Actions : liste de vos regrets de ne pas avoir acheté !

J’ai beau me remuer les méninges dans tous les sens, j’ai énormément de mal à voir l’intérêt de cet exercice.

On est vraiment dans le biais de l’archi débutant qui se dit "ha si j’avais su…"

Mais dans les faits, les actions qu’on pas acheté sont juste des actions qu’on a pas acheté. Pas des actions qu’on a failli acheté.

Quand je lis un peu plus haut que ceux qui avaient un grosse liste de ces actions étaient dans le vrai, j’en arrive personnellement à la conclusion totalement inverse.

Les actions ça monte, ça descend, on en regarde plein, on hésite, ceux qui ont envie de se souvenir de quelques hésitations qui ont réussi pour se persuader d’avoir eu presque raison alors qu’ils ont eu tord… Libre à eux de le faire si ça leur remonte le moral, mais bon c’est tout.

J’avoue avoir un biais sur les actions : je n’aime pas les titres fortement valorisés, donc à PER élevé.

Ce qui fait que j’ai raté ou revendu trop tôt des titres genre LVMH ou Hermès.

Mais je me soigne !

L1vestisseur a écrit :

Et pour ma part je ne regrette pas de ne pas avoir acheté Interparfums, l’une des actions les plus surcotées de la cote parisienne, malgré le beau parcours du titre ces dernières semaines.

Mon regret à propos de ce titre remonte à plusieurs années mais je ne sais plus si c’est avant ou depuis 2020

Je rejoins les autres : à mon sens, c’est un exercice de peu d’intérêt.

J’irais même plus loin : le jour où vous n’effectuerez plus que des erreurs d’omission et aucune erreur d’engagement, vous serez devenu un investisseur hors pair.

Vous devriez donc justement souhaiter ne plus avoir que des erreurs d’omission à regretter.

Ainsi, Howard Marks confesse qu’il ne se souvient pas avoir fait de véritable erreurs d’engagement, mais que des erreurs d’omission.

Buffett confesse quelques erreurs d’engagement, mais plutôt une par décennie (la compagnie textile au début, le fabricant de chaussures dont j’ai oublié le nom dans les années 90, les compagnies aériennes plus récemment),

Il confesse beaucoup plus d’erreurs d’omission : avoir loupé Google pour prendre l’exemple de l’une des dernières qui me revient en tête.

Comme exercices beaucoup plus productifs :

   - Faire un post-mortem d’entreprises que vous aviez achetées et dont ces achats se sont révélés être un échec. Pour essayer par rétro-engineering d’éviter ces erreurs à l’avenir.

    - Dans le même esprit, analyser les erreurs d’entreprises que vous avez vendues alors que vous n’auriez jamais dû, et l’erreur d’analyse qui vous a conduit à cette décision . (Par exemple, dans mon cas, Microsoft vendu en 2015, tout content d’avoir fait un 2-bagger. D’autant que j’avais une grosse ligne).

Dernière modification par julien (19/04/2023 10h20)

J’ai déjà écrit sur le sujet dans un autre post, mon plus grand regret est Apple.
Avoir vu l’arrivée du smartphone, de la tablette, l’engouement pour les produits à la pomme malgré le prix et ne rien faire.
Ne pas avoir acheté du Amazon quand j’ai offert une liseuse à ma fille. Et ensuite lors de ses premiers achats en ligne.
Ne pas avoir acheté Alphabet quand j’ai fait mes premières recherches sur Google.
Ni du Facebook, ce n’est pas faute de ne pas l’avoir vu.
Aujourd’hui, je surveille les valeurs qui vont naîtrent de l’IA.
J’ai déjà des valeurs sûres comme Microsoft, Apple ou Tesla et je surveille les valeurs qui pourrait émerger, ce qui compte, c’est le concept, le concept de Google a tué Yahoo comme Apple ou Samsung ont éliminé Nokia et Blackberry.
Un concept de magasin de stockage en attente de livraison comme le fait Krogger, va éliminé ou transformé les Auchan ou Carrefour, pour moi, c’est une question de temps, Carrefour a bien détruit le petit commerce alimentaire qui s’est transformé en hard-discount. Comme le cycle de la vie qui se transforme ou disparaît.
Je me dis que j’ai laissé passer ma chance, par ignorance ou aveuglement, une deuxième chance ratée ne fera que confirmer que je suis idiot.