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Favoris 1   [+10]    #1 28/11/2021 10h22

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INTJ

Bonjour à tous

Entrepreneur fauché pendant des années (les salaires doivent être payés quoi qu’il arrive…), j’ai appliqué diverses stratégies pour réduire radicalement mes dépenses.
Le poste alimentaire étant facilement important dans le budget d’une part, et littéralement vital d’autre part, je me suis lancé dans la production assez rapidement.

Je suis aidé par le fait de vivre à la campagne, et j’ai ainsi placé quelques liquidités dans des terres agricoles (je suis désormais l’heureux propriétaire de quelques bâtiments et 4ha de terrains dispersés dans les km autour de chez-moi)

Ce qui me pousse à créer ce fil est que j’ai lu le mot permaculture dans une discussion, et j’ai par ailleurs lu BEAUCOUP d’âneries sur internet au sujet de cette discipline.

Donc, laissez moi vous le dire tout de suite : vous NE GAGNEREZ RIEN à vous lancer dans une démarche de production alimentaire "sans effort", ces stratégies de production nécessitent beaucoup d’espace, de l’investissement, et ne sont à priori pas rentables au moins à court terme.

donc mon petit retour d’expérience :
Je suis producteur de nourriture à usage d’autoconsommation (principalement,je troque un peu) depuis 2010, et par ailleurs je produit mon bois de chauffage avec mes forêts.
Je suis très loin d’utiliser toute la surface à ma disposition mais je continue d’accumuler toutes les petites parcelles délaissées par les agriculteurs du coin (ils commencent même à m’utiliser comme source de cash, deux sont venus me voir sans poster d’annonce l’an dernier :-) )
J’ai principalement pratiqué la culture potagère / maraîchère et de petits élevages. Je fais très peu de fruitiers, dune part parce que ça demande un investissement conséquent aujourd’hui pour une production optimale après plusieurs années, et d’autre part parce que les petits vieux du village ont plein d’arbres fruitiers et que la plupart sont trop vieux pour ramasser leurs fruits donc on s’arrange :-)
Je produit aujourd’hui environ 30-40% de ma nourriture (selon les années, sachant que je fais pas de pommes de terre sinon je pourrais approcher des 50), sachant que nous sommes 5 à la maison (équivalent 3,5 adultes). Cela prend à mon épouse et moi quelques heures par semaine sur 6 mois.

Je vais pas détailler tous les essais de production de méthode de travail etc, je vais aller directement aux conclusions qui peuvent vous intéresser, si jamais vous avez envie d’en savoir plus, demandez :-)

Donc :
- le rapport temps / quantité de nourriture produite est très clairement du coté du petit élevage. Élever quelques lapins, poulets, cailles ou pigeons peu prendre quelques minutes par jour si vous êtes bien organisés. Mais ce gain de temps nécessite l’utilisation de matériel adapté (grandes mangeoires grands abreuvoirs en métal, abris en métal, clôture à l’épreuve des renards …)  ainsi que l’achat d’aliments en semi-gros pour gagner du temps. Tout ceci grève la rentabilité financière. Ce genre d’élevage sera rentable pour vous en fonction de ce que vous achetez comme nourriture. Un poulet fait chez vous coûtera bien plus cher qu’un poulet bas de gamme du supermarché, mais sera rentable par rapport à un poulet bio sur le marché. En plus vous savez ce que vous avez mis dans leur nourriture, contrairement au poulet "bio". De mon coté je poursuit pour 3 raisons : 1 c’est marrant, 2 la viande est clairement meilleure que ce que je pourrais acheter, 3 j’y vois un tampon contre l’inflation potentielle

- le rapport argent investi / coût économisé est du coté des légumes au potager. Reste la question du temps à passer. J’organise ma production en prévision du temps que j’estime avoir pendant la belle saison. Quelques légumes demandent très peu d’efforts si ils sont plantés dans le bon sol et si vous avez possibilité d’arroser facilement en cas de canicule. En ce qui me concerne avec mon climat et mon sol le champion est la courgette pour laquelle chaque pied planté me rapporte plus de 30 kg de fruit…
D’autres sont la pomme de terre, le navet, le topinambour. Tout ce qui est assez robuste pour pas trop avoir de maladies et demande peu de désherbage / arrosage. Je ne produit pas que ça, je fais aussi de la carotte, du chou, de la tomate, du poivron… mais je ne le conseille pas dans un premier temps, ce sont des productions plus techniques et plus chronophages, mais que je fais pour les trois raisons exposées ci dessus

- la production fruitière, si elle est intéressante en routine (se réserver deux dimanches pour ramasser 150 kg de fruits) nécessite beaucoup de travail en initialisation (préparer les sol, planter les arbres, les protéger des cervidés et autres ravageurs, arroser, arroser, arroser et réarroser les jeunes arbres des années durant)

N’hésitez pas à me cuisiner !

