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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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[+1]    #1 21/04/2012 14h01

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Bonjour,

Mon objectif était de stopper mon activité et de revendre ma société à 50 ans.

A 39 ans, j’ai eu un gros coup de mou et j’ai fait le calcul de mon besoin de revenu net annuel, du capital dont je disposerai avec la vente de la société. Je suis arrivé au résultat quand consommant le double de mes dépenses actuelles et avec un rendement de 0% sur mon capital j’avais une quarantaine d’années devant moi.

Donc à 40 ans, vente de la société et rentier depuis 2 mois.

Pour le financement des études:
-logement: achat d’un appartement puis revente à la fin des études
-dépenses diverses de l’enfant dont scolarité: probablement un quasi-usufruit sur des biens de rendements
Donc une période de moindre revenus sur le capital, par contre cela correspond à l’échéance de SCPI acheté en nue-propriété pour compenser un peu ( Note : lors de l’achat des SCPI je n’avais pas encore prévu d’être rentier)


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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[+3]    #2 05/07/2017 18h53

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Mich a écrit :

Pour être honnête en tant que jeune ayant fait des jolies études mais qui m’ont coûté un bras (école de commerce…) si je devais en faire l’expérience pour mes enfants, il est évident que je ne commettrais pas l’erreur de les envoyer vers de tels établissement, quand en France vous avez un choix exceptionnel de formations peu chères.
Cela commence par les lycées d’excellence, Henri IV & consorts, qui sont élitistes mais peu chers (2000€ l’année en internat), et dont l’intégration représente le plus dur du parcours.
Si vous êtes expat, les lycées français, bien qu’un peu cher, ont une très haute qualité d’enseignement.

Ensuite, vous partez dans le supérieur. Avec ces écoles, vous avez un choix assez large :
- Les 2 ans de prépa (CPGE, MPSI & consorts qui ne sont pas forcément très chères, exemple : Saint Jean de Douai, CPGE, en pension complète : 5880 € l’année).
Suite à cela, vous intégrez Polytechnique (vous êtes rémunéré par l’Etat) ou HEC si il souhaite vraiment faire une école de commerce, ce que je déconseille (à ce stade votre enfant peut faire un prêt pour ses études).

Sinon, vous avez aussi
- l’ENS (vous êtes rémunéré par l’Etat)
- Médecine/Pharma = 200€ l’année pour votre étudiant (coût pour l’Etat de formation d’un médecin (180k€)
- Si il souhaite faire du droit, à Assas c’est presque gratuit jusqu’au master (sauf si il fait un double diplôme dans une université américaine)
- Sorbonne est une super université et peu chère (Un Master prep ENA c’est 1300€ l’année)
- Si il continue à l’ENA il est fonctionnaire et payé
- Si vous avez engendré un Artiste, il peut fait l’école du Louvre pour 600€ l’année.
- Si vous avez un militaire, à Saint-Cyr il est payé…
- Si vous avez un informaticien, l’école 42 est gratuite…
- Sciences po est certes payant.

Pour résumer, le plus important est de mettre le paquet sur son éducation entre 2 ans et 16 ans. Ensuite, si votre enfant est bon, peut importe la discipline, la France se chargera de le former pour un coût dérisoire (comparativement aux universités US).

Biensur, il y a le coût de la vie, mais tout cela peut être assez facilement mitigé. Vous avez également des bourses au mérite dans la pluparts des établissements, et la concurrence pour les avoir n’est pas si rude…

C’est une question assez importante que vous avez posé, et je ne connais pas les motivations des autres membres de ce forum pour devenir rentier, mais la mienne est avant tout de pouvoir me consacrer tout entièrement à l’éducation de mes (futurs) enfants.

J’ai eu moi-même des parents qui ne se sont pas vraiment intéressés à mes études (par ignorance probablement). J’ai été assez mal orienté, je n’ai pas mal tourné mais le coût/rentabilité est vraiment nul !

