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#401 12/01/2016 15h44

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Je nuance un peu mon analyse rapide de l’autre jour.

L’Amérique Latine est aujourd’hui dans une phase de ralentissement économique. Toutefois, on peut diviser cette région du monde en deux sous-ensembles:

(1) Les pays de l’Alliance du Pacifique (Mexique, Colombie, Pérou, Chili) s’en sortent mieux que les autres avec une croissance moyenne estimée à 2,5% cette année. L’Amérique centrale et la zone caribéenne (République Dominicaine…) continuent également à croître à des niveaux plutôt importants (en moyenne: 5%).

(2) Les grands pays d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine) et le Venezuela sont en phase de ralentissement net.

On a affaire, selon Juan M. Ruiz, a une Amérique Latine à deux vitesses:
América Latina se desacelera a dos velocidades | Economía | EL PAÍS

Quelle conclusion pourrait en tirer un investisseur? Aucune à mon avis. Le premier réflexe serait de chercher un ETF basé sur les performances des pays de l’Alliance du Pacifique. Il en existe quelques-uns (par exemple, l’iShares MSCI Mexico Capped ou l’iShares MSCI All Peru Capped) mais le problème est qu’ils sont corrélés à l’évolution du prix des matières premières…

Plus d’informations sur ces ETFs en cliquant sur ce lien: Fool Invertir  » La Alianza del Pacífico: apostando al crecimiento en Latinoamérica

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#402 12/01/2016 17h35

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1C’est le début de la fin au Venezuela.

Le délabrement de l’économie du Venezuela s’accélère
Le délabrement de l?économie du Venezuela s?accélère

Maduro a perdu les législatives ? Pas grave, il crée un nouveau parlement à sa botte tout comme Chavez avait créé un autre organisme quand la mairie de Caracas avait été perdue par les chavistes.
Au Venezuela, le pouvoir crée un Parlement parallèle pour contrer l?opposition

Thierry Apoteker : «?Pour le Venezuela, le risque de défaut est majeur?», Enjeux internationaux

Avec un PIB qui devrait reculer dans une fourchette comprise entre 6 % et 10 % en 2015 et l’inflation qui dépasse les 200 %, les investisseurs ont naturellement tendance à sortir.

Le risque de défaut est-il omniprésent ?
Assurément. L’an prochain, Caracas doit faire face à 13 milliards de dollars de remboursements obligataires, l’essentiel étant concentré au second semestre. Une première tranche doit être honorée en mars (1,6 milliard de dollars) et sera sans doute couverte par les réserves en devises. Mais la partie immédiatement utilisable de ces réserves n’est que de 6,5 milliards de dollars. Cela ne suffira pas.

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#403 13/01/2016 14h51

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Sur le Brésil ce graphique qui montre pourquoi il sera difficile de trouver une solution politique avant les prochaines élections présidentielles prévues fin 2018, 33 mois encore ! Michel Temer c’est le vice-président du Brésil qui cherche à être calife à la place du calife.



Par contre cet autre avis de Saxobank dans ses Outrageous Predictions 2016, avec une remontée de 25% des EM :



@Zebonder peut-être avez-vous raison et peut-être le Venezuela va-t-il s’écrouler mais je remarque plusieurs choses, au milieu guignolades de Maduro :
- une majorité de Venezueliens (cf. les dernières élections de décembre) a désormais compris que le populisme chaviste est une impasse et souhaite ouvrir d’autres voies de développement. Maduro n’est pas surpuissant, il n’est certain qu’il soit suivi par l’armée s’il tente vraiment un coup d’État "populaire".
- cela fait plusieurs années qu’on nous promet la fin du Venezuela et pour l’instant le pays tient encore. Maduro a d’ailleurs bien compris qu’un défaut du pays signera sa fin à courte échéance.
- les obligations pétrolières ou étatiques du pays sont encore activement traitées, même si sans doute réservées aux plus tatoués des aventuriers.

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#404 13/01/2016 15h00

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Le Brésil va sans doute profiter des jeux olympiques mais si c’est mal géré comme les jeux en Grèce, la suite sera catastrophique. ( que sont devenus tous les stades, équipements … des jeux d’Athènes ? ).

