Gagner, acheter, avoir plus du temps : comment avoir plus de temps disponible ?

Les chinois ou les grecs avaient compris cela depuis bien longtemps. Par exemple, le Wu Wei est en gros une doctrine Taoïste qui cherche à en faire plus en ne faisant rien. La traduction de Wu Wei littérale serait le non-faire. L’art du non faire pour en faire plus. C’est le genre d’idée saugrenue qui me plait.

De moins en moins as-tu besoin de forcer les choses,
jusqu’à ce que finalement tu parviennes à la non-action
Quand rien n’est fait,
rien n’est inachevé

Et l’explication qui va avec: "Rien n’est fait car celui qui agit a complètement disparu dans ce qui est fait; le combustible s’est totalement transformé en flammes. Ce "rien"est en fait le tout."

Sur les recherches d’information, je dois vous avouer que je ne pratique pas le tourisme comme il est pratiqué actuellement. Je n’en éprouve pas vraiment le besoin. Au lieu de prendre un assistant pourquoi ne pas se perdre dans une ville plutôt que de chercher à faire les 10 attractions que tout le monde fait, le tout en un temps record de 2 jours, parce qu’il faut rentrer à la fin du week-end? Pourquoi ne pas partir au hasard des routes? Je l’ai fait dans plusieurs pays, c’est très amusant. Bon après, vous me direz qu’il faut quand même des infos sur le pays en question, c’est vrai, mais pourquoi ne pas le faire soit même, c’est un jeu de piste marrant.

Dernière modification par Wawawoum (30/06/2014 08h51)

Pour alimenter cette thématique sur le temps et son utilisation, il me vient une maxime que je me répète souvent : "on a que le temps qu’on se prend".
Ca s’oppose au "j’ai pas le temps" qu’on utilise aujourd’hui à tout bout de champ!

Je crois que l’important n’est pas vraiment la quantité de ce qu’on produit sur un temps défini mais plutôt "Est-ce que le temps qu’on a utilisé a été bien utilisé?".
J’entends par là: Est-ce que ce temps utilisé l’a été pour faire quelque chose qui me fait plaisir. Si oui, alors je n’ai pas perdu mon temps, si c’est non, alors il y a matière à travailler pour changer ça. 
Et c’est à ce moment-là je pense qu’on peut travailler sur la maximisation du temps.

Par exemple, je déteste faire les magasins et encore plus passer 2h au supermarché. Du coup, on a ajouté un placard dans le cellier et on stocke. Jusqu’à maintenant, j’essayais de faire mes courses pour 2 à 3 semaines. Je passe prendre le frais au marché généralement (ce qui est pour moi beaucoup plus agréable que le supermarché!) ou dans des plus petits commerces ou je ne passe pas 2h pour acheter 3 oranges et 2kg de patates. Avec l’augmentation du stockage, je pense que j’irais désormais au supermarché en gros une fois pas mois. J’ai aussi fait pas mal de rangement, ce qui fait qu’en un coup d’œil, je vois ce qui me manque. Faire la liste des courses me prend maxi 5 minutes et je suis sure de ne rien oublier (il n’y a rien de pire que de devoir retourner au supermarché car on a oublié d’acheter un paquet de mouchoirs!). Mon supermarché propose le drive. Je pense tester cette solution bientôt.  J’avais un jour lu un article sur une famille qui faisait ses courses pour 6 mois. Il me reste encore une marge de progression….

Le ménage me pèse aussi. Du coup, on a investi dans un aspirateur qui passe tout seul. Ca ne remplace pas un bon coup d’aspirateur de temps en temps mais ça réduit le nombre de passage!

