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[+2 / -1]    #1 24/10/2018 09h25

Banni
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Pour ma part, je ne risque pas de mettre un sou dans Atos tant qu’un énergumène comme Thierry Breton sera à sa tête. Depuis un an, le titre ne fait que baisser, perdant près de la moitié de sa valeur, mais l’intéressé, fort de ses appuis politiques, est toujours en place. En période de basses eaux, il arrive un moment où le carnet d’adresses, aussi épais soit-il, ne parvient plus à dissimuler l’incompétence foncière.

On frémit en songeant que cet individu a dirigé Bercy ; fallait-il que Chirac soit dépourvu d’idées pour aller chercher ce type-là dont Sarko a eu la bonne idée de se débarrasser sitôt élu : le futuroscope, Bull, France-Télécom, Bercy, Atos….en voici un qui a atteint son niveau de Pitters depuis longtemps, pas sûr qu’il ait laissé un souvenir impérissable là ou il est passé et qui n’aurait jamais dû aller au-delà du grade de chargé de travaux dirigés à Supelec.

Mots-clés : atos, capgemini, sopra, ssii

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[+2]    #2 12/05/2021 19h40

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INVESTIR.FR | LE 12/05/21 À 17:17 | MIS À JOUR LE 12/05/21 À 18:09 a écrit :

Assemblée générale : « La société Atos est pleinement mobilisée pour répondre au besoin de clarté »
Grande première pour une société du Cac 40 : les comptes consolidés 2020 d’Atos n’ont pas été approuvés par les actionnaires, en raison des réserves des commissaires aux comptes sur deux entités américaines.

Le couperet, prévisible, est tombé à la fin de l’assemblée générale du groupe Atos : la résolution portant sur l’approbation des comptes consolidés 2020 a été rejetée à 63,19% par les actionnaires. « La société est pleinement mobilisée pour répondre au besoin de clarté que ce vote exprime et mener à bien, sous supervision du conseil, la revue des comptes des deux entités [américaines] concernées. Un point sur l’avancement sera fait à l’occasion de la publication des résultats du premier semestre », s’est empressé d’expliquer Bertrand Meunier, président du conseil d’administration d’Atos. Plus tôt dans la réunion, le directeur général, Elie Girard, avait explicité comment le groupe travaille « à la levée de la réserve émise par le commissaire aux comptes » : redéploiement d’un plan de médiation dans ces filiales, sensibilisation au contrôle interne, formation… Pour rappel, « plusieurs erreurs comptables et un risque de contournement des contrôles », selon les dires de Jean-François Viat, associé chez Deloitte, ont été décelés au sein de ces deux entités, qui représentent 11% du chiffre d’affaires consolidé.

Hormis la deuxième résolution, toutes les autres ont été approuvées. Le mandat de Bertrand Meunier a été reconduit avec 88,82% des voix. Les rémunérations du président du conseil et du directeur général au titre de l’exercice 2020 ont respectivement recueilli 97,18% et 81,25% de votes favorables. Quant à la quinzième résolution, environnementale, elle a fédéré plus de 97% des actionnaires.

« Renouer avec la croissance profitable en Amérique du Nord » en 2021
La morosité avait déjà gagné l’assemblée générale d’Atos, qui déplore des pertes humaines en Inde, abritant un tiers de ses effectifs. D’importants dispositifs financiers y ont été déployés afin de venir en aide aux familles des salariés décédés.
Malgré le recul du chiffre d’affaires organique de 3% en 2020, Elie Girard a rappelé les succès, relatifs, d’Atos cette année : « la mise en œuvre du programme SPRING, c’est-à-dire la réorganisation de l’entreprise pour être au plus près de nos clients, les prises de commandes en progression historique de 10% et les dix acquisitions auto-financées sur l’année ». Le spécialiste des services informatiques a poursuivi la redirection de son chiffre d’affaires dans le cloud, la digitalisation, la sécurité et la décarbonation (46% des facturations en 2020, contre 40% en 2019). Il se projette davantage dans le quantique, « un investissement d’avenir majeur au regard des plans gouvernementaux et régionaux ».

A défaut de performances commerciales satisfaisantes, des progrès sont notables en matière de performances extra-financières. Quelque 14,9 tonnes de gaz à effet de serre ont été émises par million d’euros de chiffre d’affaires en 2020, en diminution de 50% depuis 2015.

