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[+1]    #1 27/02/2012 22h57

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Philippe30 a écrit :

De plus dans une structure IS , il s’agit de la plus value professionnelle avec la prise en compte de l’amortissement du bien qui vient défalquer le prix d’achat DONC augmenter "sensiblement" le montant de la plus value

Pour une opération d’achat/revente, le bénéfice imposable correspond à la différence entre le prix de vente et le coût d’acquisition du bien (prix d’achat, frais, travaux).
Pas d’amortissement (seuls les biens immobilisés font l’objet d’un amortissement.

Philippe30 a écrit :

Mais une EURL paye des cotisations sociales , il vaut mieux envisager une SCI  plus adapté à l’immobilier.

Attention, la SCI n’est pas adapté à toutes les opérations immobilières.
A réserver pour la gestion de biens immobiliers nus.
A proscrire absolument pour toutes les opérations de promotion immobilière ou d’achats/revente

Dans le cas d’une SARL ou d’une EURL avec option IS, les cotisations RSI ne sont calculées que sur la rémunération de gérance.

Mots-clés : eurl, immobilier locatif, immobilier, marchand de bien, sarl, sas

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[+1]    #2 27/02/2012 23h12

Membre (2010)
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La valeur des parts de la SCI (pour 100% du capital) = valeur vénale de l’actif immobilier + trésorerie disponible + éventuellement autres créances
Moins l’ensemble des dettes (et donc la capital restant dû sur l’emprunt)

Ce qui revient au même que :
Capitaux propres de la SCI augmentés de la plus-value latente sur l’immeuble (différence entre la valeur vénale et la valeur comptable après amortissement)

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[+2]    #3 28/02/2012 07h19

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Paul a écrit :

Dans le cas d’une SARL ou d’une EURL avec option IS, les cotisations RSI ne sont calculées que sur la rémunération de gérance.

Non car vous avez des cotisations minimales même sans rémunération du gérant d’où la nécessité de verser un salaire minimum au gérant qui générera autant de cotisations que le minimum requis par le RSI.


Paul a écrit :

SCI : la SCI est faite pour des opérations civiles (gestion de son patrimoine), pas pour des opérations d’achats/revente.
Donc si ce type d’opération doit se répéter, cela entraînera l’assujettissement à l’IS (profit de marchands de biens ou des lotisseurs). Autant choisir le statut juridique adapté afin d’éviter tout risque fiscal.

En quoi le mode de détention du patrimoine associé à des opérations de revente ferait passer une SCI IR à l’IS , le passage en IS est lié à des revenus de type BIC ( location meublé )
Il est fait toutefois qu’une SCI n’est pas destiné à faire de l’achat revente en permanence.

Paul a écrit :

Pour une opération d’achat/revente, le bénéfice imposable correspond à la différence entre le prix de vente et le coût d’acquisition du bien (prix d’achat, frais, travaux).
Pas d’amortissement (seuls les biens immobilisés font l’objet d’un amortissement.

Si l’on considère un achat et revente la même année oui
mais si vous avez un bilan de votre SCI à l’IS , le bien a été porté au bilan est dans ce cas la valeur nette comptable de votre bien sera diminué de 3 % par an environ.
L’amortissement porte à 80 % de la valeur du bien , les 20 % étant considéré comme le terrain et non amortissable. 

Paul a écrit :

Si les projets sont d’une certaine importance, alors il est possible de créer une société holding (type SARL ou EURL avec option IS) qui détiendra autant de filiales que de projets.

L’intérêt d’une holding réside dans la vente de parts de SCI , SARL des parents à une holding détenu par les enfants.
Les enfants sont détenteurs à 80 % des parts de la holding , les parents prennent 20 % par exemple , la holding rachètent à crédit les parts des SCI IS  et autres détenus par les parents ce qui évitent l’imposition sur les plus values professionnelles , la taxation se fait sur le montant de la vente des parts.