Pardonnez moi même si ce n’est pas le sujet . Je ne peux pas laisser dire ça sans corriger. La formation d’un médecin ne coûte pas 180 000 euros à l’Etat. Au contraire il gagne de l’argent .
Pourquoi ?
Parce qu’en 4e et 5e année, on est externe. Gardes de nuit en tant qu’externe. Payées il y 15 ans, à l’époque 132 FF, maintenant je crois que c’est passé à 52 euros brut (!) pour 12h de travail DE NUIT. L’externe aide l’interne et voit les patients mais ne prescrit pas de médicaments, il prescrit les examens complémentaires.

De la 6e à la 10e année, il est interne. Il est payé  de 16 000 à 25 000 euros brut ( 25 000 c’est en 3e année). Il est payé en garde DE NUIT 130 euros pour 12h00 de travail . C’est combien déjà le SMIC horaire de nuit ? Quelqu’un a le chiffre je pense ?

Alors remplaçons tous les internes par des médecins salariés, et imaginons nous combien ils seraient payés en garde à tarif normal.

De cette démonstration, on voit comment l’étudiant en médecine a autofinancé ses études pour l’Etat. Et que ça rapporte même à l’Etat. En effet si on remplaçait les 7000 internes qui bossent à faible coût dans les hôpitaux par des médecins salariés, le surcoût serait monumental.

Désolé pour la digression !

-------------
*
Pour en revenir au sujet, je pense qu’anticiper le choix de l’appartement est intéressant mais il est difficile de savoir où l’enfant ira étudier ….

Dernière modification par Mettero (05/07/2017 23h47)

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[+1]    #3 28/06/2018 14h33

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Je partage ma vision et le plan qu’on a pour les études de mes 3 enfants (2, 6 et 8 ans). Je préviens tout de suite : je n’ai pas de réponse magique. Le seul moyen qu’on ai trouvé avec ma femme est de se faire à l’idée que ça va nous coûter une blinde (donc il ne faut surtout pas procrastiner) et qu’il faut s’y prendre au moins 15 ans à l’avance (pour pouvoir mettre une somme conséquente de coté).

Notre vision de tout ça :

Nous avons fait un premier constat : impossible de prévoir exactement ce que ça coutera. Il y a simplement trop d’inconnues : quelle ville? les enfants seront-ils dans la même ville et au même moment (économies d’échelle pour l’hébergement)? Ecole payante ou Université? Etudes où on est payé (écoles militaires type santé, ESM etc. ou apprentissage) ou pas? quelle durée? avec ou sans prépa?

Second constat (ou prévision) : à moins que le système ne devienne plus juste (par ex. introduction de bourses au mérite, critères d’attribution plus équitables etc.), nous n’aurons droit à aucune bourse. On ne compte que sur nous.

Troisième facteur : si nous avons un enfant qui veut faire une école de commerce payante (au lieu d’aller à l’Université avec des frais de scolarité raisonnables et où on trouve aussi bien voir mieux qu’en Ecole de Commerce), il se paiera les frais de scolarité (en faisant un emprunt ou via apprentissage).

De là, on a lu dans un canard (Le Point me semble t-il mais je ne suis pas sûr) qu’en moyenne, les études en France coûteraient environ 8k€ p/an. Ce n’est qu’une moyenne, sans doute estimée sur la base d’une enquête avec des biais dans tous les sens. Cela étant dit, ça ne me parait pas plus déconnant qu’autre chose et il faut bien se fixer des objectifs.

Nos objectifs/plan d’action :

On part sur l’hypothèse de 3 enfants x 4 ans chacun x 8 k€ = 96 k€.

Pour y arriver, on débute une AV classique le mois prochain (rdv pris avec l’assureur), avec 15 k€ de mise de départ puis 4.5 k€ p/an pendant 18 ans.

Nous prévoyons trois valves de sécurité :
- Verser 7 à 10 k€ p/an tant qu’on peut (plutôt que 4.5k), en cas de baisse des revenus plus tard
- On ne compte pas les intérêts composés de l’AV - en faisant l’hypothèse conservatrice que ça gommera juste l’inflation
- On a 3 autres poches patrimoniales (1 petit PEA-PME + de l’immo locatif dont une partie des emprunts se finit dans 10 ans + le mois prochain, 1 CTO dans ma holding) dans lesquelles on pourra éventuellement piocher (mais le plan est d’éviter de le faire!).

