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[+2]    #1 20/08/2020 15h47

Banni
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Bonjour,

Je suis propriétaire d’une maison partagée en 3 appartements tous loués à d’excellents locataires, mais je rencontre des déboires avec le voisinage :

Début août, la SCI du voisin a entamé sans autorisation de la mairie des travaux de surélévation et de modification de toiture ; mes griefs sont les suivants :

- travaux entrepris en violation manifeste des dispositions du code de l’urbanisme (article L 480-1),
- hauteur de la nouvelle toiture excédant ce qui est permis par le PLU,
- création d’une terrasse de type acrotère avec vues directes et obliques sur mon jardin,
- absence de dispositif de recueil des eaux pluviales appelées à se déverser sur mon jardin,
- nouvelle toiture en débordement de 10 cm au-dessus de ma parcelle,
- chute sur mon jardin de débris en fibrociment, matériau contenant de l’amiante, substance toxique susceptible d’attenter à la santé des occupants et de polluer les sols.

J’ai mandaté un huissier qui est venu dresser constat de ces désordres. Je dispose également de deux courriers de mise en demeure que la mairie a adressé à la SCI lui demandant de suspendre ses travaux, injonction non suivie d’effet, les travaux étant poursuivis sans relâche.

J’envisage en conséquence :

- primo : solliciter une ordonnance de référé pour faire cesser les travaux et ordonner les mesures provisoires nécessaires (bâchage de l’acrotère, gouttière provisoire,..) ; l’idéal serait de mettre en avant les violations du code de l’urbanisme et le risque de pollution pour assigner la SCI en référé heure à heure mais je doute quand même que le président du TGI accède à ma requête ; le plus probable est un référé classique qui ne sera pas audiencé avant mi-octobre.

-secundo : demander la désignation d’un expert judiciaire pour caractériser la nature de mon préjudice, ainsi que les voies et moyens pour y mettre un terme ou en réduire l’ampleur.

-tertio : demander la démolition des travaux illicites et la remise à l’identique du bâtiment voisin, le tout assorti bien sûr de dommages et intérêts.

J’ai d’ores et déjà provisionné 10 000 € de frais de justice et je pourrai aller plus loin si nécessaire.

J’ai déjà envoyé un recommandé avec AR à la SCI mais suis sans illusion sur son effet ; seul un missile judiciaire est à même de faire peur à la partie adverse et de l’amener à la table des négociations.

Ma position de départ est  de réclamer la démolition des travaux illicites, mais je suis disposé à négocier par avocats interposés une position intermédiaire, à savoir exiger la couverture de l’acrotère mais tolérer la surélévation, en contrepartie bien sûr d’une indemnité substantielle.

Je ne souhaite pas discuter directement avec la partie adverse dont la mauvaise foi est patente et j’estime ne rien pouvoir obtenir tant que la procédure n’aura pas été lancée.

Je précis enfin que ces travaux de surélévation semblent viser l’amélioration de la rentabilité locative d’un appartement, qui serait ainsi doté d’une mezzanine et d’un acrotère en surplomb de ma parcelle. La SCI a d’ailleurs déjà placardé un panneau "à louer" avant même la fin des travaux.

Merci aux urbanistes et aux juristes du forum de me faire connaître leur avis.

Dernière modification par gustou (20/08/2020 15h51)

Mots-clés : acrotère, eaux pluviales, permis de construire, référé, surélévation, urbanisme

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Favoris 1   [+1]    #2 20/08/2020 16h03

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Bonjour,

A priori vous avez tout bon. Par contre de mon expérience :
1- ne tardez pas ! Le juge aura d’autant plus envie de régulariser si vous avez délayer ; genre "puisque vous avez pris du temps c’est que cela ne vous gêne pas tant que cela"
2- mettez dans le coup les services du Préfet, la gendarmerie et la DDT en soulignant l’inaction de la collectivité (vérifiez au passage qui est compétent : l’EPCI ou la commune ?). Mâchez leur le travail, fournissez votre accord d’accès à votre propriété pour dresser PV, les réf cadastrales, faites un récapitulatif des infractions déroulées dans le temps : vous n’avez pas idée des difficultés que ces gens ont parfois (pas tous heureusement) à l’écrit et des conséquences que cela peut avoir une fois sur le bureau du substitut du procureur
3- écrivez, gardez copie de tout
4- OK pour le référé suspensif…S’il est justifié ; à défaut vous vous tirez une (petite) balle dans le pied, vous confortez la position adverse…Avis perso qui se discute.
5- et surtout n’affichez JAMAIS devant le juge que vous n’avez pas voulu "discuter" avec le "mis en cause"*. C’est vraiment très mal perçu.