En temps que montage à l’IS les profits des CI IS remontent à la holding , société mère qui ayant emprunté se retrouve en déficit comptable ( intérêt d’emprunt )  , et ne paye pas d’impôt.
Si les parents détenteurs à 20 % des parts de la holding ont fait un apport , ils reçoivent le remboursement annuel de leur apport non imposable et peuvent bénéficier aussi des intérêts sur leur apport payé par la holding.

espenlind13 a écrit :

Une question, ceci dit. Je prends le cas d’une SCI dont l’emprunt est supérieur aux revenus (sur un seul bien, pour simplifier), les participants peuvent donc "utiliser" leur part de déficit sur leur IRPP.

Vous n’aurez jamais de déficits dans votre IRPP avec uniquement les intérêts d’emprunts car ceux ci sont forcement inférieur au revenu locatif par contre vous pouvez vous retrouvez en déficit foncier une année si vous faites de gros travaux , ces gros travaux nécessiteront un apport financier des associés et en fin d’année votre résultat sera négatif ( déficit foncier ) donc au lieu d’ajouter x % du résultat vous pourrez le déduire de vos revenus personnels ( cas de la sci IR ).
Si vous êtes en déficit dans votre SCI IR tous les ans cela signifie que vos dépenses sont supérieurs à vos revenus locatifs , ce qui n’est pas un bon signe de gestion.


espenlind13 a écrit :

Par ailleurs, savez-vous si l’on peut faire racheter un bien détenu par un membre de la famille par une SCI familiale (je trouve tout et son contraire en recherchant sur le web) ?

Oui , une sci est une personne morale qui a loisirs d’acheter des biens.
Dans le cas d’une transaction entre membre de même famille ou rachat de biens personnels par une sci , il faut bien faire valider le prix par un notaire afin d’éviter une requalification.

Pour un achat pour des enfants , il est possible de monter une sci avec 80 % des parts pour les enfants , 20 % pour les parents qui seront caution avec des revenus corrects.
A l’issue de l’emprunt , 80  %de la sci est au enfants , il suffit de faire une donation ou un démembrement des parts sociales aux enfants pour transmettre les 20 % restants.
C’est moins onéreux que d’acheter intégralement puis de le donner aux enfants  ensuite

ZX-6R a écrit :

Vous ne pouvez pas envisager de faire fortune en répétant les opérations d’achat revente à l’infini. C’est tout simplement interdit pour les particuliers en France.

On, peux le faire tous les 4 ou 5 ans pour une résidence principale en s’éloignant suffisamment de la précédente , durant ce délai il est possible de rénover le bien et de la revendre avec une bonne marge non imposable au titre des plus value car résidence principale.
Il faut aimer vivre dans les travaux et déménager  fréquemment……mais c’est très rentable.

Paul a écrit :

vous ne faites que retarder le paiement de l’IR en logeant votre opération dans une structure IS : à terme les bénéfices réalisés et non appréhendés (sous forme de dividendes ou de rémunération de gérance) devront bien être fiscalisés à l’IR, avec un taux d’imposition qui a peu de chances d’être inférieur à celui d’aujourd’hui.

Les dividendes sont imposés sur la base de 60 % de ce qui est versé par la société ( SCI , eurl , sarl ) pour tenir compte de l’impot payé par cette société.
Sur ces dividende vous allez payer la CSG ( 13,5 depuis octobre 2011 , 11,5 debut 2011 et 15, prochainement ) une fois la csg payé , vous allez intégrer dans vos revenus personnels ces dividendes.
il faut savoir que l’année suivante vous récupérer 5 % de la csg versé en réduction d’impôt ( simple non ….! )

Philippe


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[+5 / -1]    #4 14/02/2016 10h29

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Dernière modification par ZX-6R (19/02/2016 22h01)


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[+2]    #5 14/02/2016 18h40

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@ZX-6R

L’IS permet de maîtriser sa fiscalité personnelle par le versement de salaire ou pas , le versement de dividende ou pas.