Les objectifs en 2021 ? « Renouer avec la croissance profitable en Amérique du Nord, améliorer la rentabilité des activités d’infrastructures en Allemagne, poursuivre le chantier de changement culturel interne du groupe ». « Une année de transition », à suivre donc.

Continuez comme ça et Atos ne va pas rester longtemps au CAC40 …

Hormis la deuxième résolution, toutes les autres ont été approuvées.
On note quand même que #10

Approbation des éléments composant la rémunération totale etdes avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le31 décembre 2020 ou attribués au titre du même exercice à Monsieur Élie GIRARD, Directeur Général

a fait l’objet d’un taux de rejet significatif : 18,75 %.
Il est donc remercié pour son excellente gestion par :
Rémunération variable : 683 525 €
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice : 1 378 339 €
Total fixe et variables : 2 959 611 €

Dommage qu’une société positionnée sur des marchés porteur (cloud et cyber-sécurité notamment) soit aussi mal gérée.
M’enfin, comme signalé plus haut, c’est pas cher. Tellement que ça pourrait être racheté.


Dif tor heh smusma

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[+1]    #3 25/05/2021 11h40

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Info un peu improbable lue ce matin:

BFM-TV a écrit :

Il y a dix jours, un investisseur a déclaré avoir acheté 5% du capital de la société de services informatiques. Personne ne connait ce Français dont la société est domiciliée dans un petit village du Loiret. Atos s’inquiète de la situation et a saisi l’Autorité des marchés financiers.

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[+1]    #4 07/08/2021 09h31

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Pour un investisseur LT  le risque d’entreprise est très faible. Reste le risque de marché. Le flottant  important sans actionnaire de référence permet tous les excès. Acteur mondial, européen, Atos devient  une cible alors que son ancien PDG, T. Breton, devenu commissaire européen, déroule un plan de reconquête  où Atos aura forcement un rôle.

Le hasard n’existe pas, la vente a découvert qui a fait plonger le titre en paniquant les petits porteurs est l’outil parfait pour créer une opportunité de rachat, soit total , soit partiel.

Attendons la suite.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #5 17/08/2021 09h50

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Vu que pour Bruno le Maire un distributeur comme Carrefour est stratégique pour la souveraineté de la France, on peut en effet penser que les sociétés comme Atos, SopraSteria ou CapGemini le sont aussi !

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[+1]    #6 17/08/2021 10h50

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Alstom Energie était le fabricant et fournisseur  exclusif de la France en turbines nucléaires.
Ces turbines sont fondamentales pour le fonctionnement de notre flotte de sous-marins nucléaires et de notre porte-avions CdG.

Macron a été décisif dans la vente de Alstom Energie à GE.
Cela veut dire concrètement qu’il a permis à une puissance étrangère de mettre la main sur une société dont le rôle stratégique pour le pays est primordial.

Que se passerait-il le jour où les USA décideraient de menacer la France de ne plus nous approvisionner en turbines nucléaires? Que ce soit frontal (nous ne prenons aucune commande) ou détourné (nous avons de gros délais de fabrication, désolé), le résultat est le même: perte de souveraineté sécuritaire.

Si Macron l’a fait avec Alstom Energie, permettez moi de douter qu’il ne soit pas capable de le refaire avec des sociétés dont l’importance stratégique est inférieure (bien qu’importante, je suis daccord). Carrefour ou Capgemini ne sont pas du tout du même niveau d’importance en matière de défense que l’était Alstom Energie.

Espérons qu’il ait appris de cette énorme erreur,  et que cela ne se reproduira plus.
Il nous faut réindustrialiser le pays (ce à quoi je participe, tant financierement qu’intellectuellement), pas le vendre à la découpe.

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[+1]    #7 20/10/2021 19h12

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INTJ

Bonjour à tous,

ATOS change de tête : Rodolphe Belmer (Eutelsat) remplace Elie Girard. Vue la gouvernance ces derniers mois, c’est une bonne nouvelle.

source changement de direction chez Atos

Les résultats annoncées sont parfaitement stables à 2.67milliards de CA. Les objectifs 2021 sont confirmés. La société annonce également l’achat de Datasentics, spécialisée en IA et ingénierie des données cloud.