Et le plus difficile : un bon avocat.

PS : pas de périmètre ABF, pas de servitudes, pas de PPRi au PLU ?
* edit : tant que le voisin n’est condamné, il est "mis en cause" ; après il devient "contrevenant". C’est le juge qui juge : attention aux termes employés wink

Dernière modification par Iqce (20/08/2020 16h19)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#3 20/08/2020 16h03

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Rien à redire quant à votre démarche, j’aurai agi de la même manière (PV d’huissier, signalement en mairie, requête en référé). Tel que vous décrivez la situation, votre voisin a tout faux et sera condamné à détruire les constructions illégales… à moins qu’il ne dispose de sérieux appuis en mairie ?

J’orienterais plutôt la demande de référé sur le terrain de l’entorse aux règles de sécurité (non-respect de la réglementation sur l’amiante, et propagation de débris amiantés sur votre terrain).

Une remarque cependant : veillez à ce que vos propres affaires soient parfaitement en ordre (urbanisme, déclarations aux impôts, permis de louer si applicable etc…) car votre chaleureux voisin ne manquera pas de lancer des représailles.

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#4 20/08/2020 16h09

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Euh…Une fois le juridique lancé, la collectivité (commune ? EPCI ?) n’a absolument plus aucun moyen d’action. On ne les consulte que rarement dans le cadre de l’enquête.
Désolé mais ce sont des propos inadaptés gratuits et non fondés (sans vous vexer…).
Le but de saisir les services de l’Etat (copie Mairie) et justement de leur faire peur en leur faisant comprendre qu’ils sont défaillant (ou pire, complices) et que l’affaire leur échappe. S’ils sont dans le coup, leur responsabilité pénale pourrait être recherchée ; oui, bon, pas sur une affaire de cet ordre, mais par exemple le maire et ses adjoints sont OPJ !
édileMaires et adjoints sont officiers de police judiciaire - édile

Dernière modification par Iqce (20/08/2020 16h11)


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#5 20/08/2020 16h35

Banni
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Non je ne tarde pas mais au mois d’août rien n’est simple : avocats, huissiers, contrôleurs de l’urbanisme sont en congés et c’est bien pour cela que les travaux illicites se déroulent ce mois-ci !

Mon avocate est en congés et a préféré m’orienter vers un confrère spécialisé en immobilier qui sera de retour fin de semaine prochaine mais qui a déjà pris mon attache. Il va "prendre sur ses vacances" pour monter le dossier en vue du lancement de la requête début septembre ; nous allons tenter le "heure à heure" et à défaut le référé classique.

Les services municipaux de l’urbanisme ont fait preuve de toute la diligence possible : deux courriers de mis en demeure ont déjà été adressés au contrevenant, sommé de faire parvenir ses observations avant le 20 septembre, faute de quoi la mairie dressera PV de non conformité.

Quoi qu’il en soit je n’attends rien de la procédure pénale : le maire va transmettre le dossier au procureur comme il en a l’obligation, mais ce dernier peut très bien classer sans suite ou entrer en voie de composition pénale, le contrevenant payant une amende pour solde de toute compte.

J’estime que seule une procédure civile lancée à mon initiative peut me permettre de faire valoir mes droits et d’obtenir la démolition et/ou une indemnité couvrant mon préjudice. Si je ne fais rien, il ne se passera rien, la construction illicite demeurant en l’état.

J’ai en effet pris la peine d’écrire en recommandé à la SCI pour faire la preuve que j’ai tenté de négocier avant d’entamer la procédure.

En effet, selon les termes du second courrier de la mairie, le bâtiment du contrevenant est situé en périmètre de protection des monuments historiques, ce qui constitue sans doute une circonstance aggravante.

