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[+2]    #1 04/03/2011 04h29

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Le forum a déjà vu des échanges sur le thème "je préfère les actions de rendement (gros dividendes)", ou "je préfère les actions de croissance", ou "je préfère les actions décotées sur leur actif net comptable", "je préfère les actions qui sont en tendance (montante)", ou même "je préfère les actions que j’estime sous-évaluées, donc qui devraient monter demain".

Ces débats comportent pas mal de remarques fort intéressantes, et même certaines qu’on pourrait qualifier d’étranges à première vue (exemples : "je maximise les dividendes et ne regarde même plus si mes actions baissent ou montent", "j’achète quand le marché évolue d’une manière où j’estime que la tendance est installée, sans même savoir ce que la société a comme activité") mais qui donnent à réfléchir à des approches alternatives. 

Je voudrais discuter du type de sociétés qu’une fois rentier, il peut être intéressant de privilégier.

J’aurais tendance à dire qu’un rentier souhaite idéalement acheter des sociétés qui cumulent les caractéristiques suivantes :
- distribuer un dividende ne diminuant jamais d’une année sur l’autre, représentant une partie raisonnable du bénéfice, le reste étant utilisé pour les investissements nécessaire à la croissance de la société;
- annoncer depuis de nombreuses années que le CA augmentera d’environ X% dans les 2 à 5 prochaines années (X>0, 8 ou + de préférence) et que le % de marge sera maintenu…. et respecter ces annonces;
- bien informer et bien traiter ses actionnaires;
- être parmi les leaders mondiaux de son secteur;
- opérer sur un secteur où les besoins ne sont pas prêt de s’évanouir;
- opérer sur un secteur où les barrières à l’entrée pour les concurrents sont élevées;

L’avantage d’investir dans de telle sociétés, c’est que le risque est faible et les dividendes peuvent être consommés l’esprit tranquille (la croissance de la société, et l’accroissement de valeur qui en découle à long terme, devraient plus que compenser l’inflation). En outre, ces actions ne nécessitent pas une surveillance de tous les instants.

Ces sociétés versent rarement un dividende de 6-8% (exit FTE et VIV), mais plutôt 2-3% de dividende. Ces sociétés sont rarement "bon marché" (exit Daubasses) : leurs PER est généralement supérieurs à 20, et leur actif net est inférieur à leur capitalisation boursière.

Au sein du cac40 :
- sociétés avec ces caractéristiques : AI (Air Liquide), EI (Essilor)
- sociétés s’en approchant : ML (Michelin), MC (LVMH), SU (Scheider Electric), RI (Pernod Ricard), SK (SEB).
- société qui avait ces caractéristiques, mais qui en a perdu l’une ou l’autre : OR (L’Oréal).   

Au niveau international, il y a bien d’autres sociétés avec de telle caractéristiques. (je vous laisse les lister smile)

A mon avis, un rentier devrait privilégier ce type d’actions dans la partie de son "pécule" dédié aux actions. Ceci ne dispense pas de diversifier ses actifs en dehors des actions, et n’empêche pas de s’amuser avec d’autres types d’actions, dès lors que ces titres de "fond de portefeuille" assurent l’essentiel.

Mots-clés : actions, rentier


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#2 04/03/2011 07h59

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Bonjour
Tres bonne question.
pour ma part, j’ai regarde sur quoi les holding des grandes familles sont investies.
Vous verrez qu une bonne partie du portefeuille est investie sur des sociétés qui ont les qualités dont vous faites état:

-EURAZEO est investie dans Danone et l exploitation de parkings (Apcoa)
_SOFINA est sur Danone, une société de Satellite et l’énergie l’eau/déchet avec GDF Suez/suez environnement
_Albert Frere lui privilégie Total (je crois que cest 30% de l’actif de ses holdings)
-Wendel est investi sur Bureau Veritas pour sa stabilité et sa croissance régulière. Tiens je n’ai vu personne parler de ce titre sur ce forum. Je pense qu il présente toutes les qualités recherchées pour la rente a tres long terme. Pensez vous un peu comme moi ( et wendel wink )

voila pour ma petite étude.

