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Favoris 3   [+7]    #1 30/11/2019 18h45

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Bonjour à tous,

J’ouvre ici une file pour partager l’évolution et le suivi de mon portefeuille boursier.

Je rappelle tout d’abord ma stratégie d’investissement :

J’investis en bourse dans le but de me construire des revenus passifs avec les dividendes. J’achète donc uniquement des entreprises de qualité, leader dans leur domaine, versant des dividendes croissants (Dividend Aristocrats).

Mon objectif étant de dégager d’ici 15 à 20 ans maximum un revenu mensuel d’au moins 2000€ net. J’investis donc pour cela le maximum chaque mois sur mon PEA (actions Françaises) et sur mon CTO (actions US).

Voici la répartition de mon portefeuille :

Je tiens à préciser que la partie US est en construction (beaucoup d’actions sont encore en watchlist).

Santé : Sanofi, Essilor, Pfizer, Johnson & Johnson

Finance : Axa, Blackrock

Industrie : Vinci, Air Liquide, Thalès, RELX, Sodexo, Schneider Electric, 3M

Technologie : IBM, Cisco, Automatic Data Processing

Consommation non cyclique : L’Oréal, Pernod Ricard, Danone, Unilever, Ahold Delhaize, Altria

Consommation discrétionnaire : Publicis, LVMH, Kering, McDonald’s

Energie : Total, RDSA, Exxon Mobil, Rubis

Utilities : Veolia, Dominion Energy

Immobilier : Simon Property, National Health Investors

Valeur totale du portefeuille : 58 000€

Pour ceux qui sont intéressés, voici ma watchlist : Abbott Laboratories, Medtronic, Visa, Mainstreet Capital, United Technologies, Honeywell, Air Product & Chemicals, Microsoft, Apple, Accenture, Texas Instrument, Procter & Gamble, PepsiCo, Starbucks, Comcast, Home Depot, Nike, Disney, Verizon, NextEra Energy, AT&T, Realty Income, Digital Realty, EPR Properties, American Tower.

C’est une longue liste mais j’aime avoir un portefeuille diversifié (surement trop mais cela ne me gêne pas).

Voici pour terminer le bilan annuel de mes dividendes nets d’impôts (et les prévisions futures si je n’ajoutais pas d’argent) :



J’atteins donc le montant prévisionnel de 1874€ de dividendes pour l’année prochaine, soit presque 1/12 du chemin.

Au plaisir d’avoir vos retours sur le portefeuille ou sur la stratégie d’investissement.

Mots-clés : action, dividende, portefeuille

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[+8]    #2 13/03/2020 18h42

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Mise à jour du Screener Mars 2020

Bonjour à tous, voici la mise à jour mensuelle de mon screener d’action. Je rappelle que son rôle principal est d’attribuer une note globale sur 10 à chaque action afin de les classer de la "meilleure" (bon score) à la "moins bonne" (mauvais score) selon plusieurs catégories, dans une optique Dividend Aristocrats. En plus de cela, un critère de valorisation permet de savoir s’il est possible ou non de passer à l’achat et de connaitre la décote/sur-évaluation de chaque action.

Voir le message rappelant comment les scores sont calculés.
Voir le message rappelant comment l’aspect valorisation est calculé.
Voir le message rappelant comment le juste prix est calculé.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :

Classement par score :



Classement par valorisation et en bonus affichage du rendement du dividende pour cette année ainsi que la croissance annuelle du dividende sur les 5 dernières années ! :



Changements majeurs vs dernière mise à jour :

•    Ajout de 2 valeurs : Sartorius (en orange), Eurofins Scientifc (en vert), retrait de Axa, Publicis, RDSA.
•    Je ne donne pas le détail mais beaucoup de valeurs passent au vert (prix attractif).
•    Sartorius Stedim passe en orange (juste prix ou légèrement sur-évaluées).
•    Aucune nouvelle valeur ne passe au rouge (largement sur-évaluées).

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :

Classement par score :




Classement par valorisation et en bonus affichage du rendement du dividende pour cette année ainsi que la croissance annuelle du dividende sur les 5 dernières années ! :




Changements majeurs vs dernière mise à jour :

•    Ajout de 3 valeurs : Merck, Becton Dickinson, Mondelez International, retrait de Abbvie, AT&T, Altria, Pfizer, Simon Property, IBM.
•    Je ne donne pas le détail mais beaucoup de valeurs passent au vert (prix attractif).
•    Je ne donne pas le détail mais beaucoup de valeurs passent en orange (juste prix ou légèrement sur-évaluées).
•    Aucune nouvelle valeur ne passe au rouge (largement sur-évaluées).

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Au global on constate que les actions sont devenues très attractives, surtout en France, et que ce "krach" est une excellente opportunité pour tout investisseur dans les dividendes souhaitant obtenir une rente à long terme. Une société de qualité ne perd pas 1/3 de sa valeur en 2 semaines, il faut vraiment relativiser. De plus, en achetant à ce prix on réduit drastiquement le temps que l’on mettra pour atteindre le revenus souhaités en dividende puisque maintenant chaque € investi rapporte 30 à 40% de plus.

En espérant que cela puisse aider.
A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (13/03/2020 18h58)

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[+5]    #3 12/04/2020 18h45

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Mise à jour du Screener 12/04/2020

Bonjour à tous,

J’ai eu le temps (et des idées) ces derniers jours pour améliorer le screener, voici donc une mise à jour.

Amélioration du screener depuis le mois dernier

1) J’ai tout d’abord retravaillé les formules de tous les différents scoring de manière à ce qu’elles soient maintenant linéaires et non par pallier. Tous les scores sont donc maintenant calculés via des interpolations linéaires, ce qui rend le résultat plus précis et permet de mieux classer les entreprises.

2) Ensuite, j’ai amélioré la prise en compte de la trésorerie ou de la dette dans le calcul du fair price. Je regarde le leverage et la trésorerie de l’entreprise (si elle en a) et compare à combien d’années de profits cela correspond. Je considère qu’une entreprise peut s’endetter raisonnablement jusqu’à un leverage de 2 pour améliorer sa croissance, et encore mieux si elle a de la trésorerie.

-> Prenons l’exemple de Microsoft qui a un leverage d’environ -1 (autrement dit elle a une trésorerie correspondant à un an d’EBITDA). Elle a donc une marge de 3 années d’EBITDA pour atteindre un leverage de 2. Sa croissance annuelle est d’environ 15% par an (la croissance réelle exacte est calculée par le screener). J’applique donc un bonus de 3 x 15% /2 = 22,5% dans son fair price. Je divise par 2 pour rester conservatif et supposer que l’entreprise n’utilisera que la moitié de sa marge.

-> Prenons l’exemple d’une entreprise avec un leverage de 1.5 et une croissance annuelle moyenne de 5%. Le bonus sera de (2-1.5)*5%/2= 1.25%.

Pour les entreprises avec un leverage supérieur à 2 (hors immobilier et utilities où il n’y a pas de bonus/malus), j’applique la même formule mais avec un malus car ces entreprises ont déjà gonflé leurs chiffres avec ce biais.

3) Pour terminer, j’ai réactualisé les calculs de fair price en réintégrant les derniers pronostics des analystes sur les futures estimations de bénéfices pour 2020 et 2021. Cela intègre donc les premières révisions à la baisse suite au Coronavirus.

Voir le message rappelant comment les scores sont calculés.
Voir le message rappelant comment l’aspect valorisation est calculé.
Voir le message rappelant comment le juste prix est calculé.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :

Classement par score :



Classement par valorisation et en bonus affichage du rendement du dividende pour cette année ainsi que la croissance annuelle du dividende sur les 5 dernières années ! :



Changements majeurs vs dernière mise à jour :

•    Rien ne passe au vert (prix attractif).
•    Dassault Systèmes, Pernod Ricard, L’Oréal passent en orange (juste prix ou légèrement sur-évaluées).
•    Téléperformance passe au rouge (largement sur-évaluées).

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :

Classement par score :




Classement par valorisation et en bonus affichage du rendement du dividende pour cette année ainsi que la croissance annuelle du dividende sur les 5 dernières années ! :




Changements majeurs vs dernière mise à jour :

•    Church & Dwight passe au vert (prix attractif).
•    Mondelez, Nike, Stryker Corp, Air Product, Coca-Cola passent en orange (juste prix ou légèrement sur-évaluées).
•    S&P Global, Becton Dickinson, American Tower passent au rouge (largement sur-évaluées).

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Remarque globale : les rendements des dividendes affichés pour les entreprises Françaises ne tiennent pas encore compte des annonces de coupe/baisse des dividendes (Thalès, Véolia, Hermès).

En espérant que cela puisse aider.

Dernière modification par MrDividende (12/04/2020 18h55)

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[+7]    #4 28/04/2020 10h18

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Mise à jour du Screener 28/04/2020

Bonjour à tous,

J’ai à nouveau fait quelques améliorations du screener dont voici la liste :

Amélioration du screener depuis le dernier reporting

1) J’ai tout d’abord ajouté une nouvelle colonne "Fair Price à 5 ans" qui correspondrait au juste prix que l’entreprise devrait avoir selon ma méthode de valorisation dans 5 ans. Ce calcul utilise le même raisonnement que le Fair Price actuel, mais intègre également la croissance sur les 5 prochaines années que j’assimile à celle constatée sur les 3 dernières années + les 3 prochaines estimées par les analystes. J’ajoute un coefficient de sécurité arbitraire de 80% pour rester conservatif (c’est à dire que si la croissance annuelle moyenne entre les 3 dernières années et les 3 prochaines est de 10% par an, j’impose une croissance sur les 5 prochaines années de 8%).

Ce Fair Price à 5 ans est donc plus hypothétique et moins précis que le Fair Price actuel, mais permet d’avoir une autre visualisation de l’aspect valorisation. Par exemple, une entreprise de qualité et de croissance peut-être sur-évaluée à l’instant T, mais peut croître de manière suffisamment forte pour avoir un bon potentiel dans quelques années. Le prix actuel qui serait donc sur-évalué à l’instant T pourrait ainsi être au global un bon prix d’entrée pour les années futures.

Cela permet d’introduire la colonne suivante.

----------

2) Introduction de la colonne "Potentiel" qui calcule l’écart entre le prix actuel et le Fair Price à 5 ans, tout en y ajoutant les dividendes. C’est donc le potentiel de gain qu’il reste à l’action à horizon 5 ans. Celui-ci tient donc compte de la sur/sous-évaluation actuelle et de la croissance future.

On peut remarquer que les entreprises sous-évaluées ont un bon potentiel (puisqu’elles doivent rattraper leur Fair Price + continuer de croître) mais que certaines entreprises relativement chères peuvent également en avoir un bon grâce à leur croissance future.

Je trouve que cet aspect complète donc bien la vision du Fair Price et est peut-être même plus intéressante pour les investisseurs LT comme moi.

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3) Pour terminer, j’ai ajouté une petite étoile à côté du nom des entreprises que je considère comme les piliers de mon portefeuille. Je veux que ça soit celles qui le sur-pondèrent à LT. Ce sont globalement mes principales convictions, les actions dont je n’accepterais vraiment pas de m’en séparer. Si je devais avoir un portefeuille ultra-minimaliste, ce sont les entreprises que je choisirais. Ce n’est donc que mon ressenti personnel, mais je pense que cela m’aidera lors des renforcements et de la lecture du screener.

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Voir le message rappelant comment les scores sont calculés.
Voir le message rappelant comment l’aspect valorisation est calculé.
Voir le message rappelant comment le juste prix est calculé.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :

Classement par score :



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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :

Classement par score :





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En espérant que cela puisse aider.

Dernière modification par MrDividende (28/04/2020 10h44)

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Favoris 3   [+9]    #5 31/05/2020 17h52

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Astuce pour mettre des entreprises Américaines du S&P500 dans votre PEA

Bonjour à tous, j’avais déjà évoqué dans ce message un début d’astuce permettant de loger des entreprises Américaines du S&P500 dans son PEA. L’idée m’a intéressé et j’ai donc décidé d’approfondir le sujet.

Je parle bien de titres en direct et pas d’ETF.

J’ai donc regardé pour l’intégralité des entreprises du S&P500, et 13 d’entre elles sont éligibles aux PEA.

En effet, exactement 13 entreprises Américaines ont leur siège social en Europe (11 en Irlande à Dublin et  2 aux Pays-Bas).

Si ces entreprises vous intéressent, il est plus intéressant fiscalement de les loger sur PEA plutôt que sur un CTO.

Voici la liste complète de ces entreprises :

Accenture (Irlande)
Medtronic (Irlande)
Linde (Irlande)
Eaton Corporation (Irlande)
Allegion (Irlande)
Johnson Controls International (Irlande)
Aptiv (Irlande)
Perrigo (Irlande)
Seagate Technolohy (Irlande)
Steris (Irlande)
Trane Technologies (Irlande)
Lyondellbasell (Pays-Bas)
Mylan (Pays-Bas)

Voici maintenant celles que je trouve intéressantes dans la liste :

Accenture : C’est le leader mondial des prestations de service et de conseils en technologie. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu comme le Capgemini Américain mais en beaucoup plus gros et mieux géré.

Medtronic : Un des leaders mondiaux dans les matériels médicaux (équipements chirurgicaux, défibrillateurs, prothèses…).

Linde : C’est l’un des concurrents direct de Air Liquide (l’autre étant Air Product & Chemicals). En terme de capitalisation, c’est la plus grosse entreprise du secteur (depuis la fusion avec Praxair en 2018).

Eaton Corporation : Un des plus gros industriels dans l’électronique pour la gestion de l’énergie. C’est l’un des concurrents direct de Schneider Electric.

Lyondellbasell : L’un des principaux groupes chimiques mondiaux (produits chimiques divers, raffinage de pétrole, polymères avancés…).

Allegion : Fabriquant de systèmes de sécurité comme le verrouillage des portes, les systèmes de vidéo surveillance, systèmes d’identification…

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Voilà pour le PEA. J’ai également remarqué que l’assureur Américain Chubb Limited avait son siège social en Suisse. Ce n’est donc pas éligible au PEA mais je préfère le préciser car peut-être que des lecteurs Suisses du forum pourraient être intéressés s’ils ont des avantages fiscaux.

Bonne fin d’après-midi.

Dernière modification par MrDividende (31/05/2020 18h19)

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Favoris 4   [+13]    #6 06/06/2020 10h30

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Bilan du début d’année et leçons apprises de la crise


Les marchés boursiers sont extrêmement complexes. Je considère donc que nous avons toujours à apprendre, quel que soit notre niveau de connaissance, et cela chaque année. Ceci est vrai pour tout le monde.

Je pense donc qu’il faut constamment faire preuve d’humilité et d’esprit critique pour se remettre en question et continuer de progresser.

Ce début d’année a été riche en apprentissage pour moi et je souhaite partager ici ce que j’ai appris, à travers 6 points.

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1)Choisir les bonnes entreprises



Tout d’abord, je me sens bien plus à l’aise avec mon picking actuel que celui d’avant la crise.

Celui-ci était initialement très axé sur la France (pour des raisons fiscales avec le PEA) et sur des entreprises avec des rendements plus ou moins élevés. En y réfléchissant bien maintenant, c’est tout ce qu’il ne faut pas faire, surtout lorsqu’on est jeune.

-> la fiscalité ne doit jamais être le choix n°1 lors d’un investissement. Il faut privilégier la qualité ainsi que l’espérance de gain, puis ensuite regarder la fiscalité. Il vaut clairement mieux payer 30% de fiscalité sur 100% de gain que 0% sur un gain de 20%…

-> le rendement du dividende ne doit jamais motiver l’achat d’une entreprise (en phase de capitalisation en tout cas). Ce qui explique la hausse des actions (et dans une moindre mesure celle des dividendes) est la croissance des profits et la qualité des fondamentaux. C’est donc la seule chose à laquelle il faut prêter attention lorsqu’on analyse une entreprise.

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2)Performance globale du portefeuille



Ensuite, d’un point de vue performance, je constate que mon portefeuille PEA fait bien mieux que le CAC40 et que les indices Européens.

Cela renforce mon opinion qu’en faisant preuve d’un bon stock picking vers des entreprises de qualité et de croissance, l’Europe est une zone géographique facile à battre.

En effet, c’est une zone où l’économie est assez mature et avec une faible croissance. En surpondérant la qualité et la croissance, il est possible de faire mieux que le marché à la hausse ainsi qu’à la baisse.

Néanmoins, cela me semble bien plus compliqué aux US. Mon portefeuille fait globalement jeu égal avec le S&P500. La bourse Américaine me semble donc beaucoup plus difficile à battre. Cela s’explique justement (à l’inverse de l’Europe) par le poids très important des entreprises de croissance dans leurs indices.

On voit d’ailleurs dans le MSCI USA que les tech représentent 25% de l’indice (en réalité 35% si l’on rajoute Amazon en consumer discretionary et Alphabet/Facebook en telecom), alors qu’en Europe c’est 7%. Les bancaires, l’énergie, l’industrie… représentent également un poids plus important en Europe.



MSCI USA :



MSCI Europe :



On peut aussi imaginer que le marché Américain est beaucoup plus efficient car le nombre d’intervenants y est bien plus élevé.