J’ajoute enfin que mes locataires ne sont pas contents et qu’ils ont raison de ne pas l’être ; peut-être vont-ils se lasser et donner congé cela même s’ils sont en place depuis pas mal d’années. Il est aussi utile d’être en bonnes relations avec ses locataires : ce sont eux qui m’ont alerté.

Dernière modification par gustou (20/08/2020 16h41)

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[+1]    #6 20/08/2020 17h56

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Donc la mairie est 1) compétente et 2) réactive (ils ne sont pas fous). A voir dans quel délai ils vont dresser PV et transmettre au substitut…Lequel demandera sans doute un complément d’enquête à la gendarmerie qui demandera à la DDT de caractériser les infractions (défaut de Permis OK + sans doute travaux non autorisés).
Dans un an vous y êtes encore.
Visiblement vous avez réfléchit à l’avantage du civil ; mais si vous rajoutez l’ABF dans le circuit, le juge ne classera sans doute pas l’affaire et outre l’amende ordonnera la remise en état sous astreinte : c’est plus qu’une circonstance aggravante le contentieux dépasse le mis en cause et vous même cf code du patrimoine et non plus le seul code de l’urbanisme. Et vous faites l’économie d’une procédure au civil, mais forcément l’avocat ne vous en a pas parlé…wink
Cela, je ne pouvais l’écrire avant que vous l’ayez précisé.

NB : pour le fun, vérifiez s’il y a une AVAP…

Dernière modification par Iqce (20/08/2020 17h58)


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#7 21/08/2020 07h18

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Je suis loin d’être aussi pointu que Iqce. J’ajoute quand même une petite réflexion :
- vous raisonnez surtout sur le tort que ça vous fait, ce qui est bien naturel.
- mais cette personne contrevient aussi et surtout aux règles de l’urbanisme et de la protection du patrimoine. Donc, c’est avant tout à la société qu’il fait du tort.

Ne pas oublier que la justice n’est pas tant là pour réparer les torts d’une "victime", que pour faire appliquer la loi "au nom du peuple français".

Avec le fait que c’est situé en périmètre ABF, cette personne ne s’en tirera pas comme ça. Elle est sûre et certaine qu’elle devra se mettre en règle un jour ou l’autre. Ce genre d’affaires finit parfois avec la construction détruite d’un coup de bulldozer (10 ans après…). Donc, un argument de bon sens à faire passer à votre voisin s’il est accessible à la raison : en zone ABF, il ne s’en tirera pas comme ça. Il devra détruire et se conformer aux règles. C’est sûr et certain : tant qu’il ne se sera pas mis en conformité, il sera poursuivi. Le plus tôt il le fera, le mieux ça sera pour tout le monde…


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #8 21/08/2020 08h38

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Bon résumé B2K…

Ce post est intéressant ; il ressemble à mon (triste) quotidien pro dans lequel je dois gérer la bêtise humaine.
En effet comment un quidam peut il imaginer passer en force dans un tel contexte ? Rappelons qu’en périmètre ABF il n’y a JAMAIS prescription. Qui pourrait dormir tranquille en ayant investi parfois des 10nes (des 100nes, j’en ai vu) de milliers d’€ ? Pas moi en tout cas !

J’en vois de tous les genres, quasiment tous les jours. Pour finir sur une notre "gaie" :

- Je reçois M. A et M; B ; M B à mis A au TA parce qu’il à obtenu un permis de construire, illégal à son sens ; entre temps A à mis en oeuvre son autorisation.
Le jugement est rendu depuis 2018.
Là, vous me dites : donc c’est simple, fini, terminé ?
Pas du tout ils en viennent quasiment aux mains car A est persuadé que le TA lui à "donné un permis de construire" (évidemment ce n’est pas cohérent, pour ceux qui pratiquent) ; B évidement pense que A est condamné à démolir. Tous deux ont leur avocat, détail croustillant ou affligeant (choisissez).
Je lis le jugement…Je le relis (c’est clair comme du jus de chaussette effectivement) je le passe à mon bras droit, on se regarde…Le juge à simplement annulé la procédure de permis et renvoyé tout le monde dans ses 22.
2 ans que les gens se pourrissent la vie (ainsi que celle des élus des voisins proches etc) avec la plus grande sincérité parce que la justice n’est pas capable de s’exprimer clairement ! 2 ans…Cela nous à pris 10mn avec explications claires en "Français".

