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Favoris 1   [+7]    #1 05/10/2011 10h16

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Bonjour,

Une nouvelle discussion pour présenter une possibilité de diversification originale de son patrimoine : l’investissement en cheptel laitier !

Le principe est assez simple : l’investisseur achète des vaches laitières (1000 à 1200 € la bête) puis les confie à 1 régisseur qui  les loue à un éleveur (l’investisseur ne s’occupe de rien je vous rassure !)

Les revenus (loyers issus de la loc des vaches moins frais du régisseur, assurances..) sont ensuite mutualisés au niveau de l’ensemble des propriétaire pour répartir le risque.
Chaque année l’investisseur peut soit capitaliser (part de vache supplémentaire)  ou percevoir des revenus.

J’ai ainsi acheté 5 vaches par le bais de l’Afic (AFIC - Présentation de l’activité).

La gestion est sérieuse et le back office compétent (aide pour déclaration fiscale…).

On ne devient par riche avec cela mais c’est amusant et l’effet est garanti quand on raconte à sa famille et à ses amis que l’on possède des vaches !

Shagrath

Dernière modification par Shagrath (06/10/2011 10h49)

Mots-clés : vaches laitières

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[+6]    #2 05/10/2011 12h45

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Bjr,

****************
petidoc
Donc si j’ai bien compris les informations données sur le site, le rendement actuel est de 4,2% net par an. Mais je n’arrive pas à trouver comment fluctue ce chiffre. Avez-vous une idée?
******************************
Réponse : Le Rdt correspond aux résultat de l’activité : loyers encaissés - charges (assurances, vaccinations, remplacement des vaches trop vielles…) - frais de gestion du régisseur. Sur les dernières années le rdt a varié de 4 à 5%
Pour plus de détails je vous mets le relevé 2010 ci-après:





**********************
Très intéressant d’ouvrir une file sur ce sujet.
J’avais vaguement déjà regardé à une époque, ca fait partie comme les GFV des investissements concrets qui sont assez séduisants à mes yeux.
Là je n’ai pas compris ce qu’il en était au niveau fiscalité ?
******************************
Réponse : Pour la fiscalité il faut remplir une déclaration 2143 (bénéfices agricoles). Les vaches sont "amorties" donc au début on bénéficie d’un déficit à reporter dans sa déclaration de revenu (2042C). Bien entendu le gestionnaire (Elevage & Patrimoine) vous aide pour ces déclarations et c’est au final fait en 10m.

plus de détails ci-après :



Pour ceux qui sont à l’ISF décote de 50% de la valeur des vaches ! (valeur retenue pour l’ISF = valeur vente boucherie de vaches laitières réformées)

PS : Si certains veulent améliorer ma réputation je les remercie d’avance !

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[+1]    #3 06/10/2011 15h58

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ESTP

Avez-vous pensez à l’impact de la suppression des quotats laitiers en 2015 sur le loyer et/ou la valeur du capital ?  On peut penser qu’à ce moment, la rentabilité par vache pour l’agriculteur pourrait bien baisser et donc … la valeur de la vache.


"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett

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[+1]    #4 01/03/2013 15h16

Banni
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Pour faire un jeu de mot assez pourri on peut dire que vous avez trouver le bon cheval pour investir

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[+1]    #5 07/03/2013 13h42

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Je me suis directement adresse à l’éleveur.

Je lui ais acheté deux chèvres, et on a rédigé un bout de contrat  rappelant les obligations de chacun.

L’éleveur doit entretenir et soigner le cheptel.
50% du croit revient à l’investisseur
La vente des chevreaux (50% revient à l’investisseur).
Le lait revient a l’agriculteur.
Chaque année je reçois la liste des  chèvres a m’appartenant, ainsi que leur numéro d’immatriculation.

Le risque pour l’investisseur c’est la maladie et mort de l’animal.

J’ais tenté expérience avec des chèvres car je connais bien un éleveur de chèvres.
L’aventure avec des vaches me semble plus complexe surtout au niveau des subventions que reçoit l’éleveur.

De mon côté j’ais trouve l’expérience "sympathique", et souhaiterais augmenter ce type d’investissement direct. Je recherche des contrats types pour rendre çà plus professionnel.

