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[+1]    #1 24/08/2015 11h04

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Comme indiqué plus haut, le statut ce CGP n’existe pas légalement donc cela permet à beaucoup de profession de se proclamer CGP.

Le statut de CIF permet le conseil (et la vente) de produits financiers mais pas de produits d’assurances type assurance-vie réservés aux IAS (Intermédiaire en assurances) ni de produits ou crédits bancaires (IOBSP intermédiaire en opérations de banques et services de paiement) ni d’immobilier direct réservé aux agents immobiliers.
Toutes ces compétences nécessitent un diplôme et une inscription professionnelle auprès d’organisme de contrôle (Orias, AMF, ACPR, préfecture ou CCI pour l’agent immobilier) et sont soumises à contraintes réglementaires.

Les catégories citées ci dessus peuvent se proclamer conseil en gestion de patrimoine sauf que les solutions d’investissements proposées seront forcément limitées à leur compétence réglementaire.

Pour pouvoir fournir un conseil juridique le CGP doit avoir un diplôme de droit en plus des diplômes cités précédemment.

Donc il convient de vérifier auprès d’un CGP ses compétences, et un CGP doit légalement vous fournir toutes ces compétences lors du premier entretien, s’il ne le fait pas c’est mauvais signe.

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[+1]    #2 29/08/2015 10h52

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La vente d’un contrat d’assurance ce fait par un courtier qui a la compétence IAS, un CIF peut le conseiller à son client mais pas faire la vente directement. Théoriquement le CIF peut demander une rémunération pour son conseil à son client mais pas de commissions sur le produit d’assurance vendu.

Après cela oblige à mettre en relation son client avec d’autres conseils, avec le risque de concurrence liée. Ce n’est pas forcément très compliqué d’avoir toutes les accréditations et de rassurer le client avec un conseil qui peut balayer toutes les solutions d’investissements.

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[+1]    #3 07/12/2015 15h38

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zebulon77 a écrit :

@zebonder,

Vous pouvez donner des exemples précis ? Tous les cgpi n’ont pas vendu d’Aristophil et d’Appolonia…

Beaucoup en ont vendu sans jamais en assurer les conséquences ( certains CGPI qui ont vendu de l’Aristophil ont même monté des associations de victimes d’aristophil ! ).

Pour ce qui est des rétro-commissions, ils luttent contre la commission Européenne qui veut leur imposer plus de transparence.

CGPI, l?indépendance forcée par l?Europe ?
De rétro-commissions perçues par les CGP - Placements immobiliers - Le Particulier
Les CGPI inquiets pour leurs  | Assurance Vie

Une banque privée familiale est une "petite" banque qui s’occupe que de quelques clients fortunés et leur fournit un vrai service à la carte.

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[+1]    #4 07/12/2015 16h05

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Je confirme, dans les pays anglo-saxons les gens sont prêts à payer 350 euros par heure un conseiller réellement indépendant qui aura étudié leur situation patrimoniale, fiscale …
Par contre en France, on voit souvent des gens qui héritent de 500ke voire 1Me et qui vont essayer de trouver le placement miracle sur des forums.

Dernière modification par ZeBonder (07/12/2015 17h31)

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[+1]    #5 07/12/2015 19h20

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Que celui qui exerce une profession commerciale sans objectif commercial jette le premier euro smile

Dans toutes professions, il y a les gens avec de l’éthique et de la justesse dans les propositions et il y a ceux qui ne cherchent qu’à plumer le pigeon. Les CGP n’y échappent pas qu’ils soient indépendants, de banque grand public ou familiale privée (eux non plus, ne vivent pas d’eau fraîche et des remerciements de leurs clients).

Maintenant dire non à une demande de défiscalisation est quand même un luxe que peu peuvent s’offrir.

A etudreveur, vous pouvez parfaitement travailler selon votre éthique, vous vous apercevrez que cela vous apportera des clients par recommandation et qu’un client que vous respectez et qui vous fait confiance apportera plus de rémunération à long terme qu’un pigeon.

Bonne chance dans votre parcours et tentez les écoles les plus réputées pour pouvoir avoir d’autres choix que la banque basique car les cabinets de CGP sont exigeants en terme de diplôme. (une petite recherche sur les postes à pouvoir et le niveau général demandé devrait vous aider)

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[+1]    #6 07/12/2015 21h19

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Rebonsoir,

etudreveur a écrit :

La création d’entreprise étant aussi une possibilité que j’envisage, cette phrase a retenu mon attention.
En quoi le dirigeant de PME n’exerce pas son métier avec indépendance ?

