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[+3]    #1 24/12/2015 10h09

Membre (2011)
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On en a souvent parlé sur ce forum mais la société n’avait pas sa file dédiée, ce tort est dorénavant remédié. Personnellement je suis la société depuis fin 2013.

Cours 18.7E, capitalisation 500M. Actionnaire principal, famille Coutier 70%. Un pacte Dutreil sur un engagement à conserver 27% du capital durant 6 ans à d’ailleurs été signé il y a quelques jours par la famille.

Base de travail :
http://www.mgicoutier.fr/doc/finance/CP … mestre.pdf
http://www.mgicoutier.fr/doc/finance/CP … mestre.pdf

http://www.mgicoutier.fr/doc/finance/MG … el2014.pdf
http://www.mgicoutier.fr/doc/finance/MG … el2013.pdf

http://www.morningstar.com/stocks/XPAR/MGIC/quote.html

Business :
MGI Coutier est spécialisé dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’équipements automobiles. L’activité du groupe s’organise autour de 5 familles de produits :
- pièces moteurs : répartiteurs d’air, systèmes de filtration et de refroidissement, rampes d’injection essence, etc.
- mécanismes d’ouvertures et d’articulations : arrêts et charnières de portes, serrures, commandes d’ouverture, pédaliers, etc.
- systèmes à carburant
- composants électriques et systèmes complets de lave-glace (Mecatronic)
- systèmes de fermeture. En outre, le groupe développe une activité de deuxième monte.
A fin 2014, le groupe dispose de 39 sites de production dans le monde.
La répartition géographique du CA (avant éliminations intragroupe) est la suivante : France (33,2%), Europe de l’Ouest (20,3%), Amérique du Nord (24,3%) et autres (22,2%).

Investissements:
Deux acquisitions importantes depuis la crise. En 2011, Avon Automotive sur le sol US qui réalisait 280M de CA et 10 M de RO en 2010, MGIC avait un CA de 410M en 2010, on mesure l’importance de l’acquisition. En 2014, Autotube en Suède, qui réalisait un CA de 70M d’euros.
Les investissements demeurent important parallèlement aux acquisitions avec :
- de multiples ouvertures de sites de production, Chongqing en Chine, Juarez au Mexique et El Jadida au Maroc en cours annoncés au T3
- d’importantes dépenses de R&D, 33.5M en 2013, 41.1M en 2014 (p8 RA 2014).

Evolution CA/RO/RN/marge (rétroviseur)
Le CA a connu une forte croissance entre 2010 et 2014, principalement grâces aux acquisitions, en passant de 410M à 696M. La période 2012/2014 ayant été une période plutôt de transition avec une hausse du CA de 670 à 696M.
Le RO est pour sa part passé de 31 à 52M entre 2010 et 2014. Le RN de 22M à 34M. La marge opérationnelle fluctuant de 6.0% (2011) à 8.1% (2013) suivant les années.

Bilan :
La dette long terme fin 2014 était de 112M fin 2014 et la trésorerie à 59M. Les intérêts représentaient une charge de 3M.

Dividende :
Il reste symbolique (0.05E / action) avec un taux de distribution < 5% du RN et un rendement à 0.3% sur le cours actuel.

2015, le retour de la croissance ! (pare brise)

Cette année est un nouveau tournant pour la société, en effet plusieurs lignes de productions ont démarré, entre autres les réservoirs SCR (réduction catalytique sélective).

Cette croissance est d’ailleurs en augmentation progressive sur les 3 premiers trimestres :
- CA T1 en hausse de 24.2%  à 210M (vs 169M, NB intégration Autotube)
- CA T2 en hausse de 19% à 220M (vs 185M)
- CA T3 en hausse de 27% à 209M (vs 165M)

Soit 639M sur les 9 premiers mois, on est déjà plus très loin du CA 2014. La société progresse sur toutes ses filiales (déjà 265M pour Automotive, 53M pour Autotube).

Encore plus impressionnant et point extrêmement intéressant la société a annoncé lors du communiqué T3 un chiffre d’affaire record de 83M pour le seul mois de Septembre.
Le management table sur un CA de 1Milliard pour 2018, personnellement je pense qu’on l’atteindra probablement en 2017 et pourquoi pas dès 2016 (83*12= 996M).

Alors évidement nous savons bien que la croissance du CA n’est pas une fin en soi. Il faut que les marges restent stables pour que nous soyons content. Ici c’est encore mieux celle ci grimpe.
En effet au S1 on a assisté à une forte hausse de la marge opérationnelle qui a atteint les 9.6%.
Le RO était donc de 41.7M en hausse de 59% / 2014, le RN lui de 76% à 29.7M.

Les investissements étaient toujours importants avec 26M au S1, le groupe a communiqué un endettement net stable du fait de l’augmentation du BFR (= ils ont pioché dans la trésorerie pour faire tourner les achats/ventes). Ils évoquent le chiffre de 65M (personnellement je trouvais 53M au 31/12/2014, mais ils évoquent des dettes aux associés dans leur calcul).

Earning Yeld :

L’EV est de 500M+112-59= 553M.
Du fait des importants investissements de croissance il est ici aussi difficile d’évaluer la part entre OPEX et CAPEX.

Pour l’EBIT comme d’habitude on peut choisir plusieurs hypothèses :
- Marge un peu inférieur au S2 (7% du fait des investissements pour les nouvelles unités de production) avec un CA de 400M (annonce management) on aurait un EBIT S2 de 28M, soit un EBIT 2015 à 70M d’euros.
- Marge à 8.5% et CA 400M, EBIT S2 à 34M, soit EBIT 2015 à 75M
- EBIT S2 proche de EBIT S1, soit EBIT 2015 = 80M

EV/EBIT = 7.9 / 7.4 / 6.9 => EY = 12.6% / 13.5% / 14.5%

En prenant les prévisions prudentes du management pour 208, 1M de CA et marge à 8% on a un EBIT à 80M. D’ici là la dette pourrait avoir baissé d’au moins 30%, on aurait une EV à 520M.
L’EV/EBIT serait à 6.5 soit un EY à 15.4%. Et si la société fait mieux cet EY serait encore plus élevé.

Comparables :

Le secteur des équipementiers a été une des stars de la période 2012/2014 sur la bourse de Paris avec plusieurs ten-bagger ou plus. En 2009 MGIC s’achetait à moins d’1E et en 2012 encore à moins de 5E, pareil pour Montupet à 2E en 2009 et moins de 5E en 2012 pour être racheté à 70E mi octobre par le canadien Linamar. Valeo et POM beaucoup plus gros ont aussi vu leurs cours multiplié par 5 à 10 depuis 2012.

Nous n’aurons malheureusement plus des performances similaires dans les prochaines années (sauf miracle ou folie total du marché) mais je pense que MGIC reste une des sociétés les plus faiblement valorisé du secteur (Le Belier n’est pas très cher aussi mais moins intéressant).

En effet Montupet a été racheté à plus de 13 fois son EV/EBIT, alors certes la société avait de meilleure marge et était en duopole sur son secteur, les stars POM et Valeo s’échange entre 16 et 17 fois ce ratio mais sont beaucoup plus grosse.
Disons que MGIC pourrait mériter 10 fois ce ratio, dans le scénario le plus prudent  on aurait une marge de 30% sur le cours actuel, pour le scénario management 2018 on est à plus de 50%.

Et le cycle ?

Le problème du bas de cycle c’est qu’on le connait à posteriori. C’était 2013, avec un plus bas d’immatriculations depuis 1996 en Europe. A un moment il faut bien que le parc auto se renouvelle (fin 2014 on était à 9,6ans) et c’est le cas depuis 2 ans.

Du côté des équipementiers le nombre d’acteurs a diminué, un certain nombre a tiré profit des nouvelles contraintes de fabrication avec par exemple POM et ses plastiques pour la réduction du poids des véhicules, MGIC et la gestion des fluides et de la pollution au combien d’actualité (VW).

On notera également que les survivants se sont diversifiés, que ce soit dans le portefeuille client, le catalogue de produits, le nombre de pays où ils sont présents pour être au plus près des constructeurs. Pour MGIC la croissance vient d’une augmentation des ventes mais est elle est aussi organique grâce aux acquisitions relutives.

Il convient de rester vigilant au maillon de la chaîne précédent (constructeurs), aux ventes (croissance, plateau, diminution) et aux multiples de valorisation.

Conclusion :

Alors que j’étais actionnaire de MGIC depuis début 2014 j’ai fait le choix malheureux déjà évoqué sur mon portefeuille de vendre mes 400M MGIC et mes quelques Burelles pour acheter du Esso début septembre, soit juste avant les résultats du S1. Juste avant les résultats pendant la tempête VW on pouvait acheter l’action sous les 13 euros.