Dernière modification par Sisiphe (28/11/2021 10h27)

Mots-clés : charges, permaculture, potager

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[+1]    #2 28/11/2021 22h21

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Bonsoir,

J’ai pour ma part des arbres fruitiers environ une vingtaine (pruniers, pommiers, cerisiers, poiriers).

Je confirme que pour avoir une production de fruit intéressante il faut environ 5 années si vous vous occuper de vos arbres (taille, engrais et arrosage l’été).

Je suis à chaque fois parti de scion que vous pouvez trouver aux alentour de 10€ (cela dépend beaucoup de la variété et du fruit).

Comme dit par Sisyphe, cela devient vraiment intéressant niveau temps/production au bout de 8 ans.
Si vous êtes en plus capable de transformer votre production un minimum (jus, fruits séchés et conserves)

alors vous augmentez la valeur de ce que vous produisez, c’est personnellement un passe temps qui me prend environ 1h par semaine au Printemps, et environ 5h par arbres pour les récoltes et 1h30 par arbres pour la taille l’hiver (arbres qui ont entre 10 et 15 ans).

Question pour Sisyphe, combien vous ont couté les équipements pour l’élevage ?

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[+1]    #3 28/11/2021 22h43

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à propos du bois de chauffage, l’investissement complet (poêle, tubage, prix du technicien, tronçonneuse, parcelles de forêts) sera rentabilisé en 4 ans d’économie de chauffage (gaz).

Le prix du stère est plus aux alentours des 50 euros chez moi, quand j’ai pas le temps j’en achète un peu pour combler (j’ai quelques bâtiments à chauffer…).

Les équipements pour l’élevage ont représenté environ 3000 euros pour une capacité d’une vingtaine de poules en simultané + une vingtaine de poulets et de quoi héberger environ 30 pigeons ou 50 cailles.

Ma stratégie depuis quelques années est de calculer une rentabilité annuelle et de la réinvestir totalement dans l’équipement, n’ayant pas spécialement besoin de liquidités.

Ces investissements nous permettent de conserver une production constante en diminuant le temps passé. Ce n’est ici clairement pas une question de rentabilité mais de confort de vie.

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Favoris 1   [+1]    #4 29/11/2021 10h21

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Cet "héritage" est une vraie chance, les anciens considèrent qu’il faut une 20ne d’années pour réaliser un bon terrain à potager, bien joué…wink

NB : à titre professionnel, je signale d’ailleurs que le code de l’urbanisme permet de repérer et préserver ces jardins "remarquables" si les élus, les habitants, sont conscient de cet état de fait.
NB 2 : je gère une 100ne de fruitiers sur 2ha dans le Sud (très sec), je n’ai pas les mêmes retours sur investissement, à ce niveau il faut du matériel et le retour sur investissement est pour ainsi dire impossible. Je met le broyat en surface, le résultat est bon. Pour les espaces interstitiels, nous avons semé de la luzerne. Nous plaçons beaucoup d’espoir dans une tentative de…Trufficulture avec des plants de chênes kermès. A suivre.


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+2]    #5 29/11/2021 10h33

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Bonjour à tous,

Merci à  Sisyphe01, pour la création du topic que je trouve intéressant.

Pour ma part, je fais un peu de bois de chauffage en automne/hiver à raison d’une 50ene de stères par ans.  Il s’agit principalement de têtes de chêne acheté (10€ le stères) par ci par là à des particuliers possédant un bois.

Il faut compter pas mal d’huile de coude, de temps et de récupération pour mener à bien ce "travail" qui à mon sens est très difficile. Le bois à long terme c’est usant pour le corps.

L’investissement financier est assez conséquent pour faire du bois environ 5 000€ pour commencer à pouvoir travailler correctement ( tracteur, tronconneuses, benne).

