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Sondage 

Résultat du sondage :

Quelle est la tendance à 5-10 ans de l'immobilier parisien ?


Hausse forte : 5-10% an

6% - 17
Hausse à hauteur de l'inflation

19% - 47
Stabilité des prix, mais perte "lente" avec l'inflation

27% - 67
Chute de 10-15%, puis perte "lente" avec l'inflation

38% - 94
Chute forte, de 45% en 3-4 ans

7% - 19

[+1]    #1 13/01/2013 15h20

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Bistouky a écrit :

L’immobilier la valeur refuge comme l’or.

Je ne comprendrais décidement jamais cet adage. Pour les ultra riches, je peux le comprendre, mais pour le quidam moyen…
L’immobilier c’est hyper-illiquide. En periode de crise, si tu as besoin de vendre pendant, tu t’es acheté une belle prison.

Mots-clés : crise, immobilier, krach, paris

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[+1]    #2 14/01/2013 15h52

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Fructif a écrit :

En 1990 il y a pas eu de crise de Crédit et pourtant, qu’on l’appelle Krach ou pas, ça a sacrément baissé.

Selon Marché immobilier français ? Wikipédia , "Entre 1987 et 1991, les prix de l’immobilier se sont envolés principalement à Paris, en région parisienne et sur la côte d’azur avec une spéculation importante des marchands de biens" et il me semble que c’est bien quand ces marchands de biens n’ont plus trouvé à se financer à crédit que la bulle à éclaté.

Actuellement, on n’a pas un ensemble d’acteurs qui aient fait comme les marchands de biens avant la crise de 1990 (à savoir s’endetter au maximum pour gagner vite en faisant monter les prix, et en escomptant revendre avec plus-value pour rembourser). On a plutôt une multitude de propriétaires qui ont pris (généralement) un emprunt pesant certes lourdement sur leurs revenus pour pas mal de temps, mais qui souvent habitent le bien, ou le financent largement par les loyers qu’il rapporte (et n’ont pas besoin de revendre avec plus-value pour survivre financièrement).
La situation est différente. Mais ce n’est bien sur en rien une assurance anti-baisse de l’immobilier.

Le grand public commence à prendre conscience que la maxime "l’immobilier ne baisse jamais" n’est pas exacte. Ce n’est pas forcément un mal, et ça ne devrait pas faire de mal à d’autres investissements largement délaissés ces dernières années.

Dernière modification par GoodbyLenine (14/01/2013 15h59)


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[+2]    #3 14/01/2013 17h34

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A mon sens le marche parisien ne peut connaitre qu’une baisse importante dans les 5 ans a venir, probablement superieure a 25% par rapport au pic.

1) Le papy boom est un facteur demographique fort et largement sous-estime. En 2007, pour la premiere fois depuis 1945, la cohorte du nombre des plus de 55 ans a depasse le nombre des 18-55 ans. Pour faire simple, on est plutot au sens statistique acheteurs jeune (fondation et agrandissement du foyer) et plutot vendeur (plus d’enfants a charge, maison de retraite, deces) passe 55 ans.  Ce phenomene va s’amplifier progressivement et la bascule va se faire avec des dizaines de milliers d’individus par an. Cela va forcement jouer un role baissier sur lequilibre offre/demande du marche parisien.

2) l’environnement du marche du travail et la fiscalite n’incitent absolument pas a l’optimisme qui est necessaire a l’execution de projets immobiliers -forcement tres long terme et tres illiquides et qui pour lecrasante majorite constituent le plus gros poste de depense du budget et le plus gros achat d’une vie.

3) le marche a grimpe depuis 20 ans de facon excessive avec une acceleration absolument inouie en 2009. Je rappelle que cette periode a vu les prix double ou triple, et qu’en 2009 la hausse fut de 40% dans les meilleurs quartiers alors que la crise financiere battait son plein.

4) la valeur relative de l’investissement immobilier est tres pauvre a Paris. On degage typiquement du 1.5-2.5% en rendement net avec une pression fiscale qui augmente bcp plus vite que les loyers. C’est d’autant plus mediocre que les perspectives de gains en capital ont fait pschitt. Qui peut serieusement imaginer des prix superieurs a 13,000/15,000 euros pour la moyenne des prix du m2 dans le 5eme, 6eme, 7eme?