Dernière modification par Iqce (21/08/2020 08h40)


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#9 21/08/2020 10h57

Banni
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Bonjour,

J’ai examiné plus en détail les termes du courrier de la mairie au mis en cause : il est écrit "ces travaux sont de nature à porter atteinte au bâti avoisinant situé en périmètre de protection des monuments historiques".

Du coup j’ai eu un échange de vues avec la voisine située de l’autre côté de la parcelle du mis en cause : elle m’a bien confirmé que son pavillon était en périmètre de protection ; en revanche, elle n’envisage pas pour l’instant de mener une procédure contre le mis en cause, estimant que cela sera trop long et coûteux ; elle craint de plus que cela soit un obstacle à une vente éventuelle de son pavillon.

Je comprends donc que la parcelle du mis en cause est située en limite du périmètre de protection des monuments historiques et que les travaux illicites sont susceptibles de nuire au bâti situé à l’intérieur de ce périmètre. Ma propre parcelle est  clairement en dehors de ce périmètre, même pas à la frontière.

A ce stade, je persiste dans mon intention de lancer une requête en référé au plus tôt afin d’obtenir des mesures provisoires mettant un terme non pas aux violations du code de l’urbanisme mais aux troubles anormaux de voisinage qui portent préjudice à mes locataires : les débris de fibrociment doivent être collectés par une entreprise agréée ; les eaux pluviales doivent être recueillies à l’intérieur de la parcelle du mis en cause ; l’acrotère doit être bâché ou obturé. Ce sont là des mesures d’urgence que seul un référé me permettra d’obtenir.

Je vais également préparer deux courriers :

- le premier vers la mairie, les remerciant des diligences déjà accomplies, leur indiquant que la hauteur du bâtiment surélevé du mis en cause étant nettement supérieure à celle permise par le PLU ses travaux ne sont pas régularisables (c’est d’ailleurs ce que la mairie écrit au mis en cause) et qu’en conséquence j’attends désormais de la municipalité qu’elle dresse procès-verbal de l’infraction et en transmette copie au procureur de la République. Ce courrier vise entre les lignes à faire comprendre au maire que si d’aventure il régularisait ces travaux illicites, je n’hésiterais pas à aller au TA pour faire casser sa décision.

Je pense que la mairie fera son travail mais pas davantage : l’infraction sera constatée et le dossier transmis au procureur, mais la commune ne se portera jamais partie civile, cela d’autant plus que la construction illicite n’est pas visible depuis la voirie urbaine, enfin très peu visible…

- le second vers l’architecte des bâtiments de France pour le mettre "dans la boucle", car je ne suis pas certain que la mairie le fasse.

Pour la suite je verrai bien : soit une poursuite de la procédure civile sur le fond soit me porter partie civile si le procureur entame des poursuites pénales contre le mis en cause.

L’avantage du pénal c’est que l’expertise est réalisée par les services de l’Etat à ses frais, mais le procureur reste le maître du tempo de la procédure.

La procédure civile est bien plus coûteuse car le plaignant doit avancer les frais d’expertise, mais il est possible d’arrêter la procédure à tout moment dès lors qu’un accord avec le mis en cause (indemnisation et/ou reprise des travaux) peut être trouvé.

Pour information, l’amende pénale peut atteindre 6000€/m2 construit sans autorisation. Pour autant, je ne tiens pas particulièrement à ce qu’il soit condamné au pénal ; mon objectif est plutôt qu’il recouvre l’acrotère, ce qui supprimerait le préjudice de mes locataires, et qu’il me verse une indemnité en contrepartie de mon désistement. Bref, l’objectif c’est de protéger mes locataires et de récupérer un peu d’argent ; s’il ne veut rien comprendre je demanderai la démolition.

Dernière modification par gustou (21/08/2020 11h09)

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[+1]    #10 21/08/2020 11h17

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J’aurais envie de réagir plus en avant mais je crois que je ne dispose pas de suffisamment d’éléments.
Aussi je vous invite à écrire effectivement, mais surtout rencontrer l’ABF.
Et je confirme qu’une collectivité s’implique rarement dans un contentieux, sauf s’il y a un collectif qui le lui "suggère" (mais, les élections viennent d’avoir lieux, donc, bof, à priori). La co visibilité avec un espace public importe peu.