Je voulais simplement vous souhaiter "bienvenue" dans la vraie vie : quand certains dirigeants utilisent de la viande de cheval au lieu du bœuf, quand Volkswagen modifie ses véhicules pour donner l’impression de respecter certaines normes, quand certains dirigeant de PME trustent les instances locales pour s’auto-attribuer des aides, quand vous voyez la puissance des lobbyistes, etc… vous pensez qu’il y a beaucoup d’éthique et d’indépendance là dedans ? Malheureusement, chacun à "son niveau" compose avec SON éthique.. hmm

Concernant votre projet, vous êtes jeune et il a le temps de murir. Les passerelles sont beaucoup plus aisées qu’il y a quelques années et vous pouvez tout a fait commencer dans la finance (et possiblement travailler dans une banque, il n’y a pas de mal à ca smile), puis devenir dans 5, 10 ou 20 ans CGP indépendant ou dans une plus grosse structure.
Tout ce que vous aurez appris dans le domaine financier sera un vrai plus.

Etudreveur a écrit :

Ainsi, est ce qu’il y a toujours la même passion à s’occuper de patrimoine d’autrui ?

L’intérêt de l’activité de CGP c’est que c’est très vaste et que donc cela réduit certainement la lassitude dans le temps que vous avez l’air de craindre.
En plus il ne faut pas omettre tout l’aspect juridique qui est une des bases essentielles du métier (vous pouvez acquérir cette dimension juridique ultérieurement, il n’y a aucun problème pour cela).
Plus vous prendrez de l’âge, plus vous intégrerez la dimension "sociétale" du métier, comme par exemple les adaptations du patrimoine à effectuer avec le vieillissement de la population, la dépendance,…
Vos centres d’intérêt évolueront, vos compétences devront bien sûr suivre (d’où le besoin en formation ++ mais à titre perso c’est un des côtés sympa de ce métier.. on a jamais fini d’apprendre).

Quand on continue à apprendre, on ne se lasse pas.

Etudreveur a écrit :

Sachant, qu’il est impossible que tout le monde devienne rentier, n’y a-t-il pas d’envie de "garder ses petites astuces" pour soi ? (Car "si j’en fait profiter d’autre, j’en profiterai moins pour moi").
Ma question peut paraître égoïste mais je vous assure que ce n’est pas de ça dont ils ’agit.

Ne voyez pas l’activité de CGP comme une succession "d’astuces financières" qui l’enrichisse (vous serez déçu!). En plus, comme dit précédemment vous sous-estimez la dimension juridique de l’activité. Cette dimension juridique nécessite tout autant compétence "qu’astuces".

Etudreveur a écrit :

Si je me lance dans cette formation, et que j’ai la motivation nécessaire, est ce qu’il est possible avec seulement son master en gestion de patrimoine, d’intégrer un cabinet d’indépendants directement à la fin des études ? Ou est ce qu’il est obligatoire de "faire ses gammes" dans une banque commerciale auparavant ?

Quand à la manière d’exercer son activité, j’ai croisé pas mal de CGP en formation ces dernières années, des jeunes (22-23 ans) et des moins jeunes (je ne donnerai pas d’age smile) et il y a de tout. Certains même très jeunes souhaitaient s’installer rapidement (le plus souvent en s’associant entre eux), d’autres s’associaient avec un CGP plus ancien (parfois rencontré lors de stages), d’autres de part leur spécialisation (problématique d’expatriation) étaient plus adaptés à des assez grosses structures, ….

Etudreveur a écrit :

C’est extrêmement dommage que les CGPI ne soient pas ou peu rémunérés à l’honoraire. Ça serait la voie la plus pertinente pour obtenir un conseil de qualité.

La tendance va quand même vers une reconnaissance du métier de "conseil" se différenciant du métier de vendeur. Après si certains créent 2 structures : 1 de conseil, 1 de vente, on aura pas beaucoup avancé… hmm.