Après les résultats j’ai hésité à faire des arbitrages pour en racheter vers les 15E mais mes autres lignes étaient encore faiblement valorisé (Guillin à 18E, Crit à 45E principalement). A ce jour c’est beaucoup moins le cas comme je le disais hier dans la mise à jour de Guillin (pour CRIT il y a encore pas mal de potentiel je pense >25%).

J’ai donc reconstitué une importante ligne MGIC (1400 titres) la semaine dernière en arbitrant 40% de ma ligne Guillin et 15% de ma ligne Crit.

Message édité par l’équipe de modération (11/06/2018 15h43) :
- modification du titre

Dernière modification par simouss (25/12/2015 11h34)

Mots-clés : automobile, midcap, équipementier


Eureka

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[+3]    #2 15/04/2016 12h07

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Je ne sais pas trop comment marche votre instinct mais vous n’avez pas l’air de vous posez les questions premiums pour un achat d’action.

Quel est votre objectif de rendement pour une entreprise ?
Bien entendu il faut qu’il soit supérieur à celui "sans risque" d’une obligation d’état ?
Pensez vous qu’il peut être maintenu / augmenté par l’évolution des ventes et des marges (le business est il résilient)?
Dans quel mesure et pendant combien de temps une éventuelle croissance peut être soutenue ?
Dans quel but achetez vous l’entreprise ? Prix inférieur à celui de ses actifs ? Rentable et rendement intéressant ? Les 2 ensembles ? Espérance de croissance ou de revenus futurs (tech) ?

La formule de Lynch (sauf erreur de ma part) c’est bien joli mais déjà le taux sans risque des années 1980 (US Bond) était genre 10 fois celui actuel. Ensuite sauf miracle MGIC fera difficilement 10% par an pendant les 10 prochaines années.

Par contre au prix actuel, j’estime que son rendement est bien supérieur à 10%, sans escompter de croissance future alors qu’elle est présente, dans des conditions de marché favorable du point de vue du cycle automobile et ce pour encore au moins 2 ans.

Ma limite de rendement escompté étant de 10% pour une entreprise j’estime qu’il faudrait dans le cas présent que mon EV soit de 800 millions (versus 80 millions d’EBIT) pour arriver à ces 10% soit une capi d’environ 750 millions soit un cours de 28E.

Vous avez d’autres méthodes de valorisation pour le rendement locatif, Jean Marc sur son Blog Condi Harazée le calcul un peu différemment et tient moins compte de la dette par exemple, car il estime qu’avec l’EV/EBIT la dette se retrouve au numérateur et au dénominateur (car on retire les intérêts avant l’EBIT). Par ailleurs il retraite d’autres éléments (provision, résultat financier…).

Après j’ai l’habitude d’alléger progressivement ma position au fur et à mesure que le cours grimpe vers mon objectif pour renforcer d’autres lignes dont le rendement se retrouve plus intéressant.

Par exemple pour Guillin mon objectif est de 26E, très proche du cours actuel (24E), je n’en ai presque plus depuis qu’on a passé les 24E. J’ai renforcé plusieurs fois MGIC et Crit avec le solde en mars. Puis une fois que Crit a pris 10% puis 20% après ces résultats j’ai une nouvelle fois allégé pour acheter du Linedata et encore renforcer MGIC à 18.2, 18.6 et 18.9E. Hier soir j’avais 3605 MGIC.

Aujourd’hui pour MGIC j’ai fais du Bifidus, j’ai revendu 300 titres à 19.4, 250 titres à 19.6 et 55 à 19.9 (mon ordre de 400 à 19.9 n’est malheureusement  pas passé en entier). Puis j’en ai repris 50 à 19.15 et 275 à 19.05. J’ai dorénavant 3325 titres. Avec le différentiel j’ai initié une ligne PSB industrie qui vient de passer sous les 45 E et devient attractive.

Dernière modification par simouss (15/04/2016 17h51)


Eureka

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[+6]    #3 27/04/2017 15h49

Banni
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Historiquement, le management est toujours prudent. Sur les 10 dernières années, ils ont toujours dépassés leurs prévisions.

---

Je parle en connaissance de cause. J’ai été, jusqu’au début de l’année 2017, un actionnaire très heureux de cette entreprise qui a contribuée très fortement à l’accroissement de mon patrimoine (mes collègues des Daubasses et Etienne, partie prenante d’un très ancien forum, pourraient témoigner de ma "conviction" passée affirmée sur ce dossier). Il y a selon moi mieux à faire aujourd’hui pour son PEA.

La valorisation actuelle et la bonne visibilité de l’entreprise sur les marchés actuellement n’offrent plus le même potentiel. On est très loin du début des années 2010 où personne ne suivait la valeur et avec des échanges journaliers ridicules. Les bons résultats aidant, de très bonnes acquisitions anticycliques (cf. Avon aux US, un cas d’école !), des investissements de croissance interne dans l’ouverture de nouvelles usines, le désendettement systématique (emprunt toujours amortis annuellement dans de gros montants) et une bonne communication ont été les clefs de ce succès familial-entrepreneurial et boursier. Bravo aux Coutiers !

Ce que j’ai appris avec cette valeur :

- il est possible de réaliser des performances exceptionnelles avec des petites sociétés familiales en se projetant, entre autres, grâce aux discours du management issus des communiqués financiers ;

- on vend toujours trop tôt. Au fil des ans, j’ai systématiquement vendu à chaque boost du titre qui suivait chaque belle publication de résultats. "Si" j’avais gardé ma position initiale… Avec des "si"…
En fait, il est très difficile de rester sur une position qui a fait x5 et beaucoup plus, surtout sur une entreprise de croissance. On (en tout cas, moi) a du mal à croire qu’elle en a encore sous le capot. Pas sûr que ce soit possible de tenir une super grosse position qui représente plus de 30% de son portefeuille sans alléger. Même si on a déjà connu ce genre d’événement. La meilleure des stratégies d’investissement est quand même celle qui permet de dormir sereinement ;

- il est jamais évident de vendre "son champion". Il faut savoir tourner la page et éviter le risque psychologique du "tomber amoureux" de ses valeurs. Bien entendu, cela a été un crève-cœur lorsque j’ai largué mes derniers titres. Mais j’ai tenté d’être rationnel en me disant : quel est l’objectif de mes investissements ? Garder mes titres coût que coût ou bien avoir le meilleur ratio potentiel / risque dans un objectif d’accroissement de mon patrimoine ? Plus facile à dire qu’à faire, mais primordial : réallouer régulièrement et rationnellement ses capitaux sur les meilleurs opportunités du moment.

---

Maintenant, place à un peu d’optimisme


A tous ceux qui pensent qu’il n’est pas possible de s’enrichir en bourse, sur une petite boite française, et donc au sein de son PEA, je leur laisse constater le graphique suivant (accroché dans mon bureau wink ) que j’ai intitulé "MGIC = x68 !" :



J’espère un jour pouvoir dénicher une autre valeur de ce genre… Quel bonheur !

Bons investissements à tous.

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[+2]    #4 13/05/2017 22h48

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C’est une bonne question dont on attends la réponse avec impatience.

- augmentation du dividende : non car ils auraient pu l’augmenter davantage cette année. Il reste très faible.
- développement interne : les dépenses en développement sont déjà soutenues.
- croissance externe : à mon avis c’est l’option recherchée mais les coutier sont prudents donc il va falloir trouver une cible qui correspond quasi parfaitement. Cela pourrait prendre du temps.

Problème de riche smile

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[+2]    #5 29/07/2017 14h42

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Quand j’étais actionnaire, je lisais des annonces similaires : pessimiste ou soft.

Fin 2015, ils visaient un milliard de chiffres d’affaire horizon 2018 => ils le feront sans aucun doute en 2017.
Il y a un an, lors de la publication du CA T2, ils disaient que le ROC devrait être en hausse en valeur pour les résultats semestriels. Beaucoup de personnes (moi compris) ont spéculé que la marge allait baisser vu l’augmentation du CA => Ils sont passé de 10.0% de marge opérationnelle courant à 11.6%. Donc exactement l’inverse.

Et ainsi de suite si vous remontez les publications.
Après rien ne garantit que les résultats futurs auront le même trend.

Cependant en prenant une croissance de 5% de l’EBIT (la croissance CA spot est de 7.8%), une market cap à 898.5M + 13.4M de dettes.
On arrive à un rendement EBIT/EV à 120.75/911.9 = 13.2% , 12.6% si on n’intègre aucune croissance de l’EBIT.

Bien entendu, ces paramètres sont modulables à souhait, mais le earning yield est loin d’être dégueu quand aujourd’hui j’ai l’impression que tout est cher.