Pour le Venezuela, ils ont des réserves de change donc le pays ne peut pas tomber du jour au lendement et Maduro continue à créer des subterfuges à chaque fois qu’il perd une élection.
Le pays est actuellement en phase d’agonie mais celle-ci peut encore durer 2 ou 3 ans, le temps que les réserves de change s’amenuisent et que la Chine arrête de jeter l’argent par les fenêtres.

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[+1]    #405 13/01/2016 15h54

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Et 2 ou 3 ans c’est un parfait billet de lotto avec Petroleos de Venezuela 2017 actuellement proche de 40%. Et c’est aussi suffisant pour que la nouvelle majorité mette en place des réformes qui évitent un défaut. Je ne dis pas que cela arrivera, je dis que c’est dans l’ordre des possibles depuis les élections de décembre 2015.

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#406 23/01/2016 00h54

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A propos du sujet précédent, l’éventuelle faillite du Venezuela ou de la pétrolière PDVSA, les réserves de la banque centrale ont augmenté en décembre, donnant un peu de répit au pays et éloignant les risques de faillite - au moins pour quelques mois.

Le Brésil semble toujours se débattre au fond du trou, je n’en ai pas beaucoup entendu parler autour de Davos, peut-être les entrepreneurs et politiques brésiliens sont trop occupés par leurs problèmes domestiques ?

Enfin l’Argentine semble se réinsérer sur la scène internationale, comme en témoigne cet article de Bloomberg. Il semble tout de même que les négociations sur la dette de 2001 avec les fonds holdouts dont Eliott seront assez difficiles. Une réunion est prévue je crois le mois prochain.

Pour ceux qui n’auront pas le temps de lire l’article, j’en extrais ce graphe assez parlant.

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#407 23/01/2016 09h34

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Bonjour,

Si l’évolution de l’économie latino-américaine vous intéresse, je vous invite à lire un article de José Antonio Ocampo (publié en septembre 2015 dans la revue trimestrielle du FMI, "Finance et Développement"):
https://www.imf.org/external/pubs/ft/fa … ocampo.pdf

Un petit résumé de cet article :

La thèse défendue par José Antonio Ocampo est que l’Amérique Latine a connu une décennie de croissance exceptionnelle entre 2014 et 2013.

La convergence de 4 facteurs a soutenu cette croissance:

(1) Le "boom" du prix des matières premières (pétrolières et non pétrolières)
(2) L’augmentation du commerce international
(3) Un accès extraordinaire aux financements extérieurs
(4) Les "remesas" (= l’argent envoyé par les émigrés latino-américains à leur famille restée dans leur pays)

Après la crise de 2008, deux de ces facteurs favorables ont disparu:
(1) Baisse drastique du commerce international
(2) Diminution des "remesas" (de nombreux émigrés au chômage sont rentrés au pays)

A partir de 2012, on assiste à une baisse des matières premières non pétrolières. Puis se produit une baisse brutale du pétrole depuis 2014.

Aujourd’hui, un seul facteur soutient encore l’économie latino-américaine: l’accès aux financements extérieurs. Pour combien de temps encore?

Quelle leçon tirer de tout cela? L’économie des pays d’Amérique Latine dépend trop du prix des matières premières. Les dirigeants de la région doivent diversifier les structures productives et miser sur l’innovation technologique (= permet de créer de la valeur ajoutée). Cela suppose d’améliorer la qualité de l’éducation dans la région. Le développement économique de la région sera possible uniquement si les dirigeants latino-américains ont une vision de long terme.

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#408 24/01/2016 18h17

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Cher Holden, merci pour l’article que j’ai lu - même si un peu en diagonale -. D’accord avec ses et vos conclusions, avec peut-être un peu de perspective qui lui manque : l’histoire de l’Amérique latine, si on doit la résumer en une ligne, est celle d’une dépendance aux autres pays et il n’y a malheureusement rien de nouveau en 2016. Je parle bien de l’Amérique latine et j’exclus donc l’Amérique pré-colombienne. Que ce soit avant les indépendances du début du XIXe ou après, le lien avec des puissances tutélaires ne s’est jamais éteint malgré ce qu’affirment les nationalismes sourcilleux.