L’IR on prend tout dans son IRPP  suivant le nombre de parts sociales donc pour une bonne année c’est un max de revenu et son TMI passe de 14 % à 45 %.

Avec l’IS on peux lisser les versements de salaire ou de dividende sur plusieurs résultats.
De plus on peux se constituer une trésorerie dans la société sans devoir payer d’impôt personnel sur le résultat ceci afin de  partir sur des projets plus important ensuite.

Avec l’IR les revenus de la société sont fiscalisés dans l’IRPP puis devront être ensuite réinjectés dans la société par l’associé en ayant pris -14 % à -30 % de fiscalité.

L’IS a des contraintes mais permet une meilleure gestion fiscale , le meilleur statut juridique actuel est la SASU ou SAS quand on en veux pas se payer de salaire en sachant qu’en cas de salaire le taux de cotisations est plus important dans ce type de société.

A+


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[+2]    #6 29/01/2017 12h17

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Pour les assurances, voilà ce que je peux dire :
Déjà bien distinguer la responsabilité, et l’assurance qui couvre éventuellement cette responsabilité.

Exemple, je conduis une voiture, j’ai l’obligation de souscrire une assurance aux tiers (qui est en fait une assurance responsabilité civile) et j’ai l’obligation légale (inscrite dans le code civil) de réparer tout dégât causé à un tiers. Ainsi, si je détruis une voiture stationnée en l’emboutissant, je suis responsable (c’est le code civil qui le dit) et ça va être couvert par mon assurance.
Néanmoins, si je conduis sans permis ou complètement saoûl, l’assureur va faire valoir que c’est une cause d’exclusion de la garantie. je suis toujours autant responsable des dégâts (le code civil n’a pas changé) mais je ne suis plus couvert par mon assurance.

Pour le marchand de biens :
1) A la base, son activité consiste à acheter et revendre des biens immobiliers. Il peut donc se contenter d’une "assurance artisan commerçant" qui couvrira sa responsabilité civile professionnelle.
Si le MDB vend un bien avec des vices cachés, l’acheteur va se retourner contre le MDB. Le MDB est responsable : c’est encore le code civil qui s’applique (articles 1603 et 1641 notamment). S’agissant d’un professionnel, le MDB est supposé connaître parfaitement son bien et ne peut donc jamais s’exonérer de sa responsabilité en disant qu’il ne connaissait pas le vice en question.
Est-ce que son assurance va le couvrir dans un tel cas ? je ne sais pas mais je suppose qu’elle va chercher toutes les bonnes raisons de ne pas le couvrir.

2) Lorsque le MDB rénove les biens avant de les revendre, c’est là qu’on va avoir d’autres responsabilités, garanties et assurances qui interviennent.
Prenons le cas où tous les travaux sont réalisés par des artisans.
S’il ne s’agit que de travaux de second oeuvre n’affectant pas la structure, je pense qu’il n’est pas obligatoire pour le MDB de prendre une garantie décennale.
Exemple : le MDB fait tout repeindre et revend.
Dans ces cas-là, s’il devait y avoir un défaut, ce n’est pas la décennale qui intervient. Le MDB pourra se retourner vers l’artisan qui doit "le parfait achèvement" et la garantie biennale pour les équipements. Pour la peinture, qui n’est pas un équipement, pas de garantie biennale  ; seulement le parfait achèvement.

A ce sujet, vous écrivez "( mais tt le second oeuvre sera fait par artisans = decennal )". NON. Décennale n’est pas un mot magique qui couvre tout et n’importe quoi ! La plupart des travaux de second oeuvre relèvent du parfait achèvement, ou de la garantie biennale sur les équipements. Ce n’est que dans le cas (très improbable) ou les travaux d’un artisan aient endommagé la structure que sa décennale interviendra.

