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[+1]    #1 13/11/2017 10h49

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Bonjour les IH, pour tenter de revenir sur un échange Achat ou Vente sur Air France, voici mon "analyse coin de table" du 11 Novembre… de tout façon chez moi c’était pluvieux, venteux et froid, alors autant faire cela qu’autre chose.

Contexte: actionnaire ’historique’ (et longtemps malheureux) d’AF, j’ai assisté avec tristesse à la chute du cours, puis avec plaisir à la belle remontée en 2017. La réaction aux chiffres du T3 m’a surpris (cours passé de 14,6 à 11,1€ en quelques semaines, suite  à de ’bons’ résultats) aussi je me suis livré à quelques calculs.

En jaune, les chiffres publiés, en bleu mon anticipation:



A noter que le capital évolue en ce moment:
- 300 M d’actions au 30/06/2017
- 375 M début Octobre suite à augmentation de capital réservée à des compagnies partenaires
- 428 M fin novembre suite à conversion des OCEANES ***ceci peut expliquer "mécaniquement" environ la moitié de la chute récente du cours…par dilution du résultat 2017 à venir

La situation financière s’améliore: dette nette réduite de 700 M au S1 2017, et cela devrait se poursuivre. La combinaison (capital renforcé, dette réduite) fera que le ratio dette/fonds propres s’améliorera substantiellement, et va donc commencer à bien dé-risquer ce titre à mes yeux.

En termes de valorisation:


avec des comparables:


Alors, AF est-elle à un cours d’achat vers 11€?

Arguments en faveur de l’achat:
. Performance opérationnelle en nette amélioration sur 2016 et 2017
. Ratios de valorisation modérés (intrinsèques et par rapport aux comparables)
. L’amélioration des résultats pourrait se poursuivre: reprise économique en Europe, retour à davantage de tourisme en France, accélération de Transavia…

Arguments contre l’achat:
. De nouveaux attentats possibles (avions ou aéroports)
. Augmentations de coûts de carburants mal couverts - déjà arrivé par le passé
. Coûts réglementaires de sécurité en augmentation
. Mouvements sociaux (un peu le mauvais génie d’AF, arrivé moult fois par le passé…)

Cibles possible (voir comparables):
PER à 6            ==> 15,5
VE/EBITDA à 3.5    ==> 18,2

Pour une cible de 16, un upside d’environ 40% en achetant aujourd’hui.

Ma décision:           
Je pense que les arguments positifs vont se matérialiser dans les mois à venir.
Je ne peux écarter les risques mais, au final, je pense que le positif va l’emporter.
J’espère donc que le marché a sur-réagi dans sa baisse récente et je me suis renforcé de moitié à 11.06 ce matin. A suivre…

Bonne journée.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #2 18/02/2018 00h07

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Bilan de mon renforcement du 13 novembre dernier (post #10 de cette file): pas terrible pour le moment.

Pourtant, en ne tenant pas compte de la charge exceptionnelle de la "décomptabilisation du plan de retraite des  pilotes et navigants KLM", les résultats 2017 d’AF sont plutôt bons comparés à ceux de 2016, et très proches de mon estimation de novembre dernier.
***je pense qu’il est normal de ne pas accorder beaucoup d’importance à cette décomptabilisation car c’est du non-récurrent.



Les arguments "pour" de mon post de novembre sont tous actifs.
Parmi les arguments "contre", seul le mauvais génie d’AF (mouvements sociaux) est actuellement là. Il faut souhaiter que les parties arrivent à se parler et trouvent un accord. Le facteur "carburant" semble correctement anticipé pour cette année.
Il faut par contre en ajouter un nouveau: un possible rachat du canard boîteux Alitalia - j’aimerais bien que pour l’instant, le groupe re-clarifie son intention de ne pas mettre une lire dans cette société!