Pour vous montrer le gain, l’année dernière, j’ai fais 100 stères avec mon père. Sachant qu’un stère vaut 70€ dans mon secteur ca fait 7 000€ auxquels nous devons déduire les frais inhérents à la coupe du bois ( essence, huile, chaines, réparations diverses et variées) et les têtes achetées, on sort avec un "bénéfice" net d’environ 5 500€. Après libre a nous d’en vendre une partie ou de tout garder pour vous chauffer.

Aussi, pour parler récoltes d’arbres fruitiers, mon père dispose d’un champs avec une quarantaine de pommiers plantés il y a environ 40 ans. Nous avons récolté environ 15 tonnes de pommes revendues à une coopérative pour environ 1 200€.

La aussi, je trouve ca intéressant financièrement car cela nous a pris 4jours pour ramasser ca avec une machine qui vaut environ 4 000€. Donc rapidement amortie. Au delà de ca, il n’y a rien a faire pour entretenir les pommiers.

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[+1]    #6 29/11/2021 14h47

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Quelques retours de mon côté, même si mon expérience est plus parcellaire.

Niveau légumes
Déjà, je trouve qu’il manque un légume phare, qui représente la majorité de ma production : les courges (potirons, potimarron, butternut, etc).
C’est pour moi le légume parfait : elle sont un peu sensible au démarrage, et à la sécheresse.
Mais si on les protège un peu au début et qu’on arrose régulièrement, il n’y a rien à faire et les productions sont souvent importantes!
Le 2nd avantage est que ce sont des légumes qui peuvent se conserver!
Du genre, j’ai cuisiné en automne, des butternuts de 2020, soit 1 an de conservation sans problème.

C’est le gros avantage sur la courgette où la conservation n’est pas toujours aisé. La courge bien mûr se conserve très bien.
Par contre, c’est très gourmand en espace.

Depuis 2/3 ans, je cultive les courges en mix avec des pois à rame, qui sont assez simple à produire également (comme les courges, à protéger au démarrage).


Pour le reste il y a la problématique climatique, cette année, par exemple, les tomates ce ne fut pas pertinent. (du genre 1kg récolté sur une 60aine de pied…)
Les légumes racines, je n’ai pas encore trouvé le truc, ma terre doit être trop lourde, donc je continue à l’enrichir et l’aérer.

Niveau BRF
Le BRF est pas mal pour démarrer une parcelle.
Je suis sur du verger, donc pas de potager, donc pour démarrer une parcelle, 3/4cm de BRF, c’est nickel!
Et laisser mariner un an ou 2. (enrichir en azote est aussi pas mal pour accélérer la décomposition du BRF et passer à la mise en culture).
Après, en paillage léger, ça fait aussi l’affaire,

Niveau chauffage
Je chauffe également au bois, entre bois familiaux et récup de coupe d’arbre (là j’ai 20/80 en répartition).
la récup contre coup de main est assez efficace, car ça ennuie beaucoup de monde de faire des trajet à la déchetterie!
L’installation est assez peu couteuse, le plus cher est le tubage.
La cuisinière à bois nous a couté 80€ d’occasion + 30€ de matériel (joint principalement)
Nettoyer, entretenu, elle fait le boulot!

Niveau élevage
j’avoue que là je ne mange pas la viande de mes animaux.
Principalement, car je n’ai pas la connaissance pour abattre et découper les animaux, donc je me limite aux oeufs pour le moment;

Niveau Verger
c’est pour moi le point le plus intéressant, car une fois l’arbre implanté, l’effort est faible comparé à la production.
Sur ce point, j’ai pas mal retaillé l’hiver dernier, donc les pommiers ont majoritairement fait grève cette année (bon 15 ans de taille en retard, ça pique un peu)
Je plante en moyenne 3 arbres/ans, simplement, pour pouvoir assumer l’arrosage en canicule (ils sont loins des points d’eau, donc c’est à la main.

mes problématiques
Pour moi il y a 3 grosses problématiques liés au potager :
- la gestion de la pluie. Car certaines périodes sont dévastatrices pour les cultures (cette année avec les tomates par exemple)
- la gestion de l’arrosage : pas encore optimisé chez, moi, mais ça devrait plus tarder!
- le temps : entre la gestion des gosses, des locations, du quotidien, le temps restant pour le potager et la mise en place est assez limité.
C’est mon principale point de blocage!
Et surtout mon temps disponibles varient non linéairement, donc je peux me retrouver avec quasiment pas de temps en pleine sécheresse et plein de temps en pleine période de pluie… (comme cette année en fait)

Sinon c’est clair que c’est productif pour un coût limité!
Surtout si on fait ses graines!