La deuxième longue durée c’est le demi-siècle qui vient de s’écouler : voilà 50 ans les pays d’Amérique latine vivaient dans une culture démocratique très incertaine, à tel point qu’on a vu surgir nombre de dictatures qui heureusement ont disparu depuis, même si la passion de l’homme (ou la femme) providentiel(le) reste forte dans nombre de pays. La place de l’État (et donc de la fiscalité) reste assez incertaine, le Mexique et la Colombie en fournissant deux exemples évidents.

Tout ceci pour dire qu’il faudra encore quelques décennies à ce continent pour parvenir à une autonomie économique réelle. Et pour revenir à des préoccupations plus propres à ce forum, je compte surtout sur l’investissement étranger (voir l’article de Bloomberg déjà cité) et la dette obligataire - locale ou non - pour y trouver des opportunités.

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#409 01/02/2016 13h34

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C’est aujourd’hui que l’Argentine reprend les discussions avec les fonds holdouts (ou "vautours" si on veut porter un jugement de valeur) à New York. La résolution de ce problème permettrait au pays un retour au crédit international dont il a évidemment grand besoin. Pour l’instant les parties n’ont pas trop dévoilé leurs positions, l’Argentine acceptant peut-être le paiement du principal mais pas des intérêts ou d’une partie d’entre eux. Je ne suis pas certain du chiffre mais les intérêts représenterait trois fois le principal.

Je ne crois pas que son grand voisin du nord, le Brésil, en avait vraiment besoin et pourtant les nuages continuent de s’y accumuler: alors que 1M de visiteurs y seraient attendus pour les prochains JO (du 5 au 21 août) le pays parmi d’autres en Amlat est frappé par le virus Zika. Le budget JO atteint maintenant près de 10 Mds USD, et ne comprend pas même la prise en charge de la sécurité.

Le déficit budgétaire brésilien est à plus de 10% du PIB, et selon Bloomberg le pays connaît la pire récession en un siècle.

Quant au Venezuela on commence à parler d’une intervention du FMI / IMF sous forme de prêts conditionnés à des réformes économiques. On imagine toutes les difficultés politiques que cela poserait : le président Maduro dénoncerait certainement une manoeuvre des puissances de l’argent contre la révolution bolivarienne qu’il prétend conduire dans son pays.

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#410 09/02/2016 19h05

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sat a écrit :

Et 2 ou 3 ans c’est un parfait billet de lotto avec Petroleos de Venezuela 2017 actuellement proche de 40%. Et c’est aussi suffisant pour que la nouvelle majorité mette en place des réformes qui évitent un défaut. Je ne dis pas que cela arrivera, je dis que c’est dans l’ordre des possibles depuis les élections de décembre 2015.

Surprise du jour: rosneft investit 40% de plus dans le subsidiaire gaz de PDVSA
Rosneft aumenta a 40% su participación en Petromonagas

De plus Maduro négocie avec la Deutsche Bank pour son or…
"The German Bank and Venezuela are negotiating a gold swap. The reports Reuters . Venezuela desperately needs foreign currency. But what makes the German bank with the gold?"
Venezuela will Gold an die Deutsche Bank verleihen | Goldreporter

Cela suffira-t-il?

Dernière modification par sissi (09/02/2016 19h09)

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#411 09/02/2016 21h11

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Je viens de découvrir l’existence du fonds value espagnol "Metavalor".

D’après leur dernière lettre trimestrielle (de janvier 2016), ce fonds est investi dans deux entreprises latino-américaines:

-ANTOFAGASTA (entreprise chilienne dans le secteur minier)

METAVALOR a écrit :

Antofagasta (6,5%). Compramos tras un 72% de caída respecto a los máximos de hace ya casi 5 años. Es uno de los productores de cobre más eficientes del mundo, con un balance sólido y una familia que ha demostrado asignar con prudencia el capital, “rara avis” en este sector.

-GALP (entreprise brésilienne dans le secteur du pétrole et du gas)

METAVALOR a écrit :

Galp (7,6%): Sus activos en Brasil no han dejado de sorprender positivamente en los últimos 4 años, pero en ese período las acciones han caído un 40%. Creemos que vale un 60% más.

Connaissez-vous ce fonds ou les sociétés en question?

Pour ma part, je ne me vois pas investir dans ces entreprises-là, surtout en ce moment. Il faut vraiment avoir le coeur bien accroché.

