Apprentirentier [Chanteloup-les-vignes] : étude de cas immobilier

apprentirentier a écrit :

Peut-être qu’à défaut de vouloir changer le monde il faudrait déjà que je me change moi-même et que j’accède à une certaine sérénité et à un apaisement. Je verrai surement les choses différemment après…

Tout à fait, commencer par vous changer vous même et Lisez le livre Eckart Tolle "Le pouvoir du moment présent" ! Et faites un peu de méditation ; pour retrouver un peu de sérénité.

Oui, le monde va mal , on le sait … mais est ce qu’il faut rester au fond de son lit et ne pas aller travailler.
Je ne kiffe pas plus mon travail que ça mais j’ai une bonne rémunération qui me permet de vivre, de voyager et de préparer l’avenir de mes enfants. ça me suffit pour me lever le matin et y aller

Punaise, arrêtez de broyer du noir et soyez acteur de votre vie.
A mon travail en ce moment , il y a un homme en fauteuil roulant qui vient bosser tous les jours ; je n’ai pas trop discuté avec lui mais il est en stage et les locaux  ne sont pas hyper praticables pour lui avec son fauteuil roulant mais le gars est là tous les jours et il ne se plaind pas…

Dernière modification par Jade (24/08/2018 14h39)

apprentirentier a écrit :

L’environnement va affreusement mal. Nous ne vivons pas en adéquation avec la nature. Nous l’utilisons pour parvenir à nos fins.

Par contre, je peux vous dire que l’environnement peut très bien se passer de l’humanité et c’est ce vers quoi on se dirige.

Il n’est plus question de hippies. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme depuis bien des années déjà. Certains des plus grands intellectuels de notre planète parle déjà d’extinction, de chute de civilisation, de point de non retour dépassé.

Nous allons finir de brûler chaque petite goutte d’énergie fossile de ce monde. Nous allons continuer de creuser les inégalités jusqu’à l’insoutenable. Et quand l’humanité toute entière aura le couteau sous la gorge (enfin surtout les riches de ce monde), alors la prise de conscience aura lieu. Mais il sera trop tard.

Le monde collapse et rien ne nous arrêtera dans cette folie.

Et bien il y a deux solutions : soit se rouler en boule en attendant la mort, soit être acteur..que faites vous par rapport à ça..vous ne travaillez pas et, à travers votre post, il semble que vous cherchiez plutot à éviter de bosser..puisque vous êtes très pessimiste sur le destin de l’humanité, ce que je peux partager en partie, que faites vous concrètement pour lutter? aidez vous des associations? remontez vous les manches pour aller nettoyer les plages ou éduquer les gens? jouer à la console ne vous sauvera pas, soyons clairs, et désolé de le dire, mais je ne vous sens pas du tout prêt à changer. Quand on dit "il faut que je change", ça traduit plutot " il faudrait que je change mais je n’en ai pas le courage"…les solutions sont en vous, pas sur un forum

On pourrait ouvrir un fil sur un pseudo mal générationnel qui ne date pas d’hier.

Apprenti rentier, je ne vous appuierai pas sur la tête autrement qu’en considérant vos propos comme profondément gonflants. Pour subir ces théories douteuse de quelques "jeunes" et marginaux plus ou moins âgés, je peux juste dire qu’elles sont très largement diffusées chez les glandeurs de tous poils et pas forcément lié à la consommation de stupéfiants.
J’en ai quelques beaux échantillons dans mon entourage. Jamais ils ne font avancer le schmilblick, mais pour théoriser et s’engraisser sur le dos des autres ils se posent là.

Ces théories douteuses ?

Le réchauffement climatique et les inégalités croissantes de ce monde n’ont rien de douteux.

Notre ministre de l’environnement vient de démissionner. L’avez-vous écouté ne serait-ce qu’une seconde ?

Le rapport du GIEC, c’est quoi pour vous ? Du papier toilette ?

Concernant les jeunes et les marginaux, peut-être ont-ils une vision plus réaliste du monde qui nous entoure que vous ?

Ce qui est douteux, c’est de justifier son inactivité à cause de ces constats très sombres (ce que j’ai fais jusqu’ici et je le reconnais). Parce qu’effectivement, se rouler en boule et attendre la mort ne changera pas les choses comme énoncé plus haut.

Quant à vos propos, ils ne sont pas douteux, non, ils sont dangereux. Vous êtes un négationniste.

Allez, oublions l’instant d’une seconde le climat et les inégalités de ce monde, vous êtes vous intéressé à l’état de nos finances publiques ? Notre système économique n’est pas viable.