A voir comment le titre réagira demain.

Bien à vous,

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Dernière modification par AesculusHippocastanum (20/10/2021 20h15)


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[+2]    #8 06/01/2022 21h19

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L’augmentation de la VAD de novembre était liée à la sortie d’ATOS des indices MSCI Global Standard afin de permettre aux gestionnaires de fonds indiciels de pouvoir sortir ATOS de leurs ETF le 30/11/21 au soir (volume de près de 9m de titre à la clôture sans que le cours s’effondre)

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[+1]    #9 10/01/2022 08h19

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ISTJ

Voici les chiffres et les explications.

Atos: annone des chiffres 2021 inférieurs aux objectifs
information fournie par CERCLE FINANCE

•10/01/2022 à 08:05

(CercleFinance.com) - Le groupe annonce un chiffre d’affaires de l’ordre 10,8 milliards d’euros en 2021, en décroissance d’environ -2,4% à taux de change constants. Le groupe visait un objectif annuel ’ stable ’.

La différence vient d’une réévaluation non prévue des coûts restant nécessaires pour la transformation, la création d’une nouvelle plateforme et la gestion dans le cadre d’un contrat de services financiers, des décalages de projets de fin 2021 à 2022 en Big Data/HPCs et Unified Communications & Collaboration, des reports sur 2022 d’accords finaux prévus avec plusieurs grands clients et la réduction des activités à faible marge de revente de matériels et de logiciels en décembre 2021.

Le taux de marge opérationnelle ressort à environ 4% du chiffre d’affaires en 2021. L’objectif annuel était de l’ordre de 6%.

Le flux de trésorerie disponible est de l’ordre de -420 millions d’euros. L’écart avec l’objectif annuel de ’ positif ’ est essentiellement dû à la variation du besoin en fond de roulement.

La Dette Nette à fin décembre 2021 est estimée de l’ordre de -1,2 milliards d’euros. En tenant compte des actions Worldline détenues pour couvrir l’Obligation Echangeable en Actions, le ratio Dette Nette sur EBO est estimé à environ 0,8.

Dernière modification par Rick (10/01/2022 08h21)

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[+1]    #10 10/02/2022 00h01

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INFJ

Le ménage continue pour faire place nette à la nouvelle direction avec un CP publié il y a quelques minutes:

- Dépréciation de goodwill et d’autres actifs non courants d’environ 1,9 milliard d’euros.

- Dépréciation d’actifs sur contrats, des provisions pour créances douteuses et des provisions pour pertes futures d’environ 0,5 milliard d’euros

- Chiffre d’affaires 2021 de l’ordre de 10,8 milliards d’euros, en décroissance d’environ -2,6% à taux de change constants et que le taux de marge opérationnelle ressortira à environ 3,5%. Le flux de trésorerie  à -420 millions d’euros.

- ATOS annonce ensuite que :

ATOS a écrit :

Cette analyse approfondie, ainsi que les dépréciations qui en résultent, constituent une étape importante pour le Groupe, qui peut maintenant se concentrer pleinement sur son plan de redressement. Ce plan sera annoncé aux investisseurs au deuxième trimestre, à l’occasion d’un capital markets day.

Le nettoyage est sévère et on charge l’ancienne direction à fond les ballons. Reste à voir si, malgré ce nettoyage, le démembrement du groupe sera évité par la nouvelle direction ?

A suivre

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[+1]    #11 20/02/2022 10h37

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Je ne serais pas étonné que les projets mentionnés soient portés par des stagiaires en fin d’étude d’école et qui partiront dans six mois d’Atos 😅

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[+1]    #12 20/02/2022 10h44

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ISTJ

Je ne comprend pas trop l’intérêt des deux derniers messages?!….

Casser Atos sans argumentation n’apporte rien au sujet…

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[+2]    #13 20/02/2022 12h34

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INFJ

C’est surtout faire peu de cas des 3000 salariés de Bull, filiale d’Atos spécialisée dans ces HPC, que de dire que c’est un stagiaire qui a géré le projet phare de la division présentée la semaine passée devant le secrétaire d’Etat au numérique.