Pour le travail, j’ai la chance de pouvoir moduler, en partie, mes horaires. Je commence plus tôt le matin (moins de monde sur la route et moins de problème pour me garer dans le quartier où je bosse), du coup je fini aussi beaucoup plus tôt. J’envisage aussi de réduire ma pause déjeuner pour encore raccourcir mon temps sur mon lieu de travail et rentrer encore plus tôt chez moi pour faire ce qui me plait. Je tiens à préciser que j’ai choisi aussi un boulot très proche de mon domicile (à 15 min). Ayant déjà travaillé dans une ville à 1h30 de mon domicile, je dois dire que c’est un point qui change la vie!
J’ai aussi essayé de rationaliser ma façon de travailler. Avant j’étais du genre à faire pleins d’heures sup "gratuites". Après quelques années, j’ai enfin compris que 1) ça ne sert à rien 2) je n’en avais aucune reconnaissance 3) les beaux parleurs sont souvent mieux vu que les besogneux silencieux.
Du coup, quand je suis au boulot, je bosse. Je passe pas 3h à la machine à café, j’essaie de travailler sur "mes" priorités, pas forcément sur les priorités des autres. Ca ne m’empêche pas de donner un coup de main quand c’est nécessaire. J’ai aussi supprimer (presque) tous les trucs annexes qui servent à rien comme participer à des groupes de travail pour faire des procédures (je participe à un, qui dure depuis 6 mois, l’animateur du groupe a changé au milieu du travail et on a grosso modo tout repris à zéro! Quelle perte de temps! On ne m’y reprendra plus!). J’essaie autant que faire se peut d’éviter les réunions (pas facile). J’essaie de travailler avec méthode et d’éviter de "fignoler"… en gros j’essaie de faire et efficace. C’est beaucoup pus facile à dire qu’à faire.

Il y a sur le sujet un bouquin pas mal du tout qui s’appelle "L’art d’aller à l’essentiel". Une mine de petites idées à mettre en place. 

Au niveau vêtement, je ne repasse jamais rien! En un an, j’ai du sortir mon fer à repasser 3 ou 4 fois max. Je choisis des vêtements en adéquation (souvent un peu plus cher que les vêtements plus simple en coton, mais que de temps gagné après!). Quand j’entends mes copines me dirent qu’elles passent 4h à repasser dans la semaine, ça me dépasse (bon en même temps, elles repassent les draps de bain et les draps du lit! Que de temps perdu!).

La télé reste bien souvent éteinte, sinon, je regarde ce qui m’intéresse en replay ou en streaming: ça m’évite d’attendre pendant 20 minutes que le film commence et je m’évite les temps de pub!

Au niveau des investissements, je lis beaucoup, je travaille beaucoup le sujet. Quand je vois le résultat (cf ma file portefeuille), je me demande si je vais pas me mettre à la gestion passive voir au lazy investing :-)

En tout cas, pour moi, le "temps perdu", c’est celui qu’on a passé à faire un truc qui ne nous plait pas.
Pour moi, travailler sur l’indépendance financière est aussi un moyen de me dégager du temps pour faire ce que j’aime et ce qui me plait!

J’aimerais apporter ma brique à la discussion, étant donné que c’est une question que je me pose depuis longtemps.

Mon parcours: j’ai commencé par des boulots lourds et loin dans des grosses boîtes. J’en ai eu très vite marre et je voulais me sentir plus libre. Pour faire court, maintenant je gère une boutique e-commerce en solo, qui me demande aussi beaucoup de temps mais parce que je le veux bien.

Je me suis rendu compte que la question d’avoir plus de temps libre n’avait pas vraiment de sens, car ce temps-là est voué à être occupé. J’ai pigé que la vraie problématique était celle de la disponibilité. On peut par exemple avoir un emploi qui ne demande pas beaucoup de temps, sans être pour autant disponible (ex: je m’investis à fond dans ma passion durant mon "temps libre").

Les Pareto et autres règles/outils organisationnels ont bien sûr leur place et permettent de se mettre dans une meilleure position que 90% des gens, mais ils ne permettent que de diminuer le temps occupé, sans apprendre à gérer le temps restant. C’est en quelque sorte le "premier niveau".

