euro et immobilier), sécuritaire (« dans 20 ans le bien sera entièrement payé », « me constituer un patrimoine pour la retraité », « s’il m’arrive quelque chose l’assurance remboursera le solde du prêt et ma famille sera à l’abri »),…
Pour beaucoup c’est au contraire très rationnel d’acheter sa résidence principale.

La sensibilité et élasticité aux prix n’est pas la même que sur un marché « normal ».
Combien de % en plus vaut le fait d’habiter dans un bon quartier / proche des bonnes écoles et des commerces/ avec le nombre de chambres suffisant pour ma famille/ où je me sentirai bien/…
« Priceless » comme dirait la pub pour une célèbre carte de crédit, tant qu’on peut se le permettre.

Le prix au m2 couplé au niveau de taux d’intérêts est (très) loin d’être le paramètre unique.

La plupart des acheteurs revendent aussi un bien en même temps qu’ils achètent et donc raisonnent en différentiel.

Dernière modification par Yoda (12/07/2023 18h20)


"Le côté obscur de la force, redouter tu dois"

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#866 13/07/2023 09h46

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MDR Yoda, si l’investisseur doit arrêter de prévoir l’évolution de ses investissements vous retirer exactement ce qui fait la différence entre un bon investisseur et un mauvais .
Peut etre cela serait à votre avantage c’est pour ça que vous poussez ce sens ?
A quoi bon être sur ce forum acheter donc tout ce qui bouge et vous verrez bien.

Dans un monde qui devient fortement inflationniste la plupart des actifs sont surévalués, ok c’est peut-être contre intuitif mais c’est comme ça, si vous achetez tout ce qui bouge et que c’est ce monde qui arrive, à mon avis il est pas possible de bien s’en sortir sur le long terme.

Pendant qu’il y’avait peu d’inflation sur le terrain, les politiques monétaires pour la faire repartir ont fait gonfler le prix des actifs financiers. Là il y’a eu beaucoup beaucoup d’inflation mais c’est pas calculé dans l’indice Insee. 
Le contraire peut devenir réalité aussi.

On va nager a contre courant.. On a plus le vent dans le dos, l’exercice d’investir est plus difficile quand c’est comme ça.
Avant n’importe quel idiot pouvait gagner de l’argent et ces prochaines années ça sera très difficile ..

S’endetter à 1% et acheter un actif qui en rapporte 6 c’est super le spread nous enrichit sans bosser ! et plus de monde arrive plus je parais intelligent et le prix de mes actifs grimpent, quelle cercle vertueux.

S’endetter à 5% pour acheter un actif qui en rapporte 5% avec des risques, vous êtes un idiot.
D’autant plus que les risques augmentent quand la situation se détériore, plus d’impayés, plus de tax etc, vous voila donc tourbillonner dans le cercle vicieux pendant quelques années .

Avec l’immobilier ça prend toujours un peu plus de temps car les gens sont un peu dur de la feuille et il y’a la phase de deni..
Mais avec les taux élevés les prix doivent s’ajuster pour récompenser comme il se doit le risque encouru par l’investissement sinon les agents immobiliers et les notaires devront changer de métier, il y’aura plus de transactions ^^

Dernière modification par vbvaleur (13/07/2023 10h05)

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#867 13/07/2023 10h40

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Yumeria, le 12/07/2023 a écrit :

@bed43fr : Je pense que l’Etat a encore moins les moyens d’un arrêt brutal et prolongé du secteur immobilier, en raison des rentrées fiscales concernées. Là dessus je peux me tromper (comme plein d’autres choses) mais la perte de la TVA, des taxes en tout genre, etc est supérieure à un éventuel élargissement d’un prêt à taux 0 renforcé pour le neuf.

Vous parlez de "perte" pour l’état mais le marché va très vite s’ajuster et retrouver son dynamisme autour d’un nouveau point d’équilibre et l’état sera tout aussi gagnant sur ses rentrées fiscales (au delta près de l’ajustement des prix qui n’ira sans doute pas au delà de -20%). Tout ça sans remettre au pot des aides en défisc et autres taux 0. Sur le long terme il sera gagnant. C’est le pari de Macron ou du moins ce que j’en ai compris quand il expose sa vision de l’immobilier, avez-vous lu son livre ?