Cette démarche n’a pas été faite dans une recherche de rendement à tout prix, mais plutôt par défi, et aussi envie d’investir dans quelque chose de un peu plus concret et éthique qu’un tracker sur des produits agricoles.

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[+2]    #6 20/03/2013 23h18

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J’apprends que les vaches s’achètent (et se revendent) autour de 1400 euros cette année. J’ai acheté mes premières il y a 4 ans, entre 1200 et 1300 euros. La revalorisation est donc assez correcte, à laquelle il faut ajouter une rentabilité annuelle comprise entre 4 et 5% (option "croît"). J’inclus aussi un déficit agricole non négligeable du fait de l’amortissement (-500 euros environ l’année dernière, à déduire de l’assiette de l’IR), un petit "effet de levier" lié au fait que j’ai acheté une vingtaine de vaches à crédit il y a 2 ans (prêt perso à 2,8% sur 8 ans), et le fait que la plus value à la revente du pool n’est pas imposable après 5 ans (j’aimerais confirmation sur ce point). Je dois avoir environ 37 têtes, soit un peu plus de 51000 euros. J’envisage de racheter quelques vaches à crédit cette année, ou comptant à échéance 3-4 ans. Au final, je n’ai pas calculé mon "TRI" net d’impôts, mais j’imagine qu’il doit être compris entre 6 et 7 % ; ça me va ;-)

Dernière modification par fredagro (20/03/2013 23h20)

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[+2]    #7 21/03/2014 09h06

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Bonjour,

Voici la valeur moyenne de la part de cheptel en location (avant frais de vente) en Prim’Holstein des dix dernières années:

03/2004   : 913 €
03/2005   : 967 €
03/2006   : 983 €
03/2007   : 978 €
03/2008   : 1031 €
03/2009   : 1064 €   / valeur boucherie 31/12/2009 678€ / Prix d’achat payé 1250 € 
03/2010   : 1041 €   / valeur boucherie 31/12/2013 694€ /
03/2011   : 1050 €   / valeur boucherie 31/12/2013 755€ /
03/2012   : 1068 €   / valeur boucherie 31/12/2013 803€ /
03/2013   : 1126 €   / valeur boucherie 31/12/2013 846€ /
03/2014   : ?€          /         ?€                                       / Prix d’achat payé 1630 € 
Var. 09/13: +5.83% / +25%                                          / ?
Var. 09/14:      ?%   /     ?%                                          / +30.4%
Source : AFIC

En effet le prix des vaches a bien augmenté depuis 2009 (+30%).

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[+1]    #8 31/03/2014 21h26

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J’ai finalement appelé Elevage & Patrimoine aujourd’hui et on m’a confirmé que le prix d’achat début 2014 était bien de 1630 euros, contre 1360 euros quelques mois auparavant. Il est vrai que le prix de vente des génisses a fortement augmenté en fin d’année 2013 (cf. sites de vente, cotations et forums agricoles) ; rien de surprenant à ce que cela soit répercuté. Mais jusqu’alors les prix n’avaient pas autant fluctué. Forcément je ne regrette pas mon (dernier) achat fin 2013 d’une dizaine de bêtes. J’hésitais alors entre faire cet achat à crédit… et attendre 6 à 8 mois d’avoir une rentrée de trésorerie suffisante pour payer comptant.

Dernière modification par fredagro (31/03/2014 21h29)

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[+1]    #9 10/07/2014 07h39

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ENTJ

Bonjour GM,

Je vous trouve un peu vache dans votre analyse : mettre en doute le fait qu’un cheptel laitier soit liquide ne me parait sérieux.


À la bourse tu as deux choix: t'enrichir lentement ou t'appauvrir rapidement. Benjamin Graham

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[+1]    #10 12/08/2014 14h45

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Bonjour

j’ai (enfin!) reçu la documentation tant désirée…

Nonobstant le fait que mes questions ayant trait à la fiscalité sont restées sans réponse, je me pose des questions sur les frais réels d’une telle opération.

Si je prends la documentation et que je pars d’un cheptel de 100 vaches, j’obtiens un taux de vélage moyen de 86% (correct selon moi) reparti entre 46 mâles (allant à l’exploitant si j’ai bien suivi) et 40 femelles.