Alors certes, l’industrie est cyclique mais l’entreprise ne comporte sûrement plus de dette à l’heure qu’il est (enfin cela dépend des CAPEX qui étaient envisagés), mais comme l’entreprise a été bien géré depuis des années (les actionnaires historiques dont j’ai fais partie n’ont pas eu à se plaindre bien au contraire).
Remonter à bord du bateau n’est pas une idée à exclure surtout que le prix proposé par M. le Marché n’est pas excessivement cher.

Dernière modification par Zera (29/07/2017 14h50)

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[+3]    #6 06/09/2017 17h25

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Le cours d’une action ne monte ni ne baisse jamais par hasard…

Le malheur des uns fera le bonheur de MGI COUTIER, gros pourvoyeur des constructeurs cités dans l’article ci-dessous (via AVON sa filiale nord américaine) : Après Harvey, la demande de voitures s’envole à Houston

D’après mes recherches, MGI fournit notamment FORD pour ses pick-up F-SERIES (FORD ferait la moitié de ses résultats à l’échelle mondiale grâce à ce véhicule dont les ventes vont frôler le million cette année aux States).



@suivre
Bons trades
Stan

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par stanny (06/09/2017 17h31)


stock picker de small et micro caps - France -

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[+5]    #7 20/02/2018 23h43

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bonjour,
Je tiens publiquement à faire (en partie) mon mea culpa, notamment auprès de Simouss, suite aux échanges que nous avons eu (un peu trop secs à mon goût). J’ai envoyé au directeur financier de MGIC une mail pour avoir une explication sur les impacts de change et notamment sur les -25,2 M€ indiqués dans le communiqué de presse présentant le CA du T4 et de l’exercice 2017.

voici mon mail :

investir75 a écrit :

Bonjour monsieur,

Permettez-moi tout d’abord de vous féliciter, ainsi que la direction et les salariés du groupe, pour ces excellents résultats (CA du T4 et CA 2017).
Je suis un heureux actionnaire individuel de votre société et je souhaiterais vous solliciter pour obtenir des précisions sur un élément du communiqué portant sur l’impact de la variation de change.

Vous indiquez que le groupe a enregistré un impact négatif de change pour l’exercice 2017 de -25,2 M€.
Dans le document de référence 2016, vous expliquez utiliser la méthode du taux de clôture pour vos comptes consolidés et que les impacts de changes sont inscrits dans le compte de résultat entre le ROC et le RO (ligne revenus (charges) non courants (tes) nets (ttes)).

Mes questions sont les suivantes:
- À quoi correspondent ces -25,2M€? S’agit-il de l’impact de change sur le CA 2017 ou bien de l’impact qui sera comptabilisé entre le ROC et le RO?
- Que retrouve-t-on dans la partie "autres" de la ligne "revenus et charges non courants nets (note nmr 5 de l’annexe du document de référence 2016) en plus, si j’ai bien compris, des impacts de change?

Veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sincères salutations.

et voici sa réponse :

JL Thomasset - MGIC a écrit :

Bonsoir Monsieur
Merci pour vos encouragements.
Les 25,2 MEUR auxquels nous faisons référence en 2017 (et qui étaient de mémoire de 11 MEUR en 2016) (également en "pertes" de change) sont des écarts de conversion des ventes réalisées en devises (quand le dollar baisse par rapport à l’euro, les ventes des entités américaines et mexicaines représentent moins d’euros). Il n’y a donc quasiment pas d’impact sur le résultat (ni sur le ROC, ni sur le résultat financier, ni sur le ROP) (quasiment car il y a aussi un impact conversion sur les résultats des entités qui fonctionnent dans des devises autres que l’euro). Or, ces entités sont généralement plus rentables. Donc, leurs résultats convertis en euros font un peu moins d’euros qu’avant.
Les gains et pertes de changes sur financement en devises sont présentés en résultat financier. Ils sont historiquement peu significatifs (336 KEUR en 2016 par exemple) car nous nous finançons quasi exclusivement en euros.
Les revenus et charges non courant(es) sont traditionnellement très peu élevé(e)s chez MGIC. 2016 a été une exception avec 2 événements atypiques : la cession des 50% détenus dans une JV en Inde (ce qui a généré une plus-value importante) et la cession des certificats Ecobonus (pour faire simple, nous avons remplacé des moyens de production très consommateurs d’énergie par de nouveaux moyens peu consommateurs. Nous avons eu droit à des certificats qui sont cessibles sur le marché et qui nous ont donc rapporté de l’argent). 
Très cordialement
Jean-Louis Thomasset

Simouss avait donc raison sur les -25,2 M€ (variation du CA) et moi sur les variations de change sur financement dans le RF. (1-1 balle au centre!wink)

En revanche, je ne m’explique toujours pas pourquoi dans le document de référence 2016 il est mentionné : "Les différences de change qui résultent de transactions en devises réalisées sur l’exercice sont incluses dans le compte de résultat dans le résultat opérationnel non courant." (p38) alors que dans la réponse du DF, il n’en parle pas! Je vais lui renvoyer un mail pour avoir des précisions sur ce point et vous tiendrez informé.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par Investir75 (21/02/2018 12h32)

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[+5]    #8 21/02/2018 23h15

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Coup de théâtre dans le cadre de ma correspondance avec le DF de MGIC! (bon ok, ce début de message est un peu racoleur mais vous verrez, sa chute est assez savoureuse…wink)

Comme je vous le disais dans mon dernier message, tout n’était pas encore clair dans mon esprit sur la façon dont a été retraité l’impact des changes dans les comptes consolidés :

investir a écrit :

En revanche, je ne m’explique toujours pas pourquoi dans le document de référence 2016 il est mentionné : "Les différences de change qui résultent de transactions en devises réalisées sur l’exercice sont incluses dans le compte de résultat dans le résultat opérationnel non courant." (p38) alors que dans la réponse du DF, il n’en parle pas! Je vais lui renvoyer un mail pour avoir des précisions sur ce point et vous tiendrez informé.

A ce titre, j’ai envoyé un second message à monsieur Thomasset (DF de MGIC) :

investir75 a écrit :

Bonsoir Monsieur Thomasset,
Merci beaucoup pour votre réponse rapide et détaillée.
Si je puis me permettre, je ne comprends toujours pas la mention dans le document de référence 2016 :
"Les différences de change qui résultent de transactions en devises réalisées sur l’exercice sont incluses dans le compte de résultat dans le résultat opérationnel non courant." (p38)

La seule ligne du compte de résultat entre le ROC et le ROP est la ligne « revenus (charges) non courants (tes) nets(têtes), dans laquelle, au vu de la mention ci-dessus, devrait se trouver cet impact sur la variation des changes entre les taux moyens utilisés et le taux de clôture enregistré pour les comptes consolidés.

Pourriez-vous je vous prie encore m’éclairer sur ce point?
Encore merci pour votre retour.
Très cordialement.

He bien, figurez-vous que l’ensemble de mon raisonnement, basé sur le document de référence 2016, était JUSTE!

J’ai recopié ce raisonnement ci-dessous pour ceux qui souhaiteraient le relire à tête reposée ou pour ceux qui l’auraient lu en diagonale :

Investir75 a écrit :

Ce message se veut pédagogique et n’est pas dirigé contre vous. Il servira au moins pour ceux qui souhaitent comprendre l’impact des variations de change dans les comptes consolidés de MGIC et avoir une idée des raisons pour lesquels le ROC et le RN seront moins importants que ce que certains les estiment sur cette file (hors éléments exceptionnels).

1/ Impacts sur les variations de change.

simouss a écrit :

Les impacts de change se font en premier lieu sur la facturation et donc sur le CA et non le RO (avec ici les -25 millions annoncés sur le CA). Ce qui est entre le ROC et le RO ce sont les impacts sur les produits financiers et donc dans ce cas là sur les intérêts de la dette principalement et les éventuelles couvertures liées aux changes.
De plus dans votre raisonnement (qui n’est pas bon je vous le rappelle) une partie de ces pertes de changes sur le CA a été comptabilisé au S1 (où le ROC présentait une croissance de +17%). Vous ne pouvez donc pas de façon licite les impacter totalement sur le S2.

Première erreur. L’impact de change sur l’ensemble de l’exercice est négatif à -25,2 M€.
Contrairement à ce que vous dites, ils ne tiennent pas de la facturation (ce qui peut être vrai pour d’autres entreprises j’en conviens), et cela pour les raisons suivantes  :

1.1 opérations intra-groupe
Comme le rapporte MGIC dans son RA 2016, les flux commerciaux intra-groupe sont essentiellement facturés en euros

"Risque  de  change   :
Les  flux  commerciaux  réalisés  entre  MGI  COUTIER  SA  et  ses  filiales  situées  à  l’étranger  sont  pour  l’essentiel  facturés  en  euros.  En  conséquence,  le  Groupe  n’a  pas  recours,  à  ce  jour,  à  des  instruments  financiers  afin  de  couvrir  ses  flux  commerciaux. (p41)"


Les impacts des variations de change ne se font pas à ce niveau-là.