Il serait donc « logique » de faire du stock picking pour la partie Europe, et de prendre un ETF pour la partie US (mais je continue d’espérer qu’il est possible de faire mieux, time will tell).

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3)Ne surtout pas sous pondérer les US



Ce point découle du précédent mais me semble très important.

Beaucoup de portefeuilles (dont le mien) sous performent le MSCI World non par car le stock picking est mauvais, mais parce que quasiment tout le monde sous pondère les US et les GAFAM. C’est une grave erreur de parier contre les US car malgré tout, cela reste le pays de la finance, du dollar et de la création de valeur. Cela devient de plus en plus vrai avec le développement de l’informatique et d’internet.

Avec les taux bas, les valeurs de croissance vont continuer de survoler le marché. Comme tous les calculs de valorisation (DCF etc..) sont basés sur des actualisations liées aux taux d’intérêts, une baisse des taux entraîne une meilleure valorisation des actions de qualité et de croissance.

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4)Attention au PER



Le PER est un faux ami. Lorsqu’on le regarde, il est toujours trop élevé pour les belles entreprises ce qui nous pousse à ne jamais les acheter. Néanmoins, il a un gros biais car il ne prend pas en compte les fondamentaux de l’entreprise. C’est pour cela que je regarde maintenant le PEG (Price Earnings Growth) inventé par Peter Lynch.

Ce ratio se calcule en divisant le PER par le taux de croissance annuel moyen d’une entreprise. Par exemple une entreprise avec un PER de 20 qui croit de 10% par an a un PEG = 20/10 = 2

Il vaut donc mieux avoir une entreprise avec un PER de 20 et une croissance de 10% (PEG = 2) qu’une entreprise avec un PER de 15 et une croissance de 5% (PEG = 3).

Peter Lynch considérait qu’une entreprise devait avoir un PEG <1 pour ne pas être trop chère. Autrement dit PER doit être inférieur ou égal à la croissance : une entreprise qui croit de 5% (soit plus de 50% des boites en Europe) devrait donc avoir un PER < 5.

C’est globalement irréaliste à notre époque, je pense que la baseline devrait être autour de 3 actuellement (une entreprise qui croit à 5% devrait avoir un PER de 15, une entreprise qui croit à 10% devrait avoir un PER de 30…).

Toujours est-il que ce ratio est intéressant pour comparer les entreprises. Comme évoqué dans l’exemple plus haut, un PER élevé n’est pas toujours signe de cherté.

Voici un exemple venant de mon screener :




On peut voir que Worldline et ASML Holding ont un PER bien plus élevé que L’Oréal, mais leur croissance est bien plus forte. En terme de PEG elles sont moins chères.

Téléperformance et L’Oréal ont globalement le même PER mais pas du tout le même PEG.

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5)Se concentrer sur les secteurs d’avenir et défensifs



Le buy&hold nécessite comme son nom l’indique de conserver sa position tout en accompagnant au fil des années la croissance d’une entreprise pour espérer obtenir à la longue obtenir une bonne PV.

Il faut donc que sur un cycle complet et un grand nombre d’années, l’entreprise en question arrive à croitre et à augmenter ses bénéfices. Or pour les cycliques, on revient à chaque crise 10 ans en arrière ! Ce n’est clairement pas possible en buy&hold. À la limite pour jouer un rebond CT ok, mais vraiment pas en buy&hold.

Il faut donc concentrer son portefeuille sur les secteurs peu cycliques et d’avenir, ceux qui fonctionneront quel que soit le cycle économique.

Jusqu’à maintenant, ces secteurs étaient pour moi la santé et la consommation de base (consumer staples).

La grande révélation pour moi de cette année est que la technologie est clairement devenue un secteur défensif. Non seulement elle occupe une place de plus en plus grande dans nos vies, mais devient maintenant un besoin primaire. Nous avons autant besoin d’internet que de manger (ou presque).

J’ai récemment eu une coupure internet de plusieurs jours, et cela implique beaucoup de choses : plus de recherches web, plus de télétravail, plus de netflix, plus de téléphone (très peu de 3g chez moi)…

Avec cette crise, on voit clairement que tous les business qui ont du mal sont ceux liés aux produits physiques, alors que ce qui cartonne est le dématériel, les services.

Pour ceux qui avaient du mal à croire au e-commerce, je pense que c’est maintenant difficile de revenir en arrière. Idem pour le télétravail, le cloud etc…

On constate également, pour prendre l’exemple des GAFAM, que leur croissance se moque du chômage. En effet, celles-ci arrivent à créer une richesse énorme mais avec très peu d’employés.

Si on prend Google, Facebook, Apple et Microsoft (j’exclue volontairement Amazon à cause de ses entrepôts), cela fait au total 430 000 employés pour une capitalisation de 4500 milliards $ (soit plus de 2 fois le PIB de la France uniquement réalisé par une ville de la taille de Lyon.

À l’inverse, une entreprise comme Sodexo a 470 000 employés (comme les 4 entreprises) pour une capitalisation de 10 milliards €

Autrement dit, la richesse du 21e siècle est loin d’être proportionnelle au nombre d’employés. Évidemment si tout le monde est au chômage les pubs Google et les achats Amazon baisseront, mais vous comprenez l’idée.

Bref, tout cela pour dire que la technologie est devenue maintenant un secteur défensif qui a très peu baissé avec le covid, et qu’il faut donc avoir les principaux acteurs en portefeuille.

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6)Placer son cash sur des supports liquides même s’ils ne rapportent rien



Le cash a deux rôles très importants à jouer. D’une part, il sert évidemment de réserve de sécurité en cas d’imprévus. Cela évite de sortir de l’argent de ses actifs pour faire des dépenses.

Ensuite et surtout, il sert également à être rapidement investi pour profiter des baisses de la bourse. Lorsque la bourse chute fortement, il est intéressant et recommandé d’utiliser une partie du cash disponible pour investir à bon prix.

C’est sur ce deuxième point que j’ai des regrets. J’avais une bonne réserve en AV sur des supports immobiliers (OPCI) pas ultra liquides, surtout si l’on rajoute les temps de traitement assez longs des assureurs. Au plus bas de la crise (fin Mars) je voulais faire un gros apport en débloquant l’AV mais les fonds ont été très longs à arriver (presque 3 semaines). J’estime la perte à environ 15-20%, ce qui est assez énorme. Tout ça pour avoir voulu gratter 3-4% par an sur le cash sur des supports au final relativement peu rémunérateurs.



Conclusion : mieux vaut laisser son cash sur des supports très liquides (livrets etc) même si peu rémunérateurs. Le manque à gagner en cas de baisse des marchés est sinon trop élevé pour le maigre gain espéré ailleurs.


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Voilà pour ce que j’ai appris sur ce début d’année, je vous conseille à tous de faire ce genre de liste et de la regarder de temps à temps afin de faire le point, de progresser, et de ne pas refaire les mêmes erreurs.

Après tout, se tromper n’est pas grave si cela enseigne quelque chose. Commettre plusieurs fois la même erreur est en revanche inacceptable.

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Favoris 6   [+7]    #7 10/07/2020 17h22

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Les Conseils de Peter Lynch


Bonjour à tous,

Je viens de terminer les deux excellents livres de Peter Lynch « Beating the Street » et « One Up on WallStreet ». Comme promis dans ce message de ma présentation, voici un petit récapitulatif des meilleurs conseils et citations de Lynch.

Je pense que c’est très utile pour tous les investisseurs, surtout en période de doute comme actuellement.

Qui est Peter Lynch


Tout d’abord, un petit mot sur Peter Lynch pour dresser le portrait de cet homme. Il a été le gérant très talentueux du fond Magellan de Fidelity de 1977 à 1990 avec une performance exceptionnelle de 604% vs 233% pour le S&P500 sur la même période.



Image de Fidelity.com



Il n’avait pas peur d’avoir un portefeuille qui contenait simultanément plusieurs centaines d’entreprises (jusqu’à 1400 lignes), et arrivait à battre le marché même avec son extrême diversification.

Il est l’un des fondateurs de l’approche growth moderne avec notamment la création du ratio PEG, qui est une variante intéressante du PER en prenant compte la croissance de l’entreprise.

Il était également convaincu que les investisseurs individuels pouvaient battre les gérants et le marché en faisant preuve de bon sens et en appliquant des méthodes simples.



7 conseils de Peter Lynch pour investir en bourse



Voici plusieurs de ses conseils et citations (pour les citations je fais des traductions en Français donc ce ne sont pas ses mots à l’exact, mais le sens est là).



1 :

N’achetez jamais des entreprises que vous ne connaissez pas et ne suivez jamais les conseils des autres sans faire vos propres « devoirs ».

Il faut savoir soi-même pourquoi on achète une entreprise en l’ayant analysé au préalable et en étant capable d’expliquer grossièrement à un enfant le business que fait cette entreprise.

Il souligne que cela peut paraître simple et évident, mais que cette règle est très souvent négligée.



2 :

Si vous avez un horizon d’investissement à long terme, vous devriez laisser tomber les obligations et tous les supports qui ne rapportent pas grand-chose. Historiquement, la performance à long terme des obligations est 2 fois plus faible que celles des actions.

C’est d’autant plus vrai aujourd’hui avec la baisse des taux qui font que les obligations rapportent de moins en moins par rapport aux actions.



3 :

Il faut toujours bien diversifier son portefeuille car c’est la meilleure protection contre l’ignorance. Il remarque généralement que sur 5 actions sélectionnées : une performe de manière exceptionnelle, une est un très mauvais investissement, et trois se comportent globalement comme attendu.



4 :

Ce qui explique la hausse des actions à long terme ne se résume qu’à un mot : les profits, les profits, les profits.

S’il y a une seule chose à vérifier lorsqu’on achète une action, c’est que ses profits augmentent chaque année sur le long terme.



5 :

Il faut achetez des entreprises en croissance car d’après le point précédent c’est l’une des seules manières d’être certain de gagner de l’argent à long terme.

(Et là il attaque un peu l’Europe) : « Je suis certain aux US de trouver rapidement une centaine d’entreprises dont les bénéfices sont en croissance chaque année depuis 20 ans. En Europe j’aurais du mal à en trouver rien que 10. »

Malheureusement cette remarque qui date d’il y a 30 ans est toujours vraie.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut qu’investir aux US, mais éviter cette zone géographique est une grosse erreur pour la performance boursière.

Il insiste également sur le fait que les entreprises anglo-saxonnes ont un état d’esprit de création de valeur et sont tournées vers les actionnaires, ce qui est beaucoup moins vrai ailleurs dans le monde (pas qu’en Europe mais aussi en Asie).



6 :

Il ne faut surtout pas chercher à deviner ce que vont faire les cours de bourse ni essayer de timer le marché. Il faut avoir une stratégie et l’appliquer chaque année en privilégiant le DCA (les renforcements mensuels). Si votre stratégie sous performe, ce n’est pas nécessairement le moment d’en changer, car le jour où elle fonctionnera vous aurez pris la baisse mais raté toute la hausse.



7 :

N’écoutez pas les analystes et soyez attentif autour de vous. Si vous voyez un produit partout et que vous le trouvez très bon, vous n’êtes probablement pas le seul. C’est en raisonnant ainsi que Peter Lynch a fait ses meilleurs investissements.

De nos jours cela donnerait : j’utilise tous les jours Amazon et je ne peux plus m’en passer -> j’achète l’action Amazon.

Tous les ordinateurs sont équipés de Windows et les produits Office sont utilisés dans toutes les entreprises -> j’achète Microsoft.

On retrouve l’idée de la Newsletter d’IH avec les Michu.



Les 6 catégories d’actions en bourse



Peter Lynch avait l’habitude de classer chaque entreprise dans une catégorie bien particulière. À noter que ce n’est pas une étiquette définitive et qu’une action peut évoluer d’une catégorie à l’autre.



Slow growers :

Généralement des grosses capitalisations évoluant dans un business mature. Elles étaient souvent des fast growers au début. Elles payent la plupart du temps un dividende assez élevé et ont une croissance de 2-4% par an. Les secteurs classiques sont les utilities, les telecoms. Le point d’entrée est important sur ces valeurs car il faut éviter de les surpayer.



Stalwarts (piliers) :

Ce sont également de grosses capitalisations qui ont une croissance de 5-8% par an. Elles ont souvent un business solide et servent de base au portefeuille. Ce ne sont généralement pas des entreprises très excitantes mais dont les résultats sont réguliers. C’est aussi ce qu’on appelle plus communément les investissements bon père de famille. Elles sont surtout représentées dans les secteurs de la santé, de la conso de base…

Ce sont donc d’excellentes entreprises à avoir en buy&hold et qui protègent bien des récessions.



Fast growers :

Elles sont les entreprises préférées de Peter Lynch, souvent des midcaps avec une forte croissance. Ce sont les entreprises qui rapportent le plus à long terme. Elles sont néanmoins risquées car souvent chères et elles peuvent à tout moment se transformer en slow grower ce qui ferait fortement chuter leur prix. Le point d’entrée a relativement peu d’importance puisque la croissance fait rapidement jouer le facteur temps en notre faveur. C’est parfait puisque le market timing est impossible.

Pour limiter les risques, Lynch favorisait les entreprises avec une belle croissance mais en étant très regardant sur la qualité de leur bilan financier (trésorerie ou pas trop de dette) ainsi que sur leur marge pour vérifier qu’elles font de vrais bénéfices.

-> ce sont globalement tous les critères de mon screener.



Cyclicals :

Ce sont des entreprises qui arrivent à croître très rapidement en phase d’expansion du cycle, mais dont les profits se cassent la figure à la moindre récession (automobile, compagnies aériennes, secteurs liés aux matières premières…). Ce sont des investissements très complexes puisque non destinés au buy&hold. Il faut les acheter en début de cycle pour profiter de la hausse et vite les revendre avant que les nuages arrivent. Le sens du timing est donc très important. Comme ces entreprises sont généralement volatiles, il vaut mieux privilégier les bigcaps.



Asset plays :

Ce sont des entreprises plutôt banales à l’origine mais qui possèdent un atout particulier qui leur donne un grand avantage (beaucoup de cash, des biens immobiliers de grande valeur, une licence reconnue, la chance d’avoir été là au bon moment pour les chemins de fer…).



Turnaround (recovery) :

Ce sont des entreprises en difficulté qui n’arrivent pas à se développer et dont le business est en déclin. Il arrive parfois qu’elles s’en sortent avec une nouvelle stratégie, un nouveau produit, ou un changement complet de leur business. C’est très complexe de les dénicher car il faut remarquer assez vite que la recovery va fonctionner. Le premier exemple qui me vient en tête est l’entreprise Néerlandaise Philips qui est passé d’un business d’électronique classique à un nouveau business de santé très récemment (et avec succès !).

---------------------------------------------------------

Globalement, pour les investisseurs classiques comme nous, je pense qu’il vaut mieux se cantonner aux 3 premières catégories car les autres sont plus spéculatives.

Voilà, j’espère que tous ces conseils pleins de sens vous auront intéressé. Je tâcherais d’en ajouter d’autres au fil de mes futures lectures.

A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (10/07/2020 17h26)

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Favoris 3   [+2]    #8 13/08/2020 10h17

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Bonjour à tous,

J’ai appris récemment (de source interne) que la loi PACTE devrait prochainement entrer en application chez mon courtier CA IDF Investore Integral (fin Août). Ils devraient a priori également procéder de manière rétroactive, c’est à dire nous rembourser le surplus de courtage payé entre 01/07 et aujourd’hui.

Je devrais donc à titre personnel récupérer par exemple une vingtaine d’euros pour mon achat sur Genmab.

Bref, j’ai donc payé très récemment un abonnement d’un mois sur ZoneBourse afin de faire tourner leur Screener par pays. Je ne regarde généralement pas leur notation, mais c’est la meilleure manière que j’ai trouvé d’avoir la liste de toutes les entreprises de chaque pays. Etant très intéressé par les pays du Nord (notamment Scandinaves) j’ai donc cherché à dénicher des entreprises de bonne qualité (pas forcément ultra connues) pour les intégrer dans mon portefeuille et screener perso.

Je vous partage donc ici mes trouvailles :

Norvège


Tomra Systems : l’un des leaders mondiaux dans la gestion et le recyclage des déchets. Elle conçoit par ailleurs des systèmes optiques de pointe pour le tri automatique. Globalement elle évolue sur les mêmes marchés que Waste Management mais avec une croissance largement supérieure et un bilan beaucoup plus sain. L’entreprise est relativement chère mais a un très bon bilan financier, une activité en croissance et peu cyclique ce qui explique la valorisation.

Danemark


GN Store Nord : l’un des leaders mondiaux dans la conception de matériel auditif. Elle commercialise des dispositifs pour les secteur de la santé (50% du CA) ainsi que pour le monde professionnel et les loisirs (casques sans fils, oreillettes pour téléphone…). L’entreprise a une très belle croissance dans un secteur relativement défensif et semble très bien gérée.

Suède


Essity : l’un des leader mondiaux dans la conception de produits d’hygiène à base de papier. Elle détient les célèbres marques Lotus, Nana… C’est donc globalement le même business que l’Américain Kimberly-Clark. Les deux points d’interrogation sont sa forte dépendance au prix de la pulpe de papier ainsi que son historique très court puisque l’entreprise est introduite en bourse depuis moins de 5 ans.