Après, c’est sûr que le parcours boursier d’Atos est une catastrophe depuis quelques années, avec une direction ayant détruite la confiance du marché dans le groupe. Un ex numéro 1 mis sur la touche à juste titre et un ex numéro 2 qui va prochainement prendre la direction de Soitec. Je l’ai déjà dis mais la précédente direction a réussi un coup majeur en sous-performant un marché global en croissance tout en annihilant toute trace de confiance. Clairement cette équipe n’était pas prête aux responsabilités ou n’a pas eu les coudées franches par un héritage trop lourd ?

Mais n’est-ce pas justement ce genre de situations qui sont intéressantes pour un investisseur dans la valeur ? Voir une boite au tapis et essayer de percer, à travers l’avalanche de commentaires négatifs, la valeur cachée de la société, si tant est qu’elle existe ?

Prenons justement l’exemple de Soitec par exemple :



Le cours a réalisé un x14 entre le plus bas de 2016 et aujourd’hui. En 2016, personne n’en voulait, c’était une purge sauf que: nouvelle direction, nouvelle impulsion, et recovery extraordinaire.

Je ne dis pas que c’est ce qu’il va se passer sur Atos, je dis juste qu’il faut savoir dépasser le bruit ambiant et les raccourcis faciles sur le titre pour essayer de se projeter dans le futur et d’essayer de comprendre si les 100,000 salariés d’un groupe réalisant 11$Md de CA annuel pour 3,5$Md de capitalisation sont vraiment des zéros comme le marché le pense? Je rappelle également que les salariés possèdent 3,1% du capital.

Ou alors la sentence du marché n’est-elle pas un poil exagérée ? La nouvelle direction pourra-t-elle remettre sur les rails une de nos seules sociétés/ESN technologiques ?

Je ne prétends pas avoir les réponses à ces questions mais le débat, car il existe, mérite des arguments un peu plus étayés.

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[+5]    #14 21/02/2022 13h03

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Oui, avec les supercalculateurs, Bull a enfin trouvé un secteur d’activités rentable.

Mais avec 3 000 salariés, la société n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été.
Bull emploie 26 000 personnes en 1983. Dans les six années suivantes, l’effectif salarié augmente de 68 %. Début 1999, les effectifs étaient encore légèrement supérieurs à 20 000 personnes, puis tombent à 10 000 personnes fin 2001.

C’est une ancienne société, fondée en 1930 pour exploiter un brevet de « trieuse-enregistreuse-additionneuse combinée à cartes perforées ».

Les ennuis commencent avec les ordinateurs dans les années 1960.
Pour la petite histoire, le premier krach des valeurs technologiques date de 1962 : Krach du 28 mai 1962
Entre errements stratégiques et politiques (Valéry Giscard d’Estaing), la société devient filiale de groupes US (General Electric puis Honeywell) puis européenne « Airbus de l’informatique » (CII Honeywell Bull) et accumule les pertes.

Dans les années 1970 la société a eu 2 coups de génie techniques, qu’elle n’a pas su valoriser.
En 1978 la firme fait l’acquisition de la jeune société R2E qui a inventé, breveté et commercialisé les premiers micro-ordinateurs depuis 1973. La décision du nouveau management de Bull, en 1982, de remplacer ceux-ci par une architecture compatibles PC entraînera le départ des pionniers de R2E.
Bull est aussi le premier constructeur de cartes à puce électroniques avec Bull CP8. En 2001, Bull, en grosses difficultés financières, vend sa filiale "CP8" et sa technologie à "Schlumberger Systems and Computers".

Les années 1980 commencent bien, avec une forte croissance et des interventions de l’État.
La société est nationalisée en avril 1982. L’État apporte des dotations en capital qui atteindront jusqu’à un milliard de francs par an et des contraintes politiques (imposant l’ouverture d’une usine à Villeneuve-d’Ascq, dans l’agglomération du Premier ministre Pierre Mauroy).
Dans ma carrière j’ai bien connu ce Bull sous perfusion étatique, fournisseur obligé des administrations et entreprises contrôlées par l’État.
Le logo était alors :

C’était un arbre : on disait que Bull c’est l’informatique qui se plante (humour très fin d’informaticien) …

L’erreur fatale date de 1989 : l’achat de Zenith Data Systems entraîne des pertes faramineuses.
ZDS était, après Toshiba le deuxième constructeur mondial de micro-ordinateurs portables, nouveau marché, en très forte croissance, grâce à un miraculeux contrat avec l’US Air Force, mais n’a pas déposé un seul brevet depuis sept ans. Le gouvernement américain s’adressa immédiatement à d’autres fournisseurs, en raison des lois américaines sur les marchés publics.
Bull affichera 18,4 milliards de francs de pertes en trois ans et demi (6,8 milliards en 1990, 3,3 milliards en 1991 et 4,7 milliards en 1992, puis encore 3,5 milliards au premier semestre 1993).

