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[+2]    #1 27/11/2013 11h30

Membre (2013)
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Je compatis vivement.
J’avais une trés jolie villa avec piscine rachetée généreusement par mon ex avec les indemnités compensatoires,pensions etc.. et je me suis retrouvé avec une maison de ville d’une valeur du quart de cette dernière ( de la villa pas de mon ex).
A l’attention de sasuke vous etes en pacs pas marié ce qui limite les dégats au niveau des indemnités compensatoires.
Essayer de vous arranger intelligemment en partageant a égalité ce qui a été gagné pendant cette période.
Un bon arrangement vaut mieux qu’un mauvais procés.
Pour ma part La liberté que j’ai actuellement vaut bien toutes ces pertes financières (enfin presque).

Mots-clés : divorce, mariage, pacs, séparation

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[+2]    #2 17/01/2015 04h03

Membre (2014)
Réputation :   56  

schnoufler a écrit :

J’ai constaté que dans le cas d’un homme ayant de bons revenus, épousant une femme ayant moins de revenus

Il en serait de même dans le cas d’une femme ayant de bons revenus, épousant un homme ayant moins de revenus…

schnoufler a écrit :

Madame veut simplement partir pour de "petits motifs".

Il n’y a pas de "petits motifs" pour divorcer ou se séparer. Ou alors c’est que l’union n’était pas très sérieuse dès le départ.

schnoufler a écrit :

Je trouve ça lamentable car ça permet à sa moitié d’avoir le pouvoir de soumettre financièrement l’autre à son bon vouloir

C’est exactement le contraire, cela permet d’éviter de soumettre l’autre à son bon vouloir (le conjoint ayant des revenus pourrait contraindre l’autre à ne pas le quitter sous peine de se retrouver à la rue).

schnoufler a écrit :

Quand je vois certains pères disant que leur fille ne se mariera jamais si l’autre souhaite vivre en concubinage ou avec un contrat de séparation de bien…

Avant d’en arriver là, les mêmes disent (ou aimeraient croire) que leur fille n’embrassera jamais, ne couchera jamais, ne se mariera jamais… Et pour info, il y a bien longtemps que le consentement des parents n’est plus nécessaire pour se marier une fois qu’on est majeur !

schnoufler a écrit :

Je trouve qu’il est inadmissible de ne pas pouvoir, même dans le cas où les 2 futurs époux seraient d’accords de se marier avec un contrat permettant de ne rien devoir à l’autre

Et d’où tenez-vous que ce ne serait pas possible ?
Le contrat de mariage peut stipuler le partage des biens, et peut être modifié au cours du mariage, selon le souhaite des époux (par exemple si le patrimoine évolue au cours du mariage, etc.)

schnoufler a écrit :

Il est bien de pouvoir protéger à tous prix sa moitié…le jour où cette moitié veut s’envoler…on a plus que ses larmes pour pleurer et un gros trou dans le porte-monnaie !

Le trou dans le porte-monnaie n’est généralement pas ce qui peine le plus l’époux quitté (si c’est le cas, cela explique peut être pourquoi l’autre est parti…).

schnoufler a écrit :

l’impossibilité de se protéger avec un contrat de mariage moral / religieux.

1/ à nouveau, il est tout à fait possible de se protéger (plus exactement, de protéger son patrimoine) avec un contrat de mariage
2/ un contrat de mariage n’a rien à voir avec la morale, encore moins avec la religion. C’est un contrat (d’où le nom) qui relève strictement du droit.

schnoufler a écrit :

Par ailleurs, je trouve que les anciens avaient beaucoup de chances de pouvoir vivre dans un monde fait de stabilité : femme, famille et emploi étaient…pour la vie !

Ouch, le combat pour l’égalité des sexes a encore de beaux jours devant lui sad

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[+2]    #3 18/01/2015 13h20

Membre (2013)
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Schnoufler

dire qu’une union, via contrat ou non,  n’est pas personnalisable ne me semble pas la réalité.

Plusieurs solutions s’offrent au couple qui désire vivre ensemble:

- si on ne souhaite inscrire aucun lien juridique, c’est tout à fait possible. Il suffit de rester en concubinage. Pas de pension alimentaire, pas de prestations compensatoires…. mais une protection nulle du conjoint en cas de décès, des frais de succession astronomique (60%) à payer en cas de transmission par voie de testament.

- on peut également se pacser. le contrat est personnalisable (communauté ou séparation). Cette solution permet, en cas de séparation, une nouvelle fois d’éviter les prestations compensatoires et autres joyeusetés dont vous faites mention.

- on peut également se marier, avec le choix entre pas moins de 4 régimes matrimoniaux (régime légal, communauté universelle, séparation de biens ou participation aux acquêts). Tout ça est personnalisable via des clauses de préciput.

Bref, je crois que, contrairement à ce que vous avancez, le droit français prévoit un panel de solution pour les couples. A chacun de bien se renseigner avant de faire un choix. Je rappelle que dans bien des villes, il existe des journées de consultation gratuites des notaires pour peu qu’on prenne le temps de s’y rendre.

Voilà pour la partie technique de ma réponse.

Maintenant, je vais me permettre de faire une réponse plus terre à terre concernant votre discours.

Je suis extrêmement choquée par votre discours moyenâgeux sur les rapports hommes/femmes qui n’ont, à mon sens, pas leur place ici. 

Qui êtes vous pour juger qu’une femme quitte forcément un homme pour un "petit motif"?!?
Qui êtes vous pour juger du bien fondé des demandes en divorce en France?
Qui êtes vous pour juger que les prestations compensatoires accordées n’ont pas lieu d’être?

A un moment donné, le droit prévoit cette possibilité. Il est clair que la prestation compensatoire n’est pas une "punition" mais qu’elle est là pour compenser les effets d’un divorce qui peuvent parfois se révéler catastrophiques pour l’un des époux en termes financiers.
Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à cela.

Bref, on sent dans votre discours beaucoup d’affectif mais bien peu de réalisme et de technicité. Le but de ce forum n’est pas de disserter sur des impressions ou des "on-dits" mais d’apporter des faits tangibles et des explications sur une situation donnée.


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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[+2]    #4 18/01/2015 22h18

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@Schnoufler :

Comme modérateur, je vous ai mis un avertissement parce que j’ai considéré que vous ne respectiez pas notre charte, notamment sur :
    - La communauté des investisseurs heureux a pour vocation d’être un lieu convivial, positif, d’échange, de partage, de réflexions sur l’investissement patrimonial
    - Courtoisie : notre communauté attend de ses membres qu’ils se comportent en gentlemen et considère la courtoisie, le respect et la pudeur comme un pré-requis
   - 1. Les valeurs de la communauté, vous respecterez
   - 4. Concis et factuel, vous serez 
   - 11. D’aborder plusieurs sujets en même temps dans un même sujet, vous éviterez
et parce que vous refusiez toute autorité à la modération.