Comment ne pas envisager dans ces conditions une baisse de 30% a 40%, un chiffre absolu qui choque mais apres tout qui ne serait qu’un modeste repli car on reviendrait sur les prix de 2008!
Qui etaient deja astronomiques.

Dernière modification par ChevalierdAven (14/01/2013 17h37)


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[+1]    #4 16/01/2013 17h14

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"The Economist" a mis a jour sa comparaison internationale, la France est le pays où l’immobilier est le plus sur évalué (à part HK et Singapour … des villes).

Dernière modification par Fructif (16/01/2013 17h16)

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[+1]    #5 17/01/2013 10h50

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Tao a écrit :

Le krach, c’est pas sur, la chute des prix est certaine…

Vous savez ce qu’en disait un illustre Parisien - "Le doute n’est pas une condition plaisante, mais la certitude est absurde".

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[+1]    #6 17/01/2013 19h52

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J’ajouterais aux nuances déjà indiquées par thomz :

(4) la démographie : celle du Japon est bien différente de celle en France (Démographie du Japon ? Wikipédia  Démographie de la France ? Wikipédia), avec en particulier beaucoup moins de jeunes et beaucoup plus de vieux au Japon (sans oublier beaucoup plus d’habitant/km² au Japon, raréfiant plus le foncier).

(5) l’inflation : celle au Japon oscille autour de 0%, entre -1.5% et +1.5%/an depuis 20 ans (Inflation historique Japon  ? Inflation IPC historique Japon), alors qu’en France, elle n’est jamais devenu négative, oscille autours de 2%, et la BCE a pour mission explicite de maintenir l’inflation un peu en dessous de 2% (et y est arrivé pour le moment).

(6) la taille de la bulle : Bulle immobilière ? Wikipédia nous apprend que lors de la bulle immobilière japonaise des années 1990, le foncier a valu jusqu’à 5x son prix de 2000, et plus de 5x sa valeur de 1980). Toutes les donnes de Friggit et d’autres évoquent pour la France indiquent des ratio moins énormes.

(7) la corrélation entre immobilier et activité économique : la bulle immobilière japonaise des années 1990 a grossi lors d’une période d’expansion économique, alors que celle en France n’a pas vraiment été alimentée par une telle croissance ces dernières années.

Par ailleurs, écrire que "si actuaire de métier se permet de comparer par exemple la bulle A et la bulle B, c’est pour montrer ce qui va arriver" me semble fort mal comprendre/interpréter ce que le dit actuaire a pu vouloir montrer. Une comparaison peut mettre en évidence des similitudes et des différences, mais montrera rarement des certitudes sur ce qui va arriver. Ni le krach, ni la chute des prix n’est certaine, même s’il est plus probable que les prix baissent ou stagnent que l’inverse, et certain que les prix ne monteront pas éternellement.


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[+1]    #7 17/01/2013 20h05

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Tao a écrit :

Franchement après la lecture de ces courbes vous êtes toujours aussi sûr que les prix ne vont pas baisser ?

Franchement, et sans vouloir vous manquer de respect, ceux qui prétendent lire l’avenir à partir de courbes décrivant le passé me font bien rigoler.  (Si vous vouliez dire que les prix -d’à peu près n’importe quoi- vont baisser -un jour dans l’avenir-, c’est une prévision qui ne risque pas d’être infirmé par la réalité. C’est un peu comme "après la pluie viendra le beau temps".)

De telles courbes ne peuvent en rien indiquer que les prix ne vont pas encore se maintenir ou monter pendant un certain nombre d’années. Vous remarquerez d’ailleurs que ces courbes auraient à peu près la même "tête" si on les arrêtait en 2006 ou 2007 par exemple… et on connait déjà quelques années de l’avenir à partir de 2006 ou 2007.


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[+1]    #8 19/01/2013 13h11

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Pourquoi ?