Les années 1994 à 1997 voient le retour à la privatisation progressive du groupe Bull, avec constitution d’un socle d’actionnaires (dont France Télécom et NEC) et l’ouverture du capital au public. Cette étape fait passer la part de l’État français à 17,3 %. Le groupe sera totalement redevenu privatisé en 2004.

À partir des années 2000, sous l’impulsion de quelques ingénieurs de Bull, avec l’appui de quelques personnes du CEA, et fort du soutien actif de son PDG Pierre Bonelli, Bull commence à investir dans les supercalculateurs. Une première tentative avait été faite alors que Guy de Panafieu était PDG, mais ce dernier l’avait rejetée. La montée en puissance va être rapide. Le premier grand supercalculateur industriel conçu par Bull a été livré au CEA sous le nom de Tera 10. Puis, et notamment sous la conduite active de Didier Lamouche, alors PDG, les supercalculateurs sont devenus le moteur du renouveau de Bull, tant sur le plan technologique que commercial et sur le plan de la communication. En 2009 était présentée pour la première fois la gamme « bullx », dont le design technologique comme esthétique a constitué une véritable révolution : pour la première fois, un constructeur européen entrait dans le peloton de tête des constructeurs mondiaux dans le domaine si stratégique qu’est devenu le supercalcul.

En août 2014, Atos réussit une OPA amicale sur Bull pour 620 millions d’euros et détient 84,25 % du capital.

Dernière modification par ArnvaldIngofson (21/02/2022 13h10)


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[+1]    #15 28/04/2022 13h27

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AOF•27/04/2022 à 09:41 a écrit :

Atos confirme ses objectifs 2022

Le chiffre d’affaires consolidé d’Atos s’est élevé à 2,747 milliards d’euros au premier trimestre, en hausse de 2,1 % sur une base publiée et en baisse de 0,6 % à taux de change constants. A données comparables, l’activité s’est contractée de 2,4 %.

Rodolphe Belmer, Directeur général, a déclaré : " Le chiffre d’affaires d’Atos pour le premier trimestre est en ligne avec nos attentes et pleinement conforme à la séquence trimestrielle qui sous-tend nos objectifs 2022. Quoique négative, l’évolution du chiffre d’affaires à taux de change constants s’est améliorée séquentiellement par rapport au quatrième trimestre 2021, portée par une amélioration de notre ligne de métier Tech Foundations, tandis que les activités Digital et Cybersécurité sont restées en territoire nettement positif ".

Le groupe de services informatiques a confirmé ses objectifs 2022. Cette année, Atos prévoit une croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants comprise entre -0,5% et +1,5% ; une marge opérationnelle de 3% à 5% et un flux de trésorerie disponible compris entre -150 millions d’euros et 200 millions d’euros.

Atos invite investisseurs et analystes à participer à un événement dédié à la présentation, par l’équipe dirigeante, du nouveau plan stratégique du Groupe. Cet événement se tiendra le 14 juin 2022 à Paris.

Non mais allô, quoi ?
Atos confirme ses objectifs ?
Après des années à annoncer des avertissements sur résultats ?

Le marché apprécie ce changement : 23.200 EUR +5.55%.
Les plus audacieux pourraient parier sur une remontée du titre …

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[+1]    #16 14/06/2022 10h54

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Encore presque -20% ce matin sur ATOS avec un plus bas à 13,73€.

Le marché n’apprécie pas du tout la bataille au niveau de la gouvernance. Bellmer a jeté l’éponge.

L’activité BigData/Sécurité et l’activité infogérance vont être isolées dans 2 entreprises distinctes côtées à part.