Sur ces 40 femelles, 20 sont attribuées au remplacement du troupeau ( soit un renouvellement tous les 5 ans, ce qui semble bien court). les vaches réformées( je présume qu’il s’agit des miennes) sont vendues et viennent visiblement gonfler le tiroir- caisse de l’éleveur. Ce qui signifie que je ne tire aucun bénéfice des vaches réformées. Je fais donc une croix dessus. J’ai donc intérêt à vendre mes vaches avant la réforme, oui, mais à quel prix?

Restent logiquement 20 génisses, dont la moitié pour l’éleveur, donc 10 pour moi. Or on m’annonce un rendement de 4% soit 4 génisses pour moi. Question: où sont passées les 6 génisses manquantes?
Sans doute pour rétribuer (grassement) l’intermédiaire.

Ma rentabilité devrait être de 10 génisses + le prix de 20 vaches réformées soit plus de 20%. Or je n’obtiens que 4%…..soit 4 génisses!

Mafo

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[+2]    #11 10/09/2015 19h11

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je leur ai pris 20 génisses le mois dernier pour préparer, ma retraite (38 ans) / université des gamins.

Après conseil de mes 2 oncles éleveurs à la retraite, le principe me semble solide :

- le placement ne correspond pas à une monnaie (la vache EST la monnaie), donc diversification réelle de l’épargne, si fin de l’euro et retour au franc dans 10 ans, vous avez des vaches.

- le taux de rendement correspond à une donnée biologique (taux de naissance/mortalité) donc stable et il y a l’assurance en cas de maladie.

- le principe : l’éleveur paye/gagne les frais d’élevage et l’assurance, pour lui, avoir 35 vaches perso ou 40 (5 de l’AFIC par exemple) n’engendre pas d’investissements lourd en plus, donc bénef pour lui et tranquilité pour moi.

- le défaut c’est de ne pas toucher un loyer annuel type comme l’immobilier, mais c’est le principe du placement (100% physique/vivant donc moins liquide). J’ai envie de dire, vu que les paysans ne gagnent rien, pas la peine d’aller chercher un rendement de ce coté.

- l’inconnu c’est la fiscalité, mais j’ai espoir que l’immobilier sera plus ciblé que quelques vaches en cas de hausse de taxes.

- les prix de la vache sont en constante hausse, la population mondiale augmente et surtout sont négociables avec les pays voisins, bref si ça va mal en France, la vache peux être vendu en Allemagne.

- autre détail important selon moi, ce type d’investissement agricole correspond selon mes oncles à l’avenir de l’agriculture : fin des petites exploitations, mutualisation des équipements/parcelle/main d’œuvre. Que ça plaise ou non, c’est comme ça, le client/électeur l’a décidé.

j’attends la première année pour en dire plus, mais ce qui m’effraie c’est la fiscalité plus que le modèle.

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[+1]    #12 12/09/2015 16h41

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La rentabilité c’est l’augmentation du nombre de parts (le "croît"), et pas seulement l’augmentation du "prix" de la part, qui théoriquement ne fait que suivre l’inflation. Je pensais que c’était clair :

fredagro a écrit :

Le croît qui revient au propriétaire est entre 4,2 et 4,5 % (ce qui a toujours été annoncé il me semble) + la revalorisation (inflation du prix de la vache), 1 à 2 % par an en moyenne sur une longue période.

Lorsque vous vendez vos parts, vous ne le faites pas au prix de la réforme (sauf si vous êtes très pressé) mais au prix d’achat payé par les autres investisseurs ou les éleveurs acheteurs de génisses arrivant en production, diminué de 10% de frais de vente (cela peut prendre quelques mois). Idem si vous n’avez pas choisi l’option "croît" (augmentation du nombre de parts chaque année) mais "capital" (vente annuelle du croît).

Au final, c’est un peu comme si vous achetiez un appartement dont la surface augmente chaque année de 4 à 5%, sans en toucher de loyer. Son état serait toujours identique : pas de frais de travaux ; et sa valeur suivrait peu ou prou l’inflation.