Moi, tant qu’elle n’alimente plus artificiellement les prix à la hausse avec des mesures idiotes telles que PTZ+ dans l’ancien et déduction des intérêts d’emprunt pour les résidences principales, ça me va.

Et si elle continue de dire que les prix immo doivent baisser et qu’elle ne veut plus de bulle immo, ça me va encore mieux.
Le facteur psychologique est très important, il faut que ça entre dans le crâne des français.

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[+1]    #9 19/01/2013 15h45

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Bluegrass a écrit :

Le pense que le gouvernement actuel a bien intégré le fait qu’un dégonflement de la bulle passant par une baisse conséquente des prix de l’immobilier ne pourra qu’aider à relancer la machine économique…

J’espère qu’ils n’imaginent pas béatement qu’en dépensant moins pour leur logement, les gens vont acheter davantage de Peugeot …

La réalité c’est que si ça se produit, les gens risquent surtout d’acheter plus d’iPhone et d’écrans plats Samsung.

Le contexte réglementaire français ne se prête pas vraiment au développement des industries chez nous, que ce soit des anciennes ou des nouvelles. Ca, je crois que le gouvernement ne l’a pas intégré.

Le serpent se mort trop la queue. On taxe ci et là, et on veut attirer les investissements. Et pour l’immobiler parisien, on rouspète qu’il monte, mais on contraint l’offre en interdisant les immeubles de plus de six étages. Donc les prix montent et on construit peu. Et si on contruit peu, on ne crée pas d’emplois.

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[+1]    #10 27/01/2013 13h30

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Ci dessous lien vers The econimiste house price ou l’on voit que la bulle immobilière française n’est pas très impressionnante comparée a celle d’autre pays, mais existe..

Location, location, location: Global house prices | The Economist

Ci-dessous un article dans lequel apparait la réalité du marché du haut de gamme : tendance a la baisse enclenchée, je parie que le reste va suivre…

Bulle immobilière - L’immobilier français serait le plus surévalué du monde
Par Fabrice Drouin Ristori - GoldBroker
Publié le 26 janvier 2013
888 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
            ( 7 votes, 5/5 )   

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Mots clés associés :   Canada | Chômage | France | Government | Groupe | Hong Kong | Mali | Marché Immobilier | Singapour | Socialiste |






Traduction d’un article d’un article intitulé "The Next Shoe To Drop In France", publié sur testosteronepit.com



Les fondations économiques de la France craquent. Le chômage a atteint 10,5% et est en hausse constante. Le secteur privé agonise. Les ventes d’automobiles ont plongé de 13,9% en 2012, après une mauvaise année 2011. Les ventes de ses propres fabricants d’automobiles ont chuté encore plus : PSA Peugeot Citroën, -16,6%, Groupe Renault, -19,8%. Et maintenant les ventes d’immobilier sont au point mort. Et on cherche des coupables.

Les transactions d’appartements à Paris évalués à plus de 2 millions d’euros (ce qui n’est pas tant que ça à Paris), ont chuté de 42% en 2012.

Barnes, une société immobilière spécialisée dans les propriétés haut-de-gamme en France et dans certains autres endroits huppés, a basé son étude sur des informations glanées auprès des notaires impliqués dans des transactions immobilières. Les prix des maisons haut-de-gamme à Paris ont baissé de 10-15%. Pour les propriétés sous les 2 millions, il y eut 28% de transactions en moins, mais les prix sont restés stables.

L’étude met l’accent sur « la confluence de la crise de l’euro, des élections et de l’impôt ». Des mots durs.

Par « élections », on fait référence évidemment aux événements qui ont élevé le socialiste François Hollande au rang de président de la France et ont donné le contrôle du Parlement au parti socialiste. Par « impôt », on fait référence aux nouvelles taxes multiples qui ont été proposées, débattues et qui ont maintenant force de loi, quoique l’une d’elles, qui proposait un impôt de 75% à la classe très aisée, a été rejeté (une version plus légalement acceptable devrait voir le jour).