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#412 09/02/2016 21h42

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Ah si seulement on pouvait le savoir à l’avance ! Je regardais le cours de la 2016 à échéance dans … 17 jours et je trouve du 95% chez Interactive Brokers. Sauf si j’ai manqué une information c’est quand même un peu fort de craindre un défaut du Venezuela dans les deux semaines qui viennent. Vous en avez Sissi vous qui êtes un marin obligataire au long cours ?

Pour PDVSA / Petromonagas au passage on se demande où Rosneft trouve de l’argent dans le marché actuel du pétrole. On peut d’ailleurs se poser la même question pour Deutsche Bank avec les difficultés qu’elle traverse actuellement (elle aurait des problèmes de trésorerie). C’est l’alliance des éclopés … 

Pour ma part je n’ai pas acheté de ticket de lotto, ce que je crains c’est l’imprevisibilité de Maduro. Payer les intérêts du pays ou de PDVSA est son seul salut, mais s’il n’y arrive plus et qu’il sent qu’il perd le pouvoir, il peut tenter un coup (d’État par exemple).

Je me rappelais aussi cette information des réserves d’or du Venezuela. Vous connaissez certainement le site de Trading Economics sur lequel il est dit, comme dans votre article, que le pays disposerait encore de 361t d’or. On nous dit aussi que le pays disposait de 16Mds USD de réserves en devises en décembre dernier, mais j’ignore si l’or est inclus dans le calcul des réserves. Aux cours actuels les 361t d’or vaudraient un peu plus de 15Mds USD. Quoiqu’il en soit pour 17 jours ça devrait suffire.

@Holden, je ne détiens ni connais aucun de ces titres, je vois qu’une obligation de GALP (2018) est proposée chez Interactive Brokers en EUR, elle est actuellement au-dessus du pair.

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#413 17/02/2016 23h18

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De bonnes nouvelles pour l’Argentine avec Griesa, le juge New Yorkais en charge d’une partie du défaut argentin de 2001, qui semble adoucir ses exigences, il est vrai qu’il ne se fait plus insulter tous les jours comme par le précédent gouvernement de C. Kirchner il y a 3 mois.

http://www.bloomberg.com/news/articles/ … me-nemesis

Selon le New York Times l’histoire du défaut argentin de 2001 touche à sa conclusion.

Si cela se confirme, c’est aussi une bonne nouvelle pour l’Amlat qui montrerait sa résilience malgré les bas prix des matières premières. Avant le prochain défaut au Venezuela ?

Dernière modification par sat (17/02/2016 23h19)

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#414 28/02/2016 11h00

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S’il y a encore des lecteurs de ce forum qui veulent se risquer en LatAm voici les obligations les pires et donc que la sagesse demande à éviter, d’après un récent rapport de Fitch. La vidéo dont voici un extrait :

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#415 28/02/2016 11h07

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Fitch change d’avis d’une semaine sur l’autre….

Article du 9 Fevrier :

Bloomberg a écrit :

Colombia’s Pacific Exploration & Production Corp., Brazilian sugar producer Grupo USJ and General Shopping Brasil SA are among the companies at imminent risk of default, Fitch said. The fourth is Chilean car dealer Automotores Gildemeister SA, which Fitch rates as in “restricted default” as it restructures its debt.

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#416 28/02/2016 11h29

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Sat

Ca dépend évidemment du prix paye pour les obligations de ces cies …juste a voir cette liste…et l’impact…eh be les hedge funds vont se régaler… car ils achètent pour presque rien puis négocient …en moyenne dans les 30 a 40% donc doublent ou triplent le montant investi

Ah! nous pauvres petits porteurs!

En fait a tous les jours il y a des downgrades .. et pour le Bresil … vous n’avez pas l’impression qu’a les entendre …le pays a subi un glissement de terrain majeur et tout simplement disparu de la surface de la terre?

Bon dimanche!

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#417 28/02/2016 12h39

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ouch, ils parlent encore de GS alors qu’ils ont déjà suspendu le coupon de la 12% et fait une offre d’achat de leur obligation 10%, donc la compagnie va encore mal sad
Pour OI c’est prévisible ( bénéfices en BRL, dette en EUR/USD ).

