Unibail-Rodamco-Westfield : un géant mondial des centres commerciaux

Geronimo a écrit :

Quel est le rapport entre son investissement dans Unibail et le fait qu’il soit, ou ne soit pas, un "entrepreneur successful" ?

Il a investi dans URW un an après le rachat de Westfield. Donc il savait dans quoi il investissait. Il présente aujourd’hui le rachat de Westfield comme une erreur. Si c’est une erreur aujourd’hui c’en était une quand il a investi. Il a donc investi sur une erreur. Est-ce la définition de successfull ?

Asn540 a écrit :

Est-ce la définition de successfull ?

Bah successful non (ou peut être que oui cf PRU moyen indiqué par GBL), mais pour son investissement, pas sur ses qualités d’entrepreneur.

Je suppose que cela fait référence à cette phrase : « Lorsque Léon Bressler prend les rênes d’Unibail, en 1992, l’affaire va mal. Engagée jusqu’au cou dans d’importantes opérations de promotion, la société subit de plein fouet l’éclatement de la bulle immobilière. » située au début du quatrième paragraphe de l’article en question.

Dernière modification par delta (22/10/2020 00h19)

Talleyrand, le 21/10/2020 a écrit :

Christophe Cuvillier sur BFM Business ce matin se défend et défend les strategies d’acquisitions de URW et tape sur les actionnaires "activistes":

Christophe Cuvillier (URW) : Une bataille d’actionnaires au sein du groupe Unibail-Rodamco-Westfield - YouTube

Extrêmement décevant. CC accumule les arguments douteux.

-le temps qu’il passe à expliquer que les activistes ont investi "en connaissance de cause". Et alors ?! Trouver que le rachat de Westfield était une erreur est une chose, cela n’empêche pas de trouver le cours de l’action faible et qu’URW reste une bonne opportunité. C’était mon cas aussi et ça ne veut pas dire qu’on approuve la stratégie du groupe. Et "la connaissance de cause" ne s’applique pas sur l’AK.

-c’est un peu la faute du journaliste qui le met sur cette voie, mais le rachat de Westfield est décrit comme une erreur uniquement à cause du covid

-"le cours de l’action a chuté mais la plupart de nos concurrents ont chuté dans des proportions similaires", c’est faux, il suffit de comparer à Klepierre sur un an, division par 3.5 contre 2.6, URW est plus sévèrement punie.

-plus loin une nouvelle défense du rachat de Westfield, "acquisition stratégies", "ça sert à rien d’être gros partout, faut être le meilleur localement", puis il cite en exemple… Londres (ok) mais également des centres européens continentaux qu’ils possédaient déjà avant ! Aucun exemple de centre US.
L’argument "ça sert à rien d’être gros" est également discutable, la force d’URW en Europe c’est aussi le fait qu’ils sont incontournables si l’on souhaite être présent dans les meilleurs centres.

Bref, pas brillant comme intervention.

InvestisseurHeureux, le 20/10/2020 a écrit :

Pour le moment nous n’avons toujours pas vu les bénéfices stratégiques de l’acquisition de Westfield, comme l’indique le management.

Entre 2018 et 2019, quelles sont les enseignes qui ont bénéficié de la présence d’Unibail sur les deux continents pour passer de l’un à l’autre ?

Je m’étais fait la réflexion récemment, on n’a eu aucune nouvelle sur le sujet, alors que c’était un des arguments mis en avant pour le rachat.
Je pense qu’aucune enseigne n’a traversé l’atlantique (ou trop peu pour que ça justifie une communication), et que cet argument était juste une idée en l’air balancée comme ça dans la liste pour justifier le rachat, sans jamais n’avoir été vérifiée sérieusement auprès des locataires.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Bonjour,
Lu sur Zonebourse, une foncière angaise qui émet des actions avec 55% de décote sur son actif net…

Shaftesbury a annoncé une levée de fonds qui pèse sur son parcours boursier, parce que l’opération a été réalisée avec une décote significative sur la dernière valeur connue de l’actif net réévalué. La foncière commerciale centrée sur le marché londonien de la distribution souffre.

La décision de Shaftesbury de lever 297 M£ en émettant des actions à 400 GBp pièce a pris le marché par surprise, entraînant une chute de 16,7% pour le titre en séance. Il cote 415 GBp environ, dans de gros volumes. Officiellement, il s’agit de renforcer le bilan pour tirer parti des opportunités qui vont se présenter quand les effets de la pandémie seront moins violents. Chez Jefferies, Pike Prew souligne que l’opération est réalisée avec une grosse décote de 55% sur l’actif net réévalué, ce qui signale "probablement" une détérioration bien plus importante que prévu de la valeur des baux en cours.

Shaftesbury : une levée de fond à bas prix fait décrocher le titre | Zone bourse

Pour Unibail, l’investissement de Xavier Niel démontre qu’il croit à l’avenir des centres commerciaux.

Dans le prospectus de Shaftesbury pour leur AK modeste (12%): a écrit :

At 30 June 2020, the Group’s loan-to-value ratio was 29.1%, up from 26.7% and 23.9% at 31 March 2020 and 30 September 2019 respectively, largely due to decline in the portfolio valuation. The valuation of the Group’s wholly-owned properties at 15 September 2020 showed a further decline since 30 June 2020, from £3,291.9 million to £3,135.8 million.
The Group’s individual debt arrangements have specifically charged assets as security, although the relative amounts of collateral charged, compared with the amount of each facility, are not uniform. However, through charging its unsecured properties, which were valued at £434 million at 15 September 2020, the Group estimates it could withstand a 34% decrease in valuations (from the 15 September 2020 valuation) before it reaches the limit of the loan-to-value covenants in its borrowing arrangements.
The Company’s reasonable worst case scenario, modelled for the purpose of the working capital statement, assumes a further valuation decrease of 25% from 15 September 2020 to the end of
the 12 month period following the date of this document. Whilst the Company expects to remain compliant with loan-to-value covenants under this scenario (either by meeting the existing thresholds with the current level of security or by providing uncharged properties as security), significantly higher loan-to-value ratios will increase the Group’s financing risk beyond the Board’s tolerance and may compromise further covenant waiver and facility renewal negotiations.

Même histoire qu’URW. Pas besoin en théorie de faire une UK mais on risque d’être juste.
Je note le scnénari négatif "raisonnable" avec baisse des valeurs des biens de 25%.

Sources (Volvic) :https://www.shaftesbury.co.uk/en/investor-relations/capital-raising.html

Dernière modification par kiwijuice (23/10/2020 08h25)

Bonjour,

Au moins le consortium a réanimé le titre à la hausse c’est déjà pas mal…

Concernant le vote, certains ont votés en ligne ou par correspondance avec leurs titres sur boursedirect? Si oui modalités?

Dans la rubrique AG j’ai ceci:

* Cette attestation vous indique le nombre de titres que vous détenez dans nos livres. Cependant vous devez avoir fait une demande au préalable de votre carte d´admission à l´Assemblée Générale de la société concernée.

a priori il n’y a pas le pictogramme voteaccess.

ps:  sur Binck, c’est le néant, pas d’attestation de titres ni d’information donc faut etre motivé:)

Amicalement.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.