Jean

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#3 04/03/2011 10h55

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Chacun son truc, vous aurez des rentiers aimant le risque et d’autres plus frileux; et puis l’âge, la composition familiale, la perspective prochaine ou non de la retraite… plein de facteurs qui font que chacun réagit en fonction de sa propre aversion au risque !

Mon seul truc au quotidien : suivre mon portefeuille et vous rejoindre tous sur le forum ! smile


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#4 30/10/2014 22h15

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Détérage de topic, mais il fait partie des topics "Best of" :

- actions US : les dividends champions (plus de 25 ans de dividendes croissants)

En retirant les rendements inférieurs à 2,5%, ça donne à peu près :

diebold
AbbVie Inc.
AFLAC Inc
AT&T Inc
Chevron Corp
Clorox Co
Coca-Cola Co
Consolidated Edison Inc
Emerson Electric Co
Exxon Mobil Corp
HCP Inc
Helmerich & Payne, Inc
Johnson & Johnson
Kimberly-Clark
Leggett & Platt
McDonald’s Corp
Altria
Nucor Corp
PepsiCo Inc
Procter & Gamble
Sysco Corp
Target Corp
weyco group
Wal-Mart Stores


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#5 30/10/2014 23h56

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Pour vivre rentier et le rester…faudrait penser aux obligations aussi - ou aux CEF close-end funds qui se transigent comme des actions et bénéficient d’une meilleure fiscalité - voir les posts de bacalhau .
Ces close-end funds se transigent souvent a meme 10% sous leur NAV
voir sur cefconnect.com
En tous cas n’etre investi que sur des actions me semble dangereux.

Dernière modification par sissi (30/10/2014 23h57)

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#6 31/10/2014 10h36

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J’avoue ne pas bien comprendre cet attachement à ne vivre que des dividendes. Ceux-ci consistent en un détachement d’un montant du cours de l’action, ce dernier diminue d’autant; de plus la très grande majorité des dividendes sont versés entre mai et juillet, ce qui n’est pas adapté à la "consommation" régulière du rentier. Pourquoi ne pas choisir librement le montant à retirer de son portefeuille en vendant quelques actions bien choisies, au moment où l’on en a besoin ?

Je pense que retirer une fraction de sa performance à long terme, par exemple 2/3, ménage l’avenir malgré les hausses et baisses du marché.


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#7 31/10/2014 10h53

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Je pense que cette appétence pour les "rentes" constituées de dividendes, hormis l’aspect apport régulier de trésorerie pour les trusts dont le détachement est pluriannuel, vient essentiellement de la fiscalité favorable que celles-ci ont longtemps eu en France. Néanmoins sur CTO, à l’heure actuelle, avec les abattements pour durée de détention, la fiscalité des plus values est rapidement plus favorable à celles des dividendes, donc il y a peut-être des pratiques à revoir. Il demeure que sans atteindre la stabilité des produits obligataires investment grade, les valeurs rentrant dans la catégorie "dividend aristocrat" sont en général des blue chip à la volatilité peu importante, une donnée importante lorsque l’objectif devient un flux de trésorerie régulier et qu’on ne peut plus se permettre d’attendre quelques années pour refaire ses pertes.

Dernière modification par Gentlegazier (31/10/2014 10h56)

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#8 31/10/2014 10h58

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Jean-Marc a écrit :

J’avoue ne pas bien comprendre cet attachement à ne vivre que des dividendes. … Pourquoi ne pas choisir librement le montant à retirer de son portefeuille en vendant quelques actions bien choisies, au moment où l’on en a besoin ?

Tout simplement parce que la volatilité du dividende est bien moindre que celle des cours de bourse, ce qui vous donne de la visibilité.