Vous polluez une discussion qui ne concerne pas "les éventuelles injustices dans les jugements de divorce", thème qui d’ailleurs ne fait pas partie de ceux que ce forum a vocation à discuter. Un petit hors sujet peut être toléré. Quand ça devient ça, que vous ne tenez aucun compte des recadrages courtois, refusez les remarques de la modération, ressassez et répétez les mêmes choses N fois, et vous victimisez, ça ne peux plus l’être…..

Écrivez plutôt sur ce que vous proposez pour "préserver son patrimoine malgré une séparation"…

Comme participant à ce forum, je ne souhaite pas argumenter sur le fait que les lois ou pratiques défavoriseraient ou pas les hommes en cas de divorce. C’est à faire ailleurs…
Je pense que votre raisonnement ne s’appuie sur pas grand chose quand vous écrivez :
   - "les hommes sont en infériorité devant la loi pour plusieurs points ayant trait au couple ou aux enfants" (votre message #49) … sans même citer une seule loi qui, sur ces "plusieurs points", créerait des droits différents/inférieurs pour les hommes.
   - "Ceux élaborant ou votant les lois ne sont pas représentatifs de la majorité des gens vu qu’ils ne représentent qu’une petite…minorité" (votre message #74) …. alors que tous ceux inscrits sur les listes électorales peuvent librement voter, et que je ne connais pas d’autre système permettant de rendre plus représentatifs (de plus, vous n’en proposez aucun).

J’ajouterais, sans vouloir polémiquer, un feedback personnel : Si j’étais un juge, et que je me retrouvais en face d’une personne argumentant comme vous l’avez fait, avec une telle attitude, remettant en cause la légitimité d’à peu près tout sauf elle-même, cette personne ne devrait pas être surprise de "prendre cher", et ceci quel que soit mon sexe et quel que soit le sexe de la personne en question.

Merci de vous abstenir de répondre dans cette discussion sur ces points (ouvrez-en une autre, si vous ne pouvez vous empêcher de répondre). On a déjà bien trop pollué cette discussion !


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #5 19/01/2016 19h01

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J’entre dans ce sujet que je connais assez bien, d’une part pour avoir divorcé il y a bientôt 10 ans, et avoir aidé quelques de personnes lors de divorces parfois tumultueux.

Pour ceux qui ont célébré le plus beau jour de leur vie en grande pompe, ils ont oublié la fin de la phrase qui disait, pour le meilleur et pour le PIRE. Donc ne venez pas pleurer quelques années après.

Donc oui, pour reprendre le constat d’un participant, c’est celui qui gagne le plus qui paiera le plus, ce qui est logique après tout. Sur un patrimoine de 100, la liquidation de la communauté dira que c’est 50/50 et le juge dira que celui qui gagne le plus devra à celui qui gagne le moins. Finalement, Vous arriverez à la situation situation suivante ou celui qui gagne le plus aura 35 et celui qui gagne le moins 65. Et si vous vous chamaillez, cela finira en 30/60 à cause des frais que vous me pourrez optimiser (avocat, notaires, agents immobiliers…).

Mais que celui qui gagne le plus se rassure, 10 ans après il aura un patrimoine supérieur s’il ne fait pas de bétise.

Le meilleur conseil est d’en parler avec votre conjoint en toute transparence tant que cela va bien. Et se dire, régulièrement : si ça foire, que fait-on?. Idem lors de tout achat important.

J’ai un scénario catastrophe qui peut servir de leçon, Une personne qui gagne bien sa vie (>60k€/an), repart avec zéro patrimoine à 42 ans et 7 années de combat juridique.

Un divorce est une épreuve redoutable pour un patrimoine.


Faire et laisser dire

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[+1]    #6 20/01/2016 10h16

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exilefiscal a écrit :

J’ai bien lu - c’est bien l’homme qui demande la compensation à la femme ? Quelle honte !

exilefiscal a écrit :

Après, même si je suis une femme

C’est marrant, moi, c’est des hommes que j’entends râler et trouve honteux que madame demande une compensation. Alors qu’elle pourrait très bien aller au turbin.
Au final, chacun voit son avantage avant tout.

exilefiscal a écrit :

Conclusion : si vous voulez préserver votre patrimoine au maximum, pensez à cela AVANT de vous marier.
Essayez de prévoir maximum de choses : séparation des biens, contrat de mariage,
choisissez aussi un conjoint qui a des revenus ; toutes les questions concernant la garde des enfants ( par exemple si la femme compte oui ou non continuer de travailler après  leur naissance ) - tout cela est à discuter avant de s’engager. Et il faut avoir des avis comparables.

Prévoyez aussi, l’état du marché du travail, les évolutions tecnhiques entrainant un changement de métier, les changements de hiérarchie rendant un poste génial insupportable, la taille des muscles ou du bonnet de l’adjoint du conjoint, les changements fiscaux impactant la rentabilité des gardes d’enfants, les changements de lois, les évolutions de mentalités de la société, les prises de conscience des personnes, etc.
Et bien sûr tout cela sur 50 ans minimum (en prenant mariage vers 25 ans et durée de vie de 75 ans).

Typiquement, ayant étudié l’intelligence artificielle et l’heuristique, je ne voudrais pas me marier avec un médecin, car avec les systèmes de détection de maladie, il risque de bientôt pointer à paul emploie.
lien
Oui, je sais je pousse un peu le bouchon, (en plus j’suis déjà marié) mais, ce que vous préconisez, si on l’appliquais à votre métier, vous ne seriez pas un profil très intéressant.

exilefiscal a écrit :

Après, même si je suis une femme, je ne trouve pas ça juste de donner une prestation compensatoire au conjoint qui n’a pas de revenus…je pense que c’est fait surtout pour que l’état a moins d’aides à donner à ce conjoint.

Dans l’absolu, je suis d’accord. Dans le détail moins.
Quand un des conjoints interrompt sa carrière pour s’occuper des enfants, disant 2 enfants, 3 ans chacun, soit 4 à 6 ans. C’est un trou non négligeable dans son CV, qui fera qu’il aura du mal à retrouver un poste bien payé, d’autant plus que son conjoint, lui aura continué à voir son salaire augmenté.
Ajoutez les départs tôt pour aller les chercher, les jours posés car enfants malades, …
Celui des 2 conjoints qui cumulera se verra descendre par sa hiérarchie.
Donc en cas de séparation, que celui qui s’est consacré aux enfants du couple reçoivent une compensation de celui qui s’est consacré à sa carrière ne me choque pas.
Le seul moyen de contrer cela est d’instaurer l’égalité des sexes. Le congé parentale fractionné est à ce niveau une excellente idée.