Il y a une fiscalité sur la plus-value lors de la vente des parts (ou du croît), sachant que le prix parts a pu être amorti et créer pendant quelques années un petit déficit sur le revenu (intérêt non négligeable) qui relève du régime agricole. Pour ces questions mieux vaut contacter Elevage & Patrimoine.

Dernière modification par fredagro (12/09/2015 16h57)

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[+2]    #13 28/05/2017 08h53

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Comme demandé voici une mise à jour des valeurs ("ce qui compte c’est les valeurs !") :

I) Valeurs moyennes de la part de cheptel en location chez Élevage Patrimoine (1er chiffre) ainsi que la valeur de boucherie et le prix payé à l’achat lors de investissement.

03/2004   : 913 €
03/2005   : 967 €
03/2006   : 983 €
03/2007   : 978 €
03/2008   : 1031 €
03/2009   : 1064 €   / valeur boucherie 31/12/2009 678€ / Prix d’achat payé 1250 €
03/2010   : 1041 €   / valeur boucherie 31/12/2013 694€ /
03/2011   : 1050 €   / valeur boucherie 31/12/2013 755€ /
03/2012   : 1068 €   / valeur boucherie 31/12/2013 803€ /
03/2013   : 1126 €   / valeur boucherie 31/12/2013 846€ /
03/2014   : 1230 €   / valeur boucherie 31/12/2014 739€ / Prix d’achat payé 1630 €
02/2015   : 1229 €   / valeur boucherie 31/12/2015 706€ /
02/2016   : 1174 €   / valeur boucherie 31/12/2016 644€ /
02/2017   : 1042 €   / valeur boucherie 31/12/2016 647€ /  Prix d’achat payé 1485€
Source : AFIC

II) Évolution du rendement

Pour calculer le rendement net au plus juste des dernières années il suffit de suivre l’évolution du nombre de vache détenues chaque année puisque l’on est payé en "vache"…

Dans mon cas :
Nombre de vaches 01/02/2013 : 5.304
Nombre de vaches 01/02/2014 : 5.509 (+3,87%)
Nombre de vaches 01/02/2015 : 5.719 (+3,81%)
Nombre de vaches 01/02/2016 : 5.932 (+3,72%)
Nombre de vaches 01/02/2017 : 6.090 (+2,66%)

PS : en fait quelques miettes de % en plus si l’on compte le déficit agricole généré par cet investissent…

Dans son rapport annuel, Élevage et Patrimoine indique que les baisses observées sur la valeur  moyenne de la part de Cheptel et le rendement s’expliquent par la baisse du prix du lait en 2015 et 2016 (c’est assez logique en effet!) qui est passé sous les 300€/1000l en 2016.

Heureusement celui-ci est remonté fin 2016 et est actuellement à plus de 330€/1000l. On peut donc espérer une remontée du prix de la vache et du rendement.

Dernière modification par Shagrath (05/07/2017 11h28)

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[+1]    #14 02/07/2017 22h00

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Je vous résume ce que j’ai compris après avoir appelé la société et un agriculteur qui utilisait leurs services.

Début 2016, le prix d’achat d’une vache (auprès de la société) était de 1630 euros et le prix de vente de la génisse 1400 euros. Nous achetons plus cher que la valeur réelle d’une vache. C’est logique, comme dans l’immobilier avec les droits de mutations ou pour les SCPI avec les frais de souscription.

En cas de vente, si la société ne trouve pas d’acquéreur (marché des acquéreurs et éleveurs), l’animal est vendu sur le marché de la boucherie avec une décote importante.

Lorsque j’ai voulu acquérir mon cheptel, en aout 2016, le prix d’achat avait chuté à 1530 euros (vs 1630), comme quoi le prix n’est pas toujours en hausse…

Ensuite, d’après ce que j’ai compris on ne vend que des animaux adultes. Ainsi il faut attendre au moins 3 ans avant de vendre une part d’animal.

Par contre, je doute que la rentabilité soit très élevée.

On trouve sur le site une simulation. Si j’achète une unique vache et choisis l’option croissance en prenant les chiffres de début 2016 (1400 euros la génisse vendue pour 1630 euros la génisse achetée), j’obtiens les résultats suivants.