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Favoris 1   [+1]    #7 29/07/2022 13h06

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@InvestisseurHeureux : Votre meilleur allié, c’est un chat. Je me suis lié d’amitié avec trois chats de gouttière qui hantent les combots, dont mes parcelles*. Non content d’éloigner les rongeurs (l’un d’entre eux m’a même offert une musaraigne en tribut), ils tiennent aussi les oiseaux à distance†. Leur sympathique présence ne requiert guère que le don occasionnel de croquettes et d’eau fraîche, et un peu de patience (deux d’entre eux étaient particulièrement timides).

* J’y ai planté un poirier nashi, des fraises, framboises, myrtilles, menthe, basilic, thym, romarin, de l’ail, des piments forts, des cornichons (difficile de trouver des cornichons à l’aneth‡ corrects en France !), des courges butternut et les inévitables tomates.

† Mais comme vous mentionnez que Merlin et sa femme ont élu domicile dans votre jardin depuis des lustres, peut-être préférez-vous les laisser profiter des tomates dans ce cas précis ?

‡ Une bonne recette pour @Aigri :
Vidéo YouTube (on peut ajouter du laurier et du piment wink )

Une autre bonne video en anglais :


Vidéo YouTube

EDIT2 pour @Aigri : Ah, intéressant, vous utilisez du fenouil au lieu de l’aneth ? Ca me donne envie d’essayer avec ce fenouil sauvage qu’on trouve partout ici, au bord de la mer.

Dernière modification par doubletrouble (29/07/2022 13h52)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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[+1]    #8 29/07/2022 13h21

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doubletrouble a écrit :

@InvestisseurHeureux : Votre meilleur allié, c’est un chat.

Sans lien avec le sujet mais juste sur ce point histoire de donner un ordre de grandeur assez hallucinant: les chats aux seuls USA sont responsables chaque année de la mort de 1 à 4 milliards d’oiseaux et 6 à 20 milliards de petits mammifères.

Dernière modification par Geronimo (29/07/2022 13h23)

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[+1]    #9 29/07/2022 14h19

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Puisqu’on discute recettes, si quelques uns parmi nous ont trop de tomates (ça arrive parfois), je les confis de la même façon que sur ce site : Les tomates confites à l’huile d’olive (sans sucre, sans peau).


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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[+1]    #10 29/07/2022 15h25

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Attention, j’ai remarqué que cette année particulièrement chaude et caniculaire (j’habite dans le Sud Ouest), les merles de mon jardin vont sur les tomates pour j’imagine à la fois manger et s’hydrater. C’est la première année où je fait ce constat…du coup, je partage, j’ai assez de tomates pour nous tous.

D’ailleurs à ce sujet, n’hésitez pas à mettre un bol d’eau dans votre jardin, sur votre terrasse, etc.

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[+1]    #11 29/07/2022 16h23

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Canard musqué, je viens de découvrir.

Par contre, ça m’a l’air d’être un animal assez grand > 80 cm de long ?
J’ai essayé barbarie car je trouvais les petits mignons 😞 mais il faut bcp de place.

Mon top fut les canards Rouen, dont la canette, nourrie normalement mais avec maïs à volonté, fut un régal au four.

J’ai ensuite gardé ses petites soeurs qui se sont éteintes de leur belle mort, alors qu’à l’origine, j’avais acheté les poussins d’un jour dans le but de les manger.

Mais elles m’ont pondu des oeufs qui pour moi, sont le TOP, très fins de goût.

                               -----------------
Une race qui peut être intéressante, qui ne vole pas, ne fait pas de bruit, c’est le coureur indien.

Il existe en différentes tailles et coloris.

Et peut-être une solution pour les limaces du jardin @Monceau ? 🤣

Le coureur indien.