1.2 flux commerciaux de MGIC avec ses clients/fournisseurs/ect.
Comme expliqué dans le RA 2016, MGIC utilise comme monnaies de fonctionnement les monnaies locales des pays dans lesquels ses filiales sont implantées, cad :
- MGIC US facture en dollars et se fait payer en dollars ;
- MGIC Turquie facture en livres turques et se fait payer en livres turques;
-etc.

Quelques opérations sont réalisées en devises mais c’est une infime partie. Tout ceci est très bien expliqué ici :

"Risques  de  marché
A. Risques  liés  à  la  fluctuation  des  taux  de  change
MGI  COUTIER  exerce  une  activité  qui  repose  essentiellement  sur  des  usines  de  proximité.  De  ce  fait,  le  Groupe  est  peu  soumis  aux  fluctuations  de  change,  hormis  pour  la  conversion  comptable  des  états  financiers.  Les  principales  devises  utilisées  sont  l’euro  (pour  47,4  %  de  l’activité),  le  dollar  américain  (pour  24,0  %)  et  la  couronne  suédoise  (pour  6,5 
%). Aucune  couverture  des  risques  de  change  n’a  donc  été  mise  en  place. (p52)"


L’impact de change n’a donc rien à voir avec la facturation et le CA, contrairement à ce que vous affirmez.

1.3 Consolidation des comptes
Il faut en fait chercher l’explication dans la consolidation des comptes. En effet, pour convertir les états financiers de ses filiales, MGIC utilise la méthode du cours de clôture (il existe deux méthodes de calcul, la méthode du cours de clôture et la méthode du cours historique; je vous laisse vous reporter sur internet aux définitions, pour ceux que çà intéresse).

"Le Groupe applique la méthode du taux de clôture pour la conversion des états financiers des filiales" (p38).

On y apprend notamment que…

"Les différences de change qui résultent de transactions en devises réalisées sur l’exercice sont incluses dans le compte de résultat dans le résultat opérationnel non courant." (p38)

… ce qui vient confirmer ce que je disais dans mes messages précédents. Les variation de changes en 2017 (-25,2M€) auront donc bien un impact non pas sur le ROC, mais sur le RO et indirectement sur le RN.

simouss a écrit :

Ce qui est entre le ROC et le RO ce sont les impacts sur les produits financiers et donc dans ce cas là sur les intérêts de la dette principalement et les éventuelles couvertures liées aux changes.

Encore une fois, vous faites une erreur d’interprétation. L’impact de la variation de change, qui se situe entre le ROC et le RO (autres charges non courantes nettes) sont des impacts liés à l’opérationnel.
Les impacts de change liés au produits financiers (prêts, etc) se situent dans le résultat financier. vous avez le détail dans la note n°5 de l’annexe (p45).

IV/ Les prévisions et communiqués
Enfin, pour en revenir au côté conservateur des prévisions de la société, il faut également savoir faire la part des choses, et notamment savoir différencier les estimations faites dans les résultats annuels ou semestriels (qui peuvent être conservatrices) du communiqué de presse indiquant le CA annuel, rédigé à une date à laquelle le Groupe a une vision assez précise de ses comptes.
Bien que les communiqués de presse ne sont pas soumis à une relecture ou à un avis des commissaires aux comptes, ils se doivent d’être le plus proche possible de la réalité, sous peine de possibles actions en justice d’actionnaires s’estimant potentiellement floués par une fausse information.

Sauf que…en fait, le document de référence comportait une erreur importante!

Voici le mail que j’a reçu ce soir :

DF de MGIC a écrit :

Bonjour
C’est la mention dans le rapport annuel qui est incorrecte. Personne n’avait identifié cette coquille. Nous ferons en sorte de la modifier dans le rapport annuel 2017.
Très cordialement
Jean-Louis Thomasset

Au moins, nos échanges auront eu le mérite de corriger une erreur dans le document de référence 2017! wink

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Dernière modification par Investir75 (22/02/2018 09h07)

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[+3]    #9 06/06/2018 22h00

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Le changement de nom expliqué par Mathieu Coutier (président du directoire) :

Reuters a écrit :

“Ce choix vise vraiment à remettre toutes nos équipes sous une seule et même bannière, et à avoir un nom plus international, donc plus en phase avec notre projet d’entreprise”, a expliqué par téléphone Mathieu Coutier, président du directoire, à Reuters.

“MGI Coutier ne reflétait pas cette dimension internationale parce que le terme Coutier est difficilement prononçable dans de nombreux pays”, a-t-il ajouté

“Akwel” vient du savoyard “Akwelyi”, qui signifie “aller de l’avant”. Le nom a aussi une connotation positive en anglais puisqu’il sonne comme “well”, a expliqué Mathieu Coutier.

Source : L’équipementier MGI Coutier devient Akwel

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[+2]    #10 27/07/2018 18h46

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@Cat, j’ai coupé mes positions sur des titres en nette moins -value qui respiraient l’embrouille et la magouille.
Mais ils ont l’air clean chez Akwel (même si visiblement ils n’ont pas bu que de l’eau lors des brainstormings dédiés au choix du nouveau nom), Mathieu Coutier a une bonne tête de gendre idéal et les résultats sont acceptables, donc je garde. Je râle à fond mais je garde.
Et puis je ne vais pas vendre à ce cours ridicule, j’ai ma dignité tout de même !

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[+3]    #11 06/08/2018 18h17

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Bon, ne pensons pas à l’hypothèse 3 et concentrons-nous plutôt sur le fait que WH a non seulement toujours Akwel en portefeuille mais qu’en plus, il a renforcé sa position fin juin et ça, c’est une info que nous n’avions pas :



Source :

0F8V Akwel Stock Quote Price | Morningstar

(je viens juste de découvrir ce type de tableau sur Morningstar et depuis, je suis comme une folle !)

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Dernière modification par Isild (06/08/2018 18h25)

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[+4]    #12 13/09/2018 14h28

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C’est Simouss qui a touché sa première paie d’anesthésiste dans le privé. Il va falloir vous habituer, c’est une fois par mois.

IH : j’ai supprimé les 2 messages qui suivaient la blague et n’apportaient pas au sujet.

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[+2]    #13 21/09/2018 18h01

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A suivre.

Pour info Fabipm (car j’ai l’impression que vous liez le volume à 17.35 et l’intervention surveillance soir)
Ce message est inscrit sur BourseDirect sur presque toutes les sociétés des lors que le marché vient de fermer, ce n’est donc pas qu’il y a quelque chose de particulièrement intéressant.

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[+2]    #14 28/09/2018 10h00

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Tentative de valorisation après une nouvelle baisse ce matin à 19,12€ / titre.

Capitalisation boursière : 511M€
Dette nette : 42,4M€
VE = 553M€

S2 2017 étant déjà pénalisé par une baisse de marge, il est possible que l’écart entre S2 2017 et S2 2018 soit moins conséquent.
Si on considère malgré tout une diminution de 15% sur l’EBITDA et l’EBIT 2018 vs 2017 et 6% sur RN et une dette stabilisée, on arrive à :

EBITDA 2018 : 124M€
EBIT 2018 : 98M€
RN : 80M€

On arrive donc aux ratios suivants :
VE/EBITDA : 4,5
VE/EBIT : 5,6
PER : 6,4

Bon… Autant dire que la valeur continue a être massacrée. Le marché considère clairement un retournement de cycle avec un niveau de marge qui va continuer à être sous pression durablement.

A suivre.

Dernière modification par Tanuky (28/09/2018 10h02)

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[+2]    #15 28/09/2018 16h23

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gdauph, qui apporte le plus ?

Celui qui noirci des centaines de posts de chiffres, de projection sur les click de je ne sais trop quel site d’e-business et s’autopersuade que Sears a de la valeur quand l’action passe de 30 à 20 ou celui qui dit qu’il faut être extrêmement méfiant quand on rentre sur une valeur qui chute et qu’il vaut peut être mieux rester à l’écart ?
Maintenant que Sears est à 1.40 je peux vous dire ce qui était le plus utile !
Qu’est ce qui était le plus utile sur Altan ? Ceux qui parlaient de décote chiffres à l’appui ou celui qui disait de les vendeurs avaient de bonnes raisons et qu’il ne fallait pas les prendre pour des philanthropes ?

Effectivement tout le monde peut regarder l’historique de MGI Coutier mais peut de gens en tiennent compte.

Je ne vois pas ce que ca a de provocateur de rappeler qu’elle a coté 0.45 il n’y a pas si longtemps, ca me semble aussi utile que de répéter comme une incantation qu’elle est sous cotée…
J’espère quand même que la boite est sérieuse parce que je me renforce tout doucement sur la valeur.

