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Favoris 1   [+1]    #1 11/12/2017 15h52

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"Dans ce cas un testament ne peut intervenir puisqu’il sera effectif au moment du décès."

Si le démembrement est prévu dans le testament, il ne sera actif qu’au décès, c’est une évidence. Fiscalement parlant, cela peut être inintéressant. Sur le fonctionnement, par contre, cela lève la problématique des décisions structurelles / non structurelles, puisqu’il n’y a pas de démembrement du vivant.

Lorsque vous dites "Vous prenez toutes les décisions en tant que gérant, encaissez l’argent si vous le souhaitez, vous pouvez faire tous les investissements que vous voulez sans être gêné par les nu propriétaire.", vous faites un raccourci important, oubliant l’art. 1844 et suivants.

De droit, l’usufruitier ne peut pas tout décider seul ! Il faut, pour cela, déroger, via les statuts, pour étendre les droits de l’usufruitier qui par défaut ne peut que décider pour la gestion courante du fait de la loi. Et dès lors qu’on déroge a une règle de droit par convention, on accepte qu’un juge vienne par la suite considérer que la dérogation est abusive, avec des conséquences.

@lachignole

"Pour le démembrement de la sci, il y a eu des remises en cause par l’administration car le démembrement avait été écrit dans les statuts alors que l’immeuble n’avait pas été acheté par exemple."

Attention à bien vérifier ce que vous lisez. Vous avez 2 "familles" de SCI démembrées. Celles qui sont créées, puis démembrées dans le cadre de leur existence, et celles qui sont démembrées "ab initio", c’est à dire dès la création, via les statuts.

C’était une technique en vogue il y a de nombreuses années, mais le fisc est venu par là, rappeler que pour démembrer … il faut que la chose existe, et donc qu’une SCI ne peut pas être démembrée ab initio avant même sa création, faute d’exister.

Comme des petits malins ont penser contourner cette "difficulté" en immatriculant la SCI, puis la démembrement, puis achetant l’immeuble, histoire de régler cette histoire de date, le fisc s’est amusé à rendre "fictive" les SCI sans bien, et donc à requalifier ces montages. Logique : si la SCI ne peut être démembrée avant son existence, on peut considérer que la SCI, dont la logique est la possession immobilière, n’existe pas tant qu’elle est vide de patrimoine !

Reste alors le cas SCI créé + disposant d’un patrimoine puis démembrement via donation. Le fisc n’a pas beaucoup d’arme, sauf à prouver que vous aviez prévu initialement le démembrement pour des raisons fiscales, et donc que vous abusez d’un droit.

Sinon, pour le démemrement "dans les statuts", il convient d’écrire les statuts pour prévoir le démembrement, et la répartition formelle des droits, sinon c’est la répartition légale qui s’appliquera (l’usufruitier décide de l’attribution des bénéfices, art 1844.3). Tout le problème : si vous prévoyez le démembrement dans les statuts dès l’origine, vous "signalez" que vous allez démembrer. Selon votre profil, il peut être intéressant de prévoir des statuts initiaux, sans clause de démembrement, d’activer la SCI un certain temps puis de faire des modifications de statuts. Certes, cela a un coût, mais cela permet de s’affranchir de ce risque en supprimant une preuve de volonté initiale de démembrement à fin fiscale.

Dans tous les cas, il vaut mieux consulter qqun qui connait bien plutôt que se lancer en pensant savoir.

Dernière modification par xazh (11/12/2017 16h01)

Mots-clés : immobilier, lmnp (loueur en meublé non professionnel), sci (société civile immobilière)

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[+1]    #2 11/12/2017 19h16

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Dans ce cas, vous êtes dans le cas normal : une donation lorsque la SCI existe complètement, avec des biens, et donc sans aucun souci.

Le cas intermédiaire coquille vide peut poser problème si :
- les statuts prévoient le démembrement
- la donation se fait relativement rapidement
- alors que la SCI n’est pas encore ou tout juste en possession d’un bien.

C’est la base d’un recours à Grenoble : l’intention libérale justifiée par des statuts prévus pour la donation et la donation qui a eu lieu quasi simultanément avec l’entrée du patrimoine. Le fisc conteste donc la valeur de la donation réalisée (SCI vide vs SCI avec un patrimoine --> pas les mêmes droits) au motif que l’intention des donateurs étaient d’éluder la fiscalité via un montage astucieux, et uniquement d’éluder la fiscalité. Ce qui pourrait caractériser l’abus de droit au sens du livre des procédures fiscales.

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[+1]    #3 09/02/2018 09h32

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Bonjour lachignolecorse,

vous devriez plutôt regarder le texte de loi en vigueur actuellement :
Article 25 septies LOI n°2016-483 du 20 avril 2016 - art. 7
dont je vous extrais des morceaux choisis :

Article 25 septies 7 a écrit :

I.-Le fonctionnaire consacre l’intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui sont confiées. Il ne peut exercer, à titre professionnel, une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit, sous réserve des II à V du présent article.

Il est interdit au fonctionnaire :

De créer ou de reprendre une entreprise lorsque celle-ci donne lieu à immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ou à affiliation au régime prévu à l’article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale, s’il occupe un emploi à temps complet et qu’il exerce ses fonctions à temps plein ;

De participer aux organes de direction de sociétés ou d’associations à but lucratif ;
[…]

Vous pourrez regarder les points II à V mais les exceptions sont rares.

Le seul poste de gérant qu’autorise visiblement le texte à un fonctionnaire : celui d’une SCI pour une maison de famille (patrimoine familial et à but non lucratif).

Bien à vous,
cat

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[+1]    #4 18/04/2018 19h34

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C’est au vendeur (c’est à dire les associés actuels) de gérer leur SCI, pas à vous de le faire à leur place.

Les démarches à effectuer dépendent de l’avancement de la succession, mais aussi de ce que disent les statuts sur le cas de décès d’un associé et sur les modalités de prise de décision, etc. Cf. La succession de la sci en cas de décès d’un associé - LegalPlace

Si les associés actuels sont infoutus de gérer leur SCI, qu’ils se fassent aider, par leur notaire par exemple. Tant qu’ils ne font rien, ils ne sont pas prêts de vendre, et vous d’acheter !


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #5 18/05/2018 08h47

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Pierrot31 a écrit :

Bonsoir Lachignolecorse,

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le coût panneau solaire / batterie des communs? Dans la pratique, y a-t-il des limites ?

J’hésite entre une puissance de 20W (sans securite) ou 50W (avec securite). J’ai questionné 2 fournisseurs, j’attends leurs devis mais le coût du matériel est de l’ordre de 200€ (panneau, batterie, regulation) pour le 20w. J’ai un budget de 500€ (avec les disjoncteurs, led, supports…). Je pense que ça peut être applicable à toute installation  de faible puissance, au delà, les prix des panneaux s’envolent. Je fais l’impasse sur la demande d’autorisation car le panneau qui sera dans un endroit non visible du domaine public. De même, pas de déclaration de cette installation pour la pno. J’ai trouvé des installations similaires mais beaucoup moins chères sur des sites chinois mais je ne ferai pas ce choix pour une première installation.

Pour le 20w, je partirai sur ce  modèle

Pierrot31 a écrit :

Accessoirement, si vous avez besoin d’un nouveau compteur pour les communs, il est probable que Enedis exige que la colonne montante respecte la norme nfc 14-100. Si vous êtes hors concession, le coût peut être important… La solution que vous étudiez peut donc être une sacré astuce).

Même pas envie de poser la question à enedis…

Dernière modification par lachignolecorse (18/05/2018 11h52)


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