Dernière modification par Aigri (29/07/2022 16h42)


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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[+3]    #12 29/07/2022 19h01

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Pour les limaces , il faut installer des planchettes ou des petites tuiles, elles se cachent en dessous et ensuite il suffit de les ramasser
Ceux qui ont des canards feront des heureux par contre les poules n’en mangent

Le jardin


La serre ( au chargement l’image à fait une rotation de 90 ° )


Le jardinier


tongue


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[+1]    #13 31/07/2022 10h12

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INFP

@Nivelle: ce qui vous semble un joli rêve, ça fait aussi parfois mal au dos et aux genoux.
Ayant connu la condition du jardin de Victoire, c’est une des raisons qui nous a poussé à quitter notre maison située
en plein  centre France où nous étions. Des étés avec trois mois sans une seule averse, où l’arrosage était devenu harassant et inefficace, et bien nous ne regrettons pas d’être en un lieu où les limaces sortent de temps en temps: ça veut dire qu’il y a de l’eau !
Là nous n’avons plus pour l’instant de jardin à nous et les propriétaires de celui que nous avions commencé il y a trois mois vont probablement le laisser mourir puisqu’ils ne donneront pas ce temps de présence.
N’étant pas rentiers et loin de l’être, je ne fais pourtant pas du jardin un indispensable pour vivre: l’autonomie est un énorme travail.
Mais c’est un lieu, oui, qui sanctionne la présence. Et comme l’a dit Aigri, il en est de même pour le portefeuille. Il faut être là.
Du coup nous nous sommes trouvés vocation d’arroser le jardin d’un nouvel ami. Très gros travail à lui tout seul, mais il a droit à des vacances.
Je suis fort content d’être dans cette region pyrénéenne, au pied des montagnes, ça aussi c’est une forme d’investissement à très long terme, car ça fait plus de vingt ans que je suis convaincu que pour vivre bien, il faut quitter les villes et monter en altitude où il y a de l’eau.

Certains rêves sont une douce anesthésie avec réveil difficile.
D’autres la poursuite d’une vision qui peut-être n’arrivera pas à réalisation.
Mais quand on n’investit pas dans la présence, on est sûr de n’avoir aucun résultat.

Après chacun sa vision de l’existence, mais on peut respecter celle de chacun dans sa différence, au lieu d’être sarcastique à son égard. Ça donne plus le sentiment d’être respecté.

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[+1]    #14 03/08/2022 18h07

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InvestisseurHeureux, le 29/07/2022 a écrit :

Thejul a écrit :

D’ailleurs à ce sujet, n’hésitez pas à mettre un bol d’eau dans votre jardin, sur votre terrasse, etc.

Je fais ça. Une assiette creuse au sol et une assiette creuse en hauteur.

Tout le monde va s’y abreuver le soir ou y prendre un bain frais en journée : écureuils, palombes, merles, geais des chênes, petits oiseaux en tout genre.

Si en plus vous mettez des miettes juste à côté, c’est un festival !

Je ne mens pas :



Un faon en pleine journée. :-)

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[+1]    #15 08/08/2022 20h59

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Une assiette ou petite bassine d’eau avec bouchons en liège ou planchette…aussi pour les abeilles, et ça bourdonne un peu plus dans le jardin.

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[+1]    #16 05/01/2023 19h10

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Bonjour,

Moi, je l’ai fait. Je connais bien le robinier, je chauffe un peu avec (très bien mais fait des étincelles à éviter en foyer ouvert). Oui, c’est du vrai chiendent, oui à tout ce que vous avez écrit.

Ma situation était peut-être pire que la vôtre (?) car de l’autre coté du terrain le voisin ne faisait rien ou presque à part couper tailler…

J’ai tout tenté ; l’arrachage avec la pioche sur le petits rejets est, je crois, LA méthode de base.

…Reste votre le vrai soucis : les gros troncs.

Cela m’a pris 3 ans, étant sur le site en pointillé, vous iriez plus vite sans doute, je ne sais pas ce qui fût déterminant, le tout sans doute :
- abatage et coupe des grosses racines ; peut-être "inutile" de prime abords car effectivement c’est pire mais sur le long terme ? => pioche hache…
- pelage des écorces à la tronçonneuse + traits de scie circulaires, sel
- rejets, pioche…
- sac noir poubelles très solides et ligatures des dits sacs
- rejets, pioche…Les sacs se déchirent vite…
- acide de batterie dans des fentes ouvertes au coin + traits de scie etc (oui, je sais "c’est pas bien" mais j’attends que les critiques se confrontent au problème).
Et  là enfin, terminé les rejets partir des souches.
Du coup dessouchage avec la pioche hache des racines mortes.

C’est un vrai travail de paysan testard / obstiné : le temps fait tout.