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[+1]    #7 20/01/2016 20h57

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Vu comment c’est parti, je préfère , pour ma part , de clôturer la discussion.
Visiblement certains se sentent visés ou gênés ou éprouvent un sentiment d’injustice, alors que j’ai simplement détaillé un peu mes solutions pour la garde d’enfants, en espérant que ça peut donner des idées aux autres.
Cela me surprend, c’est vrai, car je prête toujours une oreille très attentive quand les autres gens me racontent comment ils se débrouillent, souvent ça m’aide pour le futur.
Mais bon, c’est toujours plus facile de trouver des excuses que des solutions.


L'argent n'a pas d'odeur, mais a partir d'un million il commence a se faire sentir. T.Bernard

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[+1]    #8 17/01/2017 14h34

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La communauté universelle est définie ainsi :

Article 1526 CC a écrit :

Les époux peuvent établir par leur contrat de mariage une communauté universelle de leurs biens tant meubles qu’immeubles, présents et à venir. Toutefois, sauf stipulation contraire, les biens que l’article 1404 déclare propres par leur nature ne tombent point dans cette communauté.

La communauté universelle supporte définitivement toutes les dettes des époux, présentes et futures.

Tous les biens autres que prévu par l’article 1404 du code civil sont communs et donc à prendre en compte au moment de la dissolution (qu’elle soit le résultat d’un divorce ou d’un décès).

Les propres du fait de la loi, donc non négociable conventionnellement, sont :

Article 1404 CC a écrit :

Forment des propres par leur nature, quand même ils auraient été acquis pendant le mariage, les vêtements et linges à l’usage personnel de l’un des époux, les actions en réparation d’un dommage corporel ou moral, les créances et pensions incessibles, et, plus généralement, tous les biens qui ont un caractère personnel et tous les droits exclusivement attachés à la personne.

Forment aussi des propres par leur nature, mais sauf récompense s’il y a lieu, les instruments de travail nécessaires à la profession de l’un des époux, à moins qu’ils ne soient l’accessoire d’un fonds de commerce ou d’une exploitation faisant partie de la communauté.

lachignolecorse a écrit :

Les biens issus d’une succession sont des biens propres au bénéficiaire. Ils n’entrent pas dans la communauté sauf si les biens perçus ne peuvent être ’retrouves’ (par exemple, utiliser de l’argent d’une donation ou succession pour améliorer le train de vie du couple). C’est pour cela qu’il faut conserver toute trace des opérations réalisées avec l’argent des donation/successions, et faire une gestion séparée de ces biens (éviter de les mélanger avec les biens de la communauté).

Attention ! C’est exact en ce qui concerne la communauté légale (réduite aux acquêts) définie au 1401, et qui prévoit que seuls les acquêts composent l’actif de communauté. (je vous laisse lire les articles suivants).

Mais Myrtille parle explicitement d’un régime de communauté universelle, qui est un régime conventionnelle (défini par contrat de  mariage), lequel prévoit que l’ensemble des biens présents et à venir entrent dans la communauté.

Dernière modification par xazh (17/01/2017 14h46)

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[+1]    #9 24/06/2020 11h00

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sven337 a écrit :

Le mariage n’a aucun intérêt juridique par rapport au PACS

Si, si :
- déjà, la possibilité pour le survivant d’avoir quelque chose au décès du premier, même sans testament. Or, tout le monde dit "Pacs + testament : même protection que le mariage" sauf que, combien d’entre eux ne prend pas la peine de faire ce testament, et de le tenir à jour si évolution ?
- la pension de réversion. A ce jour, il n’y a toujours rien de prévu pour que le partenaire de Pacs touche la pension de réversion du régime obligatoire. Les partisans du "Pacs + testament" oublient souvent ce point.

Donc, dans une optique de protection du conjoint survivant en cas de décès, le mariage est la meilleure solution. En séparation de biens, de préférence, AMHA, pour de nombreuses raisons, y compris la protection du conjoint si l’un des deux (ou les deux) devien(nen)t entrepreneur et que l’entreprise tourne mal.

Mais, la thématique de ce fil est plutôt : comment ne rien laisser au conjoint séparé ?

Ne rien laisser au conjoint séparé, mais protéger le conjoint quand même en cas de décès, ça peut être contradictoire… Il faut bien y réfléchir pour atteindre autant que faire se peut les objectifs de protection sans se retrouver dépouillé en cas de séparation ; avec l’aide d’un notaire si possible.

Dernière modification par Bernard2K (24/06/2020 11h09)


Les vacances sont finies, au travail !

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Favoris 1   [+1]    #10 24/06/2020 12h14

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Bonjour à tous.

Le mariage reste effectivement à ce jour plus avantageux que le pacs :
- notamment pour la pension de réversion comme l’a dit Bernard, qui n’existe pas entre partenaires pacsés.

- et effectivement pour la protection du conjoint survivant vis à vis des enfants du couple ou du conjoint qui décès en premier :

* sans rentrer dans des détails trop techniques, le fait d’être marié permet d’assurer à coup sur qu’en cas de décès d’un époux, l’autre pourra conserver toute sa vie l’usufruit, c’est à dire la jouissance du patrimoine du défunt (maison, argent…) sans que les enfants du couple n’y trouvent à redire (si les enfants ne sont pas issus des deux mêmes parents, le conjoint survivant n’a pas le droit à l’usufruit, sauf si les époux passent chez le notaire signer une donation entre époux).

* le fait de se pacser et de rédiger un testament par lequel chacun lègue à l’autre l’usufruit de la maison ou autre n’assure pas une protection équivalente aux droits en usufruit accordés par la loi à des époux.
En effet, si les enfants ne s’entendent pas avec le parent pacsé survivant, et en fonction de la valeur de l’actif successoral, il se peut qu’en définitive le legs en usufruit prévu dans le testament soit réductible, c’est à dire qu’il est excessif et entame la part minimale d’héritage (la réserve) devant revenir aux enfants. Dans un tel cas, le partenaire survivant devra indemniser les enfants, s’il le peut, pour rester dans la maison.

Cette problématique n’existe pas pour un couple marié, la loi permettant en quelque sorte que le conjoint survivant conserve la jouissance sa vie durant de la part d’héritage revenant aux enfants.

Autre point, il est certes très facile et rapide de mettre fin à un pacs, mais s’il existe un patrimoine indivis entre les deux partenaires et que ceux-ci n’arrivent pas à s’entendre sur le partage, il faudra bien aller devant le juge, comme pour un couple marié.

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[+3]    #11 17/11/2020 09h38

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Bonjour, j’avais mis à jour ma présentation avec le message ci-dessous mais pour plus de visibilité je me permets de le poster sur cette file, sans doute plus en adéquation. Si je contreviens aux règles, je vous prie de m’excuser et j’effacerais ce message.

Ma situation :

Ayant un enfant handicapé, notre vie de couple a été très fortement impactée et Mme souhaite me quitter pour vivre sa vie et pouvoir souffler une semaine sur deux (garde alternée). Je n’arrive même pas à lui en vouloir tellement la situation est effectivement difficile… et c’est d’autant mieux pour la suite des évènements.