Bonne continuation à vous et gardez bien vos valeurs car elles vous serviront quoique vous fassiez. En effet, l’éthique et l’indépendance permettent d’être en accord avec soi-même, de garder ses clients, de se faire recommander…

Crown

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[+2]    #7 20/02/2018 08h22

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Bonjour,

Je me permets une petite intervention quant à la formation envisagée :

Virgule86 a écrit :

Je suis actuellement en train de terminer un master 1 en droit des Affaires, j’étais plutôt parti dans la perspective de préparer le concours d’avocat et de faire un master 2 en droit fiscal afin de devenir rapidement avocat fiscaliste. Mais à la réflexion, ce qui m’intéresse dans la fiscalité ce n’est pas l’aspect juridictionnel ou encore le fait de rechercher à sortir victorieux d’un face à face avec l’administration fiscale, mais le conseil, les montages et la recherche de l’optimisation fiscale.

Virgule86 a écrit :

3° Concernant la formation, les meilleures formations me sont fermées, j’ai un parcours plutôt périlleux avec quelques années de retard accumulées (réorientation, problèmes de santé…);
Mais je pense avoir de grandes chances d’être accepté dans le MBA Gestion de Patrimoine de l’ESA
(École supérieur de l’assurance), Selon SMBG c’est une bonne formation et la plaquette détaillant la formation (environ 1200H étalées sur deux ans) m’incite à la confiance, qu’en pensez vous ?

Vous semblez vouloir apporter une expertise pointue, et c’est tout à votre honneur. Mais retenez une chose pour ce métier : la technique c’est bien, la vente c’est mieux.

Après avoir passé un an au sein d’un cabinet indépendant, à faire de la prospection auprès de particuliers de la "classe moyenne/haute", l’un de mes constats les plus flagrants et qu’il y a deux catégories de clients :
- ceux qui n’y comprennent rien et qui s’en foutent
- ceux qui s’y intéressent ou qui s’y connaissent déjà bien (genre sur ce forum)

Clairement, le chiffre que vous pourrez générer s’appuiera principalement sur la première catégorie ; la deuxième catégorie demande beaucoup d’effort de recherche, de production de document, de synthèse, de rdv, pour peu de résultats car ils chercheront à négocier les droits d’entrée (votre rémunération) si vous êtes à la com’, ou à voir avant de payer mais une fois que vous les avez conseillé en général ils ne veulent plus payer…

Pour ma part, je n’ai aucune expérience de la banque, une formation universitaire qui n’a rien à voir avec l’économie ou la finance, 1 an de carrière comme CGPI (= vendeur de Pinel) et je me retrouve aujourd’hui en charge d’une clientèle "patrimoniale" dans les beaux quartiers de Paris au sein d’une banque de réseau.

Pourquoi ? Parce qu’au delà de la maîtrise du dixième de pourcent de rendement de telle ou telle SCPI, il faut savoir vendre, et savoir SE vendre (et non pas mentir), que ce soit au nom d’une banque ou d’un cabinet indépendant. Bonne présentation, écoute active, être en mesure de discuter Porsche ou Wall Street avec ses interlocuteurs avec un grain de sel de connaissance en CAC40 et transmission de patrimoine vous feront gagner des sous.

Ne vous trompez pas sur vos attentes concernant ce métier ; si vous voulez en vivre, l’expertise ne sera pas garantie de réussite.

Dernière modification par Caceray (20/02/2018 08h25)

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[+1]    #8 28/02/2019 17h31

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Bonjour,

Au delà de la formation (le CIF n’est pas obligatoire pour un CGPI mais cela permet d’encadrer la profession, un master 1 avec une spécialité en gestion de patrimoine ainsi qu’en finance et patrimoine sont à privilégier + long stage qualifiant) il faudrait vous pencher sur votre stratégie d’acquisition de clientèle donc sans doute de prospection et également de trouver des partenaires produits.

J’ai bien peur que votre plan ne soit peut-être un peu trop léger pour avoir la crédibilité de vos futurs clients. Un investissement humain en formation plus fort est clairement nécessaire selon moi.


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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[+1]    #9 01/03/2019 01h40

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Non je ne suis pas CGP et pas la volonté de le devenir.

Le CIF n’est pas obligatoire mais il est tout de même fortement conseillé.

Ce que vous devez vous dire c’est que là il ne s’agit pas seulement de transformer un "hobby" en activité professionnelle pure et dure mais bien une reconversion avec la formation adéquate.
Sans cela vous pourriez finir sur la paille comme ceux qui croient qu’on peut monter un resto parce qu’on sait bien faire à manger pour ses potes et sa famille, il y a bien d’autres compétences parallèles à obtenir.

