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#1 17/09/2013 06h16

Membre (2012)
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ESTJ

Ipsos et Orpi publient une etude :
prés de 80 % des locataires ne sont pas en mesure d’acheter le logement auquel ils aspirent.

Source: Immobilier : 78 % des locataires ne sont pas en mesure d’acheter

Dernière modification par Ricou (17/09/2013 06h17)

Mots-clés : achat résidence principale, locataire


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#2 17/09/2013 07h18

Membre (2013)
Top 20 Immobilier locatif
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Plusieurs lectures :

1- les professionnels sont étranglés par la baisse des transactions. Ils appellent l’état a l’aide pour relancer un marché bloqué. (Cf PTZ)

2- On est locataire par nécessité et non pas par choix. (Cf 78%)

3- La rentabilité de l’immobilier est faible. A budget mensuel égal, louer permet d’avoir un logement plus grand que d’acheter.

4- l’ascenseur social est en panne. Sans les parents ou les grands parents il devient de plus en plus difficile d’accéder a la propriété.

Cela dit, dans un pays, avoir un % élevé de locataire est intéressant économiquement. Mais ce n’est pas le sujet.

Dommage que cette étude n’esquisse aucune solution a part celle évoqué en 1. Irréaliste compte tenu des finances de l’Etat et contre productive a mon avis.

Restons modeste, car je n’ai pas non plus de solution crédible a proposer.

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#3 17/09/2013 08h19

Membre (2013)
Top 10 Immobilier locatif
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prés de 80 % des locataires ne sont pas en mesure d’acheter le logement auquel ils aspirent.
- See more at: 78% des locataires en France ne peuvent pas acheter…

C’est une bonne nouvelle pour les bailleurs.

Autre point : je suis propriétaire et aisé et n’ai pourtant pas les moyens de m’acheter la maison bourgeoise à laquelle j’aspire dans la ville de mes rêves…

La confrontation au monde réel est un bon apprentissage : ce que je veux… ce que je peux…

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#4 17/09/2013 08h52

Membre (2012)
Réputation :   111  

ESTJ

@ Range 19 en total accord votre second point

La vie est l’apprentissage des contrariétés
et le travail: comment se donner les moyens de ses ambitions


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#5 17/09/2013 19h37

Membre (2011)
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Boubouka a écrit :

dans un pays, avoir un % élevé de locataire est intéressant économiquement. Mais ce n’est pas le sujet.

Pourriez-vous développer pourquoi c’est intéressant économiquement à votre avis? Je trouve l’idée intéressante, et pas du tout hors-sujet.

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#6 17/09/2013 20h20

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J’imagine que c’est principalement pour la mobilité professionnelle.

L’accession à la propriété bloqué en général le ménage dans un bassin d’emploi. Corrigé des effets de richesse, le retour à l’emploi est plus long pour un propriétaire que pour un locataire (cf une récente étude que je n’ai pas sur ma tablette).

Dernière modification par Geronimo (17/09/2013 20h22)

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#7 17/09/2013 20h23

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placementapapa31 a écrit :

Boubouka a écrit :

dans un pays, avoir un % élevé de locataire est intéressant économiquement. Mais ce n’est pas le sujet.

Pourriez-vous développer pourquoi c’est intéressant économiquement à votre avis? Je trouve l’idée intéressante, et pas du tout hors-sujet.

A mon avis il va parler de mobilité donc meilleur pour l’emploi (car moins de frictions qd changement de région, fdn etc…) mais manque de bol en France ca n’est pas le cas malgré le taux de proprio assez bas (dans les 60% contre 80% aux US par ex. ou la mobilité est bien plus forte)

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#8 17/09/2013 20h27

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Top 20 Immobilier locatif
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Oui c’est la mobilité professionnelle.
Regarder le cas de l’Allemagne.

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#9 17/09/2013 20h45

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Alors, si maintenant 78% des locataires en France ne peuvent plus accéder à la propriété, ça va être bon pour l’économie… (ils vont être mobiles! smile )

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#10 17/09/2013 20h56

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Boubouka a écrit :

Oui c’est la mobilité professionnelle.
Regarder le cas de l’Allemagne.

Typiquement je dirais (et c’est un ma francais) qu’il ne faut pas regarder ca tout seul, regardez il y a relativement peu de proprio en France pourtant beaucoup de chômage et peu de mobilité car le pays est hyper centralisé.