Nous nous sommes mariés en 2005 sous le régime de la séparation des biens. Nous n’avons rien en commun excepté une résidence secondaire (50/50) dont elle se désintéresse. Elle souhaite me laisser sa part en échange juste de la reprise de la partie du crédit qu’elle rembourse (il faut savoir qu’il reste 16 ans de crédit et que vendre la maison en l’état serait très préjudiciable financièrement car elle est loin d’être rénovée encore).

Ma question porte sur cette fameuse maison. Quelle formalité dois je effectuer pour officialiser ce transfert de propriété (les 50%) et de crédit ? Par le biais d’un notaire ? Pensez vous que ce soit long ? Je suppose que j’aurais des droits et taxes à payer en plus des honoraires du notaire. Faut il faire cette opération avant le divorce ou c’est au notaire de s’en charger au moment de la liquidation des biens communs.

Par ailleurs, comme elle va quitter le domicile conjugal en emmenant aucun meuble, j’ai prévu de lui donner 10 000 €. Je pense donc qu’il s’agira d’une prestation compensatoire.

Pour le reste, il me semble qu’une procédure amiable soit validée par un notaire également mais que concernant la garde des enfants, il faut que le projet soit validé par un juge aux affaires familiales. De ce que j’ai lu, nous pouvons avoir un avocat commun mais, parait-il, une nouvelle loi aurait rétabli l’obligation d’avoir un avocat par conjoint… je n’ai pas trouvé trace sur internet donc je doute que ce soit vrai.

Plus généralement, quel conseil me donneriez vous pour gérer au mieux cette période difficile émotionnellement ? Concernant les 10 000 euros que je vais lui verser, y a t’il une façon de faire pour que ce soit déductible de mes revenus pour les impôts ?

Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à mon message, je dois dire que la période est très difficile et je suis un peu perdu actuellement.

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[+2]    #12 17/11/2020 09h49

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ENTJ

Bonjour,

Il y a environ 15 ans, dans une situation identique pour la partie maison et crédit, je suis passé par un notaire et ce fût super rapide 2 ou 3 mois de mémoire. La notaire était une amie, cela à peut être aidé.

Tout mon soutien vous est acquis pour le coté affectif (un enfant handicapé, je vois très bien hélas…Souvent les enfants s’adaptent mais les parents jamais, c’est un peu mon cas sans doute).
Après la pluie il y a parfois du beau temps, sinon il faut "apprendre à danser sous la pluie".

Dernière modification par Iqce (17/11/2020 10h26)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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Favoris 1   [+3]    #13 17/11/2020 17h56

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Bonjour.

Je réponds en tant que notaire, sur mes points de compétence :

Il vous faut divorcer.

Trois points important à régler :
-  la valeur actuelle de la maison ? Il faudra la faire réévaluer (par notaire ou agence immobilière).

-  le prêt bancaire en cours, car dans le cadre de votre divorce, la maison vous serait entièrement attribuée, à charge pour vous de supporter le paiement de l’intégralité de ce prêt, ce qui peut se traduire de deux façons :
- soit vous conservez le prêt existant et obtenez de votre banque une désolidarisation de Madame (par un avenant modifiant le prêt Madame sera officiellement "écartée" à l’avenir du remboursement du prêt).
- ou alors, si c’est possible et peut être plus intéressant pour vous, vous allez faire un rachat du crédit existant au moyen d’un nouveau prêt qui vous sera consenti à vous seul par une banque de votre choix.

Dans la mesure où vous semblez bien vous entendre avec Madame, la procédure d’un divorce par consentement mutuel sans juge semble le plus adaptée. Chacun devra tout de même prendre un avocat, et vous devrez prendre contact avec un notaire (un seul suffit !) puisqu’il existe un bien immobilier.

- le financement de la "soulte" qui sera due à Madame ? avez vous les fonds nécessaires ou faudra t’il les emprunter ?

La procédure peut prendre quelques mois en fonction de la réactivité des différents intervenants et du temps nécessaire pour obtenir la désolidarisation du prêt ou l’octroi d’un nouveau prêt en fonction de la solution la plus intéressante pour vous.

1°) il faut prendre contact chacun avec un avocat (même si vous êtes d’accord tous les deux sur toutes les conséquences du divorce, c’est la procédure) pour régler les problèmes liés à la séparation (garde de l’enfant….). Chaque avocat vérifiera séparément avec son client que chaque époux est bien d’accord avec l’autre.

2°) prendre contact avec un notaire qui devra établir un acte liquidatif (aux termes duquel il effectuera la liquidation de l’indivision existant entre vous sur la maison.) . Pour faire vite, et à titre d’exemple chiffré :
En actif la maison pour 200.000 euros
En passif le prêt pour 80.000 euros.
Reste un actif net de : 120.000 euros.
Droits de chaque époux : 60.000 euros.
Attribution à Monsieur de la maison pour 200.000 euros, à charge pour lui de rembourser le prêt pour 80.000 euros et de verser une "soulte" à Madame de 60.000 euros.

Une fois signé, cet acte n’est pas encore définitif puisque que le divorce n’est pas encore prononcé.

Cet acte signé, donc, sera transmis par le notaire aux avocats qui établiront ensuite une convention qui sera signée par vous et votre épouse et les deux avocats (après un délai de réflexion légal de quinze jours).

Une fois cette convention signée, l’un des avocats la transmet au notaire qui a 15 jours pour la déposer au rang de ses minutes (il doit faire un acte de dépôt de cette convention, avec constatation du paiement de la soulte due à Madame). Vous serez tous les deux divorcés à la date de signature de cet acte de dépôt !

J’espère avoir été clair et je vous souhaite de traverser cette épreuve du mieux possible.

petit rajout concernant le mobilier : il n’est pas obligatoire qu’il apparaisse dans l’acte de partage du notaire (dans 99% des cas il est seulement indiqué que les époux font leur affaire personnelle du partage des meubles et que chacun a repris ce qu’il voulait reprendre). Après, à supposer que le mobilier ait une valeur considérable il n’est pas interdit qu’il soit évalué, par vous et votre épouse,  et intégré dans l’acte de partage.

Dernière modification par Transatlantic (17/11/2020 18h14)

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[+2]    #14 22/02/2021 19h12

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Comme xazh dans son dernier message, je m’étonne que vous envisagiez de laisser un droit d’occupation à votre ex.

Un divorce, c’est une séparation tout à fait définitive. Quand on a enfin réussi à tourner la page, on n’a pas envie d’avoir son ex qui vient dans la RS, au risque qu’elle désapprouve la façon dont vous avez fait les travaux ou modifié la déco… qu’elle modifie la déco à son tour pour bien laisser sa trace… On n’a pas envie qu’elle dorme dans le même lit que celui où on dort avec la nouvelle compagne, on n’a pas envie qu’elle trouve dans la maison tel ou tel "souvenir" de la venue de la compagne en question… etc.

