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[+1]    #1 28/06/2011 10h25

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INTJ

Dans mon livre, même si la section la plus importante est sur l’investissement, l’ordre des sections est :

1) Augmenter ses revenus d’activité
2) Contrôler ses dépenses
3) Investir

Ce n’est pas un hasard : le fait est que je ne connais de façon direct PERSONNE qui se soit construit un patrimoine net de dettes important (+ de 800 k€) uniquement par ses investissements. L’essentiel vient des revenus d’activités (souvent non salarié d’ailleurs). L’investissement n’est qu’un accélérateur.

Ou alors il s’agit d’investissements que je qualifie de privilégiées et non reproductibles : achat en 2000 d’un appartement parisien avec l’aide de la famille, stock-options dans une start-up techno qui a miraculeusement survécu et été rachetée ou encore PEE avec abondement et tarif préférentiel (qui ensuite a permis d’acheter un bien immo avec effet de levier).

Si je ne doute pas qu’ils existent des personnes comme Élise Franck (cf. son livre rentière en 4 ans, avec des achats, travaux, reventes successivement et très rapidement gagnants sur Paris) je n’en connais directement aucune.

Le dernier n° "Vivre sans travailler" du mensuel le Revenu va dans ce sens.

5 patrimoines sont décrits :

Cas 1 - Bertrand : 1,7 M€
Ancien pilote Air France : 13 300 € brut mensuel en fin de carrière

Cas 2 - Daniel : 1,5 M€
Entrepreneur dans la métallurgie, puis achat d’un bar-tabac, travail acharné pour augmenter le CA puis revente, puis achat d’un gros bar PMU, travail acharné pour augmenter le CA, puis revente.

Cas 3 - Jacqueline : 1,4 m€
Ancienne chef comptable ("seulement") mais héritage de 750 k€ suite au décès de son mari (chef d’entreprise).

Cas 4 - Anne : 1,2 M€
Le revenu décrit son patrimoine comme provenant dans l’immobilier, mais le mari d’Anne est chirurgien.

Cas 5 - Julien, ingénieur : 815 MK€ à 33 ans
! Ingénieur ? Là je me dis, a quel prodige de l’investissement boursier ou immobilier va-t-on avoir à faire pour avoir 815 K€ à 33 ans. Et bien non ! Julien est expatrié avec un salaire annuel de 150 k€ quasi net d’impôt (statut expatrié). Il a aussi un logement de fonction, couverture maladie 100% et budget voyage de 20 k€. Donc 150 000 € d’argent de poche. :-)

D’ailleurs, c’est assez logiquement : pour que les revenus d’investissement rapportent significativement, il faut que le capital soit important.

Et la manière la plus "simple" d’amorcer ce capital, c’est d’avoir des revenus d’activité important.

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#2 28/06/2011 11h10

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ESTP

Bien d’accord avec toi Philippe.  Mis à part quelques spéculateurs à la fois doués et chanceux, je ne vois pas comment devenir rentier en étant uniquement investisseurs. 

D’ailleurs, la plupart des investisseurs connus ont constitué leur fortune en travaillant.

Par exemple, Warren Buffett, même s’il a créé un effet boule de neige sur ses placements personnels, a constitué la base de sa fortune d’abord par des petits jobs et ensuite en encaissant des commissions de ses clients sur la gestion des partnership.

Albert Frère a d’abord travaillé dans la quincaillerie paternelle avant de se lancer dans le commerce de métaux.


"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett

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#3 28/06/2011 11h38

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Moi qui suis dans l’immobilier, je côtoie un certain nombre d’investisseurs immobiliers qui y ont fait fortune.

Quand je leur pose des questions sur leurs débuts soit ils avaient une capacité d’épargne importante grace à un salaire conséquent, soit ils étaient entrepreneurs, soit une somme est tombée du ciel (héritage, jeux,…). Olivier SEBAN était entrepreneur puis marchand de biens par exemple.

Pour générer du capital conséquent, il faut déjà posséder un capital conséquent à moins d’utiliser l’effet de de levier du crédit. Mais cette méthode peut être à double tranchant et peut atteindre ses limites avec les banques. De plus, tu parles de 800 000€ et ils ne s’atteignent pas en moins de 10/15 ans en commençant de peu. A moins d’être spéculateur avec tous les risques inhérents ou profiter de cycles avantageux, le temps doit être l’allié de l’investisseur et non l’inverse. Même si je suis encore jeune, beaucoup qui ont la vingtaine ne le comprennent pas.