Dernière modification par Iqce (05/01/2023 19h11)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+1]    #17 05/01/2023 20h50

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Bonjour Bernard2k. La technique de l’ail ne fonctionne pas. En effet, les 3/4 des gousses seront mortes avant même d’avoir germé (testé sur une 40aine de cypres). Peut etre que la solution serait d’extraire les troncs+ racine avec un systeme d’etais, trepied et palan… Tres efficace, utilisé pour extraire des haies à croissance rapide ainsi que des petits troncs avec tout le systeme racinaire…
Bonne chance, ce sera éprouvant dans tous les cas.

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[+1]    #18 05/01/2023 22h53

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Une parenthèse pour vous présenter la chaîne
YouTube Ver de Terre Production.

Objectif : partager librement le savoir pour aller vers l’agroécologie.

Public cible : les agriculteurs.

En tant que jardiniers on y trouve de précieuses informations sur l’agronomie, qui peuvent bien sûr  orienter nos pratiques.

Par exemple, cette intervention sur le pâturage, qui en apprend beaucoup sur la vie des graminées :
[youtube]https://youtu.be/zbSZtOca-EI[/youtube]
(désolé pour le problème d’intégration de la vidéo)

Ayant un petit verger, j’avais pour habitude de tondre assez court pour contenir ronces et autres pousses de robiniers (justement).

Maintenant je tâche de laisser au moins 3cm de limbe pour favoriser l’agradation de mon sol par les graminées (production de racines, meilleure repousse des feuilles + longues, donc plus de production de biomasse et plus de sucres relargués qui nourrissent les organismes du sol).

Dernière modification par nor (05/01/2023 23h12)

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[+1]    #19 06/01/2023 00h15

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J’ai déjà essayé la technique de l’ail, sans aucun résultat. Pas essayé le lait , mais il parait que cela fonctionne.

Par contre une technique qui fonctionne assez bien , c’est le bâchage avec du plastique noir. Une fois la souche coupée assez ras , il faut la bâcher. Prendre du gros plastique costaud (rayon bricolage , le genre de plastique que l’on utilise pour brasser du béton sans tacher le sol), recouvrir la souche et ses rejets (éventuellement double épaisseur, pour bien faire l’obscurité), bien caler avec des briques , c’est le mieux .

Bien sûr la souche va rejeter et la bâche va se soulever , il faudra alors découvrir , couper tous les rejets au sécateur (ou sécateur de force si ils sont gros), et rebâcher aussitôt; ceci 3 ou 4 fois.
Bois tendres, il faut compter 2 à 3 ans de ces manoeuvres pour une disparition totale . Bois durs, évidemment un peu plus longtemps. Une fois que des champignons apparaissent , c’est presque gagné.

Attention au brûlage des souches… si la souche est grosse et que cela ne fonctionne pas , la carbonisation superficielle rend le bois encore plus résistant aux attaques de l’humidité et des champignons et on a l"inverse de l’effet escompté…ainsi chez moi un cerisier a mis plus de 10 ans à disparaitre , non brûlé et bâché cela aura été nettement plus rapide.

Dernière modification par Victoire (06/01/2023 00h17)

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[+1]    #20 09/01/2023 00h57

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EDIT : j’avais fait une réponse très courte, et puis finalement je pense que la réponse longue peut intéresser les lecteurs. Ca va bien plus loin que les robiniers, mais c’est bien dans le thème du fil :

Lemouz, à mon avis, vous faites un contresens sur le "but" des espèces pionnières, en disant qu’elles ont pour but d’implanter d’autres espèces. Les espèces vivantes ont un seul "but" : se reproduire au maximum. Tout simplement parce que, dans l’histoire de l’évolution, les espèces qui n’avaient pas ce but ont été supplantées par des espèces qui avaient ce but. Donc, les organismes vivants ont pour principal but : se reproduire au maximum.
Donc, les robiniers eux aussi ont comme seul "but" de se reproduire au maximum. S’il n’y avait pas d’espèces secondaires (celles qui supplantent les espèces pionnières dans une succession écologique), ils proliféreraient. Imaginez une île où la seule espèce ligneuse serait le robinier, il y aurait une forêt de robiniers, tout le temps. C’est cela le "but" des robiniers.
Les espèces qui ont le but de supplanter les robiniers, ce sont les espèces d’implantation secondaire (chêne, sapins, etc). Mais les robiniers n’ont pas le "but" de se faire remplacer.
Accessoirement, "but", ça implique un dessein, un objectif conscient. Attention à l’anthropomorphisme ! J’ai écrit que les organisme vivant ont le "but" de se reproduire, mais il serait plus précis de dire que c’est une "caractéristique". Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’une amibe ou un arbre ait un "but" conscient. Si quelqu’un a le "but", l"objectif" que les espèces pionnières facilitent l’implantation des espèces secondaires, ça ne peut être qu’un architecte extérieur, genre le Créateur, ou Gaïa, qui voit l’ensemble et dit que c’est bien. Ce qui nous emmène un peu loin ! Je prefère considérer que cette succession résulte des caractéristiques des espèces : les espèces pionnières ont une forte capacité d’envahissement et arrivent à pousser dans l’herbe ; les espèces secondaires sont capables de supplanter le robinier (car elles montent plus haut et lui piquent la lumière), mais en revanche elles ne sont pas bien capables de s’implanter directement dans un sol herbeux. C’est cette différence dans les caractéristiques écologiques des espèces qui fait qu’il y a une succession herbe -> espèces pionnières -> espèces secondaires. Ca ne résulte pas d’un but ou d’un objectif de qui que ce soit (sauf à croire au Créateur ou à Gaïa).