Allemagne


Symrise : entreprise spécialisée dans la production d’arômes pour la parfumerie, d’arômes alimentaires et d’ingrédients nutritionnels. C’est un secteur que j’apprécie tout particulièrement avec des concurrents comme Robertet, Royal DSM, Chr Hansen, IMCD, Kerry Group… Je les veux tous en portefeuille !
Ce secteur a l’avantage d’avoir une belle croissance, d’être relativement peu cyclique et a une belle visibilité. Toute la partie compléments alimentaires et nutritionnels cartonne en ce moment, surtout avec le covid. Il est prouvé selon les experts du secteur que la prise régulière de probiotiques aide à renforcer ses défenses immunitaires et donc limiter les risques de tomber malade.

Pays-Bas


JDE Peet’s : si ce nom ne vous dit rien, c’est normal. Pourtant c’est l’une des plus grandes entreprises de vente de café et de thé dans le monde. Ses marques sont bien connues comme Senseo, Tassimo, L’OR…
Elle a aussi plusieurs partenariats avec le géant Américain Mondelez. Elle commercialise également des distributeurs pour professionnels. L’entreprise a été introduite cette année en bourse et s’est très bien comportée par rapport aux indices Européens. C’est surtout l’une des plus grosses capitalisation en Europe dans le secteur de l’alimentation, donc à mon sens inévitable dans tout portefeuille à vocation défensive.

Voilà, j’espère avoir pu vous donner des idées. Je vais intégrer très prochainement ces entreprises à mon screener.

À bientôt.

Dernière modification par MrDividende (13/08/2020 10h24)

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[+7]    #9 24/09/2020 19h23

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Bonsoir Michel,

J’ai reçu énormément de demandes en tout genre avant l’été, j’ai donc décidé de lancer un service payant sur mon site (mais qui date de Juillet, j’ai juste édité ici récemment le lien dans ma signature, et si cela gène IH pas de problème il peut me le dire et je la retire) afin de monétiser des services plus chronophages, poussés ou complexes.

L’objectif n’est pas du tout de pousser à l’achat, ce n’est absolument pas mon genre car tout le contenu du site reste gratuit (suivi porteveuille, screener, conseils de base dans les commentaires etc…). À aucun moment je ne pousse les gens qui me posent des questions à se rediriger vers ces services d’ailleurs.

Je trouve cependant que pour ceux qui souhaitent aller plus loin et approfondir une thèmatique ou un sujet particulier c’est intéressant (par exemple une formation sur l’analyse d’entreprise, des créations de portefeuille types, des explications et conseils sur les différents supports pour investir en bourse etc…).

À ma connaissance, personne n’a critiqué Fructif lors de la commercialisation de ses ouvrages par exemple.

Dernière modification par MrDividende (24/09/2020 19h25)

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Favoris 1   [+8]    #10 29/11/2020 10h17

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Bilan du portefeuille Novembre 2020 (33 ème mois de reporting)


Bonjour à tous,

Le reporting de ce mois va être assez long car j’ai beaucoup travaillé sur mon portefeuille, sur le screener et sur des analyses et réflexions.

J’ai pris du temps à analyser en détail la performance de mes deux portefeuilles depuis le début de l’année, en comparaison à leurs indices respectifs. Je constate que sur le PEA, mon approche de stock picking orientée croissance et qualité a été relativement efficace et performante par rapport aux indices.

Mon PEA surperforme en effet le CAC40 de plus de 6% depuis le début de l’année (et cela même malgré le rebond value des derniers jour, avant celui-ci le portefeuille avait plus de 10% d’avance). Il semble donc pertinent et rentable en Europe de sélectionner soi-même des titres de qualité et de délaisser l’approche indicielle classique.



En revanche, en analysant les performances de mon CTO axé sur les US, les conclusions semblent différentes pour le moment. Degiro ne permet pas comme Investore de tracer l’évolution de la performance dans le temps, mais mes calculs personnels donnent une performance de mon CTO en ligne avec le S&P500. Autrement dit, mon stock picking n’a rien rapporté de plus qu’un simple ETF S&P500.

J’applique pourtant une approche totalement similaire de stock picking entre les US et l’Europe. Pourquoi les résultats sont donc inégaux ?

En réalité, il y a un vrai différentiel au niveau sectoriel entre les US et l’Europe. Les indices Américains sont déjà très tournés vers la croissance et les secteurs d’avenir (technologie et santé). Il n’y a donc finalement pas tant besoin que cela de chercher à faire des optimisations. Les frais de courtage combinés aux retenues à la source et taxes sur les dividendes finissent au final par faire basculer la rentabilité du côté négatif.

Ce n’est absolument pas le cas pour l’Europe car les indices ne sont pas efficaces et trop portés sur des valeurs du passé, cycliques et sans avenir.



J’ai donc décidé d’introduire dans le portefeuille une partie ETF et de les mixer avec des titres vifs.

L’idée est de garantir une performance minimum via les ETF tout en optimisant la diversification et la fiscalité (capitaliser les dividendes) et les frais de courtage. Pour ne pas faire de doublons ou d’achats inutiles, les lignes qui seront prises en direct en supplément des ETF seront soit des entreprises de qualité sous pondérées dans les indices, soit des lignes pour renforcer les pondérations sectorielles désirées par rapport à l’indice, soit des lignes dont le potentiel dépasse largement la moyenne du panier et donc qui méritent d’être doublement représentées.



Cela me permettra ainsi de me concentrer et de donner plus d’importance aux valeurs de croissance qui ont des fondamentaux exceptionnels, et de moins m’occuper des autres valeurs puisqu’elles seront détenues dans les ETF.



Cela signifie par exemple que des grosses entreprises comme PepsiCo, Procter & Gamble, Johnson & Johnson (qui payent des dividendes élevés) sortiront des titres vifs puisqu’elles sont déjà très présentes dans le S&P500. Le portefeuille gagnera même en diversification puisque l’ETF détient toutes les entreprises comme Abbvie, Merck, Pfizer, Johnson & Johnson, Eli Lilly… mais aussi PepsiCo, General Mills, Coco-Cola, Procter & Gamble, Clorox, Colgate…

Je détiendrai toutes ces entreprises sans même avoir à payer la retenue à la source sur les dividendes. C’est donc doublement gagnant et permet de se concentrer sur les entreprises à mettre davantage en valeur car peu présentes dans l’indice ou qui se détachent réellement par leur croissance et fondamentaux.



Pour la partie Européenne, je compte également appliquer la même démarche. Mais comme je l’ai dit précédemment, les indices Européens « classiques » ont peu d’intérêt car très tournés vers les secteurs du passé. Je compte donc introduire dans une partie du portefeuille le MSCI Europe Momentum (ETF CEMR Ishares).

Les entreprises de cet indice sont globalement très proches de mon mode de sélection, c’est donc idéal. L’avantage de mixer mes titres vifs Européens avec cet ETF est également l’ouverture sur le marché Suisse et UK qui sont pour le moment totalement absents du portefeuille.



Ma répartition cible finale sera d’être à 50% ETF – 50% titres vifs avec le découpage géographique suivant :



55% US

35% Europe (dont 17,5% France et 17,5% hors France)

10% Chine



Ma répartition actuelle est la suivante :



La partie ETF aura pour objectif de garantir le gain du marché. Les actions en direct auront quant à elles pour objectif la surperformance à long terme, en donnant encore plus de poids à l’investissement qualité/croissance qui a déjà été initié depuis plusieurs mois dans le portefeuille. Cela amplifie forcément le niveau de risque du portefeuille (d’où également l’intérêt des ETF en parallèle) mais il n’y a pas de performance sans prise d’un minimum de risque.



Néanmoins, je tiens à préciser que toutes les valeurs que je conserverais uniquement via ETF (et non en direct) resteront en Watchlist et présentes dans le screener pour continuer d’aider ceux qui les suivent de près. Je continuerai de les suivre également car si jamais une de ces entreprises me semble à un moment sous-évaluée et à un niveau de prix jugé intéressant, je pourrais saisir l’opportunité de la reprendre temporairement en portefeuille.



J’ai également apporté de nombreuses améliorations au screener (qui apparaîtront dans le reporting dans les prochains jours).

L’objectif est que le résultat (principalement le score) mette davantage en avant les « champions » dont les fondamentaux sont exceptionnels et dont le potentiel de croissance (et donc de performance boursière) sont les plus élevées possibles.

J’ai donc supprimé des scores que je juge non nécessaires et non corrélés aux fondamentaux et à la performance d’une action. À l’inverse, j’ai intégré de nouveaux scores permettant de mieux mettre en valeur les entreprises de croissance, comme par exemple les révisions à la hausse des résultats estimés par les analystes sur la dernière année, l’augmentation de la rentabilité sur les dernières années (signifiant souvent une augmentation du moat ou une demande qui dépasse l’offre).

Pour cela, j’ai tracé des corrélations entre chaque paramètre pris individuellement et la performance de l’action. Il s’avère que certains critères sont beaucoup plus efficaces que d’autres.

Les critères les plus pertinents sont la croissance, les révisions à la hausse des résultats, la qualité du bilan, la profitabilité. À l’inverse, les critères value et de rendement du dividende sont même inversement corrélés à la performance (plus ces scores sont élevés, plus la performance est faible !). J’ai donc décidé de ne plus en tenir compte dans le score.



Les nouveaux résultats sont assez impressionnants et permettent également de ne plus faire apparaître que des entreprises technologiques en tête de classement (même si elles restent forcément bien représentées). L’utilisation de ma base de données de plus d’une centaine d’entreprises permet comme décrit plus haut d’étudier l’influence de chaque facteur, je trouve cela intéressant. On pourrait ensuite imaginer dans son utilisation se fixer un score minimum (par exemple 5/10 qui représente la moyenne) au-delà duquel on ne doit pas conserver l’entreprise.



Je pense que ma performance passée aurait été bien meilleure si j’avais directement adopté cette ligne de conduite en suivant le classement du screener sans trop m’attacher aux critères de valorisation et aux entreprises que j’affectionnais. Après tout, le but d’utiliser un screener est d’être factuel et de se baser uniquement sur les chiffres et non sur les aspects émotionnels. On le voit bien d’ailleurs avec les entreprises « piliers » qui sont malheureusement quasiment toutes dans le bas du tableau alors que factuellement tous les calculs indiquent que leur score est mauvais. Comme le disent de nombreux sages de la finance, il ne faut jamais tomber amoureux d’une entreprise. La bourse ne vous le rend clairement pas. Il faut toujours être factuel, et justement l’automatisation des décisions permettent d’éviter tout biais humain.

L’autre réflexion du mois concerne la Chine, je pense désormais y investir progressivement.

Je m’intéresse de plus en plus à l’investissement en Chine dans une optique de diversification géographique supplémentaire, et de potentiel de croissance. Évidemment, la Chine regroupe de nombreux risques, notamment politique, avec un gouvernement communiste qui prend beaucoup de place. Néanmoins, le potentiel de croissance est réellement présent et j’envisage donc d’investir progressivement 10% de mon portefeuille en Chine.



Pour investir en Chine, je vais partir sur la même logique en mixant :



– Les ETF avec par exemple Ishares MSCI China (ICHN)

– Le stock picking avec les actions qui me semblent sortir du lot



Mise à jour du portefeuille


----------------------------------------------------------------------------------------------

Santé :

🇫🇷 Essilor, Sartorius Stedim, Eurofins Scientific, Biomérieux
🇪🇺 Philips, Genmab, GN Store Nord
🇺🇸 Stryker Corp, Abbott Laboratories, ThermoFisher Scientific, Edwards LifeSciences, Idexx Laboratories


Finance :

🇫🇷 Worldine, Euronext, Edenred
🇪🇺 Adyen, Sofina
🇺🇸 Visa, S&P Global, Intercontinental Exchange, Paypal Holdings, UnitedHealth Group, MSCI


Industrie :

🇫🇷 Vinci, Air Liquide, Schneider Electric
🇪🇺 Wolters Kluwer, IMCD
🇺🇸 Roper Technologies, Fastenal Company


Technologie :

🇫🇷 Dassault Systèmes, Teleperformance,  Pharmagest Interactive, Esker, Solution30
🇪🇺 ASML Holding, Prosus, JustEat Takeaway.com, Nemetschek, NetCompany
🇺🇸 Intuit, SalesForce, Adobe, Veeva Systems, ServiceNow, Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook
🇨🇳 Alibaba, Tencent, Pinduoduo, JD.com, GDS Holding, Meituan Dianping


Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal, Pernod Ricard
🇪🇺 Heineken, Chr. Hansen
🇺🇸 McCormick, Church & Dwight, Costco Wholesale
🇨🇳 New Oriental Education


Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès,
🇺🇸 Starbucks, Domino’s Pizza, Home Depot, Nike, Pool Corporation
🇨🇳 Anta Sports


Energie :

🇪🇺 Alfen
🇺🇸 Tesla
🇨🇳 Nio Limited


Utilities :

🇫🇷 Neoen
🇺🇸 NextEra Energy, Waste Management


Telecom :

🇺🇸 Walt Disney, Netflix.


Immobilier :

🇫🇷 Orpéa
🇪🇺 Cellnex Telecom
🇺🇸 Realty Income, American Tower, Equinix, CoStar Group
🇨🇳 Longfor Group.





----------------------------------------------------------------------------------------------




Valeur totale du portefeuille : 118 274€

----------------------------------------------------------------------------------------------

Vente 


Johnson & Johnson, Procter & Gamble, Mondelez, Pepsico, McDonald’s, Blackrock : déjà largement présentes dans l’indice et dont la croissance n’a rien de particulier. Le dividende élevé coute cher en fiscalité et donc la détention en capitalisant sera plus performante.

Becton Dickinson, Medtronic, Accenture, ADP, Comcast, Atmos Energy : valeurs de qualités mais dans la moyenne de leurs secteurs, donc pas nécessaire de les sur-représenter.

Digital Realty, Crown Castle : je leur préfère Equinix et American Tower qui font exactement le même business mais dont je préfère les fondamentaux et qui sont les leaders.

Sanofi : actuellement présente dans le MSCI Europe Momentum. L’entreprise est de qualité mais n’a pas d’avantage particulier face à ses concurrents Européens (Roche, Astra, Novartis, GlaxoSmithKline…). Je préfère donc toutes les détenir via ETF ce qui me permet d’améliorer la diversification.


Robertet : je préfère CHr Hansen et Symrise qui sont plus diversifiées et qui ont une meilleure croissance. De plus, l’entreprise est assez compliquée à renforcer avec un cours avoisinant les 1000€.


Veolia : le court végète depuis un moment contrairement à ses concurrents (Tomra Systems et Waste Management). Les problèmes de gouvernance avec Suez m’inquiètent et ce genre d’événement ne finit pas souvent bien.


Elia Group : présente dans l’indice MSCI Europe Momentum. L’entreprise est de qualité mais n’a pas d’avantage particulier sur ses concurrents Enel, Iberdrola, Orsted… qui sont aussi dans l’indice. Cela permet également d’éviter la retenue fiscale belge qui coute chère.

Achat


Cellnex Telecom, GN Store Nord, Alfen, Tesla, Pool Corp, Alibaba, Tencent, Pinduodo, Jd.com, Meituan Dianping, New Oriental Education, Nio Limited, Anta Sports, LongFor Group, GDS Holdings

Renforcement



Adyen, Sartorius Stedim, Biomerieux, Euronext, Sofina.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Performance du portefeuille cette année


Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille depuis Janvier 2020 : -1.23%.
Performance du MSCI World depuis Janvier 2020 : +4.32%.

Comme initié et expliqué dans le reporting du mois dernier, voici l’évolution de l’écart relatif entre mon portefeuille et le MSCI World. Si la courbe monte, cela signifie que mon portefeuille fait mieux sur la période. Si elle baisse, c’est que je sous performe. Cela permet donc de voir facilement comment le portefeuille se comporte en relatif à un indice (ici le MSCI World).



Le portefeuille a donc fait moins bien que le MSCI World sur le mois dernier car n’a pas profité du rebond des valeurs cycliques (d’où l’intérêt d’en détenir quelques-unes via des ETF). Mais je reste confiant quant à son évolution future.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Dividendes


Comme expliqué dans ce message, je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 326€.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Pour terminer, voici les dernières entreprises en Watchlist :

Europe : Novo Nordisk, Coloplast, SimCorp, Hexagon, Adidas, Iberdrola, Symrise, Tomra Systems, Sweco,

Us : Copart, Estée Lauder.

----------------------------------------------------------------------------------------------

A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (03/12/2020 19h11)

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Favoris 3   [+9]    #11 02/12/2020 17h44

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Idées d’entreprises Scandinaves


Bonsoir à tous,

Après avoir passé beaucoup de temps à examiner la cote Scandinave, j’ai trouvé plusieurs entreprises qui me semblent avoir d’incroyables fondamentaux et de très belles perspectives de croissance.

Celles-ci ont toutes été ajoutées à mon screener, et j’ai déjà initié certains achats. Je vous propose de vous partager les meilleures trouvailles de cette liste. Je reste vraiment persuadé que les Pays Scandinaves ont parmi les plus belles entreprises de croissance en Europe.