Dernière modification par bed43fr (13/07/2023 10h41)


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#868 13/07/2023 11h11

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Bonjour bed43fr,

Je n’ai pas lu le livre d’E. Macron j’avoue. Je me disais que sur ce type de mesure technique pour éviter un krach trop violent pour les finances publics la main était plutôt à l’administration.

Une baisse de -20% du marché immobilier me semble improbable, si on fait déjà du -10% ça sera le bout du monde. Après, il se peut des zones fasse -20% ou -30%, mais je vois mal l’IDF faire -20%. Le marché immobilier sera toujours davantage à plusieurs vitesses.

Ensuite, -20% je pense n’est pas possible pour le neuf. Je n’ai aucune idée de la création de valeur (ou impression monétaire) totale d’une opération de construction d’un immeuble neuf, on doit surement être supérieur à 20%. Peut être que toutes les parties prenantes sur ce type d’opération peuvent accepter une baisse de -20% de leur marge, mais pas du total de la vente je pense. En conséquence, une baisse de cette ampleur me semble improbable. En l’absence de baisse, le secteur va continuer à ralentir, et des tas d’expert se relaient à longueur de temps que ce n’est pas possible compte tenu de la demande de logement. Et donc les conséquences pour l’Etat seront supérieurs à un effet prix de -20%, on aura un effet base monstrueux. Entre la TVA, les taxes etc versées par les promoteurs. Le foncier qu’ils achètent aux collectivités ou à l’Etat.

Pour l’ancien comme écrit précédemment je n’ai pas le même raisonnement, je pense que l’enjeu est moindre pour les finances publics. Je n’ai pas de données par contre pour appuyer mon raisonnement, et ici c’est clairement une faiblesse pour en démontrer la pertinence

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#869 13/07/2023 11h46

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ESTJ

J’ai dit qu’on irait pas au delà de -20% pas que la baisse atteindra ce niveau. D’ailleurs pour ma part je pense que le marché baissera très peu (pour des raisons que j’ai déjà souvent évoquées sur ce forum) mais qu’il baissera très rapidement car l’augmentation des taux a été violente. de ce fait l’ajustement qui aurait pris 8 à 10 ans dans un cycle ordinaire va se faire beaucoup plus vite, à mon avis en 2024 on retrouvera un niveau de transaction équivalent à 2019 (qui est la dernière année normale après les hauts et bas dus au covid).


TdB PEA/CTO Parrainage Ohm Energie Parrainage Boursorama : NIPA2313

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Favoris 2   [+5]    #870 13/07/2023 15h14

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Prédire un marché global lui même composé de milliers de sous marchés, l’exercice est intéressant et valorisant pour celui qui aura raison à la fin, surtout pour une interview sur bfm business, mais l’intérêt pécunier personnel pour chacun m’échappe totalement.

Sur le forum, nous répétons constamment qu’il n’a pas un marché mais autant de marchés que de secteurs, que de types de logements, que de types d’investissements ( rp, meublé, vide, saisonnier…) que de pouvoir d’achat par secteur.

Lorsque j’achète un appartement, j’achète un secteur, un emplacement pas un indice sur la valorisation du marché Français, sinon j’achète un tracker sur l’immo.

Aujourd’hui j’ai mes convictions sur certains marchés, je suis acheteur dans certains secteurs mais préfère patienter sur d’autres.

Je peux comprendre que le prix moyen baisse sur une grande ville de province ayant atteint une sorte de plafond avec l’augmentation des taux mais d’autres secteurs ne sont pas atteints par l’augmentation des taux. Les acquéreurs en cash tout d’abord, peu importe le taux des prêts, les secteurs touristiques haut de gamme, Courchevel, Annecy, St tropez ect… les investisseurs étrangers, les secteurs frontaliers luxembourgeois ou Suisse…

Le débat me fait penser à mon père qui me répète constamment depuis 35 ans, les prix dans le sud du Portugal sont beaucoup trop élevés pour les portugais, ils ne peuvent plus acheter les prix vont dégringoler et j’achèterai. Hélas, ils regardent depuis 35 ans ses amis achetés et revendre des appartements à des prix aujourd’hui équivalent à ceux d’une grande ville dynamique en France. Car malheureusement sur ce secteur ce ne sont pas les ouvriers portugais qui font les prix, ce sont les Anglais, Français, Américains ou cadres portugais avec leurs pouvoir d’achat bien différents.
Alors oui il y a des crises mondiales, qui engendrent un coup de moins 50% à certains endroit et -2% sur d’autres.