Bien malin qui peut dire dans deux mois à combien sera valorisé ses actifs.

Alors que je peux vous dire avec une quasi-certitude combien je vais toucher comme dividendes.

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#9 31/10/2014 11h06

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Je pense qu’il y a un large consensus sur le forum en faveur d’une stratégie d’investissement qui préserve à long terme le capital investi, et en défaveur de la spéculation.

A partir de là, les différentes méthodes pour y parvenir sont pour moi équivalentes.

Au passage, si on s’en tient à la vision un peu étroite qu’en phase de constitution du capital on a un portefeuille "offensif" (si ça veut dire quelque chose…) et qu’en suite on a un portefeuille de "père de famille" (pourtant ce sont sûrement eux les plus dépensiers), on a un contre-exemple en la personne de notre hôte.

On pourrait en effet juger son portefeuille d’origine "bon père de famille" alors que c’est celui-ci qui lui a permis d’accumuler du capital. Maintenant son portefeuille serait jugé "agressif".

En revanche, ce qu’il y a de sûr, c’est qu’avec un capital suffisant, on ne peut plus trop se permettre de multiplier le nombre de petites sociétés illiquides en portefeuille, si on veut pouvoir céder une partie de son portefeuille pour assurer ses dépenses.

A la réponse "quelles actions privilégier une fois rentier ?" ma réponse sera donc : celles qui sont très liquides.

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#10 31/10/2014 11h10

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Et moi je ne comprends pas ceux qui ne comprennent pas cet attachement aux dividendes wink

D’abord, la majorité des sociétés anglo-saxonnes versent un dividende deux ou quatre fois par an, ce qui permet de recevoir un flux régulier toute l’année. Vous en avez mêmes qui vous payent une fois par mois.

Certes le détachement du dividende est reporté sur le cours, et alors ? Au moins je conserve 100% de mes titres, sans aucun frais. Je préfère récolter les oeufs et garder mes poules.
Par contre cela n’interdit pas la vente d’un titre si celui-ci est surévalué ou si une meilleure opportunité se présente, mais cela dépend de Mr.Market et n’est donc pas prévisible.

L’avantage des dividendes pour un rentier, c’est qu’on peut établir un budget prévisionnel sur l’année de ses revenus (et donc dépenses) et ce quelles que soient les conditions du marché. Et avant d’être rentier on peut suivre année après année l’augmentation de ses revenus passifs et la progression de ses objectifs de rente.
Ne plus avoir à ce soucier des états d’âmes du marché apporte un grand confort psychologique.
Bien sûr une société peut réduire ou couper son dividende, mais alors on a peut-être fait un mauvais choix d’investissement (dans une optique rendement bien sûr), et la diversification atténue ces risques (l’augmentation des dividendes des autres titres pouvant même couvrir la perte).

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#11 31/10/2014 11h13

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Bonjour,

Je partage ici un fichier que j’ai trouvé (je ne l’ai pas encore exploité car je débute en bourse et pour l’instant je compte plutôt faire de l’ETF).

https://www.eurofidai.org/Renta_Actions_France.xls

Malheureusement le fichier date de 2009, mais il s’agit d’un classement des actions françaises, dividendes réinvestis, sur 30 ans.

Plus précisément, pour différentes périodes - pour les trente dernières années (1980-2009), les vingt-cinq dernières années (1985-2009), les vingt dernières années (1990-2009), les dix dernières années (2000-2009) et les cinq dernières années (2005-2009) -  le fichier associé est constitué de :
La rentabilité (avec dividendes réinvestis) calculée comme le taux de variation, en pourcentage, entre le  dernier et le premier cours de la période
La rentabilité annualisée (avec dividendes réinvestis)
Pour permettre une comparaison, la rentabilité de l’indice Eurofidai pondéré par les capitalisations boursières est également proposée.