- A 5 ans, j’ai 1.170 adultes, si je vends 0.170 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.17 soit 238 euros,  soit une rentabilité sur 5 ans de 238/1630 = 14,6% soit 14.6/5 = 2.92% de rentabilité annuelle ;

- A 10 ans j’ai 1.416 adultes, si je vends 0.416 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.416 soit 582 euros, soit une rentabilité sur 10 ans de 582/1630 de 35,7% soit 35.7/10 = 3.57% de rentabilité annuelle ;

- A 20 ans j’ai 2.075 adultes, si je vends 1.075 adultes (je conserve toujours 1 vache), j’obtiens 1400*1.075 soit 1505 euros, soit une rentabilité sur 20 ans de 1505/1630 de 92.33% soit 92.33/20 = 4.61% de rentabilité annuelle.

Pour dix vaches achetées au lieu d’une, les rentabilités annuelles sont identiques. De plus l’hypothèse de départ est un taux de croissance annuel moyen en génisse retenu de 4.2% alors que d’après  Shagrath on se situe entre 3.7 et 3.9%.

Avant d’acheter, j’ai souhaité contacter un éleveur, qui « louait » des vaches. Charmant, l’agriculteur m’a confirmé que le principe de location de vaches était bien pour lui. Malheureusement, il allait mettre un terme à son exploitation agricole. Il n’en pouvait plus. Selon lui, la société qui rachetait son lait, pouvait en obtenir moins cher en Allemagne avec un contrôle qualité moindre. Son exploitation n’était pas rentable.

J’avoue que cela m’a refroidi dans mon désir mais néanmoins je trouve l’idée vraiment originale : posséder une vache, diversification, etc.
Si quelqu’un a déjà choisi l’option vente, je serai intéressé par son expérience.

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[+1]    #15 05/07/2017 12h41

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rocc a écrit :

- A 5 ans, j’ai 1.170 adultes, si je vends 0.170 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.17 soit 238 euros,  soit une rentabilité sur 5 ans de 238/1630 = 14,6% soit 14.6/5 = 2.92% de rentabilité annuelle ;

- A 10 ans j’ai 1.416 adultes, si je vends 0.416 adulte (je conserve 1 vache), j’obtiens 1400*0.416 soit 582 euros, soit une rentabilité sur 10 ans de 582/1630 de 35,7% soit 35.7/10 = 3.57% de rentabilité annuelle ;

- A 20 ans j’ai 2.075 adultes, si je vends 1.075 adultes (je conserve toujours 1 vache), j’obtiens 1400*1.075 soit 1505 euros, soit une rentabilité sur 20 ans de 1505/1630 de 92.33% soit 92.33/20 = 4.61% de rentabilité annuelle.

Pour obtenir la rentabilité annuelle, à partir de la rentabilité sur 5 ou 10 ou 20 ans, il ne faut pas faire une division, mais un calcul un poil plus compliqué. A défaut, on néglige tout ce qui est "intérêt composé", et sur des durées longues l’impact est important. Voici ce calcul avec vos données :

une rentabilité de 238/1630=14,6% sur 5 ans, c’est (1+14.6%)^(1/5)-1=  2.76% de rentabilité annuelle
une rentabilité de 582/1630=35,7% sur 10 ans, c’est (1+35.7%)^(1/10)-1=  3.10% de rentabilité annuelle
une rentabilité de 1505/1630=92.33% sur 20 ans, c’est (1+92.33%)^(1/20)-1=  3.32% de rentabilité annuelle


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+1]    #16 12/10/2018 02h54

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Voici un petit article qui évoque (voire dénonce) certains produit qui proposent d’investir dans des vaches, ou de biens tangibles similaires : Placement bovin qui promet 6 à 12%/an : arnaque-ou-pas ?.

Il précise aussi que que (depuis le 17 mai 2017), aucun vendeur de placements n’a le droit de proposer des placements en biens divers aux épargnants français sans une autorisation préalable de l’Autorité des marchés financiers. Et que, comme à ce jour aucune autorisation de ce type n’a été délivrée…. toute proposition de vendre de tels produits, ou publicité pour un placement en biens divers faisant miroiter un gain (même non garanti), constitue une infraction pénalement constituée.