Mais c’est sans doute parce que j’ai encore pas mal de choses à apprendre.


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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[+14]    #16 30/09/2018 00h42

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ISTJ

Bonjour,

Parler du cours de 2009 sans le remettre en perspective me semble "inapproprié".

Au delà de l’environnement macro de l’époque et de la crise de liquidité engendrée par les subprimes, Akwel de 2018 n’a rien à voir avec la société qu’elle était il y a dix ans.



Donc pour "justifier" un cours de 0.45 € il faudrait non seulement une crise systémique issue d’une crise de liquidité (et encore Akwel est beaucoup plus solide qu’à l’époque), que son CA chute de 65%, que ses capitaux propres fondent de 78% …

Etait-on en bas de cycle en 2009 ? Je n’en sais rien du tout mais je n’ai pas pu remonter au delà de 2005 avec les rapports annuels, et les chiffres de 2008/2009 sont les plus mauvais.

Si on fait une simulation avec :
- une baisse de CA équivalente à celles de 2008 et 2009 cumulées -22%
- une baisse de l’EBITDA équivalente à celle de 2008 -39% (il remonte fort dès 2009)
- que l’on réduit les capitaux propres de 2 années de pertes à hauteur de 3% du CA chacune (2008 est la seule année de perte et elle représentait 2.2% du CA donc cumuler 2x 3% du CA en pertes me semble "conservateur" comme on dit…).
- que l’on applique les pires ratios de valorisation depuis 14 ans (ceux de 2009 pour ceux basés sur la capi, ceux de 2010 pour la VE). Je n’utilise pas de ratios sur bénéfices puisque si on simule des pertes, les ratios sur pertes n’ont aucun sens.
- en conservant la dette financière de 2017 (difficile à simuler, les prévisions donnent de la tréso nette dans un an, et pendant la crise la dette nette a drastiquement baissé jusqu’à 0 en 2010…)
- et en partant des chiffres de 2017 (alors que ceux de 2018 seront probablement plus favorables).

On obtient les cours en rouge ci-dessous :



Je pense que j’y suis allé fort en terme de variations des fondamentaux (plus fort que la dernière crise) mais cela peut donner une idée de ce que valaient les titres en 2009 : moins d’une fois l’EBITDA ! Ou encore 13% des capitaux propres…..
Si on considère une dette nette à zéro (atteignable courant 2019 d’après les analystes) alors les mêmes ratios ramèneraient le cours entre 3 et 5 €.

Colonne 2018, on voit bien que même si les ratios ont bien chuté depuis 2017, on est encore loin des niveaux de 2009 (en même temps rien aujourd’hui ne le justifierait).

En replongeant dans ses "vieux" états financiers, on voit que la société a magnifiquement passé la crise en réduisant très fortement son BFR, créances et stocks majoritairement (d’où les hauts niveaux de CF opérationnels). Ce qui lui a permis également de se désendetter massivement à ce moment là.

Je ne dis pas que le cours ne peut pas aller à 0.45 €, après tout, la folie du marché peut-être extrême, je pense néanmoins que c’est peu probable si on remet en perspective les fondamentaux des deux époques, même en y incluant un scénario de stress test qui me semble assez intense dans les hypothèses utilisées.

Sources : les états financiers depuis 2005, les prévisions 2018, les cours quotidiens sur Yahoo Finances depuis 2005, Excel a fait le reste. J’ai tenu compte du split x10 de 2014.

PS : j’ai compilé à la main des tas de données comptables, même si j’ai essayé de faire attention, j’ai pu faire des erreurs de saisies.

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[+2]    #17 01/10/2018 23h13

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INTP

Très bon rapport semestriel (mis à part l’augmentation des couts du personnel) et fort développement du CA en Amérique du Nord => avec la hausse du dollar et la baisse du taux d’IS, impact très positif à prévoir au S2 sur le Résultat Net.

A mon avis, valo actuelle complètement à coté de la plaque. Il faut dire que la direction ne se fatigue pas beaucoup à communiquer : présentation des résultats prévue le 9 Octobre, soit 10 jours après leur publication.

Dernière modification par etzanas (01/10/2018 23h14)

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[+9]    #18 02/10/2018 21h57

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Je suis d’accord avec vous, les nouvelles normes antipollution ne me semblent pas expliquer la chute du titre. D’ailleurs Akwel cherche à devenir un équipementier incontournable de Renault-Nissan (et Mitsubishi) et non des constructeurs allemands.

Egalement, se concentrer sur les guerres commerciales pour expliquer une probable baisse des marges semble une erreur car Akwel bénéficie d’un tissu local très étendu sur le globe, comme l’a rappelé Mr Coutier cet après-midi.
Le Brexit, en revanche, est une menace qu’il considère plus sérieuse.

Le marché semblait inquiet bien longtemps avant ces événements. Et je me trompe certainement, mais je pense que le marché s’interroge quant à la place du groupe dans dix ans, lorsque l’automobile sera électrique et autonome. C’est d’ailleurs le flou le plus total pour tout le monde.
Mais ce qu’il est intéressant de noter, c’est que Mr Coutier a la certitude que les hybrides (électrique/pétrole) vont se développer. Et si c’est le cas, alors c’est le jackpot pour Akwel, puisque c’est deux fois plus de tuyauterie (spécialité du groupe) : une pour l’électrique et une pour le thermique. Dans ce cas, le marché se trompe complètement et aux cours actuels, le titre est une aubaine.

Mais Mr Coutier peut se tromper dans sa vision de l’évolution du marché (ce ne serait d’ailleurs pas le premier smile). Dans ce cas, quel avenir pour le groupe ?
Un début de réponse est qu’il y aura malgré tout toujours besoin de fluides dans un véhicule, même dans un moteur électrique.
On peut également considérer les atouts dont dispose Akwel :
- Concentration sur une douzaine de clients dont ils sont très proches (ils refusent d’autres clients).
- Maîtrise de plusieurs matériaux et technologies, ce qui leur permet, en outre grâce à leur petite taille, de s’adapter très vite.
- Une R&D conséquente (5% du CA).
- Une capacité d’adaptation déjà prouvée (à l’origine le groupe fabriquait des lunettes de WC).

Ils ont bien évidemment conscience qu’une bonne partie de leurs produits va bientôt disparaître (environ 40%), comme les pédaliers, mais restent très confiants, en tablant sur une croissance du CA d’environ 5% par an pour les raisons sus-citées, mais surtout car ils ont observé que les constructeurs vont plus se concentrer sur l’autonomie du véhicule (plus précisément les services que vont offrir les véhicules connectés) et confier de plus en plus les autres tâches aux équipementiers à la pointe.

A chacun de se faire sa propre idée, mais les problèmes de cash-flows ou de rentabilité en 2019, restent pour moi un problème marginal, de court terme. Car même si en 2019 la société ne fait pas de bénéfice (cas très peu probable) mais que les marges se redressent en 2020 et que le groupe confirme sa capacité à innover, alors le cours actuel est ridicule en vertu des observations que je viens de rapporter.
Et même si la première année est déficitaire, payer 7 fois les bénéfices futurs ne me dérange pas vraiment.

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[+2]    #19 06/11/2018 22h49

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etzanas a écrit :

C’est vraiment dommage que PSA ait laissé tomber le développement du moteur hybride diesel-électrique.

Bonjour, sur le papier le développement du moteur hybride diesel-électrique est séduisant pour les rejets CO2 mais économiquement on cumule 2 technologies très chères, notamment le Diesel dont les nouvelles normes amènent des coûts qui s’envolent. Pour cette raison aucun constructeur hors PSA ne s’est lancé dans ce choix.

Surin a écrit :

Le NEDC était déjà censé refléter des conditions plus réalistes que les anciennes mesures, .

Surin, où avez vous lu ou entendu que le NEDC était censé refléter des conditions plus réalistes sachant que le NEDC remonte à 1973  !  c’était simplement la préhistoire et cela fait des années que ce cycle est reconnu comme étant obsolète .
Le cycle WLTP était déjà dans les cartons avant le Diesel Gate.

Concernant les constructeurs, il est facile de dire tous pourris, c’est un peu comme si on assimilait ceux qui font de l’optimisation fiscale (on peut tangenter la ligne blanche mais pas la couper) avec ceux qui ont fait de l’évasion fiscale.

etzanas a écrit :

Il se trouve que dans l’état actuel de la technologie, les nouveaux modèles de moteur diesel offrent la meilleure solution de transport en terme écologique (en prenant en compte les rejets CO2 et les très faibles émissions de microparticules)

je suis en phase avec Etzanas .
Aujourd’hui qui sait que des filtres à particules sont montés sur des moteurs essence ?
Qui sait qu’en 2018 les normes  de rejet essence et diesel sont les mêmes ?
C’est comme accuser une génération pour les fautes de la génération passée
Comme l’a dit Carlos Tavares : cette état de fait est inaudible et les journalistes principalement installés à Paris ont manifestement un biais sur ce qui est politiquement correct de dire sur le sujet.
Le principal inconvénient du Diesel de 2018 / à l’essence est que le coût des solutions dépollution Diesel est plus élevé que celui pour les moteurs essence .