C’est vous qui voyez, mais je suis prêt à parier que d’ici un an au maximum, vous regretterez ce droit d’usage… et vous vous demanderez comment diable vous avez pu penser qu’un tel arrangement pouvait être satisfaisant !

Dernière modification par Bernard2K (22/02/2021 19h20)


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[+1]    #15 24/02/2021 12h55

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lachignolecorse a écrit :

Il me semblait qu’on pouvait avoir le même avocat en cas d’accord (évidemment équilibré). Cela a toujours existé ou est-ce une évolution (il y a 15 ans, ça n’était pas obligatoire)?

C’est en vigueur depuis la mise en place du divorce par consentement mutuel sans juge, voté en 2016, promulgué en janvier 2017. Chacun son avocat, défendant son client, et plus de juge pour valider la convention de divorce, discutée par des avocats donc devant raisonnablement défendre leur client respectif (sous peine d’être en faute professionnelle).

pariswilfried a écrit :

Vous m’informez qu’à priori, une fois le divorce signé (donc la convention rédigée par nos avocats), Mme a deux ans pour faire appel si elle estime que la prestation compensatoire n’est pas au niveau ?

Oui et non. Dans une procédure amiable, une fois la convention déposée dans les minutes d’un notaire, elle est immuable sauf avenant d’un commun accord. Mais il reste quelques cas permettant judiciairement de revoir la copie.

Dans les cas :
- la gestion des enfants (autorité parentale, gestion, pension alimentaire)
- la prestation compensatoire non versée sous forme de capital fixe

Et bien sûr toute sous évaluation du patrimoine entrainant de facto un vice de consentement, comme la sous évaluation d’un bien ou d’un droit.

Comme vous le disiez, le premier calcul de votre avocat donnait des résultats assez bas, qui vous semblait "sous valorisés". Un calcul un peu plus avantageux pour votre ex permet de désarmer d’office une contestation au motif que cette valeur serait sous évaluée. D’autant que vous ne versez pas cet argent, sauf en cas de vente.

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Favoris 1   [+1]    #16 21/05/2021 12h30

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Courage pour la situation, encore plus si vous avez du "quitter vos proches" pour la suivre dans un endroit que vous ne connaissiez pas …

Sur le fait de rester dans cette ville mal connue, c’est évidemment dans l’intérêt de l’enfant, mais attention tout de même : cela n’oblige en rien votre ex à faire de même. Elle peut décider, demain, de déménager à 600 km, et la question de la garde se reposera.

La "garde partagée" est le mode usuel désormais, du moment que les parents vivent dans une distance le permettant. Ie : vous vivez à une distance raisonnable de … la garderie puis l’école puis le collège puis … Sinon, à terme se mettra en place une résidence principale chez l’un des parents, l’autre récupérant des WE et des vacances en compensation. La garde exclusive est normalement l’exception, et ne se justifie que par la distance (contrainte technique) ou par l’intérêt de l’enfant (le soustraire à un parent toxique)

Ca, c’est la théorie, n’en déplaise à mes amis juges. La garde alternée n’est réelle que si les parents s’entendent bien et décident de vivre proche longtemps. Sinon, si la situation s’envenime, la mère est la plupart du temps celle qui obtient la résidence principale voire exclusive.

Dans une union libre, c’est par défaut un accord conventionnel entre vous, et ca ne passe devant un juge qu’en cas d’impossibilité de trouver / maintenir / respecter cette convention.

Sur la pension alimentaire, le principe général actuel, c’est que votre enfant doit avoir grosso modo le même mode de vie, qu’il vive chez vous, chez sa mère, que vous viviez ensemble. Donc en gros, on estime que puisque vous avez des revenus plus élevé, il faudra verser une pension à votre ex pour maintenir le niveau de vie de l’enfant quand il est chez sa mère comme quand il est chez vous.

En résidence alternée, et 5k de différence annuelle de revenus, la pension n’ira pas bien loin. Vu que vous êtes en union libre, c’est à nouveau un accord entre vous … potentiellement "pas de pension" … avec le risque que mme réclame une pension devant un juge, qui prendra en compte vos ressources respectives, vos charges respectives, pour déterminer une pension dans l’intérêt de l’enfant.

Pour une idée, vous pouvez jeter un oeil sur cette grille : Barème des pensions alimentaires | Justice.fr

Ce n’est qu’indicatif. Un juge peut (va) déterminer la pension en tenant compte de nombreux critères qu’on ne peut résumer si simplement. Par exemple, si votre ex décide de partir à l’autre bout du pays, vous imposant l’abandon de la résidence alternée, la pension n’est pas la même (moindre) que si la non résidence alternée est le résultat d’une décision du juge parce que vous êtes un mauvais père. De même, si votre ex impose de lourds déplacements pour pouvoir exercer ce droit de visite, selon le partage des frais, cela impactera la pension.

L’un des points qui reste injuste, à mon sens, dans ce mécanisme, c’est qu’en garde alternée, la pension devrait se calculer sur la différence de niveau de vie, et non sur les revenus du plus rémunéré uniquement. Mais la justice n’en est pas encore à considérer cela semble-t-il …

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[+3]    #17 07/07/2021 08h19

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ISTJ

Bon courage à vous. C’est dans des circonstances similaires que j’ai vécu ma propre rupture récemment. L’enfant jeune et l’achat immobilier sont des facteurs de rupture !

Quelques conseils :
- défendez vous, il n’y a aucune raison pour que votre ex décide de partir avec l’enfant. Prenez un avocat maintenant. Vous avez des droits, défendez-les. Sur ce point MisterVix a raison
- Vous voulez une garde alternée ? Demandez la. Ne perdez pas de temps, prenez un avocat. Saisissez le JAF vous-même s’il faut (avant même la séparation effective, selon les JAF ce n’est pas toujours accepté, dans mon cas ça l’avait été)
- l’avocat ne vous conseillera pas sur l’investissement (déjà s’il sait ce qu’est une action vous aurez de la chance). Le JAF regarde le "revenu" mais avec l’inculture typique du français moyen. Donc il regardera votre bulletin de salaire et votre avis d’imposition. Évitez en effet d’avoir du dividende ou de la PV réalisée ça fera meilleur effet. Évitez tout ce qui ressemble à du revenu au moins le temps que votre affaire soit jugée (voyez avec votre avocat mais il faut compter un an minimum).