L’Allemagne, ca y contribue mais pas seulement comme il y a beaucoup de facteurs (cout du travail, prix immo faibles, etc…) il faut parler de cohérence a mon humble avis et pas juste d’un facteur qui améliorerait les choses.

Autre contre exemple : les US, 80% de proprio et pourtant une forte mobilité pour le boulot

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#11 17/09/2013 21h07

Membre (2013)
Top 20 Immobilier locatif
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Le 78% n’a rien a voir.

La portée de ce % a été commentée.

Le bon % est celui des propriétaires. Exemple simple, un propriétaire en région parisienne, s’il habite dans le nord de la région hésite bcp a prendre un poste dans le sud de la région pour motif de temps de transport. Un locataire hésite moins a déménager pour se rapproche de son lieu de travail et donc il est plus enclin a prendre ce poste.

Quoi qu’on dise, la mobilité est synonyme de compétitivité : d’abord pour les entreprises qui embauchent les meilleurs profils et ensuite pour les salariés qui montent en compétence. C’est un sujet qu’il est difficile de traiter en quelques lignes.

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Favoris 1   [+2]    #12 17/09/2013 23h01

Membre (2011)
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Range19 a écrit :

prés de 80 % des locataires ne sont pas en mesure d’acheter le logement auquel ils aspirent.
- See more at: 78% des locataires en France ne peuvent pas acheter…

Autre point : je suis propriétaire et aisé et n’ai pourtant pas les moyens de m’acheter la maison bourgeoise à laquelle j’aspire dans la ville de mes rêves…

La confrontation au monde réel est un bon apprentissage : ce que je veux… ce que je peux…

Ricou a écrit :

@ Range 19 en total accord votre second point

La vie est l’apprentissage des contrariétés
et le travail: comment se donner les moyens de ses ambitions

Vous êtes sérieux ?
VOus êtes au courant qu’il y a une bulle immo en France et que les prix ont doublé (voire triplé à Paris) en 15 ans alors que les revenus n’ont augmenté que de 30%, rendant quasi impossible l’achat pour les jeunes entrant sur le marché du travail et immo  ?

J’ai 30 ans.
Je travaille depuis 8 ans, 4 postes différents dans 4 villes différentes. Je n’ai pas pu acheter ma RP avec une telle mobilité.
Moi et mon épouse, nous bossons dur pour gagner 6k€ nets mensuels.
Nous sommes locataires et à force d’épargne et de bonne gestion, nous avons accumulé 200k€.

Nous louons notre T3 parisien dans le 15ème pour 1500€/mois.
Un agent immo vient de l’estimer : il y en aurait pour 600k€ avec les FDN si nous voulions l’acheter.
Après simu, même en nous mettant au taquet (en injectant nos 200k€ d’apport et en nous endettant sur 30 ans avec des traites à 2100€/mois), nous pourrions très difficilement l’acheter.
Prix = 400 loyers, ce serait dans tous les cas un achat ridicule, qu’on n’amortirait pas car on compte avoir des enfants et nous revendrions dans 5 ans maxi!

Nous sommes arrivés trop tard à Paris, 6 ou 7 ans avant nous aurions pu l’acheter à 300k€, donc même avec des revenus inférieurs c’était largement faisable.
Le travail ne permet plus d’acheter. Le discriminant principal n’est plus le revenu, mais la date d’arrivée sur le marché. Mes amis, couples de cadres, achètent en s’endettant sur 25 ans des taudis achetés 10 ans avant par des ouvriers. Quel déclassement social.
En attendant grâce à nos revenus on pourrait louer un T4 de 80m² à 2k€/mois, mais on pourrait très difficilement acheter le T3 de 62m² même en brulant nos 200k€ d’apport. Merci la bulle.

"Ce que je veux, ce que je peux".
A 30 ans, en bossant dur avec mon épouse, on est trop prétentieux de vouloir acheter un T3 et de vouloir fonder une famille ? Ou alors on va mettre 2 gamins dans un T2, c’est normal après tout on est jeunes et il faut mettre le pied à l’étrier ? 10 ans plus tôt, on aurait pu mettre le pied à l’étrier avec un T4 > 80m² dans le quartier.

"Le travail: comment se donner les moyens de ses ambitions"
Je me répète, mais le travail ne permet plus d’acheter. Le discriminant principal n’est plus le revenu, mais la date d’arrivée sur le marché. Ça et les donations que l’on peut recevoir. Je vais demander un coup de pouce de 200k€ à mes parents tiens (ils auront facilement ça grâce aux PV réalisées en 2012 en vendant leurs apparts 3x plus cher qu’ils ne les ont achetés en 97) , être bien né rapporte plus que travailler.