Je trouve que cela permet de repérer quelques actions qui performent bien de façon régulière et qui du coup méritent une analyse pour un rentier; mais peut-être que ma vision est celle d’un néophyte. Et puis les performances passées …

Dernière modification par tikou (31/10/2014 11h15)

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Favoris 1   [+2]    #12 31/10/2014 12h30

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Allez je vais me mêler au débat puisque je poursuis ce but depuis plusieurs années et que le jour J commence à se rapprocher, enfin un peu. Il y a effectivement plusieurs méthodes pour arriver à se créer un revenu récurent, stable et pérenne. Néanmoins, si cela est sa SEULE source de revenus, il convient d’être prudent et surtout prévoyant.
En effet comme le dit jean Marc, on peut vendre une partie de son portefeuille pour assurer ses besoins financiers. Mais lorsque les marchés dévissent de 20% ou 30% (on l’a connu plusieurs fois ces dernières années), cela revient à "brader" certains titres qu’il serait sans doute plus utile de garder en portefeuille. Donc cette technique montre ses limites lors de fortes phases de baisses.
Les dividendes contrairement à ce qu’indique Jean Marc, peuvent être à fréquence pluri-annuelle comme le signale à juste titre Piksou. Il suffit juste d’ouvrir son univers d’investissement à autre chose que la côte Parisienne ! Cela apportera en plus un peu de diversification, ce qui ne nuit pas.
Concernant les obligations, ce qui m’ennuie le plus ce sont 2 choses : la fiscalité (alors qu’abattement de 40% sur dividendes) et le fait qu’un jour elles sont remboursées. Donc il faut retrouver une autre obligation avec un rendement à peu près équivalent, ce qui peut-être difficile en phase de baisse de taux.
Un petit mot sur l’immobilier, qui peut permettre de créer des revenus aussi. Me concernant, j’ai bâti un portefeuille de SCPI (7 à ce jour) afin de compléter les revenus issus de dividendes. Avantage : mutualisation du risque locatif, rendement plutôt stable en contrepartie d’un engagement de conservation d’au mois 5 à 8 ans. L’idéal est de les financer à crédit afin de bénéficier d’une fiscalité plus favorable et d’un effet de levier intéressant.
Pour revenir au dividendes d’actions, j’ai "testé" pas mal de choses. Au final, ma conclusion est il qu’il faut bâtir un portefeuille de valeurs solides, rentables, ayant une politique de dividende claire et tenable dans le temps. Ce n’est pas automatiquement les plus généreuses en % de dividendes, mais comme souvent elles ont la petite manie de les augmenter régulièrement, au bout de quelques années le rendement a souvent fortement progressé.
En rajoutant une politique de rotation du portefeuille en revendant les actions dont le cours ayant fortement monté (et le rendement fortement baissé) pour acheter des actions de même type mais dont le cours reste encore raisonnable, on ajoute une dimension réalisation de plus-values qui améliore la rente perçue. En effet, en revendant une ligne qui me rapporte du 2%, je concrétise ma plus-value, mais si j’achète une nouvelle valeur qui rapporte du 3%, je n’ai besoin de ne ré-investir que les 2/3 de la somme vendue pour garder le même niveau de dividendes ! Avec cette technique, soit j’augmente mon revenu lors de phase de hausse, soit je mets de coté pour racheter à bon compte lors de phase de baisse. Au choix !

Dernière modification par Rodolphe (31/10/2014 12h32)

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#13 31/10/2014 13h56

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Je suis d’accord sur le fait que les dividendes ont une volatilité moindre que le cours des actions. Cela présente donc un avantage pour le rentier.

Il faut tout de même suivre un minimum les titres car même les meilleurs risquent de voir un jour une disruption qui les feront disparaître.

