Encore un krach sur le marché actions…

mafo a écrit :

342 pages en 12 ans pour n’aboutir à finalement pas grand chose.

Je m’inscris en faux face à cette affirmation. Dire cela, c’est oublier qu’il y a des membres qui écrivent des choses intéressantes et en rapport avec le sujet de la file. On évoque les sujets micro et macro, l’analyse technique et l’actualité du moment qui apportent des indications / explication sur l’évolution des marchés actions.
En tout cas, moi ça m’aide.
Le problème, c’est quand les membres dévient du sujet vers un avis politique. On s’en fiche de savoir que tel ou tel membre "pense que la Russie va envahir l’Ukraine", que "ceux qui n’acceptent pas les avis divergents sont des Macronistes" ou encore que " les Etats-Unis soumettent l’Europe et que Poutine a de bonnes raisons d’envahir l’Ukraine". Cette file n’est pas le lieu pour faire passer des messages politiques.

@frcclair

Voyez le message récent de Bibike :

bibike, le 19/08/2022 a écrit :

Sur le budget 2023, nous savons déjà que nous subirons un effet prix de +140% sur l’électricité. Sur ma BU ça représente 70 millions d’euros et plusieurs 100 aines de millions à l’échelle du groupe.

Notre produit est malheureusement substituable et de ce fait nous savons pertinemment que nous n’avons pas de pricing power. Donc on va subir 2023, avec de lourdes pertes soit par impossibilité de passer l’inflation électrique dans nos prix de ventes, soit en la passant mais en perdant un tel volume que l’on ne s’y retrouvera pas.

Quelques graphiques intéressants :

1) L’Amérique exporte massivement son gaz :



J’avais dit il y a quelques mois que cela allait être un âge d’or pour les gazoducs US.

2) Prix du gaz en Europe (Dutch TTF Gaz Future) :



J’avais dit il y a quelques mois que cela allait être un âge d’or pour les gazoducs US. Bis !

3) Prix de l’électricité à 1 an en France sur les marchés à terme :



Pas besoin d’être un cador en économie et en finance pour comprendre que ce n’est pas de bon augure.

4) Sur la Russie

Why the Russian economy keeps beating expectations

The Economist a écrit :

“The Economist’s analysis of data from a wide variety of sources suggests that Russia’s economy is doing better than even the most upbeat forecasts predicted, as sales of hydrocarbons have fuelled a record current-account surplus”

Je ne commente pas.

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Quant à ceux qui disent que la file ne sert à rien, qui sont en général d’ailleurs des personnes qui contribuent très peu aux forums par ailleurs, je rappelle que la file a 183 abonnés. Donc peut-être qu’elle ne vous intéresse pas, mais elle intéresse d’autres. Personne ne vous force à la lire, donc merci de ne pas nous polluer avec votre opinion sur l’utilité ou non de la file !

ArnvaldIngofson a écrit :

Donc à moins que Jerome Powell n’explique comment il a pu dire autant de conn… l’année dernière, on ne peut pas lui faire confiance.
Les banques centrales ont un objectif prioritaire : assurer la stabilité des prix ; objectif d’inflation de 2 % max.

Peut-être annoncent-ils justement dans le but de leur mission une inflation sous contrôle et temporaire, même en sachant le contraire, pour éviter une vague d’achats panique / prophétie autoréalisatrice ?

Dernière modification par xoxo (25/08/2022 21h45)

emilienlar, le 25/08/2022 a écrit :

InvestisseurHeureux a écrit :

L’Amérique exporte massivement son gaz :

Une fois que l’on a écrit cela, il n’est pas interdit de rechercher les acteurs qui profiteront de cette exportation massive : leurs actions seront parmi les rares à mousser dans un contexte général tout le moins morose.

Pour ma part, j’ai sélectionné ces deux "gaziers" qui ne me déçoivent pas : EQT le producteur et Chenière l’achemineur.

Ça fait des années que Chenière construit et agrandit ses usines de liquéfaction du gaz.

