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#26 31/07/2019 18h43

Membre (2017)
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Bonjour,
ayant cherché sur le internet le palmarès des dividendes des entreprises Françaises,
je me suis aperçu que le secteur bancaire Français coté en bourse avait de très bon rendement sur les dividendes notamment dû à certain cours d’action assez bas pour certaines banques comme la société générale.
Donc pour moi il serait opportun d’investir dans:

-Société Générale ; rendement dividende prévisionnel 2020> +9.53%

-Natixis ; rendement dividende prévisionnel 2020> +9.31%

-BNP Paribas ; rendement dividende prévisionnel 2020> +7.45%

-Crédit agricole ; rendement dividende prévisionnel 2020> +6.30%

Si on divise par 4 ont à un rendement de 8.15% de rendement sur dividende,
bien sûr ce n’est pas un investissement qui garantit le capital tous les mois mais plutôt un investissement long terme avec le bénéfice d’un très bon rendement de rente est un capital garanti sur au moins 10 ans.

La plupart des ces banques sont "systémiques", en plus elles ont les dépôts de plusieurs millions de Français donc si une crise en fait faillir une, l’État français fera le nécessaire pour la renflouer comme la dernière crise. C’est pour ça que pour moi investir sur du long terme n’est pas si risqué

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#27 31/07/2019 19h05

Membre (2014)
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Privilégier les hauts rendements est une question récurrente chez les investisseurs.
Le rendement que vous mentionnez est lié à un risque important car même si votre analyse du sauvetage de banques est probable, il est certain qu’un tel sauvetage diviserait par 5 voir 10 le cours de ces bancaires… et le dividende suivrait très probablement.

Vous pouvez regarder l’historique de la société générale sur ce site:
Historique des dividendes et divisions de l’action Société Générale

Investir massivement sur un seul secteur (et même ici sur une seule activité), c’est prendre un gros risque. Mais c’est aussi un risque qui peut s’avérer payant.
Vu votre age, je suppose que vous n’avez pas encore beaucoup d’économies et que vous commencez juste à constituer votre patrimoine donc dans le pire des cas, vous ne perdriez pas énormément en cas de krach. 

A vous de bien réfléchir pour savoir si vous êtes prêt à perdre une bonne part de vos placements en échange d’un rendement attrayant.
J’ai commencé par acheter massivement des actions à très haut rendement afin de partir sur un socle de dividendes élevés et j’ai eu de la chance jusqu’à présent (quoique aujourd’hui, l’un d’entre eux se prend -5%, ça pique un peu). Je diversifie désormais car je garde toujours dans mon esprit que c’est à la chance que je dois une bonne part de mes gains.

A vous de bien réfléchir et de bien choisir.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#28 31/07/2019 19h09

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Bonjour,

Les Dividendes des bancaires sont élèves car leurs cours ont sensiblement baissé ces derniers mois. C’est tout sauf "sans risques".
Qui vous garantie que le rendement ne va pas diminuer ? D’autant qu’en période de crise les bancaires réduisent généralement leurs dividendes. De plus, comment poivez-vosavancer que le capital est garanti pendant 10 ans ? Si vous voulezdu capital garanti, c’est Livret A et autres livrets, voir fonds euros sur AV. Mis à part cela, absolument rien n’est garanti !

Concernant le fait que les banques françaisessoient systémiques… cela ne garanti, là encore, rien du tout.

Sinon, visages aussi le secteur des foncières de centres commerciaux qui est actuellement bien bas…


le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.

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#29 31/07/2019 20h03

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INTJ

Cette histoire de capital garanti m’a fait tiquer aussi … Regardez l’historique de la Deutsch Bank sur les 10 dernières années (ou 20, c’est encore plus parlant), par exemple :-)

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#30 31/07/2019 23h06

Membre (2016)
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Il est bien sûr illusoire de penser qu’un placement en actions est garanti, surtout si on mise sur des banques…
Idem pour les rendements.

Néanmoins, mon point de vue de néophyte est que parier sur les banques est un choix qui se défend, à condition d’être lucide sur les risques encourus.