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[+3]    #4 30/06/2018 10h27

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Carignan99, j’avoue être surpris que vous limitiez d’ors et déjà le volume de l’enveloppe pour financer les études et que vous imposiez des règles "strictes" alors que vos enfants n’ont que 2, 6 et 8 ans.

Pour ma part, la problématique est plus simple car nous n’avons (pour l’instant) qu’une petite fille qui va vers ses 6 ans. Néanmoins, j’avoue que le financement des études supérieures est un non-problème : on y allouera quoiqu’il arrive tous les fonds nécessaires (on essaiera quand même d’éviter la faillite familiale ;-)). Pour moi, l’argent ne doit pas être une question pour sa réussite dans la filière dans laquelle elle pourra s’épanouir. Cela n’a jamais été une question ni pour moi, ni pour ma femme et je ne vois aucune raison de l’imposer à notre progéniture.

De toute façon, si c’est prélevé sur le patrimoine qui un jour ou l’autre est destiné à lui revenir, elle en touchera juste une fraction un peu en avance de phase.

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[+1]    #5 02/07/2018 09h21

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INTJ

Bonjour,

Je rejoins l’intervention de Cat. Mes parents ne m’ont jamais fixé de limites en ce qui concerne mes études, je me vois mal en imposer à mes enfants.

Cependant je vois les choses un peu différement. Au lieu de réunir une somme pour les études, pourquoi ne pas essayer de générer des revenus complémentaires pour palier à cette hausse des dépenses ?

Par exemple, je vois beaucoup de chiffres, 90k, 120k… Bon déjà, je ne sais pas si ces chiffres seront toujours d’actualités dans 15 ans, il faudra probablement les revoir à la hausse. Ce que je sais c’est que des SCPI achetées maintenant à crédit, n’auront plus de crédit dans 15 ans. Des actions achetées aujourd’hui seront globalement dans le positif dans 15 ans. Le protefeuille d’IH nous montre bien comment une bonne répartition d’un portefeuille peut générer un revenu régulier.

Donc plutôt que de chercher a constituer une enveloppe, mon réflexe est plutôt d’augmenter mes revenus afin d’encaisser cette hausse. Je me dis que si des études coutent effectivement 120k, il ne faut pas débourser cette somme le 1er jour des études. Elle se dépensera petit à petit au fil des mois. Il ne faut pas oublier non plus que les études peuvent aussi évoluer. Je ne vais pas non plus refuser à un enfant de faire une thèse s’il en a les moyen : "Désolé fils, avec maman on avait épargné pour bac+5, tant pis pour la thèse".

Je dresse un peu le même parallèle avec les personnes qui prévoient une enveloppe pour payer leur maison de retraite. Cette stratégie amène des soucis si elles ont le malheur de vivre longtemps. Je trouve ca complètement dingue. Je crois que dans ce cas là également, je verrai plus un investissement soit en immo, soit en actions aristocratiques pour couvrir cette dépense.

Voilà un peu mon opinion sur la question. En ce qui me concerne, je suis loin d’être confronté au problème, mes enfants ont 7 et 4 ans. Mais il faut y penser quand même pour ne pas se retrouver dépourvu quand la bise fut venu big_smile

Bonne journée,

Corth

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[+1]    #6 02/07/2018 10h57

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Bonjour,

La seule chose effectivement sûre est que

carignan99 a écrit :

Nous avons fait un premier constat : impossible de prévoir exactement ce que ça coutera. Il y a simplement trop d’inconnues : quelle ville? les enfants seront-ils dans la même ville et au même moment (économies d’échelle pour l’hébergement)? Ecole payante ou Université? Etudes où on est payé (écoles militaires type santé, ESM etc. ou apprentissage) ou pas? quelle durée? avec ou sans prépa?

Pour le vivre "en vrai" en restant dans un système français (excepté quelques stages à l’étranger) mon expérience est que la scolarité d’un gamin coute entre 0 et 20 000 € par an :
0 € pour le gamin faisant une fac dans la ville où on habite
20 000 € pour des études en école de commerce à l’autre bout de la France. A la louche un peu moins de 1000 € pour l’école, disons 800 € par mois sachant ça peut bien sûr varié un peu dans les 2 sens) + 500 € pour le logement (ça dépend des villes mais pas toujours facile de trouver beaucoup moins) + 500 € pour la nourriture et vie estudiantine (là on doit pouvoir faire mieux mais si vous considérez que cela intègre quelques déplacements pour venir voir papa et maman, c’est l’ordre de grandeur). On peut dans les faits assez vite frôler les 2000 € par mois (!). Avec les APL ça peut un peu baisser, mais qu’une scolarité supérieure coute 100 000 € pour 5 ans pour un gamin n’a je le crains rien d’extraordinaire.