Ca n’empêche pas ceux qui veulent acheter un produit dont ils connaissent l’existence de faire des démarches pour l’acheter.
Ca n’empêche pas le produits en parts de vaches évoqués dans les précédents messages de cette discussion d’exister, et peut-être de se trouver en adéquation avec certains besoins d’investisseurs (pas les miens). 
Ca risque de tenter certains vendeurs, qui iront poster des messages de faux clients sur des forums pour y faire leur publicité de manière déguisée (on a vu quelques tentatives sur ce forum…).


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[+5]    #17 23/04/2019 15h52

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bajb a écrit :

En effet le rendement était calculé en vache… unité monétaire que j’utilise finalement assez peu smile

Vous semblez oublier nos racines cher Bajb :

- Le bétail est probablement la plus ancienne forme de monnaie, avec les semences et le sel, autres formes monétaires avec une utilité réelle directe. On a commencé à utiliser le bétail (vaches, moutons, chameaux) comme monnaie dès la domestication de ces animaux, vers -9000 av. J-C., alors que les premiers objets en or semblent dater de seulement -4000 av. J-C., et les premières pièces en or sont toutes récentes (vers -600 av. J-C.).

- Compte tenu des problèmes de portabilité et de divisibilité, on a commencé à remplacer le bétail comme monnaie par des coquillages (cauris : jolis mais eux sans utilité réelle directe) vers -1200 av. J-C. Puis les Chinois vers -1000 av. J-C. ont commencé à frapper des monnaies métalliques imitant les coquillages (mais avec une meilleure durabilité), puis vers -700/-600 av. J-C., à peu près en même temps en Asie Mineure/Grèce et en Chine on a commencé à frapper des pièces en or, argent ou alliage.

- Mais le bétail (particulièrement les vaches) a continué à être utilisé comme monnaie pendant des siècles (les riches payaient en or, les paysans payaient en vaches), à ma connaissance sur à peu près tous les continents. Par exemple jusque vers 1400 en Irlande, où les principales formes monétaires étaient l’once d’argent, les vaches, les pierres précieuses et les esclaves (femmes). Dans certaines langues africaines, le mot "intérêt" est le même que le mot "eau" : lorsqu’on prêtait une vache et qu’elle mettait bas pendant la période de prêt, l’emprunteur gardait le veau comme "intérêt", pour le payer d’avoir donné de l’eau à la vache pendant cette période.

- Les vaches continuent d’être utilisées comme monnaies en Afrique (par exemple pour payer des dots), par exemple au Soudan du Sud en l’absence d’une monnaie fiat solide. (J’ai rencontré mes collègues banquiers centraux sud-soudanais : gros besoin d’assistance technique - je serais ravi de les aider mais apparemment ça tire trop dans la ville. En tout cas ce serait très intéressant pour moi de bosser sur un système monétaire dual devise fiat / vache.)

- Si on réfléchit aux principales fonctions d’une monnaie - (a) moyen d’échange, (b) réserve de valeur, (c) unité de compte, (d) standard pour paiement différé - la vache apparaît comme une monnaie presque viable, car l’utilité que l’on tire d’une vache est a priori bien connue et universellement acceptée (sauf si on est vegan ou si on ne peut pas totalement tirer profit de la vache pour des raisons religieuses, évidemment). Hormis ces cas particuliers, l’utilité d’une vache me semble moins contestable que celle de l’or, d’une devise fiat, ou a fortiori d’une crypto. Cela dit, la vache a un coût d’entretien et se déprécie au fil du temps, ce qui pose un gros problème comme réserve de valeur. Si on voulait utiliser (à nouveau) largement la vache comme monnaie, il faudrait standardiser la qualité, l’âge, le rendement laitier etc. de la vache. (C’était d’ailleurs le cas dans certaines sociétés où l’on ne considérait que des vaches laitières, avec leur petit.)