Dernière modification par nico6259 (17/09/2013 23h02)

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#13 17/09/2013 23h24

Membre (2011)
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nico6259 a écrit :

Le travail ne permet plus d’acheter. Le discriminant principal n’est plus le revenu, mais la date d’arrivée sur le marché. Mes amis, couples de cadres, achètent en s’endettant sur 25 ans des taudis achetés 10 ans avant par des ouvriers. Quel déclassement social.

Formulé ainsi, c’est en effet très parlant. Et comment ne pas partager votre rancoeur? (désolé si rancoeur n’est pas le mot exact, mais j’ai dans mon entourage des couples d’amis qui comme vous sont très en colère de ne pouvoir acheter la maison dont ils aurait simplement besoin compte-tenu de la composition de leur famille).

Je voudrais juste rajouter ceci : il faudrait aussi s’interroger sur les mécanismes économiques globaux en jeu ici.

Dernière modification par placementapapa31 (17/09/2013 23h30)

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[+1]    #14 18/09/2013 08h13

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Oui, vous avez raison, c’est bien de la rancoeur et du dégoût devant l’injustice.
On a beau travailler dur, être soit disant CSP+, on est jeunes et on est arrivés trop tard sur le marché immo, le ticket d’entrée est devenu trop élevé.

J’ai un couple de ma famille qui est arrivé dans le même quartier que nous en 2004 avec exactement le même profil : 2 ingés avec > 5 ans d’XP, sans enfant. Eux ont pu acheter leur T3 à 300k€ avec leurs revenus sans apport. Nous, depuis le même T3 est passé à près de 600k€, et même avec un apport confortable de 200k€ impossible d’acheter la même chose. Alors je suis content pour eux, ils peuvent maintenant vendre, encaisser leur PV non fiscalisée car résidence principale (300k€ de PV…plus que ce que mon couple a épargné en près de 10 ans de travail, alors même que notre épargne est fiscalisée…encore une fois le travail ne paie plus, nous avons travaillé et capitalisé pour rien pendant près de 10 ans) et acheter un château en Espagne.

Il y a de la rancoeur et de l’indignation devant cette bulle immo qui déclasse toute une génération. La même génération qui souffre déjà de la hausse du chômage et qui a du mal à s’insérer dans un marché du travail difficile même pour les Bac+5.
Les politiques n’ont rien fait pour limiter la bulle immo (on a enfin un gouvernement qui ose dire que les prix sont trop hauts et qui affiche qu’il faut les baisser, mais le mal est fait et ça va être dur d’inverser la vapeur), Sarko a même encouragé l’alimentation de la bulle (PTZ, déduction des intérêts d’emprunt, dogme de la France de propriétaires,…3% du PIB qui part dans l’immo alors que dans les autres pays européens c’est en moyenne 2x moins, quel gâchis).
Le plus beau dans cette histoire, c’est que ce sont mes impôts qui ont financé toutes ces mesures pro-cycliques alimentant la bulle. Ironie du sort, j’ai payé pour avoir la chance de devoir payer plus cher cette chère pierre française, pour le confort de ceux qui sont nés suffisamment tôt pour déjà posséder.

Je ne parle même pas des conséquences macro-économiques, avec des entreprises qui paient des charges immo démesurées, agravant la baisse de compétitivité (Cf rapport Galllois).

Bref, pour les "80 % des locataires ne sont pas en mesure d’acheter le logement auquel ils aspirent." , je ne crois pas qu’il s’agit de locataires trop prétentieux ou qui ne travaillent pas assez. Pour moi, ce sont plutôt en grande partie des victimes de la bulle. 
Une belle châine de Ponzi, mais les entrants n’ont plus les moyens de payer le ticket d’entrée et la chaîne se rompt/va rompre.

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#15 18/09/2013 08h32

Membre (2012)
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ESTJ

nico6259 a écrit :

Vous êtes sérieux ?
…..
Nous louons notre T3 parisien dans le 15ème pour 1500€/mois.
….
Un agent immo vient de l’estimer : il y en aurait pour 600k€ avec les FDN si nous voulions l’acheter.