NB : si la mairie à écrit que les travaux ne sont pas régularisables, il serait étonnant que le maire aille contre l’avis écrit de ses propres services. Par contre, le juge en à la possibilité avec par exemple la notion d’adaptation mineure : Accorder une dérogation ou une adaptation mineure aux POS et PLU
Votre avocat devra déminer ce point en amont en démontrant qu’une demande de PC ne respectant pas les conditions du règlement écrit du PLU n’aurait pas pu faire l’objet d’une telle mesure. Et ceci dans l’idéal en s’appuyant sur un avis - même dit simple car en limite mais en co visibilité - de l’ABF, d’où l’intérêt de le rencontrer : CQFD.
Reconnaître les opérations soumises à avis conforme - Administration locale
Bon, finalement là je vais presque trop loin par rapport aux règles "déontologiques" et surtout financières de mon job…

Dernière modification par Iqce (21/08/2020 11h19)


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#11 21/08/2020 11h33

Banni
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IQCE j’ignore tout de votre "job" même si je comprends que vous êtes largement plus pointu que moi sur les problématiques urbanistiques.

Non j’estime que l’on ne rentre pas du tout dans le champ des adaptations mineures permettant de déroger au PLU : le bâtiment du mis en cause avait une hauteur au faîtage d’environ 8m portée à 9m après travaux illicites, cela dans une bande de constructibilité secondaire où le PLU prévoit une hauteur maximale de 3,50m ! Ce bâtiment a été construit il y a près de 60 ans bien avant l’adoption du PLU.

Je suis évidemment disposé à rencontrer l’ABF départemental, mais encore faudrait-il que ce haut fonctionnaire soit disposé à me recevoir. Cela n’est pas simple pour moi car je vis à 600km de là ; bon, je suis déjà venu en urgence pour accompagner l’huissier dans son constat et découvrir de visu les dégâts.

Autre point que je n’ai pas précisé : 3 appartements locatifs ont été créés sous les toits dans ce bâtiment initialement à usage artisanal, seul le rdc étant encore à usage d’entrepôt. J’ignore si des autorisations de transformation ont été demandées et délivrées en ce sens ; je suis par ailleurs surpris que l’on puisse louer des appartements situés sous une toiture en fibrociment…..

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#12 21/08/2020 11h54

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Je crois que vous vous embarquez dans des ennuis sans fin qui vont vous demander beaucoup de temps et d’énergie. Des huissiers, avocats, tribunaux, 10.000€ voire plus de frais de justice et faire la guerre à son voisin, tout ça pour 10cm de toiture et quelques bout de fibrociment dans votre jardin ! La réaction me parait complètement disproportionnée au tort causé.
Si j’étais vous j’irais discuter avec lui, il n’est sûrement pas idiot. Je ne me lancerais jamais dans des actions aussi pénibles et destructrices à moins d’avoir une très grosse raison (pas poir si peu). Et puis même s’il ne veut rien entendre, tant que vos excellents locataires restent et paient leur loyer, tout va bien. Relativisez, acceptez. Il n’y a pas mort d’homme, pas la peine de se pourrir la vie et celle des autres. Je suis sûr que vous pouvez utiliser votre énergie à meilleur escient.

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#13 21/08/2020 12h07

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Macaxeira a écrit :

La réaction me parait complètement disproportionnée au tort causé.

J’ai eu un cas similaire à celui décrit dans une maison de ville que j’occupais comme locataire.

La maison à côté de celle que j’occupais a été rehaussée.

La conséquence a été que "mon" jardin qui auparavant était partiellement ensoleillé, s’est ensuite retrouvé en permanence à l’ombre quelle que soit l’heure de la journée.

Comme j’étais locataire, j’ai laissé couler. Mais si j’avais été propriétaire, comme Gustou j’aurais tout mis en œuvre pour m’opposer à ses travaux, car une bonne partie du charme de cette maison de ville a été perdu avec le rehaussement de la maison voisine.