Pour les statuts des sociétés, je ne saurais vous aider, ce n’est pas un domaine dans lequel je suis confortable.


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[+1]    #10 01/03/2019 10h19

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Le périmètre du terme CGPI n’est pas réglementé mais regroupe en général CIF + IAS + IOBSP + parfois CJA.

Si vous êtes CIF, vous pouvez vous dire CGPI, rien ne vous en empêche à ce jour.

Avec une rémunération en honoraires et non en retrocommissions IAS et IOBSP n’ont pas d’intérêt.

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[+1]    #11 14/02/2020 10h31

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Bonjour,

Un CGP qui n’a pas de CJA ou équivalent ne peut pas délivrer d’informations juridiques à son client, ce qui me parait tout de même essentiel pour conseiller sur la gestion patrimoniale de son client de manière globale et sécurisée.

senat a écrit :

Question écrite n° 17566 de Mme Sylvie Goy-Chavent (Ain - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 10/03/2011 - page 584
Mme Sylvie Goy-Chavent attire l’attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le problème de délimitation entre l’activité résultant de l’exercice de la compétence juridique appropriée au conseil en gestion de patrimoine (CJA), créée avec l’arrêté du 19 décembre 2000 modifié par l’arrêté du 1er décembre 2003, et l’activité de conseil en haut de bilan (CHB) comprise dans l’activité de conseil en investissements financiers (CIF) définie à l’article L. 541-1 du code monétaire et financier.
Elle a posé la question écrite n°15232 publiée dans le JO Sénat du 23/09/2010 sur ce sujet. Dans la réponse publiée au JO Sénat du 03/02/2011, Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche la renvoie au ministère de tutelle.
Le 11 février 2011, Mme la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie a chargé par décret M. Louis Giscard d’Estaing d’une mission afin de définir et encadrer l’usage de l’appellation de conseiller en gestion de patrimoine et de donner un cadre réglementaire à cette profession.
Comme la commission prévue à l’article 54 de la loi du 31 décembre 1971 modifiée est responsable des agréments donnant la CJA, et est placée sous la responsabilité du garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, elle lui adresse les questions suivantes : la création d’un cadre réglementaire pour la profession de conseiller en gestion de patrimoine ne contribuerait-elle pas à remettre en cause la CJA puisque cette dernière relève de l’article 60 de la loi de 1971 modifiée comme le souligne la réponse à la question n°15232 ? Quelle serait la procédure mise en œuvre pour créer ce cadre réglementaire ? Un CIF ne pouvant pas justifier aujourd’hui de l’obtention de cette CJA mais ayant un diplôme sanctionnant 5 années d’études après le baccalauréat avec un contenu pédagogique en haut de bilan a-t-il le droit de conseiller à un client particulier soumis à l’impôt sur la fortune de souscrire au capital initial ou à l’augmentation de capital d’une entreprise en présentant de façon personnalisée les avantages fiscaux liés à la loi TEPA ? Enfin, si tel n’est pas le cas, elle lui demande s’il est aujourd’hui possible, dans le cadre de la création de l’appellation de conseiller en gestion de patrimoine envisagée par Mme la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, d’accorder une compétence juridique appropriée aux titulaires d’un diplôme de 3ème cycle sanctionnant 5 années d’études après le baccalauréat avec un contenu pédagogique en haut de bilan.
L’enjeu est très important puisqu’il s’agit de l’avenir des formations financières de l’enseignement supérieur nécessaires au redressement de l’investissement dans les entreprises françaises. Elle lui demande donc de bien vouloir apporter des réponses dans ce domaine.