Les constructeurs en ont fait leur deuil car développer en parallèle des technologies : Essence - Diesel- PHEV et Electrique coûte trop cher.
Les développement Diesel vont donc progressivement s’arrêter hors camions et fourgons.

Outre l’intérêt C02 (la courbe de niveau rejet C02 s’est d’ailleurs inversée en 2018 avec l’inversion du mix essence et Diesel mais aussi le mix SUV), le diesel en Europe présentait aussi un intérêt protectionniste en étant une réelle barrière.

Même Toyota, leader mondial, a mis du temps à se décider à lancer son moteur Diesel D4D sur les véhicules particuliers il y a quelques années.

L’arrêt du Diesel va permettre de rentrer facilement sur le marché européen, notamment pour des marques chinoises, le jour où la surcapacité chinoise rencontrera une chute du marché domestique.

Je pense donc réellement que l’on se tire une balle dans le pied.

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[+5]    #20 19/01/2020 22h20

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bonsoir,

j’ai mis mon analyse financière approfondie d’Akwel en ligne ici

Bonne lecture…

Message édité par l’équipe de modération (19/01/2020 23h04) :
Le mieux serait tout de même de la publier ici, et ça serait le moindre respect, plutôt que de tenter de pomper du trafic vers votre site…

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[+12]    #21 20/01/2020 19h23

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Quelle politesse et quel t.on courtois de la modération envers une personne qui est inscrite sur ce forum depuis de nombreuses années et qui a déjà publié de nombreuses études ici!

S’il ne fallait pas passer plus de 30 minutes pour publier mon étude sur ce site, je l’aurais fait dès hier soir.
Vous la trouverez ci-dessus en format "brut", encore une fois faute de temps pour la publier correctement. Ceux intéressés pour la consulter au format PDF peuvent toujours aller sur mon site.

ANANLYSE D’AKWEL

Résumé

points positifs :
- Le bilan d’Akwel est très solide avec un niveau de trésorerie confortable, quasiment pas de dettes et des ressources de long terme qui couvrent largement les immobilisations (surcapitalisation ?). Pour rééquilibrer ses emplois et ressources de long terme, le groupe pourrait très justement récompenser ses actionnaires en proposant un dividende exceptionnel ou au travers d’une politique de rachat d’actions.

- Akwel fait preuve d’une belle résilience au 1er semestre 2019 au niveau de son chiffre d’affaires. Bien que ses marges aient souffert, elles restent à un très bon niveau.

- L’amélioration de la croissance au 3ème trimestre laisse présager un excellent second semestre rapporté à la situation difficile du secteur automobile.

- Les FCF devraient rester élevés dans les prochaines années, le groupe ayant passé en 2018 son pic d’investissement.

Points à surveiller :
- Akwel évolue dans un marché difficile (baisse de la production automobile mondiale).
- Akwel est particulièrement dépendant de ses trois principaux clients PSA/FCA, Ford et Renault/Nissan (près de 68 % de son CA !).
- La gouvernance familiale laisse peu de place à des administrateurs externes à la société (1 seul administrateur indépendant sur six membres) et a très récemment augmentée sensiblement sa rémunération.
- Les flux générés par l’activité opérationnelle sont en hausse mais la CAF, bien qu’elle reste à un très bon niveau (>10 % du chiffre d’affaires), est largement inférieure à celle du 1er semestre 2018.

ACTIVITE DU GROUPE


• Groupe familial indépendant coté à Euronext Paris, Akwel se définit comme un équipementier-systémier automobile et poids lourd, spécialiste du management des fluides et des mécanismes :

Management des fluides :
- le refroidissement (clapets, capteurs multi matériaux) ;
- la gestion des carburants par la réduction de la perméabilité des systèmes, l’amélioration de l’efficacité des moteurs et la réduction des émissions polluantes (canalisations moteur, canalisations sous caisse, clapets de régulation des flux, anti-retour, amortisseurs de pulsation, capteurs de température et de pression) ;
- la régulation par la gestion de l’air en dépression pour les fonctions de pilotage et de freinage (clapets, connecteurs, valves) ;
- l’admission d’air (répartiteurs, conduits d’air entrées et sorties turbo et échangeur, EGR (gaz d’échappement recyclés) ;
- la réduction des émissions de vapeur d’huile (raccords chauffants, étanchéité) ;
- la gestion des systèmes de lavage (réservoirs, gicleurs, pompes) ;
- la dépollution par l’allègement et l’additivation (FAP, SCR…) incluant la gestion électronique hardware, software, le transfert, le stockage, le réchauffement et le pompage.

Mécanismes :
- serrures, gâches, charnières, poignées, pédaliers.

• Akwel est présent dans vingt pays répartis sur cinq continents (41 sites de production ; 7 bureaux de représentation) et emploie près de 12 000 personnes.

• L’activité d’Akwel est en grande partie corrélée, tout comme les autres équipementiers automobiles, à celle de la production automobile mondiale. Bien que cette dernière subisse une baisse ces dernières années, avec une année 2019 difficile, la tendance à long terme reste à la hausse, en raison de l’augmentation de la population mondiale et des besoins croissants en mobilité, notamment en Asie et en Afrique.





• Près des deux tiers du chiffre d’affaires (hors éliminations internes) d’Akwel sont réalisés en Europe (France incluse) & Afrique. Le restant est réparti principalement entre les zones Amérique du Nord et Autres pays :
- Europe & Afrique : 65,6 % ;
- Amérique du Nord : 22,7 % ;
- Autres pays : 11 % ;
- Amérique du Sud : 0,6 %.



Le groupe n’est pas très transparent sur cette répartition en ne proposant pas directement un chiffre d’affaires net retraité des opérations internes !

D’un point de vue opérationnel, on constate une assez bonne résilience des ventes du groupe (principalement grâce au démarrage et à la montée en puissance de 5 nouveaux sites en Chine, en Thaïlande, au Maroc et au Mexique). Néanmoins la marge d’Akwel a souffert, notamment dans les zones Europe & Afrique et Amérique du Nord. Toutefois, cette dernière reste à de bons niveaux, surtout en Amérique du nord où elle est proche de 10 %.

• Akwel dispose d’une douzaine de clients mondiaux stratégiques, répartis ainsi :



Le futur ensemble PSA/FCA représente une part importante des clients d’Akwel (37,8 %) devant Ford (17,2 %) et Renault/Nissan (13 %). A eux trois, ils représentent 68 % du chiffre d’affaires du groupe.

• Akwel est contrôlé par la famille Coutier, son actionnaire majoritaire. Ceci se ressent sur la gouvernance du groupe, majoritairement composée de membres de la famille. Tout cela est assez logique mais est tout de même facteur de risques. A titre d’exemple, alors que les intérêts de la famille Coutier, en tant que principal actionnaire, semblent être alignés avec ceux des minoritaires, je m’interroge que la forte augmentation des rémunérations fixes des membres du conseil de surveillance et du Directoire du groupe en 2018, alors que seules les rémunérations variables sont conditionnées par l’atteinte d’objectifs.



A titre de comparaison, j’ai pris celles d’un autre équipementier de taille équivalente et au capital familial, Plastiques Val de Loire. Les rémunérations de PVL sont (outre le PDG) plus de trois fois inférieures à celles des dirigeants d’Akwel !



Cependant, en prenant d’autres exemples notamment dans le secteur des équipementiers aéronautiques, il apparait que ces rémunérations sont plutôt dans la moyenne de ce qu’il se fait habituellement pour une société au chiffre d’affaires équivalent. Pour l’actionnaire minoritaire, il s’agira alors de bien surveiller les niveaux de rémunération proposés lors des prochaines assemblées générales.

Ce qui est plus surprenant en revanche, c’est qu’une grande partie de la rémunération du directeur financier d’Akwel passe par des honoraires versés à sa société ATF dont il est le gérant. Pourquoi M. Thomasset n’est-il pas intégralement payé par le groupe Awkel pour ses fonctions de directeur financier ? Pourquoi touche-t-il des honoraires au titre de sa société ATF ? Ceci mériterait d’être mieux détaillé dans les documents de référence annuel du groupe !

Conclusions intermédiaires :
- Akwel évolue dans un marché difficile (baisse de la production automobile mondiale) ;
- Akwel est particulièrement dépendant de ses trois principaux clients PSA/FCA, Ford et Renault/Nissan (près de 68 % de son CA) ;
- Une gouvernance familiale qui laisse peu de place à des administrateurs externes à la société (1 seul administrateur indépendant sur six membres) et qui a très récemment augmentée sensiblement sa rémunération.