Achats




MIPS (Suède) : probablement ma préférée de la liste. La croissance est de plus de 30% par an, les marges très élevées, beaucoup de trésorerie…
L’entreprise a mis au point une technologie de protection du cerveau présente dans les casques de vélo, de moto, de ski… Business pas sexy sur le papier mais je vous invite à faire une analyse, vous ne serez pas déçu !


Evolution Gaming Group (Suède) : entreprise déjà un peu connue sur le forum, spécialisées dans les jeux de casinos et d’argent en ligne. Fondamentaux excellents : forte croissance, marges élevées, très bon bilan…


BHG Group (Suède) : entreprise spécialisée dans la vente de meubles et d’articles de bricolage 100% en ligne. C’est un mélange d’IKEA et de Leroy Merlin en 100% digital. Très belle croissance, valorisation encore raisonnable.

ChemoMetec (Danemark) : entreprise spécialisée dans la conception d’instruments analytiques pour étudier les cellules présentes dans les fluides. La croissance de l’entreprise a explosé sur les 4 dernières années. On tient ici probablement une success story à la Sartorius Stedim. Attention cependant à la valorisation relativement élevée.


Revenio (Finlande) : entreprise spécialisée dans des technologies de pointe pour la santé, notamment dans le diagnostic de problèmes et maladies occulaires. Les fondamentaux sont excellents : croissance annuelle de 20%, marges élevées, bilan sain et secteur très porteur. Attention à la valorisation qui est également élevée.


Instalco (Suède) : entreprise spécialisée dans les installations de systèmes de chauffage, de plomberie, de panneaux solaires, de ventilation…
Business qui est loin d’être sexy, mais les fondamentaux sont impressionnants pour le secteur. Croissance de près de 15% par an du CA, rentabilité en hausse sur les dernières années, bilan sain… Pour se diversifier dans le secteur industriel sans rogner sur les perspectives de croissance, c’est un bon compromis. L’entreprise n’est pas très chère, ce qui est un autre point fort.


Watchlist



Sectra (Suède) : entreprise spécialisée dans deux segments totalement différents. Le premier est lié à des systèmes de communication sécurisée (logiciels) pour échanger sur des sujets confidentiels (gouvernementaux, militaires…). L’autre activité concerne des solutions informatiques et des logiciels pour les services de santé publics et privés. La croissance est intéressante et relativement résiliente et prévisible. Néanmoins, la valorisation me semble vraiment trop élevée pour rentrer sur le dossier pour le moment.


Sinch (Suède) : société qui propose des services de cloud computing aux entreprises. Elle commercialise des solutions assez innovantes dans la communication (message, video) entre les entreprises et leurs clients. Très belle croissance également avec une forte accélération des marges sur les dernières années. Valorisation relativement élevée.


Embracer (Suède) : un studio de création de jeux vidéos, anciennement connu sous le nom de THQ Nordic. Pour ceux qui connaissent, ses principaux succès sont Dead Island, Goat Simulator, Darksiders…
Belle croissance de l’EBITDA avec beaucoup de trésorerie. L’entreprise n’est pas très chère.

————————-

J’espère que cette liste pourra vous donner des idées.

À bientôt.

Dernière modification par MrDividende (02/12/2020 17h45)

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Favoris 3   [+6]    #12 05/12/2020 09h59

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Mise à jour du Screener actions de croissance



Bonjour à tous,

Comme expliqué dans le dernier reporting mensuel, j’ai beaucoup modifié le screener dernièrement. L’objectif principal des modifications est d’être plus efficace et de mieux mettre en avant les actions de croissance avec d’excellents fondamentaux, tout en mettant totalement de côté les aspects subjectifs et psychologiques.

Cela passe donc par l’ajout de nouveaux indicateurs et de nouveaux scores mettant davantage en lumière la croissance, et également le retrait d’anciens scores jugés non utiles et inefficaces dans le process. Je vous propose ici de rentrer dans le détail de tous les scores utilisés et de toutes les nouveautés.



Les différents scores du screener



Pour commencer, voici la liste de tous les différents scores utilisés dans la nouvelle mise à jour.




Croissance

Le score croissance est tout simplement la combinaison de la hausse du CA et du BNA de l’entreprise sur la période étudiée. Plus cette croissance est élevée, plus le score l’est aussi.

C’est bien évidemment l’un des principaux critères à étudier lorsque l’on cherche des entreprises de croissance.


Qualité du bilan

Le score bilan juge la solidité financière de l’entreprise en prenant en compte son niveau de dette ou trésorerie par rapport à son EBITDA. C’est donc le ratio de leverage qui est noté. Plus le leverage est élevé, plus le score bilan est mauvais.


Rentabilité

Le score rentabilité note la profitabilité de l’entreprise en prenant en compte sa marge nette, ainsi que son ROE. Plus ces indicateurs sont élevés, plus le score l’est aussi.


Marges

Ce score n’étudie pas le niveau des marges contrairement à la rentabilité, mais juge l’évolution de celles-ci. Il analyse l’évolution de la marge d’exploitation (EBIT) sur la période étudiée. Plus les marges sont en hausse, plus le score est élevé. Une entreprise qui arrive à augmenter ses marges dans le temps a généralement un moat solide, et cela peut signifier que la demande est supérieure à l’offre, ce qui est un très bon signe.


Momentum

Le score Momentum note l’évolution de la performance boursière de l’action en Total return (variation du prix de l’action + dividendes) par rapport à son indice de référence (MSCI World pour l’Europe et S&P500 pour les US) sur des périodes de 2 ans et 5 ans. L’objectif est ici d’éviter les entreprises en déclin qui sous performent nettement les indices sur de longues periodes de temps.


Publication

Le score publication est la combinaison de deux facteurs. Le premier est la qualité des publications, c’est à dire la capacité d’une entreprise à surprendre régulièrement et à publier mieux que prévu en dépassant les prévisions des analystes. Le second critère est la révision à la hausse du consensus des analystes sur la dernière année. Plus les analystes revoient régulièrement et fortement à la hausse leurs attentes, plus le score est élevé.

La combinaison de ces deux facteurs est très important pour une entreprise de croissance car il est fréquent que quand une entreprise dépasse les attentes un trimestre, elle risque de le faire aussi les suivants. Les analystes révisent donc leurs prévisions à la hausse, ce qui généralement entraîne une hausse du prix. Les bonnes valeurs de croissance arrivent souvent à surprendre positivement, ce qui est un signe majeur de leur bonne santé.


Beta

Ce score note la volatilité de l’entreprise et sa corrélation avec les mouvements de son indice de référence. Plus le beta est élevé, plus l’entreprise est volatile et corrélée à son indice, et donc plus le score est faible. L’objectif est d’avoir des actions les moins corrélées possibles à leurs indices, ce qui permet lorsqu’une est en baisse d’être rattrapée par une qui est en hausse.
Ce score sert simplement à optimiser le ratio performance/risque du portefeuille.


J’ai donc totalement retiré du screener les scores Value et Rendement du dividende dont les corrélations étaient négatives avec la performance. Autrement dit, plus ces scores étaient élevés et plus la performance était mauvaise !

J’ai également retiré le score Confiance car jugé trop subjectif, lié aux émotions et non factuel.
 

Score global


Le score global est la moyenne de tous les scores décrits précédemment, avec des pondérations propres à chacun (qui resteront à ma discrétion). Il note donc de manière totalement factuelle et objective la qualité de l’entreprise en question. Plus le score est élevé, plus l’entreprise en question a de bons fondamentaux et est un « champion » de la croissance.




On peut voir que lorsque l’on combine tous les critères, la corrélation entre le score global est la performance est plutôt bonne avec une pente positive élevée, ce qui est intéressant. La combinaison donne d’ailleurs un meilleur résultat (corrélation et pente) que tous les scores pris unitairement. Le score global représente donc un excellent critère pour classer les entreprises de croissance.



Suppression des étoiles et ajout de la force acheteuse



L’intérêt d’utiliser un screener est d’être factuel et de se baser uniquement sur les chiffres et non sur les aspects émotionnels. On le voit bien d’ailleurs avec les entreprises « piliers » qui sont malheureusement quasiment toutes dans le bas du tableau alors que factuellement tous les calculs indiquent que leur score est mauvais. Comme le disent de nombreux sages de la finance, il ne faut jamais tomber amoureux d’une entreprise. La bourse ne vous le rend clairement pas. Il faut toujours être factuel, et justement l’automatisation des décisions permettent d’éviter tout biais humain.

Les étoiles étaient la définition même d’un attachement émotionnel, preuve de subjectivité. J’ai donc décidé de les enlever et de les remplacer par un indicateur bien plus intéressant : la force acheteuse.





Celle-ci correspond à un Momentum court terme (durée de 2 ans) en relation avec un indice de référence. L’indicateur correspond à une jauge de 4 barres qui va de 0 à 4. Plus la performance de l’entreprise est élevée par rapport à son indice de référence, plus la jauge est remplie.

Pour l’Europe, l’indice sélectionné est le MSCI World. Pour les US, c’est le S&P500.

Il est régulièrement observé que lorsque le Momentum court terme d’une entreprise est mauvais, elle continue de sous performer pendant un moment alors qu’à l’inverse, lorsque son Momentum est bon, il continue de durer.

L’idée est donc d’éviter d’acheter des entreprises qui ont une force vendeuse temporaire (moins de 2 barres) et de privilégier les actions avec une force acheteuse élevée (3 barres ou plus). 2 barres étant proche du neutre, à savoir la performance de l’indice.


Calcul du faire price


Le calcul du fair price à l’instant T n’a pas changé. Il reste basé sur la comparaison de la valorisation actuelle à des ratios historiques comme le PER, le PSR, l’utilisation du min/max 52s… tout en les combinant avec la quantité de trésorerie/dette disponible.



Calcul du fair price 5 ans




C’est là qu’il y a eu un changement dans la formule de calcul. L’ancienne formule était :

Fair price 5 ans = Fair Price actuel + 5 ans de croissance

La nouvelle formule est :

Fair price 5 ans = prix actuel + 5 ans de croissance

Ce calcul considère donc à 5 ans un prix ne tenant pas compte de la valorisation actuelle en supposant que l’entreprise est au juste prix. Il ne tient donc plus compte de la valorisation (hypothèse de marché efficient) et n’utilise que la croissance de l’entreprise.



Calcul du potentiel




Le potentiel reste inchangé dans sa formule :

Potentiel = gain occasionné par 5 ans de croissance + 5 ans de dividendes

Il se calcule par l’écart entre prix actuel et fair price 5 ans. Les résultats ont donc changé puisqu’ils ne tiennent plus compte de la valorisation dans le fair price 5 ans.

 

Conclusion



Voilà pour les modifications. Je trouve le nouveau screener bien plus performant avec un score global qui donne des résultats largement meilleurs qu’auparavant. On pourrait ensuite imaginer pour la sélection de se fixer un score minimum, en dessous duquel l’entreprise ne devrait factuellement pas être conservée. On pourrait par exemple mettre ce seuil à la note de 5/10.

Je pense que c’est la meilleure façon d’utiliser le scoring de manière objective, sans tomber dans des erreurs liées aux émotions.

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A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (05/12/2020 10h19)

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[+9]    #13 08/12/2020 17h26

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Mise à jour du Screener 08/12/2020


Bonsoir à tous,

Après la récente actualisation de mon screener ayant pour objectif de mieux mettre en valeur les actions de croissance, je vous propose cette première publication des nouveaux résultats.

J’y ai également intégré de nombreuses entreprises Scandinaves abordées dans des messages récents sur ma file. D’autres ajouts de valeurs sont en préparation et arriveront bientôt.

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Voir ce message pour comprendre comment tous les scores et indicateurs sont calculés.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :






remarque : Il y a eu une petite erreur sur la récupération du prix de Edenred qui n’a pas été corrigée sur la capture d’écran.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :






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A bientôt.

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[+11]    #14 01/01/2021 10h02

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Bilan du portefeuille Décembre 2020 (34 ème mois de reporting)



Bonjour à tous,

La fin d’année approche, l’heure du bilan annuel est donc arrivée. Cette année a été très particulière de par les événements liés à la crise sanitaire que nous avons tous vécue, tant sur un plan financier que psychologique.

De nombreuses réflexions ont mûri dans ma philosophie d’investissement avec cette crise.

Je pense réellement que c’est lors d’évènements marquants et importants tels que celui-ci que l’on progresse le plus, et donc que l’on devient au final un meilleur investisseur. D’une certaine façon, je suis donc heureux d’avoir reçu « un coup » pour me relever plus fort et plus instruit qu’auparavant.



Concernant mon portefeuille personnel, un tournant stratégique a été pris cette année avec le changement de méthodologie d’investissement dans celui-ci. Il était en effet auparavant majoritairement constitué d’entreprises Françaises versant des dividendes. Cette stratégie a été largement sous performante dans le temps par rapport aux indices boursiers mondiaux.

J’avais déjà pu le constater l’année dernière, en pleine phase de hausse des marchés. Mais bon, quand on gagne 25%, on rechigne moins même si les grands indices mondiaux font 30%. Cependant, vu le comportement catastrophique de l’indice Français cette année et la coupe des dividendes suites aux mouvements sociaux, cela m’a fait réfléchir.



Étant jeune et désirant faire grossir mon patrimoine le plus efficacement possible dans le temps, je me suis vraiment dit qu’il y avait mieux à faire. J’ai donc commencé à m’intéresser de plus en plus à l’investissement dans les entreprises de qualité et de croissance, et faisant totalement abstraction de la politique de dividende.

Le cours de bourse à long terme suit les fondamentaux. Plus la croissance de l’entreprise est élevée (tout en conservant un bilan sain et avec une croissance rentable), plus l’espérance de gain est également élevée.

C’est également l’un des seuls modes d’investissement où le facteur temps joue réellement en notre faveur. Si jamais nous achetons ce type d’entreprise trop chère, la croissance fera que le prix rattrapera relativement vite les fondamentaux. La plupart des entreprises de croissance sont également peu sensibles aux cycles économiques, elles arrivent donc à tirer leur épingle du jeu dans tout type de situation. La seule chose majeure à effectuer est de vérifier que le niveau de valorisation reste cohérent et ne tourne pas à la bulle.



J’ai donc profité de la crise pour restructurer mon portefeuille en appliquant quelques changements importants :



    *Privilégier les entreprises dont la croissance moyenne est supérieure au marché.


    *Ne plus tenir compte du rendement du dividende car c’est un piège et le meilleur moyen de sous performer.


    *Surpondérer les secteurs non cycliques, qui ont de l’avenir, et où la croissance est importante. Il s’agit principalement de la technologie, la santé, et les énergies renouvelables (j’ai travaillé à faire grossir ce dernier secteur dans mon portefeuille en fin d’année).


    *Ne pas surpondérer la France car c’est un pays où la croissance économique est faible et qu’elle pèse très peu dans les indices mondiaux.


J’ai donc décidé tout au long de l’année d’investir sérieusement aux US et de faire monter cette partie à 50% de mon portefeuille.

C’est aux US que se trouvent les plus belles entreprises du monde, lieu où il n’est pas rare de trouver des entreprises qui augmentent leurs bénéfices chaque année depuis plusieurs décennies.



Ensuite, l’arrivée de la loi PACTE en Juillet a changé beaucoup de chose (et en bien). Je rappelle que celle-ci plafonne les frais de courtage sur le PEA. Or historiquement les places étrangères (notamment Scandinaves) m’ont toujours attiré mais les frais de courtage (~25€ par transaction avec des ordres mini à 1500€) m’ont toujours dissuadé. Avec le plafonnement des frais à 0,5%, elles sont enfin devenues accessibles. Enfin !

Pour info, mon courtier (CA Investore Integral) n’applique pas encore les tarifs, mais à procédé dernièrement à tous les remboursements des trop payés sur l’année. Je pense (et j’espère) qu’ils l’appliqueront dès Janvier !

J’ai donc commencé à réaliser ces derniers mois une refonte totale du PEA (en adéquation avec mon screener croissance) en y introduisant beaucoup de valeurs Européennes, principalement des valeurs Scandinaves (qui ont d’ailleurs très bien performé sur la fin d’année !).




Ce qui est amusant, ce que la performance de mon PEA passe juste avant la fin de l’année au-dessus du MSCI World !



J’ai donc acheté ce mois dernier énormément d’entreprises Scandinaves, comme évoqué dans la dernière version de mon screener.

Néanmoins, comme mentionné plus haut, le gros problème de mon courtier PEA est qu’il oblige à faire des ordres supérieurs à 1500€ pour les valeurs étrangères. Vraiment pas idéal pour diversifier car cela oblige à faire des grosses lignes.

Pour pouvoir faire les achats et trouver de l’argent, j’ai donc dû faire des allègements en réduisant la taille de la ligne moyenne. C’était la seule solution pour équilibrer progressivement les lignes du portefeuille tout en me permettant d’introduire sans ajout d’argent les nouvelles entreprises Scandinaves à forte croissance identifiées ce mois-ci.

Je pars donc sur une équipondération globale des lignes. C’est également un bon compromis pour éviter les biais psychologiques : si une entreprise a un moins bon score qu’une autre, il n’y a pas de logique factuelle pour la surpondérer sous prétexte que « c’était une entreprise pilier et solide dans le passé ».