Dernière modification par sven337 (07/07/2021 08h19)

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Favoris 1   [+2]    #18 07/07/2021 08h25

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Bonjour,

je comprends que vous avez dû "réinitialiser" votre pseudo. Néanmoins, ça serait utile d’avoir un ordre de grandeur de votre patrimoine et de sa répartition. Le fil est sur le patrimoine, mais vous ne parlez pas de patrimoine…

En tout cas, ce qui semble évident dans votre cas, c’est que la séparation n’est pas actée. Vous annonciez il y a déjà un mois et demi être séparé ; et puis vous dites maintenant que vous venez de passer ce temps à "croire à un miracle et une réconciliation". Si ce n’est plus possible, il serait grand temps de l’accepter. Dites-vous bien que c’est comme se casser une jambe : ça arrive à plein de monde, ça fait très mal sur le coup et les conséquences sont très pénibles pour quelques temps, mais heureusement, ça se répare. Il faut désormais mettre vraiment les choses en place :
1) a minima, faire chambre à part. Il peut certes y avoir de bonnes raisons de ne pas quitter le "domicile conjugal", mais ce n’est pas une raison de s’imposer le supplice de dormir ensemble quand on n’est plus ensemble.
2) définir les termes de la séparation. Comme l’a très bien expliqué xazh il y a un mois et demi, cela doit faire l’objet d’un accord conventionnel entre vous, c’est à dire que vous devez vous mettre d’accord. Vous êtes-vous renseigné sur la séparation conventionnelle entre concubins ? Où en êtes-vous de vos discussions à ce sujet ? Il faut avancer, il faut décider, sous peine de remuer sans fin le couteau dans la plaie. Dans un mariage, le partage des biens, du patrimoine peut être un gros sujet ; entre concubins, chacun restant propriétaire de ses biens, le sujet est en principe beaucoup plus simple.
Il y devrait donc y avoir deux sujets importants : le mode de garde de l’enfant, et le montant d’une éventuelle pension alimentaire. Ca va un peu ensemble, puisque si un parent a une garde plus importante il a aussi plus de frais. Que souhaitez-vous ? Faites gaffe, abattu comme je vous sens, vous risquez de vous retrouver à voir peu votre fille et à payer une maxi pension. Conventionnel ne veut pas dire "céder sur tout". Si vous voyez qu’il n’y aura pas d’accord, ou que l’accord ne sera pas respecté, il faut aller directement à la case avocat puis juge.
3) l’annoncer : la famille, les amis, l’enfant. Arrêtez les faux semblants, ce n’est bon pour personne.
4) commencer à vivre autrement. Je vais vous donner quelques conseils, vous en ferez ce que vous voudrez. Avant tout, pour traverser la tempête, il faut s’imposer une hygiène de vie : bien vous alimenter, pas de drogues (c’est si tentant pour se consoler), pas d’alcool ou avec beaucoup de modération (quoique qu’une cuite ponctuelle entre mecs, ça peut aider aussi, tout est dans le "ponctuel"), faire une activité physique quasiment tous les jours (très important à tous points de vue ; ça aide notamment à bien dormir ce qui est souvent difficile dans ce genre de période), rencontrer du monde. Vous inscrire dans un club de sport où l’on rencontre du monde (un sport collectif ?), et où il y ait si possible une bonne proportion de femmes, serait une bonne idée. Ce n’est pas parce qu’on va pas bien qu’il faut se laisser sombrer. Certains pensent qu’il faut d’abord descendre et toucher le fond pour remonter, mais ils oublient juste un truc : il n’y a pas de fond. Donc ça ne sert à rien de descendre, si on peut l’éviter. Pour autant, il ne s’agit pas de nier non plus ce qui vous arrive. Informez-vous sur les conséquences d’une séparation. Lisez les phases d’un deuil pour comprendre le processus. Faites-vous aider si nécessaire.

Dernière modification par Bernard2K (07/07/2021 08h36)


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Favoris 1   [+1]    #19 07/07/2021 13h22

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D’autant que les enfants ont une immense résilience si on la facilite et c’est simple il se fixent sur vous et adoptent votre attitude, si vous êtes clairs, battants et heureux il y a de grandes chances qu’ils le soient, et si vous êtes abattus et soumis il y a de grandes chances de les voir malheureux.
Ils ne voient que le présent il n’est pas utile de leur préserver un passé terminé ou un futur qui reste à écrire.

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Favoris 2   [+1]    #20 09/07/2021 12h14

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JMertolet a écrit :

Là je me dis que je peux profiter de mon statut d’homme en couple encore quelques mois pour faire un achat que je ne pourrai plus faire en tant que célibataire

Moi aussi, quand je n’ai pas envie de faire face à une échéance pénible, je m’ajoute des tâches qui sont à finir impérativement avant cette échéance. Si j’ajoute suffisamment de tâches, suffisamment longues et complexes, qui ajoutent donc suffisamment de délais et des obstacles, je devrais bien réussir à retarder cette échéance… C’est une forme de procrastination… C’est humain…

Dernière modification par Bernard2K (09/07/2021 12h52)


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[+2]    #21 10/07/2021 01h20

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Article 373-2-2 du Code civil :
I. - En cas de séparation entre les parents, ou entre ceux-ci et l’enfant, la contribution à son entretien et à son éducation prend la forme d’une pension alimentaire versée, selon le cas, par l’un des parents à l’autre, ou à la personne à laquelle l’enfant a été confié.

Les modalités et les garanties de cette pension alimentaire sont fixées par :
1° Une décision judiciaire ;
(…)

Cette pension peut (…) être, en tout ou partie, servie sous forme d’un droit d’usage et d’habitation.


Article 373-2-3 du Code civil :
Lorsque la consistance des biens du débiteur s’y prête, la pension alimentaire peut être remplacée, en tout ou partie, par (…) l’abandon de biens en usufruit (…), sous les modalités et garanties prévues par la décision, l’acte ou la convention mentionnés aux 1° à 5° du I de l’article 373-2-2.

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[+2]    #22 10/07/2021 10h33

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Je me permets d’ajouter que ce n’est pas sur un forum public dont la compagne connait l’existence qu’on élabore au mieux sa stratégie future.

Cité de votre présentation a écrit :

J’utilise ce pseudo pour parler séparation car ma compagne connait l’autre.

Habile subterfuge mais si votre compagne tombe sur ce sujet, j’imagine qu’elle saurait tout de même faire le lien. Vous ne pouvez donc rien dire de précis ici et donc d’utile vous concernant et nous ne pourrons pas vous donner de conseil ciblé, surtout qu’en expliquant que "attention, elle pourrait faire cela", on peut être fournisseur d’idées…

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[+4]    #23 27/07/2022 12h46

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Peu convaincu. La charge mentale est juste une manière d’excuser le fait que l’on regrette la vie de jeune fille et que la vie de femme n’est pas ce qu’on imaginait. bien sur qu’il y a des choses a gerer 24/7 pour des enfants et cela reste toujours assez galere.

Si la femme est sur ce chemin, il n’y a rien a faire a part devenir millionnaire et vivre la vie de Jet set avec elle et qu’elle n’ait rien a gérer, la vie de femme avec enfants n’est pas le glamour et elle ne se satisfera pas. C’est juste une inadéquation entre rêve et réalité de la vie de routine. Peut etre que la publicité idealise trop le mode de vie de couple avec enfants et que la realité est pas du fun tous les jours.