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#14 21/08/2020 12h22

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Un PLU est en général bien fait, pensé sous l’angle de l’intérêt général en plus de l’intérêt particuliers (cf exemple de IH).
Etre tolérant, oui, mais à bon escient, sinon à quoi bon faire des règles et surtout svp expliquez moi pourquoi nous n’aurions pas tous finalement le droit de construire n’importe quoi n’importe comment par exemple en terrain agricole (tant pis si nous n’avons plus rien à manger après) ou naturel (le Covid c’est du baratin, un complot etc) ? Parce que finalement un droit que l’on se donne coûte bien moins cher (cf prix du terrain à bâtir) n’est ce pas ?
Ce qui est viable pour un pays donné avec une faible densité de population etc ne le sera pas forcément pour un autre ou dans la durée.
Critiquons plutôt le système (je vous rejoins sur ce point) : l’infraction est flagrante mais on va prendre des années pour la juger et faire enrager (et payer !) les parties pendant cette durée au lieu de verbaliser et faire cesser les travaux non pas une fois ceux-ci largement terminés mais dés le début, par une simple intervention des forces de l’ordre par exemple…sad

Dernière modification par Iqce (21/08/2020 12h23)


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[+1]    #15 21/08/2020 12h24

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Mais qu’est ce qui passe par la tête des gens pour se lancer sans permis ?

Ils se disent, "avec un peu de chance ça passe crème" ?


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#16 21/08/2020 12h30

Banni
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Ce ne soit pas seulement 10 cm de toiture en plus : ce sont 4 rangs de parpaings au niveau de l’acrotère, soit à peu près 1m, le faîtage de la nouvelle toiture étant lui aussi supérieur d’environ 1m à l’ancienne.

En résumé, le mis en cause remplace une toiture existante en V, les eaux pluviales s’écoulant chez lui, par une toiture en ^ les eaux pluviales s’écoulant chez moi.

La voisine de l’autre côté ne veut pas lancer de procédure et s’en remet à l’action publique pour atténuer son préjudice.

Pour ma part, je préfère poursuivre car :

- mes locataires ont le droit d’être tranquilles dans leur jardin sans avoir des gens au-dessus de leurs têtes ni subir l’écoulement des eaux pluviales. S’ils partent j’en trouverai d’autres sans difficulté, mais ce sont de bons locataires que je tiens à garder, des gens sans histoires qui payent le loyer rubis sur l’ongle depuis 10 ans.

- les travaux illicites donnent de la valeur au bien de la SCI mais en retirent au mien.

On discutera sérieusement le moment venu et par avocats interposés. A ce stade rien ne sert de discuter avec un individu de mauvaise foi qui entame des travaux illicites en plein mois d’août imaginant que rien ne se passera…..Je souhaite envoyer un missile et les avocats discuteront au son du canon des modalités de l’armistice.

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#17 21/08/2020 12h46

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Pour le zonage : ça c’est vraiment pas dur de savoir. Généralement les communes ont le PLU disponibles en ligne. Sinon, vous avez aussi un site gouvernemental qui recense les documents d’urbanisme (je ne sais plus le nom mais on le trouve facilement). Quand vous avez la carte avec la zone de servitude dessinée : soit il est à l’intérieur, soit il ne n’est pas !

Sur la démarche : je pense que vous avez raison. Ca coûtera peut-être 10000 € mais la perte de valeur de votre maison ne serait-elle pas supérieure ? Servir de bac absorbant pour l’eau de pluie du voisin, dans son ombre, n’est jamais une bonne chose pour la valeur de la maison.

Par contre, ne sous-estimez pas le risque de rétorsion. Genre pneus crevés (ceux de vos locataires, même s’ils n’ont rien fait) ou départ d’incendie. Comme disait l’autre : les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.


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#18 21/08/2020 12h53

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Géoportail de l’urbanisme ; mais en général en ligne sur le site de la commune.

Comment ça marche ? - Géoportail de l’Urbanisme

Attention toutefois, j’ai insisté à dessein sur la notion d’avis simple ou conforme pour l’ABF.
Par exemple, vous pouvez avoir un bien dans le périmètre et bénéficier d’un avis simple ; en général parce qu’il n’y a pas de covisibilité (un bâtiment faisant obstacle ou autre etc). En limite de périmètre, sur l’épaisseur du trait : à voir. De l’autre coté du trait : à priori on est sauvé ? Pas forcément. En tant que MO dans une autre vie pro j’ai eu un ABF sur le dos alors que j’étais de bonne foi. Et j’ai perdu !


