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[+1]    #1 14/07/2013 13h14

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Au risque d’en choquer quelque uns ; la ville ne me parait pas être la question essentielle (Ile de France à part, sans doute).
Les deux principales questions me semblent être celle du prix et celle du marché.
Certes, il y a des villes moins intéressantes que d’autres… le marché est saturé de petites surfaces dans de nombreuses villes par exemple, mais un bien correctement positionné sur son marché trouvera, il me semble, toujours sa place quelque soit la ville (la ville est à mes yeux un des nombreux critères marché)
Dans une ville saturée de studios, pour reprendre mon exemple, si vous arrivez à proposer un studio plus moderne que les autres mais au même prix, il partira très vite…
Il faut donc trouver une position produit qui à de l’attractivité sur le marché (refaire ce que font tous les autres bailleurs n’est pas forcément la solution) et acheter pas cher, c’est là l’essentiel.

Trouver un bien à 10% de rentabilité brut, c’est un vrai boulot, c’est pas en passant 1/4 sur duboncoin par jour qu’on le trouve ! Il faut souvent (voire toujours) mettre aussi la main à la pâte et rénover/décorer le bien. Mener aussi une vraie négociation, jamais les biens sont annoncés à un prix permettant ce type de rentabilité !
Quand je lis parfois ici ou ailleurs, "je vais voir les annonces tous les jours et je trouve rien à 10%" ça me fait sourire… quand en plus est ajouté "je suis pas bricoleur, je ne sais pas faire" je dis ; passe ton chemin mon gars (si tu veux pas apprendre et t’y mettre). Cela n’amuse personne de passer un dimanche à poncer un plafond, mais faut pas rêver, sans y bosser vraiment (à la recherche, négociation et amélioration du bien) vous ne trouverez rien de vraiment rentable (ou cela se saurait wink)

Mots-clés : immobilier, investissement, province


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[+2]    #2 23/07/2013 17h50

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Bonjour,

Je reviens sur le sujet pour vous faire part de mon expérience.

Mes débuts en investissement locatifs ont été faits un peu par hasard. J’habitais à Nice, j’ai acheté ma RP puis ai été muté.
Je me suis donc retrouvé avec un bien à louer à Nice et habitant à Paris.

Je peux vous assurer que la distance n’est pas un problème. Effectivement, on y perd en rentabilité en passant par de la gestion locative mais la perte peut être largement compensée.
Dans mon cas précis, en alternant location saisonnière et location étudiante, même en comptant les frais liés à la gestion locative, je suis à plus de 9% de rentabilité nette.
Ça a tellement bien marché que j’ai même acheté un 2ème appartement avec ma compagne.

Je précise bien que ce que je dis n’est pas parole d’évangile mais a fonctionné dans mon cas.
J’ai aujourd’hui 2 appartements qui sont exactement dans la même situation.

Les clés pour moi ont été :
- Acheter des biens très en dessous du prix du marché
- Acheter des biens à rénover
- Rénover moi-même (pour ce qui ne demande pas d’expertise particulière)
- Acheter des biens très bien placés (étude du quartier, du PLU)
- Acheter à Nice (eu égard au dynamisme de la ville qui compte ET beaucoup d’étudiants ET beaucoup de touristes)
- Louer en meublé (statut LMNP = pas d’impôts sur les revenus locatifs pendant plusieurs années)
- Louer en alternant étudiants/vacanciers

Pour ce qui est du critère "dynamisme", il correspond aussi bien à Paris mais à Nice les prix ne sont pas encore prohibitifs.

Encore une fois, ce n’est pas parce que ça a marché pour moi que ça en fait une façon de fonctionner incontestable.
J’espère avoir pu apporter ma contribution à ce fil.

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[+1]    #3 24/07/2013 10h11

Membre (2012)
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Bonjour nirina,

En ce qui concerne les frais d’agence c’est effectivement 1 mois de loyer (à la charge du locataire) et 7% de frais de gestion dans le cadre de la location étudiante.

Pour ce qui est de la location saisonnière, c’est plus compliqué.
La logistique entourant les arrivées, les départs, le ménage, etc… est très lourde.

Personnellement, je passe par un couple d’auto entrepreneurs qui a monté une société de type conciergerie.
Les rôles sont bien définis, je m’occupe de trouver les clients, ils s’occupent du reste.

