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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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[+4]    #1 23/09/2010 14h15

Membre (2010)
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INTJ

Bonjour à tous,

A mon avis, voilà la question essentielle que devrait se poser tout un chacun avant de faire des projections pour être rentier.
L’expérience décrite juste au dessus est vraiment intéressante je trouve. C’est vrai que je me dis qu’après avoir passé le cap "cool je prends plein de vacances", le retour à la vie de rentier ne doit pas être simple.
Pour mon cas personnel, j’ai ce doux rêve d’être rentier depuis je ne sais pas disons 25 ans, aujourd’hui à 36 ans, je m’en rapproche et ce rêve pourrait devenir réalité (en tous cas il ne m’apparait plus comme une chimère). Pourtant je me rends compte de plus en plus qu’en fait si je devenais rentier comme ca du jour au lendemain sans avoir préparé une activité quelconque, je cours à la catastrophe. Parce qu’aujourd’hui, même si je travaille sans vraiment de stress, j’ai encore cette chance dans mon job, je travaille beaucoup dans le sens où je prends peu de vacances, alors on se dit ah ca doit être bien d’être rentier parce qu’on en a marre du métro-boulot-dodo. Je penche de plus en plus vers un statut de rentier non appliqué jusqu’au bout, d’un job qui permette de prendre souvent des vacances, plus longues que les deux semaines que prennent un actif, d’un ou deux jours par semaine en plus; aujourd’hui mon rêve de rentier va plutôt se transformer en un rêve de trouver un boulot qui permette cela et je ne trouve pas cela du tout évident si tant est qu’on veut continuer à travailler dans sa branche (mais ceci pouvant inclure des hobbies, loisirs qu’on aurait poussé jusqu’à un certain niveau), ce qui est plus simple que de repartir de zéro.

Je crois que le vrai danger dans cette histoire est de passer sa vie pour se fabriquer son statut de rentier pour se rendre compte qu’au final, ce n’est pas le bonheur. Perso avec le recul que j’ai aujourd’hui, je me dis qu’à mes 25 ans, j’ai peut-être un peu trop basculé vers cet objectif en faisant quelques sacrifices.
La question pour moi mérite de se poser dès le début et aujourd’hui la question serait pour moi comment je peux orienter mon travail vers un boulot moins prenant ou comment je dois me reconvertir pour préparer le terrain à une activité moins soutenue en terme de temps.

Dernière modification par tifred (23/09/2010 14h16)

Mots-clés : rentier

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[+2]    #2 04/01/2018 15h29

Membre (2018)
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je ne travaille pas depuis 20 ans , j’ai élevé mes’ enfants , on me considérait comme une maman au foyer sans savoir que j’étais rentière, aujourd’hui les enfants partis, ayant divorcée   Le regard des autres à changé . Le fait de ne pas travailler me pose aucun soucis, nous pouvons avoir un lien social sans travailler, il suffit de sortir , quand largent n’est pas le soucis c’est assez facile . Ce qui est le plus pénible c’est que peu de personnes sont dans cette situation, on rencontre que des personnes en congés parental’ des femmes au foyer ou des’ retraites et le fait d’être rentier reste tabou dans notre pays

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[+7]    #3 16/06/2019 17h28

Membre (2017)
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Quand on se pose la question "Que ferais je une fois rentier ? ", le meilleur moyen de rentabiliser ses réponses est de se poser la question suivante "Pourquoi je ne le fais pas maintenant". Quand je vois des réponses genre reprendre ses études, cultiver son jardin, faire du bénévolat, profiter de ses amis… et même les réponses genre monter un club de voitures… la question peut se poser.
En illustration la fable du pêcheur mexicain que vous connaissez sûrement.

La fable du pêcheur mexicain a écrit :

Un investisseur américain se promène au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain. Un bateau rentre au port, contenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
« Pas très longtemps », répond le Mexicain.
« Mais alors, pourquoi n’êtes vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? » demande le banquier.

Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L’Américain demande alors : « Mais que faites-vous le reste du temps ? »
« Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie

L’Américain l’interrompt : « J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. »

Le Mexicain demande alors : « Combien de temps cela prendrait-il ? »
- 15 à 20 ans, répond le banquier.
- Et après ?
- Après, c’est là que ça devient intéressant, répond l’Américain en riant. Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
- Des millions ? Mais après ?
- Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis.

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[+2]    #4 07/07/2019 23h28

Membre (2017)
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Finalement être rentier c’est vouloir le temps, l’argent et l’énergie en même temps.

Dernière modification par Hazdrubal (08/07/2019 02h09)

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[+3]    #5 24/03/2020 11h48

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Ravito a écrit :

De façon plus large c’est incroyable le nombre de bricoles de moins d’une heure réalisables quand on reste à la maison… mais évidemment en passant les 39h de travail + les 5 heures de trajet + les 20h de sport par semaine on arrive à 64h chez soi.
Les détails remis à plus tard sont de suite plus visibles wink

En fait c’est très simple :

- la situation actuelle est "positive" pour le banlieusard ou "campagnard" en télétravail

- elle est "négative" pour tous les gens de la ville

Les gens de la ville sont confinés dans des "cage à poules" sans pouvoir sortir et bénéficier des infrastructures de la ville (cinéma, salle de sport, restaurants…).