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+1]    #19 21/08/2020 13h47

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gustou, le 20/08/2020 a écrit :

Bonjour,

Je suis propriétaire d’une maison partagée en 3 appartements tous loués à d’excellents locataires, mais je rencontre des déboires avec le voisinage :

    Merci aux urbanistes et aux juristes du forum de me faire connaître leur avis.

Bonjour Gustou, et tous les IH

Et si vous vous abonniez à votre présentation, pour voir les messages qui vous ont été laissés, et répondre vous aussi aux questions posées ?

Mimizoé1


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[+2]    #20 21/08/2020 14h04

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Bonjour,

Iqce a écrit :

Géoportail de l’urbanisme ; mais en général en ligne sur le site de la commune. Comment ça marche ? - Géoportail de l’Urbanisme

Effectivement, dans un premier temps le plus simple est de regarder le Géoportail de l’Urbanisme, de plus en plus de documents y sont recensés. Sinon le document est consultable en Mairie. Le zonage du PLU devrait normalement faire figurer l’aire de protection du Monument Historique, superposé à la parcelle ou au bâtiment. Sinon vous pouvez consulter le périmètre de protection du MH sur l’Atlas des Patrimoines.

Sylvain


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#21 21/08/2020 15h04

Banni
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La consultation du géoportail de l’IGN est en effet bien utile : j’ai découvert que ni ma parcelle ni celle du mis en cause ne relevaient d’une quelconque servitude au titre des monuments historiques ; en revanche, la parcelle de la voisine également concernée par ce préjudice est considérée comme une "construction d’intérêt patrimonial".

Pour ces constructions patrimoniales le PLU de la ville stipule que :

PLU a écrit :

Le  règlement  écrit  du  PLU  (pièce  n°3-1)  prévoit  des  dispositions  spécifiques  applicables  à  ces  constructions  et  ensembles ainsi identifiés, notamment aux articles 2 et 11. Ces dispositions visent, non pas à interdire toute évolution des constructions, mais  à  encadrer  les  travaux  réalisés  afin  que  ces  derniers  préservent  et  mettent  en  valeur  les  caractéristiques  qui  ont prévalu à fonder leur identification. C’est pourquoi le règlement renvoie au présent document qui précise, dans les tableaux,pour chaque construction les caractéristiques à préserver et à mettre en valeur.En outre, ces éléments de patrimoine, repérés et protégés au titre de l’article L.123-1-5 III,2° du codede l’urbanisme, sont soumis à un régime particulier en ce qui concerne les autorisations individuelles d’occuper et d’utiliser le sol: -tous les travaux qui ne seraient pas soumis à un permis de démolir, à l’exception des travaux d’entretien, portant sur un élément de bâti identifié doivent être précédés d’une déclaration préalable (article R.421-17);-tous  les  travaux  de  nature  à  supprimer  un  bâti  ou  un  élément  de  bâti  identifié  doivent  être  précédés  d’une demande de permis de démolir (article R.421-28).

En résumé ce ne sont pas des monuments historiques mais on ne peut pas y faire n’importe quoi y compris à leur proximité immédiate. En revanche, je ne sais pas si l’ABF a compétence pour ces constructions d’intérêt patrimonial.

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Favoris 1   [+1]    #22 21/08/2020 15h06

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FCP a écrit :

Mais qu’est ce qui passe par la tête des gens pour se lancer sans permis ?

Ils se disent, "avec un peu de chance ça passe crème" ?

Soit ils ignorent totalement la loi (ce dont je doute), soit ils constatent qu’en France les procédures aboutissent rarement à la démolition des constructions illégales. Et donc en déduisent que cela vaut le coup de tenter un passage en force, étant donné que les travaux engagés n’auraient jamais pu être acceptés via une demande d’autorisation d’urbanisme en bonne et due forme.

@Iqce : je persiste à dire qu’en parallèle du droit théorique, il y a la réalité du terrain où beaucoup de gens engagent des travaux de construction le plus rapidement possible, malgré les mises en demeure, et sollicitent à posteriori des demandes de régularisation des constructions illégales, souvent en bénéficiant d’appuis politiques haut placés (j’ai cité les maires mais j’aurais pu aussi évoquer les dirigeants de communautés de communes, députés, sénateurs, préfets, etc…).