Réponse du Ministère de la justice et des libertés
publiée dans le JO Sénat du 01/09/2011 - page 2282
La consultation juridique, définie comme une prestation intellectuelle personnalisée qui tend à fournir un avis sur une situation soulevant des difficultés juridiques ainsi que sur la (ou les) voie (s) possible (s) de résolution, concourant, par les éléments qu’elle apporte, à la prise de décision du bénéficiaire de la consultation, est réservée, par principe, aux membres des professions judiciaires ou juridiques. Cependant, d’autres catégories de personnes peuvent être autorisées à donner des consultations en matière juridique ou à rédiger des actes sous seing privé dans des conditions très précises définies dans l’intérêt même des usagers du droit. L’article L. 541-1 IV du code monétaire et financier rappelle que les conseillers en investissements financiers ne peuvent à titre habituel et rémunéré donner de consultations juridiques ou rédiger des actes sous seing privé pour autrui que dans les conditions et limites des articles 54, 55 et 60 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 modifiée portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques. En application de l’article 54 de ladite loi, nul ne peut, à titre habituel et rémunéré, pratiquer l’activité de conseil juridique, d’une part, s’il n’est titulaire d’une licence en droit ou s’il ne justifie d’une compétence juridique appropriée et, d’autre part, s’il n’y est autorisé au titre des articles suivants et dans les limites qu’ils prévoient. Les personnes exerçant une activité professionnelle non réglementée, telle le conseil en gestion de patrimoine, ne peuvent donner des consultations juridiques que lorsque la profession qu’elles exercent bénéficie d’un agrément accordé par arrêté du garde des sceaux en application de l’article 60 de la loi susmentionnée et à la condition qu’elles disposent d’une licence en droit ou justifient d’une compétence juridique appropriée telle que définie dans l’arrêté accordant l’agrément. En outre, cette activité juridique doit constituer l’accessoire direct de la prestation fournie au titre de l’activité principale. L’arrêté du 19 décembre 2000 modifié par l’arrêté du 1er décembre 2003 a conféré l’agrément prévu par les articles 54 et 60 de la loi du 31 décembre 1971 aux conseils de gestion de patrimoine sous certaines conditions de qualification strictement définies par ledit arrêté. Ainsi, seuls les conseils en gestion de patrimoine titulaires d’une part, d’une licence en droit ou à défaut d’un diplôme de maîtrise en droit ou d’un diplôme d’études approfondies ou d’études supérieures spécialisées (DEA ou DESS) en droit, ou d’un diplôme de troisième cycle en gestion du patrimoine, ou du diplôme de premier clerc de notaire, ou d’un mastère en gestion de patrimoine d’une école supérieure de commerce reconnu par la conférence des grandes écoles, ou qui d’autre part justifient d’une expérience professionnelle d’une durée de sept ans au moins dans le domaine du droit général et fiscal du patrimoine et sont titulaires d’un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) de droit ou d’un diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) du secteur juridique, d’un brevet de technicien supérieur ou d’un diplôme universitaire de technologie (BTS ou DUT) du secteur juridique, peuvent donner des consultations juridiques. Tout autre diplôme que ceux énumérés par l’arrêté susvisé ne saurait justifier la compétence juridique approfondie d’un conseiller en gestion du patrimoine. Si un cadre réglementaire venait à être créé pour cette profession, selon une procédure relevant du ministère de tutelle, l’activité de conseiller en gestion de patrimoine deviendrait par voie de conséquence une profession réglementée relavant ipso facto de l’article 59 de la loi du 31 décembre 1971 modifiée. Les professionnels concernés ne pourraient alors donner des consultations juridiques relevant de leur activité principale qu’à la condition que cette possibilité leur soit offerte par la réglementation applicable à la profession qui résulterait des textes nouveaux. Dans ce cas, cette activité juridique ne pourra être exercée qu’à titre accessoire de l’activité principale des intéressés et dans les limites autorisées par la nouvelle réglementation.

Avertissement: je suis en exécutive master après obtention de la capacité et du certificat mentionnés précédemment.


La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.

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Favoris 2   [+1]    #12 17/07/2020 15h15

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Bonjour,
Renseignement pris, il n’y a a priori pas de délai limite de validité de l’examen CIF avant une inscription. Du coup, tant que la règle ne change pas, ce qui est tout de même possible, on garde le bénéfice de l’examen.
Par contre, ce que j’ai appris, c’est que pour s’inscrire à l’ORIAS comme CIF, il faut la réussite à l’examen CIF et aussi réussir un examen de l’AMF et ce depuis le 1er janvier 2020. Cet examen est un QCM de 115 questions prises parmi une base de 2500 environ.

Du coup, pour être CIF, il faut l’examen CIF, l’examen AMF, adhérer à une association professionnelle, avoir une responsabilité civile et adhérer à l’ORIAS.

Bonne journée.