Les gens de la campagne profitent de leur maison, de leur jardin, ne perdent pas de temps dans les transports, peuvent encore aller se promener discrètement, et n’avaient de toutes façons déjà pas accès aux infrastructures sociales, donc aucun changement.

C’est un peu la "revanche" de la campagne sur la ville.

D’ailleurs, tous les métropolitains qui se sont précipités dans leur maison de campagne en emmenant le virus avec eux ne s’y sont pas trompés.

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[+2]    #6 24/04/2020 16h05

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Quand on est jeune, on a de bonnes dents et pas de gâteau.

Plus tard, on a du gâteau et plus de dents.


Gare aux gourous

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[+2]    #7 14/08/2020 13h22

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Si vous êtes incapable aujourd’hui de fournir une réponse à la question "Que faire une fois rentier ?" - alors essayer de mettre en oeuvre une stratégie pour devenir rentier à terme est inutile et vain.


Gare aux gourous

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[+3]    #8 17/08/2020 18h02

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De ce que j’ai lu et visionné il y a des différences entre minimaliste et frugalité. Les minimalistes veulent limiter au maximum le nombre d’objets qu’ils possèdent, mais sont près à mettre le prix et la qualité dans les objets qui leur apportent du plaisir. Ils ne vont pas hésiter à dépenser beaucoup pour un voyage si nécessaire. (voir "the minimalist"). Les minimalists sont fans des produits Apple malgré les prix élevés.. Donc un minimaliste avec une Rolex, pourquoi pas,  à condition qu’il n’en fasse pas collection !

Le frugaliste, lui va plutôt chercher à baisser tous les prix, acheter du matériel d’occasion, rouler dans une voiture de plus de 10 ans, partir en camping plutôt qu’au club med etc.. (voir money moustache).

Enfin pour finir les adeptes du mouvement FIRE essayent avant tout de payer leurs dettes (prêt étudiant, logement etc..) plutôt que d’investir dans l’immobilier locatif ou autre. Leur but est principalement de ne plus avoir de prêt sur le dos et de mettre un maximum de leur argent restant sur des ETF qu’ils pourront ensuite consommer à hauteur des fameux 4%. Pour atteindre leur objectif, ils vivent de manière frugale, voir minimaliste et frugale.

Désolé si je suis un peu HS vis à vis de l’intitulé de la discussion.

Dernière modification par OnclePicsou (17/08/2020 18h04)

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[+3]    #9 19/08/2020 08h57

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Juste une remarque, vous savez qu’il y a déjà un poste pour parler de "La voiture des investisseurs heureux" qui a dérivé de la même façon.

Sans compter le sujet sur les voitures de sport ou les voitures de collection.

La conclusion surprenante de ces sujets, c’est qu’en France, le rentier c’est grosse voiture visible et puissante.

A voir en comparaison l’étude du livre "millionaire next door" qui arrive à la conclusion que la voiture du patrimoniaux américain, c’est plutôt la familiale.

Différence culturelle ou de représentation des rentiers ?

Dernière modification par gunday (19/08/2020 08h57)

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[+4]    #10 19/08/2020 11h51

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Surtout que la moto c’est mieux que la voiture pour le rentier. On vit moins longtemps, donc le besoin en capital est moins important.

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[+2]    #11 19/08/2020 12h08

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Parce que c’est généralement le cas et qu’en plus c’est un élément de rassemblement social. Le midi entre "mec" c’est foot, voiture, moto, montre, chaussures.
J’ai jamais entendu quelqu’un ici ou ailleurs être fier de sa collection de 10.000 tire-bouchons.

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[+2]    #12 20/08/2020 19h29

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Je ne prétends pas partager leur conviction intime.

Mais ce qu’il semble, c’est que quand vous exercez une profession intellectuelle, et que vous passez ensuite père au foyer ou mère au foyer (car être rentier avec des enfants revient à cela), vous manquez de stimulation intellectuelle.

D’autre part, votre réseau d’amis ou même les activités associatives ne sont pas disponibles ou n’ont pas lieu en journée.

Donc au final, vous vous retrouvez avec du temps libre que vous n’arrivez pas à occuper de manière vraiment stimulante.

Cela conduit généralement à des reconversions professionnelles, exactement comme va le faire Cricri.

De toute façon je ne connais aucun "rentier" qui se tourne les pouces : tout le monde a une activité, généralement à temps partiel. Que ce soit du coaching, de la location immobilière, de la gestion boursière (ex : Miguel), du blogging de voyages, de la chambre d’hôte une partie de l’année, du conseil à l’expatriation…

Et ceux qui sont rentiers en millions après avoir vendu leur société font souvent du private equity et du conseil à des jeunes pousses.