Toutes les lignes seront donc grosso-modo de même taille. Je m’autoriserais potentiellement à surpondérer celles dont les scores sont excellents, mais c’est tout.



Cette refonte continuera également l’année prochaine, dans la même continuité, en introduisant beaucoup de nouvelles très belles valeurs de croissance, notamment en Allemagne qui était jusqu’à maintenant délaissée à tort. Je vous invite d’ailleurs à consulter en bas du reporting ma watchlist dans toutes les zones. Cela vous donnera ainsi (avant la publication du prochain screener) la liste d’entreprises que j’observe et que je compte acheter.



Concernant le CTO, j’ai également enfin pris conscience du potentiel du marché chinois. Je m’y suis donc ouvert récemment en initiant quelques lignes sur plusieurs entreprises Chinoises.



En décembre, j’ai aussi décidé de regarder un peu partout dans le monde, en approfondissant la Chine, mais en étudiant également le Canada et l’Australie (le Japon est en cours d’étude mais vraiment difficile d’accès).

Toutes ces nouvelles zones apparaissent donc dès maintenant en portefeuille avec un screener World qui sera publié en Janvier (en plus du screener PEA et US).

Pour pouvoir prendre ces positions en fin d’année, je suis parti sur la même logique que sur PEA à savoir une réduction de la ligne moyenne sur CTO passant de 1000€ à 500€. C’était le seul moyen pour pouvoir me diversifier rapidement sur ces zones sans attendre trop longtemps. Comme les frais de courtage sont négligeables chez Degiro, ce n’est pas gênant.



J’ai également pris la décision (et cela continuera l’année prochaine) de vendre toutes les entreprises qui ont un score < 5/10 dans le screener, note qui serait donc en dessous de la moyenne.



Mon objectif est vraiment de bien commencer 2021 comme il le faut avec un portefeuille optimisé (sectoriellement, géographiquement, et avec des entreprises de croissance dans tous les domaines économiques).

L’écart de performance avec les indices sera donc intéressant à suivre tout au long de l’année qui vient (contrairement à cette année où je courrais constamment derrière les indices car le portefeuille était en reconstruction progressive avec une sous allocation US, technologique etc…).



Le gros objectif sera également la refonte du CTO US avec l’introduction de nombreuses valeurs de qualité et de croissance (de la même manière que sur PEA), souvent des MidCaps peu représentées dans les indices.

J’ai déjà identifié la majorité des entreprises US qui m’intéressent et celles-ci seront présentées dans le prochain screener.

Je suis déjà dans la capacité de les acheter (via la réduction de taille des dernières lignes sur CTO et une petite utilisation de la marge, sujet qui sera d’ailleurs abordé dans un article l’année prochaine). Néanmoins, pour des raisons d’optimisation fiscale, j’attends 2021 pour prendre mes bénéfices sur mes lignes US en les allégeant. J’aurais ainsi un an pour réussir à effacer fiscalement ces PV.



En théorie, j’aurais donc début Janvier :



    *Un portefeuille PEA optimisé avec de belles valeurs de croissance, notamment des Scandinaves déjà en possession. De nouveaux achats arriveront le long de l’année avec les nouvelles valeurs détectées que je présenterai dans le prochain screener PEA


    *Un portefeuille World sur CTO déjà composé de la quasi-totalité des entreprises Chinoises, Australiennes et Canadiennes qui m’intéressent. Potentiellement j’y rajouterais quelques nouvelles valeurs le long de l’année.


    *Un portefeuille US sur CTO qui sera globalement terminé en Janvier en y introduisant toutes les nouvelles entreprises de croissance Américaines qui m’intéressent. Tout comme au-dessus, il y aura potentiellement de nouveaux ajouts de valeurs dans l’année.


J’aurais donc la possibilité de suivre précisément l’évolution de la performance de ce portefeuille, tout en faisant grimper ensuite chaque mois la part d’ETF qui est encore beaucoup trop faible par rapport à la cible recherchée (50-50).

Mise à jour du portefeuille


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Santé :

🇫🇷 Sartorius Stedim, Eurofins Scientific, Biomérieux
🇪🇺 Philips, Genmab, GN Store Nord, ChemoMetec, Revenio, SwedenCare
🇺🇸 Stryker Corp, Abbott Laboratories, ThermoFisher Scientific, Edwards LifeSciences, Idexx Laboratories
🏳️ Fisher & Paykel, Pro Medicus


Finance :

🇫🇷 Worldine, Euronext, Edenred
🇪🇺 Adyen, Sofina
🇺🇸 Visa, S&P Global, Intercontinental Exchange, Paypal Holdings, UnitedHealth Group, MSCI
🏳️ AfterPay


Industrie :

🇫🇷 Vinci, Air Liquide, Schneider Electric
🇪🇺 Wolters Kluwer, IMCD, Instalco
🇺🇸 Roper Technologies, Fastenal Company, Trex Company
🇨🇳 ZTO Express, Techtronic Industries


Technologie :

🇫🇷 Dassault Systèmes, Teleperformance, Pharmagest Interactive, Esker
🇪🇺 ASML Holding, Prosus, JustEat Takeaway.com, Nemetschek, NetCompany, Evolution Gaming, QT Group, Admicom
🇺🇸 Intuit, SalesForce, Adobe, Veeva Systems, ServiceNow, Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Etsy
🇨🇳 Alibaba, Tencent, JD.com, GDS Holding, Meituan Dianping, NetEase, Sea Limited, Taiwan Semidonductors
🏳️ The Descartes System, Constellation Software, Xero, WiseTech Global, Appen


Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal, Pernod Ricard
🇪🇺 Chr. Hansen
🇺🇸 McCormick, Church & Dwight, Costco Wholesale
🇨🇳 New Oriental Education
🏳️ Dollarama


Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès
🇪🇺 MIPS, BHG Group
🇺🇸 Starbucks, Domino’s Pizza, Home Depot, Nike, Pool Corporation, Yeti Holding
🇨🇳 Anta Sports
🏳️ Temple & Webster


Energie :

🇫🇷 Neoen
🇪🇺 Alfen
🇺🇸 Tesla, NextEra Energy
🇨🇳 Xinyi Solar, Daqo Energy, China Conch Venture
🏳️ Xebec Adsorption, Energy One


Telecom :

🇺🇸 Walt Disney, Netflix.


Immobilier :

🇫🇷 Orpéa
🇪🇺 Cellnex Telecom
🇺🇸 Realty Income, American Tower, Equinix, CoStar Group
🇨🇳 Longfor Group.





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Valeur totale du portefeuille : 123 576€

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Vente 



Solutions 30 : à cause du risque de fraude (pour la 2ème fois) qui pèse sur la valeur. Je pense que même si tout est faux, la confiance des investisseurs est définitivement perdue. Heureusement il reste d’autre beaux dossiers de croissance en Europe…


Heineken et Essilor : score actuellement trop faible (<5/10). Les deux souffrent énormément du covid et leurs perspectives sont loin d’être bonnes à moyen terme. J’ai donc décidé d’appliquer le début de la démarche évoquée plus haut : ne pas conserver des entreprises dont les scores sont trop dégradés. Si jamais le score venait à remonter, je reste intéressé par leur business donc je les rachèterais.


Waste Management : score actuellement trop faible (<5/10) et j’ai trouvé une autre entreprise US du même secteur avec plus de croissance (Casella Waste).


Pinduoduo et Nio : je trouve que ces deux titres sont trop spéculatifs et que les variations quotidiennes sont beaucoup trop élevées en moyenne. Il faut vraiment avoir le cœur bien accroché avec ces deux valeurs car des variations quotidiennes de 20% ne sont pas rares…


Achat



Europe : Chemometec (biotech), Evolution Gaming Group (jeux d’argent en ligne), Revenio Group (diagnostique oculaire), QT Group (plateforme de développement d’applications), Admicom (digitalisation), Instalco (industriel), Mips (équipements de protection), BHG Group (meubles et bricolage en ligne), Swedencare (fourniture vétérinaire en ligne)


Canada : Constellation Software (logiciels), Xebec Adsorption (purification des gaz), Dollarama (distribution discount), The Descartes Systemes (logiciels logistique)


Chine : ZTO Express (transport), NetEase (jeux video), Xinyi Solar (verre photovoltaïque), Techtronic Industries (matériel électrique bricolage), Daqo Energy (énergie solaire), China Conch Venture (conseil environnemental), Taiwan Semiconductor (semiconductor), Sea Ltd (holding technologique)


Australie : Afterpay (paiement électronique), Megaport (centres de données), Xero (logiciels), Fisher & Paykel (matériel médical), Appen (IA), One Energy (logiciel énergie renouvelable), Pro Medicus (technologie médicale), Temple & Webster (meubles en ligne), WiseTech (logiciels logistique)


US : Trex Company (construction), Yeti Holding (gestion du froid), Etsy (e-commerce)


Renforcement



Rien

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Performance du portefeuille cette année


Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille depuis Janvier 2020 : +1.90%.
Performance du MSCI World depuis Janvier 2020 : +5.12%.
Performance du CAC40 GR depuis Janvier 2020 : -5.73.


Le portefeuille termine donc l’année légèrement en retrait derrière le MSCI World (3.22% de retard). La partie Européenne a largement sur-performé ses benchmark Européens (+7.22% vs -5.73% pour le CAC40 GR et -4.91% pour le Stoxx600). La mise en œuvre de la stratégie croissance a donc été un grand succès. Pour la partie US, la performance a globalement suivi le S&P500 avec je pense une légère sous performance car le portefeuille n’était peut-être pas suffisamment agressif, subissait des taxes élevées de dividendes. L’évolution de la parité Eur/USD a également fait mal au portefeuille. La majorité des apports US ont été faits en avril. Or le dollar a perdu 13% face à l’euro depuis cette date.



Voici l’évolution de l’écart relatif entre mon portefeuille et le MSCI World. Si la courbe monte, cela signifie que mon portefeuille fait mieux sur la période. Si elle baisse, c’est que je sous performe. Cela permet donc de voir facilement comment le portefeuille se comporte en relatif à un indice (ici le MSCI World).



Le portefeuille a donc fortement rattrapé le MSCI World sur la fin d’année, notamment grâce aux achats plus agressifs de valeurs de croissance Scandinaves qui ont très bien performé. Cet écart sera très intéressant à suivre tout au long de l’année prochaine avec mon portefeuille qui est maintenant presque terminé dans sa préparation.

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Dividendes



Comme expliqué dans ce message, je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 351€.

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Pour terminer, voici les dernières entreprises en Watchlist :


Europe : Ambu, Cellavision, Novo Nordisk, Coloplast, Surgical Science, Musti, Hypoport, Talenom, Sweco, Sdiptech, Indutrade, Steico, Simcorp, Nexus, Sinch, Sectra, Embracer, Fabasoft, Gofore, Symrise, Adidas, Harvia, Kamux, Iberdrola, Tomra Systems, Solaria Energia, 2G Energy, Verbio, Grenergy.


Us : Danaher, Intuitive Surgical, Teladoc, Resmed, Repligen, Charles River, Stone Co, Marketaxess, Generac Holding, TopBuild, AMD, Autodesk, Synopsys, Epam System, Estee Lauder, Growgeneration, Toro Company, Chegg, Monster Beverage, Boston Beer, SiteOne Landscape, Freshpet, Copart, Fox Factory, Lululemon, Carvana, Enphase Energy, Ameresco, Casella Waste.


World : Wuxi Biologics, Hansoh, Lufax, Futu Holding, Kingsoft, Bilibili, Miniso, KE Holding.

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Excellente année à tous, je vous souhaite beaucoup de réussite dans la vie et dans vos investissements !
A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (01/01/2021 10h48)

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Favoris 1   [+5]    #15 09/01/2021 19h10

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Mise à jour du Screener 09/01/2021


Bonsoir à tous,

Voici une publication de mon screener intégrant plusieurs nouveautés

- Ajout de nombreuses valeurs Européennes de croissance (Scandinaves, Allemagne, Italie, Espagne)
- Ajout de beaucoup de valeurs aux US en cherchant des entreprises de croissance dans des secteurs non tech/santé
- Ajout d’un nouveau screener World qui couvre Australie, Canada, Chine, UK, Suisse.

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Voir ce message pour comprendre comment tous les scores et indicateurs sont calculés.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :






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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :






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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie World :





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A bientôt.

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Favoris 5   [+10]    #16 05/02/2021 18h36

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La stratégie Momentum en bourse


Bonsoir à tous,

Comme promis dans mon dernier reporting, voici en détail un post complet concernant l’approche Momentum, ses résultats, et comment fabriquer soi-même des outils permettant d’appliquer cette stratégie.


Qu’est-ce que le Momentum


L’effet Momentum est considéré comme l’une des choses les plus puissantes du monde de l’investissement.

Son application est très simple à comprendre : une stratégie Momentum consiste à acheter les actions qui ont le mieux performé récemment, et d’éviter les actions qui ont sous performé.


Ce facteur part du constat que ce qui est fort reste fort dans un futur proche. Inversement, ce qui est faible va rester faible. Ainsi, ce qui a le mieux performé dans un passé proche a toutes les chances de bien performer dans un futur proche.

La notion temporelle est très importante (notamment dans la formulation de « proche »). En effet, de nombreux tests ont été effectués sur des durées différentes et les résultats peuvent varier fortement. Au-delà d’un an, il est démontré que l’effet Momentum peut même être néfaste à cause du phénomène de retour vers la moyenne. Mais dans des courtes périodes (de 6 mois à 1 an), le Momentum est très efficace.



De nombreux chercheurs en finance étudient ce phénomène. Il est facile de constater que celui-ci fonctionne, mais très difficile d’en trouver la raison, ou même de tenter toute démonstration. Les principaux arguments tentant d’expliquer le succès de cette stratégie sont :



1) Ce facteur repose sur des biais humains et non financiers ou fondamentaux. Or les principaux défauts de l’être humain (cupidité, émotions…) n’évoluent pas ou peu au cours du temps, ce qui explique la persistance de ce facteur.


2) Les informations mettent un certain temps à être entièrement digérées par le marché, il y a donc toujours un temps d’inertie dans un mouvement haussier ou baissier.


3) Quand une entreprise a tendance à bien publier (relèvement d’objectifs, dépassement des attentes…), elle continue souvent de surprendre le marché positivement lors des prochaines publications trimestrielles. Réciproquement en cas de tendance négative.


Ce facteur est très puissant, et MSCI le calcule avec des backtests sur les principaux indices :




On constate cependant que les résultats indiciels ne sont pas 100% similaires dans le temps entre les différentes zones : il semble mieux marcher sur l’Europe (la surperformance est constante et lointaine) qu’aux USA (où la nette surperformance est plus récente).



On peut aussi le voir sur des actions individuelles. J’ai fait plusieurs analyses sur mon portefeuille personnel et c’est assez flagrant.

Schneider Electric est par exemple dans une forte tendance haussière depuis maintenant plus d’un an. Pourtant, les fondamentaux n’ont pas particulièrement changé d’une année sur l’autre. À l’inverse, Dassault Systemes qui est une très belle action de croissance ne fait plus rien en bourse depuis un an alors que son CA a pourtant progressé sur l’année.

Cela semble incompréhensible, mais c’est l’effet Momentum qui intervient :



Appliquer une stratégie Momentum et fabriquer ses propres outils



Cette partie va détailler concrètement comment appliquer soi-même (et facilement) une approche Momentum à partir d’outils qui seront totalement expliqués ici. Ces outils sont programmés sur le logiciel ProRealtime.

Je précise qu’une grande partie des idées présentées viennent de plusieurs lectures que j’ai pu faire sur le sujet, notamment de l’excellent livre Stocks on the Move d’Adreas F Clenow (qui est une référence sur le sujet).

Si les outils que je propose diffèrent du livre évoqué, je le préciserais. J’ajoute également qu’il y aura un peu de mathématiques, mais je resterais simpliste dans les explications pour ne pas perdre les moins matheux.



Comment calculer un score momentum

 

Tout d’abord, le principal objectif de la stratégie est de trouver les actions prises dans une forte tendance haussière, avec un Momentum le plus élevé possible.

Il ne s’agit pas ici de regarder des graphiques et de faire du suivi de tendance un peu subjectif, mais vraiment de calculer la force de la tendance.



Plusieurs outils sont possibles :



1) Calculer la distance en pourcent entre le prix et une moyenne mobile : plus le prix est éloigné de sa moyenne mobile, plus la tendance sera puissante et donc le score Momentum élevé -> c’est globalement l’approche qui donne les moins bons résultats
 

2) Calculer la variation du prix en pourcent entre deux périodes : plus la progression de l’action est forte sur la période, plus son score Momentum sera élevé -> c’est l’approche que j’étudie personnellement et qui est la plus connue et la plus simple à appliquer. Elle donne de très bons résultats.
 

3) Modéliser le prix par une moyenne mobile exponentielle sur une certaine période. Celle-ci va suivre le cours de bourse de près de par son caractère exponentiel. On calcule ensuite sa pente quotidienne (prix 2 – prix 1), qu’on lisse par une moyenne mobile courte. C’est donc la pente moyenne qui va donner la puissance de la tendance : plus celle-ci est forte, plus le score Momentum sera élevé -> c’est la méthode qu’ Andreas Clenow utilise dans son livre, qui donne des résultats similaires à celle décrite au-dessus d’après ses backtests.