Je pense par contre qu’un investisseur peut faire fortune. Il faut profiter de la variation des cycles et rentrer sur des points bas avec tout le courage qui va avec. Facile à dire mais rien ne vaut l’éducation financière même si cela peut être chiant même très chiant. Mais on n’a rien sans rien dans la vie. Qui a dit que l’argent était facile? Pas les investisseurs mais les spéculateurs de rêves comme on peut voir sur le blogging par exemple en ce moment …


Jerome du blog capital story

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[+1]    #4 28/06/2011 11h43

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ISTJ

Je suis en phase avec ce qui a été écris, et il est bon de rapeler quelques règles de bases que beaucoup oublient :

- Le meilleur moyens de s’enrichir, c’est de travailler
- Même en travaillant l’enrichissement n’est pas garantis
- A la naissance notre plus grand capital c’est notre capital travail. Ce nombre d’heure etant finis, alors autant que chaque heure travailler donne la meilleure rémunération possible.
- L’Egalité de Liberté, Egalité, Fraternité n’est pas l’egalité des remunerations ni des resultats mais uniquement le fait de pouvoir prendre le départ de la course afin de montrer ce que l’on est capable de faire.
- Aides toi, car les autres ne t’aiderons pas.
- La chance intervient mais celui qui l’attends ne la verra jamais.
- Humilité, tout peut aller très vite, surtout dans le sens que l’on ne souhaite pas.
- etc …

Bref, tout cela pour rebondir sur le fait que contrairement à l’idéee très largement répandue, tout ne tombe pas du ciel (même si c’est vrai pour quelques uns), chacun est moteur de son avenir et que si l’on se bouge pas le cul, il y a peu de chance que cela se fasse tout seul.

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Zeb


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#5 28/06/2011 14h17

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Je pense comme apparemment vous tous qu’on ne peut généralement faire fortune (ou du moins atteindre un premier seuil important de disons 2 millions d’euros de patrimoine net) que par le travail ou l’héritage, mais pas par l’investissement.
D’ailleurs, même les stock options qui peuvent parfois se révéler fabuleusement rentables sont accordées à des cadres dirigeants de sociétés ou à des fondateurs de start-up, pas à de simples investisseurs. Vous pourrez toujours me citer le cas de quelques investisseurs précoces dans Google, qui se sont enrichis de plusieurs dizaines ou centaines de millions de dollars. Mais ces investisseurs étaient déjà riches (au moins 10 millions de dollars de patrimoine), sinon ils n’auraient pas osé placer 100.000$ ou bien plus dans une seule société, start-up qui plus est, au mépris de toutes les règles de diversification. De plus, l’institution financière chargée par les deux fondateurs de Google de trouver et démarcher quelques investisseurs ne s’est adressé qu’à des gens déjà "riches" (qualified investors, comme on dit aux Etats-Unis), car la SEC autorise à démarcher uniquement ces qualified investors pour un placement supposé risqué.

Une fois tout cela dit, le fait est que je connais, au moins de réputation, plusieurs personnes, qui chacune de manière indépendante, ont fait fortune en partant de rien, en tant que simples investisseurs. Dans tous les cas, c’était grâce, non pas à la bourse, mais à des terrains acquis pour presque rien, sans effet de levier de l’endettement bancaire, avec des terrains qui ont vu leur valeur très fortement augmenter.