S’il s’agit de travaux qui affectent la structure en revanche, la garantie décennale devient obligatoire. Exemples : le MDB fait ouvrir une porte dans un mur porteur. Ou le MDB fait refaire la toiture.
En cas de sinistre, toute la difficulté va être de déterminer les responsabilités.
Exemple, revente après avoir fait refaire la toiture. Sinistre d’infiltration d’eau par la toiture peu après la vente. L’acheteur recherche la responsabilité du vendeur, le MDB. Il va s’agir de déterminer si le sinistre vient des travaux, ou de circonstances ultérieures (exemple un fort coup de vent qui a enlevé des tuiles, après l’achat). Si le problème vient d’une malfaçon présente au moment de la vente, il ne fait pas de doute que le MDB est responsable vis à vis de l’acheteur. Mais le MDB va essayer de rechercher la responsabilité de l’entreprise. Si les deux parties ont signé un procès verbal de réception des travaux sans aucune réserve, le MDB va avoir beaucoup de mal à faire valoir que l’entreprise est en tort.

Dans tous les cas, le procès-verbal contradictoire de réception des travaux est très important. Pour une peinture foireuse par exemple, le MDB aura du mal à se retourner contre le peintre s’il a signé un PV de réception sans aucune réserve.
Pour les travaux soumis à la garantie biennale ou décennale, le PV est très important également car c’est à partir de là que ces garanties s’appliquent. Pour l’assurance garantie décennale (par exemple) de l’artisan, elle garantit ses travaux finis, et c’est le PV contradictoire qui signe l’achèvement. tant que le PV n’est pas signé, l’assurance garantie décennale n’est pas activée.

3) 3e cas : vous indiquez vouloir effectuer certains travaux vous-même. La difficulté dans ce cas va être d’arriver à souscrire une assurance pour vous couvrir, alors que le MDB est un commerçant ! Il n’est pas censé faire des travaux lui-même !
J’aurais tendance à dire qu’il ne faut pas souscrire d’assurance, et qu’en contrepartie, il ne faut faire aucun travaux pouvant causer des sinistres sur la structure ou sur des équipements. Par exemple, ne gardez que la peinture et les revêtements. Même la pose d’une cuisine est déjà plus délicate (raccordements d’électricité et de plomberie notamment).
L’assurance TRC citée par Nek est la "tous risques chantiers". Elle n’est pas obligatoire, mais elle couvre les dégats causés par un artisan pendant le chantier. Vu que les travaux ne sont pas encore réceptionnés, ils ne sont pas couverts par la garantie biennale ou décennale. Ils pourraient par contre être déjà couverts par la RC pro, donc la TRC peut faire partiellement double emploi avec la RC pro.
Le pire cas est celui de l’incendie. Exemple : les autres artisans sont déjà passés, vous faites vous-mêmes des petits travaux de finition, et vous déclenchez un incendie. Votre immeuble brûle. Si vous n’avez pas de TRC, vous venez de perdre un immeuble !
Faut-il que vous souscriviez aussi une assurance TRC ? Faut-il être conscient du risque mais ne pas prendre d’assurance ?

Au total :
- vous serez obligé de souscrire une "assurance artisan commerçant" qui couvrira votre RC professionnelle et sans doute quelques autres trucs.
- il faut se poser la question de prendre une assurance sur les immeubles, pour le moment entre l’achat et la revente (même sans travaux d’ailleurs ; si un rôdeur ou un psychopathe met le feu à votre immeuble et que votre immeuble n’est pas assuré, vous êtes mal). Je ne sais pas ce qui existe pour ce cas ; mais ça semble intéressant de ne pas laisser les immeubles non assurés. Voir le type d’assurance qui existe dans ce cas et leur coût.
- si vous ne faites faire des travaux que de second oeuvre, sans aucune incidence sur la structure, vous pourriez peut-être vous exonérer de prendre une assurance garantie décennale. Si jamais un acheteur se retourne contre vous, ça sera à vous d’en supporter les conséquences ; et de vous retourner vers l’artisan fautif si c’est bien le cas.
- si vous faites, sur un immeuble en particulier, des travaux qui affectent la structure (tels que percer des ouvertures dans les murs porteurs ou refaire la toiture), il me semble qu’il serait alors plus prudent de ne rien faire vous-même dans cet immeuble. Pour cet immeuble, vous vous placez résolument en tant que maître d’ouvrage et vous souscrivez alors une assurance dommage-ouvrage.