Le marché est mondial et un petit village de Provence peut se retrouver avec une augmentation des prix à cause d’une Netflix diffusée au USA…

Profitons plutôt de la période pour acheter à ce que l’on considère être un bon prix, une bonne rentabilité et en connaissant encore mieux notre marché, quitte à développer nos compétences sur d’autres secteurs/marchés. Diversification…

Quand bien même si le marché global corrige de moins 20% et que la valeur de mes biens stagnent ou perd 10% peu m’importe, j’irai ensuite acheter la ou il a bien baissé et ou la rentabilité redevient plus sexy.

Encore une fois l’important, aujourd’hui plus qu’hier est d’acheter à bas prix, c’est la que l’affaire se fait.

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Favoris 1    #871 10/08/2023 10h16

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Un article intéressant sur France 3, basé sur les chiffres et déclarations du réseau Guy Hoquet :
Immobilier : "les vendeurs n’ont pas pris en compte la nouvelle donne", pourquoi les prix du marché ne baissent (toujours) pas

En résumé : au 1er semestre 2023, par rapport au 1er semestre 2022, l’offre continue à augmenter, les prix au m² continuent à augmenter (+1,8 % pour les appartements et +6,9 % pour les maisons).

Même si les acquéreurs n’ont plus les moyens de se payer ces prix du fait du durcissement de l’accès au crédit et de la hausse des taux, les vendeurs n’ont pas encore intégré la nécessité d’adapter leurs prix.

On nous dit que le crédit s’est déjà un peu débloqué et que ça devrait s’arranger d’ici la fin de l’année :

"La révision du taux d’usure a donné un peu de marge aux banques qui prêtent un peu plus. On emprunte plus cher, mais on peut aujourd’hui emprunter. Ce qui n’était pas le cas, il y a trois quatre mois, souligne Delphine Herman. On s’attend que les banques aient leur objectif à faire d’ici à la fin de l’année et ouvrent un peu plus les vannes. Il y a système d’embouteillage de projets bloqués qui vont devoir se débloquer."


Les vacances sont finies, au travail !

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#872 10/08/2023 10h48

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ENTJ

Je pense que c’est normal.

Je pense qu’il faut prendre en compte que avec l’inflation, les prix ont monté car:
- les matériaux que comportent une maison augmentent : un devis de menuiserie en 2020 et 2023 n’est pas le même par exemple.
- les prix des terrains également.
- le coût des travaux avec des artisans ont flambé car il y a beaucoup de demande.

Dans les villes moyennes ou le prix au m2 est inférieur à 2500 euros le m2 , on constate que sa stagne voir parfois quelques baisses contrairement aux grandes villes ou généralement ça baisse !

Dans les villes moyennes , quand on met tout bout à bout : prix du terrain, et d’une construction à la valeur du jour , le prix  n’est généralement pas excessif.

Je pense qu’une baisse interviendra uniquement lorsqu’on sera en récession, que les artisans n’aient plus de travails et que les prix des matériaux redeviennent plus normal (on peut constater sur ce point que légèrement c’est le cas suivant les materiaux.)
Je pense qu’une baisse interviendra si les taux se maintiennent ou continue d’augmenter associés à ci dessus.
Je pense qu’il va y avoir un retour à la moyenne sur les grandes villes qui, vont faire dire que les prix vont chutés dans les généralités.

Les prix ne baisseront pas dans les conditions actuelles : les gens ont emprunté avec un taux très faible souvent à taux fixe dans un environnement de taux haut.
Ou les gens avaient renégocié leurs taux contracté il y a plus longtemps (donc ont déjà remboursé beaucoup d’intérêt car si renégocié en général, beaucoup d’année ont déjà été entamé).

Concernant la durée de vente, effectivement ça risque de se rallonger et les volumes continuer de baisser.

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#873 10/08/2023 11h49

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D’après notaires.fr, l’été 2023 ressemble à un pivot pour les prix immobiliers (source : Marché immobilier : tendances et évolutions des prix de l’immobilier - juillet 2023). Pour ceux qui se languissaient de la baisse des prix immobilier, il semblerait que ça ai bel et bien commencé (au moins dans l’ancien).

