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#1 16/03/2018 23h30

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Bonjour

Je m’interroge sur la meilleure stratégie à adopter concernant la réalisation d’une plus-value de cession professionnelle.

L’année 2018 est une année blanche au niveau IR, sauf pour les revenus exceptionnels qui font l’objet d’une réintégration et d’une imposition.

Mettons que j’ai 100.000 € de plus-value de cession à réaliser et que j’ai le choix entre 2018 ou 2019, et que je bénéficie d’un abattement de 85% (donc vaut mieux passer en IR progressif et pas en flat tax à 30%).

Si je la réalise en 2019, je suis imposé sur cette plus-value à mon taux marginal d’imposition.

Mais si je la réalise en 2018, j’ai l’impression que je suis imposé à mon taux moyen d’imposition, et pas à mon taux marginal, avec le système de CIMR mis en place par Bercy.

Ca peut faire un vrai écart…

Quelqu’un s’est-il penché sur la question et pourrait me confirmer qu’il vaut mieux tout réaliser en 2018 ?

Mots-clés : 2018, année blanche, crédit d'impôt, plus-value, prélèvement à la source


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[+1]    #2 17/03/2018 10h04

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C’est exact, ce point a été abordé à plusieurs endroits sur le forum : les revenus exceptionnels 2018 seront imposés au taux moyen d’imposition.

L’IR sera d’abord calculé tous revenus confondus (comme d’habitude, y compris revenus exceptionnels) puis le crédit d’impôt dit ’CIMR’ sera calculé en multipliant ce montant par le rapport [revenus non exceptionnels / revenu net imposable]. Ce qui revient à imposer les éléments exceptionnels au taux moyen du ménage.

Une autre option (non retenue par le législateur) aurait été de calculer deux IR : tous revenus confondus d’une part, sans les revenus exceptionnels d’autre part. La différence entre les deux = ce qu’on aurait du payer pour les revenus exceptionnels. Cette méthode de calcul est plus pénalisante que le mécanisme de CIMR.

Bref, le législateur a retenu la solution la plus ’douce’ pour les revenus exceptionnels.

Dernière modification par carignan99 (17/03/2018 10h05)

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