Pour les riches, le climat ambiant est devenu hostile, la rhétorique empoisonnée. Alors ils se sauvent en masse, et pas seulement les super-riches (voir un article sur ce sujet : « Trench Warfare » Or « Civil War » Over Confiscatory Taxes in France). Ces circonstances malheureuses (les riches qui s’en vont) « ont incité les vendeurs à accélérer le processus de mise en vente de leurs propriétés, au moment où il y a peu d’acheteurs », déplore le groupe Barnes.

L’optimisme s’essouffle dans la bulle immobilière française. Pour 2013, selon Barnes, le marché devrait demeurer « hésitant » pour le premier trimestre, « avec un faible volume de transactions, qui pourrait graduellement augmenter, d’une certaine façon, avec une « lente correction des prix », plutôt qu’une correction soudaine ou même un crash. D’autres spécialistes de l’industrie entrevoient, quant à eux, des nuages plus sombres à l’horizon.

« Les vendeurs n’ont toujours pas compris qu’ils devaient réduire de façon draconienne les prix demandés, même si les prix à Paris ont déjà baissé de plus de 10% », selon Philippe Chevalier, directeur de Émile Garcin, une autre société immobilière spécialisée dans l’immobilier haut-de-gamme. Il blâme les acheteurs étrangers, ou plutôt la rareté de ceux-là, parce que peu de Français peuvent encore se permettre d’acheter une belle maison dans leur capitale. Le marché est devenu trop dispendieux pour eux. Mais les acheteurs étrangers sont réticents, dit-il, à cause de « l’accumulation de la pression fiscale sur les biens immobiliers ».

Et ce n’est pas seulement à Paris. Dans les provinces, hors des grands arrondissements de Paris, les ventes de maisons existantes au troisième trimestre ont chuté de 20% en un an, une accélération par rapport à la baisse de 16% entrevue au deuxième trimestre (Note de conjoncture immobilière, Janvier 2013). Et les ventes de maisons neuves en France ont plongé de 25% au troisième trimestre, une accélération fulgurante vis-à-vis du déclin de 14% du deuxième trimestre.

Mais encore, les prix en France, au moins au troisième trimestre de l’an dernier, n’ont pas beaucoup baissé, car les vendeurs s’accrochent à l’espoir – espoir illusoire, comme démontré par chaque explosion de bulle immobilière – que cela changera. Et, malgré des taux hypothécaires d’une moyenne de 3,31% en novembre pour un terme moyen de 208 mois, les prêts hypothécaires ont plongé de 32,6% par rapport à l’année précédente.

The Economist a mis le doigt dessus avec une étude internationale des prix de l’immobilier. Cette étude ne visait pas la France en particulier, contrairement à ses autres articles. Mais elle a tapé sur la tête de la France.

L’étude a utilisé deux mesures et les a comparé aux moyennes à partir de 1975 : le ratio prix/location et le ratio prix/revenu disponible par habitant. Elle a conclu que le marché immobilier en France était massivement surévalué : de 50%, selon le ratio prix/location, derrière le Canada (78%), Hong Kong (69%) et Singapour (57%), et de 35%, selon le revenu disponible, tout juste devant le Canada (34%). Ce qui fait de la France le marché immobilier le plus surévalué du monde, par rapport au revenu disponible, et le quatrième plus surévalué, par rapport au prix de location. Un marché immobilier surévalué dans une économie chancelante… bon appétit.

Ainsi, Hollande et le Premier ministre Ayrault sont moins populaires que jamais. Mais cette étude est restée dans l’ombre à cause de la campagne de bombardements au Mali – campagne qui leur vaut une avalanche de commentaires positifs et de support de tous côtés, au moins en France. Ce qui tombe très bien… (Lire : A War to Rescue the French Government’s from its Descent into Unpopularity Hell)



Remerciements à Fabrice Drouin Ristori de fr.goldbroker.com

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[+1]    #11 31/01/2013 14h38

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Il n’y a à ma connaissance pas eu de troisième guerre mondiale ou de catastrophe naturelle en 1991… 

Je peux vous ressortir quelques commentaires de l’époque, qui ressemblent étrangement à ce qu’on entend aujourd’hui. C’est drôle comme l’histoire a tendance à se répéter, nous verrons si cette fois la conclusion sera la même ou non!
(je suis tombé sur cet article après une recherche Google, fort intéressant: Immobilier 1991 : Retour sur la crise (du siècle?))