Je ne dis pas que les parents doivent tout assumer (un emprunt de l’enfant est possible/souhaitable, travailler à côté et/ou l’été, chacun aménage selon le modèle éducatif qu’il veut avoir par rapport à son enfant et surtout en fonction de ses capacités financières).

Après libre à chacun de penser que ces enfants sont sur un schéma "pourri gaté", non optimisé (il y a clairement des facs qui valent beaucoup d’école de commerce, c’est 100% vrai), il n’y a pas que les écoles de commerce dans la vie (oh que oui !), etc…

carignan99 a écrit :

Pour les Ecoles de commerce françaises : mon point de vue est que 1) on trouve aussi bien ou mieux à l’Université et 2) que si mes enfants décident que l’investissement en vaut le coup, il faudra qu’ils assument.

Cette approche est très rationnelle et "intellectuellement fondée" mais, "Valoir le coût" en terme de quoi ? de salaire, se sécurité de l’emploi, en terme de diplôme valorisant, vis a vis de ses capacités, en terme d’épanouissement, etc…

Quant à la notion d’assumer, concernant des "gamins" je pense qu’il faut y aller avec parcimonie…. Pensez devoir/pouvoir assumer quand on a 18 ans, qu’on est en phase de construction personnelle, et se rendre compte qu’on est en train de se rater peut avoir des conséquences extrêmement destructrices.

Ce qu’on intègre pas obligatoirement quand les enfants ont 5 ou 10 ans, c’est qu’à 18 ans certes ils seront majeurs, certes la peau se sera un peu endurcie, mais les épaules peuvent quand même rester bien fragiles pour certains..

Pour certains tout se fera en ligne droite dans une certaine rationalité, pour d’autres, et bien les 5 ans (même si ce n’est pas un objectif obligatoirement) dureront 6 ou 7 ans, pas obligatoirement par ce qu’ils sont tire au flan ou autre mais tout simplement par ce qu’à 18 ans des enfants un peu fragile, qui se cherchent, qui se trompent, qui craquent, etc… ça arrive. Et ça a un coût… non planifié…non planifiable…

On est sur de l’humain, auquel on tient "pour le moins" beaucoup, …

Prévoir financièrement est donc effectivement indispensable, après je ne suis pas personnellement convaincu qu’une poche dédiée spécifiquement est obligatoire, d’autant plus qu’on ignore la dimension de cette poche dédiée.
je partage plus l’avis de Corth qu’il faut optimiser globalement ses entrées financières dans une logique "de vie", de se libérer possiblement de certains emprunt quand les enfants seront en étude supérieures, mais la dessus chacun à sa vision des choses.

On planifie financièrement, on s’adapte au profil de nos enfants (notamment psychologique), etc…On fait au mieux dans ce domaine éducatif. Après … la vie reste et restera une boite de chocolats…

Crown

Dernière modification par Crown (02/07/2018 11h12)

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[+1]    #7 02/07/2018 13h41

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 Hall of Fame 

ISTJ

Ce sujet et les montants évoqués me rappelle le film Will Hunting :

tu* as paumé 150 000 dollars pour un enseignement que tu* aurais trouvé pour un dollar cinquante d’amende de retard à la bibliothèque municipale

Et l’introduction du Personal MBA de Josh Kaufman, qui est du même avis sur les diplômes hors de prix aux USA.

Je mets de l’argent de coté pour mon fils sans réfléchir à quoi il servira exactement, mes parents m’ont offert le forfait 20h du permis B + 1 500 € d’épargne (c’est déjà pas mal!), j’imagine qu’inconsciemment j’ai prévu de faire plus ou moins pareil.