L’activité infogérance gardera 30% du capital de l’activité BigData/Sécurité ; les 70% restant de l’activité BigData/Digital seront distribués aux actionnaires.

Je suis en grosse MV à -63% sur ce dossier (pru ~40€) et çà m’apprendra à ne pas faire suffisamment mes devoirs et à penser qu’il suffit de renforcer à la baisse pour qu’une recovery se matérialise.

Le constat est que le management n’aura pas réussi à faire une transition douce pour remplacer petit à petit les marges de l’infogérance qui représente si je ne me trompe pas 50% du CA. C’est vrai que c’est un métier qui est entrain de mourir avec le cloud et que la concurrence aws/azure/google est quasi impossible à arrêter. Pas évident de savoir ce que vaut côté infogérance la "structure de défaisance" à part 0€.

La scission doit être finalisée d’ici fin 2023 au plus tard. c’est encore loin pour savoir

En terme stratégique, si le constat est fait que l’infogérance est un trop gros boulet, je pense finalement qu’il vaut mieux effectivement séparer au scalpel les 2 entités. C’est compliqué, çà va créer un tsunami social dans la société, mais au final chaque entité sera autonome pour envisager son avenir. L’activité infogérance devra ré-inventer rapidement son métier pour survivre alors que la maintenir sous perfusion empêchait sans doute cette restructuration.

Ce qui est bien dommage et la gouvernance est totalement responsable, c’est le timing. Si cette scission nécessite un financement important, ce n’est pas le bon moment du tout.

l’activité infogérence conservera 30 % du capital. La vente, dans un second temps, de cette part résiduelle servira à financer la restructuration de cette entité, dont le coût est estimé à 1,1 milliard d’euros.

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Dernière modification par tikou (14/06/2022 11h02)

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[+2]    #17 26/07/2022 19h58

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Petite mise à jour concernant ATOS.

Nous sommes à la veille des résultats semestriel publiés demain matin le 27/07 (avant ouverture des marchés).

La descente aux enfers continue sur ce titre avec encore -4.55% ce jour et une action valorisée 9.94€ à la cloture.

Il n’y a pas eu de profit warning pour une fois avant les résultats, mais çà ne veut pas dire grand chose quant à la qualité des résultats qui seront annoncés.

La société est toujours dans un entre deux avec un nouveau pdg (moins d’un an) qui doit partir en septembre après que son plan stratégique ait été désavoué par le conseil d’administration.

Le plan du conseil d’administration est de faire un split de la société en 2 sociétés côtées
- une structure en croissance sur le cloud, big data, sécurité
- et une espèce de structure de défaisance dédiée à l’hebergement qui devra financer sa recovery grâce aux 30% qu’elle détiendra de la société en croissance)
le tout pour un coût de restructuration dépassant le milliard d’€.

L’annonce du départ du DG + le plan du conseil d’administration ont été très mal accueillis par le marché ce qui explique sans doute en grande partie le massacre sur le titre. La recovery si elle a lieu prendra encore du temps et l’incertitude est sans doute presque à son maximum sur ce titre.

il semble que plus de 10% du capital soit en VAD - QuiVad.fr : Suivi quotidien des ventes à découvert (VAD) avec une re-augmentation dans les dernières semaines.

Un article de seeking alpha plutôt confiant lorsque le titre était encore à plus de 20€ - Atos Stock: 60%+ Upside Overshadowed By Significant Headwinds (AEXAF) | Seeking Alpha

J’ai l’impression qu’un des problèmes de ce titre que je n’avais pas vu au départ, et qui rajoute à l’incertitude est qu’ATOS est une société très "politique" :
- edouard philippe est au conseil d’administration
- l’état a pas mal de marchés dans la sécurité avec atos ; l’état a même annoncé être favorable à un mariage entre atos et thales https://www.bfmtv.com/economie/l-etat-f … 0022.html. Pendant ce temps thales faire un deal avec google sur le "cloud de confiance" - https://www.thalesgroup.com/fr/group/pr … transition
- l’ancien dg thierry breton était aussi très coloré politiquement et est maintenant commissaire européen chargé entre autre du numérique.

Bref avec mon pru à 41€ je fleurte avec les -75% sur ce titre. c’est .. intéressant pour une société dans le numérique et j’aurais dû mieux faire mes devoirs au départ de cet investissement.