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[+1]    #13 07/08/2020 14h26

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Réputation :   12  

Je fais aussi partie du club Formation CIF via le CPF et je termine mes révisions de l’examen AMF.

Dès mon accès à la plateforme de préparation de l’examen (elle change selon l’organisme) j’ai fait quelques examens blancs et je me suis rendu compte que les questions allaient bien au-delà de la formation CIF.

D’où une certaine "panique" d’ailleurs parce que ça m’a fait comprendre que la formation CIF était sans doute insuffisante pour avoir 80% de réussite aux questions générales ET techniques de manière à peu près sûre.

En fin de compte après une révision d’une semaine en faisant les questionnaires de tous les thèmes j’ai toute confiance pour la réussite de l’examen.

Il s’agit par exemple de faire les 427 questions du thème "Instruments financiers, crypto-actifs et leurs risques" qui va de la vente de chevaux aux obligations convertibles en passant par le bitcoin.

J’ai fait tous les thèmes x2 : première lecture et réponses, deuxième lecture et correction.

Les questions sont souvent tournées de manière pédagogique de telle sorte qu’on apprend facilement des erreurs, surtout quand on travaille un thème en particulier (certaines questions tournent autour du sujet voire sont des doublons).

Je précise quand même qu’après 3 années de veille financière variée + la formation CIF je pense que je n’aurais pas été en mesure de réussir l’examen AMF sans cette révision par thème donc c’est à prendre en compte comme nouvelle exigence depuis janvier en effet.

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[+1]    #14 29/11/2020 16h47

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Bonjour.

Oui.

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[+1]    #15 03/03/2021 00h41

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Bonsoir,

J’ai tenté l’aventure CGP + M2 EOPT, je pensais avoir un CV solide qui pourrait intéresser et pourtant …

1er contact avec un chasseur de têtes, j’avoue je n’avais rien préparé, je fais les choses avec mes tripes pas avec des discours appris par cœur: au bout de 10 minutes j’ai bien senti que la personne à l’autre bout du fil n’en avait rien à faire de moi: Je vous conseille de faire une formation de commercial, merci au revoir.

Les petites annonces: Vous avez une forte expérience commerciale …,le diplôme on s’en fout si vous savez mettre le pied dans la porte.

Les banques: Vous êtes beau, jeune, diplômé, commercial et bien formaté le poste est pour vous.

Oui, vous l’avez compris je suis légèrement amer d’autant plus que j’ai fait 400km pour rencontrer un recruteur qui n’a plus donné signe de vie.

Fort heureusement dans mon malheur -si je puis dire- j’avais bien bouclé mon projet donc je touche l’ARE.

Il va me falloir prendre une décision sous peu: Monter ma propre société et tout tenter pour prouver qu’en 2021 il n’est pas nécessaire d’être un cador de la vente, qu’un bon conseil vaut mieux qu’un beau bla-bla style du vendeur d’abonnement téléphonique ou de défiscalisator.

La partie est loin d’être gagnée et je me sens totalement perdu mais je suis déterminé a faire concurrence à toutes ces personnes/entreprises.

Voila pour mon expérience personnelle qui pourrait se résumer à : soyez prudents.


La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.

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Favoris 1   [+3]    #16 29/06/2021 02h11

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Un peu moins d’un an depuis mon dernier message : ça y est, l’aventure CGPI/CIF a commencé.

En termes de communication j’ai choisi le terme d’"ingénierie patrimoniale" pour me distinguer plus clairement du CGP classique "vendeur de produits" et simplifier l’explication auprès du grand public.

J’ai commencé l’activité dès l’obtention de mon n°ORIAS (après l’adhésion à l’association professionnelle) il y a environ 3 mois.

Je retiendrai :
- Formation réglementaire 150h (facile - on comprend l’essentiel en lisant)
- Certification AMF (moyen - l’examen requiert des révisions)
- Création d’entreprise (facile - on peut être bien accompagné en ligne et de manière assez économique)
- Adhésion à l’association professionnelle (difficile - pluie de documents à fournir, bonne organisation requise)
Je passe les pré-requis liés à toute entreprise dont comptabilité et obligations légales.