Pour les études : BTS + Bachelor + Master 2 en alternance : zéro prêt étudiant et pas un centime de mes parents, tout financé par mes entreprises*. Je suis locataire depuis mes 20 ans sans aide parentale, bref, c’est sûrement pour cela que je ne vois pas l’intérêt de mettre une somme folle de coté pour les études.

*pour l’histoire mon ESC me facturait 600 € de "frais d’inscription" en M1 et M2 en plus des 8K€ annuels facturés à mon entreprise. En fouillant sur le net et avec l’aide de la DIRECTTE et d’un cas de jurisprudence je me suis fait rembourser ces 1 200 € car les ESC n’ont pas le droit de facturer quoi que ce soit à leur étudiant / salarié, contrairement aux universités qui peuvent facturer ces "frais d’inscription".

Et même si je n’avais pas choisi une voie permettant de faire de l’alternance, il y avait toujours deux mois de vacances estivales pour ramasser au strict minimum 2 500 € via des jobs d’été + les vacances scolaires + en semaine un CDI étudiant type McDo ou en boutique Orange le samedi (ma copine s’est payée son master + vie étudiante à Paris avec un mix prêt étudiant et CDI étudiant en boutique Orange, elle a finit major de promo de son M2 donc bien organisé je ne pense pas qu’un job nuise significativement à la qualité de la scolarité (pour rebondir au message de Faith).

Pour moi les jobs étudiants peuvent surtout nuire aux soirées étudiantes ce qui peut même être une bénédiction.

Au delà de l’aspect financier du coût des études, la question la plus difficile à mon sens c’est comment aider nos enfants à choisir une voie…


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[+1]    #8 02/07/2018 14h24

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Ce qui est ci-dessous entre un peu en opposition avec le message de bibike, mais j’apprécie l’ensemble de son post et les exemples intéressants montrant qu’on peut souvent financer ses études, du moment qu’on en ait la motivation.

bibike a écrit :

elle a finit major de promo de son M2 donc bien organisé je ne pense pas qu’un job nuise significativement à la qualité de la scolarité (pour rebondir au message de Faith).

Je ne sais pas si cet exemple illustre vraiment le problème.
Un major de promo est déjà une personne exceptionnelle, l’être en ayant peu de temps libre l’est d’autant plus.

Les rapports indiquent que travailler pendant les études est nocif pour le résultat, même en étant corrigé du biais lié à l’origine sociale de la personne. Comme je l’écrivais, je ne soulève pas ce sujet car je suis effectivement convaincu qu’on peut réussir ses études en ayant un emploi, mais je trouve que c’est un boulet qu’il est préférable d’éviter.

Pour moi les jobs étudiants peuvent surtout nuire aux soirées étudiantes ce qui peut même être une bénédiction.

Se pose alors une question intéressante: pourquoi faire des études ? Pour le plaisir, le diplôme/mention, ou l’employabilité ?
A part si c’est juste pour le diplôme, les soirées ont un rôle essentiel dans les études.

Je ne souhaite pas offrir à mon fils des années d’étude qu’il serait impatient de voir finir.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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[+1]    #9 02/07/2018 23h32

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AleaJactaEst a écrit :

carignan99 a écrit :

Plus globalement, j’avoue aussi compter sur un coup de bol. Par ex. que ma petite dernière fasse ses études dans la ville où mon aîné aura déjà un job - ce dernier hébergeant sa petite sœur.

Je ne pense pas qu’on puisse compter sur un aîné pour payer les études de ses frères ou sœurs, c’est un concept qui m’échappe !

Bon, j’imagine que ce n’est pas votre intention mais vous tronquez ma phrase et donc mon propos. Il s’agissait d’un exemple parmi d’autres : je mentionnai ça pêle-mêle avec d’autres spéculations, au même titre que les 2 enfants au même endroit au même moment et/ou 1 qui fasse des études en étant rémunéré et/ou 1 qui fasse des études courtes et d’autres longues etc. Bref qu’une moyenne se fasse sur 3 enfants, pour arriver à l’enveloppe de 8k€ p/enfant à mettre de côté (avec toutes les limites de cet objectif, purement arbitraire).

S’agissant de pures spéculations, je ne ’compte’ pas sur 1 ainé pour m’aider à payer mais sur un ’coup de bol’, quel qu’il soit.

cat a écrit :

Carignan99, j’avoue être surpris que vous limitiez d’ors et déjà le volume de l’enveloppe pour financer les études et que vous imposiez des règles "strictes" alors que vos enfants n’ont que 2, 6 et 8 ans.