"Le travail: comment se donner les moyens de ses ambitions"
Je me répète, mais le travail ne permet plus d’acheter. Le discriminant principal n’est plus le revenu, mais la date d’arrivée sur le marché. Ça et les donations que l’on peut recevoir. Je vais demander un coup de pouce de 200k€ à mes parents tiens (ils auront facilement ça grâce aux PV réalisées en 2012 en vendant leurs apparts 3x plus cher qu’ils ne les ont achetés en 97) , être bien né rapporte plus que travailler.

Cher nico6259
OUI je suis sérieux
….
Quittez votre T3, vous pourrez louer moins cher
….
Achetez dans le Nord Ouest parisien ou en périphérie

Je maintiens le travail, et soyons honnêtes les activités professionnelles car nous sommes nombreux ici à ne pas nous satisfaire d’une planque dans un grand groupe à 3K€
sont le moyen de subvenir à vos besoins

Donnez-vous les moyens de vos ambitions (Paris 15)
sinon revoyez vos ambitions à la baisse

N’y voyez aucune jugement, j’en ai horreur
mais plus un message: Travaillez, persévérez


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#16 18/09/2013 09h06

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Bonjour nico6259,

Désole je vais parler comme un vieux.

1/ Avec votre salaire et les taux d’intérêts actuels, ne pouvez vous pas acheter un 2 pièces en banlieue sans problème (je sais beaucoup préfère habiter Paris intramuro) ?

2/ Concernant le marché du travail
Beaucoup d’entreprises déménagent, et même en région parisienne (pour des raisons de coûts immobiliers ?), ne pas bouger devient votre problème (locataire ou propriétaire)

En conclusion,je préfère un champion comme Xavier Niel qui ne se plaint pas particulièrement du prix de l’immobilier, qui n’ose même pas dire qu’il est à la tête d’une fortune de plus de 5 milliards, plutôt que les champions du monde de la taxation de Bercy.
Pourquoi, je parle de lui parce que c’est le marché (lui) qui a fait baissé les prix du "téléphone" et pas une loi ou un décret de l’Etat.

A+

CPaulus

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[+1]    #17 18/09/2013 09h07

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Une des manières d’accéder à la propriété, si tant est que cela soit une bonne chose, est de choisir son lieu de résidence.

La France est organisée en grande partie autour de Paris, il est donc normal que la pression immobilière y soit forte.

Avec vos 200k, rendez vous compte que vous seriez très bien logé ailleurs en France.

Mais je comprends que vous puissiez être frustré en comparant avec l’autre couple de votre famille. Seulement regarder le passé est évidemment source de frustration, il y aura toujours des exemples de plus chanceux que nous.
Ou alors il faut en tirer les leçons, renseignez vous sur la notion de "rat race", ce qui me semble correspondre à votre analyse.

Par contre, dire que le travail ne paie pas, c’est assez déplacé pour tous ceux qui n’y ont pas accès, et ne correspond pas à l’un des leviers vers l’autonomie financière: l’investissement en soi.

Cordialement.

Dernière modification par Pruls (18/09/2013 09h09)


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[+1]    #18 18/09/2013 09h33

Membre (2013)
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nico6259 a écrit :

Vous êtes sérieux ?
VOus êtes au courant qu’il y a une bulle immo en France et que les prix ont doublé (voire triplé à Paris)

Paris et les plus grandes villes ne sont pas la France, les parisiens ont tendance à l’oublier.

Encore de la faute des "vieux" comme vous dîtes ?

Pour ménager votre estomac, vous devriez réfléchir à vos choix plutôt que ressasser des choses sur lesquelles vous n’avez aucune prise ; tant mieux d’ailleurs, vu votre analyse, le bailleur cool de province que je suis en baverait sûrement pour gâter un peu plus votre génération qui n’a jamais ou peu entendu le mot "non" ou "pas possible"…
Je le répète : la frustration  fait partie de la vie, je vous assure supporter bien plus dur que ce qui vous arrive. Le statut de propriétaire était une stratégie pour moi, pas un fin en soi.
Sur la dure réalité de ne pas être propriétaire à 30 ans, j’appartiens à une génération qui observait, gamin (années 70), que très peu de personnes étaient propriétaires à 30 ou 40 ans et que parmi celles qui le sont devenues, beaucoup l’ont été tous crédits payés à 55 ou 60 ans voire plus. Votre situation, ne m’en veuillez pas, ne m’émeut pas.