Pour l’un, cela s’est passé dans les années 1990, dans le pays d’Amérique Latine dont est originaire mon épouse. Il avait eu la chance (ou l’intuition géniale) vers 1990 d’acheter le haut d’une colline inhabitée et boisée à 25 Km de la capitale, avec une magnifique vue sur les alentours. Il a investi quasiment toute sa petite fortune: 70.000$ = 35.000 m² à 2$/m². Ce prix bas s’expliquait par une profonde déprime économique qui frappait ce pays, une hyper inflation et par le fait que personne ne pensait qu’une telle zone s’urbaniserait. Dix - douze ans plus tard, ce pays était redevenu prospère, le niveau de vie montait en flèche, et une voie rapide avait été construite partant quasiment du centre de la capitale, avec une des sorties située à 2 km de la colline. Le rêve: le terrain ne subissait aucune nuisance sonore ou esthétique du fait de la voie rapide, tout en gagnant un accès avec peu de bouchon en 15-20 mn au centre-ville.
Le propriétaire a transformé son terrain en copropriété horizontale, avec des lots de 1000 à 2000 m², réservés à des villas de luxe, et a vendu les premiers lots à 100$/m², puis 200$/m², et aux dernières nouvelles, il en est à 1000$/m² et n’a pas encore tout vendu. Les acheteurs sont des multi-millionnaires heureux de profiter d’un cadre magnifique, tout en restant entre soi, et en bénéficiant d’un accès rapide à la capitale.
Avec un prix moyen de vente de 500$/m² et des plus-values exonérées d’impôts, son terrain lui a rapporté environ 35 millions de dollars.
Ce genre d’exploit suppose de la chance, mais aussi d’investir dans des pays en cours d’émergence, et pas dans des pays matures comme la France, où un terrain "normal" ne peut pas s’apprécier autant en moins de 20 ans.

Autre exemple, plus près de chez nous: un ouvrier agricole en Champagne était très pauvre dans les années 1960. Sa lubie, chacun fois qu’il mettait de côté un peu d’argent grâce à son petit salaire, était d’acheter de petits terrains de  500m², 1000 m², 2000 m², qui se vendaient pour presque rien, puisque personne n’en voulait (terrains juste en dehors de l’appellation Champagne). Et puis dans vers la fin des années 1970, extension géographique de l’appellation Champagne, et bingo. Le pauvre ouvrier était subitement devenu multi-millionnaire (plus de 10 ou 15 millions d’euros en euro d’aujourd’hui). Et encore, a-t-il vendu trop vite vers 1988, car ces terrains ont continué de s’apprécier fortement (mais à un rythme bien sûr moindre) dans les 15 années suivantes.

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#6 28/06/2011 17h12

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On peut aussi ajouter :

"Etre riche, c’est ne pas avoir peur de l’avenir".

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#7 28/06/2011 18h46

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InvestisseurHeureux a écrit :

Cas 5 - Julien, ingénieur : 815 M€ à 33 ans
! Ingénieur ?

Je suis curieux de savoir dans quel domaine Julien travaille! Si quelqu’un peut me dire, merci à lui.

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#8 28/06/2011 18h57

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D’accord avec zParisien, la revalorisation des terres est un vecteur d’enrichissement important. Dans beaucoup de campagnes, des terrains autrefois agricoles deviennent attractifs pour la construction et se vendent à bon prix. Mes grands-parents avaient des terres, de simples prés pour leurs vaches. Ca ne valait pas grand chose il y a 20 ans, désormais ça s’échange environ 80 € le mètre carré. Et encore ce n’est pas une région en plein boom économique (une pensée émue pour les enfants d’agriculteurs dans une région comme Toulouse qui eux ont fait fortune).

Mais si vous avez 1 hectare (100*100 m = 10000 m2) et que vous le vendez 80 € du mètre, vous vous retrouvez avec la bagatelle de 800 k€. Un joli pactole.


Chaque semaine, mon portefeuille analysé sur http://valeuretperformance.posterous.com/

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#9 28/06/2011 19h52

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Vincent a écrit :

Et encore ce n’est pas une région en plein boom économique (une pensée émue pour les enfants d’agriculteurs dans une région comme Toulouse qui eux ont fait fortune).

Je confirme mes beaux-grand parents possédaient des terrains dans le Nord de Toulouse (Avenue de Fronton pour les connaisseurs) et ils les ont vendus en 2008 juste avant la crise à un promoteur immobilier mais je n’ai jamais su le prix exact car ils ne parlent pas trop argent avec le beau-petit-fils.
Mais un terrain de 5000 à 6000m2 à Toulouse cela a dû valoir son pesant de cacahuètes.