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#418 28/02/2016 19h30

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Heureux de voir quelques bonistas acharnés et encore fermes au timon LatAm. Je suppose que chacun a encore au moins une ligne - dans le rouge - d’un émetteur latino ? C’est en tout cas comme ça que je vous comprends Zebonder.

@bob : pas forcément un changement d’avis, sans doute différents services de Fitch qui s’expriment et de toute façon d’autres émetteurs à ajouter à la liste des junk de junk.

Pour le Brésil, je ne sais pas quand on touchera le fond, entre 2016 et 2018 (fin du mandat de Dilma R.), mais on est en effet dans une configuration contrarienne parfaite pour acheter. J’avais espéré que les JO auraient un effet positif avant le mois d’août, mais maintenant je suis neutre.

Sissi d’accord les hedge peuvent toucher 30 ou 40% mais parfois il ne leur reste - comme nous pauvres petits porteurs - que leurs yeux pour pleurer. Sans parler des banques qui payent et nous font payer leurs déboires en LatAm et dans le reste du monde émergent.

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#419 28/02/2016 21h07

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Bonsoir Sat

Que les petits porteurs pleurent oui mais les hedge funds? Non ça je ne le crois pas car ils se protègent - achètent les CDS et la dette - so they get it either way!
Sur le forum allemand bien des gens investissent encore au Bresil
Justement un copain écrivait aujourd’hui : quand on a 7 chiffres a intérêt négatif …vaut mieux acheter des brésiliennes.. Et il est fin de la soixantaine…
Sur que de voir le rouge c’est pas réjouissant mais si les boites payent et que le gros de leur chiffre d’affaires est hors Bresil et hors BRL …"this will pass too"
Vous pouvez trouver des obligations en ce moment de boites qui sont les meilleures au Bresil voir en Amerique du Sud…a moins cher que les obligations du Venezuela !
So en fait il est tout a fait possible de faire des switchs payants…
Mais vous direz c’est risque… au point ou on en est …tout ou presque tout est risque.
Un copain écrivait ce matin : faudrait un Macri au Bresil… en tous cas il est temps que ça change- Dilma n’a pas la cote - she is doomed.

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#420 29/02/2016 21h06

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Vous avez peut-être raison, les hedge ne pleurent pas, ça pourrait presque être le titre d’un roman à succès - encore à écrire ! Par contre il faudrait ajouter un chapitre ou un sous titre qui dirait "mais ils disparaissent aussi". 

Pour le Brésil il a en effet disparu des radars. Je regardais les obligations Odebrecht, sur lequel je rappelle pèsent les risques de récession brésilienne doublée du scandale Car Wash mais on l’a plusieurs fois dit ici a un périmètre bien plus grand que le seul Brésil, et je vois par exemple la 7,5% (toujours pas disponible - mais vendable - chez Interactive Brokers) à environ 45%.

Le problème n’est d’ailleurs pas seulement de faire une décision d’investissement sur telle ou telle société brésilienne, c’est aussi d’avoir un portefeuille obligataire qui n’ait pas trop souffert du commodity rout. Si c’est le cas, prendre du levier sur des sociétés risquées dans un pays risqué et avec un portefeuille exposé n’est pas une décision facile, il ne faut pas qu’elle soit fatale au portefeuille …

En effet l’image convoyée par le dirigeant d’un pays est essentielle et deux ans encore avant la fin du mandat de Dilma R. c’est très long. Aujourd’hui est d’ailleurs un jour de fête pour le président argentin Macri puisque un deal interviendra entre le pays et les holdouts (aka vautours, vulture funds, buitres) selon lequel le pays devra verser $4,65Mds pour en finir avec le défaut de 2001. Plus d’info chez Bloomberg. On attend encore la ratification du parlement argentin au mois de mars.

Les fonds qui seraient sortis d’Argentine pendant la présidence "chaviste" des Kirchner seraient de $200 Mds, si la confiance revient ce serait déjà une solide base pour le redémarrage de l’économie.

J’entends d’ailleurs déjà des commentateurs - spécialistes en toute chose - se réjouir mais je pense que c’est un peu prématuré. L’Argentine n’a peut-être pas le niveau de dette/PIB du Brésil (43% contre 66%) mais elle n’est pas si loin que lors du défaut de 2001.