Les scenarios que j’ai en tête pour décider de la suite sur ce titre :
- OPA par quelqu’un qui aurait intérêt à racheter des actifs au rabais / mais il faut que l’état soit d’accord. Peut-être thalès, qui cherche à faire encore baisser le prix en indiquant via son accord avec Google qu’il n’a pas particulièrement besoin d’ATOS. le prix d’achat pourraît être dans les 15/20/30€ par action mais pas bcp plus je pense.
- augmentation de capital ; en général elles ont lieu au pire moment pour les petits porteurs ; on est dans le bon timing j’ai l’impression ..
- recovery lente d’ici 2025-2026 avec cotation des 2 structures mais il y aura beaucoup d’embûches pour rendre tout çà opérationnel et rentable.
- un événement qui ferait que la vad se rachète massivement.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par tikou (26/07/2022 19h58)

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[+1]    #18 26/07/2022 20h46

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ArnvaldIngofson a écrit :

On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
Et à ce prix là (capitalisation 1 milliard €) CAPGEMINI (30 milliards €) pourrait finir par se laisser tenter. .

Pour ma part je vous ferais les mêmes réponses qu’aux messages #105 et #113.
Il suffit de regarder les dernières transactions d’initiés pour se laisser convaincre de la foi du management dans leur entreprise. Allez, quelques achats pour la forme, on achète 500 actions chacun, histoire de rassurer le marché !

Edit : J’ajouterai que ce n’est pas parce qu’une action a perdu 90% de sa valeur en cinq ans qu’il y aura forcément une recovery. Si les fondamentaux restent mauvais, ça ne montera jamais.
Espérer une OPA ? Demandez à Alstom s’ils ne regrettent pas d’avoir acheté Bombardier.
Atos, c’est de la dette et des pertes, ça ne vaut plus rien, au contraire, ça coûte 21 millions par mois à faire fonctionner !

Dernière modification par L1vestisseur (26/07/2022 21h53)


𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜

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[+2]    #19 27/07/2022 10h54

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INFJ

L1vestisseur, le 26/07/2022 a écrit :

Pour ma part je vous ferais les mêmes réponses qu’aux messages #105 et #113.
Il suffit de regarder les dernières transactions d’initiés pour se laisser convaincre de la foi du management dans leur entreprise. Allez, quelques achats pour la forme, on achète 500 actions chacun, histoire de rassurer le marché !

Si encore c’était pour rassurer le marché ! La détention de 500 actions est obligatoire pour pouvoir siéger au board des directeurs. Les récents achats ne concernent que des nouveaux administrateurs, qui exécutent l’achat de ces 500 actions dans un délai maximum de 3 mois après leur nomination.

Je vois donc cela, au contraire, comme une preuve supplémentaire de défiance sachant qu’ils achètent à l’unité prés ce qui est nécessaire …

Cependant, qu’ils se rassurent, les jetons de présence qu’ils toucheront vont compenser sans soucis la moins value de leurs 500 actions.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+2]    #20 08/09/2022 12h18

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J’ajouterais puisque cela n’a pas été dit, ATOS va sortir du STOXX 600 le 19 septembre.

Ajouté au "Conseil" de GS, on arrive à une valorisation ubuesque sous le milliard d’€.

Je profite de ce message pour partager quelques infos…
Je suis entré en contact avec Hervé Lecesne, un actionnaire individuel avec un peu moins de 1% du capital d’ATOS, et il m’ indiquer son soiuhait de regrouper 5% d’actionnaires pour provoquer une AGE courant septembre afin de faire partir Bertrand Meunier qui semble ne devoir rendre de comptes à personne.

Il y a par ailleurs un site en cours de construction, http://www.unpourtous-touspourun.com/ qui semble vouloir fédérer les actionnaires individuels. Sur une copie archivée de ce site par web-archive en date du 01/09/22, vous pourrez lire une mention en bas de page "© 2022 par Caroline ANDRE-LECESNE - Un pour tous, tous pour un. Créé avec Wix.com", or sur le site en ligne, le nom de Caroline ANDRE-LECESNE à disparu.
C’est lorsque j’ai demandé à M. Lecesne s’il était bien à l’initiative de ce site que la mention à ensuite disparu. Pour l’histoire je n’ai pas encore reçu de réponse à mon SMS, donc je ne sais pas si cela vient bien de lui.