Pour moi, le "deuxième niveau" vers lequel je tends est d’être aussi disponible que possible. Je travaille depuis quelques temps à automatiser et sous-traiter pas mal de tâches dans mon business, avec pas mal de succès je dois dire. Résultat, quand mes potes ou ma famille ont besoin de moi, je peux être là. Quand ma copine a un trou le jeudi à 11h30, on peut se faire une après-midi dehors sans souci. Etc etc, vous comprenez l’idée.

J’en tire deux conclusions:
- Il y a une partie des gens qui disent vouloir plus de "temps libre", mais au fond, ils veulent seulement pouvoir remplir leurs journées avec des choses qui leur plaisent.
- La vraie question pour l’autre partie des gens ressemble à ça: "comment organiser ma vie de manière à pouvoir saisir les opportunités du quotidien, sans pour autant me tourner les pouces toute la journée?"

Bibike, je suis à la fois d’accord et pas d’accord.

Je trouve certaines propositions de "gain" de temps plutôt insensé. (Bon il faut être honnête, j’en ai pas vu tant que ça) alors la suite de mon message risque de (légèrement) dévier vers le HS. (j’ai même hésité à poster ce message)

Je suis plutôt favorable à ce que dit Bobyboloss (notamment son message #27)
A quoi bon gagner du temps sur du court terme pour le dilapider sur des tâches qui ne seront pas forcement favorable à long terme (d’un point de vue très globale donc autre que l’argent).
D’ailleurs, je pense que la santé est un de nos plus grand actif (souvent négligé). Je suis sûr qu’un Warren Buffett préférerait échanger toute sa fortune contre la santé d’un jeune homme de 20 ans. En effet, il aura tout le loisir de recommencer à se constituer un patrimoine avec le temps).

Le temps c’est de l’argent, c’est peut être la vision de certain mais pas la mienne (qui est plutôt l’inverse : l’argent c’est du temps.)
A quoi bon, par exemple de réduire mon sommeil ou manger des plats préparés pour économiser du temps pour ensuite l’échanger contre du travail supplémentaire. Sachant que cela va m’affaiblir physiquement et mentalement à très long terme.
Ou plus simplement, à quoi bon gagner plus d’argent ? Pour m’acheter des biens matériels et ainsi avoir le sentiment d’avoir réussi et donc d’être fier de moi ?
Je dis ça pour l’avoir vécu avant de comprendre que je ne recherchais pas les biens matériel mais juste un sentiment de complétude.

Quand on a goutté à la pleine santé, on commence à réaliser l’impact de nos choix sur notre état d’être. Et on réalise que ce qui était autrefois une contrainte devient une évidence.
On peut faire des écarts, sans aucun problème (ça peut même renforcer l’organisme !), mais il faut comprendre la conséquence associé : effort vs repos. Je persiste à dire que le repos est incompressible, même si notre corps physique a une capacité incroyable de résister aux mauvais traitement.
Je pense que la vie est une belle école où on apprend les phénomènes de cause à effet.

J’ai goutté à une vie de salarié complètement essoré, fatigué chroniquement et limiter ses loisirs pour "récupérer", devoir se booster à coup de stimulant ("Allez on se boit un jus" au collègue de la machine à café), cette fatigue chronique je m’en souviens encore très bien. Et pourtant j’étais à l’âge où tout est permis. Je pouvais aisément continuer comme ça une bonne 10aine d’année. Mais quelles auraient été les conséquences ?

J’ai testé à apprendre à vivre la vie, prendre le temps, prendre soin de moi et de mes proches ainsi qu’être plus spirituel en essayant de répondre à la question (qui semble si bête à première vue) "Qui sommes-nous?"

Pour avoir testé cette "dualité", je me suis permis de m’offrir le choix entre deux modes de vie que j’ai expérimenté, et donc avec les conséquences qui en découlent.

Bien entendu, je comprends l’intérêt de ce topic pour optimiser son temps etc. Mais je vous invite à vous poser les bonnes questions et chercher la ou les réponses à l’intérieur de vous. Pourquoi ai-je besoin de ce temps et qu’est ce que ça implique derrière ?