On peut ensuite faire varier la période utilisée. Andreas Clenow montre qu’elle a peu d’impact à partir du moment où elle est dans la tranche 4 mois – 1 an.

Il utilise dans son cas pour le calcul une période de 90j (et une MM20 pour le lissage de la pente) soit un peu plus de 4 mois.

Dans mon cas, je calcule la variation du prix sur 6 mois (~125j), sur 1 an (~250j), et je fais une moyenne pondérée 2/3 à 6 mois et 1/3 à un an (pour donner plus d’impact à 6 mois).



Voici la partie du code de mon screener :




Corriger le Momentum de la volatilité



Nous avons identifié maintenant comment calculer un Momentum, mais cela ne suffit pas. Nous risquons en effet de nous retrouver en tête de liste avec des actions très volatiles, ou potentiellement des actions qui ont fait des gros gaps récemment (OPA, rumeurs, news…).


Nous allons donc corriger le score Momentum obtenu précédemment afin de pénaliser les actions volatiles, et de favoriser les actions plus tranquilles. Nous recherchons dans cette stratégie des actions qui montent régulièrement et calmement plutôt que celles évoluant dans tous les sens de manière effrénée. Finalement c’est un peu l’idée du Sharpe ratio pour faire une analogie.


Voici deux méthodes de calcul de la volatilité :



1) Ce que j’utilise personnellement pour mesurer la volatilité d’une action est son amplitude de variation quotidienne.


Celle-ci est le max de :

– (Plus haut du jour – plus bas du jour)/plus bas du jour

– (Plus haut du jour – cloture veille)/cloture veille -> en cas de gap haussier

– (Cloture veille – Plus bas du jour)/plus bas du jour -> en cas de gap baissier

 


Cet indicateur donne donc l’amplitude du mouvement d’une action chaque jour et caractérise bien sa volatilité.

On peut ensuite appliquer une moyenne mobile (peu importe la période, 20j par exemple pour une maille mensuelle, c’est celle que j’utilise) pour lisser le résultat.

On obtient ensuite un score corrigé :

Momentum Corrigé = Momentum / volatilité



Plus la volatilité est élevée, plus le Momentum devra être élevé pour compenser. On pénalise donc bien les actions volatiles.



Voici la partie du code de mon screener :




Voici à quoi ressemble l’indicateur visuel (évolution en fonction du temps) :



Globalement une zone en bleu s’affiche quand la volatilité moyenne quotidienne est inférieure à 3% et en gris quand ça dépasse le seuil. J’ai également ajouté une zone en rouge lorsque la volatilité (réelle et non moyennée) dépasse les 10%.

Dans cet exemple venant de Schneider Electric, on voit que la volatilité est généralement en zone bleue. La grosse bulle grise correspond à l’augmentation de la volatilité constatée lors du krach de Mars-Avril 2020 (covid). On voit également que les variations dépassaient les 10% certains jours (zone rouge).

 

2) La méthode d’Andreas Clenow est différente de celle que je propose, mais c’est aussi car sa méthode de calcul du Momentum diffère.


Je rappelle qu’il utilise la pente moyenne d’une régression exponentielle comme indicateur de Momentum. Pour établir un critère de volatilité, il va étudier la corrélation entre l’évolution du cours de bourse et la moyenne exponentielle, à l’aide de l’analyse du coefficient d’interpolation R2 (je rappelle que ce coefficient évolue entre 0 et 1). Plus ce coefficient est élevé, plus le prix suit sa régression exponentielle (et donc la volatilité est faible). Inversement, plus ce coefficient est faible, plus la volatilité est forte.



Son calcul donne donc :


Momentum corrigé = pente moyenne exponentielle x R2




Nous avons vu maintenant comment calculer un score Momentum corrigé de la volatilité. C’est donc ce score final qui nous permettra de classer les actions.



Dans l’idée, plus ce score est élevé et plus l’action est intéressante. On peut ensuite mettre en place un système de seuil : si le score > 5 on se positionne à l’achat, et si celui-ci tombe sous 5 on revend. Dans mon indicateur, si le score > 5 une zone bleue claire s’affiche, et bleue foncée si >10. Ce sont les signaux d’achat.



Voici donc le résumé global du code de programmation :



Voici également à quoi ressemblent les différents indicateurs :



En haut le cours de bourse, en dessous le Score Momentum Corrigé, en dessous la volatilité, et encore en dessous le Momentum non corrigé. Le principal indicateur à surveiller est le Momentum corrigé. On voit dans cet exemple qu’il est supérieur à 10 (signal bleu foncé), on peut donc se positionner à l’achat.



En appliquant ce programme au marché Français (Euronext Grandes Capitalisations), voici le listing obtenu actuellement (date du 02/02/2021, résultat évidemment obsolète dans le futur) :




Ajouter un filtre de tendance



A.C ajoute également deux filtres de tendance pour prendre des décisions :



1) 1 filtre sur le marché (indice quelconque, par exemple le MSCI World) avec la moyenne mobile 200j : il ne s’autorise à acheter que quand le marché est en phase haussière à long terme, donc au-dessus de la MM200.


Cela ne veut pas dire qu’il vend toutes ses positions en dessous, mais simplement qu’il ne fait plus d’achat avec les nouveaux apports d’argent, et qu’il ne remplace pas non plus les positions vendues (qui n’ont plus de Momentum). Sa position cash augmente pendant cette période. Il reprend ensuite les achats lorsque l’indice repasse au-dessus de la MM200. Il démontre dans son livre que cette pratique lui a évité en grande partie les baisses boursières des années 2000 et 2008.

Le principal inconvénient étant parfois les faux signaux (le marché passe sous la MM200, il passe progressivement en cash, le marché rebondit fortement et rapidement, il reste donc à la traine tant que la MM200 n’est pas redépassée).



2) 1 filtre sur les actions avec la moyenne mobile 100j : ce filtre est en complément du score Momentum. Si une action est sous sa MM100 (même avec du Momentum, ce qui est assez rare mais arrive parfois), il la revend. Ça lui permet de couper rapidement ses positions en cas de forte chute des cours (parfois moins d’inertie qu’une perte de Momentum si on part de haut).


 

Situation pratique et application de la stratégie Momentum



Cette partie reprend le détail de toutes les étapes à appliquer dans cet exemple d’une stratégie Momentum. L’objectif est d’établir un process répétable et simple à appliquer.



1) Regarder dans son portefeuille à chaque début de mois les actions qui sont soit avec un Momentum insuffisant (score < 5), soit sous leur MM100. Il faut les revendre.


2) Il faut maintenant redéployer son cash (via ses apports et les ventes effectuées). On regarde donc si le MSCI World est au-dessus de sa MM200. S’il est en dessous, on ne fait rien et on attend le mois suivant. S’il est au-dessus, on va pouvoir faire des achats.


3) Si l’indice est haussier, lancer son screener Momentum et acheter les actions dont le score est > 5 (en commençant par les meilleurs scores) et qui sont au-dessus de leur MM100. Idéalement il faut avoir environ 30 positions en portefeuille (globalement équipondérées), de manière à réduire le risque, sans non plus être trop diversifié.

 

Conclusion




Je précise bien que ce post n’est ni une recommandation d’application d’un filtre Momentum, ni la mise en valeur d’une méthode « miracle ».

Il y a également bien d’autres façons de l’appliquer, je ne propose ici qu’un exemple de cette stratégie. Les périodes utilisées (pour les moyennes mobiles, le calcul des scores…) sont également données à titre d’exemple et ne sont pas nécessairement optimisées. L’idée de ce post est vraiment de donner une base de réflexion, qui pourra ensuite être modifiée, complétée et améliorée selon les gouts de chacun.



Dans ma situation personnelle, je suis intéressé par appliquer un filtre Momentum sur mon portefeuille (uniquement le PEA pour les aspects fiscaux), mais pas exactement de la manière décrite ici. Je souhaite en effet rester sur mon portefeuille orienté qualité/croissance, qui constitue mon univers de départ (et non toutes les actions Françaises ou Us ou autre). Je ne vais donc pas acheter des actions en dehors de ma liste même si leur Momentum est bon.

Je souhaite simplement appliquer le filtre Momentum pour faire varier la taille de mes positions. Si une action a un score élevé et est au-dessus de sa MM100, elle sera surpondérée ponctuellement dans le portefeuille. Si une action n’a plus de Momentum ou se trouve sous sa MM100, elle sera sous-pondérée. Il ne s’agit donc pas du tout de faire des ventes totales, mais juste de faire évoluer la taille de la position. Il n’est par ailleurs pas du tout certain que l’application de ce filtre donne de meilleurs résultats qu’une pure équipondération des lignes.


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En espérant que cela puisse aider ceux qui souhaitaient mettre en place une telle stratégie mais qui ne savaient pas comment l’appliquer.

A bientôt

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Favoris 3   [+2]    #17 28/02/2021 09h27

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Bilan du portefeuille Février 2021 (36 ème mois de reporting)



Bonjour à tous,

Ce mois a été plutôt calme, avec peu d’activités de ma part. Février a été relativement haussier (du moins au début…), notamment grâce aux bonnes publications des entreprises US. Sur la fin du mois, quelques craintes commencent à arriver en raison de la hausse des taux longs Américains, qui sont repassés en toute fin de mois à un rendement devenant maintenant supérieur à celui du rendement moyen du S&P500 (1,6%) !

Cela a entrainé mécaniquement une baisse de la valorisation des entreprises de croissance dont le niveau des taux est le critère principal rentrant dans le calcul (actualisation des cash-flow futur en baisse par rapport au taux sans risque). Le portefeuille a donc vraiment souffert sur la fin de mois. Néanmoins, je pense que cela ne durera pas comme la FED et la BCE ont annoncé à plusieurs reprises qu’elles souhaitent continuer de maintenir les taux bas pour les années à venir. La plupart des entreprises en portefeuille ont également un pricing power, elles seraient donc dans la capacité d’augmenter leurs marges si l’inflation devait revenir.



J’attends maintenant les dernières publications annuelles (normalement fin Mars pour la majorité des entreprises restantes) afin de remettre à jour les screeners.

J’envisage néanmoins de sévériser mes filtres de sélection des actions en portefeuille.

Je rappelle que pour le moment je conserve toutes les entreprises dont le score global est supérieur à 5/10. Je trouve que ce filtre est encore trop large et laisse passer trop d’entreprises. Je souhaite donc être plus exigeant en augmentant le score limite, et en intégrant également un potentiel minimum.

Je pense fixer la limite de score à 6/10 pour l’Europe et 7/10 pour les US. Je souhaite aussi combiner ce filtre à un potentiel supérieur à 50% pour les US, 40% pour l’Europe (je suis volontairement plus sévère sur les US car sinon il ne resterait plus beaucoup de choix en Europe).

Si une action n’a pas un score suffisant mais un potentiel largement supérieur à 50%, cela peut rester acceptable.



L’objectif est d’éliminer les dernières lignes du portefeuille qui peuvent être remplacées par des ETF. Pour que le stock picking s’avère vraiment utile et efficace (surtout pour les US où la taxation rentre en compte et dont l’indice principal, le S&P500, est déjà fortement axé sur la croissance des entreprises), il faut être plus sélectif que je ne le suis actuellement, comme me l’ont fait remarquer certains lecteurs.

Je pense donc qu’il y a encore quelques lignes à enlever. Ce ne sont pas du tout de mauvaises entreprises, bien au contraire, ce sont généralement des blue chips de qualité fortement présentes dans les indices. Mais elles n’ont peut-être pas suffisamment d’atouts pour avoir statistiquement une chance élevée de battre les indices avec suffisamment de marge (et donc les remplacer par un ETF serait plus adapté). Il y a de plus en plus d’ETF intéressants qui arrivent sur le marché (thématiques, sectoriels…), c’est une chance pour les investisseurs car cela facilite vraiment le choix lorsqu’on aime un secteur particulier ou une thématique spécifique. Je pense que les valeurs qui sont détenues en direct doivent vraiment être exceptionnelles pour mériter de sortir de ces ETF. Attention tout de même avec ces ETF spécifiques, ils ne doivent pas composer la totalité d’un portefeuille mais diversifier les indices classiques (car ce sont généralement des thématiques peu représentées à cause des pondérations par capitalisation) pour tenter de réaliser une performance plus élevée.

 


J’ai également revendu l’ETF Europe Momentum en CTO puisque j’applique déjà un filtre Momentum sur mon portefeuille personnel en PEA en adaptant la pondération des lignes. L’argent récupéré de cette vente sera directement réinvesti en ETF US.

En échange, j’ai introduit sur PEA l’ETF GWT de Lyxor (MSCI EMU Growth) qui avait déjà été présenté dans un article sur le smart beta. C’est probablement l’ETF large le plus intéressant pour investir sur l’Europe dans un PEA. Gros plus de cet ETF : il est à réplication physique et non synthétique. Il va donc remplacer l’ETF MSCI Europe Momentum qui était détenu sur CTO.



Les 10 premières lignes sont les suivantes :



On voit qu’il reprend les belles entreprises de croissance en portefeuille (ASML, Adyen, Prosus, LVMH…) ainsi que d’autres actions de qualité mais un peu moins « growth » comme Air Liquide, Philips, Schneider Electric…

 


Je viens également de découvrir un nouvel ETF China de WisdomTree qui est une meilleure alternative à ICGA/ICHN d’Ishares pour investir en Chine :  il s’agit du WisdomTree S&P China 500

Cet ETF se trouve sur Degiro à Xetra avec le code ICW5.



Ses avantages par rapport au MSCI China sont nombreux :


1) Il contient toute la Chine et ne surpondère pas Hong Kong. Il donne donc accès à certaines entreprises Chinoises non présentes dans le MSCI China (comme Kweichow Moutai par exemple)


2) Les pondération des entreprises sont plus raisonnables, Tencent + Alibaba ne pèsent « que » 19% au lieu de 30%.


3) Les répartitions sectorielles sont bien meilleures :



– on passe de 6 à 9% en santé

– on passe de 6% à 10% en technologie

– on ajoute beaucoup de consumer staples : on passe de moins de 5% à près de 10%

– on passe de 4% à 10% d’industrie avec de nombreux fabricants de batterie ou de panneaux solaires.



Les performances de l’ETF sont par ailleurs légèrement meilleures que celles du MSCI China classique.

-> Cet ETF me semble donc l’un des meilleurs ETF large pour investir en Chine.

 



J’ai également découvert grâce à un lecteur un ETF qui me semble plus intéressant que Ishares Global Clean Energy et qui permet d’investir sur toutes les composantes écologiques :

Il s’agit de la société Allemande HanETF (pas encore vraiment connue) avec son ETF ECLM coté en Allemagne.

Gros avantage de cet ETF : il contient plus d’une centaine d’entreprises (alors que Ishares seulement 30). Il n’est pas pondéré par capitalisation (alors que pour Ishares les 2 premières lignes pèsent presque 20%).

Il est également beaucoup plus vaste et investit dans tout ce qui touche au climat :

Energie solaire, éolienne, biomasse, hydrogène (jusqu’ici comme Ishares) mais aussi gestion de l’eau, des déchets, matériaux isolants pour la construction écologique, batteries électriques (on y retrouve par exemple Tesla, Alfen…) et certaines autres lignes diverses.

 



Pour terminer, ce mois a été également marqué par les excellentes publications des entreprises scandinaves en top de screener (MIPS, Revenio, Chemometec, Swedencare, GN Store, QT Group, Embracer, Evolution Gaming Group…) qui ont toutes très bien performé après les publications.


Mise à jour du portefeuille


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Santé :

🇫🇷 Sartorius Stedim, Eurofins Scientific
🇪🇺 Philips, Genmab, GN Store Nord, ChemoMetec, Revenio, SwedenCare, Diasorin, Cellavision, Rovi
🇺🇸 Idexx Laboratories, Intuitive Surgical, Teladoc Health, Repligen
🇨🇳 Hansoh Pharma
🌎 Fisher & Paykel, Pro Medicus


Finance :

🇫🇷 Worldine, Euronext, Edenred
🇪🇺 Adyen, Sofina, Talenom, Hypoport
🇺🇸 Visa, S&P Global, Intercontinental Exchange, Paypal Holdings, UnitedHealth Group, MSCI, StoneCo, MarketAxess
🌎 AfterPay


Industrie :

🇫🇷 Air Liquide, Schneider Electric
🇪🇺 Wolters Kluwer, IMCD, Instalco, Steico, Sdiptech
🇺🇸 Fastenal Company, Trex Company, Generac Holding
🇨🇳 ZTO Express, Techtronic Industries


Technologie :

🇫🇷 Dassault Systèmes, Teleperformance, Pharmagest Interactive, Esker, Soitec
🇪🇺 ASML Holding, Prosus, NetCompany, Evolution Gaming, QT Group, Admicom, Fabasoft, Nexus, Embracer
🇺🇸 Intuit, SalesForce, Adobe, Veeva Systems, ServiceNow, Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Etsy, AMD, Fortinet, Autodesk
🇨🇳 Alibaba, Tencent, GDS Holding, Meituan Dianping, Sea Limited, Taiwan Semidonductors
🌎 The Descartes System, Constellation Software, Xero, WiseTech Global


Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal
🇺🇸 McCormick, Church & Dwight, Costco Wholesale, GrowGeneration, Boston Beer, Freshpet, Chegg
🇨🇳 New Oriental Education
🌎 Dollarama


Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès
🇪🇺 MIPS, BHG Group, Moncler
🇺🇸 Starbucks, Domino’s Pizza, Home Depot, Nike, Pool Corporation, Yeti Holding, Copart, Fox Factory, Lululemon
🇨🇳 Anta Sports


Energie :

🇫🇷 Neoen
🇪🇺 Alfen, Grenergy, Solaria Energia, Verbio, Terna Energy, 2G Energy
🇺🇸 Tesla, NextEra Energy, Enphase Energy, Ameresco
🇨🇳 Xinyi Solar, Daqo Energy
🌎 Xebec Adsorption, Energy One, Greenlane Renewables


Telecom :

🇺🇸 Walt Disney, Netflix.