La stratégie qui consiste à se constituer une liste de titre qui ont une politique de dividendes claires et de faire un rebalancement régulier en fonction des titres qui ont un coup de mou peut peut-être donner de bons résultats (surtout si çà permet de profiter des quelques rares moments où il y a un peu plus de volatilité sur ces titres)

Mais cela ne peut se faire je pense qu’en gardant une composition sectorielle (voire géographique/devise) relativement saine. Il ne faut pas tout d’un coup s’engouffrer sur du tout pharmaceutique, ou du tout consommation de base, parce que l’actualité fait qu’un tel secteur s’enfonce.

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[+1]    #14 31/10/2014 14h02

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Rodolphe a écrit :

Concernant les obligations, ce qui m’ennuie le plus ce sont 2 choses : la fiscalité (alors qu’abattement de 40% sur dividendes) et le fait qu’un jour elles sont remboursées.

Rodolphe, vous pourriez me dire que les inconvénients du marché obligataire :

-    pour un petit rentier s’intéressant à l’EUR, un accès plus difficile, du fait des tranches élevées, et du mode de cotation (OTC) en dehors cadre de la gestion collective ;
-    pour le petit rentier résident français, une fiscalité des revenus moins favorable que les actions, mais d’ailleurs pas pire que l’immobilier (taux marginal +PS). Mais une enveloppe AV pourrait corriger ce désavantage pour le rentier obligataire

Mais qu’une obligation ne puisse pas être remboursée…., c’est dommage qu’une personne expérimentée puisse véhiculer ce type de pensée sur un forum où tout le monde n’a pas votre culture financière

Des obligations sont émises tous les jours, des obligations sont remboursées tous les jours, même l’état français rembourse ses obligations … bien sur il y a des défauts, % relativement faible d’ailleurs, assez souvent prévisible aussi

Mais même dans le cas de défaut, l’obligataire récupèrera probablement quelque chose. L’actionnaire, lui aura déjà été probablement était sollicité via AK, et sera tout bonnement rincé

Quand je prête à 5 ans à une entreprise et en tant que rentier, j’apprécie la prédictibilité :

-    savoir que je vais etre remboursé au prix convenu dans 5 ans (ou avant avec une prime). Et avec une action ?

-    capitaliser 360 jours par an. Si je revends mon obligation au bout de 6 mois, je touche 6 mois d’intérêts.. Et le détachement du dividende ?

-    l’obligation cote toujours ex coupon, Le coupon n’est pas détaché du cours de l’obligation Et le mode cotation de l’action et de son revenu? 

-    toute chose égale par ailleurs et pour une obligation à taux fixe, je sais qu’automatiquement (pour dire mathématiquement) si je revends au bout de 2 ans, mon obligation cotera avec une prime par rapport au pair (sauf si courbe des taux inversée ….)

Et n’oublions pas,  tout au long d’une vie, une obligation est cotée, on peut acheter, vendre, faire des MV/PV et pas forcement attendre le remboursement, ou la faillite…

Je n’oppose pas de produit à un autre, j’essaie juste de rappeler quelques éléments

J’ai dans mon patrimoine de « petit rentier » un portefeuille obligataire, des immeubles et des actions, c’est comme cela que j’espère toujours subvenir aux besoins de ma famille et laisser quelque chose à mes héritiers

BaV

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#15 31/10/2014 14h17

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Tssm a écrit :

Mais qu’une obligation ne puisse pas être remboursée…., c’est dommage qu’une personne expérimentée puisse véhiculer ce type de pensée sur un forum où tout le monde n’a pas votre culture financière

Hum, il se défendra lui même, mais il me semble qu’il dit exactement le contraire : ce qu’il l’ennuie c’est que l’obligation soit remboursée, et oblige par conséquent l’investisseur à retrouver une obligation de rendement/risque comparable.