Selon une étude de Bronnie Ware, une infirmière ou aide soignante pour les personnes en soin palliatif ou sur le point de mourir. Elle a conclus que 95% des personnes vivaient dans le regret.
Principalement de n’avoir pas su suffisamment aimer et de ne pas être aller jusqu’au bout de leur rêves.

Avez-vous besoin d’attendre qu’on vous déclare une maladie grave, ou qu’un proche décède, voir même que votre enfant souhaite vous acheter 1h de votre temps pour la passer avec lui (si si ! ça arrive quand ils sont tout petit), pour réaliser que vous êtes passé à côté de certaines choses importantes?
Vivre dans le regret n’est pas quelque chose de très souhaitable.

Bonjour,

Pour ma part, le temps libre est une donnée essentielle de ma vie.
Je travaille peu (800h/an).
J’ai peu de temps de transport (environ 1/2 h par jour)
J’ai une femme de ménage.

Avoir du temps, c’est prendre son temps avant tout. Je déteste les high speeds, ceux qui font tout rapidement, sans prendre justement le temps de savourer, de regarder, de humer les odeurs….

Donc je prends mon temps.

Exemple: 5 semaines cet été dans une maison au bord de mer au Sénégal. Certains se posent la question: pourquoi si longtemps? 2 semaines suffiraient.
Et ben non….D’abord parce que je vais faire quelques excursions (en bus et là il faut avoir le temps. Le temps africain n’est pas le temps européen) et puis je vais goûter à la vie d’un village. rencontrer des gens, discuter…Prendre le temps de réfléchir aussi. De lire.

En voyage, je ne supporte pas le trip: 5 jours/ 5 capitales. lever 6 h, coucher 23h…bouh! quel repos!

L’année prochaine j’envisage 6 semaines au Cambodge/ Vietnam…ou alors un voyage en cargo pour rejoindre Le Cap. L’avion est devenu trop rapide pour moi (même si je le prends souvent).

Je suis riche car je pense que le temps est le luxe ultime…et j’en ai beaucoup.

Mafo

Divorcer n’est pas forcément optimal. Si vous gardez votre conjoint(e), vous pouvez rentrer du boulot avec les courses faites, et le repas prêt. A pondérer en fonction de ses capacités.

Le plus simple, c’est de revendre uniquement les enfants.

Sinon vous pouvez aussi les mettre au ménage:
1) ça les occupe,
2) ça les instruit,
3) ça les valorise,
4) ça vous détend (attention, pas dans la même pièce, sinon ils se battent, et l’objectif 4) n’est pas rempli),
5) ça vous libère du temps.

Je remonte cette file et rajoute une "astuce" en plus de celles que j’avais écrites en 2017 (le temps passe ).

Ayant besoin de faire beaucoup de sport/rééducation depuis plus d’un an maintenant, cela me prend un temps fou. Le télétravail covidien aide beaucoup puisque j’économise plusieurs heures de trajet par semaine, mais ce n’est pas 100% pérenne.

Tout le sport n’est pas optimisable, mais le vélo d’appartement est une pratique qui peut se faire en temps masqué/temps gratuit, car elle ne nécessite aucune réflexion et se réalise à la maison.

J’en fais environ 3h par semaine et pour éviter au maximum de réduire une autre activité pour trouver du temps dans des journées inextensibles, j’essaie de caler mes séances en même temps que certaines activités "écrans" que je suis "obligé" de faire de toute façon :

- pendant les courses du championnat du monde moto : je regarde 19 courses par an x 3 catégories x 50 minutes = 48 heures de vélo "gratos" sur l’année, sans avoir à trouver ce temps, et pendant lesquelles je ne faisais rien d’autre qu’être inerte devant l’écran auparavant.
- idem sur la F1 : une vingtaine de courses par an, 1 heure de vélo max par course, encore une 20 aine d’heures de sport gratuites en temps.
- pendant des job-conférences durant lesquelles je sais que je ne vais pas parler, mais auxquelles je suis obligé d’assister. Si je fais autre chose sur le pc pendant l’audio, je ne retiens rien. Au moins le vélo d’appartement est compatible avec l’écoute attentive pour mon petit cerveau. Je n’ai (heureusement) pas beaucoup de ce type de conférences dans l’année, mais 2h par mois me semble la moyenne.

