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#1 09/12/2022 22h59

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Bonjour,

Je lis souvent sur ce forum qu’il y a de très belles affaires à faire en achetant des appartements en sortie de défiscalisation, au bout des 9 ans (voire des 12 ans) des périodes de défiscalisation.

Cela est de plus très intéressant dans le nouveau contexte où le DPE prend une grande importance, vu qu’on a actuellement des appartements du début des années 2010, avec un DPE souvent en lettre C.

J’ai pris le temps de regarder DVF sur des immeubles du début des années 2010 des villes que je vise, et j’ai pu parfaitement observer le phénomène, avec de nombreuses ventes regroupées sur une période assez courte : gros pic de ventes après les 9 ans, les ventes continuent ensuite à un bon rythme les 3-4 années suivantes.

Cependant, une chose m’interpelle : je ne vois jamais ces opportunités apparaitre via les canaux de diffusion classiques (le bon coin, agences, sites d’alertes, etc). Certains de ces appartements sont bien proposés à la vente, mais toujours à des prix nettement supérieurs aux prix qu’on trouve sur DVF. Et ils finissent par se vendre, certes en dessous du prix demandé, mais toujours largement au-dessus de DVF. Comment se font donc ces transactions très intéressantes pour l’acheteur ?

Cela me fait penser que toutes ces opportunités, qui sont vraiment nombreuses, se vendent en off. Plusieurs hypothèses :
- des agences immobilières qui gèrent les biens en défisc, et qui les proposent à leur réseau privilégié d’investisseurs
- des acheteurs dans un cercle proche des vendeurs, qui ont souvent fait cet investissement via un banquier ou un CGP, sans rien y comprendre et qui vendent pour s’en débarrasser à quelqu’un qui en a connaissance

La question annexe à cette réflexion est la suivante : comment trouver de telles affaires ?

Dernière modification par Plutarque (09/12/2022 23h04)

Mots-clés : achat, défiscalisation, opportunités


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[+1]    #2 10/12/2022 00h44

Membre (2018)
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Bonsoir

Nous avons achetés beaucoup de sorties de loi de defiscalisation, pour le compte de clients ou à titre personnel et c’était systématiquement grace a du réseau d’agences immobilières.

L’agent immobilier cherche à :

- vendre le plus rapidement possible en limitant le nombre de visites.

- avoir la certitude d’avoir une offre sérieuse à la sortie de la visite

- avoir des garanties sur le financement

- ne pas avoir à faire à un acheteur fantôme ou qui risque de se rétracter

On parle de " petites commissions " pour eux car nous ne sommes pas sur une belle maison en résidence principale à 900ke.
Dans mon cas nous sommes sur des petites  surfaces entre 100ke et 200ke.
L’agence ne veut pas trop s’embêter.

Étant donné que nous avons déjà travaillés avec elles sur d’autres appartements elles me proposent le bien.

Effectivement aucun de ces appartements n’avaient été publiés sur le bon coin ou autres.

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#3 10/12/2022 09h29

Membre (2018)
Réputation :   39  

Bonjour

C’est ce type d’appartement (2 pièces de 38 m² de 2005) que je cherchais pour ma fille et qu’elle vient d’acheter…

Les avantages :
--> un DPE correct (DPE D)
--> un chauffage individuel
--> un parking (en sous-sol)
--> un extérieur (terrasse de 36 m² exposée plein sud)
--> pas de gardien (qui engendre des charges importantes)
--> pas de gros travaux (de la déco)
--> un agencement optimum

Les inconvénients :
--> bcp de monde sur ce type de biens
Dans les agences contactées, on s’est mis sur une liste d’attente et on a patienté… Et quand le bien arrive, il faut être réactif.
--> un prix au m² élevé

Enfin, pour convaincre les vendeurs qui avaient dû remettre en vente leur bien suite à un refus de prêt des acquéreurs précédents, l’arme ultime, pas de clause suspensive liée à un prêt immobilier contre une négociation (baisse de 7,5% du prix)…

Dernière modification par Nickpeps (10/12/2022 09h34)

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#4 12/12/2022 22h54

Membre (2022)
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INTJ

Bonjour Plutarque,

Je suis également ce type de biens depuis quelques années. J’ai essayé d’industrialiser ma méthode.
Pour cela, j’ai ciblé une dizaine de résidences que j’ai visitées et que je suis très attentivement.

Les premières visites m’ont permis de connaitre les résidences et plusieurs agents immobiliers. J’ai établi mon propre modèle sur ce type de bien à partir des transactions DVF et des caractéristiques qui influent sur le prix du bien.
A chaque contact avec un agent, je dégaine une offre. Pour le moment mes offres ont toutes étaient refusées. A posteriori, le prix proposé était trop bas. Parfois uniquement de 2 ou 3 ke. La conjoncture était également très défavorable aux acheteurs ces dernières années.

Je pense que la clé du succès est le volume et la persévérance. En poursuivant sur cette voie, en élargissant le panel, j’espère acquérir 1 ou 2 biens en dessous de la borne basse DVF grâce au l’évolution de la conjoncture.

Bonne recherche et à bientôt.

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#5 12/12/2022 23h07

Membre (2019)
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Merci à tous les trois pour toutes ces remarques très intéressantes ! Ce me conforte dans les observations que j’ai faites, et m’invite à continuer mes recherches sur ce genre de biens.