14/11/1989 : La demande de logements neufs restera forte jusqu’au milieu des années 90

16/12/1989 : Deux études de la Chambre des notaires de Paris sur le marché immobilier : Un ralentissement de la hausse des prix des logements anciens est peu probable

16/05/1990 : Une étude de la Chambre des notaires : la hausse du prix moyen des logements à Paris se poursuit inexorablement

19/03/1991 : Le logement locatif reste un investissement rentable à long terme

22/03/1991 : Logements de luxe à Paris De 55 000 à 65 000 francs le mètre carré pour les appartements de la caserne Dupleix et de Passy

23/04/1992 : Le marché est bloqué. Les ventes sont en chute libre, mais les prix ne baissent pas vraiment

Les similitudes sont assez amusantes car on retrouve ces arguments de biens d’exceptions qui continuent à se vendre, ces milliers de riches étrangers qui rêvent d’acheter à Paris, des histoires de prix qui ne peuvent pas baisser, et bien sûr une chute des transactions qui n’est pas vraiment grave car elle n’entrainera pas de baisse des prix.
On connait la suite…

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[+1]    #12 02/03/2013 19h22

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Philippe30 a écrit :

Aujourd’hui , l’immobilier ne baisse pas parce contre il est plus facile de négocier du fait de la grande peur de la baisse ,

Philippe

ne ce serait ce pas contradictoire ?

Sinon j’ai rangé le sujet de l’immobilier dans la même catégorie que la politique, la religion (et le foot)  : trop d’affects pour avoir une discussion raisonnée et factuelle sur le sujet (je ne parle pas du forum)

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[+1]    #13 06/03/2013 11h42

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Il faut tenir compte d’un fait qui masque la baisse des prix selon moi. les biens avec defaut ne se vendent plus, d’ailleurs les transactions ont chutes tres fortement. (-30% sur les prets immo).

Du coup les transactions qui ont ete realises portent sur des biens de qualite donc avec des prix au m2 qui restent eleve.

mais meme sur paris le comportement des agences a changer, elles vous rappellent et limite harcelent le potentiel acheteur . de plus la negociation du prix est une evidence alors que cela n’etait pas possible sur paris il y a 2 ans.

bref je pense qu’on est en train de passer la phase de retournement avec une baisse des prix qui va suivre a la baisse des volumes. ce qui est normal quand on constate l’evolution aberrante des prix.

Dernière modification par gorn (06/03/2013 12h04)

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[+1]    #14 05/04/2013 18h21

Banni
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Mouais,

Il ne faut pas un confondre un discours d’un responsable de réseau qui fait sa pub gratuitement dans la PQN avec les chiffres des notaires qui montrent une poursuite de la baisse des volumes.

Il suffit de lire "En revanche, « chez nos clients, on voit un désir d’acheter pour se mettre à l’abri en cas de chômage », relève Laurent Vimont" cela pour se rendre compte du niveau du personnage. :-)

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[+1]    #15 17/07/2013 18h35

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Le marché immobilier n’est pas un marché de libre échange où les prix s’ajustent automatiquement par le simple jeu de l’offre et de la demande. Les pouvoirs publics par leurs actions sur les taux, la fiscalité mais aussi l’existence de coûts de transaction, les anticipations auto réalisatrices des agents économiques (surtout en période de crise où la pierre est vue comme un refuge quelque soit son prix) faussent le jeu et créent des rigidités.

Je suis devant l’émission "C dans l’air" et j’allucine 374000 euros un 2pièces sur Paris en vente depuis 4 mois, et bien malgré qu’il n’arrive pas à être vendu, le prix ne bouge pas pour autant. Donc voilà une illustration de la déconnexion entre les prix et la réalité de l’offre et de la demande.

Je vais être pessimiste: pour moi on ne connaîtra pas de baisse record, de retour à des prix décents avant une décennie voire deux. Bref, ma génération, celle à l’entrée de la trentaine est une génération sacrifiée.

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