Un temps le cours a été pénalisé, car c’était pas assez ESG… Mais depuis, il a explosé à la hausse, comme Nutrien pour la potasse.

D’ailleurs, c’est depuis de nombreux mois une des sociétés d’infrastructure préférées des meilleurs gérants de fonds :



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Lecture intéressante : Où va le marché européen de l’électricité ?

Banque Syz SA a écrit :

Le vieux continent a bien entendu la possibilité de s’approvisionner en gaz ailleurs qu’en Russie. Les européens ont d’ailleurs augmenté leurs importations de LNG (gaz naturel liquéfié) en provenance des Etats-Unis, du Qatar et même… d’Australie. Mais ces «extra» sont évidemment extrêmement couteux. Quant aux énergies propres (photovoltaïques, éoliennes, etc.), elles ne sont pas encore en mesure de combler les capacités manquantes.

Banque Syz SA a écrit :

Alors que de nombreux observateurs se tournent vers les gazoducs russes comme principal indicateur de tendance pour les prix de l’électricité, le «timing» de remise en marche des centrales nucléaires va jouer un rôle prépondérant dans cette crise énergétique. Le salut doit venir de France car Berlin vient de refuser de prolonger la durée de vie des trois dernières centrales nucléaires du pays pour permettre d’économiser du gaz naturel, soulignant que cela ne représenterait que 2% de la consommation allemande. EDF prévoit de redémarrer six réacteurs au cours des quatre prochaines semaines. Si elle y parvient, les prix à terme de l’électricité cet hiver devraient baisser. Si elle échoue, les prix de l’électricité en Europe seront dépendants du gaz naturel russe et risquent donc de rester économiquement prohibitifs.

Banque Syz SA a écrit :

De nombreux leaders politiques montent en ce moment au créneau pour préparer leurs pays respectifs à un hiver très compliqué. A moins d’une embellie soudaine du nucléaire et/ou du gaz importé de Russie, le continent européen n’aura d’autre choix que de mettre en place un certain nombre de mesures d’urgence: les premières étapes comprennent une réduction plus ou moins importante de la consommation via des économies volontaires dans les ménages, l’industrie, les services et l’administration publique. Au cas où cela ne serait pas suffisant, de nombreux pays devront se résoudre à mettre en place des restrictions et rationnements qui pourraient toucher l’appareil de production industriel mais aussi des moyens de communication et de transport. L’étape ultime serait une interdiction de l’usage du gaz exception faite des services vitaux (services d’urgence et production de biens à la consommation de base).

Puis-je encore relayer ce type d’articles sur cette file de discussion, où c’est complotiste, extrémiste, et défaitiste ?

Banque Syz SA a écrit :

Le risque grandissant de stagflation nous incite à être particulièrement prudent sur les actifs européens. Relevons toutefois qu’une partie des mauvaises nouvelles est déjà dans les prix et que cette crise va également créer des opportunités d’investissement.

Je ne partage pas cette conclusion. Le pire scénario n’est pas dans les cours, et il y a tjs le problème de la compétitivité à moyen/long terme de l’industrie européenne si le prix de son énergie est bcp plus élevé qu’aux USA.

Merci Risama.

Le scénario (que je ne souhaite pas par ailleurs) d’un taux à 10 ans US à 3,5% ou + reprend du crédit.

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Je reviens sur l’électricité, puisque nous en avons déjà parlé plusieurs fois dans cette file jugée inutile et HS par des intervenants qui participent peu aux forums par ailleurs.

Enfin, l’information est relayée par les médias mainstream :
- Les prix de l’électricité en France battent de nouveaux records
- Le prix de gros de l?électricité en France dépasse 1 000 euros le mégawattheure, contre 85 euros il y a un an

Mais ils ne font que reprendre bêtement une dépêche AFP.

C’est sûr que si ceux qui traitent les autres de complotistes/extrémistes/défaitiste s’informent avec ce type de médias, vous aurez toujours un wagon, voire un train de retard…