- Bien sûr le problème de portabilité et de divisibilité de la vache demeure (pas pratique pour acheter sa baguette). Mais les nouvelles technologies offrent de nouvelles perspectives : on pourrait ainsi "tokeniser" chaque vache pour qu’elle soit facilement divisible, suivre online le rendement de chaque vache (les technos de suivi de la santé et du rendement pour les éleveurs sont assez impressionnantes, mais aussi flippantes), voire instituer une banque centrale bovine pour prévenir une sur-offre de vaches ;-)

Bref, c’est sans doute mon tropisme aveyronnais, mais perso, à choisir, je préfèrerais largement être payé en vaches qu’en bitcoin si les devises fiat venaient un jour à périr, et j’ai même un champ tout prêt à les accueillir ;-)

Dernière modification par Scipion8 (23/04/2019 16h00)

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[+1]    #18 09/12/2020 21h02

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[+1]    #19 09/12/2020 21h52

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J’espère , j’en ai une petite vingtaine….

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[+1]    #20 08/07/2021 10h15

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Voici une petite mise à jour de mon investissement en cheptel laitier par le biais d’Élevage et Patrimoine :

1) Prix des vaches :



Sur les dix dernières années il ne fallait pas compter sur une PV…

2) Rendement

Celui s’est tassé au cours de la dernière décennie, passant d’environ 4% à 2,5% depuis 2 ans.

Bref c’est investissement de diversification où le côté "amusant, original…" doit compenser pour vous la faible rentabilité.

3) Avenir

La situation, de l’aveu même de la société, ne devrait pas s’améliorer :

Élevage et Patrimoine a écrit :

8. Notre situation

2020 est une année marquée et perturbée par la crise sanitaire. Nous sommes au croisement
de situations qui ne nous sont pas des plus favorables. Pour autant, la filière laitière a su
s’adapter et limiter les impacts de la crise afin de maintenir sa production. La demande en
produits laitiers étant heureusement toujours aussi soutenue.

En effet, il faut souligner que la collecte laitière mondiale, malgré des baisses occasionnées
par les perturbations du marché a atteint son plus haut niveau en 2020. Signe de perspectives
de croissance toujours présentes pour les opérateurs laitiers, mais sous condition d’une
dynamique du commerce international laitier.

Il faut par ailleurs noter que « la conjoncture n’est pas aussi dégradée qu’elle le fut au cours
des années 2015 et 2016. Même si elle se caractérise par une grande incertitude, compte tenu
de la crise économique en devenir, qui rend imprévisible l’évolution du comportement des
consommateurs ».

De ce fait, si nous voulons conserver notre rendement actuel ou atteindre des niveaux de
rendements supérieurs à 3%, il faut réagir rapidement les prochaines années.

Cela commence par notre présence sur le marché des éleveurs laitiers. Durant cette crise, les
éleveurs ont ainsi pu recevoir notre soutien par la mise en location de leur cheptel mais
également celui de l’Etat, grâce aux aides. Celles-ci vont du PGE, au support financier par une
« politique » bancaire plus souple ; passant par un réajustement du prix du lait en début
d’année pour atteindre un niveau de prix équivalent à celui de 2019.

Ce soutien a permis une sauvegarde des exploitations mais n’a malheureusement pas été
suffisant… Pour certains, la crise a laissé des traces, contraignants les éleveurs à arrêter la
production laitière et ainsi stopper leur production.

Cela a donc entraîné une augmentation du nombre de résiliations et en parallèle une
diminution des demandes de bail à cheptel : impact indirect de la crise dans notre activité…
Nous avons constaté également une diminution des dossiers d’acceptation de candidatures,
étant tenue par notre obligation de vigilance et de sélection.

Le premier niveau de difficulté repose par conséquent sur le maintien de notre cheptel et son
accroissement.

Un plan tri-annuel de restructuration a ainsi été mis en place tant d’un point de vue humain,
organisationnel, informatique, et technologique. Différentes actions ont également été
menées ; à travers de nouveaux prescripteurs, une communication plus accrue, et une
adaptation de l’offre encore plus proche de la demande ; nous permettant d’obtenir une
légère croissance.

Notre stratégie consiste à développer notre cheptel, diversifier nos offres et concentrer nos
actions sur notre cible première : des exploitations de tailles plus importantes qui augmentent
chaque jour.

9. En conclusion

La société a manqué cruellement d’investissements puisqu’aucun investissement n’a été
effectué depuis ces quinze dernières années. Il était donc indispensable d’y remédier afin de
développer celle-ci.

Comme vous avez déjà pu le constater, cela a débuté par la mise en place de votre Extranet,
vous permettant une prise d’information rapide sur l’évolution de votre investissement et des
évènements à venir.