Vous voulez des pistes ?
-budget illimité pour la recherche sur la fusion nucléaire
-s’appuyer très fortement sur la fission nucléaire pour assurer la transition en attendant
-taxer les énergies fossiles très fortement
-développement et gratuité de tous les transports en communs existants.

Nos réponses actuelles ?
-la politique de l’autruche
-la politique du pansement.

Apprentirentier

Vous nous avez confie que:

Depuis 2 ans, je me suis complètement renfermé sur moi-même (j’ai joué 4000h aux jeux vidéos en 2 ans… on appelle cela un repli autistique) avec à la fin une consommation de 15 à 20 pétards par jour.
J’ai fini par complètement décompenser, dans le vrai sens du terme. J’ai fais ce que l’on appelle une bouffée délirante aiguë. J’ai été hospitalisé de force en hôpital psychiatrique cet été.
Aujourd’hui, je suis sur un fil: à droite la schizophrénie, à gauche la psychose maniaco-dépressive.
Là, je suis bien redescendu et je constate l’urgence de ma situation… Je veux juste prendre les bonnes décisions.

Vous n’êtes pas le seul a etre rentre dans ce genre de spirale. J’en connais 2 autres de tres pres. Ils s’en sont sortis malgré ou grâce au séjour en psychiatrie qui les a choques vu que les 2 etait brillants a la fac… et ne se voyaient pas "comme ca". Ca a secoué leur ego!
L’un s’est remis aux études et décroché un doctorat ’ et travaille dans une start up - et ca lui plait! L’autre (qui a eu plusieurs bouffées délirantes) a monte sa business et a plus de 35 employés aujourd’hui … comme quoi..

Sortez de chez vous! Aerez votre cerveau avec des marches, du sport, du vélo.
Allez vous impliquer comme bénévole … rencontrer des gens qui ont vraiment besoin d’aide et vous relativiserez beaucoup de choses.
Et cherchez un stage ou un boulot…puis louez un studio…

Oubliez cette histoire d’un building en mauvais état avec des locataires qui ne payent pas a temps… Gardez vos sous a l’abri dans une assurance-vie en attendant de vous rétablir

Les members ici ont tous pris le temps d’essayer de vous aider ou vous secouer

A VOUS de vous prendre en main avec le support de votre psychiatre.

Courage!

Dernière modification par sissi (29/08/2018 14h23)

Je rappelle le dernier message qu’avait écrit Apprentirentier dans la discussion qu’il a ouverte l’an dernier et qui tournait au grand n’importe quoi déjà:

apprentirentier a écrit :

Grand bien vous en fasse, ce sera pour sûr le voyage.

Si je croise une opportunité, je ne manquerais pas de la saisir. Sinon, je me contenterai d’une vie simple.

Je vous souhaite de pouvoir un jour profiter du "fruit de vos labeurs".

Quant à mes questions, je vous remercie pour vos réponses. Vous pouvez clôturer le sujet.

Il s’était d’ailleurs permis un lapsus grotesque qui montrait que déjà, il se moquait du forum:

apprentirentier a écrit :

Je reviens de mon rendez-vous avec la banque. Elle ne peut pas me prêter sans revenu, elle argue qu’elle ferait un défaut de conseil qui pourrait lui couter cher devant un tribunal, même si le projet est équilibré et sans grand risque pour elle… La possibilité de nantissement reste possible. Bref, cela rejoint tout ce que vous aviez prédit…

Elle me conseille de placer l’argent en assurance vie, trouver un boulet et revenir ensuite, ou alors d’acheter un studio et d’en tirer un petit revenu directement.

Il est évident que choisir de se mettre un boulet au pied alors que l’on peut profiter et abuser du système d’état providence de façon à se sentir rentier avant les autres est d’une stupidité sans nom, surtout lorsqu’on n’a aucune volonté pour avancer.

Je ne parle même pas de votre délire de partir faire un tour du monde, maintenant c’est l’achat de RP que vous envisagez dans ce qui est certainement le pire des choix: une copro à problèmes avec charges stratosphériques.

Comme l’a dit Sissi, si tel est le cas, réglez vos problèmes internes et ne vous engagez dans rien car vous paraissez trop fragile pour tenir face à des échéances de type emprunt ou charges récurrentes. Vous avez besoin d’une vie simple, métro-boulot-dodo vous horrifie, trouvez votre voie mais je doute que le forum puisse vous aider et au vu de votre sympathie envers les membres, n’espérez aucune solution miracle.

Pour être honnête, je réfléchis encore beaucoup au sujet de l’appartement de Chanteloup-les-vignes.

J’habite actuellement sur SQY. Quand mes parents ont acheté, il n’y avait rien à part des champs et une petite gare. Maintenant, toute la zone s’est urbanisée et les prix de l’immobilier sont affolants (mes parents ont fait x400%)…
Même concernant Trappes, les prix commencent à flamber. La population change et les prix s’en ressentent beaucoup.