En appliquant rationnellement mes critères de valorisation (basés sur 2 comparables européens), je maintiens une valorisation cible minimale vers 16:



Finalement, malgré des estimations assez justes, le marché me donne pour l’instant tort après mon renforcement à 11 (on est même tombé sous les 10 en cours de semaine). Cette société ne sait pas donner confiance.
Depuis Novembre, on est passé au dessus des 14 mais j’ai respecté mon process et n’ai pas vendu, car assez loin de ma cible.30% de chute en un mois et quelques, cela pique un peu…
Il n’est pas impossible qu’en cas d’accès de faiblesse aggravée du cours, je reprenne une petite louche, car le titre est très volatile. Mais il n’y a pas d’urgence: attendons de voir ce que donne le préavis de grève, la position vs Alitalia…

A suivre

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[+1]    #3 14/06/2018 23h51

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Euh… Le problème en France….  comment dire… Assistanat, syndicat, grève. On peut mettre qui on veut en face, n’importe quel PDG.. Le problème n’est pas la communication ni la personnalité.

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[+1]    #4 20/06/2019 12h50

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Boursier.com a écrit :

Air France KLM : atterrissage du cours de bourse

Souffrance
. L’action Air France KLM est en souffrance depuis plusieurs mois. Les sujets de préoccupation portent sur la concurrence des compagnies low cost, les différends commerciaux, le ralentissement de l’économie européenne, la hausse des prix du kérosène, un moral des ménages en berne… De plus, le transport aérien souffre de surcapacités qui conduisent à une pression sur les prix. En revanche, le dialogue social entre la direction et le personnel d’Air France connaît des avancées significatives. Le nouveau patron Benjamin Smith a gagné l’adhésion des salariés ce qui constitue un réel progrès… Il reste encore à régler les différends entre Air France et KLM. Alors qu’elle était au bord de la faillite avant son rachat par Air France en 2004, la compagnie néerlandaise est aujourd’hui en pleine forme.

Compétitivité. En revanche, la partie tricolore fait face à son tour à une situation difficile liée à un manque de compétitivité. Les dirigeants de KLM et le gouvernement des Pays Bas plaident pour une forme d’indépendance de leur compagnie. Ils ont de plus en plus de mal à accepter que les ordres viennent de Paris… En termes financiers, l’année 2018 n’est pas un grand millésime pour AF KLM. Si les recettes progressent de 2,5% avec une évolution favorable du trafic aérien, le résultat d’exploitation concède 30% avec l’impact des grèves et l’appréciation des cours du baril. Dans le détail, la marge d’exploitation d’Air France atteint péniblement 1,7% alors qu’elle est de quasiment 10% chez KLM… L’exercice 2019 devrait obéir aux mêmes règles avec une évolution favorable du nombre de passagers mais une augmentation de la facture carburant.

Mesures. Sur la durée, les mesures initiées par la nouvelle équipe dirigeante consistent à simplifier l’offre, à optimiser le réseau, à maîtriser les coûts… Ben Smith insiste aussi sur une qualité de service qui doit être renforcée pour atteindre les standards des meilleures compagnies mondiales. Pour le petit porteur, la glissade du titre AF KLM sous les 8 Euros permet de revenir à l’achat dans de bonnes conditions alors que des bénéfices ont été pris en février dernier sur 11,30 Euros. Les multiples de la compagnie sont à nouveau attractifs… En outre, M.Smith effectue une gros travail en profondeur chez AF KLM qui devrait finir par s’avérer payant. Le nouvel homme fort s’appuie sur l’expérience acquise au sein d’Air Canada dont il mené le redressement de bout en bout… On achète AF KLM dans les cours du moment…

source


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[+1]    #5 31/07/2019 19h12

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Pour le suivi - semestriels d’Air France.

Air France est en tête du palmarès des hausses du SBF120 aujourd’hui (+ 8.45%). Pour le petit actionnaire, cela fait plaisir à voir, on avait perdu l’habitude de la voir en haut de tableau…

La raison en est bien sûr des résultats semestriels corrects (sans plus à mon sens), mais surtout, supérieurs à beaucoup d’attentes:
. CA à 13 milliards €, + 5%
. un résultat d’exploitation et un résultat net qui eux sont en baisse par rapport à 2018…mais le marché attendait sans doute pire…
. une dette en baisse, ça c’est plutôt bon

A noter une situation contrastée entre Air France et KLM: si KLM a encore un résultat d’exploitation nettement supérieur à celui d’Air France, les tendances sont à la hausse pour AF, et à la baisse pour KLM.