Le reste c’est, dans l’ordre :
- Préparation de l’appartement avant arrivée des locataires
- Accueil (présentation de l’appartement + conseils de visite, de sorties)
- Disponibilité 24/7 en cas de pépin pendant le séjour
- Départ du locataire
- Ménage
- Lavage du linge de lit et des serviettes
Le + : si j’ai besoin de quoi que ce soit, ils le font pour moi (acheter un ventilateur par exemple pour citer le cas le plus récent)

Pour tout ça, ils me facturent 25% des loyers perçus avec un minimum de perception de 100 euros.
Alors évidemment, ça implique une totale transparence au niveau des prix pratiqués et une totale confiance sur la gestion du bien.

J’imagine que 25% ça fait peur à beaucoup de gens mais c’est le prix à payer.
Même en étant sur place, il est impossible d’assumer seul une gestion aussi lourde. Entre les arrivées et les départs de locataires très réguliers et à toutes les heures de la journée, la gestion du ménage, etc… sachant que tout doit parfois être fait en quelques heures entre 2 locataires, c’est ingérable quand on travaille.

Par ailleurs, si on calcule bien :
900 euros par mois aux étudiants pendant 9 mois = 8 100 euros
8 100 euros - 7% de frais d’agence = 7 533 de revenus locatifs nets
900 euros par semaine pendant 12 semaines = 10 800 euros
10 800 euros - 25% de conciergerie = 8 100 euros de revenus locatifs nets

En 12 semaines de location saisonnière, on gagne plus qu’en 9 mois de location étudiante.
Sachant que si l’appartement est bien placé et attractif, la vacance est quasi nulle pendant l’été.
Même avec 25% de frais, l’opération reste très rentable…

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[+1]    #4 28/11/2013 12h54

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Bonjour à tous , je viens faire un petit topo sur mon investissement ,achat de l’immeuble  255000€ ,local commercial plus un appartement de louée sur 4, revenu locatif 1500€.
Financement
prêt principal  de 275000€ a 2.7% sur 18 ans pour l’achat les frais de notaire et les frais de banque premier palier  a 1300€ sur 18 mois pendant la réalisation des travaux ensuite 1850€
prêt travaux  de 17000€ a 2.7% sur 15 ans qui sera débloque lors de la pose des fenêtres et volets en janvier 120 € de remboursement suplémentaire.
Ca fait bientot deux mois que je suis dans les travaux 1 jour par semaine ,ça avance doucement mais je me suis donné six mois pour le premier appartement  à renover.
Pour l’estimation des 10000€ de materiel pour la rénovation d’un appart il me semble que je ne devrait pas trop dépasser .Je vous ferait un petit retour quand il sera finit .
Je reviendrais surement pour des questions ultérieurement, et merci pour tout ce que j’ai déjà pu lire et apprendre sur ce forum.

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[+1]    #5 12/12/2014 22h12

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Bonjour à tous ,
Après une bonne année passé à bricoler  je reviens sur mon premier investissement locatif, 2 appartements ont été rénové depuis .Un premier logement fini en avril et loué depuis le 1er juin et le deuxième a été terminé en novembre et loué depuis le 1er décembre.
Pour le coût des travaux je suis un peu au dessus de mes prévisions j’avais évalué 10000€ et je suis  à 11500€ par appartement, coût des travaux environ 220€ par m² sans compter le travail.
Encore un appartement à rénover et je pourrai me consacrer à autre chose.

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[+1]    #6 19/04/2015 11h06

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Comme vous, je trouve très difficile d’évaluer la demande dans les toutes petites villes.

Tous les critères pré-cités sont très pertinents pour des villes plus grandes, mais souvent difficiles à analyser sur un micro marché.
Par exemple, le nombre de logement vacants dans les villages peut être souvent lié à l’âge de la population (plus de personnes en maison de retraite et maisons inoccupées ou plus de successions en cours) maisons abandonnées car nécessitant trop de travaux… ce qui ne signifie pas forcément l’absence de demande locative.

Mettre des annonces fictives peut être une solution mais quel retour quantitatif en attendre ?
Bien moindre qu’en ville… les critères proposés par @Ricou semblent assez raisonnables (1 mois c’est suffisamment long)
Une observation des villages dans mon coin me fait dire que les annonces restent très longtemps, sont souvent renouvelées mais par contre ne reviennent pas fréquemment sur le marché (l’inverse des studios des plus grandes villes).

J’aime demander aux agences les biens pour lesquels ils ont des demandes mais pas d’offres. (malheureusement la réponse correspond assez souvent à des biens peu rentables)

L’analyse de l’offre révèle souvent des biens un peu "ringards" la réponse est peut-être dans une offre aux goûts du jour.
Votre connaissance du marché peut-être complétée par une enquête terrain (commerçants, marché… il y a toujours des infos à recueillir)
Attention à la dépendance éventuelle de l’emploi/économie à un gros employeur local !


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[+1]    #7 07/05/2015 12h12

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maxicool a écrit :

- utiliser ce site : Géoclip - France découverte (qui vous donnera les logements vacants de toutes les villes françaises)

Je viens de tomber sur un autre outil proposant la même chose : DataFrance | Plateforme de visualisation de données ouvertes

Contrairement à Geoclip, je trouve l’interface de DataFrance bien plus belle et facile d’utilisation. Il permet visualiser des données sur le logement mais également la population, l’éducation, les transports, l’économies et les services des villes de France.

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[+1]    #8 30/04/2016 13h41

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Pour ma part, j’ai commencé par considérer que les bonnes affaires commençaient par acheter pas cher.

Donc dès 1970 je me suis attaché a consulter de manière exhaustive ce qui constituait alors, à ma connaissance, le vecteur le moins cher : les ventes sur adjudication.

Peu importaient le bien et  l’endroit, si c’était " Pas Cher" j’achetais
( dans les limites de l’Ile de France quand même…… ) Quoi Que…. smile

Je ne m’étendrais pas sur les méthodes de recherche de l’époque
( où j’étais pourtant alors TRES performant)
Elles feraient HURLER de rire aujourd’hui.

Puis avec le temps, j’ai pris conscience du temps  et de l’argent  perdus à gérer loin de chez soi
Je me suis mis à étudier les différentes rentabilités  sur une même région et de préférence à ma porte.

Dans les années 80, les studios étaient plus rentables que les 3 pièces.
( c’est d’ailleurs toujours  le cas)
J’ai infléchi mes critères d’achat vers les studios. De préférence  " Pas trop loin".

Puis j’ai découvert que les murs de  boutiques rapportaient plus que les studios.
Puis que les locaux d’activité rapportaient plus que les murs de  boutiques
Et enfin que les Bureaux rapportaient plus que les locaux d’activité.
Là je me suis fortement brûlé les doigts sur un Marché qui ne me convenait pas et suis revenu hâtivement en arrière.

Je vis actuellement uniquement sur des locaux d’activité depuis 15 ans.


CyberPapy ou pour faire court CP

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Favoris 3   [+5]    #9 02/05/2016 18h48

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1) La localisation

Une boutade  d’un "vieux" marchand de biens en région parisienne me revient
( Il devait alors avoir au moins 60 ans et moi 40)

"Si on me propose une excellente affaire et que je dois prendre ma voiture pour y aller , c’est que c’est trop loin"

J’ai à l’époque beaucoup ri de cette  affirmation, moi qui courait toute l’Ile de France.
Je dois bien avouer qu’aujourd’hui, alors que j’ai presque 70 ans, je dois reconnaitre qu’il n’avait pas tort.

Les TRES bonnes affaires sont TOUJOURS sur un marché que l’on MAITRISE.
Au delà , c’est le hasard qui vous aura guidé.
Certains gagnent au LOTO. On en parle beaucoup.
La quasi totalité perd dans l’anonymat total. Cela n’empêche pas les perdants de rejouer.

2) La diversification
Etant à 90% investi dans l’immobilier j’ai (trop) souvent entendu parler par les " Conseillers en Gestion de Patrimoine" de la parabole des oeufs et du panier.

Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier

Plus doué à l’écrit qu’à l’oral, j’ai fini par trouver de quoi leur clouer le bec:

"Combien de mains avez vous pour tenir tous vos paniers?"

Je préfère un gros panier que je surveille, que je tiens bien, que je cajole  à un jonglage hasardeux  sur des fonds que je ne maîtrise pas.

Attention!
Ceci n’est pas un dogme,
Je connais la théorie de l’efficience
Je sais qui est Markowitz. J’ai travaillé le MEDAF
C’est simplement MA vision des choses.

3) Le financement
Tant que j’ai été salarié, j’obtenais tous les prêts que je sollicitais
( dans les limites de l’endettement admis alors : 80% du loyer  couvraient les mensualités de l’emprunt.)

Dès que j’ai été Marchand de Biens,  il ne fut plus possible d’avoir aucun prêt
A début l’excuse fut

" Vous venez de vous installer
Attendez un an"

Puis le temps passa:

" Vous n’avez pas beaucoup d’ancienneté .
C’est un Marché difficile
Attendez encore un an"

Plusieurs demandes à la BNP  furent refusées.
Pourtant le directeur de la très grosse agence de Niort était… mon oncle
Celles faites dans les autres banques aussi

Au bout de quatre ans, j’ai abandonné ce statut et me suis inscrit comme SCI.
Ce ne fut pas simple mais  j’ai enfin pu obtenir quelques crédits.

Dernière modification par CyberPapy (02/05/2016 19h57)


CyberPapy ou pour faire court CP

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[+1]    #10 27/05/2016 17h38

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J’ai découvert ce site ce matin, spécialisé dans la recherche de biens immobiliers loués, où l’on peut trouver de jolis rendements bruts, même si certains rendements exceptionnels sont dans des zones "difficiles".

Pas directement intéressé, mais je me dis que ça pourrait très certainement intéresser des gens ici.

La Bonne Pierre - Celle qui vous rapporte

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[+1]    #11 09/11/2018 11h51

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Question simple, réponse compliquée…

Le nombre de biens disponibles sur lbc est une indication mais dépend surtout de la demande. Si vous prospectez un marché, L’idéal est de visiter le(s) bien(s) qui ne se loue(nt) pas pour comprendre s’il s’agit du fond de roulement normal de biens libres, si le bien à un défaut majeur ou si le marché est saturé d’offre par rapport à la demande.

Regardez les annonces et vérifiez quelques jours plus tard si elles sont toujours présentes. N’hésitez pas à appeler pour avoir les infos (à vous de comprendre pourquoi le bien ne se loue pas)

J’ai un exemple sur Lille, il y a pléthore de biens étudiants dont l’offre croit jusque fin juin. Début juillet, vous louez n’importe quel studio à proximité du métro en 48h maxi à des candidats avec dossiers solides. J’ai remis une annonce dernièrement, j’ai eu 3 appels de candidats (que je ne veux pas) en 8 jours alors qu’il y a beaucoup moins d’appartements à louer qu’en juillet.

Dernière modification par lachignolecorse (09/11/2018 11h52)


Faire et laisser dire

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[+1]    #12 09/11/2018 13h50

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INTJ

D’autant qu’au délà de ce phénomène structurel entre les périodes de l’année, il faut évaluer la part conjoncturelle dans l’observation.

Exemple : j’ai toujours loué mes T2 étudiants quasi à la 1ere visite (présélectionnéé) quand il se libèrent en juin. S’ils se libèrent en novembre, il me faut + de visites. Jusque-là observation idem à celle de lachignolecorse.

Mes T1 étudiants ( NB : il y a beaucoup de studio-T1 dans ma ville, même si les miens sont plutôt mieux que la moyenne) subissaient en revanche normalement 1 à 2 mois de vacance locative quand il y avait changement d’étudiant, qui le prenaient souvent au 1er aout mais jamais avant (rien de grave, c’était intégré à mon BZP). Mais depuis 2017, et l’effet baby-boom (surplus ponctuel d’étudiants arrivant en 1ere année, cf. les histoires APB et autres truc du genre), ils sont loués en 1 jour et dès le 1er juillet ou mi-juin sans période de vacance locative par rapport au locataire sortant.

Ainsi, celui qui conjecturerait à long terme en partant de cette observation sur les T1 sans tenir compte de ce facteur conjoncturel baby-boom serait donc trop optimiste…L’exercice d’évaluation de la demande est donc parfois un peu + profond et difficile qu’il n’y parait

Dernière modification par julien (09/11/2018 13h52)

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[+3 / -1]    #13 13/11/2018 01h58

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Bravo pour la conclusion, passer une annonce fictive c’est tout simplement tromper et mentir, c’est un comportement égoïste mais tout est bon pour réussir au détriment de l’autre qui perdra son temps à lire et appeler les fausses annonces des gentils investisseurs en quête d’informations.

J’aime aussi le parallèle avec le marketing, on embellit un aspect en cachant ce qui est désagréable, on est encore sur le principe de tromperie mais comme l’intérêt est commercial, tout est permis.

Je suis choqué par le nombre de forumeurs qui clament passer de fausses annonces sans honte et les autres qui peuvent applaudir en disant que c’est une bonne idée, c’est tout simplement minable comme comportement.


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[+1]    #14 17/05/2020 19h08

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nsk7 a écrit :

Pour info, après ma séparation, mon souhait était de louer et je n’ai RIEN trouvé. (…)Or une maison comme la mienne s’adresserait précisément à des familles avec enfants.

Donc, vous voulez louer pour rendre service à quelqu’un qui serait dans la même situation que vous ? Voilà une bien mauvaise façon d’aborder l’investissement. On n’investit pas pour rendre service, mais parce que ça rapporte.

Comme dit Range19, il faut établir la rentabilité. Prix de vente potentiel d’un côté. Loyer potentiel de l’autre.

Mes quelques idées à ce sujet :
- les maisons se louent généralement avec des rentabilités très basses. Les gens sont prêts à mettre cher pour acheter leur sacro-sainte RP, mais pas prêts à louer cher. Tout le monde cherche à louer une maison, mais personne n’est prêt à mettre le prix. C’est comme les jardins, les piscines, les garages : tout le monde rêve de trouver une maison à louer qui dispose de ces éléments, mais personne n’est prêt à payer le surcroît de loyer correspondant.
Donc, a priori, mauvaise idée de la mettre en location. On peut aussi louer après division, ou pseudo-division, ou mise en colocation, mais ça complique. Vous parlez carrément de changer de région : c’est compliqué de gérer à distance. Bref, je suis pas chaud du tout sur l’option location.
- les travaux avant vente sont très rarement rentables (dans le sens où on retrouve pas une augmentation de valeur supérieure ou égale au montant des travaux), si on doit les faire faire par des artisans. Avez-vous le temps et le savoir-faire pour faire les travaux vous-mêmes ? Il faut parfois savoir se contenter d’un gros coup de propre.

Louer votre maison, ou faire des travaux en vue de vendre, voilà ce qui a tout l’apparence, AMHA, de fausses bonnes idées.


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[+3]    #15 17/05/2020 20h31

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nsk7 a écrit :

En utilisant la formule trouvée sur le net : loyer mensuel*12*100/prix d’acquisition

Non. Ce que vous dites, c’est avant achat, pour savoir s’il faut investir ou non. Dès lors qu’on est propriétaire d’un bien, on calcule sur le prix de revente, net vendeur. On cherche à répondre à la question "cet argent est-il mieux placé ici qu’ailleurs ?". On parle de "cet argent", donc la valeur actuelle de la maison.
Si par exemple vous avez acheté 100 000 € et que ça vaut désormais 500 000 €, et que ça peut se louer 10000 € bruts annuels, ça fait une rentabilité brute de 10 % sur le prix d’achat, ce qui semble très bien, mais ça rémunère le vrai capital immobilisé à 2 %, ce qui est très mauvais. Il vaut mieux ressortir les 500 000 € pour en faire autre chose.
(rendons à César : c’est Cyberpapy qui m’a fait comprendre cela).

j’arrive à une renta brute de 6.5% en utilisant les loyers pratiqués dans les bourgs voisins mais qui frôle les 9% en utilisant les prix moyens au mètre carré trouvés sur certains sites. Je ne trouve pas de maison équivalente, en ville, à la location.

Et c’est sur ce genre de données que vous allez choisir de vendre ou louer ? Si c’est pour procéder ainsi, autant lancer des dés, voire jouer à pile ou face, ça sera plus précis !

Il faut évaluer précisément combien rapporterait votre maison (celle là, et pas une autre) à la vente, et combien à la location. Il faut se renseigner. Il faut croiser des sources. C’est du boulot. Ca ne tombe pas tout cuit.
Différentes sources :
- annonces leboncoin
- agents immobiliers (plusieurs, sans leur donner les estimations des collègues pour ne pas les influencer)
- DVF
- etc.

C’est un exercice très difficile. Même après une évaluation chiadée, on peut facilement se tromper de 10 % en plus ou en moins. Avec une évaluation aussi légère que celle que vous faites, il y a au moins 30 % d’incertitude, ça n’est pas acceptable !

En plus, la période est compliquée. A la rigueur, essayez d’évaluer "avant Covid". Avec un peu de chance, le temps que vous vous décidiez à changer de région (ce qui, vu la façon dont vous en parliez, serait probablement dans 1 ou 2 ans minimum), le marché sera revenu peu ou prou à son niveau d’avant.

Dernière modification par Bernard2K (17/05/2020 20h50)


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[+1]    #16 18/05/2020 07h48

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Rastignac, dans ce long post de grande qualité, permettez-moi de corriger une légère erreur de votre part sur ce passage :

Rastignac a écrit :

En location nue, vous pouvez compter sur environ quatre ans sans fiscalité par la déduction de tous les frais (taxe foncière, intérêt d’emprunt, frais de notaire…), après vos revenus locatifs seront soumis à imposition.

1) les frais de notaire ne sont déductibles que pour une faible partie, en tant qu’ils constituent une partie des frais d’emprunt ; et encore uniquement si on a recouru à un financement garanti par hypothèque ou PPD. Je cite le Bofip :

[parmi les frais d’emprunt déductibles en charges, on peut tenir compte :]
- des frais d’inscriptions hypothécaires ou en privilège de prêteur de deniers ; les honoraires de notaire correspondant à un contrat de prêt garanti figurent parmi les frais d’acte hypothécaire ou d’inscription en privilège de prêteur de deniers de ce prêt. Ces honoraires, ainsi que la TVA qui leur est applicable, constituent des charges déductibles des revenus fonciers. Le contribuable doit être en mesure de justifier de la nature et du montant des honoraires de notaire dont il demande la déduction ; notamment, ces honoraires doivent pouvoir être distingués de ceux qui correspondent à l’acte d’achat lui-même (ces derniers honoraires constituent des frais engagés en vue de l’acquisition d’un capital immobilier et ne peuvent donner lieu à aucune déduction)

2) Mais surtout, avec la liste de charges que vous citez, il n’y a aucune perspective d’avoir un déficit foncier pour 4 ans ! Tout sera déduit dès l’année N (d’acquisition du bien) et l’on paiera des impôts dès N+1.

Il faut faire des travaux massifs pour avoir un déficit foncier reportable sur plusieurs années.
Je rappelle, avec un exemple, le fonctionnement des revenus fonciers au réel :
Supposons :
2000 € de frais initiaux d’emprunt (frais de dossier de la banque ; le cas échéant les frais de notaire susmentionnés)
20000 € de travaux
le bien loué rapporte 6000 € HC par an
il y a 2000 € de charges déductibles récurrentes
Et un seul bien loué en revenus fonciers (sinon il faut prendre en compte les revenus, charges et déficits éventuels des autres immeubles, ça complique).

Année N:
on fait toutes les dépenses de travaux, 4 mois de location seulement donc 2000 € de loyer et 700 € de charges récurrentes
Ca donne : revenus fonciers = 2000 € - 2000- 20000 - 700 = -20700 €
Sur ces 20700 €, 10700 € viennent s’imputer sur le revenu global du ménage et 10000 € sont reportés sur les années suivantes.
Année N+1
revenus fonciers = 6000-2000 = 4000. -10000 € de report = 0 de revenus fonciers imposables et 6000 € de report de déficit;
Année N+2
revenus fonciers = 6000-2000 = 4000. -6000 € de report = 0 de revenus fonciers imposables et 2000 € de report de déficit.
Année N+3 :
revenus fonciers = 6000-2000 = 4000. -2000 € de report = 2000 € de revenus fonciers imposables.

Donc 4 ans, oui, à condition de faire 20 000 € de travaux sur un bien loué 6000 € HC par an, ce qui constitue des travaux assez énormes, en proportion !

En résumé : la location meublée au réel est bien plus avantageuse fiscalement que la location nue et c’est pour cela qu’il faut d’abord remplir cette "niche fiscale" un peu en-dessous des seuils (le plus haut des deux parmi 23000 € de recettes ou des recettes = la moitié des revenus d’activités du ménage).

Dernière modification par Bernard2K (19/05/2020 08h05)


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #17 18/05/2020 15h48

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@ Bernard2K, à propos du dossier de Nsk7
1/ Vous avez raison sur les frais de notaire, seule une petite partie est déductible, je ne m’étais pas assez renseigné.
2/ A mon avis, vous vous trompez en affirmant que Nsk7 sera imposable dès n+1, mais je dois reconnaître que je me trompe aussi en affirmant qu’elle a quatre ans de tranquille en terme de fiscalité : je m’étais penché sur un dossier avec de fortes réparations, et je m’étais souvenu de ces "4 ans tranquilles".
En effet, Nsk7 déclare payer 565 euros d’échéance, dont elle affirme que l’essentiel est en intérêts d’emprunt : je peux supposer que 350 euros environ sur les 565 partent en intérêts. de plus, elle affirme payer 93 euros de taxe foncière, soit un total de 443 euros mensuels déductibles chaque année. Elle pense louer le bien 700 euros, auquel cas il reste un bénéfice brut de 267 euros par mois (700-443), pour un total de 3 204 euros de bénéfice immobilier brut annuel. Pour une maison de ville dans une assez grande agglomération de province, on peut supposer une valeur du bien de 150 000 ou 200 000 euros, et donc des frais de notaire de 8% à 8,5%, soit 12 000 à 17 000 euros. Sans avoir le calcul exact de la partie des frais de notaire déductible, il me semble bien que Nsk7 ne sera pas imposable en location nue l’année n+1. Et vous pouvez remarquer que je n’intègre aucune réparation ou amélioration du bien, alors qu’il est de coutume d’en réaliser lorsqu’on achète sa résidence principale. Par ailleurs, si Nsk7 passe par une agence pour louer son bien, ce que je déconseille en général -mais j’ai bien peur que pour le choix de locataire, elle soit aussi douée que Stéphane Bern pour la boxe-, les frais de gestion sont déductibles, soit entre 8 % et 12% du loyer. Voir ici RFPI - Revenus fonciers - Charges déductibles - Frais d’administration et gestion  et là
RFPI - Revenus fonciers - Détermination du résultat foncier - Charges déductibles

3/ Déclaration de revenus immobiliers et imposition finale
Le montant imposable, après toutes les déductions, des futurs revenus immobiliers de Nsk7 seront réintégrés à ses autres revenus pour calculer son impôt sur le revenu. Or, Nsk7 se présente comme professeure certifiée (c’est dur à écrire, je souffre mais je fais des efforts pour vous chère collègue…), mère de deux enfants mineurs et séparée du père : elle répond au critère du quotient familial, il faut donc compter 2,5 parts, soit 1 pour la mère, 0,5 + 0,5 pour les 2 enfants, et 0,5 pour la mère élevant seule ses enfants (case "T" de la déclaration). Dans ce cas précis, jusqu’à 30 399 euros par an, le contribuable est reconnu non-imposable à l’impôt sur le revenu.

Voir Les revenus maximaux pour ne pas être imposable en 2020

Et 30 000 euros par an, c’est beaucoup pour une certifiée dans la trentaine, à moins d’être dans des échelons élevés avec des heures sup…  Bien sûr, il faut rajouter la pension alimentaire versée par le père, peut-être 500 euros par mois ? Supposons entre 5 et 7000 euros par an, sachant que dans mon entourage, les militantes féministes récupèrent rarement des cadres sup…
Bref, vu sa situation personnelle de mère célibataire, le taux d’imposition final de Nsk7 sera faible, elle va rester au pire dans la tranche des 11 %, et il faut donc qu’elle intègre qu’environ 11 % de ses revenus locatifs partiront dans les caisses de l’Etat, qui en a bien besoin pour nourrir toutes les associations féministes de subventions diverses… Je précise pour Nsk7 que les 11% sont à calculer après avoir déduit toutes les charges liées à la location (intérêts d’emprunt, taxe foncière…) : il s’agit d’un poids pour l’investissement, mais pas d’un "interdit". Exemple : sur 700 euros mensuels de loyers, 400 sont déduits, il reste 300 x 12 =3 600 euros par an de revenus bruts, dont 11%, soit 396 euros, reviendront à l’Etat en plus de la taxe foncière. Cette ponction reste supportable.
Le principal problème n’est pas fiscal, même si je trouve le LMNP beaucoup plus intéressant : il s’agit de la motivation et de la rigueur d’une démarche qui consiste à louer sa future ex-résidence principale.

Rastignac

Dernière modification par Rastignac (18/05/2020 19h21)


“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…

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