Après je ne suis pas non plus allé en Thaïlande ou aux Philippines, où il y a des optionalités plus propices à l’oisiveté et à la distraction. Mais là encore, si vous avez des enfants, vous n’aurez a priori pas le loisir de ces distractions…

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Favoris 1   [+1]    #13 20/08/2020 20h48

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ESTJ

InvestisseurHeureux a écrit :

De toute façon je ne connais aucun "rentier" qui se tourne les pouces : tout le monde a une activité, généralement à temps partiel. Que ce soit du coaching, de la location immobilière, de la gestion boursière (ex : Miguel), du blogging de voyages, de la chambre d’hôte une partie de l’année, du conseil à l’expatriation…

Et ceux qui sont rentiers en millions après avoir vendu leur société font souvent du private equity et du conseil à des jeunes pousses.

Autres pistes pour rester dans l’ambiance, accepter des fonctions de magistrat consulaire ou conseiller prud’homal, vous serez remboursé de votre temps selon un barême certes minimal- maxi 14 euros de l’heure-, mais l’intérêt est ailleurs… et en échangeant vos tours de rôle avec vos collègues lors des plannings d’audiencement, vous pourrez même être absent de votre territoire une grande partie de l’année.

Pour ma part, se tourner vers les autres, sans enjeu financier pour une fois, soit ainsi décrit soit par de l’accompagnement de jeunes TPE naissantes que je pratique également sont des formes de récréation intellectuelles qui sont stimulantes car elles apportent aussi des idées nouvelles à soi.

Pour revenir avec un  petit sourire en coin sur notre sujet précédent voiture bling bling tuning pour les uns ou passion pour les autres, je note une représentativité de celles-ci bien plus élevée que leur part de marché locale sur les parkings de ma cité judiciaire, engendrant des conversations spontanées sur ce thème comme des petits comparant leurs billes en couleur à la récré, c’est aussi une façon bon enfant de faire des connaissances, rarement dans le jugement cassant d’ailleurs, mais plutôt sur la naissance d’un modèle ou d’un détail avec d’autres grands gamins comme moi.

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[+2]    #14 20/08/2020 22h50

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Une petite remarque aussi concernant les enfants : personnellement, je crois aux vertus de l’exemple.
A cet égard, c’est un petit problème d’avoir des parents qui ne travaillent pas. Je me surprends parfois à expliquer à mes enfants : " C’est vrai, en ce moment, je glande pas mal mais AVANT je bossais 55 heures par semaine, hein ? Il n’y a pas de miracle, vous savez !"

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Favoris 1   [+2]    #15 21/08/2020 11h41

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Sujet intéressant et je me permet de témoigner de mon expérience de rentier heureux:
D’abord, je pense que pour être rentier et le rester ( heureux), la première chose est…une bonne préparation, quelque soit son patrimoine :
1. Préparation financière : 
Déterminer le budget de dépenses:
- Pour les besoins essentiels ( se nourrir, déplacer, vêtir, abonnements…). C’est très instructif ( Quand on travaille et gagne très bien, on se fait plaisir, on ne regarde pas trop… pas assez ? )
- Pour le plaisir  ( Distractions , voyages…)
Adaptation du patrimoine restant : Après l’optimisation, sécurisation? Revenu? fiscalité …). Bien s’informer est indispensable, comme par exemple, avec ce forum de qualité.
2. Préparation psychologique
Passer d’une activité prenante, sociale, réussie au vide peut-être déstabilisant pour certains.
Mais la vie aurait-elle un sens si on ne lui on donnait pas ? A chacun donc de réfléchir au sens qu’il veut donner à sa vie, une vie qui faut quand même le rappeler, se consume inexorablement.
3. Une bonne préparation favorisera le bonheur du rentier : Car :
- Comment après, ne pas aimer la liberté retrouvée?
- Comment ne pas ouvrir librement les yeux, sur un monde inépuisable et varié, de faire de nouvelles découvertes, de nouveaux amis! A un plus âge en plus! Faudrait-il attendre les 67 ans ?
- Comment ne pas apprécier ce sentiment jouissif, d’avoir aux yeux de tous, réussi à arrêter, alors que l’on était programmé comme une machine, ( sourire) à travailler jusqu’à un âge fixé voir avancé ( 62/67 ans…). On y retire même une légère puissance.
- Pourquoi ne pas réapprendre alors à se connaitre, à découvrir le monde autrement, à nourrir d’une nouvelle réflexion sur les choses qui nous entoure, au sens des choses ?
Personnellement, après une vie active très productive et riche, j’ai plaisir à… VIVRE !   
NB : Même les abeilles, sont organisés à vivre plusieurs vies. Elles font des métiers en fonction…de leur âge. Elles commencent  par travailler dans la ruche ( Pour les humains, dans les cloisons d’un bureau) et quittent ensuite la ruche, pour explorer et voler dans de nouveaux espaces. Pas mal, pour de simples  zélées , non ?    Bien à vous