Les perspectives 2019 sont confirmées et plutôt bonnes (surtout comparées à ce qui se trame chez Ryanair avec le plan social annoncé).

Par ailleurs, les pilotes du SNPL d’Air France, premier syndicat de pilotes au sein d’Air France-KLM, se sont "largement" exprimés à l’occasion d’un référendum en faveur du développement de Transavia (dixit la direction). C’est plutôt bon signe pour la suite, même s’il me paraît bien tôt pour dire que le dialogue social est redevenu correct dans cette entreprise - on aimerait un avis interne…

Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais là on est au coeur de l’été… Je crains de prendre mes rêves pour réalité, mais si Air France parvenait à redécoller en Bourse, eh bien je trouverais cela sympa car depuis que je suis revenu sur la valeur fin 2017, elle me semble maraboutée (chaque fois qu’elle tente de reprendre de la hauteur, une mauvaise nouvelle la fait replonger). A suivre dans les prochaines semaines…

Bonne soirée.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #6 21/03/2020 22h13

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Voici un graphique du nombre de vol mondial depuis 2016.
Un net décrochage est constatable en mars 2020 vs 2019 : -10% en comparaison mensuelle et -30% en comparaison journalier.

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[+1]    #7 13/04/2020 17h03

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C’est plus compliqué que cela.
D’abord votre message comporte 6 fautes/oublis/ponctuations sur 5 lignes, relisez-vous svp, vous avez cliqué la case relecture sans faire d’effort or on voit que vous avez la capacité pour écrire convenablement.

Les français coincés à l’étranger ont été bien contents de pouvoir rentrer avec des avions Air France affrétés par les ambassades. Certes des compagnies étrangères peuvent s’en occuper comme on l’a vu mais bon, on est en temps de paix.
Il y a bien un intérêt stratégique.

Après je suis entièrement d’accord que le contribuable n’a pas à subventionner le transport aérien, c’est valable sur le plan régional, national mais aussi mondial. Le problème c’est que comme chaque nation subventionne sa (ou ses) compagnie, ne plus le faire revient à se tirer une balle dans le pied.
C’est insoluble je pense mais globalement, le transport aérien ne coûte pas assez cher aux usagers au regard de ce qu’il engendre comme pollution et dégradations en tout genre de l’environnement par rapport aux avantages qu’il procure.
C’est dû à une concurrence exacerbée et des subventions à tous les étages, même si je sais aussi les taxes que cela rapporte.

Dernière modification par Surin (17/04/2020 09h25)


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[+1]    #8 13/04/2020 18h41

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Les temps changent, aujourd’hui Microsoft ou Google ont un plumage bien plus chatoyant qu’air France, et ce genre de boîte, nous n’en n’avons pas, hélas.
Personnellement je rêve avec nostalgie à l’époque où le fin du fin, et le symbole de pouvoir du Prince gouvernant, consistait à s’attacher les services d’un grand compositeur ! Notre époque est devenue bien plus vulgaire…

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[+1]    #9 25/04/2020 10h13

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L’action des deux principaux actionnaires de AF-KLM (Etat français et Etat néerlandais) commencent à se préciser :
Le Monde - la France et les Pays-Bas promettent 10 milliards d’euros pour sauver Air France-KLM

Concernant l’Etat français,

Le Monde a écrit :

Cette aide se décomposera en 4 milliards d’euros de prêts bancaires garantis à 90 % par l’Etat et en 3 milliards d’euros de prêt direct de l’Etat.

Bruno Le Maire a, en revanche, souligné que la nationalisation de la compagnie n’était « pas à l’ordre du jour », alors que l’option avait pu être évoquée.