Sur le fond de l’activité, voici le modèle économique que j’ai choisi :
- Indépendance selon MIF 2 donc 0 commission
- Un échange informel le plus souvent pour expliquer ce que je peux apporter au client
1. Un premier rendez-vous d’assistance patrimoniale (produit d’entrée) 125€ HT
-> Paiement par virement avant le rendez-vous, pour éviter les contrariétés
-> On aborde la situation et les projets du client + la ou les stratégies à lui suggérer
-> Durant la deuxième partie du rendez-vous, l’idée est de proposer de travailler sur une mission de conseil
2. Mission de conseil facturée en fonction de la complexité (et aussi de ce que le client est prêt à débourser) sur une base type 250€ HT/heure
3. Suivi et bilan : dès le début, l’idée est de donner au client une tarification de long terme type 0,5% HT des avoirs conseillés annuellement
-> Paiement par virement avant le rendez-vous, pour éviter les contrariétés
4. Rendez-vous de remise du rapport de mission avec les recommandations et la marche à suivre pour l’année à venir

Quelques remarques :
- L’idée est évidemment d’atteindre une "masse critique" telle que les 0,5% annuels constituent l’essentiel du CA
- Dans l’ensemble, les intérêts du client et les miens sont alignés, c’est gagnant-gagnant
- C’est une relation de long terme pour laquelle le client doit bien comprendre que le modèle est plutôt en sa faveur

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Favoris 1   [+4]    #17 16/04/2022 00h31

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Avec plaisir 🦉

Il est difficile de dire si le modèle économique fonctionne dans l’absolu, il a marché pour moi mais après 1 an et avoir fait le tour de beaucoup de mes concurrents directs (CGP faisant du conseil indépendant au sens de MIF 2) force est de constater que de grandes questions restent ouvertes.

Certains font un premier rendez-vous plus cher (300, 400€+ s’ils reçoivent un couple). Le font-ils parce qu’ils n’arrivent pas à facturer beaucoup par la suite, par exemple ? Je suis toujours curieux de savoir comment chacun y trouve son compte avec des tarifications très différentes.

Ce que je peux dire c’est qu’aucune ne me semble mauvaise dans l’absolu, le tout est de trouver des clients. C’est la question centrale et sur ce point c’est une grosse partie de mon succès : j’ai travaillé avec des apporteurs d’affaires. Une pour commencer, plusieurs de fil en aiguille et le nombre de rendez-vous qui en a découlé m’a beaucoup fait progresser.

J’ai eu beaucoup de chance dans mes rencontres puisque la première personne avec qui j’ai collaboré en combo apporteuse d’affaires + CGP est rapidement devenue ma collègue et ce n’est pas du luxe de travailler à plusieurs. C’est un lieu commun mais deux têtes valent mieux qu’une 😉

Ce qui s’applique pour tout entrepreneur marche aussi pour un CGP, même un grand introverti comme moi - j’aurais sans doute pesté il y a 1 an si quelqu’un m’avait dit qu’il faudrait m’associer - gagne à s’appuyer sur une ou plusieurs personnes avec qui coopérer.

Le tout fait que je suis passé de 0 à pas loin de 50 clients aujourd’hui, soit de 0€ à pas loin de 20 M€ d’actifs conseillés, bien au-dessus des projections les plus folles que j’avais imaginé. Donc il y a bien une demande pour du conseil indépendant s’il fallait m’en convaincre.

Malgré tout ce n’est pas un chemin sans embûche, je peux confirmer les propos de confrères avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger :
- Vous commencez par vous prendre beaucoup de refus, il faut pouvoir l’encaisser et avancer
- Il faut améliorer en permanence votre présentation, votre discours, vos arguments, vous remettre en question
- Certains clients sont impolis, désagréables, etc. comme pour toute activité j’imagine et il faut aussi le supporter
- Disons le clairement le conseil indépendant s’adresse plutôt aux intellos, donc bac + 5 et assimilés font l’essentiel de la clientèle
- Vous peinez le plus à convaincre ceux qui auraient le plus intérêt à être conseillés, vous découvrez le fardeau de l’éducation 😊
- La transparence est dans l’ère du temps donc l’indépendance est un argument commercial très fort, il faut maintenir le cap 👍

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Favoris 1   [+1]    #18 21/05/2022 11h48

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Bonjour,

Créer une Sté a aussi des couts et il faut des fonds.

