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[+2]    #1 03/04/2014 18h08

Membre (2011)
Réputation :   19  

D’une façon générale, plus le cashflow est élevé, mieux c’est.

Pour l’imposition, vous serez soit soumis à l’IR (achat en nom propre, SCI IR par ex.), soit à l’IS (SCI IS par ex.).
Il faut bien comprendre qu’à l’IR, l’impact de l’impôt peut rapidement devenir difficile à supporter : l’impôt est calculé à partir du résultat foncier = loyers encaissés - INTÉRÊTS d’emprunt - charges (assurance, frais de gestion en agence, etc.)
Alors que vous aurez sur votre compte loyers - mensualités du crédit (intérêts+capital) - charges.

Vous payez donc en impôts 15.5% + votre TMI sur de l’argent que vous n’avez pas.

C’est donc important d’évaluer l’impact fiscal sur votre cashflow, sinon vous risquez de mauvaises surprises.

Mots-clés : cash flow positif, cashflow, immobilier

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[+1]    #2 04/04/2014 00h09

Membre (2014)
Réputation :   6  

En ce qui me concerne, le cash flow est un point des plus importants. Chacun voit ses objectifs. Certains veulent rembourser leur prêts au plus vite pour bénéficier de revenus plus rapidement, certains comme moi préfèrent faire des prêts sur 20 ans de façon a dégager le plus grand cash flow possible.
Ainsi, avec plusieurs projets cumulés, j’ai un cash flow mensuel suffisant pour vivre, ça peut être rassurant et ça aide aussi pas mal à avoir de nouveaux emprunts. J’ai eu un rdv avec un banquier cette semaine, je lui ai présenté un projet sur 20 ans qui permettrait d’augmenter mes revenus mensuels d’environ 1000 € / mois net, il est évident que c’est plus facile a faire passer qu’un ou je serais perdant mensuellement.
Concernant la durée du crédit, évidement au plus c’est long et au plus ça coute. Par contre les intérêts sont déductibles des loyers (dans le cas du réel) et donc allègent les impôts.

Il n’y a pas de règle a suivre, tout dépend de votre situation et de vos motivations : que faire de CF ? En ai-je besoin mensuellement pour vivre ? Suis-je capable sans CF d’assurer des travaux d’entretient ? Aurai-je besoin de d’autres prêts (immo ou pas) à l’avenir ?

Bonne réflexion smile

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[+1]    #3 19/04/2015 10h19

Membre (2014)
Réputation :   34  

nicko510 a écrit :

J’ai un bien depuis 2 ans et demi pour lequel je viens de renégocier mon prêt et le courtier m’a conseillé d’augmenter mes mensualités pour augmenter le déficit et déduire les intérêts …

Si j’ai bien compris ce que j’ai lu sur le forum sur d’autres sujets, suite à la renégociation d’un prêt locatif, vous ne pouvez pas déduire plus d’intérêts que ceux du prêt initial.

De plus, augmenter vos mensualités veut dire réduire votre durée du crédit et donc obtenir "moins" d’intérêts puisque la période diminue (plus la durée d’emprunt est courte moins il y a d’intérêts à donner).

Deux solutions s’offrent à vous :
- Soit vous restez comme tel et vous attendez la fin du crédit.
- Soit vous diminuer votre mensualité pour vous dégager un cash flow positif (si possible) en sachant que vous ne pourrez pas déduire la totalité de vos nouveaux intérêts. Cependant avec ce schéma vous pouvez économiser (plus) pour un prochain investissement.

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Favoris 1   [+2]    #4 26/05/2016 17h33

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Je vais vous dire ce que je comprends :

Dans le cas d’un emprunt substitutif, sont déductibles en charges :
- les intérêts du nouvel emprunt,
- les frais liés à la mise en place du nouvel emprunt,
- les IRA de l’ancien emprunt
- et "le cas échéant, les intérêts compensatoires versés en cas de renégociation d’un prêt avec le même établissement"

C’est la jurisprudence introduite par la décision du Conseil d’Etat sus-citée, mais aussi, précédemment, par CE, arrêt du 5 octobre 2007, n°281658.
Cette jurisprudence de 2007 a bien été intégrée par l’administration fiscale : voir point 220 du Bofip.

Il n’y a donc pas de doute possible sur ce point : l’administration fiscale est "généreuse" sur l’acceptation en charges déductibles des frais de l’emprunt substitutif, c’est confirmé noir sur blanc par le Bofip. Il n’y a pas que les intérêts qui peuvent être pris, mais aussi les frais liés à la substitution.
Il faut bien sûr respecter la condition de la continuation de l’objet de l’endettement, c’est à dire qu’il faut qu’il soit bien clair que le nouveau prêt a pour objet de financer le bien immobilier (au travers du rachat de l’ancien prêt), et pas de financer au passage des choses qui n’ont rien à voir (une voiture, un autre bien immobilier…).

MAIS

L’administration fiscale précise, au même point 220 du bofip, qu’il faut alors faire un paquet "IRA + frais et intérêts du nouveau prêt", sur la durée du nouveau prêt, et les comparer au paquet des intérêts restant à payer sur l’ancien prêt.
Si le coût global du nouveau prêt est supérieur au coût de l’ancien prêt, alors le nouveau prêt n’est pas éligible en charges déductibles.

Je précise que dans mon exemple ci-dessus, je m’étais planté. La question n’est pas de savoir si le nouveau prêt coûte 3200 € d’intérêts/an et l’ancien 3000/an. Ca ne s’apprécie pas par année, mais sur la durée globale du prêt.
Et ça peut arriver même si le montant annuel est plus faible avec le nouveau prêt !
Exemple :
ancien prêt : 3000 €/an d’intérêts restant dûs, sur 10 ans : 30 000 €.
Nouveau prêt : 2500 €/an d’intérêts, sur 15 ans -> 15x2500 € = 37500 € d’intérêts : c’est râpé, ce nouveau prêt coûte globalement plus cher, donc ses intérêts sont non déductibles.

Cette interprétation de l’administration fiscale me semble justifiée par deux choses :
1) l’abus de droit, puisque la manoeuvre ne sert pas à économiser de l’argent sur le prêt, mais spécifiquement à payer moins d’impôts.
2) au moins sur l’IRA, la déduction est admise au titre de l’article 13 du CGI, c’est à dire que l’opération doit viser à conserver le revenu (c’est ce qu’explique le CE dans son arrêt de 2007). Or, avec un nouveau prêt qui coûte globalement plus cher que le précédent, le bailleur s’ajoute volontairement des charges, donc il baisse son revenu. