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[+2 / -1]    #1 13/09/2010 14h32

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Voici ce que j’ai compris et retenu :

Le cash flow opérationnel, c’est l’argent qui rentre dans la société, moins l’argent qui sort, dans le cas de l’activité "normale" de celle-ci. C’est assez proche de l’EBITDA et c’est vraiment une mesure tangible, absolument non manipulable comptablement, un peu comme le chiffre d’affaires.

A cela, on soustrait les dépenses d’investissement lourdes : construction ou entretien d’une usine, d’un batiment ou de gros équipement.

Le résultat donne le free cash flow, qui est l’argent tangible véritablement disponible pour payer les dettes et les actionnaires.

Si tu regardes les comptes de plusieurs sociétés, tu verras que le cash flow opérationnel est très élévé sur les valeurs télécoms ou les utilities, tout comme les dépenses d’investissements. Au final le free cash flow n’est pas très elévé.

Des sociétés comme Coca Cola ou des revenus opérationnels énormes, et peu de dépenses d’investissement, et ont un free cash flow très élevé.

Le free cash flow est intéressant car il est difficile à manipuler comptablement et permet de comparer des sociétés de secteur différent.

Le seul truc, c’est que dans les dépenses d’investissements nous n’avons pas le détail de ce qui relève de l’entretien ou de l’acquisition. Il faut donc les regarder sur plusieurs années. Un free cash flow peut être mauvais une année car il y a eu une grosse dépense pour construire une usine, mais cette dépense ne sera pas répétée l’année suivante.

Le cash flow opérationnel est quand à lui intéressant pour comparer deux sociétés d’un même secteur ou pour détecter une comptabilité peu "clean" (ex : résultat net augmente mais pas le cash flow opérationnel).

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[+1]    #2 11/02/2011 16h06

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Je ne sais pas ce que vous entendez par alerte, mais le flux RSS investir fonctionne bien.

Ici pour France Telecom :
http://www.investir.fr/blocs/export/val … valeur.xml

Mais d’une façon générale il n’est pas utile de surveiller toutes l’actualité de ses sociétés en portefeuille. Il "suffit" de le faire quand le cours change anormalement (à la hausse ou baisse) lors d’une journée donnée. (mon point de vue)

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[+1]    #3 19/05/2013 14h09

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Sur finviz il y a un ratio  Prix / FCF.

Un exemple par exemple.

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[+1]    #4 19/05/2013 20h16

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Ces questions de flux sont fondamentales.

Pour évaluer la "performance" de l’entreprise, le cash-flow opérationnel est une bonne indication. Toutefois, il faut (comme l’explique très bien IH) tenir compte des investissements qui servent à renouveler l’outil de travail. Par exemple, un PC qu’on renouvelle tous les 5 ans génère une dépense ponctuelle d’investissement tous les 5 ans; on ne peut pas dire qu’il s’agit d’augmenter la production de l’entreprise, mais bien de maintenir sa capacité à produire. Toutefois, avec un certain nombre de salariés, l’entreprise renouvelle à peu près 1/5 de son parc de PC chaque année et donc le flux d’investissement est sensiblement constant.

Concrètement, nous pouvons considérer que les investissements de renouvellement pèsent comme une charge de fonctionnement : ils sont nécessaires à la bonne marche de l’entreprise.

A l’opposé, de nouveaux investissements comme une dixième machine tandis que l’entreprise n’en avait que neuf, correspondent à une sortie de cash dont on attend une rentabilité future : cet achat correspond à une augmentation de la demande et l’on peut espérer des flux futurs et des marges nouvelles.

Hélas, aucune entreprise ne fournit la distinction entre ces deux familles d’investissement, ce qui rend l’analyse des comptes assez compliquée. Pour ma part, je considère que la dotation aux amortissements lisse les investissements d’extension et donc que ce poste du compte de résultat s’approche assez des investissements de renouvellement.

Je rappelle que les dotations aux amortissements du compte de résultat correspondent à l’ensemble des dépenses passées rapportées à leur durée de vie; lorsque vous achetez un PC à 500 € amorti sur 5 ans, vous faites figurer 100 € aux amortissements du compte de résultat pour l’année d’acquisition et les 4 suivantes.

Enfin, je pense qu’il faut regarder de près l’ensemble des provisions car elles correspondent (par définition) à des dépenses incertaines et ponctuelles. De nombreuses entreprises agrègent les dotations aux amortissements et les provisions dans le compte de résultat; il faut parcourir les notes annexes pour distinguer ces deux catégories de natures très différentes.


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[+4]    #5 13/02/2015 22h25

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Voyez un petit épicier de quartier, au coin de la rue : l’endroit où tout le monde achète les petits dépannages, sodas, bonbons, litres de laits et autres journaux.

Sur le comptoir, un tiroir-caisse. Dans ce tiroir-caisse se retrouve tout le cash payé par les clients pour leurs différents achats.

A la fin du mois, l’épicier sort de ce tiroir-caisse ce dont il a besoin pour refournir les étagères (renouveler son stock), payer son loyer et ses taxes, entretenir le magasin (une ampoule défectueuse ici, un carreau cassé là) et payer ses deux adjoints à temps-partiel (qui le remplacent le dimanche).

S’il reste quelque chose dans le tiroir-caisse après toutes ces dépenses, l’épicier a le choix entre :

(1) l’investir dans la croissance de son affaire - pourquoi pas racheter l’épicier de la rue d’à côté?

ou (2) repayer ses dettes, et ainsi créer de la valeur pour le propriétaire (lui-même) puisque le business lui appartient davantage à lui, et moins à ses créanciers;

sinon (3) se le verser pour se payer des vacances au soleil - soit l’équivalent d’un dividende.

C’est cela le free cash-flow : le cash qui reste dans le tiroir-caisse après avoir réglé toutes les dépenses opérationnelles (opex) et investi ce qu’il fallait pour maintenir le business en état (capex, en l’occurence dit de maintenance, à séparer d’un éventuel capex de croissance; le premier est nécessaire, le second facultatif).

C’est à partir de ce FCF que sont issus tous les retours d’un business - qu’on parle de dividendes, de rachats d’actions, ou d’investissements de croissance qui serviront justement à doper les futurs retours (à condition bien sûr que les dits FCF soit bien dépensés, ce qui est tout sauf acquis).

Dernière modification par thomz (14/02/2015 12h59)

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[+2]    #6 14/02/2015 01h45

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JL a écrit :

Geronimo a écrit :

Un tableau de flux de trésorerie ressemble à ça :
(1) Flux d’exploitation
(2) Flux d’investissement
(3) Flux de financement
Le calcul simple pour aboutir au free cashflow, c’est FCF = (1) + (2).

Et donc, question que je me pose depuis longtemps, pourquoi diable ne donne-t’on jamais la définition : FCF = cash flow total - (3), plutôt que des définitions plus compliquées ?

Je pense que de toute façon, vous serez obligé d’analyser (1) et (2) pour comprendre votre FCF, surtout le (2) qu’il faut bien décortiquer. Si vous faites FCF = CF total - (3) - (certains éléments de 2), cela devient compliqué. D’où le FCF = (1) + (certains éléments de 2)

De toute façon, vous devrez analyser (3) aussi, car le traitement des dividendes varie selon les normes comptables et les entreprises. Par exemple, selon la norme IFRS, le traitement des dividendes payés aux actionnaires ou reçus/payés d’autre entreprises peut être inclus dans le (1) ou le (3). Sous US GAAP, le dividende est dans le (3), mais le dividende reçus/payés d’autres entreprises est dans le (1).

Les comptables ne sont donc pas forcément d’accord entre eux, vous imaginez bien que la notion de FCF sera différente d’un investisseur à un autre, la seule question de savoir si le cash en question est lié au fonctionnement normal du business ou pas. À vous de voir et au final nous avons FCF = (1 retraité) + (2 retraité) + (3 retraité). Mais cette formule ne nous apporte pas grand-chose d’intelligible.

Dernière modification par Wawawoum (14/02/2015 01h47)

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[+2]    #7 28/02/2015 13h17

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leo92 a écrit :

Merci Thomz c’est beaucoup plus clair, merci égalements aux autres qui m’ont répondu.

De rien! Comme le sujet est aussi expliqué et débattu dans le club ces jours-ci (et semble intéresser beaucoup de monde), je vous copie-colle la suite de mon premier message (en remplaçant cette fois-ci l’épicier par un boulanger).

--

L’OPEX (dépenses opérationnelles) c’est du pur cash-burn qu’on retrouve au compte de résultats. Exemple : le gaz que le boulanger paie pour faire tourner son four.

Le CAPEX de maintenance coûte une somme qui se retrouve elle capitalisée au bilan car elle permet de sauvegarder la valeur du PPE (Property, Plant & Equipment) . Exemple : les frais d’entretien du four (qui permettent de maintenir à niveau l’outil de production).

Le CAPEX de croissance coûte une somme qui se retrouve capitalisée au bilan car elle permet d’augmenter le PPE (et donc l’actif tangible de la société) et - on l’espère - la capacité bénéficiaire future. Exemple : le boulanger achète un second four.

Bien sûr, de gros malins ne manqueront pas de faire passer de l’OPEX (du cash-burn) pour du CAPEX – c.a.d dépenser en faisant croire qu’on « investit », ce qui s’appelle gonfler son bilan avec du vent. Benjamin Graham parlait de « watered balance sheet ».

Exemple avec des crapules : Lucent (avant la fusion avec Alcatel) qui capitalisait ses coûts de développement de softwares (des centaines de millions) avant de tous les effacer d’un coup l’année suivante (comme son goodwill). Voir les commentaires du chapitre 17 de la dernière édition de The Intelligent Investor.

Exemple neutre : Peugeot, qui capitalise ses coûts de R&D. Si effectivement ces brevets sont monétisés (rapportent des cash-flows et/ou sont vendus à profit), la démarche est honnête. Sinon, il faudra les effacer (comme Lucent) et prendre sa perte (ce sera un « watered balance sheet » de plus…)

Dans le sens inverse, d’autres gros malins s’emploient à faire passer du capex (qui augmente la valeur du PPE) en opex (ce qui permet de réduire le profit net reporté sur le compte de résultat, et donc la taxation!). Bref, de gagner de l’argent sur tous les tableaux!

Exemple : Era Group, dont nous avons déjà beaucoup discuté.

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[+1]    #8 09/04/2015 03h18

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À l’inverse, je ne compterais pas un désinvestissement dans le cadre d’une valorisation par les FCF, il est exceptionnel en quelque sorte et ne générera rien à l’avenir pour l’entreprise c’est un one-shot. Comme dans le cas IBM avec la sortie de la division Microelectronics où IBM a dû payé pour s’en débarrasser, cela devrait même impacter positivement le FCF global à long-terme, il ne me parait donc pas logique de l’inclure.

Autre exemple, HF a vendu une de ses divisions pour quasiment la valeur de sa capitalisation actuelle. Si vous faites une valorisation par les FCF, il est évident que celui-ci ne doit pas être pris en compte. On peut penser la chose comme suit également: le prix payé représente (en théorie) la valeur des flux que devront rapporter l’actif à l’acquéreur, c’est donc une monétisation soit des flux futurs, soit de l’actif au bilan, ce qui dans ce cas, revient au même.

Après si l’entreprise arrive à générer régulièrement des ventes d’actifs où elle enregistre des gains (RRC, ERA,…), c’est différent, mais vous vous basez alors plus sur un "jeu d’actifs" pour la valorisation et non pas une valo par les FCF. Vous valorisez donc ici la Book + des gains sur Book value, vous ne valorisez plus par les FCF, mais par le bilan.

Dernière modification par Wawawoum (09/04/2015 03h37)

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[+1]    #9 11/11/2015 11h43

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Charlie Munger a écrit :

Il existe deux sortes de business : le premier retourne 20% sur ses capitaux, et ses propriétaires peuvent tout récupérer à la fin de l’année; le second retourne lui aussi 20%, mais tout le cash en excès doit être réinvesti – il n’y a jamais de cash libre.

Cela me fait penser au type qui regarde tout son équipement et me dit, "voilà tout mon profit".

Nous détestons ce type de business.

Une comparaison intéressante pour illustrer la discussion (cash-flow opérationnel et free cash-flow) : Moody’s vs. TGS-NOPEC.

Un business comme Moody’s (l’agence de notation du crédit en duopole avec Standard & Poor’s) est une extraordinaire cash-flow machine aux besoins de réinvestissement quasi nuls : tout ce qui est gagné peut être redistribué aux actionnaires (le cash-flow est "libre"), et cette manne est a priori sanctuarisée par un sensationnel avantage compétitif.

Un business comme TGS-NOPEC (un concurrent de CGG, mais infiniment mieux géré que ce dernier), spécialisé dans les études sismiques et géologiques pour l’industrie du Oil & Gas, produit aussi des marges et des retours sur capitaux hors du commun, mais une substantielle partie du cash doit être systématiquement réinvestie dans la réalisation de nouvelles études (car la durée de vie utile d’une base de donnée est très limitée : elle sont amorties en quatre ans, souvent moins).

Reste toutefois au management beaucoup à distribuer aux actionnaires (sous forme de dividendes), mais le business n’est pas aussi "parfait" que Moody’s.

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[+1]    #10 11/11/2015 12h26

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La citation de Charlie Munger m’a fait extrêmement rire .

Donc si l’on prend pour argent comptant les propos de Charlie Munger , il déteste le business de Berkshire Hattaway car l’entreprise réinvestit tout son cash flow sans jamais rien distribuer à ses propriétaires  .

Bref ça ne veut strictement rien dire sur la valeur d’une entreprise car tout dépend des investissements en question .

Pour moi les citations des Gourou sont trop souvent mal comprise  et sortie de leur contexte , quelquefois elles sont même carrément malhonnêtes  ..

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[+1]    #11 06/03/2016 13h41

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Bonjour,

Après avoir lu la file, est-ce que le schéma ci-dessous est à peu près correct pour illustrer le FCF?


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[+1]    #12 06/03/2016 23h00

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Pas mal, pas mal.

Par contre, je suis pour mettre un signe moins devant "Delta BFR". En effet pour moi un Delta désigne une valeur après moins une valeur avant, donc Delta BFR = BFR(année n+1)-BFR(année n).
Une augmentation de BFR c’est comme du capex (investissement) mais sur des actifs courants. Et il y a un signe moins devant (capex-cessions).
Autres possibilités, moins ambigües, écrire "-augmentation du BFR" ou "+diminution de BFR".

Je ne mettrais pas les emprunts avant actionnaires et croissance, il me semble plus juste de mettre 3 fléches en parallèle : 1. croissance 2. actionnaires (dividendes, rachats, trésorerie) 3. emprunts

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[+1]    #13 02/07/2018 11h21

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ISTJ

Il me semble que le FCF ne tient pas compte des acquisitions.

Si vous regardez la source de xlsValorisation soit le WSJ.



Si on fait CFO - dépenses d’investissements dans les immobilisations = FCF du screener de l’IH.

A voir dans les rapports annuels ce que sont ces 10.3M investis dans les "other assets".

Edit : la différence entre le WSJ et le rapport annuel vient probablement de ce retraitement


Page 25 du RA 2017

Dernière modification par bibike (02/07/2018 11h28)


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[+3]    #14 28/07/2018 00h15

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Bonjour JL,

Dans un DCF je les compte comme une dette à rembourser donc cela vient en diminution de la somme des cash-flows actualisés.

Même combat dans une valorisation bilancielle mode Graham, ce sont des capitaux propres qui ne nous appartiennent pas, donc on les déduits de l’actif net ou net-net. Si on devait liquider l’entreprise il faudrait partager les restes avec les minoritaires !

La simplification fait qu’on les considère égaux à leur valeur comptable au bilan, alors qu’on devrait les réévaluer comme si on rachetait ces minoritaires (avec une prime et aussi dans le sens où les transactions se font rarement à un P/B de 1 donc les capitaux propres comptables ne sont pas représentatifs de leur valeur, donc les intérêts minoritaires non plus).

Dans la VE on ajoute la valeur des intérêts minoritaires, car la VE représente l’ensemble du financement permanent / long terme / non courant dont dispose l’entreprise :
+ les capitaux propres en valeur de marché = capitalisation boursière
+ les dettes financières nettes de cash
+ les intérêts minoritaires (qui sont une forme de financement (si on les rachète on vide du cash), d’ailleurs c’est un passif (= ressource), l’actif étant l’emploi des ressources).

Dernière modification par bibike (28/07/2018 00h17)


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[+1]    #15 28/07/2018 23h52

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Si vous prenez en compte les minoritaires, n’oubliez pas de retrancher les SME de la VE.

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[+1]    #16 29/07/2018 22h06

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Vous avez raison :

VE = Capitalisation + dette nette + valeur des intérêts minoritaires - valeur des quote-part des sociétés mises en équivalence.

Dans certaines définitions, si le BFR est <0, on retranche aussi le BFR (donc on ajoute un nombre >0).

Dernière modification par JeromeLeivrek (29/07/2018 22h10)

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[+1]    #17 21/03/2020 16h55

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Vous oubliez un élément important, le FCF est aisément manipulable, une entreprise qui utilise des mécanismes de titrisation ou de factoring améliorera artificiellement son BFR en minorant la part des créances clients apparaissant au bilan. 

Le montant des créances déconsolidés est normalement mentionné en annexe du rapport annuel, c’est un élément de retraitement important pour avoir une vision plus "normative" du FCF.

Le BFR n’est pas une immobilisation, c’est un besoin de financement permanent de l’entreprise, sa variation à la hausse entraine un besoin de cash supplémentaire, sa variation à la baisse au contraire dégage du cash supplémentaire.

La plupart des entreprises qui cloturent leur compte à des périodes différente du 31/12 le font car c’est le moment ou leur BFR est le plus faible et donc leur position de trésorerie plus importante.

Le BFR moyen d’une entreprise est généralement très éloigné de son BFR de clôture, notamment dans les secteurs cycliques (le vin, les stations de ski, le tourisme en général, etc.)

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