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#10 28/06/2011 20h15

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anecdote familiale chez une amie : son père achète en 1947 un terrain à Megève et reçoit un coup de fil d’un ami lui proposant l’achat de prés et terrains à vil prix à Courchevel, aux alentours des 1850 m  smile   réponse du père : non, je regrette, j’ai déjà le terrain de Megève sur les bras…

60 après : Megève vaut son pesant d’or certes, mais Courchevel, je n’ose y penser…

Morale de l’histoire : tous les villageois qui ont vendu leur terrain aux promoteurs des futures stations de sports d’hiver depuis 1945, sont devenus autant de rentiers potentiels !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#11 28/06/2011 20h57

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Toutes ces anecdotes sont amusantes. Mon épouse possède des parcelles de bois dans le Revermont (sud du Jura, nord est de l’ain). Mais je me dit que l’urbanisation aura atteint ces contrées dans 200 ou 300 ans smile smile si cela arrive un jour smile smile

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[+1]    #12 29/06/2011 00h14

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J’identifie 4 moyens pour acquérir un capital suffisant pour assurer une rente correcte:

1/ faire des études pour obtenir un job a responsabilité et viser une rémunération d’au moins 5kE mensuelle:
stratégie: vivre avec 40 % de ses revenus et placer, investir le différentiel pendant 20 ans.
avantages: technique reproductible pour quiconque de volontaire s,en donnant les moyens
inconvénients: se sacrifier et mener une vie de chien pendant 20 ans pour épargner chaque sou. Maintenir le cap physiquement et moralement dans cet objectif dans un poste a forte responsabilité durant deux décennies peut causer de sérieux troubles au quotidien.

2/bénéficier de dons ou d’héritage
stratégie: essayer de bien naître ou de bien se marier
avantage:aucun effort a fournir ou a peine
inconvénients: très peu; mais n’ayant pas acquis a la sueur de son front les biens transmis, risque de dilapidation pour certains.

3/la spéculation volontaire ou pas
stratégie: miser cash ou a crédit sur des supports en espérant (ou pas) que ce support se valorise dans le temps a des multiples bullesques ( il s’agit de toucher un gros capital et pas deux francs six sous)
avantages: il suffit d’un pécule disponible ou de s endetter massivement sans autre véritable talent que penser, espérer miser sur le bon support et ensuite attendre.
inconvenients: aussi predictible que gagner au casino. Peut lessiver l’aspirant rentier s’il a utilise du credit.

4/l’entrepreunariat
stratégie: créer une boite au succès fulgurant ( rien a voir avec les combines foireuses d’autoentrepreneur de la semaine des 4 jours)
avantages: voie royale du rentier par le gain en capital et la rente de facto créée
inconvénients: beaucoup d’appelés peu d’élus (même si l’on essaie d’entretenir le mythe en citant les Gates et Jobs)

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#13 29/06/2011 01h13

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syrinx a écrit :

InvestisseurHeureux a écrit :

Cas 5 - Julien, ingénieur : 815 M€ à 33 ans
! Ingénieur ?

Je suis curieux de savoir dans quel domaine Julien travaille! Si quelqu’un peut me dire, merci à lui.

pétrole, expat dans le golfe ou en Afrique

swantonbomb a écrit :

J’identifie 4 moyens pour acquérir un capital suffisant pour assurer une rente correcte:

il faudrait rajouter "gagner gros au loto ou à un autre jeu de hasard", "avoir un job avec un revenu réellement énorme (genre footballeur, chanteur à succès, trader, écrivains à gros droits d’auteur, …)", ainsi que les combinaisons de ces 6 possibilités.

Dernière modification par GoodbyLenine (29/06/2011 03h33)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+2]    #14 29/06/2011 12h04

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Considérant le mariage comme un investissement, on peut aussi devenir rentier en épousant une héritière de grande fortune smile


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#15 29/06/2011 18h28

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swantonbomb a écrit :

J’identifie 4 moyens pour acquérir un capital suffisant pour assurer une rente correcte:

1/ faire des études pour obtenir un job a responsabilité et viser une rémunération d’au moins 5kE mensuelle:
stratégie: vivre avec 40 % de ses revenus et placer, investir le différentiel pendant 20 ans.
avantages: technique reproductible pour quiconque de volontaire s,en donnant les moyens
inconvénients: se sacrifier et mener une vie de chien pendant 20 ans pour épargner chaque sou. Maintenir le cap physiquement et moralement dans cet objectif dans un poste a forte responsabilité durant deux décennies peut causer de sérieux troubles au quotidien.