Mais c’est vrai qu’il faut equilibrer les taches et les charges.

edit: ce n’est pas un jugement sur les femmes, nous avons le meme phenomene, peut etre plus souvent, du pere de famille qui se barre avec une petite jeune pour retrouver une jeunesse car vivre sans s’occuper d’enfants est plus facile, permet de voyager plus etc.
c’est de l’immaturité, du refus de réalité.

Dernière modification par BulleBier (27/07/2022 14h48)

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[+4]    #24 02/08/2022 10h02

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Bonjour,

Je viens de divorcer et je suis très étonnée de certains commentaires plus hauts.

Pour mon cas personnel, je vous explique :

Homme et femme fonctionnaires.
Monsieur gagnait plus que moi pour des raisons d’avancement et d’ancienneté (il est plus âgé). Monsieur : profil carriériste (vous allez comprendre après pourquoi cette précision).
Pour ma part je suis indépendante (de part ma vie personnelle, j’ai vu ma mère en difficulté après son divorce et actuellement en retraite je l’ai toujours entendu dire "heureusement que je ne me suis jamais arrêtée de travailler". Sa retraite est "faible" mais mieux que d’autres puisque aucun arrêt, cependant tout a baissé avec des périodes de chômage)

1 enfant à charge (j’ai la garde).

Monsieur faisait ce qu’il y avait à faire dans la maison quand il était là.
Je m’occupais en plus du reste dans la maison, de l’enfant H24. Cet enfant tout mignon m’a épuisé des années (problèmes de santé récurrents). On va prendre une moyenne, sur une centaine de rdv médicaux en 3 ans, il ne s’est déplacé que 2 fois. A moi donc de poser des congés pour les rdv dans les hôpitaux. 

Rapport à l’argent dans le foyer :
Monsieur ayant eu des précédentes unions, j’ai morflé pour les autres. Enfin… c’est surtout la 1ère qui a "fait du mal" à son mental.  Si on l’écoute, elle lui a tout pris quand il explique que grand seigneur il lui a donné la maison pour leur enfant commun. Donc lorsque l’on fait un choix, il ne faut pas le regretter et assumer.

2ème femme… elle le récupère avec des dettes qu’elle lui éponge en parti.

Je suis la 3ème (et d’après ses dires la dernière). Il arrive sans dette et fauché (tout est relatif, fonctionnaire il a son salaire qui tombe,  la situation n’est pas dramatique).
Cependant la base de la fondation est là et il a un rapport malsain à l’argent (je ne m’en suis rendue compte qu’au moment où j’ai vécu avec).

Salaires : au début lui 2600, moi 1700 (à la louche pour les 2). Mais presque 1000 euros d’écart

Etant indépendante (comme précisé plus haut), j’exige un contrat de mariage pour le mariage. Il a déjà des enfants et j’ai un profil investisseuse. Je prends des risques modérés mais des risques quand même.  Je ne veux pas que mon château de cartes s’effondre si séparation il y a (de nos jours malheureusement il vaut mieux être prévoyant…).

Pendant les années de vie commune.  Nous devions faire du 50/50. Je rappelle… il gagne presque 1000 euros de plus. Et lors des vacances on va dire que monsieur est plus 3/4  étoiles lorsque je me contente du formule 1 qui est plus à ma bourse. Il paye donc la majorité du budget vacances car je ne peux pas suivre. Je sors le porte-monnaie sur place pour payer des restaurants (idem il aime bien les restaurants…. le sandwich rapide entre 2 visites, très peu pour lui). Je n’aime pas me faire entretenir sauf que j’adapte mes sorties à mon niveau financier.  Il y avait donc un écart de niveau de vie.

Ensuite… arrive les biens communs… enfin… vous allez voir l’entourloupe.
Achat d’une voiture commune… crédit et assurance divisés par 2.
Il choisit la voiture, s’occupe de l’achat.
Surprise à l’arrivée de la carte grise… au nom uniquement de monsieur… (n’oubliez pas le contrat de mariage cité plus haut). Je suis assez en colère car je paye la moitié malgré tout. Il ne veut pas changer la carte grise car il faut "sortir 300 euros" et il m’assure que la voiture c’est la mienne, que lui préfère les grosses voitures. Oui mais… la réalité est tout autre.

Cette (petite) voiture correspond à l’arrivée de notre enfant et des frais de garde. L’enfant arrive malade et je suis en congé maternité prolongé. Je dépense sans compter pour les frais médicaux (dont ceux non remboursé), il ne me donne rien.
Je précise ces points pour la suite, vous allez comprendre.  Lors de ma reprise de poste, les frais de nourrice commence… équivalent à peut-être 50 euros près des frais voiture/assurance. 
Quelle n’a pas été ma surprise lorsque je me suis vue payer 100% des frais se nourrice et 50% de la voiture ! Je n’y arrivais plus, j’ai supprimé la voiture et je lui ai dit que par cette action il n’avait rien à me donner pour la nourrice (enfin ça ne l’a pas dérangé car il n’avait jamais commencé). Ce cinéma a duré 1 an et demi.
J’ai eu plusieurs années après la remarque que la voiture je n’avais jamais terminé de la payer (toujours son rapport sain à l’argent qui ressort).

Au niveau professionnel. Monsieur en veut toujours plus, il travaille, fait un max d’heures supplémentaires (alors que chez nous elles ne sont pas rémunérées) pour se faire bien voir (ce que je prenais pour des actions passionnées n’étaient qu’en fait un homme qui prenait ses collègues pour des bons à rien, il me les critiquait tous, y compris les chefs). Il cherche également à partir à l’étranger pour "gagner plus et notre confort de vie". Je rappelle que je suis indépendante donc comme je lui explique que son argent est son argent et le mien… le mien. Justement je ne veux pas qu’on (qu’il) me reproche quoique ce soit sur ce terrain. Il décide de partir malgré mon désaccord (ce n’est pas ma conception du couple). Il est parti 4 ans, en ne revenant que pendant d’hypothetiques vacances qu’il prenait parfois quand l’enfant était… à l’école.
Salaire initial doublé par 4. A cette période il paye la nourrice entièrement et a l’impression de me faire un cadeau. En parallèle de son choix de vie, j’ai toutes les charges de l’appartement dans lequel il ne vit plus (il a ses frais de son côté à l’étranger) et j’ai toujours tous les frais médicaux et sorties pour la petite de mon côté. Bref… je ne dis rien, j’arrive à m’en sortir un minimum. 
Il est parti en me disant "c’est pour nous, notre confort de vie".
Il revient avec 3 voitures de collection (c’est sa passion) et il a gardé "ma" voiture comme il aimait le dire au moment du divorce. Pour ses voitures de collection il a fait quelques crédits conso (à son nom). 