Dernière modification par sinwave (08/09/2022 12h29)

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[+2]    #21 16/09/2022 13h46

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ISTP

Atos, c’est le 2eme de votre liste. Bull SAS est une filiale d’Atos

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[+1]    #22 07/03/2023 18h13

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Il me parait difficile de comparer ces 3 acteurs qui sont de nature très différente.

CapGemini est un acteur IT mondial très offshorisé qui est prestataire essentiel sur une multitude de groupe. Il a su démontrer son business model basé sur la croissance rentable et est de fait bien valorisé.

Sopra steria est un acteur plus spécialisé sur certains secteurs ou domaines. La stratégie de niche est assez efficace et les acquisitions sont souvent pertinentes. Pas grand chose à dire sur cette valeur si ce n’est que je la vois peu innovante et à faible croissance organique.

Atos est un acteur historiquement positionné dans le secteur financier autour de l’infra qui s’est diversifié dans des secteurs porteurs comme la cybersécurité, le digital et les supercalculateurs. Des activités finalement très hétérogènes avec l’activité historique en mode survie.

Il me parait logique que Cap Gemini ait un premium par rapport à Sopra Steria. Atos est un cas à part car en phase de restructuration lourde (split) et sa valorisation fluctue en fonction de la concrétisation ou non de sa recovery. Bref gris upside possible moyennant de gros risques.

Au final, je résumerai les 3 valeurs selon 3 stratégies s’investissement : dynamique pour l’un, défensif pour l’autre et enfin situation spéciale pour le dernier.

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[+2]    #23 14/04/2023 09h38

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Ça s’active autour de l’AGO d’ATOS…et les jours de Bertrand Meunier à la tête d’ATOS semblent comptés

Selon La Lettre A, deux fonds souhaitent voir le départ de Bertrand Meunier et vont demander à inscrire des résolutions lors de la prochaine AGO. Deux potentiels administrateurs sont identifiés.

Je ne les cites pas ici, puisqu’il s’agit d’une info payante, cependant je peux aprtager l’article en MP pour ceux que cela intéresse.

Je ne sais pas encore si cette action est coordonnée avec l’action de PP dont je vous ai fait part ci-dessus, mais je pense que oui puisque les contacts entre les mêmes personnes ont été noués.

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[+1]    #24 27/04/2023 08h39

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ATOS à publié ses résultats du T1 2023

ATOS a écrit :

Croissance organique robuste du chiffre d’affaires du Groupe : +2,8 %
    Eviden : forte progression de +9,5 %
    Tech Foundations : -2,6 %
    Stabilisation du chiffre d’affaires cœur de métier et rationalisation du portefeuille
    Objectifs 2023 confirmés

Ce sont de bons résultats, soit conforme à ce qui était attendus voire meilleurs par exemple pour ce qui est du CA du périmètre Eviden.

Il faut souligner aussi l’importance de la croissance organique, alors qu’ATOS jusqu’à présent générait de la croissance externe.

Ces résultats démontrent que la scission n’a rien d’évident (si je puis dire…)

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[+1]    #25 19/03/2024 11h10

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La dégringolade continue sur Atos ; -22% ce matin à 1,68€

- Airbus a annoncé se retirer des discussions pour l’achat de BDS (BigData et Sécurité)
- la publication des résultats 2023 est reportée sine die

Point de marché - 19 mars 2024 - Atos

Atos indique que la Société a été informée que les discussions avec Airbus concernant la cession de son activité BDS (Big Data & Security) ne se poursuivront pas.

Atos analyse la situation en résultant et évalue activement les alternatives stratégiques qui prendront en compte les impératifs de souveraineté de l’Etat français.

En conséquence, la Société reporte la publication de ses résultats annuels 2023 dans un futur proche afin de lui permettre d’évaluer ses options stratégiques.

Rappelons que l’augmentation de capital initialement prévue incluant les actionnaires existants a été annulée et qu’Atos est maintenant en discussion avec un consortium bancaire pour envisager de régorganiser/restructurer sa dette de 5 Mds arrivant prochainement à échéance.

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Dernière modification par tikou (19/03/2024 11h13)

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