Le cas de Deutsche Bank a été évoqué : chute spectaculaire du cours, rendement misérable - entre autres du fait des augmentations de capital successives.
Or, en dépit de tout ceci, le petit actionnaire n’a techniquement toujours pas perdu son capital. Il est désespéré, certes, mais pas encore désargenté. Tant qu’il n’a pas vendu ses titres, s’entend. Et il lui faudra faire preuve de sang-froid pour encore longtemps…

Mais justement, le fait que DB soit considérée comme une banque systémique offre un petit réconfort. On n’est jamais certain de rien, mais on ne se mouille pas trop en disant que DB a peut-être plus de chance d’être sauvée de la faillite, qu’un établissement plus petit comme Monte dei Paschi (pourtant déjà deux fois renfloué par le gouvernement italien).

À mon sens, donc, les risques les plus immédiats et récurrents sont ceux d’un cours au ras des pâquerettes et de dividendes anéantis. Plutôt que la perte en capital pure et simple.

En ce moment, pour détenir des actions bancaires, il faut être un assez joueur. Mais cela ne signifie pas que l’on soit suicidaire. Pour un actif en phase de capitalisation pour encore une quinzaine d’années, rentrant maintenant sur des valeurs déjà bien décotées, le pari se tient.

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#31 01/08/2019 00h07

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ISTJ

Les cours des banques françaises reflètent peut-être simplement leurs fondamentaux et leurs perspectives estimées…

Pour Société Générale par exemple, une activité et des bénéfices en baisse.


Des marges en baisse, et une rentabilité financière anémique


BNP Paribas a une rentabilité financière légèrement supérieure (7%) mais la dynamique de l’activité est similaire.

Les taux bas pénalisent fortement les marges d’intérêts des banques.

N’étant pas spécialement convaincu par une remontée des taux centraux à venir, et étant incompétent à analyser une banque, je préfère personnellement m’abstenir de plonger dans ce qui me semble être un possible "dividend trap". smile

On peut aussi regarder les banques japonaises pour essayer d’imaginer ce que donne une politique d’intérêt bas à long terme.

Dernière modification par bibike (01/08/2019 00h10)


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#32 01/08/2019 09h04

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@tigrou6: un cas concret :

- GLE est (malgré moi) ma plus grosse position.
- Je suis en MV de -47,75% sur le titre.
- Il me faut 13 ans de dividendes net pour retrouver mon capital.

Si vous êtes en phase de rente pourquoi pas. En phase de capitalisation c’est une autre histoire.

Les résultats qui viennent d’être annoncés ne font pas rêver, notamment sur la partie CIB.
Les taux sont bas et sont bien partis pour le rester.

Le cours est bas, c’est peut être une opportunité. Mais s’il est bas c’est qu’il y a une raison.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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[+1]    #33 01/08/2019 10h23

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INTJ

Scipion pourra s’en doute élaborer, mais en résumé :

Les banques européennes sont massacrées par l’environnement réglementaire, exactement comme les producteurs d’électricité européens (EDF, Centrica…).

On impose aux banques d’avoir des obligations d’Etat, et en même temps la BCE mène une politique qui écrase les rendements desdites obligations.

Du coup, en France, les banques se rattrapent en matraquant leurs clients avec des frais, mais ce n’est pas tenable.

C’est un secteur devenu complètement "pourri", où la qualité de la banque ne présage plus du tout de sa rentabilité future, qui dépend entièrement de la BCE.

A comparer avec les grosses banques US ou canadiennes, qui croulent sous le "pognon" !

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#34 01/08/2019 11h27

Membre (2014)
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InvestisseurHeureux a écrit :

Les banques européennes sont massacrées par l’environnement réglementaire, exactement comme les producteurs d’électricité européens (EDF, Centrica…).

C’est un secteur devenu complètement "pourri", où la qualité de la banque ne présage plus du tout de sa rentabilité future, qui dépend entièrement de la BCE.

En tout cas, pour le moment, les banque continuent de garder des niveaux de rentabilité extrêmement élevés !
Exemple :
Société G : 2019 (prév) : Res Exploitation : 27%, RN : 12,1%
BNP : 2019 (prév) : Res Exploitation : 30%, RN : 18,1%
Etc.

Les banques râlent d’une situation "peu favorable" mais elles continuent à sortir des résultats impressionnants et largement supérieur à la moyenne des sociétés cotées !… La baisse des marges actuelles est donc peut-être un retour à une normalisation. Aussi, le monde des startup a bien compris la profitabilité de ce secteur avec une prolifération de "Fintech" qui tentent de prendre une part de ce beau gâteau.