Ainsi sur environ 150h de vélo par an, j’en ai les deux tiers en "temps gratuit" et j’ai moins de remords à être devant le dit écran.

Et pour rassurer certains, moi aussi je regarde certaines vidéos en x1.5 si j’estime qu’ils parlent trop lentement ou que je suis pressé.

Depuis quand la finalité de faire l’amour est-elle de jouir ?

@Granite : C’est ce genre d’anecdotes qui me donnent envie de me retirer de la société polie. Et dire qu’il fût un temps (la majorité de l’existence de l’espèce humaine, en fait) où vieillesse rimait avec sagesse et que l’on traitait les aînés avec le respect dû à leur expérience. Désormais, "vieux" est devenu une injure*, une honte, ou au mieux un problème à résoudre (euthanasie ? chirurgie esthétique ?). Quelle hybris, mais il faudra bien que nous nous brûlions les ailes pour le comprendre.

* Portefeuille d’actions de Scipion8 p.37

InvestisseurHeureux a écrit :

J’ai vraiment de la peine pour ceux qui n’aiment pas lire et préfèrent regarder, tant la perte de temps est monstrueuse entre une vidéo (avec un gugusse qui parle devant sans réelle valeur ajoutée) par rapport à de la lecture.

L’offre répond parfaitement à la demande du moment.

Nous avons là une bonne partie des travers de notre époque :
- la paresse.
* Paresse de la personne qui produit la vidéo : ça va plus vite de se filmer dans sa voiture entre 2 courses que de se poser 45mn et formaliser sur papier une pensée, se relire, etc… Eventuellement je fait l’effort de couper les 2secondes où le vent m’a décoiffé et j’appelle cela du montage vidéo !
* Paresse de la personne qui regarde : c’est quand même moins fatiguant de faire le légume devant une vidéo plutôt que de lire, surligner, prendre des notes.

- Le narcissisme.
Dans le prolongement des selfies. Je ne prends plus la tour eiffel en photo, je me prends moi devant la tour eiffel. Et là, je parle, je parle en me montrant, surtout en me montrant, c’est important car plein de gens vont me voir, donc je vais devenir célèbre et peut-être riche !

Quand on additionne la Paresse + le narcissisme on obtient ça :
je me complets dans ce que je viens de voir, et je m’en contente. pas besoin d’aller creuser un sujet, sans prendre de recul, sans aller croiser les sources.
je préfère rester à la surface des choses. C’est ainsi que je me constitue une représentation toute simpliste du monde qui m’entoure, une représentation toute faite et préparée (ah la caverne de platon => Platon ? vite je vais voir sur youtube, il y a bien quelqu’un qui parle de platon).
Je me posais une question, j’ai eu ma réponse rapidement. Même si la réponse est toute moisie, c’est pas grave, j’ai assouvi mon besoin de répondre à mon interrogation du moment.

MaximusDM, le 29/06/2021 a écrit :

* Paresse de la personne qui produit la vidéo : ça va plus vite de se filmer dans sa voiture entre 2 courses que de se poser 45mn et formaliser sur papier une pensée, se relire, etc… Eventuellement je fait l’effort de couper les 2secondes où le vent m’a décoiffé et j’appelle cela du montage vidéo !

C’est dommage de tomber dans la caricature. Les contenus vidéos de qualité (il y en a plein !) prennent beaucoup plus de temps à préparer qu’un article.

Une vidéo ça passe d’abord par la formalisation des idées sur papier et l’écriture d’un script.
Puis le tournage, le montage, …