Concernant l’Etat néerlandais,

Le Monde a écrit :

Le ministre néerlandais des finances, Wopke Hoekstra, a promis de 2 à 4 milliards d’euros d’aide publique pour KLM, lors d’une conférence de presse à La Haye. « Nous sommes en train de préciser les détails » de ce soutien, a-t-il ajouté.

Autre commentaire de Bruno Le Maire par rapport au soutien apporté par l’Etat français :

Le Monde a écrit :

Ce soutien « n’est pas un chèque en blanc », a-t-il toutefois souligné.

« Nous avons fixé des conditions à Air France. Des conditions de rentabilité, car c’est l’argent des Français donc il faut que [la compagnie] fasse un effort pour être plus rentable, et [aussi] des conditions écologiques. Air France doit devenir la compagnie la plus respectueuse de l’environnement de la planète. C’est la condition à laquelle je suis le plus attaché. »

Néanmoins ce ne sont peut-être pas les dernières opérations pour soutenir la compagnie puisque la fin de l’article précise :

Le Monde a écrit :

Air France-KLM a également affirmé envisager « une opération de renforcement de ses fonds propres » qui pourrait intervenir « au plus tard à l’issue de l’assemblée d’approbation des comptes de l’exercice 2020 ». « Dans ce cadre, l’Etat français a indiqué son intention d’examiner les conditions de sa participation à une telle opération », ajoute le communiqué du groupe franco-néerlandais.

J’ajoute également le communiqué de presse d’AF-KLM qui donne encore quelques détails supplémentaires sur ces opérations et informations rapportées par Le Monde.

Bien à vous,
cat

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Dernière modification par cat (25/04/2020 10h14)

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[+4]    #10 28/04/2020 10h25

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Un pointe d’humour dans la newsletter de Marc Fiorentino sur fond de réelles inquiétudes de la part des banques au sujet d’air France :

Marc Fiorentino a écrit :

LA BLAGUE DU JOUR
C’est BNP Paribas et Société Générale qui "rejoignent" le pool bancaire d’Air France.
Les Échos racontent qu’elles ne voulaient pas y aller, jugeant le risque sur les 10% de prêts non garantis par l’État, trop important.
Elles avaient oublié qu’elles n’étaient pas indépendantes et qu’elles vivaient de l’argent de la BCE et de la garantie de l’État.
Alors, nous raconte les Échos, "Après des discussions avec Bercy et Air France, les deux banques se sont ravisées, sans que les conditions soient changées".
C’est joliment dit.
J’imagine la discussion entre Bercy et les deux banques
BNP/SG : "Air France c’est une daube, on veut être garantis à 100% pas 90%"
Bercy : "répète un peu pour voir "
BNP/SG : "Ben quand même, Air France, ce n’est pas un super risque…
Bercy : "Pardon ? J’entends pas bien ?"
BNP/SG: " bon, on a rien dit… on signe où ?…"
Faut jamais dire non à ses patrons quand on est fonctionnaire.

Si les banques sont frileuses pour être créditeur sénior avec une garantie complémentaire de 90%, on peut imaginer de qu’ils pensent des créditeurs plus juniors (dette non garantie, actionnaires …)…

Dernière modification par oliv21 (28/04/2020 10h26)


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[+2]    #11 30/04/2020 19h32

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Il me semble que c’est un accord signé avec les pilotes qui interdit à Transavia les vols intérieurs, car les conditions de travail des pilotes Transavia ne sont pas identiques à celles des pilotes Air France.

Cela pourrait changer avec un nouvel accord les faisant converger.

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[+2]    #12 15/04/2021 11h50

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ISTJ

Le business d’Air France est pourri de base, très capitalistique et hyper concurrentiel.
Sans compter les différences de cadres sociaux entre les différents transporteurs qui rend la concurrence "déloyale", en tout cas à armes inégales.
La puissance des syndicats n’aide pas la compagnie à rentabiliser son activité.
Ajouter à cela un contrôle de l’Etat qui fait un peu ce qu’il veut, en l’occurrence ici on transforme de la dette en "capitaux propres"* ce qui entraine une dilution massive des actionnaires qui ne remettent pas au pot.
Ca ou une dette insoutenable, la peste ou la choléra….
*en contrepartie d’abandon de liaisons..
Un bilan hyper fragile avec des milliards de capitaux propres négatifs.
En fait la bonne question à se poser est "pourquoi être/rester actionnaire d’Air France ? Qu’attendre de cet investissement ?"