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Favoris 4   [+8]    #16 05/09/2020 07h07

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Bonjour,

Rentier depuis 5 ans, je me retrouve dans vos témoignages.
J’ai 40 ans maintenant, j’ai créé une boite qui a plutôt bien marché, puis j’ai pu la revendre.
La contrepartie, c’est que je n’ai pas vu mes enfants durant cette période de création d’entreprise, et j’ai fini sur un burnout très violent.
J’ai du démissionner, mais j’ai pu garder les actions de la vente.
J’ai mis 2/3 ans à me reconstruire. Je n’avais aucune motivation (ni jeu, ni film rien..), aucune forte, littéralement. Un vrai légume/robot.

Il y a très peu de témoignage sur la reconstruction suite à un burnout.
Mais j’ai compris pourquoi, il n’y a pas de recette miracle, si le burnout est là, c’est trop tard.
Seul le repos, la bienviance et la patience de la famille compte.

Je suis donc rentier depuis 5 ans, je vis simplement, en me faisant plaisir, ma voiture à 8 ans mais est bien entretenue et est agréable à conduire. Je ne suis pas matérialiste, ni consumériste, et j’ai mon plan de vie sur les 40 prochaines années. Je n’ai pas besoin d’Iphone ou de montre chère pour me sentir bien.
J’apprécie le confort d’un bon hotel/palace, mais je peux m’en passer.
J’apprécie une belle voiture, mais finalement, regardez la beauté de la nature me suffit.
Pour les vacances, pas de clubmed, mais le top du moyen+ de gamme.

Du coup, je rejoins les problématiques des rentiers avec enfants :
- Je ne dis pas ouvertement que je le suis à mon entourage, sauf famille très proche. J’ai peur du jugement. Pourtant j’ai gagné seul mon argent, et je ne touche aucune aide de l’état. Je n’aurais pas non plus de retraite.
- La plupart des associations pour s’occuper pour les adultes ont lieu le soir. Donc pas de sport ou de loisir en groupe en journée (ou alors des trucs pour personnes âgés qui ne m’intéresse pas pour le moment)
- La plupart de vos connaissances travaillent, dur. Vous serez seul ou presque la journée.
- Ma femme aurait pu s’arrêter de travailler, mais elle surf sur ses envies du moment en terme de travail.
Du coup, je suis père au foyer. Je gère l’entretien de la maison et les enfants, écoles, devoirs, etc.

Même si j’ai du mal à trouver du plaisir à jouer aux jeux d’enfant, mais je suis présent. Je ne suis pas le père idéal, mais je fais ce que je peux.
C’est pas la vie d’un millionnaire que j’avais en tête, mais pour le moment c’est un équilibre nécessaire.

Suite à ma maladie, je ne pouvais pas recréer de boite et m’investir dans un private equity. Je ne pouvais même plus aller sur mon lieu de travail sans que le corps ne réagisse en très mal.

Après 1 an à ne pas faire grand chose, mon esprit reprend ses envies et je me suis lancer dans le développement de jeu indépendant. Cela occupe bien intellectuellement. Et on obtient un peu de reconnaissance de la communauté nécessaire à la construction du soit.

J’ai essayé le bénévolat, mais on vraiment l’impression de faire des coups dans l’eau ou d’être la bonne poire. Je n’ai pas apprécié l’expérience.

J’ai aussi beaucoup lu sur ce qu’est le bonheur, le sens de la vie, le développement de soit. Et j’ai trouvé "mes" réponses et aujourd’hui je me sens bien.
Je vie au jour le jour, sans me prendre la tête, sans folie, sans excès (mon corps ne me le permet plus).
Et recherche ces moments d’émotion qui font le piment de la vie.

Pour moi, la richesse est la notion de ne plus avoir besoin de travailler. (A partir de 3 millions d’€uros)
J’exclus les ultras riches qui sont des cas à part.

La dure vérité est la place du travail dans notre société. Cela représente une bonne partie de la personnalité en France en tout cas. La deuxième question qui vient toujours après une rencontre est, “que fait-vous dans la vie” et je ne sais jamais quoi répondre.

Répondre qu’on rentier est aussi difficile que dire qu’on est sans emploi.

Etre rentier, parait idyllique mais tout parait sans saveur. On peut tout acheter (dans la limite du raisonnable). Il n’y a plus d’objectif à atteindre, plus rien à attendre. (promotion, meilleure vie…)

Le déphasage est dur à vivre, on a plus les mêmes objectifs que nos interlocuteurs, leurs conversations peuvent paraitre futile.

Dur de trouver des retours d’expérience de vrai personne qui on arrêter de travailler, on a du mal à échanger. Le seul endroit que j’ai trouvé c’est ici.
La difficulté est donc de réussir à trouver sa place dans la société.