ANALYSE DU BILAN :

Points positifs :

• Akwel dispose d’une trésorerie et équivalent de trésorerie de 83,4 millions d’€, qui représente plus de 10 % de ses actifs.

• Retraités des éléments issus de la norme IFRS 16 (-4,22 millions d’€), la valeur des capitaux propres au 1er semestre 2019 continue d’augmenter pour atteindre 474,2 millions d’€ contre 454 millions d’€ au 31 décembre 2018.

• L’endettement net (également retraité des éléments issus de la norme IFRS 16) n’est que de 21,6 millions d’€. Le Gearing atteint 0,15 et le Leverage 0,57. La société semble pratiquer l’affacturage (note 1.7 : « les créances clients non échues cédées dans le cadre d’un contrat d’affacturage, et ne répondant pas aux conditions de décomptabilisation de la norme IAS 39, sont conservées dans le poste « Clients et comptes rattachés » ; dans le cas contraire, elles sont constatées en trésorerie. »). Pourtant, aucune trace de créances décomptabilisées n’apparait dans les annexes.  J’en déduis qu’Akwel garde dans son bilan l’ensemble de ses créances clients.

• La liquidité de groupe est excellente avec un ratio de liquidité de 1,93 et un quick ratio de 1,36.

• Le BFR augmente très légèrement au 1er semestre 2019 à 207,5 millions d’€ contre 203,86 millions d’€ au 31 décembre 2018. Le BFR était de 200 millions d’€ au 1er semestre 2018. Le niveau du BFR semble donc être maitrisé.

Points à surveiller :

• Le fonds de roulement d’Akwel est largement positif (225 millions d’€) ce qui signifie que le groupe dispose de suffisamment de ressources financières pour supporter l’intégralité de ses investissements de long terme. L’entreprise semble être surcapitalisée.

Divers :

• Akwel ne capitalise pas ses frais de R&D, qui sont donc comptabilisés comme des charges.

Conclusions intermédiaires :

Le bilan d’Akwel est très solide avec un niveau de trésorerie confortable, quasiment pas de dettes et des ressources de long terme qui couvrent largement les immobilisations (surcapitalisation ?). Pour rééquilibrer ses emplois et ressources de long terme, le groupe pourrait très justement récompenser ses actionnaires en proposant un dividende exceptionnel ou au travers d’une politique de rachat d’actions.

ANALYSE DU COMPTE DE RESULTATS



• Le chiffre d’affaires est en très légère hausse au S1 2019 par rapport au S1 2018 (+1,29 %). A périmètre et taux de change constant, le chiffre d’affaires affiche une hausse de 3,4 %, alors que la production automobile sur la période a chuté de 7 %, ce qui semble témoigner d’une certaine résilience du groupe. La croissance s’est même accélérée au 3ème trimestre (+8 %), faisant ressortir un chiffre d’affaires à 9 mois à +3,3 % par rapport aux 9 premiers mois de 2018.

• Pour en revenir aux hausses des rémunérations des hauts dirigeants du groupe cette année, en analysant la masse salariale, on voit qu’elle s’établit à 160,1 millions d’€ au 1er semestre 2019 (soit 28,3 % du chiffres d’affaires contre 28,2 % au S1 2018). Le groupe précise à ce sujet que « les impacts de la robotisation n’ont pas permis de compenser les autres tendances à l’augmentation des salaires ».

• L’EBE atteint 66,6 millions d’€ (soit 11,8 % des ventes) à comparer au 74,6 millions d’€ du S1 2018 (soit 13,3 % des ventes). D’après le groupe, cette baisse de la rentabilité est due à un renforcement des équipes de Développement d’Industrialisation et de Process réalisé tout au long de l’année 2018 qui permettra, toujours selon Akwel, de gagner en performance et en qualité. Il semblerait que cela porte déjà ses fruits car les résultats Qualité à neuf du 1er semestre 2019 sont les meilleurs jamais affichés par le groupe.

• Akwel indique que l’impact de la norme IFRS 16 sur le résultat opérationnel est de 0,16 million d’€ (note 1 des résultats semestriels). Je retranche ce montant du résultat opérationnel courant pour arriver à un ROC de 46,7 millions d’€ au 1er semestre 2019 contre 57,5 au 1er semestre 2018. La baisse du ROC (-18,8 %) traduit les difficultés du groupe à maintenir ses marges, principalement du fait de l’augmentation de ses frais de consommations (hausse des prix des matières premières + baisse des prix de vente) et, dans une moindre mesure, des hausses de ses charges de personnel et des dotations aux amortissements.



• Le résultat net (RN) du S1 2019 s’établit à 35,7 millions d’€ (6,3 % du CA) contre 46 millions d’€ au S1 2018 (8,2 % du CA).

• Le résultat net part du groupe (RNPG) atteint 35,4 millions d’€ (6,2 % du CA) contre 45,7 millions d’€ au S1 2018 (8,2 % du CA).

Conclusions intermédiaires :
-    Akwel fait preuve d’une belle résilience au 1er semestre 2019 au niveau de son chiffres d’affaires. Bien que ses marges aient souffert, elles restent à un très bon niveau.
- L’amélioration de la croissance au 3ème trimestre laisse présager un excellent second semestre rapporté à la situation difficile du secteur automobile.

ANALYSE DES FLUX

• Retraité de l’impact de la norme IFRS 16, la capacité d’autofinancement diminue fortement au 1er semestre 2019 à 55,2 millions d’€ contre 64,2 millions d’€ au 1er semestre 2018. Néanmoins, les flux générés par l’activité atteignent 48,5 millions d’€ au 1er semestre 2019 contre 31,8 millions d’€ un an plus tôt grâce à une variation du BFR plus limitée qu’en 2018.

• Comme annoncé en 2018, les investissements ont fortement diminué au 1er semestre 2019 pour s’établir à 23,6 millions d’€ contre 34,2 millions d’€ un an plus tôt.

Conclusions intermédiaires :
    Les flux générés par l’activité opérationnelle sont en hausse, principalement du fait d’une moindre variation du BFR. La CAF, quant à elle, est largement inférieure à celle du 1er semestre 2018 mais reste à un très bon niveau (>10 % du chiffre d’affaires). Les FCF devraient rester élevés dans les prochaines années, le groupe ayant passé en 2018 son pic d’investissement.

VALORISATION

• Lors de l’annonce de son chiffre d’affaires à neuf mois, Akwel a confirmé ses objectifs 2019 et 2020 à savoir :
- une progression du chiffre d’affaires en 2019 et l’atteinte d’un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’€ en 2020 ;
- une progression du résultat opérationnel ;
- un retour à un free cash flow positif en 2019.

• Je ne pense pas que le groupe atteigne son objectif de chiffre d’affaires pour 2020 (1,2 milliard d’€) sans une opération de croissance externe qui viendrait lui apporter les 50 à 70 millions manquants (selon mes anticipations). Au regard de son très faible endettement et de la valorisation du secteur actuellement, Akwel aurait tout intérêt à réaliser ce type d’opération !

• Le price to book s’établit à 1,1.

• Sur ses résultats estimés pour 2019, Akwel cote aujourd’hui 7,4x ses bénéfices. Sa valeur d’entreprise (VE) atteint 6,7x son résultat opérationnel courant et 4,4x son EBE.

1. Valorisation par les comparables



• Le secteur des pièces détachées automobiles en Europe de l’Ouest se traite à 5,24x l’EBE (données Damodaran). Pour sa part, Akwel cote, en moyenne sur les cinq dernières années, 5,47x son EBE. En prenant les résultats 2019 estimés (EBE = 120 millions d’€) et la valeur d’entreprise, Akwel, entre 5x et 5,5x son EBE, serait valorisé entre 22,4 et 24,7 € par action. Au regard de sa marge opérationnelle et de sa marge nette, les plus fortes du secteur au regard des comparables en France, une valorisation à au moins 6x son EBE ne serait pas exagérée, soit un cours de l’action de 27 €.

• Akwel est aujourd’hui à un PER de 7,4 alors que sa moyenne à 5 ans est de 9,47. Le PER du secteur des équipementiers automobiles est de 21. Ses principaux comparables en France ont des PER sensiblement équivalents à celui d’Akwel, sauf le groupe Le Bélier qui se traite à un PER de près de 15, alors que son ROE et ses marges sont inférieurs à ceux d’Akwel, et que son niveau de trésorerie nette est quasiment équivalent. Cependant, je considère qu’Akwel dispose de moins de barrières à l’entrée qu’un groupe comme Le Bélier. Ainsi, au regard de ses performances opérationnelles et de la solidité de son bilan, Akwel mériterait d’être valorisé à un PER compris entre 10 et 12x, soit entre 24 et 29 euros par action.