Puis afin de communiquer librement et d’obtenir un numéro d’agrément, un dossier a été
déposé auprès de l’autorité des marchés financiers. Ce dossier est encore en cours
d’instruction, même si nous espérons avoir un retour positif d’ici la rentrée. L’année 2021
serait ainsi marquée par l’obtention de ce numéro, nous ouvrant les portes de nouvelles
perspectives !

Concernant nos éleveurs, il existe une prise de conscience de notre environnement qui nous
pousse à réfléchir sur d’autres offres potentielles. La problématique actuelle comme vous
l’avez compris est de fidéliser et séduire de nouveaux éleveurs…
Le contexte agricole ne cesse de muter. Il faut donc être agile afin de rester un acteur
incontournable sur le marché et garder notre compétitivité notamment lors de transmissions
d’exploitations, de solutions d’accompagnement (50% des éleveurs partent à la retraite dans
les 5 ans).

Ainsi certains investissements ont été entrepris, de futurs interviendront pour rationaliser
notre travail, optimiser nos missions et surveiller la présence de nos vaches en temps réel sur
les exploitations.

La mise en place de nouveaux outils a débuté, nous permettant de fournir un service de
meilleure qualité laissant place au conseil et au développement. Un nouveau système de
gestion des troupeaux (en langage web) incluant les informations EDE3 des éleveurs a vu le
jour.

Ces développements nous ont permis de maintenir un rendement avoisinant les 2,5%.
Forts de ces solides investissements, nous avons pleine confiance dans notre capacité à
poursuivre de manière dynamique le déploiement de notre stratégie de développement dans
l’avenir du monde agricole.

Grâce à votre soutien et votre confiance, nous sommes certains de notre place incontournable
dans le monde rural.

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[+1]    #21 08/07/2021 11h12

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La production de lait en France est assez stable sur les 20 dernières années… la baisse de certains consommateurs occidentaux étant compensée par le grand export (Chine… )

Dernière modification par Shagrath (08/07/2021 11h12)

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[+1]    #22 04/08/2022 23h38

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Avec l’inflation, le prix des vaches reprend du poil de la bête ?

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[+1]    #23 05/08/2022 07h52

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Oui Super_Pognon le prix des vaches a bien remonté :


Source : Elevage et Patrimoine

Gamma76 a écrit :

En effet, le prix de vente carcasse de la vache de réforme en boucherie a littéralement explosé depuis la période post-covid car l’offre se raréfie et la tendance est à l’achat massif de haché au détriment de "pièces nobles".

Oui c’est ce qu’Elevage et Patrimoine indique aussi avec un prix de réforme passé de 683 à 853€ en un an.

Le rendement lui s’est affaissé et est tombé à moins de 2,5% ces deux dernières années.

Dernière modification par Shagrath (05/08/2022 07h58)

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[+1]    #24 22/08/2023 11h43

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Réponse à Super_Pognon
Suite à votre question de mi-mai 2023, le prix d’achat d’une génisse chez ‘Elevage et Patrimoine’ qui pendant 5 ans était stationnaire à 1485€, était montée à 1749€ en juin 2023. Comme ‘Elevage et Patrimoine’ est maintenant agrée AMF, le chargé de clientèle peut nous appeler nous les clients détenteurs de bovins ; c’est à cette occasion que j’ai eu cette information.

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[+1]    #25 31/10/2023 18h06

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Besoin ponctuel d’argent.

Vais-je me séparer de mes vaches "papier" ?

C’est l’occasion de faire le point de cet investissement "exotique" pour les quelques curieux qui suivent cette file.

Les chiffres sont ceux de février 2023.

Les 20 vaches achetées entre 2013 et 2016 ont coûté 31455€

Les déficits fonciers de 12450€ déclarés de 2014 jusqu’en 2022 ont économisé 3735€ d’impôts calculés avec un taux maximum d’imposition de 30%.

Grâce à l’option "croît" et non "revenu", les 20 vaches sont devenues 23,155.

Au prix de rachat actuel de 1485€ la bête, j’en retirerais 34385€, sans imposition sur cette somme vu la durée de détention.

Dernière modification par Hadrumetum (31/10/2023 18h14)

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