Est-ce que je prends un réel risque à acheter un appartement à 1600€/m² à 30 minutes de Paris ?
J’ai l’impression que Chanteloup est en train de suivre la même voie: destruction d’une partie de la cité il y a 10 ans, urbanisation progressive depuis…

Les charges sont énormes mais il y a deux problèmes qui peuvent être réglés:
-il y a eu de grosses factures d’eau (1/3 des charges). Apparemment, ce serait dû à des jeunes qui laissaient les robinets ouverts dans les garages… Je suis sceptique mais, même s’il s’agit d’une fuite encastrée quelque part, ce problème peut être réglé assez rapidement.
-de nombreux copropriétaires paient leurs charges en retard et semblent assez négligents (ils ont acheté pour défiscaliser et aucun n’y vit). Le syndic vient de changer et semble déterminer à recouvrir les impayés. Il m’a d’ailleurs expliqué que les charges courantes étaient actuellement gonflées pour pallier à ce problème d’impayés.

Sur les copropriétés alentours (même constructeur), on est sur du 100€/ mois, ce qui me semble déjà largement plus raisonnable…

La plupart des appartements de ces copropriétés sont proposés à la vente en ce moment (la défiscalisation est finie si j’ai bien compris). Je me dis que ce renouveau peut également est très positif. L’appartement que j’ai trouvé est le moins cher (pour les autres biens, on oscille entre 1600€ le m² et 2500€).

Hier, je suis allé sonner aux portes des différents habitants:
-les loyers sont astronomiques (700€ par mois charges comprises)
-la copropriété en elle-même est décrite comme calme
-le deal aurait enfin pris fin.

Je peux tenter Grenoble… Il y a des biens dans mes prix et la demande locative pour les étudiants est importante pour le jour où je bougerai.

J’ai quand même l’impression de tourner en rond dans mes raisonnements et de jamais m’en sortir.

Je cherche une solution parfaite alors qu’il n’y en a pas.

Voyez:
-je me dis que je dois rester en région parisienne pour maximiser mes chances de trouver un emploi: dans mon budget, je ne trouve qu’à Chanteloup, Mantes-la-jolie et Les Mureaux, avec les mêmes problèmes à chaque fois. Je me dis qu’investir dans ces lieux n’est pas forcément une bonne idée: j’angoisse.

-je me dis donc que je dois partir en province. Je ne connais pas la province, je ne connais quasiment personne et j’ai très peur de m’isoler socialement complètement et de compliquer mes recherches d’emplois: j’angoisse.

-je regarde ma situation professionnelle: trou de 2 ans sur le CV. J’ai l’impression d’avoir fait mes études pour rien, que personne ne voudra me donner ma chance après cela et que partir en province réduirait encore mes maigres chances de trouver un travail: j’angoisse.

-j’écoute vos avis qui se rejoignent sur plusieurs points: trouver le premier travail venu, louer, me reconstruire puis rebondir: ai-je assez de temps pour cela ? Vais-je pouvoir tenir face au sentiment de gâcher mes capacités ? Ne vais-je pas plonger dans les limbes de la dépression à me positionner dans un travail répétitif dans lequel je ne pourrais m’épanouir intellectuellement : j’angoisse.

Au final, j’angoisse, j’angoisse, j’angoisse. Je ne prends pas de vrais solutions. J’ai, au contraire, l’impression de mes diriger vers les pires. Je me dis que je ne m’en sortirai jamais et j’angoisse encore plus.

Quant à mon tour du monde, c’était une bonne solution pour fuire toutes ces angoisses mais ma psychiatre me conseille d’attendre que je sois plus stable pour ce genre de projet (et je pense qu’elle a raison, je n’ai nullement envie de me mettre à délirer et à jouer au prophète dans un pays du tiers monde, cela pourrait très mal finir).

Le seul point positif est le nombre de CV que je me force à envoyer chaque jour. On m’a déjà rappelé plusieurs fois mais la question revient toujours: qu’avez-vous fait pendant ces deux dernières années ? Ah, une dépression ? D’accord, bon on garde votre CV et on vous rappellera éventuellement.

@apprentirentier : Vous êtes quand même borné…

Vous vous demandez sincèrement si vous avez assez de temps pour trouver un boulot et vous reconstruire pour rebondir ? Vous êtes jeune, que ça prenne un an, trois, dix, ou trente, qu’importe du moment que vous rebondissiez non ?!? Ma mère a vécu les trente dernières années dans la dépression. Elle en sort petit à petit, et elle revit. Je ne peux que vous souhaiter le même chemin (en moins long), car ça fait vraiment plaisir à voir!
Vous avez une communauté entière qui vous répond et vous donne des pistes intéressantes pour vos investissements : écoutez, tentez, et recommencez différemment si ça ne marche pas.