Je me suis mal exprimé ou vous m’aurez mal lu ou les deux. Je n’ai à aucun moment dit que je fixai une enveloppe maximale – je fixe une enveloppe à constituer, pour commencer quelque part. Me connaissant, si je ne me fixe pas d’objectifs, je sais ce qui va se passer : je vais mettre 0€ de côté. D’ailleurs (dans mon message d’origine), je citai les valves de sécurité de prévues et surtout, que s’il faut piocher autre part, on le fera.

Mais on le fera pour quelque chose de raisonnable et de raisonné. Et en fonction de nos moyens et si ça ne lèse pas les deux autres.

Plus largement, vous évoquez le fait ne rien prévoir de spécifique et diversifier votre patrimoine. C’est très bien, d’ailleurs je diversifie aussi beaucoup (CTO, pea-me, RP, immo locatif, 1 entreprise). Ouvrir une poche pour les études des enfants participe simplement à ce mouvement.

Plus largement, vous partez d’un point de vue optimiste : vous ferez ce qu’il faut pour payer au moment venu. Ma nature et le contexte personnel font que j’ai un point de départ différent, à savoir le scénario du pire. J’en vois deux. En tant que TNS, que mes affaires deviennent flageolantes, voire partent à vau-l’eau. Ou je ne suis plus de ce monde quand mes enfants commencent leurs études (c’est quand même dans 15-20 ans…). Dans le second scenario, j’aimerai avoir prévu une enveloppe significative et dédiée aux études des enfants pour que mon épouse ne soit pas prise à la gorge. Le premier scenario, je l’ai vu dans mon entourage proche et ça s’est mal finit une fois le petit dernier sorti des études et ayant trouvé un travail.

Je veut juste me donner les moyens de prévoir une enveloppe. Certains diront : ce n’est pas assez. Je répondrai: peut être mais ce sera un bon début.

Et si le pire n’arrive pas (scénario optimiste : on aura les moyens de payer les études sur la base de nos revenus courants, sans toucher à ces 96 k€), on aura une bien belle enveloppe avec ma femme pour se faire plaisir, comme se payer un (très) joli voyage smile

Edit, pas vu ça

cat a écrit :

@ Crown
Je ne connais pas tous les domaines des sciences en détails mais dans la branche que je fréquente, les doctorants sont tous financés pour leur travail de recherche et la seule difficulté peut parfois concerner le versement du premier mois. Ensuite, c’est (généralement) un contrat de 3 ans et les versements sont tout à fait réguliers.

Tout à fait d’accord. A ma connaissance, on ne peut plus s’inscrire en thèse de doctorat sans financement (c’est un pré requis administratif). Et franchement, s’inscrire en thèse sans moyen de subsistance propre relève soit de l’inconscience, soit de l’insouciance d’enfants gâtés (ça ne me serait jamais venu à l’idée de demander à mes parents de financer ma thèse…) soit des deux. Il ferait beau voir que mes enfants me demandent de payer leur thèse … ils entendraient chanter la Marseillaise en breton et ma femme (toute Maitre de conférences qu’elle soit) se joindrait au chœur.

Dernière modification par carignan99 (03/07/2018 00h33)

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[+1]    #10 29/12/2019 22h06

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ENTJ

Bonjour Flower,

J’ai pas mal d’enfants (…3 ce serait "peu" par exemple) et ils ont 15 ans d’écart, donc la discussion aurait peu de sens sauf à attendre vraiment longtemps et à les avoir tous eu à la suite ou presque.
L’expérience que je retire pour l’instant c’est que on fait ce que l’on doit faire ; j’en ai eu un doué en cancérologie, j’ai estimé vu ses résultats que je devais assumer (au final il m’a quand fait tourné en bourrique puisqu’il termine une école de commerce l’an prochain). Le 2d se cherche, je finance à minima. La 3éme me semble partie pour du n’importe quoi, mais je vais payer un an "pour voir et lui donner sa chance" Etc
=> Je n’aurais pas de discussion sur le coût des études : ce serait les comparer, sous entendre des non dits, du mal vécu etc Cela fait partie du job parental, accompagner au mieux pour qu’ils trouvent éventuellement leur voie et le bonheur…Ça ne concerne qu’eux individuellement, pas la sphère familiale.
NB : Avis bien entendu personnel wink Et donc discutable…Mais vraiment ce serait presque comme dire "toi t.u as plus d’appétit donc"…Il faut juste savoir dire non si l’on sent le dérapage et là j’ai toujours fixé les mêmes règles pour tous avant le début du cycle d’études. A suivre !