Ca peut paraître un détail, mais je trouve que c’est important. Il y a 25 ans, j’ai joué un petit rôle (très modeste) dans l’élaboration d’une thèse de doctorat en biologie, qui parlait de compétition et de "succès reproducteur". Ca a fortement contribué à ma formation. Depuis que je sais que les espèces vivantes sont obnubilées par la reproduction, car c’est leur raison d’être, je comprends mieux le monde !

Second point : vous dites que savoir que ça tend vers la forêt peut m’aider à faire quelque chose, dans l’idée de "faire avec" plutôt que "faire contre". Je pense l’invers. Ca tend vers la forêt, or moi je tends vers un jardin, DONC je dois éradiquer les robiniers (et les ronces). La forêt et moi, nous avons des "buts" bien différents. Je dois faire "contre" car je ne veux pas de ronces et de robinier dans ce jardin, donc je dois les éradiquer.

Les agriculteurs passent leur temps à empêcher la forêt de reprendre dans leurs pâtures. Ils fauchent les refus, chaque année, pour empêcher les frênes et autres espèces pionnières de s’implanter. Quand un arbre réussit quand même à pousser, ils vont l’arracher. L’agriculteur et le jardinier sont engagés, depuis toujours, dans une longue lutte contre la forêt.
L’homme veut avoir dans son jardin des espèces d’agrément (jolies, ombre…) et/ou productives de nourriture. La tendance naturelle, elle, veut que le terrain soit envahi par les plantes les plus efficaces sur ce couple sol + climat.
Il suffit de visiter des jardins abandonnés pour voir à quelle vitesse les plantes sauvages reprennent le dessus sur les plantes cultivées. Celui qui veut manger des bonnes choses issues de son jardin doit donc lutter contre l’ensauvagement.