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#421 29/02/2016 22h35

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Sat

Faut tout de meme admirer Macri! Il a réussi a faire un "deal" avec Singer et cie…

La note de l’argentine va passer de CCC a BB parait-il - et le yield passer a 4% (?) A suivre…

Argentina’s Bond Yields Could Fall as Low as 4%, Official Says - Bloomberg Business

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#422 04/03/2016 13h19

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Brésil : Lula arrêté et placé en garde à vue

Venezuela : un tribunal constitué de chavistes restreint les pouvoirs du parlement dominé par l’opposition.

Brésil : l’ex-président Lula arrêté et placé en garde à vue

Venezuela : crise institutionnelle majeure | Corse-Matin

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#423 04/03/2016 15h21

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Où l’on voit Zebonder que le côté obscur de la force (capitaliste) est à l’oeuvre contre la lumineuse révolution bolivarienne initiée par Chavez, celle là même qui ne permet plus aux Vénézueliens de s’acheter du papier toilette …

Mon espoir repose désormais sur un défaut, je pense que dans ce cas Maduro aura beaucoup de mal à rester au pouvoir. J’ignore d’ailleurs quelles sont ses relations avec l’armée, je suppose, dans une idée de Realpolitik, qu’elles étaient bonnes tant que l’armée recevait quelques dividendes du pétrole. Plus généralement dans ce genre de régimes populistes, tant qu’on peut arroser on arrive à se maintenir en place, mais quand l’arrosoir est vide les choses se compliquent.

Pour Lula qui avait fait du Brésil la star américaine de l’économie mondiale, c’est un coup dur. Il avait dit il y a quelque temps que s’il tombait Dilma R. tomberait aussi. Espérons que c’est vrai !

J’oubliais l’Argentine : voici l’accord signé entre le pays et les hold outs. Il reste quelques difficultés sur le paiement : Les holdouts veulent garantir que tout nouvel emprunt sera d’abord destiné au remboursement de leur créance.

Le pays espère être noté B et parvenir dans une seconde étape à passer IG (investment grade). Des détails en espagnol ici :
http://www.lapoliticaonline.com/nota/96217/

Dernière modification par sat (04/03/2016 15h45)

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#424 04/03/2016 15h54

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La question n’est pas si le Venezuela fera défaut mais quand.

De plus il y a un scandale de corruption et de trafic de drogue, un cocktail explosif qui va faire exploser la révolution Bolivarienne.

Le Venezuela, ce narco-Etat qui aime tant la Suisse | L’Hebdo

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#425 04/03/2016 16h39

Banni
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sissi a écrit :

Faut tout de meme admirer Macri! Il a réussi a faire un "deal" avec Singer et cie…

La note de l’argentine va passer de CCC a BB parait-il - et le yield passer a 4% (?) A suivre…

Tous les argentins ne sont pas aussi admiratifs que vous devant le néo-libéral argentin Macri : tirs à balles en caoutchouc sur les manifestants, opposants emprisonnés, fonctionnaires licenciés par milliers pour proximité réelle ou supposée avec l’ancienne administration Kirchner. En dépit d’un discours officiel prônant la concorde nationale, le nouveau pouvoir est animé par l’esprit de revanche et renoue avec des méthodes que l’on croyait oubliées depuis la dictature.

L?Argentine de Mauricio Macri: la révolution des balles en caoutchouc | Le Club de Mediapart

A ce rythme-là, il est certain que le pays va connaître des turbulences : les argentins sont volontiers rebelles, fortement syndiqués, animés par le goût de la contestation et des luttes sociales ; ce n’est pas un pays facile à gouverner. Même renvoyé dans l’opposition, le péronisme reste une force politique efficacement structurée et très populaire dans les milieux les plus modestes.

L’instabilité financière y est chronique et fait partie du charme du pays. C’est pourtant un pays merveilleux pour y passer des vacances dès lors que l’on change ses € au noir dans l’une des innombrables "cuevas" de Buenos Aires.

Pour mémoire, le dernier représentant de la droite libérale à avoir exercé le pouvoir en Argentine, Fernando de la Rua, avait dû fuir la "casa rosada" en hélicoptère après quelques mois pour échapper à la foule furieuse qui voulait le lyncher.

Donc, comme l’a écrit Sissi, à suivre….

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