Dernière modification par Iqce (29/12/2019 22h07)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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[+1]    #11 30/12/2019 20h06

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Gardons nous de tomber dans le jugement trop rapidement. Les modes de fonctionnement des familles sont très variés, c’est aussi ce qui fait la richesse de la chose. La façon la plus concrète d’aider Flower est effectivement de relater ce que nous avons vécu (et nos conclusions).

J’y vais donc de ma légère contribution ;-D - dans la veine de carignan99 évoquant à juste titre la différence entre équité et égalité.
Si je commençais par la fin je dirais que les parents doivent réfléchir en termes de résultats plutôt que de moyens, s’agissant des études supérieures.

J’ai eu la chance de pouvoir faire des études d’ingénieur longues avec séjourS à l’étranger pour ensuite décrocher un diplôme reconnu sur le marché du travail. Résultat des courses, 10 ans plus tard je gagne à ce jour 2 ou 3 fois plus que l’ensemble de ma fratrie réunie. Toutefois, les rôles auraient tout à fait pu être interchangés. C’est aussi moi qui est ai le plus travaillé les étés pour payer une partie (sommes toute modeste in fine) des études et frais associés. J’ai aussi toujours réfléchi à la meilleure solution de financièrement parlant dans mon parcours (pour ne pas "dilapider l’héritage avant l’heure" en quelque sorte). Pour autant, avec le recul, la fratrie n’a jamais eu à évoquer ces différentes dépenses et autres aventures qui étaient propres à chacun. C’est aussi, comme l’évoque carigan99, une partie de l’éducation et des valeur à transmettre aux enfants.

Maintenant, de l’autre côté il y a aussi des familles qui doivent subvenir aux besoins d’une fratrie nombreuse et douée dont les membres partent en école de commerce et/ou en hôtellerie (des cursus qui laissent les parents assez rapidement exsangue). Il est tout à fait possible alors que des arbitrages soient nécessaires, et là j’avoue que ça doit être assez compliquer à gérer.

Dans cette discussion, j’aime à croire que nous souhaitons voir comment, en tant que parent, se "couvrir" du risque que nous n’arrivions pas à faire face aux besoins des enfants. En fin de compte il y a quand même un compte de résultat du foyer…
Probablement que partir sur une baseline de 50k€ par enfant permet de voir venir et de répondre à la grande majorité des cursus (j’avais vu le nombre exact sur une étude HSBC, il faudrait que je retrouve). De toute façon, ce n’est qu’assez tardivement que l’enfant engagera réellement le train sur les rails sur un cursus diplômant. Avant cela c’est assez hasardeux de se prononcer.
J’en veux pour preuve:
- Le petit de Iqce destiné à la médecine et qui finalement se retrouve en business school
- Le petit qui ne jure que par une école militaire ou publique et qui se retrouve non classé et qui doit se retourner dans l’année vers un autre débouché
- Celui qui plaque tout après 4 ans à la fac pour aller faire un CAP
- Celui qui fait HEC en alternance (donc finalement un coût très limité pour les parents)
- Celui qui misait tout sur ESSEC en alternance et qui finalement ne peut le faire qu’en formation initiale (situation inverse de celle du dessus et autrement plus coûteuse)

Il faut aussi probablement garder cela en mode boîte noire (qui semble être l’avis des précédents intervenant), s’agissant finalement de la mission des parents et n’ayant pas de compte à rendre sur l’emploi des ressources du foyer).
La finalité, ce que l’enfant peut attendre de ses parents, c’est un support, moral, psychologique et financier dans son projet "raisonnable" de diplomation.

Très intéressé par vos autres avis messieurs dames.


Bien à vous, Dooffy

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