Immobilier :

🇫🇷 Orpéa
🇪🇺 Cellnex Telecom
🇺🇸 Realty Income, American Tower, Equinix, CoStar Group, IIPR
🇨🇳 Longfor Group.




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Valeur totale du portefeuille : 128 740€

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Vente 



Biomérieux : remplacée par l’Italien Diasorin qui fait le même business mais qui a selon moi de meilleurs fondamentaux. Je ne préfère conserver qu’une seule des deux lignes comme le domaine d’activité est très proche. Détenue dans l’ETF GWT de Lyxor.



Nemetschek : l’entreprise a de bons fondamentaux (bien que la croissance se tasse un peu) mais est très volatile. Je préfère m’en séparer car je suis déjà positionné aux US sur Autodesk qui fait également des logiciels pour la construction et l’architecture et qui est mieux diversifiée. Détenue dans l’ETF GWT de Lyxor.



JustEat : j’ai du mal à croire au moat de l’entreprise qui a beaucoup de concurrence en Europe (Delivery Hero, Uber Eats…). Je détiens indirectement Delivery Hero à travers Prosus qui est au capital, et JustEat est également présente dans l’ETF GWT de Lyxor.



Megaport, Temple&Webster, GFL, China Conch : j’écrème ces 4 lignes en vue d’une légère diminution du niveau de risque du portefeuille en vue de la remontée des taux. Elles sont pour moi parmi les moins qualitatives du CTO.



JD.Com, NetEase : présents dans l’ETF KWEB de Kraneshares ce qui sera plus facile pour les renforcer. Je conserve néanmoins les 3 principales techs en direct (Alibaba, Tencent, Meituan) car ce sont pour moi les 3 plus belles entreprises de l’ETF et dont j’ai une forte conviction.



Stryker Corp, Abbott, Edwards Lifesciences, ThermoFisher : J’ai découvert récemment un nouvel ETF d’Ishares (merci Piwai) : US Medical Devices qui investit sur tous les équipementiers médicaux US. Toutes les actions vendues composent les premières lignes de cet ETF, cela sera plus simple pour les renforcements. Voici les 10 premières lignes de l’ETF :


 


Achat


 

ETF : WisdomTree Cloud Computing (WCLD), Ishares Healthcare Innovation (2B78), Ishares Digitalisation (2B79, WisdomTree China (ICW5), Ishares Us Medical Devices (UMDV), Han Etf Iclima (ECLM).



Renforcement



Rien

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Performance du portefeuille cette année


Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille depuis Janvier 2021 : +0.81%.
Performance du MSCI World depuis Janvier 2021 : +3.61%.
Performance du CAC40 GR depuis Janvier 2021 : +2.06.


Le portefeuille a très bien commencé la première quinzaine de Février avec une performance de presque 9%. Ensuite, la forte baisse des valeurs de croissance a entrainé une chute de près de 8% (bien plus forte que celles des indices larges). Je reste confiant sur les valeurs en portefeuille pour surperformer sur le long terme. Le rebond des value et la sous performance des valeurs de croissance ne durera pas selon moi. Je préfère avoir un portefeuille qui monte de façon régulière sur le long terme plutôt que de m’exposer aux cycliques et value qui passent leur temps à faire le yoyo et qui ont des fondamentaux de mauvaise qualité. En cas de vrais krach boursier, je pense que les investisseurs préfèreront se diriger vers la qualité (même si plus chère) plutôt que vers des valeurs fragiles. Qui préfèrerait Renault et Air France à Hermès et ASML en pleine crise ? pas moi en tout cas.


Voici l’évolution de l’écart relatif entre mon portefeuille et le MSCI World. Si la courbe monte, cela signifie que mon portefeuille fait mieux sur la période. Si elle baisse, c’est que je sous performe. Cela permet donc de voir facilement comment le portefeuille se comporte en relatif à un indice (ici le MSCI World).



Le portefeuille était sur ses plus hauts jusqu’au 15 Février vs MSCI World mais a fortement chuté sur la fin du mois en raison de la hausse des taux US. Il repasse donc sous le World et retombe sur un point bas.

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Dividendes



Comme expliqué dans ce message, je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 384€.

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A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (08/03/2021 14h39)

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Favoris 1   [+11]    #18 13/04/2021 18h43

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Mise à jour du Screener 13/04/2021


Bonjour à tous,

Voici une mise à jour du screener.


Modification depuis dernière version


- Les étoiles font leur réapparition : Les étoiles correspondent à mes valeurs préférées, jugées les plus qualitatives et les moins spéculatives/volatiles (long historique de performance, bigcaps bien établies). Cela correspondrait aux valeurs que je privilégierais si je devais composer un portefeuille minimal en ne sélectionnant que quelques entreprises dans la liste. Ce sont également les valeurs que je compte renforcer en priorité dans ce contexte incertain de remontée des taux.

- Ajout de plusieurs entreprises Américaines éligibles au PEA : leur siège est en Irlande ou au Luxembourg (Icon, Steris, Medtronic, Aon, Accenture, Trane, Linde, Eaton, Pentair, Allegion, Spotify, Globant).

- Mise à jour des fondamentaux  : pour la quasi-totalité des entreprises suites aux publications pour l’année 2020. Les valeurs mises à jour ont un "*". Pour les US tout est remis à jour.

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Voir ce message pour comprendre comment tous les scores et indicateurs sont calculés.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :






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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :





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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie World :




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Excellente soirée à tous.

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[+6]    #19 18/05/2021 00h31

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Oui puisque les $ supplémentaires générés par Google vaudront "moins" puisque l’inflation aura mangé leur pouvoir d’achat (ern fait il faudra ajuster à la hausse leur taux d’actualisation)
Plus une entreprise a de la croissance, plus elle est impactée par la révision à la hausse des taux d’actualisation, puisque ses cash flows les plus importants se situent plus loin dans le futur. Inversement, ce sont les entreprises qui produisent des cash flows stables qui sont le moins impactées, puisqu’on valorise surtout leurs cash flows immédiats.

Imaginez, Google gagne 100 maintenant, et gagnera 200 dans 10 ans, en gagnant 10 de plus chaque année
Avec un taux d’actualisation de 1%, les 100 de maintenant valent 100, mais les 200 de dans 10 ans valent 181
Avec un taux d’actualisation de 10%, les 100 de maintenant valent toujours 100, mais les 200 de dans 10 ans ne valent plus que 77
Donc si vous sommez 10 ans de cash flows actualisés pour obtenir la valeur de Google, cette valeur n’aura rien à voir dans un cas ou l’autre

Actualisation et Capitalisation - Sicavonline

Dernière modification par corran (18/05/2021 12h55)

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Favoris 6   [+8]    #20 24/05/2021 10h28

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Calculer la performance de son portefeuille boursier


Bonjour à tous,

Je viens de publier cet article sur mon site comme je recevais beaucoup de question à ce sujet, je le poste également ici car cela peut surement intéresser plusieurs personnes qui se posent la question et qui ne savent pas comment faire.

---------------------------------

Il existe différentes manières de calculer la performance de son portefeuille boursier.

On peut facilement s’y perdre et il n’est pas toujours simple de savoir se comparer aux grands indices boursiers. Tout le monde ne souhaite pas forcément être le meilleur investisseur possible, mais il est tout de même pertinent de connaître sa performance sur le long terme, et de pouvoir la comparer à celles des indices.

Cela permet notamment de savoir si son stock picking est efficace, ou si au contraire il serait peut-être plus sage d’augmenter la proportion d’ETF de son portefeuille.


Calculer la performance de son portefeuille en valeur de part



L’une des meilleures façons de calculer la performance de son portefeuille est d’utiliser la méthodologie de calcul en « valeur de part ».

Celle-ci permet d’intégrer les apports et les sorties d’argent sans pénaliser le calcul de la performance, un peu comme le ferait un gérant de fond. Cela permet d’être totalement comparable à un indice boursier.

Cette méthode consiste à fixer initialement la valeur de son portefeuille à une valeur de part égale à 100. À chaque apport ou retrait, le nombre de parts changera mais pas la valeur de la part restera la même. Ainsi, les mouvements et le timing d’achat n’auront pas d’influence sur le calcul de la performance, ce qui pourrait biaiser le résultat.


Exemple détaillé du calcul de la valeur de part du portefeuille



Nous allons voir à l’aide d’un exemple concret la façon de calculer et tracer l’évolution en valeur de part de son portefeuille et de la comparer à un indice. Il y aura trois choses à prendre en compte dans le calcul chaque mois (ou à chaque mise à jour, ici mensuelle pour l’exemple) : la valeur du portefeuille au mois dernier, la valeur ce mois-ci, le montant de l’apport effectué.


Pour l’exemple, disons que le portefeuille initial est de 10 000€. On fait correspondre cette valeur à une part de valeur 100.



Voici ensuite comment calculer pour les mois suivants :

Nouvelle part = (dernière valeur ptf  – apport + retrait) / (précédente valeur ptf) x dernière part



Imaginons qu’au bout d’un mois nous n’avons pas fait d’apport et que le portefeuille est à 10 600€.


On aura :

Nouvelle part = ( 10 600 – 0) / 10 000 x 100 = 106



Imaginons ensuite que le mois suivant nous avons fait 500€ d’apport et que la valeur du portefeuille est de 10 800€.
Nouvelle part = (10 800 – 500) / 10 600 X 106 = 103



Le mois suivant nous faisons 400€ de retrait (supposition sans fiscalité dans le calcul) et la valeur du portefeuille est de 10 950€.
Nouvelle part = (10 950 + 400) / 10 800 X 103 = 108,2



Et ainsi de suite…



Voici la première partie du tableau de valeur. Le tableau récapitulatif global sera donné plus bas avec les formules Excel à rentrer.



Il suffit ensuite de tracer l’évolution des valeurs de part en fonction du temps :




Pour l’indice, c’est encore plus simple. Dans notre exemple, nous allons comparer la performance de notre portefeuille à l’indice MSCI World (via l’ETF CW8 d’Amundi).



Il faut d’abord noter la valeur initiale de l’ETF CW8, disons 300€ par exemple (il faut évidemment prendre la bonne valeur et non pas 300 qui est arbitraire et pour illustration). Nous allons attribuer ce prix à une valeur de part de 100.


Et ensuite :

Nouvelle part = (nouveau prix X ancienne part) / (ancien prix)



Admettons qu’au bout d’un mois le CW8 cote à 321€.
Nouvelle part = (321 x 100)/ 300 = 107



Le mois suivant, CW8 vaut 304€
Nouvelle part = (304 x 107)/ 321 = 101,3



Enfin le dernier mois CW8 vaut 315€
Nouvelle part = (315 x 101,3)/ 304 = 105



Voici le tableau global obtenu :




On peut ensuite superposer l’évolution de la valeur de part de son portefeuille à celle de l’indice (ici CW8) :




Si votre part est au-dessus, vous faites mieux que l’indice, sinon, vous faites moins bien.



Pour calculer sa performance entre deux dates (généralement le 1er Janvier de l’année à la date actuelle), il suffit de calculer l’écart relatif des valeurs de parts : (valeur finale – valeur de début) / valeur de début



On a ici :

Performance portefeuille = (108,2 – 100) / 100 = 8,2%

Performance indice = (105-100) / 100 = 5%



Et voilà, vous savez maintenant comment tracer l’évolution de votre portefeuille en comparaison des indices ainsi que calculer une performance !

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Favoris 2   [+3]    #21 31/05/2021 00h15

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Je partage votre analyse que beaucoup de valeurs industrielles ont explosé ces 6 derniers mois, sans proportion avec la croissance passée ou future des bénéfices. Une partie est un rattrapage d’un désamour de la value, mais l’augmentation des multiples reste criante.

Il faut aller chercher dans les IPOs récentes passées sous le radar pour trouver des valeurs de croissance avec un bon rapport P/croissance/CF.
Je peux vous citer :

- Applovin (outils pour développeurs d’app mobiles)

- Neogames (développement de lotteries en ligne) - un peu chère avec la flambée de cette semaine mais pas tant que ça avec 50% de croissance embarquée

- Concentrix (customer experience - ne me demandez pas d’expliquer)

- Telus International, spin off de l’opérateur canadien (customer experience idem)

- Hayward Holdings, équipements pour la piscine ; je vous laisse comparer les multiples et la croissance affichée au dernier trimestre

- Latham Group, piscines préformées en fibre de verre - publication cette semaine

- Onewater marine, vendeur de bateaux de plaisance. Moins cher et moins exposé que Malibu boats puisque multi-marques

Paradoxalement, il y a 3 valeurs tech dans le Nasdaq 100 qui ne sont pas chères en P/CF avec leur croissance :
- Synopsys
- Workday
- Atlassian

Dernière modification par corran (31/05/2021 19h11)

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[+7]    #22 29/08/2021 19h45

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Bilan du portefeuille Aout 2021 (42 ème mois de reporting)



En ces calmes instants d’été, le moment me semble idéal pour réfléchir à ses objectifs long terme ainsi qu’à la tournure que l’on souhaite donner à son portefeuille.



Je suis actuellement en réflexion concernant mes investissements, notamment pour la partie World et Chine. J’ai par conséquent fait un petit nettoyage de portefeuille sur des positions que je trouvais trop spéculatives compte tenu des circonstances actuelles.



Tout d’abord, je ne vais probablement pas continuer de mettre à jour les screeners pour la partie World (Chine, Canada, Australie).

Il y a en effet trop peu d’entreprises dans ces zones qui m’intéressent (ou du moins qui me donnent suffisamment confiance pour y investir), ce qui signifie que leur pondération dans mon portefeuille sera trop faible par rapport aux efforts de recherche.



Concernant la partie Canadienne / Australienne, je vais donc conserver les entreprises qui m’intéressent mais je n’initierais a priori plus de nouvelles positions.



Concernant la Chine, c’est plus complexe. Les contraintes règlementaires et politiques me poussent à réduire mon exposition à ce pays sur les titres en direct et donc à privilégier les ETF qui permettent de réduire le risque via la plus grande diversification. J’ai donc initié une revente de mes lignes en direct. Je pense ne conserver qu’Alibaba (qui reste une grosse conviction malgré les risques), Tencent (mais via détention de Prosus en PEA que j’ai renforcée récemment), Taiwan Semi-Conductor (qui n’est pas une entreprise Chinoise mais Taiwanaise), et Sea Ltd (qui n’est pas Chinoise mais Singapourienne).

La détention via ETF pour la Chine me semble très importante (bien plus qu’ailleurs). Ainsi, on ne se concentre pas sur certaines valeurs ou secteur. Il aurait par exemple été catastrophique récemment d’avoir une forte exposition sur le secteur de l’éducation qui a perdu plus de 80% en moyenne sur ces derniers mois suite aux décisions prises par le gouvernement Chinois (en leur imposant d’être non lucratives).



Je réfléchis également à un autre moyen de m’exposer à l’économie chinoise / émergente mais avec beaucoup moins de risques : renforcer / acheter des entreprises occidentales (Europe / US) qui tirent une grande partie de leurs ventes des pays émergents et de la Chine. On pourrait citer des valeurs comme le luxe (LVMH, Hermès), cosmétique (L’Oréal, Estée Lauder), la consommation (Nike, Ferrari…). Je pense que ça sera la solution In Fine que je privilégierais. C’est encore à méditer.



En tout cas, les Etats-Unis représentent de loin selon moi le meilleur compromis croissance / performance / risque. C’est donc la zone géographique sur laquelle je souhaite principalement me concentrer.



Je réfléchis également à revendre les quelques dernières entreprises Européennes en portefeuille qui sont décevantes et en bas de screener afin de les remplacer par des ETF S&P500 sur PEA. Sur ce point je n’ai pas encore vraiment agi mais continue de réfléchir.

Tout d’abord la raison principale est leur performance plus ou moins égale au marché (donc sans vrai intérêt). Mais surtout, je souhaite encore réduire mon exposition à l’Europe qui me semble trop importante.