A fin juillet 2023, les prix des logements anciens baissent de -1% sur un an. Mais cette moyenne masque ce qui ressemble à une accélération récente de cette baisse.

A commencer en province : dans la majorité des villes où les prix des appartements anciens progressaient encore ou étaient stables au T1, ils deviennent stables ou baissent (exemples : Rouen et Nantes. Prix stables au T1, sans doute -4% à fin juillet 2023).

Pour les maisons anciennes dans de plus grandes agglo., ça baisse assez franchement à fin juillet 2023, entre -4% et -9% (Angers, Saint-Étienne, Nantes, Lille, Dijon, Toulouse, Rouen et Strasbourg).

En Île-de-France, de nouveaux ajustements sur les prix sont constatés et le rythme de baisse devrait s’accélérer (baisses annuelles de l’ordre de -4,8% pour les appartements et -3,2% pour les maisons).

Dernière modification par carignan99 (10/08/2023 12h05)

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[+1]    #874 12/08/2023 09h31

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Une petite expérience personnelle sur l’immobilier du T1 étudiants dans les centre ville universitaires. Un de mes enfants change de ville pour ses études.

Le propriétaire du logement de départ ne veut plus faire de location étudiante et vend le logement. Peu rentable dit-il, des charges qui augmenter, ne peut pas répercuter le prix car après "ça ne suit pas" (je ne sais pas trop ce qu’il veut dire, les prix ne sont pas plafonnées dans cette ville, je suppose qu’il veut dire qu’il ne pense plus trouver de locataires si il augmente). Grosse doléance sur les travaux (le gars n’est pas sur la ville), impossible de trouver des artisans en centre ville à prix raisonnable, et qui en plus sabotent le boulot (je veux bien le croire). C’est vrai que si changer un robinet coûte 300euros, qu’il faut en plus pleurnicher pour trouver un plombier, ça grignote un peu la rentabilité si le plombier passe deux fois dans l’année…

Coté logement d’arrivé, même topo. C’est une connaissance qui nous loue l’appart mais qui va le mettre en vente à la fin du bail étudiant. Il voulait au départ faire de l’airbnb, mais restriction de la métropole, plus possible. En logement étudiant pas rentable dit-il. Loyer bloqué + travaux copro en continu + travaux divers à faire (le gars n’est pas bricoleur du tout) à des prix d’artisans de centre ville. Bref il jette l’éponge.

Cela vaut ce que vaut une expérience personnelle sur 2 cas particuliers, mais je trouve intéressant la concordance des discours qui est que la difficulté et le coût à l’entretien et l’amélioration de l’habitat, associé aux contraintes réglementaires commence à peser. Attention : j’ai l’impression que ces deux personnes ne sont pas des investisseurs exigeants, qu’ils ont acheté en se disant "l’immobilier c’est rentable", parce que c’est qu’on le dit à la TV, mais sans se poser trop de questions.

Corollaire de cette histoire: ma moitié qui me reprochait régulièrement de ne pas investir dans l’immobilier étudiant parce que "c’est rentable" et que "la pierre ça monte toujours" est ébranlée dans ses certitudes patrimoniales.

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[+3]    #875 12/08/2023 10h03

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Les français continueront à acheter de la pierre, parce que "la pierre c’est solide, et ça aura toujours de la valeur".

L’écrasante majoritée des gens n’iront même pas calculés la rentabilité à posteriori pour se rendre compte que ça n’en vaut pas la peine.

Dans mon entourage, combien de personnes ayant investis dans un pinel qui ont fait les calculs à posteriori ? Aucun.

Tous sont persuadés que c’était un super investissement, notamment parce que cela baisse leurs impôts sans se rendre compte que ce crédit d’impot, c’est une surmarge pour le promoteur.

Bref… Vraiment pas convaincu que malgré des contraintes supplémentaires les francais vont arreter d’acheter de la pierre. Notamment parce que je ne vois pas ou ils investiraient leur argent ?

La bourse ça fait peur, on peut tout perdre, rendez-vous compte ?! Mais dans le même temps, les actionnaires sont des profiteurs qui s’enrichissent sans rien faire, sur le dos de pauvres travailleurs exploités.

Discours totalement schizofrénique mais qui représente pourtant la pensée dominante et pas que dans les millieux peu éduqués.

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