N’ayant pas de bons points à mettre en face de ces questions, considérant une valorisation très généreuse vu l’état du business et du bilan, j’ai vendu mes titres à 5 €, en pertes, sans regret.

Ce n’est que mon humble avis avec des connaissances bien limitées, à vous de vous forger le votre.

Dernière modification par bibike (15/04/2021 11h52)


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Favoris 1   [+3]    #13 15/04/2021 13h15

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Oblible a écrit :

Pour ce qui est de la société, elle passe par des difficultés comme toutes les compagnies aériennes donc acheter l’action maintenant revient à parier sur une reprise post-covid19.

Acheter l’action ne revient pas à parier sur une reprise post covid19, à mon avis.
Les problèmes d’Air France sont bien plus profonds. La covid19, est limite, l’arbre qui cache la forêt.

Outre les points cités par bibike, Air France fait face à d’énormes problèmes organisationnels et de coûts (ils sont 4 à 5 employés sur le tarmac à décharger un appareil de -189sièges à son arrivée et encore 4/5 personnes différentes à leur recharger , quand en face les sociétés d’assistances aéroportuaires envoient 3personnes sur ce même type de petit appareil …).

Oui la concurrence est rude - voir déloyale sur certains aspects - mais la manière dont est organisée l’entreprise, le poids sidérant des syndicats qui par moment abusent de la situation, les frais de personnels plus élevés que chez certains de leurs concurrents (ne serait-ce qu’européen), l’actionnariat étatique qui jongle entre un intérêt financier (investir reste quand même une question de business, de retour sur investissement etc…) et sociétale (qui osera vraiment engager une réforme structurelle en profondeur de la société, pouvant potentiellement conduire à des licenciements massifs et par conséquent une énième grève qui plombera davantage les résultats catastrophiques d’AF. et impactera les ambitions politiques/électorales future de nos dirigeants ?), font que le business n’est pas viable à long terme.

Si les Etats français et hollandais (qui ont une vision différente en raison, notamment, de perf’ opérationnelles assez différentes entre AF et KLM) n’étaient pas massivement au capital la compagnie aurait depuis belle lurette subi le même sort que de nombreux concurrents: la faillite.

La covid19 a juste malheureusement permis d’acélérer un peu le tri entre les mauvais acteurs et les très mauvais acteurs.
Avec toutes les sociétés disponibles sur la côte en France ou ailleurs, je ne vois même pas quel est l’intérêt de mettre à leur profit nos modestes économies.

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[+2]    #14 25/05/2022 10h41

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Cat, il y a aussi l’opération neutre en cash que je suggère à notre ami

À savoir vendre une partie des DPS sur le marché pour avoir le cash pour souscrire à cette AK avec ses DPS restant

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[+1]    #15 25/05/2022 13h19

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Les années passent et le sujet Air France reste le même, ca ne vaut toujours pas grand chose en bourse malgré les milliards qu’on continue à y déverser, en prêt, aides de l’état, recapitalisation etc…

La prochaine étape ou la suivante risque d’être comme pour Alitalia ou Swiss Air.

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[+2]    #16 03/06/2022 09h44

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Pour les collègues, je partage une petite operation d’arbitrage sur l’AK en cours de AF que je fais actuellement

AIR FRANCE-KLM

Pour rappel, 3 actions nouvelles à 1,17 pour 1 DPS

J’ai acheté le DPS et j’ai shorté AF

AN : 1X1e +3x1,17 = 4,51 /3 = 1,50 l’action AF . Elle vaut 1,68e sur le marché

Env 11% de gain brut

N’oubliez pas de souscrire ensuite et d’avoir l’argent pour payer comptant la souscription …

Dernière modification par Tssm (03/06/2022 09h45)

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[+1]    #17 27/08/2023 11h30

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AF annonce un "reverse split" 1:10

Est-ce pour "casser" la mauvaise image d’un titre qui ne vaut plus que qques euros, ou bien annonciateur d’une nouvelle baisse ?