Quant à vos impôts, comme ceux des autres, ils n’ont pas seulement financé la pierre mais aussi, pour caricaturer à votre manière, des armées d’étudiants qui s’étonnent d’être en concurrence une fois ces longues années "d’études" passées. Le génie, dans la masse, a du mal à se révéler… Phénomène de marché, tout simplement… qui ne se laisse pas leurrer… et de confrontation a une dure réalité : l’allongement artificiel de la durée d’études dont je ne dirais pas tout en le pensant très fort qu’elles sont souvent elles-mêmes en bonne partie artificielles.

Dernière modification par Range19 (18/09/2013 09h36)

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[+1]    #19 18/09/2013 10h48

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Un % élevé de propriétaires est un frein à la compétitivité.

Un coût élevé de la pierre (du foncier plus précisément) est aussi un handicap pour la compétitivité.

Habiter les grandes agglomérations se fait par choix pour certains, mais aussi par nécessité.

Des heures passés dans les transports entre le lieu de résidence et le lieu de travail a un cout très important pour les entreprises (productivité, absentéisme, motivation, etc) et pour la collectivité (energetique, etc).

La tendance de fond étant d’aller vers des mégapoles avec un marché du travail fluide et un niveau de services convenable.

Les politiques doivent intégrer cela dans leur réflexion et entamer des transformations structurelles et profondes de l’organisation des mégapoles. En France, le Grand Paris mérite au mieux une note de 4/20 tant des pans entiers de sujets ne sont pas traités. Le transport qui semble être la partie émergée de l’iceberg est une catastrophe organisée. Exemple concret : avec le déménagement des grandes écoles et des poles universitaires vers le plateau de Saclay les capacités de transport ne suffisent absolument pas à amener les salariés, les étudiants etc vers leur lieu d’activité … les capacités de logement sont loin de pouvoir accueillir ceux qui veulent habiter à proximité. Les infra routières sont saturées.

Un plan massif d’investissement serait de nature à améliorer les infra de manière globale.

Malheureusement, les caisses d’état sont vides. Faire appel à des financements privés n’est pas dans la tendance actuelle. Il n’y a voir comme Duflot&Co sont en train de faire fuire les inverstisseurs privés du parc locatif.

Au dela des perceptions et des expériences individuelles qui sont une réalité et sont importantes, je me pose la question quel pays souhaitons nous pour 2025 ou 2030.

Malheureusement, on raisonne trop à court terme et de manière politicienne alors qu’une région se transforme dans la durée et avec courage.

Ceci dit, un message d’optimisme. La situation actuelle des résidents en région parisienne est excellente comparée à beaucoup de région dans le monde. Ceci ne doit pas nous empecher d’être exigeant et encore moins de travailler pour les générations futures.

Personnellement, je considère que je fais parti de la génération qui a payé toutes les crises néanmoins je suis très optimiste pour mes enfants qui arriveront sur le marché du travail à l’horizon 2025 / 2030.

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#20 18/09/2013 11h09

Banni
Réputation :   58  

J’ai jamais bien compris en quoi ne pas acheter ou ne pas pouvoir acheter était un problème.

L’essentiel est d’etre bien logé et accessoirement d’avoir du fric.

A part pour profiter de la niche fiscale qu’est la RP je ne vois pas trop l’interet mais j’ai peut etre raté un épisode.

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[+1]    #21 18/09/2013 11h38

Membre (2012)
Réputation :   29  

Je rejoins mon camarade du dessus, je crois que c’est un mal très français d’avoir un si grand besoin d’être propriétaire, un peu comme si c’était un élément de réussite à accrocher à son palmarès.

Je vais avoir 25 ans et mon futur emploi (enfin espérons) m’obligera à vivre dans les capitales (Paris, Londres, Genève, etc), il est bien évident que je n’accéderai pas à la propriété dans ces villes. Pourtant, est ce réellement un mal? Contrairement aux générations précédentes, vu les prix, il y a peu de chance qu’un acheteur actuel puisse de nouveau multiplier la valeur de son bien par 2 ou 3. De l’autre coté, un locataire est actuellement surprotégé en France et s’il y reste pour une longue durée a de bonnes chances de voir son loyer baisser proportionnellement par rapport à l’immobilier et potentiellement au cout de la vie. D’ailleurs, si on suppose que les prix immobiliers vont stagner sur la prochaine décennie (ou pire baisser), il est préférable de louer et de se constituer une épargne qui rapportera elle un revenu positif plutôt que de s’endetter pour acheter un bien dont la valeur n’augmentera pas voir baissera. Comme dit au dessus, l’important c’est d’être bien logé et d’avoir du fric, pas d’être propriétaire …

Je comprends que pour une vie de famille avec des enfants on puisse préférer être propriétaire, mais il n’y a rien de dramatique à être locataire.