Comme Chris Rock l’a bien décrit (traduit de l’anglais) :
“La richesse ne consiste pas à avoir beaucoup d’argent, cela consiste à avoir beaucoup d’options.”

Yuval Noah Harari a écrit :

(auteur de SAPIENS)

On a beau gagner plus d’argent on est pas plus heureux. Notre bonheur se heurte à un mystérieux plafond de verre. Il repose sur 2 piliers, l’un psychologique, l’autre biologique. Sur le plan psychologique, le bonheur dépend de nos attentes plutôt que de conditions objectives. Ce n’est pas de mener une vie paisible et prospère qui nous procure satisafaction. Nous sommes plutôt satisfait quand la réalité correspond à nos attentes.

La mauvaise nouvelle, c’est que les attentes s’envolent à mesure que les conditions s’améliorent. L’amélioration de la vie, c’est devenu de plus grande attente, au lieu d’un plus grand contentement.

Traduction d’un article anglais :

[url=http://philip.greenspun.com/materialism/early-retirement/]Early Retirement[/url] a écrit :

Les gens ne font pas à la retraite ce qu’il dise faire quand il travail.
Les retraités ne vont pas à la plage lire un bouquin, ils peuvent le faire chez soit
Il faut faire des voyages organisés c’est ce qui manque chez soit.
Les autres surestiment toujours votre richesse.
Alors qu’on a juste assez pour vivre comme eux. mais sans travailler.
Be happy or you are a looser.
Les interactions humaines, si vous êtes célibataire vous deviendrez fou.
Donner de l’argent au fond, si il gagne 100$ par son travail, ajoutez lui 50$.
50% du bonheur est génétique, les autres 50% sont
- les liens sociaux
- Les choses qu’on fait de son temps libre.
- l’accomplissement d’objectif.
La curiosité, l’amour et l’apprentissage sont moins corrélé au bonheur que la gratitude, la gentillesse, et la capacité à aimer.
Au moins 50 pour cent du bonheur est génétique, alors ne vous attendez pas à un énorme changement de ce que vous ressentiez en travaillant.

Article intéressant :
The Dark Side Of Early Retirement: The Downsides Of Not Working
Early Retirement

Thanos.

Dernière modification par thanos2018 (05/09/2020 07h17)

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Favoris 1   [+2]    #17 05/09/2020 14h00

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Au 17e siècle, il fallait essentiellement être rentier pour être chercheur. La noblesse de robe et la bourgeoisie qui y aspirait étaient des classes sociales composées de rentiers si on les analyse économiquement. Au 18e siècle les expériences scientifique se faisaient beaucoup dans les salons de la noblesse.

La condition n’est plus nécessaire mais si on a du gout pour ça et qu’on y a renoncé pour gagner de l’argent, il doit etre possible de faire une thèse en maths ou dans n’importe quel domaine des lettres ou des sciences humaines et sociales, en philo par exemple, si on a un niveau Bac+5.

Ce sera plus dur dans les domaines ou il y a besoin de matériel expérimental. Il faudra sans doute reprendre des études et suivre un programme de travail adapté mais ca ne coute presque rien si ce n’est du temps, 10000 heures environ.

Très clairement, je pourrais prendre en thèse un rentier qui aurait un niveau en maths suffisant pour que je lui explique un problème de recherche pas trop dur à comprendre mais pas facile à résoudre.

Tant que je ne dois pas lui trouver de financement ni me préoccuper de son avenir professionnel….

Dans la société actuelle, ce sont les 10-15 premières années qui posent problème. Et vous tuez vos potentialités dans les autres domaines d’activité. Si ca marche, tvb, les rémunérations ne font pas rêver et rendent illusoire d’atteindre le statut de rentier sans héritage mais il serait malhonnête de prétendre que c’est déplaisant si on survit jusqu’a obtenir un poste permanent. Avec un peu plus d’argent,  j’aurais toutefois fait des choix un peu différents.

Si on n’a pas de besoin d’argent, on peut toujours le faire gratuitement.

D’autres activités encore sont très épanouissantes spirituellement et potentiellement bien considérées socialement ….. tant qu’on ne cherche pas à en vivre! Il ne faut en effet a peu près rien en espérer comme revenu.

Outre le bénévolat associatif, il y a les activités littéraires, artistiques, religieuses (le diaconat, la catéchèse  pour un chrétien), politiques (maire d’une commune rurale, conseiller municipal d’une commune urbaine, voire député).

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[+7]    #18 09/02/2021 18h58

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MarsAres, le 08/02/2021 a écrit :

Rentier : que faire une fois rentier ?

Devenir son propre maître et apprécier le service des esclaves.

Suffit de choisir son collier. Le mien est rose, avec des brillants et des froufrous.