Pourquoi je suis partie :
Je vous donne quelques explications financières car le forum est basé sur cette thématique.
Il s’avère qu’il n’aidait pas à la maison comme je l’indique plus haut. Il faisait des tâches car je ne les réalisais pas suivant ses directives. Il revenait en congés et j’avais remarques sur remarques. Sympa les retours. Surtout qu’un départ si long, chacun reprend des habitudes.
Donc en plus de la charge mentale, de l’enfant malade (moins mais toujours), j’avais les remarques en prime.
Je ne l’ai pas suivi pour son déplacement car il était dans un pays pas du tout stable et je voulais continuer de travailler à minima pour payer mes crédits immo et ne pas dépendre de quelqu’un (ma hantise… car justement dans les statistiques données par des membres plus haut, j’ai des femmes de mon entourage qui restent et subissent pour le confort de vie et les enfants).

Donc oui la charge mentale est terrible et bien que j’ai donné des détails sur la partie finance, c’est bien l’accumulation qui a fait que je suis partie. Il avait eu des alertes, je parlais de divorce depuis plusieurs mois.  Il me disait que je lui faisais des menaces. Ce n’en étaient pas… je lui expliquais que nous devions voir pour le divorce. J’ai attendu mais sans retour de sa part, j’ai été voir un avocat directement.  C’est ce qu’il attendait car il a dit à notre enfant aux dernières vacances "que je le chassais de la maison"  plusieurs fois. Il peut donc désormais me faire passer pour la méchante aux yeux de tous (il a déjà commencé mais ce n’est pas du tout mon problème).

Retex après divorce : je galère un peu financièrement car l’avocat ne coûtait pas que 2 reins, 1 fois et 1 estomac mais la liberté n’a (presque) pas de prix. Nous étions en location donc pas de problème de vente et de séparation de patrimoine.  Je vais me refaire côté finance et je revis de l’absence de remarque (il y en a toujours car j’élève mal l’enfant… mais j’échappe à une partie me concernant directement). J’ai une pension alimentaire calculée sur sa future pension de retraite et j’avais une prestation compensatoire minime par rapport à ce que je pouvais prétendre.  J’ai en plus divisé par 0,5 le montant sur la fin pour l’arranger suite à la perte de salaire en revenant en France. Je n’étais pas là pour le mettre en difficulté non plus. L’argent je lui laisse, c’était uniquement pour me retourner un minimum et ne pas me retrouver à la rue avec l’enfant (changer d’appart, déménager, il y a quelques frais et détail de mes dépenses oblige chez les avocats, j’avais du mal à économiser pour palier à la suite).

Donc le côté des femmes qui se réveillent sur les finances au moment du divorce non ce n’est pas tout à fait exact. Nous ne le voyons pas comme ça (j’ai d’autres divorces dans mon entourage en cours). C’est plus une compensation pour toutes ces années sacrifiées au profit de monsieur qui eux avancent professionnellement pendant que nous nous stagnons avec les enfants (qui sont quand même fait à 2 au départ). Ce n’est pas tout prendre, l’homme ne comprend pas que l’argent va être utilisé pour le confort de l’enfant et non pour partir en vacances à Ibiza avec les copines. Car une fois que la mère a la garde… les ennuis commencent (surtout si les enfants sont jeunes). Personnellement j’ai la chance d’être fonctionnaire mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Et quoiqu’on en dise, les femmes se couvrent pour se retourner.
Toutes les femmes ne sont pas vénales, tout comme des hommes donnent sans compter. Il faut trouver un bon équilibre mais ce n’est malheureusement pas toujours facile.

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[+1]    #25 25/08/2022 16h21

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J’avais évoqué ma situation en début d’année 2021… j’arrive enfin au bout de l’histoire…

La partie matérielle :
J’ai accepté de verser 12 k € de prestation compensatoire (que je verse en deux fois, sur deux années fiscales différentes mais suffisamment proches pour qu’elles soient défiscalisées à hauteur de 25% du montant total).
La PA est de 200 € pour les deux enfants, à noter que la garde est alternée en totalité mais que mon salaire est supérieur de 10% à celui de mon ex-femme et qu’en plus je ne paye pas de loyer contrairement à elle qui doit débourser 1200€ pour son logement (proche Paris).
J’ai gardé la résidence secondaire, j’ai repris le crédit entièrement à mon compte. La maison, encore en travaux, ayant été évaluée par plusieurs agents immo au niveau du crédit restant, je n’ai rien eu à lui verser. Cette opération, alors qu’elle avait investi de l’argent cash dans les travaux tout comme moi a été difficile à accepter pour elle. Je sais bien qu’à long terme, une fois la maison terminée, j’aurais fait une bonne opération mais factuellement la maison ne valait pas plus au moment de l’estimation. Contrairement à mon idée, stupide avec le recul, il n’y a aucun droit d’utilisation ni autre formule d’usufruit complexe au profit de mon ex femme. Merci aux intervenants d’avoir pointé l’incohérence de cette disposition, vous m’avez grandement aidé dans ma réflexion.

La gestion relationnelle :
Les relations sont conflictuelles par moments, personnellement je suis très zen car totalement passé à autre chose très rapidement. Alors que c’est elle qui a pris la décision de partir pour vivre un amour finalement transformé en feu de paille, elle a manifesté plusieurs fois l’envie de retenter une relation entre nous. Je n’ai pas donné suite, tout aurait été bancal et ma nouvelle vie me convient tout à fait.
Je pense d’ailleurs que la baisse du niveau de vie et les perspectives futures ont joué dans cette tentative de retour en arrière…

Au sujet de la charge mentale et des tâches quotidiennes, j’ai n’ai jamais eu à rougir de la comparaison des efforts déployés par l’un ou l’autre, je faisais ma part et m’occupais plus particulièrement de notre fils, souffrant de troubles autistiques.
Le passage à la vie en célibataire, avec gestion du quotidien de la maison + une semaine sur deux des enfants n’a présenté aucune difficulté pour moi. La seule chose que je ne faisais pas car elle tenait à le gérer était le linge (pas le repassage, nous avions une femme de ménage). Celà n’a présenté aucune difficulté là encore, c’est très simple, rapide et repasser ne me dérange absolument pas. Je m’occupais de l’administratif (impôts, demandes cadre handicap etc… ) et continue à le faire. Parfois je lui donne un conseil, elle n’est pas mon ennemie et je ne suis absolument pas dans la rancoeur. Elle reste très "sanguine" et m’envoie des piques de temps à autre, je reste stoïque, je n’ai pas d’énergie à perdre dans un conflit inutile. Depuis peu on m’a détecté un cancer lymphatique qu n’est que sous surveillance pour le moment (la chimio viendra un jour mais pas tout de suite tant qu’il est indolent…). Je vis les choses de la même façon, je reste positif et je dois dire que je n’ai rien à lui reprocher dans son attitude vis à vis de la survenance de cette maladie même si je ne demande rien.
Voilà, ce message est notamment rédigé pour ceux qui ont aimablement répondu à mes questionnements (existentiels !) et à ceux qui ont bien voulu en prendre connaissance tout simplement.

Dernière modification par pariswilfried (26/08/2022 09h41)

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