Ce n’est qu’une première approche, à approfondir !

Dernière modification par Bernard2K (29/01/2017 12h27)


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #7 29/01/2017 12h25

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Concernant l’accès au crédit bancaire, il faut comprendre que même si l’argent n’est
pas une ressource finie pour la banque, les professionnels de l’immobilier représentent
un ratio risk/reward bien particulier, et avec beaucoup d’externalité.
La distribution des crédits aux professionnels de l’immobilier est souvent structurée différemment,
avec des décideurs et un back office spécifiques. 

Les banques limitent souvent leur exposition à ce risque particulier, en encours, par zone…
Ce qui amène à une gestion du risque principalement basé sur la sélectivité des opérateurs.
Pourquoi financer le premier péquin sans "track record" alors qu’on peut travailler avec le
promoteur local qui ne s’est jamais raté depuis 20 ans et qui présente de bonne garantie ?
Avoir déjà réalisé des opérations sur fonds propres ou présenter des garanties substantielles
sera donc nécessaire pour avoir accès aux crédits bancaires. Pour montrer patte blanche,
il faudra aussi se conformer aux types de financements et au formalisme particulier (bilan financier, budget de trésorerie…)

En MDB, s’il n’y pas 20% du PRT en apport, où si le programme ne fait pas 20% de marge mini, peu de banquiers vont ouvrir le dossier…

Vu que ce problème ne vous "concerne" pas (ou pas encore) cricri ça vous avance pas mal.
MDB à la différence de promoteur, c’est forcément une activité commerciale.

Concernant les frais fixes, même si vous êtes assimilé salarié sans cotisations minimales,
vous aurez toujours des frais de structures (comptabilité, assurance …).
Mais vous aurez accès au taux réduit de droits de mutation, une PV taxée à 15% d’IS sur les petites opérations (+ IR/social pour sortir l’argent de la structure).

Dernière modification par Nek (29/01/2017 12h27)


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[+2]    #8 29/01/2017 20h37

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Oui, je pense que vous devriez passer par un comptable professionnel vu vos approximations car c’est assez complexe. Ma société "marchand" est d’ailleurs ma seule société commerciale dont je ne fais pas la comptabilité moi meme tellement c’est spécifique

Alors, la TVA, en dehors du taux qui est bien sûr à 20%, c’est beaucoup plus complexe et je commente tres vite

La TVA sur marge, c’est terminé depuis 2010

Un immeuble d’habitation de +5ans n’est pas imposable sauf sur option

Donc chaque projet doit être étudié en fonction de plusieurs critères, acquisition initiale avec TVA, beaucoup de travaux donc beaucoup de déduction, la TVA majore telle le prix de votre acheteur …. Je vous laisse regarder le bofip sur la TVA immobilière

Autres points :

Creer une Sarl par projet du fait des responsabilités largement discutées et des reprises fiscales, autant tirer la chasse après chaque projet

Ces Sarl A,B,C… peuvent être détenus par un holding Sas qui pourra financer en fonction des besoins de chacunes,  évitera RSI chez les Sarl, charger des frais aux sarl pour optimiser, doubler l’abattement de 38k… remonter les profits dans la SAS sans impot ou presque à la fin de chaque projet et cela sans impacter votre fiscalité personnelle

Le financement bancaire est quasiment impossible dans votre agence bancaire locale et si on vous finance au niveau au dessus oubliez :
Les taux bas
Les financement à 100%
Pas de cautionnement donc frais de garantie supérieur
Vous aurez des frais de mise en place et de tirage des lignes
Mais prêts seront in fine et pas d’assurance DC

Dernière modification par Tssm (29/01/2017 20h45)

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[+1]    #9 29/01/2017 21h40

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"Au moment où il demande à des prestataires de faire des travaux, il est bien maître d’ouvrage."