Je travaille les 2 jours de la semaine que j’ai choisi -le mercredi c’est pour les enfants, non négociable-, pour un peu plus de 1800€. J’ai repris le travail en " congé parental à temps partiel" avec le minimum requis, soit 16.5h/semaine. En plus la CAF me verse un complément.
Moitié moins de frais - déplacement avec essence et péage, garde des enfants - (alors qu’en libéral vous avez des frais incompressibles, l’assurance, le loyer, …). Pendant ma grossesse pathologique, j’ai pu bénéficié de ce fameux "arrêt grossesse pathologique" (pas pour les indépendantes).
Si la niche ne me plaît plus, ou que les repas sont mauvais, alors je compte jusqu’à 90 -jours- et je change de structure.
Cerise sur le gâteau, avec un CDI, l’obtention des prêts bancaires pour l’immobilier locatif est quand même plus facile avec les 3 derniers bulletins de salaire que les 3 derniers bilans.

J’apprécie donc mon statut "d’esclave". Je suis juste un esclave recherché que les maîtres veulent chez eux.

Le soir, après sur le chemin du retour, les tracasseries de la journée - l’imprimante qui affiche "errorS3", l’enseigne lumineuse qui clignote et s’éteint, la pénurie des rouleaux CB,… - s’envolent, et j’arrive à la maison libre et libérée dans ma vie privée.

Mon conjoint, libéral, emporte cette vie pro dans sa vie privée, et occupe ses temps libres de fin de semaine en comparant les devis pour toutes ces "tracasseries administratives".
Ses clients sont pire que mes maîtres, obéissant à la loi du "tout, tout de suite, et pas cher".

A choisir, je préfère mon collier, que je laisse soigneusement au travail quand je le quitte le soir.

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[+3]    #19 11/03/2021 16h25

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Frugalismepossible a écrit :

Le but du Frugalisme n’est pas de faire rêver. Il se fonde sur des principes de réalité, au niveau personnel (" L’objet possédé ne tient jamais les promesses de l’objet désiré " ; Arthur Schopenhauer) et au niveau collectif (la société de consommation n’est pas écologiquement soutenable).

Ne pensez-vous pas que 90% de la rente des rentiers FIRE disparaît si la société de consommation s’effondre ?

Pour moi, le mouvement FIRE est plutôt une utilisation du système capitalistique pour son bien-être personnel sous l’étendard de la lutte contre la société de consommation.

Ses adeptes utilisent tous les leviers de cette société tant critiquée pour se mettre en retrait tout en profitant des rendements apportés par les méchants consommateurs.

Quid des loyers, des rendements de sociétés aristocrats et ETF si tout le système collapse ?


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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[+4]    #20 12/03/2021 16h49

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Plutôt que d’opposer frugalisme et société de consommation, je préfère me définir comme quelqu’un qui vit en dessous de ses moyens, qui a des goûts simples.

Ce n’est pas parce que je gagne tant par mois, que mes besoins sont égaux à cette somme, pour moi cela n’a aucun sens. On me donnerait plus, je ne dépenserais pas plus.

Je suis parfaitement intégré dans la société de consommation (restaurants, voyages etc), simplement, certaines dépenses que certains considèrent comme "normales" ce n’est pas le cas pour moi.

Ex: dans mon choix de véhicule automobile, je cherche quelque chose qui roule avec un coffre suffisant pour la famille, pas plus. Je ne vois pas le sens d’aller vers "plus" (écran, sièges cuirs, marque de prestige etc).

C’est là que cela devient cocasse, je me retrouve parfois avec ma voiture low-cost dans des endroits "huppés", et cela ne me rend pas mal à l’aise du tout smile

Quand mon fils me demande pourquoi je n’ai pas une range rover à 50.000e, je lui dis que je préfère de loin aller 500x au resto…

Dernière modification par maxlille (12/03/2021 16h50)


Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse

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[+6]    #21 24/03/2021 21h04

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Vous connaissez peut-être ce blog « Living a FI » abandonné depuis 2015 depuis que son créateur a pris se retraite en suivant les principes FIRE… 6 ans plus tard, il revient et la retraite ne s’est pas passée comme prévu : il nous livre sa réflexion…

I’ve had a difficult time finding a way to create a new entry on a blog that has essentially been dead since 2015.  Yet, I have had a persistent feeling that I owe my readers an update.

Consider this an effort to encapsulate the last five or six years into a single post containing fewer than seven eight nine ten thousand thousand words so you can hopefully finish reading it in under half an hour.

The 2021 Early-Retirement Update | Living a FI

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[+3]    #22 06/12/2021 07h18

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Bonjour,

Pour ma part, la principale satisfaction depuis que j’ai cessé toute activité professionnelle (depuis 4 années révolues maintenant), a été de ne plus avoir de contraintes et le fait que le temps soit devenu une denrée dont je dispose à foison. Ainsi, les petits trucs chiants de la vie courante (un petit coup d’aspi, aller faire les courses, tondre la pelouse) le sont beaucoup moins car ils n’empiettent pas sur mon temps libre. Du temps libre, j’en ai à revendre !