A suivre,

Dernière modification par Tanuky (01/08/2019 11h31)

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#35 01/08/2019 11h52

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Pour avoir lu attentivement ce qu’avais écrit Scipion sur les banques il n’y a pas si longtemps. Il est comme nous tous, difficile d’analyser correctement !
Les banques Nordiques sont en chute libre suite aux scandales lettoniens et des pays périphériques, les grosses italiennes sont en forme… pays latin au bord de la récession.
Intesa pour l’avoir en portefeuille dans une optique long terme, poursuit son plan de maigrissement, augmente ses bénéfices, a un top risk/ratio, et se dégage comme il le faut des créances à risque.
Les résultats sont excellents dans tous les sens du terme.

En 1 année le paysage a bien changé et ce n’est pas fini, les contraintes de la BCE pèsent, mais comme tous secteur, le stock picking a sa place.

J’aime bien Natixis depuis sa chute il y a peu, mais là c’est du trading court terme.

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[+1]    #36 18/08/2019 00h28

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Pour investir dans une banque, il y a au moins deux points importants à considérer : la rentabilité (a la portée de tous) et leur solvabilité reglementaire (que peu de gens comprennent compte tenu de la complexité et la singularité sectorielle)

Sur la rentabilité, c’est très simple. On compare de manière classique le ROE et le cout du capital. Si on regarde une grande banque diversifiée avec de belles positions concurrentielles en Europe comme BNP Paribas, on s’aperçoit que la banque affiche un ROE superieur à son cout du capital. De tête, le ROE a augmenté pour atteindre 9%. Le cout du capital est très difficile à définir.  En prenant un modele classique avec le beta sectoriel, le taux sans risque et la prime de risque actions, il est difficile d’avoir un cout du capital inférieur à 6%. En effet, avec une prime de risque equity historique à 5% et un beta de 1,2, nous sommes déjà à 6%. On pourrait arguer que le taux sans risque est à zero. Donc cette banque crée de la valeur : elle dispose post distribution théorique « totale » aux actionnaires d’un solde positif à réinvestir.
Une autre maniere de voir cette rentabilité est la Net Tangible Book Value per share. Elle est à plus de 65 euros pour un cours actuel autour de 40 euros. Donc si on liquidait la banque, les actionnaires toucheraient theoriquement 65 euros par action.
Enfin, quand on regarde l’evolution de la book value par action, celle ci s’accroit année après année. Un slide de la presentation du H2 2019 montre cela.
Donc à date, la rentabilité structurelle est là.

Maintenant, voyons la solvabilité. Les autorités exigent un niveau de fonds propres en comparaison des risques theoriques pris (Core Equity Tier 1 to Risk Weighted Assets). Les banques ne peuvent distribuer du capital (donc verser des dividendes) que si elles disposent d’un ratio confortable. Problemes majeurs : 1) la definition de ce ratio minimum fluctue depuis 10 ans en étant en permanence renforcé. La derniere evolution dite Bale 4 arrivera en 2022 et les banques vont devoir changer la manière de calculer les risques théoriques avec une incertitude réelle sur l’impact sur leur ratio de solvabilité. 2) A définition constante, la BCE peut a tout moment relever l’exigence qui est personnalisée pour chaque banque. Cela crée une incertitude forte.
Donc l’exigence peut changer et le ratio de la banque peut lui aussi changer, toutes choses égales par ailleurs !
BNP a un ratio de solvabilité de 12% contre une exigence à 10-11%. La marge est faible. Mais c’est logique : si la banque veut afficher une rentabilité élevée (cf premier critere), elle doit réduire sa base de capital, donc la piloter au plus proche de l’exigence. Sachant que toute infraction se traduirait par une interdiction de distribuer des dividendes.

Avec une marge faible sur les exigences en capital et une incertitude forte sur ces exigences cibles, il est très difficile de se positionner sur les banques.
Et j’ai pris l’exemple d’une banque solide, BNPP. Beaucoup de banques ont une rentabilité inférieure au cout du capital.

Pour etre long sur les bancaires, il faut se moquer à court terme de la volatilité du cours mais aussi potentiellement du dividende !
Avouez que cela fait beaucoup.

En outre, la rentabilité du secteur va devenir très compliquée. La BCE applique des taux négatifs sur les dépôts que les banques ne répercutent pas à leurs clients particuliers, alors que les taux de crédit se font en fonction de ces taux négatifs. Cela signifie que les marges d’intermédiation s’effondrent. Les banques doivent ajuster leurs couts, ce qu’elles font toutes avec des baisses d’effectifs et des fermetures d’agences massives. Mais le process est malthusien.