2. Valorisation par la somme des parties :

Une valorisation par somme des parties ne peut être appliquée pour Akwel.

3. Valorisation par les flux :

•    En valorisant Akwel par ses flux pour l’exercice 2019, le groupe devrait valoir aux alentours des 21,6 €.

4. Synthèse des valorisations :




Selon cette analyse, la valeur moyenne d’Akwel se situerait entre 23 et 26 € par action. 

ANALYSE TECHNIQUE



• D’un point de vue technique (vue hebdomadaire), après avoir connu une longue phase baissière, le titre évolue aujourd’hui sur une tendance haussière, soutenu par un support oblique (en vert).

• Le titre évolue dans un range entre 18 et 21 €. Une fois la résistance franchie (rectangle rouge vers 21 €), le titre ne devrait pas rencontrer d’obstacle avant la résistance secondaire vers les 26 €.

• En revanche, si le cours venait à casser son support oblique, il faudrait alors attendre un retour vers les 14 € pour se positionner ou se renforcer.

• Le second objectif, à plus long terme, pourrait être de 29,5 € (base de la seconde résistance majeure).

Mon plan de Trade :

• Achat d’un tiers de la position vers 19 ;
• Achat des deux autres tiers une fois la résistance vers 21 € cassée. Si cassure du support oblique, renforcement à 14 € ;
• Revente des deux tiers de la position à 26 € ;
• En fonction de l’évolution des résultats de la société et de ses perspectives, et de la cassure ou non de la résistance secondaire entre 26 et 27 €, vente du reste de la position entre 26 et 29 €.

NB : cette analyse est la mienne et ne constitue pas un conseil d’achat ou de vente.

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[+8]    #22 18/04/2020 12h00

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J’ai déjà évoqué mes profondes divergences avec la méthode de Larbinator mais j’ai moi-même un objectif à 30€ pour Akwel.

Akwel est une cyclique. Les chiffres des années n-1" peuvent être totalement différents de l’année n"  et encore différente de l’année n+1". En pratique, 2018/2019 pic, 2020,2021 creux, 2022 recovery.
Néanmoins, sur le MT, les cycles vont se répéter et il n’y a aucune raison pour que l’entreprise ne parvienne pas à retrouver ses niveaux de valorisation atteints lors du cycle précédent.

Les questions qui se posent sont :
1. Est-ce qu’Akwel passera la crise ? (I.e. est-ce que le bilan est suffisamment solide pour encaisser 2 ans de pertes).
2. Est-ce que le profil bénéficiaire d’Akwel est remis en cause par cette crise ?

Mes réponses :
1. Oui, Akwel passera sans difficulté cette crise. Ils ont le meilleur bilan des équipementiers auto français.
2. Non, je pense que l’on aura toujours besoin de voiture post crise. Akwel semble aussi bien positionnée par rapport à son marché avec une sur-performance de 9% en 2019 !

La question est de savoir quel objectif de cours on peut raisonnablement attendre sur le prochain cycle.
La société a clairement été en expansion sur le dernier cycle. Les profits ont été capitalisés au bilan, des acquisitions externes ont été réalisées, de nouveaux sites ont été ouverts. Le nombre d’actions est resté stable. Les capitaux propres tangibles par actions sont passés de 2,50€ en 2009 à 17,20€ en 2019. Il est donc clair que le prochain haut de cycle sera plus haut que le cycle précédent (2009/2019).



Sur le dernier cycle, on voit que la capitalisation a varié entre 0,65x Capitaux Propres Tangibles (CPT) en 2009 et 2,63x les CPT en 2017 avec une moyenne / médiane dans les environs de 1,5x à 2,0x les CPT. On peut considérer l’année 2013 comme représentative du milieu de cycle avec une valorisation de 1,73x les CPT.
Mon objectif de cours basé sur la moyenne de cycle est donc de 1,73 x 17,90 EUR = 29,75 EUR (arrondi à 30 EUR).
Cet objectif ne tient pas compte des futurs bénéfices qui seront capitalisés au bilan sur les prochaines années (qui couvriront très largement les pertes de 2020 et potentiellement 2021) et des éventuelles croissances externes relutives.

A ce sujet, on peut noter les excellentes opérations de croissance externe réalisées par Akwel en 2011 (Avon, Deplanche) et 2014 (autotube). Ces opérations ont été particulièrement bien "timée" par rapport au cycle du marché (contrairement à PVL qui a acheté en haut de cycle …). Ce point est particulièrement important car des croissances externes réalisées au mauvais moment peuvent se révéler désastreuses car sur-payées (les multiples sont gonflés en haut de cycle) et alourdissant dramatiquement le bilan juste avant le retournement de cycle. Cela peut potentiellement remettre en question la viabilité de la société (ou nécessité une recapitalisation importante au détriment des actionnaires historiques) lors des échéances bancaires / obligataires ou lors des effacements de goodwill qui peuvent déclencher certains covenants.

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Favoris 2   [+3]    #23 14/05/2020 19h45

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Résultat T1 2020.

CA T1 -6,6% (-5,9% constant)
CA mars 2020 : - 27,50%

• France : 79,8 M€ (-15,1 %)
• Europe (hors France) et Afrique : 83,2 M€ (-8,9 %)
• Amérique du Nord : 69,8 M€ (+2,4 %)
• Asie et Moyen-Orient (y compris la Turquie) : 39,0 M€ (+5,0 %)
• Amérique du Sud : 1,7 M€ (-28,1 %)

Endettement (hors IFRS 16) en baisse de 24,2 M€ depuis le 31 décembre 2019

Il apparaît d’ores et déjà  que  le  deuxième  trimestre  sera  plus  difficile  que  le  premier,  avec  une  exposition  à  la  crise  encore  plus  marquée  et  plus  globale,  sauf  en  Chine  où  les  trois  sites  du  groupe  ont  déjà repris  leur  activité depuis  mi-mars.

--

Si l’on compare à d’autres petits équipementiers :

ACTIA

- CA global : - 12,80 %
- CA auto : - 5,30 %

DELFINGEN

- CA global : + 3,00 %
- CA auto : + 5,20 % 

POM :

- CA : - 2,70%

LE BELIER

- CA : -16,90 %

PLASTIVALOIRE

Global
- CA T1 : +8,80 %
- CA T2 : -4,40 %
- CA S1 : +1,70%

Auto (83,6% du CA)
- CA T1 : +13,50 %
- CA T2 : -3,00 %
- CA S1 : +1,70%

FAURECIA

- CA : - 13,50 % (- 19,70% constant)

VALEO

- CA : - 8,00 % (constant)
- CA mars 2020 : - 40%

--



SOURCE

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Dernière modification par maxicool (06/07/2020 10h17)


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Favoris 2   [+2]    #24 30/06/2020 21h02

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Partenariat avec Tallano pour l’industrialisation et commercialisation d’un système de captation des poussières des plaquettes de freins
- licence mondiale sur les véhicule de moins de 3,5t
- durée de 15 ans (correspondant à la durée résiduelle de protection du brevet)

-> c’est IMO une excellente nouvelle qui permet à Akwel de développer une nouvelle ligne de produit.
Les particules fines provenant du freinage des véhicules est un enjeu majeur de santé publique qui est souvent passé sous silence. A titre de comparaison, les véhicules dernière génération produisent 4x plus de particules fines à cause des freins que celles produites par le moteur …
Bref, le marché est gigantesque… A voir quelles sont les autres technologies concurrentes qui existent ou qui sont actuellement en développement …

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[+4]    #25 08/04/2021 22h11

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Les résultats en français



Capi : 31.30 € x 26.741 = 837 M€
Cash net 60.6 M€
EV : 776 M€

En 2017 au max :
Capi : 40 € x 26.741 = 1070 M€
Dette nette : 25.3 M€
EV : 1095 M€
ROC : 115.4 M€
RN 84.8 M€
PE : 12.6x
VE/ROC : 9.5x

Donc sur les comptes 2020 nous avons :
PE 9.8x, (lunettes 2017 = cible 40.29 € potentiel +29%)
VE/ROC : 6.8x (lunettes 2017 = cible 42.66 € potentiel +36%)

C’est une vision statique des multiples (qui ne prend pas en compte les prévisions de croissance en 2017 vs en 2020) mais ça donne une bonne idée.
Le fait que le bilan soit totalement désendetté améliore de fait le prix relatif de l’action quand on utilise la VE, plutôt que la capitalisation.
Bref, on est plus dans le no brainer que le marché nous a offert en 2020, mais toutes choses étant égales par ailleurs (thermique/électrique… croissance…), suivant les lunettes que l’on veut bien chausser, il reste du potentiel.

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