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#16 31/10/2014 14h25

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Tssm,

Je suis d’accord avec vous sur l’obligataire même si :
- çà nécessite un temps pour bien comprendre les mécanismes
- effectivement, le ticket d’entrée n’est pas à la portée de la première bourse venue
- de ce que lis sur le long terme, les obligations soutiennent l’inflation mais pas beaucoup plus apparemment, sauf sans doute à avoir une gestion active comme vous en avez une.

cf sur ce point la page Chapter 1: Gathering Intelligence | Investor Solutions schema Inflation/Tax Adjusted Returns 1926-1993

(livre intéressant d’ailleurs trouvé sur bnains - Investment Strategies For The 21st Century | Investor Solutions )

Pour corriger un point sur ce que vous dites du propos de Rodolphe : Je pense que sont propos était très "lazy" :
* il ne disait pas qu’il craignait qu’une obligation ne soit pas remboursée
* mais que çà l’embêtait de se retrouver dans 10 ans, après remboursement, à devoir faire son marché pour choisir une nouvelle obligation, sans savoir à l’avance quel seraient les taux du moment

Avec les dividendes il y a un vague "proxy" de l’inflation (sur les actions type consommation de base par exemple) alors qu’avec une hausse brutale des taux, le rentier purement obligataire doit conserver l’obligation jusqu’à la fin, au risque que l’inflation grignote son rendement. C’est personnellement quelque chose sur quoi je n’ai aucune visibilité (a-t-on vraiment le temps de réagir ?, faut-il se cantonner à des obligations sur le marché secondaire pour lesquelles il reste < 3-4 ans, ..)

Dernière modification par tikou (31/10/2014 14h32)

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#17 31/10/2014 14h25

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Effectivement Rodolphe se dit ennuyé par le fait qu’une obligation puisse être callee…

Sauf que les dates de call sont connues depuis le début…donc on peut planifier …
Je vous admettrai que la dernière qui a été callee en septembre…étant une 13.75%…ça a été dur!

Mais si on parle de coupons "normaux" on trouve une alternative en cherchant… d’avance.

Ou est l’intérêt de garder une obligation a terme ou jusqu’au call?
Si votre obligation monte et monte…le yield baisse bien sur…donc vaut mieux vendre et empocher la plus-value et se replacer sur une obligation - sous le pair - et rebelote possible

Tikou j’ai du mal a comprendre vos commentaires….d’abord vous dites que les obligations couvrent a peine l’inflation…et que faire si les taux montent…Vous parlez d’obligations souveraines? ou du truc que la banque vous vend en disant bien :les obligations on garde jusqu’a échéance"
On voit venir, on vend ou on achète comme avec des actions. On fait un mix de toutes sortes d’échéance…et de coupons …

Dernière modification par sissi (31/10/2014 14h41)

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#18 31/10/2014 14h35

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Bonjour Tssm,

comme l’ont indiqué sissi, Tikou et Igorgonzola, je n’ai jamais parlé du risque de non remboursement mais justement du remboursement lui-même.  J’ai dû mal m’exprimer ou vous avez lu trop vite. Désolé pour ce quiproquo.
Pour conclure, je ne disais pas que les obligations étaient mauvaises en soi, mais vous l’avez sans doute compris c’est un support que je n’apprécie que moyennement comme je l’ai indiqué. Je lui préfère et de loin les actions (en tant que support financier bien sur).

Dernière modification par Rodolphe (31/10/2014 14h38)

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#19 31/10/2014 14h37

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tikou a écrit :

JIl faut tout de même suivre un minimum les titres//////////
Mais cela ne peut se faire je pense qu’en gardant une composition sectorielle (voire géographique/devise) relativement saine. .

A 100% d’accord avec vous. C’est ce que j’essaie de faire, mais il est vrai que c’est pas toujours simple !

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#20 31/10/2014 14h44

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Oui, Rodolphe, j’ai compris le contraire, sorry, lecture trop rapide !