Heureusement pour l’ami gustou cela ne sera probablement pas le cas dans sa situation, au vu des éléments évoqués (notamment la réponse écrite sans ambiguïté de la mairie, le fait qu’il soit en secteur ABF, et la rapidité avec laquelle il a entrepris les bonnes procédures).

gustou a écrit :

Je comprends donc que la parcelle du mis en cause est située en limite du périmètre de protection des monuments historiques et que les travaux illicites sont susceptibles de nuire au bâti situé à l’intérieur de ce périmètre.

Mon géomètre m’avait expliqué, dans une situation similaire, qu’à partir du moment où un bout de la parcelle (même non bâtie) est en périmètre ABF alors l’ensemble de la parcelle et des constructions existantes et projetées sont concernées par l’ABF.

gustou a écrit :

Cela n’est pas simple pour moi car je vis à 600km de là ; bon, je suis déjà venu en urgence pour accompagner l’huissier dans son constat et découvrir de visu les dégâts.

J’ai entendu parler, sans l’avoir encore testée, d’une application permettant de réaliser des actes d’huissier simples en prenant des photos via son smartphone, le tout à moindre coût. Peut-être une bonne solution si vous souhaitez documenter l’avancée de la construction au cours de la procédure (en imaginant qu’un de vos locataires accepte de s’en charger) :
SnapActe - La preuve par votre Smartphone - Actes d’huissier

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#23 21/08/2020 16h07

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Macaxeira a écrit :

La réaction me parait complètement disproportionnée au tort causé.

Vous ne connaissez pas le terrain, mais un gros orage, et 10 cm de toiture en plus, en pan descendante, ça peu entraîner un mouvement de terrain.
Car un terrain habitué à recevoir l’eau de la pluie, n’est pas forcément capable de recevoir 100m² de déversement.

Donc indirectement, laisser faire c’est aussi engager sa responsabilité de propriétaire envers ses locataires.

Sinon une question un peu basique, qu’en disent les ABF ?
Je demande, car pour une huisserie, j’ai négocié directement avec les ABF et non avec la municipalité (la municipalité restant campé sur les règles de principes des ABF, sans adaptation possible).

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#24 21/08/2020 16h33

Banni
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Pour l’instant l’ABF ne dit rien car il n’a pas connaissance des travaux illicites ; je vais donc lui écrire.

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#25 21/08/2020 18h13

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monpersylv a écrit :

Bonjour,

Iqce a écrit :

Géoportail de l’urbanisme ; mais en général en ligne sur le site de la commune. Comment ça marche ? - Géoportail de l’Urbanisme

Effectivement, dans un premier temps le plus simple est de regarder le Géoportail de l’Urbanisme, de plus en plus de documents y sont recensés. Sinon le document est consultable en Mairie. Le zonage du PLU devrait normalement faire figurer l’aire de protection du Monument Historique, superposé à la parcelle ou au bâtiment. Sinon vous pouvez consulter le périmètre de protection du MH sur l’Atlas des Patrimoines.

Sylvain

NB : normalement les documents récents sont obligatoirement versés au "GPU" ; mais tous les BE ne sont pas aux normes, et au final, comme je l’indique, le doc’ et plus sûrement trouvable en ligne sur le site de la collectivité. Au passage, les servitudes ABF seront de préférence reportées sur le règlement graphique (cad : le plan) mais parfois ils sont en annexes obligatoires du document. Et les périmètres sont issus de l’Atlas et envoyés par les SDAP aux BE (enfin, de mon temps).
Donc, personnellement je ne me fie qu’au seul PLU / PLUi puisque ce sont des documents opposables et créateurs de droit, ce que n’est pas l’Atlas. wink
=> Dans un contexte de contentieux, la précision est d’importance, voir capitale en cas d’oubli ou d’erreur de report.
NB 2 : le langage contentieux ne se prête pas à l’humour, je tente de rajouter du smiley pour arrondir le propos de mes posts.

Dernière modification par Iqce (21/08/2020 18h13)


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