On verra comment mes options CALL, sur Eurex et EuroNext se comporteront lundi…

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[+1]    #18 10/04/2024 21h52

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INTJ

Désolé, il manquait les 3/4 de ma réponse sad

Le "Résultat net de base" était de 772Me en 2023 ( 934Me - 72Me de coupons - 90Me de "dividendes" ).

Il y a eu un regroupement d’actions AF en 2023 et c’est le nombre pondéré d’actions qui a été utilisé.

Nombre d’actions retenu pour le calcul du résultat de base par action 1 794 387 125
Résultat net de base – part du groupe 772Me

772000000/1794387125 = 0,43 euros.

https://www.airfranceklm.com/sites/defa … _notes.pdf

Conformément à la norme IAS 33, le calcul du résultat net par action et du résultat net dilué par action prend également en compte en déduction du résultat net de l’année les rémunérations dues au titre de la période aux porteurs de titres subordonnés à durée indéterminée.

Au 31 décembre 2023 et dans le contexte de la sortie du Groupe du cadre temporaire lié à la Covid-19 de l’Union Européenne, le Groupe a payé une compensation à l’État français pour un montant total de 90 millions d’euros, requise au titre des actions souscrites en avril 2021.

Ce paiement a été assimilé à un paiement de dividende et a donc été comptabilisé au sein des capitaux propres du Groupe conformément aux principes IFRS. Il a été déduit du résultat net de l’année pour le calcul du résultat par action.

Au 31 décembre 2023, le nombre moyen pondéré d’actions retenu pour le calcul du résultat de base par action tient compte de l’opération de regroupement de la totalité des actions de la Société en circulation et la constatation concomitante d’une réduction de capital, ainsi que de l’augmentation de capital suite à la finalisation le 21 décembre 2023 du plan d’actionnariat salarié « Ensemble pour l’avenir » (voir Note 4.1 « Événements significatifs intervenus au cours de la période »).

Par ailleurs et à la suite du regroupement des actions et par décision du Directeur général, les ratios de conversion des obligations subordonnées de dernier rang à durée indéterminée, convertibles en actions nouvelles et/ou échangeables en actions existantes et des OCEANE ont été ajustés.

À l’issue de cette opération, ces deux instruments représentent respectivement 19 996 070 et 4 966 518 actions au 31 décembre 2023 et 174 382 295 actions en moyenne sur la période.

La conversion potentielle ainsi que les impacts de ces deux instruments sur le résultat ont été pris en compte pour déterminer le résultat dilué par action.

Dernière modification par Oblible (10/04/2024 22h21)


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[+1]    #19 11/04/2024 10h27

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Patience, le 10/04/2024 a écrit :

Pour répondre à la question du fil de discussion, on peut tous s’accorder sur CRASH.

En fait, c’est un cas intéressant, et cela montre aussi la différence entre des investisseurs particuliers et des investisseurs professionnels.

Le trafic aérien est en croissance depuis l’après-guerre, et même une croissance fulgurante depuis quarante ans, hormis les années COVID.

Dans la chaîne de valeur, on trouve :
1) les constructeurs de moteurs, en situation d’oligopole, qui font du BtoB
2) les constructeurs d’avion, en situation d’oligopole, qui font du BtoB
3) les aéroports, en situation de monopole, qui font du BtoB
4) les compagnies aériennes, en situation de concurrence exacerbée, avec des distorsions liées à des subventions étatiques ou régionales, qui font du BtoC

Quels sont les acteurs de la chaîne de valeur qui captent l’argent lié à la croissance du trafic aérien, au détriment des autres acteurs ?

1+2+3 vs 4.

Les compagnies aériennes, aucun investisseur particulier ne devrait y toucher, et cette file de discussion sur Air France ne devrait presque même pas exister !

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