Cette solution est celle suivie par la plupart des personnes se constituant un joli patrimoine. Il ne faut pas se leurrer : il faut pour construire un patrimoine solide des flux d’épargne réguliers permettant de lisser les investissements dans le temps. Ceci permet de limiter les effets liés à un effondrement des marchés. A titre personnel, mes flux d’épargne (et de plus en plus de dividendes et PVs) me permettent de lisser l’investissement dans la durée et d’augmenter significativement la performance (en mobilisant le cash en cas de baisse sur un titre par exemple).

Sur l’aspect vie de chien, je suis moyennement d’accord. Si on vit de manière raisonnable mais sans se priver, on peut épargner environ 40% de ses revenus après impôt (si on n’a pas d’enfant) si on est cadre de bon niveau (sans appartenir à une DG).


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#16 29/06/2011 19h58

Banni
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J’ai choisi la méthode 3

swantonbomb a écrit :

3/la spéculation volontaire ou pas
stratégie: miser cash ou a crédit sur des supports en espérant (ou pas) que ce support se valorise dans le temps a des multiples bullesques ( il s’agit de toucher un gros capital et pas deux francs six sous)
avantages: il suffit d’un pécule disponible ou de s endetter massivement sans autre véritable talent que penser, espérer miser sur le bon support et ensuite attendre.
inconvenients: aussi predictible que gagner au casino. Peut lessiver l’aspirant rentier s’il a utilise du credit.

Dans un 1er temps me faire un petit 300K en bourse , et par la suite investissement immobilier à La Jerome. ^^ Si possible avant 30 ans.

Un de mes clients millionnaire me disait que si on est pas millionnaire avant 30 ans , ca ce complique .

PS : Bonne nouvelle , J’ai été pris à la Société Générale comme CGP wink Bientôt dans l’immobilier avec les taux réservés au personnel …

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#17 29/06/2011 22h00

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InvestisseurHeureux a écrit :

Cas 5 - Julien, ingénieur : 815 M€ à 33 ans
! Ingénieur ? Là je me dis, a quel prodige de l’investissement boursier ou immobilier va-t-on avoir à faire pour avoir 815 M€ à 33 ans. Et bien non ! Julien est expatrié avec un salaire annuel de 150 k€ quasi net d’impôt (statut expatrié). Il a aussi un logement de fonction, couverture maladie 100% et budget voyage de 20 k€. Donc 150 000 € d’argent de poche. :-)

Ce n’est pas plutôt 815k€ ?

swantonbomb a écrit :

1/ faire des études pour obtenir un job a responsabilité et viser une rémunération d’au moins 5kE mensuelle:
stratégie: vivre avec 40 % de ses revenus et placer, investir le différentiel pendant 20 ans.
avantages: technique reproductible pour quiconque de volontaire s,en donnant les moyens
inconvénients: se sacrifier et mener une vie de chien pendant 20 ans pour épargner chaque sou. Maintenir le cap physiquement et moralement dans cet objectif dans un poste a forte responsabilité durant deux décennies peut causer de sérieux troubles au quotidien.

Selon le job, ce n’est pas tenable 20 ans. Je pense en particulier aux plateformes pétrolières (mer du Nord…) et les pays dangereux où on est en base vie (Nigéria, Angola…)…

Je fais quelque chose "d’équivalent" depuis quelques années… J’ai au moins 5k€ et j’épargne 90% à 80% chaque mois. Le turn over est important et certains personnes finissent "mal".

Pour les autres job, un peu plus "normaux", en France il faut avoir les bons diplômes pour accéder aux bons réseaux. Pour viser ta configuration, il faut se retrouver, par exemple, "quant" en banque (école d’ingénieur ou école de commerce de bon rang + master finance qui va bien) ou avoir enchaîné bonne école d’ingénieur/de commerce puis MBA…

Dernière modification par Super_Pognon (29/06/2011 22h00)

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#18 29/06/2011 22h57

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Il s’agissait évidemment de 850k pour le "jeune" ingénieur.