On peut certes travailler avec la nature :
- déjà, essayer de trouver des usages aux espèces spontanées. "Manger des mauvaises herbes", pour caricaturer.
- ensuite, implanter de préférence les espèces végétales qui "réussissent bien" sur ce couple sol + climat. On peut essayer de le déterminer par la théorie (observer le sol, observer la flore en place, en déduire queles espèces de jardin y réussiraient bien). Ce qui nécessite de bonnes connaissances naturalistes/écologie/jardinage. Mais il y a une façon encore plus simple : demander à ses voisins jardiniers : "dites, qu’est-ce qui réussit bien par ici ?". Les espèces qui réussissent bien vont avoir besoin de très peu de soin. A l’inverse, plus une espèce est implantée dans une situation éloignée de son optimum écologique, plus il va falloir la soutenir à bouts de bras (désherber, arroser, apporter de l’engrais, etc). Le voisin va vous prévenir sur ces espèces, en vous disant des trucs du type "tel arbre, il faut traiter, et même comme ça, les fruits sont moches. Les carottes, pas moyen, elles sont courtes et elles fourchent". Etc. Vous saurez donc quelles espèces il faut éviter, sauf à passer beaucoup de temps et d’énergie à modifier le terrain pour cette espèce (par exemple, si, sur un carré de terre, on vire les cailloux et qu’on apporte du sable, on devrait finir par réussir à faire de belles carottes).
- ensuite, on peut trouver des bienfaits dans les associations de plantes, ou même dans une association de tel élevage + telles plantes. On peut aussi chercher à s’inspirer d’une lisière forestière, en associant les différentes strates (herbes, arbustes, arbres), tout en choisissant des plantes comestibles : au ras du sol, des plantes comestibles (mais pérennes) ; au niveau arbustes, groseilliers et cassisiers, par exemple. Et au niveau arbres, des fruitiers. C’est le principe du "jardin forestier" (ou forest garden en VO). Je me suis formé à la permaculture en général, et au jardin forestier en particulier, il y a 25 ans environ. Il y a de bonnes idées, mais il y aussi une bonne part d’angélisme, de vision "bisounours" ("les plantes s’entraident", etc). Les permaculturistes passent leurs temps à essayer d’implanter des systèmes qui sont censés être pérennes, "s’inspirer de la forêt", et donc qui sont censés fonctionner "tous seuls", où il est censé y avoir "synergies", etc… puis, ils passent beaucoup d’effort à entretenir ces systèmes ! De temps en temps, je vois un reportage sur les permaculturistes qui expliquent à quel point leurs techniques de no-dig, de mulching, d’associations de plantes etc. permettent que ça pousse "tout seul". Ils oublient juste de dire que leur centre de démonstration, qu’on nous montre en exemple dans ce reportage, bénéficie de la main d’oeuvre gratuite d’une dizaine de stagiaires (et parfois même ce sont les stagiaires qui paient pour travailler). S’il fallait payer au SMIC tous les gens qui travaillent dans le centre, il ne serait pas rentable à cause du coût du travail ; preuve qu’il y a besoin de beaucoup de travail dans un jardin en permaculture aussi. Car, même avec les meilleures idées permaculturistes, si on veut avoir dans son jardin autre chose que la forêt qui pousserait là spontanément, si on veut autre chose que du chêne, du hêtre et du sapin, et bien il faut lutter contre la forêt. Il faut, comme tous les jardiniers, favoriser les plantes que l’on veut, et défavoriser les plantes que l’on ne veut pas.

Donc, au total : je vais virer ces robiniers, car je sais que je veux un jardin et pas une forêt.

Dernière modification par Bernard2K (09/01/2023 17h31)


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #21 28/08/2023 10h27

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Bonjour cher Bernard2K !
J’apprécie toujours autant vos réponses détaillées et marquées du sceau de l’expérience.
Nous nous rejoignons en fait plus qu’il ne semble de prime abord. Mon message sur le "but" des espèces est évidement anthropomorphique mais cela permet de facilement comprendre l’essentiel. Je concède que le terme de "caractéristique" est bien meilleur.

Le sens de mon message est celui-ci : se battre contre la Nature est peine perdue car on s’épuise, on se décourage et on ne gagne pas. En revanche, comprendre le pourquoi une espèce prolifère permet de s’adapter et d’utiliser la force de la Nature pour l’orienter, travailler avec, de l’infléchir comme vous dites.
De trouver des plantes ayant les mêmes caractéristiques que celles qui vous embêtent (plus prosaïquement : des plantes adaptées à votre sol actuel) mais qui auront du feuillage si votre but est d’avoir de l’ombre, auront des baies si votre but est d’attirer les oiseaux, ou des fruits si vous avez faim.

Pour imager cela, au lieu de faire de la boxe avec la Nature, faisons du judo (utilisation de la puissance adverse), voire encore mieux même si idéaliste de la danse.

Pour finir, je plussoie sans réserve votre commentaire sur les jardins nourriciers 100% autonomes mais subventionnés à coup de cagnottes Tepee ou de stagiaires gratuits. Le mouvement perpétuel n’existe pas en physique, je ne vois pas pourquoi ce serait le cas en potagisme.
La seule façon de ne rien faire en terme d’effort serait que NOUS nous adaptions à l’évolution de l’environnement. Mais on a arreté il y a quelques millions d’années il me semble.


"We judge a book by its cover ; And read what we want ; Between selected lines"

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[+1]    #22 28/08/2023 13h24

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On peut s’inspirer de la nature mais il faut garder à l’esprit qu’un jardin a, par essence, une surface limitée. Sur une surface plus grande, le robinier essence de lumière fini "étouffé" par des essences d’ombre plus longévives. En attendant, il peut fournir des piquets, des fleurs pour les abeilles puis un bois d’œuvre de qualité.Souvent les gens assimilent environnement durable et environnement immuable mais ce n’est pas le cas ( sauf peut être, en théorie, au stade climacique et encore…)
Courage Bernard 2 K ! vous allez y arriver mais il faut faire preuve d’abnégation.

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