Il est maitre d’ouvrage par rapport à son donneur d’ordre, soit lui même, dans le cadre des travaux engagés à ce moment là par lui même et supervisés par lui même. S’il constate lui même des malfacons, il peut faire jouer les assurances de ses prestataires.

Il n’est pas MO par rapport à l’acheteur. Or c’est bien de cela dont on parle : le MdB est un commerçant vendant un bien immobilier exempt de défaut, et il le garantit sur 10 ans à son acheteur.

Pire, un MdB qui achète un appartement et le revend immédiatement, même sans travaux, est tout autant resposable en cas de vice caché. Tout simplement parce que c’est un pro et qu’il est considéré comme un constructeur, et non comme un simple investisseur faisant de l’achat / revente.

Et là, impossible de dire "je n’étais que le MO dans votre dossier".

"que du coup s’il y a bien un problème lié à la structure, le MDB n’aurait pas forcément à mettre la main à la poche?"

Vous semblez réfléchir comme si le MdB était simplement un investisseur achetant et revendant des biens. Mais non, le MdB est un professionnel de la commercialisation de biens immobiliers, comme un constructeur, comme un promoteur, avec des obligations en conséquence. 

En cas de vice cachée, l’acheteur peut se retourner contre le MdB. Soit il est assuré, et son assurance intervient, soit il ne l’est pas, et son patrimoine propre peut venir en garantie (le défaut d’assurance étant une faute de gestion)

"si quelqu’un vend un bien qu’il avait fait construire il y a moins de 10 ans, le notaire vérifie qu’il avait bien souscrit une DO"

Si un particulier … si vous remplacez "quelqu’un" par "un promoteur", "un constructeur", vous voyez de fait que les obligations ne sont pas les mêmes.

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[+3]    #10 30/01/2017 12h07

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Bonjour,

A mon sens 2 solutions pour échapper au RSI : Sarl avec gérant minoritaire ou SAS(u)
L’avantage de ce type de structure est que comme vous le soulignez tant que l’on ne sort pas d’argent on est peu imposé : seulement l’IS (15% puis 33%).
L’avantage est que vous pouvez laisser l’argent dans la société pour continuer à la faire travailler par des achats reventes (ça fait boule de neige).
Pour le démarrage plutôt qu’un gros capital je vous conseille d’utiliser le compte courant d’associé qui vous permet de prêter de l’argent à votre société et de le récupérer lorsque vous le souhaitez.

Pour la TVA maintenant la plupart des opérations sont en franchise de TVA. (On paye les travaux et prestataires TTC, mais on a pas de TVA sur marge à payer)

Les frais fixes peuvent être assez faibles :
Assurance RC PRO et multirisque habitation
Comptabilité
CFE

Une opération (de découpe) se résume ainsi :

Dépenses :
Achat
Notaire (réduit environ 3 à 4 % selon taille de l’opération)
Travaux ttc
Mise en copropriété (Règlement de copropriété, état descriptif de division, et publication par le notaire)
Diagnostics (copro et lots)
Frais d’emprunt (soit en banque soit par le compte courant d’associé)
Fluides pendant que vous êtes propriétaire
Foncier pendant que vous êtes propriétaire
Frais proportionnels (compta, assurance, cfe)

Recettes  : vente + loyers éventuels avant la vente

Pour être tranquille visez au minimum recettes = dépenses x 1.40
Les opérations se trouvent et vu votre parcours vous saurez les trouver.
Les 3 classiques pour faire de la plus value :    Gros travaux / Découpe / Changement de destination

Thomas
(marchand en activité secondaire)

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