Une CGP est règlementé. L’AMF demande que le CGP soit
-  inscrit à l’ORIAS pour son immatriculation et voir les conditions d’immatriculation à l’ORIAS
- ait de l’expérience et la prouver (2 ans minimum je crois) soit avoir fait des études correspondantes comme un master en CGP.
- Avoir une assurance RC et elles sont timides car le CGP est un métier difficile. Dès qu’un de vos clients perdent de l’argent attendez vous à des retours en justice. C’est couvert par l’assurance, mais le cout est élevé et les assureurs n’aiment pas les litiges.
- Adhèrer à la Chambre National des Conseils en Gestion de Patrimoine ou autres organismes comme CICGP ou CNCEF.
- L’AMF suit de prêt les CGP dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Ensuite faut :
- Avoir des clients qui vous font confiance, et là c’est le plus dur a obtenir, rien ne remplace l’expérience et votre histoire professionnel. Pourquoi un client vous remettrait t’il ses fonds sans avoir confiance en vous ?
- Etre un sniper de la  fiscalité et du  juridique.  L’obligation d’informé se transforme souvent en obligation de résultats et en matière de fiscalité c’est un peu la roulette russe.

Les jurisprudences sont nombreuses en gestion de patrimoine, ce n’est pas un métier qui s’improvise.
Dans mon métier je gère les fonds des CGP (assurance) qui ont loupé des opérations immobilières et qui sont en procédure avec leurs clients.

Attention aux recommandations des métiers de banque et CGP sur les déclarations auprès de TRACFIN et l’AMF.  La banque de France avait envoyé ceci aux CGP.
Lisez par exemple les recommandations de la banque de France page 6 à 8

A lire :
Réglementation applicable à la Profession de CGP

Se documenter :
Conseil National des CGP

Tout cela vous donnera une idée du métier.
Désolé pour ma vue très négative du métier, mais comme je gère leurs carences immobilières je ne vois que la coté sombre du métier. Ce qui me fait vivre et je m’en plains pas, mon CA augmente d’année en année big_smile 

Après avoir lu tout cela, créer une Ste de CGP pour être son propre client, je ne vois pas l’intérêt, mais cette appréciation et toute personnel.

Pascal

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Favoris 1   [+1]    #19 22/07/2022 10h39

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Bonjour,

Pour info j’ai passé l’examen AMF récemment, via la formation proposée par Sumatra (organisme déjà évoqué précédemment par d’autres intervenants), financée via compte formation.

Honnêtement, en bossant régulièrement (2h/jour sur 3-4 mois), pas de soucis particulier.
J’ai simplement acheté en sus l’ouvrage "Réussir l’examen certifié AMF" (édition récente acheté d’occasion sur Vinted).

J’hésite encore pour m’installer car l’investissement de départ est élevé:

- coût (450e/an de cotisation AMF)
- dossier pour l’association complexe
- je n’ai pas encore de clientèle

Pour le moment pas de ROI clair.

Je vais dans un premier temps travailler comme conseiller budgétaire (aider les gens à assainir leurs situations financières: réduction découvert, aide à épargner etc).

Si je sens qu’il est possible d’aller plus loin (une fois la situation assainie, les clients auront besoin de placer leur épargne), je me poserais la question, mais pas avant.

D’ailleurs, il pourrait être intéressant dans le cadre de ma future activité CIF, de proposer dès le départ de faire un bilan budgétaire poussé (facturé), avant de proposer un placement.

Dernière modification par maxlille (22/07/2022 10h48)


Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse

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[+2]    #20 22/07/2022 11h28

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INTJ

Le projet semble intéressant mais les Français rechignent à payer pour ce genre de services.

Une majorité de clients préfère voir un CGP "gratuit" qui leur vend du Pinel ( bourré de frais et de commissions ), plutôt que de payer 400 euros un CGPI pour avoir un vrai conseil indépendant.


Parrain Interactive Brokers ( par MP ) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic  - Parrain Qonto ( par MP ) -- La bible des obligations

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[+1]    #21 16/01/2023 11h22

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Geronimo, le 13/01/2023 a écrit :

Question aux CGP du forum, est-ce que les hors-série de l’Agefi Actifs "Cas Pratiques" sont intéressants et valent leur pesant de cacahuètes (50euros) ? Si la réponse est non, avez-vous d’autres suggestions de recueils de cas pratiques ?

Merci !

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … 185425.png

Je le lis régulièrement - bonne source de cas pratiques.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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