Je n’ai pas décalé pour autant mon rythme biologique, mais si un soir je tombe sur un truc tardif à la télé par exemple, pas besoin de se dire « mince, il est tard, je dois éteindre sinon demain je vais avoir la tête dans le c.. ». Pas de problèmes pour se coucher à pas d’heure, une petite sieste le lendemain me remettra d’aplomb.

Possibilité de s’adonner à ses hobbies, de glander comme bon me semble, de bouquiner, de décider de partir en voyage sur un coup de tête, avant la submersion de la cinquième vague par exemple !

En résumé, pour moi, rentier rime avec liberté ! Et c’est le pied.


Team Faux Pas 0+0

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Favoris 1   [+3]    #23 25/12/2022 11h04

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ostal, le 24/12/2022 a écrit :

Un épisode de l’émission Arte Regards est disponible sur le replay d’Arte :
La retraite à 40 ans

Le reportage montre deux exemples allemands, l’un d’une famille aspirante rentière, le second d’une femme ayant franchi le pas.
On n’y apprendra rien de bien nouveau, le sujet n’est pas très fouillé, on en reste à la description superficielle de deux cas particuliers.

Mais enfin, j’ai bien rigolé en voyant l’exemple de la famille dans laquelle Monsieur veut devenir rentier donc essaie de mettre en max de coté tandis que de l’autre Madame ne jure que par l’alimentation bio et les placements ESG. Il va avoir du mal à y arriver… Surtout qu’il a investi une partie de ses économies en cryptomonnaies et est fan de market timing…

Dans le second exemple, l’intérêt est de montrer le parcours d’une femme qui a bossé tête baissée, s’est arrêtée pendant un congé sabbatique et s’est rendu compte que l’on dépensait beaucoup moins en ne travaillant pas. Du coup, bingo ! Ses revenus de patrimoine sont devenus suffisants pour s’arrêter, ce qu’elle à fait. Bien vu !

Je l’avais déjà dit il y a huit ans déjà :

IH en 2014 a écrit :

Coût de la vie de retraité précoce

Être jeune retraité/rentier nécessiterait d’avoir une rente importante, car occuper ses journées dans de multiples activités tous les jours de la semaine serait plus coûteux que seulement le week-end ou pendant les vacances.

L’expérience montre que c’est faux.

Ne plus travailler vous élimine de nombreux de frais (costumes, pressings, véhicules/transports, gardes des enfants, restaurants le midi entre collègues pour faire du "public relation") et vous fait réaliser des économies en éliminant les contraintes spatio-temporelles.

Typiquement, une fois retraité précoce, vous n’êtes plus obligé d’habiter à proximité d’un bassin d’emploi, avec des loyers et un coût de la vie élevé. En déménageant en province, légèrement excentrée à proximité d’une ville moyenne, vous réalisez des économies substantielles.

Si vous aimez voyager, les billets d’avion/hôtels atteignent des prix ridiculement bas pour des départs en pleine journée et hors saison. Prochainement, ma compagne et moi faisons un fly-trip dans le nord de l’europe : le billet Ryanair Oslo-Berlin bat des records à seulement 21 € par personne ! Moins cher que le taxi pour aller à l’aéroport !

En France, le mois de septembre a été superbement ensoleillé, avec des plages désertes et un hébergement deux fois moins cher qu’en août.

Il y a également une tonne d’activités peu coûteuses à faire : lire (vivent les bibliothèques), écrire, cuisiner, regarder un DVD (vivent les médiathèques), aller au cinéma/expositions/musées/théâtres aux horaires à tarif réduit, faire du sport (courir, faire de la musculation à domicile est gratuit une fois le matériel amorti), jouer à des jeux de société (bridge ?), jardiner, faire des MOOC, se promener, etc. Tout cela ne coûte quasiment rien !

Source : Ccomment vit-on lorsque l’on est rentier ?

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[+3]    #24 05/12/2023 00h54

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INTJ

Un business angel n’est rien d’autre qu’un investisseur qui investit en direct dans une entreprise tout en faisant profiter de ses compétences ou de son réseau.
Techniquement j’en suis un donc. Et mieux : je fais partie d’un club d’investisseur.

Pour l’instant aucune des quelques opérations auxquelles j’ai participé n’a été déficitaire, et les discussions dans mon club sur l’analyse des projets sont souvent passionnantes, bien plus que ce que je pourrais faire tout seul. La plus petite opération m’a rapporté 9% par an. Vu les projets qu’on laisse tomber et ceux qu’on accepte, aucune chance non plus de faire des croissances délirantes (je crois que le plus gros que j’ai vu était de faire x3 en 5 ans)

Mais c’est le profil de mon club, composé de gens prudents et de patrons de TPE/PME qui veut ça.