J’ai tenté plusieurs fois d’investir en valeurs bancaires. La derniere fois avec BNPP il y a quelques mois en achetant à 45 euros. J’étais persuadé d’avoir une marge énorme (cf l’écart avec la net tangible book value per share). Et bien la valeur traite 40 euros…
Et je n’ai aucune certitude sur ce qui se passera avec Bale 4.

Bref, bon courage à tous avec les valeurs bancaires européennes.
Mon conseil est de regarder les valeurs américaines. L’environnement macro et concurrentiel est bien meilleur. Et les US n’appliqueront pas les règles internationales de solvabilité si elles leur sont défavorables. Donc les valeurs à dividendes s’il y en a doivent etre de l’autre coté de l’atlantique.

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#37 18/08/2019 08h33

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Est-ce la fin des banques ?

Courte video pas inintéréssante trouvé sur zonebourse

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#38 18/08/2019 09h24

Membre (2019)
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Je Merci 9jiioo, la vidéo est un bon recapitulatif des risques qui pèsent sur l’industrie.

Elle dit aussi très bien l’enjeu. L’économie de l’argent est trop sensible pour être laissée au seul marché. D’où la super réglementation sur les banques qui dicte les valorisations actuelles (cf mes remarques sur la rentabilité et la solvabilité).

Intéressant, la BCE considère la non-rentabilité des banques comme un risque majeur aujourd’hui. Cela s’explique bien : les banques sont la courroie de transmission de la politique monétaire sur laquelle l’Europe base sa politique de relance (à défaut de marge de manoeuvre budgétaire / fiscale des Etats). Des acteurs bancaires déficients rendent inopérantes leurs politiques (TLTRO en relais du QE).
Mario Draghi avait annoncé début juillet que la BCE cherchait un moyen pour que la politique monétaire de taux négatifs n’ait plus d’impact négatif sur la rentabilité des banques (qui ne peuvent pas facturer les dépôts aux clients particuliers). Je doute que la solution soit l’helicopter money décrite par Ray Dalio (argent donné directement par les BC aux entreprises et aux individus) mais tout est possible. Une solution plus traditionnelle (rembourser les interets negatifs aux banques ?) est probable. Cela serait une premiere bulle d’oxygene pour les banques.

De même, la réforme de Bale 4 peine (nouvelle hausse des exigences en solvabilité) car les acteurs politiques européens craignent des effets négatifs trop importants sur les banques qui ralentiraient la distribution de crédit, et donc la croissance.

Aucun doute sur le fait que des annonces concrètes auraient des effets tres positifs sur la rentabilité structurelle des banques et donc leurs valorisations. Mais nous en sommes aux bonnes intentions. Il faut donc attendre.

NB : tous mes propos concernent les banques européennes, pas américaines

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#39 18/08/2019 10h18

Membre (2019)
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Bonjour à tous,

Sauf erreur de ma part, il était question, il y a encore quelques mois, que la BCE applique des taux négatifs par paliers afin de limiter les effets négatifs de sa politique de taux pour les banques notamment

:https://www.agefi.fr/asset-management/ … ion-276470

Bien que ce ne soit pas encore en oeuvre, ca pourrait etre une piste afin faire baisser la pression sur les banques.

D’autre part, travaillant dans le milieu, TOUTES les banques cherchent désormais à augmenter la part de leurs revenus de commissionnement (type assurance, assurance-vie, facturation etc) au détriment des prets type credit habitat où la marge d’intermédiation est effectivement faible voire nul.
De mémoire, il m’avait semblé entendre, dans mon entreprise, que la marge d’intermédiation correspondait désormais environ à 20% de notre PNB, le reste étant des revenus de commissions, donc moins sensible à la politique des taux de la BCE, et plus perenne.

D’autre part, beaucoup d’établissements bancaires détiennent également des banques en lignes, ou des filiales spécialisées dans un domaine (gestion d’actif ou immobilier). Là encore, point d’impact de la politique de taux sur ces activités.

Pour le post précédent, je pense au contraire que rentrer sur BNPP à 45 euros était une bonne chose dans une optique de long terme. Le secteur étant massacré, c’est, à mon sens, une bonne opportunité.

Dernière modification par Vonhaken (18/08/2019 10h18)

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