Soyons honnête, je n’aime pas beaucoup ce que je vois en Europe (d’un point de vue politique, économique, social…) et j’ai du mal à voir comment ce continent pourrait s’en sortir sur le long terme. Je précise que je mets de côté l’Europe du Nord dans ces propos qui me semble être la seule partie du continent avec de l’avenir. Quand on voit la lourdeur et le temps de réaction des politiques Européennes face à la crise actuelle, on prend conscience de l’inefficacité du système en place. Je compare également avec désespoir les ordres de grandeur des plans de soutien économique : quand l’Europe arrive avec X milliards, les US viennent avec 10 X ou même 100 X. Comment pourrait-on rattraper notre retard ?



Dans le cas de la France, c’est malheureusement encore pire. Il faut vraiment chercher les entreprises qui réalisent une grosse partie des bénéfices à l’étranger pour limiter le risque « intérieur » (mais ces entreprises subiront tout de même via leur direction les pressions fiscales, sociales, lourdeurs administratives…).



Bref, je pense qu’il ne faut pas être pessimiste mais simplement réaliste et honnête avec soi-même. J’apprécie l’innovation et la culture Américaine et je souhaite qu’elle se retrouve vraiment dans mes pondérations.

J’ai d’ailleurs craqué en fin de mois pour renforcer les GAFAM (avec le produit de mes ventes) qui sont parmi mes plus grosses convictions aux US.


Mise à jour du portefeuille


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Santé :

🇫🇷 Sartorius Stedim, Eurofins Scientific
🇪🇺 Philips, Genmab, GN Store Nord, ChemoMetec, Revenio, SwedenCare, Diasorin, Rovi, Novo Nordisk, Icon plc
🇺🇸 Idexx Laboratories, Teladoc Health, Repligen
🌎 Fisher & Paykel, Pro Medicus


Finance :

🇫🇷 Worldine, Euronext, Edenred
🇪🇺 Adyen, Sofina, Talenom, Hypoport, EQT, Titanium
🇺🇸 Visa, Paypal Holdings, MSCI, MarketAxess


Industrie :

🇫🇷 Air Liquide, Schneider Electric
🇪🇺 Wolters Kluwer, IMCD, Instalco, Steico, Sdiptech, Hexatronic Group
🇺🇸 Trex Company, Generac Holding


Technologie :

🇫🇷 Dassault Systèmes, Teleperformance, Pharmagest Interactive, Esker, Soitec
🇪🇺 ASML Holding, Prosus, NetCompany, Evolution Gaming, QT Group, Admicom, Fabasoft, Nexus, Embracer, Spotify
🇺🇸 Intuit, SalesForce, Adobe, Veeva Systems, ServiceNow, Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Etsy, AMD, Fortinet, Autodesk
🇨🇳 Alibaba, Tencent, Sea Limited, Taiwan Semidonductors
🌎 The Descartes System, Xero, WiseTech Global


Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal
🇺🇸 GrowGeneration, Boston Beer, Freshpet, Chegg



Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès
🇪🇺 MIPS, BHG Group, Moncler
🇺🇸 Nike, Pool Corporation, Yeti Holding, Copart, Fox Factory, Lululemon


Energie :

🇫🇷 Neoen
🇪🇺 Alfen, Grenergy, Solaria Energia, Verbio, Terna Energy, 2G Energy, Scatec Asa
🇺🇸 Tesla, Enphase Energy
🌎 Greenlane Renewables


Telecom :

🇺🇸 Walt Disney, Netflix.


Immobilier :

🇪🇺 Cellnex Telecom
🇺🇸 CoStar Group, IIPR, Sun Communities, EastGroup, Rexford, Global Medical REIT, Alexandria Real Estate




----------------------------------------------------------------------------------------------




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Valeur totale du portefeuille : 174 364€

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Vente 



AfterPay : l’entreprise a été rachetée par l’un des géants Américains des paiements électroniques (Square) avec un premium de 30% sur le prix lors de l’annonce. J’ai choisi de revendre mes titres autour de 130 AUD. Il est également possible de conserver ses titres, qui seront automatiquement convertis en actions Square (1 AfterPay donne 0,375 Square). Je ne souhaite pas détenir Square pour le moment car ne trouve la valorisation très excessive et que je considère le dossier relativement jeune et spéculatif.



Ameresco : l’entreprise s’avère assez spéculative et volatile. Elle est remontée sur un plus haut, j’en profite donc pour me séparer de cette position avant une nouvelle vague de baisse sur les valeurs vertes.



Intuitive Surgical : le potentiel de croissance me semble limité par rapport à la valorisation qui me semble beaucoup trop élevée. L’entreprise est sur un plus haut également, j’en profite pour m’en séparer. Je précise tout de même que je reste actionnaire indirectement puisque présente dans les ETF Ishares US Medical Devices et Ishares Healthcare Innovation que je détiens.



Anta Sports, Techtronic Industries, Meituan Dianping, Daqo, Xinyi : valeurs Chinoises vendues avec raisons expliquées au-dessus dans la partie concernant la Chine. Je préfère les détenir via ETF au cas où le gouvernement Chinois ferait des lois spécifiques sur ces deux secteurs ce qui pénaliserait ces entreprises.



StoneCo : ne comprenant pas grand-chose à l’économie Brésilienne et à l’instabilité politique du pays, je préfère sortir de la valeur. J’avoue ne pas comprendre pourquoi elle passe son temps à baisser, il doit y avoir des choses non visibles directement dans les chiffres que seuls les initiés peuvent voir. Cette vente rejoint donc d’une certaine manière les mêmes raisons que la Chine évoquée plus haut.



Xebec : je souhaite sortir de ce calvaire financier (en belle MV mais tant pis, il faut reconnaître ses erreurs) dans lequel je commence à perdre patience. La société est toujours suspectée d’avoir enjolivé ses publications passées et les chiffres récents sont en réalité plutôt décevants pour le moment. C’est dommage car l’entreprise avait beaucoup de potentiel (sur le papier), mais les chiffres étaient peut-être justement trop beaux. Je conserve Greenlane Renewable au Canada qui me semble plus fiable et avec d’aussi belles perspectives…



Orpéa : entreprise en bas du screener Européen qui ne présente donc pas un potentiel de croissance suffisant pour figurer parmi mes positions en direct. Je reste actionnaire indirectement via l’ETF de Lyxor GWT.
 


Achat



Alexandria Real Estate : REIT Américaine de très grande qualité spécialisée dans l’immobilier de laboratoire de recherche. C’est un moyen atypique de s’exposer au secteur de la santé via l’immobilier (ça change des maisons de retraite ou des lieux médicalisés). C’est une spécialité Américaine de réunir sous forme de clusters de nombreux centres d’exception dans le domaine de la recherche (universités, entreprises privées…) ce qui permet de rassembler en certains endroits un grand nombre de talents.
 


Renforcement



Amazon, Google, LVMH.

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Performance du portefeuille cette année


Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille depuis Janvier 2021 : +26.7%.
Performance du MSCI World depuis Janvier 2021 : +22.5%.
Performance du CAC40 GR depuis Janvier 2021 : +21.8%.


Le portefeuille garde son avance par rapport au MSCI World depuis le mois dernier et passe même sur un nouveau plus haut. L’écart a légèrement évolué en ma faveur, mais le marché est actuellement assez indécis avec les nombreuses incertitudes qui planent (problèmes en Chine, retour de l’inflation, questionnements sur l’efficacité de la vaccination avec les variants, forte volatilité sur les taux d’intérêts…).


Voici l’évolution de l’écart relatif entre mon portefeuille et le MSCI World. Si la courbe monte, cela signifie que mon portefeuille fait mieux sur la période. Si elle baisse, c’est que je sous performe. Cela permet donc de voir facilement comment le portefeuille se comporte en relatif à un indice (ici le MSCI World).



Le portefeuille dépasse son plus haut vs MSCI World .

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Dividendes



Comme expliqué dans ce message, je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 499€. La barre symbolique des 500€ est bientôt dépassée !

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Bonne soirée à tous
A bientôt.

Dernière modification par MrDividende (29/08/2021 19h48)

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Favoris 4   [+6]    #23 03/09/2021 12h37

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Nouvelles valeurs Scandinaves à fort potentiel



Bonjour à tous,

Ayant fait tourner mes outils de recherche d’entreprises le weekend dernier, je vais partager ici mes récentes trouvailles.

J’ai en effet déniché quelques entreprises Scandinaves que je ne possédais pas encore et qui me semblent avoir beaucoup de potentiel. Voici une petite liste pour ceux que ça pourrait intéresser. Je précise que j’ajouterai la majorité de ces entreprises dans le prochain screener.

🇸🇪 Vimian Group : IPO récente, entreprise à forte croissance et rentable dans le domaine des technologies médicales pour les animaux.

🇸🇪 Generic Sweden : entreprise à forte croissance dans le domaine du conseil aux entreprises et des télécommunications

🇸🇪 Fasadgruppen : groupe industriel dans la construction et rénovation de façades, balcons, fenêtres, toitures… business pas très sexy mais grosse croissance de l’entreprise

🇸🇪 Kfast Holding / K2A Knaust & Andersson : 2 boites suédoises à très forte croissance dans le secteur immobilier et éligibles au PEA. J’avoue que j’ai du mal à en faire une analyse tant le niveau d’endettement semble élevé (j’ai l’impression que le secteur immobilier suédois n’est pas soumis aux réglementations habituelles ?)

🇳🇴 Carasent Asa : entreprise dans le domaine de la digitalisation des soins de santé. Entreprise profitable, en forte croissance et avec énormément de cash en réserve.

🇫🇮 Tecnotree oyj : fournisseur de solutions informatiques pour le relationnel client, la gestion des projets… L’entreprise est ancienne mais n’a jamais rien fait d’intéressant depuis 10 ans. J’ai l’impression que leurs produits commencent à se commercialiser de manière exponentielle depuis 2 ans. La boite se paye encore moins de 15x l’EBITDA, ça peut être intéressant

🇩🇰 Cbrain : entreprise technologique dans la digitalisation des données (un peu comme NetCompany). Forte croissance mais valorisation très élevée.

Voilà, j’espère que ça pourra vous donner quelques idées.

À bientôt.

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Favoris 2   [+6]    #24 13/11/2021 17h42

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Mise à jour du Screener 13/11/2021


Bonjour à tous,

Voici une nouvelle mise à jour du screener



Modification depuis dernière version


- Valeurs à risque  : Ajout d’une croix à côté des noms des entreprises que je ne compte pas nécessairement conserver (réduction du risque du portefeuille car fondamentaux jugés insuffisant), ou renforcer car le marché est très baissier dessus et que j’ai un doute dans la compréhension de l’analyse fondamentale de ces entreprises.

- Ajout de valeurs US  : Nvidia, Monolithic Power System

----------------------------------------------------------------------------------------------

Voir ce message pour comprendre comment tous les scores et indicateurs sont calculés.

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Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie Europe :






----------------------------------------------------------------------------------------------

Voici le résultat global que j’obtiens pour la partie US :





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Bon Weekend à tous.

Dernière modification par MrDividende (13/11/2021 19h18)

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Favoris 2   [+5]    #25 01/09/2023 16h50

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Bilan du portefeuille Aout 2023 (66 ème mois de reporting)


Le mois d’Aout, généralement calme car une partie des intervenants sur les marchés sont encore en vacances, a été baissier.

Les indices ont perdu en moyenne entre 2% et 4% sans raison principale, probablement des prises de bénéfices. C’est plutôt logique après le rallye annuel, je dirais même qu’une correction serait souhaitable avec la valorisation actuelle des marchés.

Cela permettrait notamment d’acheter à des prix et des multiples de valorisation plus rationnels.



La « star » Américaine de l’année qui dope les marchés US est incontestablement Nvidia, prise dans la bulle de l’IA, avec un gain de plus de 200% depuis le début de l’année et une capitalisation boursière qui dépasse maintenant les 1000 milliards de dollars, et qui égalise presque avec la capitalisation d’Amazon.

Bien que cela semble sympa sur le papier, ça ne présage rien de bon sur les marchés. Autant en début d’année les techs étaient sous évaluées et laissaient donc un potentiel d’appréciation certain, autant aujourd’hui le marché entre dans une nouvelle phase de hausse déraisonnable.



Évidemment, personne ne peut anticiper les mouvements du marché.

Anticiper une baisse au 1er Janvier aurait par exemple abouti à une performance dramatique. Il faut toujours rester humble et avouer que l’on est très loin de tout comprendre et maîtriser.

Néanmoins, autre que par les investissements indiciels sur le S&P500, je ne compte clairement pas renforcer les tech au niveau actuel. Je continuerai de privilégier dans les mois à venir les secteurs qui me semblent encore attractifs, comme les REIT par exemple. C’est souvent quand tout le monde fuit un secteur que les opportunités sont les plus intéressantes.



L’information importante à ne surtout pas manquer ce mois pour les possesseurs d’ETF Amundi est qu’ils vont changer plusieurs de leurs indices de référence, ainsi qu’augmenter leurs frais (le 29 Septembre d’après le site d’Amundi).

Par exemple, l’ETF S&P500 que j’utilisais (PE500) va passer de 0.15% à 0.25% en frais. L’indice suivi ne sera plus le S&P500 mais le S&P500 ESG

Autre exemple sur l’ETF Nasdaq 100 (PANX) dont les frais passent de 0.23% à 0.30% et l’indice suivi ne sera plus le Nasdaq-100 mais le Solactive ESG US tech.

Je ne souhaite absolument pas me positionner sur ces indices. J’ai donc décidé de tout liquider et de prendre à la place les versions de Lyxor qui n’ont pas évolué.

Je trouve cela pénible de la part d’Amundi, ils avaient déjà en 2019 modifié la composition de leurs ETF, ce qui avait entraîné une perte d’éligibilité au PEA…



Côté perso, je vais partir en vacances pour une dizaine de jours, donc ne publierai pas de nouvel article avant mon retour.



Mise à jour du portefeuille


----------------------------------------------------------------------------------------------

Santé :

🇫🇷 Sartorius Stedim
🇪🇺 Novo Nordisk
🇺🇸 Abbott Laboratories, Johnson & Johnson


Finance :

🇪🇺 Adyen
🇺🇸 Intercontinental Exchange


Industrie :

🇫🇷 Schneider Electric
🇺🇸 Air Product & Chemicals, Lockheed Martin


Technologie :

🇫🇷 Dassault Systèmes
🇪🇺 ASML Holding, Accenture


Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal
🇪🇺 Nestlé
🇺🇸 Procter & Gamble, General Mills

Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès
🇺🇸 Home Depot, Starbucks


Energie / Utilities :

🇺🇸 Nextera Energy, Waste Management, American Water Works


Telecom :

🇺🇸 Comcast


Immobilier :

🇺🇸 Realty Income, Prologis, American Tower, Essex Property, Extra Space Storage, Alexandria Real Estate



----------------------------------------------------------------------------------------------



----------------------------------------------------------------------------------------------



Valeur totale du portefeuille : 192 400€

----------------------------------------------------------------------------------------------

Vente 



ETF S&P500 Amundi (PE500), ETF Nasdaq-100 Amundi (PANX)
 

Achats 


ETF S&P500 Lyxor (PSP5), ETF Nasdaq-100 Lyxor (PUST)


Renforcement



ETF S&P500

----------------------------------------------------------------------------------------------

Performance du portefeuille cette année


Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille en 2023 : +12.5%.
Performance du MSCI World en 2023 : +14.6%.


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Dividendes



Comme expliqué dans ce message, je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 565€.

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@Passion : Bonjour, réponse tardive désolé je n’avais pas vu le message.

1) Simon Property Group : Je n’ai de mémoire jamais eu SPG en portefeuille, car c’est un secteur de l’immobilier que je préfère éviter. Je sais qu’ils possèdent des malls AAA, mais cela ne m’intéresse pas. C’est un secteur à contre courant du e-commerce (je préfère largement me positionner sur Prologis par exemple), et qui est très cyclique et dépendant de la santé économique des locataires. Je préfère donc éviter

2) WPC : Historiquement foncière très diversifiée, mais qui n’a aucune croissance depuis 10 ans, c’est pourquoi elle ne m’a jamais intéressée. Elle a changé de business depuis 2 ans en se dirigeant vers l’immobilier logistique. J’ai déjà Prologis (leader mondial) dans le secteur, et Realty Income commence également à s’y mettre. Je ne vois donc pas le besoin de faire doublon voir triplet.

3) Verizon : je ne maitrise pas bien le sujet. Je sais que les Free-cash-flow sont au plus bas sur 5 ans à cause des forts investissements sur la 5G, qui devraient théoriquement commencer à rapporter. Le capex devrait également diminuer. Donc normalement les cash-flow devraient remonter. Maintenant, l’entreprise est lourdement endettée. 140 milliards$ de dette, même si le cash-flow revient à 20 milliards comme avant ça fait toujours un ratio X7. Une partie de la dette de VZ arrive à terme, elle va donc devoir la refinancer aux taux actuels. Bref, tout cela semble mauvais. Maintenant avec la valorisation actuelle, pourquoi pas, c’est un pari contrariant.

4) Actions US en AV : à fuir car le prélèvement sur le dividende sera supérieur à celui du CTO (CSG + précompte US non récupérable) et qu’en plus vous subissez les frais d’unité de compte. Vous n’êtes par ailleurs pas propriétaire des titres, comme sur toute UC classique.

Dernière modification par MrDividende (01/09/2023 17h02)

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