D’ailleurs je ne sais pas trop ce qu’il vient faire dans cet article vu qu’il est tout sauf rentier ..

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#19 29/06/2011 23h15

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@Super Pognon on peut avoir de bon salaires en France, sans MBA smile

Un conseiller clientèle en banque qui tourne bien au niveau vente peut avoir :
- 32 k€ brut
- 10 k€ de primes
- 5 k€ d’intéressement
- 1 loyer payé si il est mobile

Ceci offre donc quelques perspectives pour un métier qui embauche en masse.

Sinon, on a l’audit et le conseil qui offrent des salaires intéressants au bout de quelques années. Mais le rythme de travail peut être intense (j’en sais quelque chose).

Globalement, en étant bon dans son job et avec un niveau d’étude BAC+5 (bonne Université, école d’ingénieurs ou de commerce), on peut arriver à 4000 € net par mois au bout de 5-6 ans de carrière. Ce qui est difficile c’est de passer le cap d’après, c’est à dire la barre des 100 k€ bruts par an. Là il faut en plus un bon réseau et tomber sur les bonnes opportunités ce qui implique une petite part de chance.


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#20 29/06/2011 23h36

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J’ai lu un peu trop vite les propos de Swantonbomb, c’est à dire, 5k€ mensuel net (ce que j’ai compris), au lieu de brut (je suppose).

Vincent, ton conseiller ne touche pas 5k€ brut ou nets malheureusement…

J’ai eu quelques camarades de promo en audit, je confirme tes propos, les salaires sont intéressants, mais le rythme est assez intense… Gagner un peu plus que les autres (5-10%) pour un job moins intéressant et très intense, est-ce réellement un bon choix ?

4000€ net après 5 ans d’XP -> 60k€ bruts
Tu changes de boîte au moins trois fois pour arriver à ça ? Avec 3 ans d’XP, je ne dépasse pas les 40k€ bruts pour mon salaire "base France" (hors primes…)… J’ai peut être mal choisi mon secteur d’activité (industrie/BTP) ?

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[+1]    #21 30/06/2011 11h15

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Il ne faut pas voir le seul salaire mais le package complet. Mon conseiller clientèle (exemple réel et assez classique de jeunes diplômés performants) touche l’air de rien un package de plus de 50 k€ si on intègre le loyer payé (en général, indemnité de 500 à 600 € par mois, négociable). Et je ne compte même pas les autres plus : un CE généreux, les gains lors de challenge commerciaux en chèques cadeaux, les taux privilégiés pour emprunter, les droits d’entrées et frais de gestion à taux réduit sur AV, le PEE largement abondé…

Il existe d’autres professions intéressantes comme on le notait, l’audit et le conseil mais avec un rythme assez élevé. Grosso modo, c’est du 9h - 20h avec des pointes plus tardives quand on devient manager afin de s’occuper de la vie du cabinet, du recrutement, des propositions commerciales…

Enfin, j’ai en effet l’impression que l’industrie paye moins bien (l’écart atteint je pense 20% avec le conseil ou l’audit après 3-4 ans d’expérience) mais il faut voir plusieurs aspects :
- Le fixe est souvent plus faible mais les primes, intéressement, PEE doivent entrer dans ton calcul. Certains industriels sont d’ailleurs assez généreux de ce point de vue. Ceci permet de rattraper une partie de l’écart de salaire initial
- La valeur du salarié de l’industrie me semble plus simple à estimer et à valoriser dans la durée. Dans mon cas, je ne sais pas forcément comment je pourrai rebondir dans quelques années si je veux arrêter le conseil. L’internalisation n’est pas si simple, d’autant que je ne suis pas un IT
- Le rythme de travail est en général plus calme, même si cette différence tend à s’estomper
- Un salaire (et un rythme) plus élevé se traduisent par une imposition plus forte (logique) mais aussi par des coûts annexes. On n’a plus le temps de faire certaines tâches, on délègue donc. Ce qui a un coût.