J’aime bien la métaphore de l’industrialisation, et je suis d’accord : c’est par le nombre important de résidences "surveillées", d’agents rencontrés, et d’offres faites que l’on finit par se créer un patrimoine intéressant.

Récemment, j’ai eu une opportunité sur une sortie de défiscalisation : le prix proposé était bon mais pas excellent. J’ai proposé 10% de moins que le prix demandé, au comptant, le premier jour de mise en ligne du bien sur le site de l’agence. Le soir même, il était acheté au prix, au comptant aussi. La clé est donc bien d’être le seul sur le coup : beaucoup de pseudo-investisseurs se contentent de rendements moyens voire mauvais, et ils vous passent toujours devant car ils sont prêts à s’en contenter.

Le risque, c’est qu’à force de faire des offres au rabais sur un prix que l’agent immobilier estime (de bonne foi) déjà très intéressant, c’est de finir par être catalogué pour un investisseur trop exigeant. Ce que tout bon investisseur devrait être !


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#6 13/12/2022 08h32

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Je modère un peu le dernier propos sur les pseudos investisseurs peut-être pas si mauvais que ça.
En achat avec emprunt, acheter immédiatement plutôt qu’attendre une baisse de quelques milliers d’Euros permet aussi de monter dans le train plutôt que le regarder passer.
Il faut bien souvent à peine un an voire moins pour amortir la différence vs chercher pendant des années en vain.

Vous avez par ailleurs raison, être trop rude dans vos propositions peut vous disqualifier. Sauf argument objectivé, les acheteurs qui abattent des prix pour faire un coup sur des marchés tendus font perdre leur temps aux pros.
Dvf apporte des éléments pour enrichir une grille de lecture des prix, mais ne pas en faire une religion. Dans un même immeuble, la même surface située au même étage peut connaître une variation de prix importante selon déco, équipements, orientation, voisinage et les annexes non décrites.

Je connais bien la ville où j’investis le plus : je regarde les annonces et ne vais voir que ce qui rentre dans mon cahier des charges avec un prix cohérent avec mes attentes. Les seuls vrais bons coups sont  relatifs :
- agent immobilier qui se trompe dans son évaluation (ça arrive puisque ça m’est arrivé)
- état du bien donc travaux : il faut savoir les faire ou les gérer pour retomber sur ses pattes)
- agent immo que votre réputation/dossier intéresse : il sait que ça va aller vite et jusqu’à la signature car il souhaite intégrer la vente à son volume d’affaires de fin d’année pour sa prime.

Mais la grosse négo sur un marché tendu pour des biens de bonne qualité passe rarement. Ils se vendent au prix voire avec surenchère, du moins ici.

Enfin : s’agissant de récent, c’est ce qui est le plus demandé. La plupart des agents utilisent leur fichier avant de passer le bien en annonce. Mieux vaut ne pas être grillé par la multiplication d’offres qu’ils auraient pu considérer comme absurdes.

Dernière modification par Range19 (13/12/2022 08h33)

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#7 13/12/2022 09h26

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Je suis totalement en accord avec Range19.

Notons aussi qu’il y a un fort biais psychotique pour beaucoup qui considèrent que pour réaliser une bonne affaire il faut négocier le prix. Mais si le bien proposé est déjà 5% ou 10% en dessous du prix du marché, quel intérêt d’aller encore négocier. Le plus malin sera surtout celui qui, en connaissant parfaitement son marché, à su avant tout le monde que le prix était en dessous et qui a dégainer son offre au prix le plus rapidement possible.

Nous en revenons toujours à l’essentiel : Connaitre parfaitement son marché.

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#8 13/12/2022 12h19

Membre (2022)
Réputation :   21  

INTJ

Bonjour,

On est tous d’accord sur un point : connaitre parfaitement son marché et le prix maximum que nous sommes prêt à payer.

Je rejoins Range19 : parfois il vaut mieux payer quelques kilos euros de plus que de ne rien signer en attendant l’affaire du siècle. A contrario, il ne faut pas payer le bien trop cher.
La difficulté est de savoir positionner le curseur.

Sur les premiers investissements, avoir un bon rendement permet de se rassurer et de rassurer le banquier. Une fois la boule de neige initiée, on peut effectivement être moins regardant sur le rendement et privilégier la sérénité.

Sur mes dernières propositions, je pense avoir été crédible malgré des propositions avec "prix plancher".  Les agents immobiliers ont vu que je connaissais parfaitement les dernières transactions et le marché. Je ne me suis pas déplacé. Ils ont accepté de pousser mon offre sans visite préalable. Je leur ai fait gagner du temps. A titre d’exemple, je reçois à l’instant le SMS d’un agent qui me demande si je souhaite m’aligner sur une proposition qu’un vendeur va accepter.

Pour revenir sur l’expérience de Plutarque, il est très difficile de négocier le prix lors des premiers jours de mise en vente du bien. Surtout si le bien est mis en vente publiquement, vide et attractif.

Le hasard fait que j’ai quelques copains agents immobiliers. Dans les faits, je n’ai reçu aucun bien off market intéressant de leur part : Soit les biens étaient moins intéressants que ceux trouvés par moi même, soit les bien sortaient de mes critères habituels de recherche et ne m’étaient pas proposés.
Avec l’expérience, j’essaie d’industrialiser, de ratisser large, et d’être plus "ouvert" pour augmenter la probabilité de tomber sur une bonne affaire.

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