"Vais-je pouvoir tenir face au sentiment de gâcher mes capacités ?" Tout le monde vous dit depuis le départ que c’est une situation temporaire afin d’évoluer ensuite… Et vous persistez à maintenir ce propos ?

"Ne vais-je pas plonger dans les limbes de la dépression à me positionner dans un travail répétitif dans lequel je ne pourrais m’épanouir intellectuellement ?" Vous ne saurez qu’en essayant. En attendant, si vous persistez à vous poser cette question, vous n’aurez jamais la réponse.

Vous maintenez votre idée d’investir immédiatement dans l’immobilier alors que cela vous angoisse et que tout le monde vous dit que c’est un mauvais plan… Pourquoi continuer dans cette voie ? Il y aura toujours des affaires à faire dans l’immobilier. Ici, ailleurs, maintenant, plus tard.

Quant à vos grande tirades sur l’environnement, si je vous rejoins sur vos constats, je n’ai qu’une réponse : jouez votre part dans le changement, à travers votre travail, vos choix quotidiens de consommation, votre implication à travers diverses ONG… qu’importe ! Du moment que vous vous impliquez au lieux de vous lamenter sur la misère du monde !

Sylvain

L’un n’empêche pas l’autre. On peut prendre un boulot alimentaire et/ou en intérim, pour s’occuper, faire rentrer un peu d’argent, et boucher un peu le fameux trou dans le CV, tout en continuant à postuler à des postes correspondant à ses qualifications.

Beaucoup de jeunes diplômés font cela.

L’intérim me semble particulièrement être une bonne idée.

Et je ne vois pas ce qu’il y a de "dégradant" à faire des boulots alimentaires. Dans tous les cas, c’est une expérience riche d’enseignements et de rencontres humaines.

Dernière modification par Bernard2K (29/08/2018 18h30)

Bonjour Chambertin,

En premier lieu je dois vous avouer que j’adore votre pseudo, probablement depuis la dégustation de votre homonyme de chez Armand Rousseau il y pas mal d’années qui m’a laissé un souvenir impérissable.

Même si ce n’est pas vraiment important ni forcément très intéressant, hormis pour l’auteur de la file ou pour d’autres lecteurs qui pourraient être intéressés par le Luxembourg, je me dois d’insister sur l’importance de l’offre dans le domaine du droit des affaires dans ce pays.

Vous parlez de juristes de fonds, où certes la demande est grande, mais ils sont très rares et très chers.

Par contre les Big4, les second tiers, les manco, les fiduciaires, les cabinets d’avocats recrutent abondamment des junior "généralistes" et cela constitue (en particulier pour les premiers nommés) une expérience de premier choix pour poursuivre sa carrière au Luxembourg ou à l’international.

Cela étant et pour en avoir fait l’expérience, c’est très exigeant au niveau investissement et je ne suis pas sûr que notre ami soit prêt à faire autant de sacrifices.

Dernière modification par frontalier57 (30/08/2018 15h04)

Pour vous répondre Apprentirentier, je crois avoir une vision assez réaliste du monde qui nous entoure si ce n’est que par rapport à vous, je suis dedans, pas au dessus, autour où je ne sais où, et qu’il y a longtemps que je connais mes limites.
Au lieu de glander en devisant sur les malheurs du monde, j’ai pris le parti il y a longtemps d’en être acteur et de tenter d’apporter des solutions à des situations à portée de ma main, parfois un peu plus loin.
Les années passants et quelques désillusions plus tard, j’ai aussi décidé de profiter de ce que la vie nous offre de bon comme la plupart de ceux qui le peuvent le font.
Je crois que vous avez commencé par là, ça rend peut être le parcours inverse - vers l’action et le travail- plus difficile, mais on ne peut pas vous blâmer notre société est ainsi faîte.

Pour en revenir à la recherche d’un job, -avec l’amélioration de votre santé si j’en crois ce que vous écrivez- elle doit être votre priorité, bien évidemment. Je ne crois pas cela si facile de trouver un job aujourd’hui, l’inverse se saurait. Cherchez autour de vous si quelqu’un peut vous pistonner. Activez tous vos réseaux amicaux et familiaux, car même si on ne l’évoque pas beaucoup, notre monde du travail est toujours un monde de réseaux et de pistons. Quelqu’un qui vous connaît vraiment aura peut-être envie de vous aider.

Dernière modification par Range19 (31/08/2018 14h33)