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#22 30/06/2011 12h22

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INTJ

Vincent a écrit :

Il ne faut pas voir le seul salaire mais le package complet. Mon conseiller clientèle (exemple réel et assez classique de jeunes diplômés performants) touche l’air de rien un package de plus de 50 k€ si on intègre le loyer payé (en général, indemnité de 500 à 600 € par mois, négociable). Et je ne compte même pas les autres plus : un CE généreux, les gains lors de challenge commerciaux en chèques cadeaux, les taux privilégiés pour emprunter, les droits d’entrées et frais de gestion à taux réduit sur AV, le PEE largement abondé…

En effet. C’est exactement ça.

Déjà, une bonne partie des salariés gagnent très peu, cad autour du SMIC (il suffit de voir les statistiques par déciles pour se faire peur devant la paupérisation).

Ensuite, chez les cadres en IDF payés en fixe, on va avoir les quelques cas suivants :

1) Le salarié dans une bonne grosse boite qui aura le package complet décrit par Vincent : CE, cantine, Intéressement, bcp de RTT, PEE, etc. S’il bosse chez Peugeot il a des réductions sur les voitures, s’il bosse dans une banque il a un bon taux de crédit, etc. Un cadre senior ou un responsable d’équipe peut alors gagner plutôt bien sa vie, avec un 60 k€ brut annuel et de nbx avantages. S’il est dans une bonne société, le PEE peut accélérer grandement son enrichissement. L’industrie paye moins que la banque/assurance alors que le job est plus dur (mon avis).

[ce groupe de salarié est largement nanti / rapport aux autres mais n’en a pas conscience]

2) Le salarié dans une boite presse citron type SSII ou petites PME. Niveau de salaire légèrement inférieur à précédemment à responsabilité égale, avec des avantages biens plus réduits. RTT au minimum, pas de cantine, PEE merdique s’il y en a un et sans abondamment. En rémunération globale horaire, on est nettement en-dessous du cas précédent et on a droit au sandwitch le midi payé en tickets restos.

3) Le salarié qui n’en veut dans une boite d’audit/conseil. Démarre en étant payé au lance-caillou bien qu’il ne compte pas ses heures. Même avantages que dans le cas 2), cad rien. Au bout de 4-5 ans peut espérer passer manager à 60 k€ brut annuel. Au vue des horaires, encore plus mal payé que dans le cas 2). Le rattrapage se fait au passage en Senior Manager (autour de 75 k€ à la louche) puis associé (là jackpot) ou alors en postulant dans une grosse boite à un poste de responsable d’équipe ou à un poste de direction dans une PME (après avoir fait 1-2 ans comme manager en cabinet). Peut être vu comme une post-formation payée.

Après je vois deux cas particuliers : l’expat et le commercial qui est rémunéré en partie à la commission. Comme dit Vincent, un bon commercial peut bien gagner sa vie. En SSII, un bon commercial (qui a aussi les bons bonhommes à vendre, car commercial dans une boite sur une vieille techno, bonne chance), même jeune, peut faire +5000 € / mois.

Ulysse a écrit :

Il s’agissait évidemment de 850k pour le "jeune" ingénieur.

D’ailleurs je ne sais pas trop ce qu’il vient faire dans cet article vu qu’il est tout sauf rentier ..

On va dire qu’il pourrait presque l’être compte-tenu de son patrimoine ! :-)

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#23 03/09/2015 17h40

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Je relance le sujet:

Personne dans le forum depuis 2011 n’est devenu rentier par ses investissements?

Apple ou d’autres 100 baggers ont rendu des gens assez "riches" pour devenir rentier non?

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#24 03/09/2015 20h02

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Amin,

oui les premiers actionnaires d’Apple, twitter, Facebook….. sont devenus riches mais ce n’était pas de simple investisseurs sans le sous au départ. C’était des salariés/dirigeants ( stock options ou autres) ou de gros investisseurs type business angel ou fonds.

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#25 03/09/2015 20h58

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Bono le chanteur de U2 aurait gagné 800 millions avec Facebook mais il a investi 54 millions. On ne joue pas dans la même cour.

Maintenant on peut être rentier avec moins!
Je pense d’ailleurs que certains de ce forum qualifient tout à fait, mais avec toutefois une part importante de revenus issus de leur travail avant d’obtenir l’effet boule de neige. Difficile de devenir rentier sans hériter ou sans avoir un travail rémunérateur.
Il faut sinon jouer au poker ou faire du trading en étant chanceux, ce qui n’existe pas dans la vrai vie.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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