A coté il y a des gens qui vont placer une toute petite portion de leur capital sur des opérations biens plus risquées. Le raisonnement est de dire que si on investit dans 10 boites, que 9 coulent et que la dixième fait x 10, c’est une opération neutre. De plus ces gens qui ont des gros moyen peuvent être des accélérateurs de business en apportant leur réseau par exemple.

Évidement, celui qui veut "faire le business angel" en investissant dans les mêmes sociétés que ces gens là sans avoir le réseau / les moyens appropriés et sans appliquer la même stratégie d’investissement tous azimuts a de fortes chances de tout perdre.

Il ne faut pas oublier aussi l’aspect fiscal. La perte occasionnée peut être négligeable pour certains, car ils y voient un moyen de déduire cela des impôts en cas de perte, et de faire une très belle plus value en cas de gain.

Bref, le business angels très riche ne sera pas du tout le même profil que celui qui investit 10.000 balles dans une PME pour l’aider, avec d’autres, à reconstituer ses fonds propres et avoir un effet de levier bancaire

Pour info la participation la plus importante que j’ai prise à l’heure actuelle est d’environ 40.000 €

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Favoris 1   [+1]    #25 08/02/2024 09h11

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En lisant ces messages, je me pose la question suivante, sans aucun jugement :

Pourquoi voulez-vous être rentier ?
Quelle est votre définition de rentier ?

Pour certains, être rentier signifie atteindre une oisiveté totale.
Pour d’autres, cela signifie ne plus subir le marché du travail et se suffire financièrement.

Dans le premier cas, il y a un refus total du travail.
Dans le second, c’est l’approche du travail et sa dépendance qui changent.
Il est donc inenvisageable de travailler dans le premier cas, mais pas dans le second.

Pour les personnes dans le second cas, désirant une indépendance financière, la transition peut se faire progressivement ou par alternance de périodes de travail et de loisirs.

Pour les oisifs, il n’est plus envisageable de travailler. Certes, mais dans ce cas, pour quoi faire ?
Ces personnes se retrouvent exactement dans la même situation que les fous du travail qui n’ont rien d’autre dans la vie, bossent 90 heures par semaine et, pour qui, la transition à la retraite s’accompagne d’une dépression totale. Ils ne s’étaient pas préparés.

Devenir rentier n’est pas un but en soi.
Cela doit faire partie d’une idée plus globale qui donne un sens à sa vie. De ce fait le statut de rentier sera plus épanouissant que le statut de salarié (par exemple).
Cette non-nécessité de travailler va permettre de consacrer 6-8-12 heures par jour à s’adonner à ses passions.

Il semble toutefois peu probable de se découvrir des passions inexistantes avant ses 30-40 ou 50 ans dans les deux mois suivant l’abandon de son travail.

Je prends mon exemple : je suis relativement sportif. Bien que travaillant, j’enchaînais parfois des semaines avec 20 heures de sport (préparation d’Ironman), et je fais en moyenne 4 heures de sport par semaine. Je suis inscrit dans des groupes de coureurs, de cyclistes et de nageurs. Cela me permet de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes (je travaille mais je suis à l’étranger et il est important de se faire un réseau en arrivant). Je suis actif dans la vie associative de l’école de mes enfants et de l’association de parents d’élèves. J’ai fait 3 ans de piano recement, et je fais maintenant de la guitare depuis 5 ans, instruments que j’avais approchés étant jeune et que je retrouve avec plaisir maintenant.
(Dans votre cas, évitez les tutos YouTube, rien ne vaut un prof ou d’aller s’inscrire au conservatoire de sa ville.)
Également, j’aime lire, pas énormément mais par exemple, le soir, nous avons une routine à la maison. Nous n’allumons pas les ordinateurs, tablettes, téléphones, télévision après le dîner à moins d’avoir au moins lu 20 minutes. (Qui débouchent souvent sur une heure de lecture et pas d’écran le soir.)

Tout cela pour dire que si j’arrêtais de travailler 10 heures par jour, je sais parfaitement comment meubler mes journées. Et j’ai envie de reprendre les échecs, le tarot et m’attaquer au bridge. J’ai également envie de refaire des mathématiques…
Donc je pense que l’arrêt de la dépendance au travail ne peut être positif qu’à condition de savoir pourquoi on le fait et d’être épanoui dans cette seconde façon de vivre.

Pour reprendre votre question sur les activités telles que méditer, courir et la musique : OUI, OUI et encore OUI ! Vous devez certainement connaître l’ouvrage suivant :
Psycho-Cybernétique de Maxwell Maltz, dont la théorie principale est qu’une habitude met 21 jours de pratique quotidienne à se mettre en place.
Donc :
21 jours sans écran avant 13h
21 jours à sortir, avoir une activité sportive ou musicale ou reposante entre 15h et 17h
21 jours a …
et tout cela deviendra une routine.

L‘ouvrage si cela interesse quelqu’un:
https://www.fnac.com/a18800137/Maxwell- … earchpos=1


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