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#21 31/10/2014 14h45

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Rodolphe …vous attendez quoi comme retour sur votre portefeuille/an en moyenne?
- en dividendes ou intérêts et autres revenus
- en augmentation de valeur du portefeuille /an - ou plus-value

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#22 31/10/2014 14h59

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Bonjour sissi,

je pense que l’on s’éloigne un peu su sujet du post, mais je vais vous donnez quelques éléments de réponses. Comme je l’ai indiqué plusieurs fois dans la file sur mon portefeuille, la variation en € des actions détenues m’indiffère. Evidemment si elles sont globalement à la hausse, je suis ravi, mais si le portefeuille baisse, ce sera l’occasion d’achat à bon compte.
En réalité ce qui m’intéresse c’est de booster mes revenus (dividendes). Je n’ai pas d’objectif en soi (c’est difficile) mais j’essaie d’utiliser toutes les opportunités qui passent pour y parvenir. Cette année par exemple, sans aucun apport supplémentaire, j’ai augmenté les dividendes de 33%, ce qui me plait bien. Mais je sais que ce sera difficile à reproduire car je suis très sélectif sur les titres.

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#23 31/10/2014 21h06

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Rodolphe bonsoir

J’essayais juste de voir ce qui pour vous est un bon revenu de devidendes en % .

Je ne sais pas quel âge vous avez …ce qui entre autres facteurs influence nos choix d’investissement.

Nous continuons la discussion revenu dividendes versus revenu obligataire sur l’autre file a la demande de TSSM pour ne pas polluer celle-ci.
Vivre de ses rentes : Actions vs Obligations (2/3)

Il me semble important que les gens "pro-actions" réalisent  que le rendement obligataire/an est de loin supérieur a un rendement de dividende/an- hors impôts -

Le point central souligne par Tssm aussi est que les intérêts sont calcules au prorata chaque jour , donc vous encaissez tous les jours dus depuis le dernier paiement quand vous vendez - ce qui n’est pas le cas des dividendes.
Pour des revenus réguliers quand on ne travaille plus… les obligations sont top car on peut les choisir en fonction d’étaler les revenus …au point d’en avoir a chaque semaine - si on prefere!

Voila - la suite ailleurs!

Dernière modification par sissi (31/10/2014 21h24)

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#24 10/11/2014 16h21

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InvestisseurHeureux a écrit :

Jean-Marc a écrit :

J’avoue ne pas bien comprendre cet attachement à ne vivre que des dividendes. … Pourquoi ne pas choisir librement le montant à retirer de son portefeuille en vendant quelques actions bien choisies, au moment où l’on en a besoin ?

Tout simplement parce que la volatilité du dividende est bien moindre que celle des cours de bourse, ce qui vous donne de la visibilité.

Bien malin qui peut dire dans deux mois à combien seront valorisés ses actifs.

Alors que je peux vous dire avec une quasi-certitude combien je vais toucher comme dividendes.

Pour illustrer :


En 15 jours, sur la capture d’écran on a une amplitude de 50 k€ entre le max (475 k€ le 22/10) et le min (423 k€ le 04/11).

Le dies horribilis étant le 29/10, avec une baisse de 30 k€ en une journée avec l’erreur comptable d’ARCP.

Le portefeuille était à 497 k€ le 07/09, donc il y a à peine 2 mois.

La colonne dividende mensuel ne bouge pas elle.

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#25 10/11/2014 16h42

Membre (2014)
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Une fois qu’on est rentier, on peut déterminer le montant mensuel nécessaire pour vivre, pour couvrir ses besoins, pour arriver à ce montant, on peut investir dans des actions qui paient des dividendes, dans l’immobilier qui paie des loyers, ou dans des obligations qui paient des intérêts.

Il me semble que les hauts dividendes sont parfois au détriment de la qualité des bénéfices. Personnellement, je préfère des dividendes un peu plus bas mais de qualité, qui vont augmenter avec les années, bref, de sociétés blue chips, plutôt que les dividendes maximaux qu’on peut obtenir avec des sociétés de moindre qualité. Dans le cas de ces dividendes maximaux qu’on peut obtenir, il peut arriver que les sociétés diminuent leur dividende. Bref, ils ne sont pas toujours soutenables à long terme.

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