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[+2]    #22 18/09/2013 13h45

Membre (2013)
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Je comprends parfaitement l’avis de Nico.
Même si moi j’ai eu la chance de monter dans le train, la propriété de la résidence principale est un vrai problème pour les générations 1970/80.
Quand je lis les papy-boomer sur le mode "y’a qu’à bosser plus", alors qu’ils ont sous-cotisé toute leur carrière pour se voter la retraite à 60 ans sur le tard et nous présenter maintenant la facture, je crois rêver…
Après oui pas besoin d’être propriétaire, il suffit d’être bien logé et d’avoir de l’argent… Coluche disait qu’en fait les chômeurs ne cherchaient pas un travail mais seulement un salaire, c’est du même ordre…
C’est oublier que quand on devient père (ou mère) de famille, être proprio c’est aussi l’assurance de ne pas se retrouver à la rue en cas de licenciement ou d’accident.

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#23 18/09/2013 15h56

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placementapapa31 a écrit :

Boubouka a écrit :

dans un pays, avoir un % élevé de locataire est intéressant économiquement. Mais ce n’est pas le sujet.

Pourriez-vous développer pourquoi c’est intéressant économiquement à votre avis? Je trouve l’idée intéressante, et pas du tout hors-sujet.

Pas vraiment d’accord avec Boubouka.
Du point de vue d’un Etat, une bonne part de la stabilité à long terme réside dans le fait qu’une population de propriétaires ne se soulèvera pas pour faire la révolution.
Je ne sais plus où dans ce forum, je ne sais plus qui (!) a écrit que le crédit bancaire est une forme de domination politique.
Rien de plus vrai.

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#24 18/09/2013 16h01

Membre (2013)
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dchiesa a écrit :

C’est oublier que quand on devient père (ou mère) de famille, être proprio c’est aussi l’assurance de ne pas se retrouver à la rue en cas de licenciement ou d’accident.

Ce postulat est moderne, comme celui de la bagarre pour les retraites par des jeunes gens de 15 ans…
La propriété ne me semble pas un avantage excessif et si sécurisant. il n’y a aucune garantie sur la valeur engagée, certains biens immobiliers peuvent devenir un boulet. Le seul bénéfice est de ne pas avoir la crainte d’une reprise du logement par le bailleur en fin de bail.
Ce peut donc être une assurance sous réserve d’avoir fini de payer, de pouvoir payer taxes charges et grosses réparations, d’accepter d’être considéré comme une vache à lait captive par les élus et de bénéficier de moins de prestations qu’un locataire.

Je ne commente pas plus la guéguerre jeune/vieux  (j’aimerais bien connaître le moment où l’on bascule) qui se fait jour avec Nico 6259 et m’inquiète de découvrir que les enfants de cette génération qui se serait tellement enrichie n’en profitent pas…

Dernière modification par Range19 (18/09/2013 16h08)

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[+1]    #25 18/09/2013 16h15

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Range19, je ne crois pas que ce soit une guéguerre jeune/vieux mais plutôt un problème de génération. Même si j’avais 75 ans et que vous en aviez 100, le fond du problème serait toujours le même. Notre génération (celle de nico et la mienne) allons souffrir pour des choses qui ne sont pas de notre fait. Nos retraites ne seront peut être qu’illusion, nous payons pour la crise et nous avons un taux de chômage important. Nous sommes le produit de ce que vous nous laisser. Depuis que je suis dans la vie active, je n’ai pas arrêté d’avoir des augmentations de tous les cotés, de voir mon salaire fondre comme peau de chagrin et de voir les prix augmentés parfois de manière démesuré. Je n’ai pas la chance d’être né lorsque l’immobilier valait une bouchée de pain.
De plus sans vous offensez, les jeunes d’aujourd’hui sont à l’image dont vous les avez modelé. Je crois que les "non" et "pas possible", nous les entendons ad nauseum en ce moment je pense. Certes la vie n’est pas un fleuve de facilité mais un peu de positif ne ferait sans doute pas de mal à ma génération.

Mes parents gagnaient la même chose que moi à leur époque et ils ont pu acheter un bien avec un prêt sur 10 ans que je ne pourrais pas me payer maintenant sur 10 ans et peut être même pas sur 20 ans. C’est de cela que nico parle, je pense.

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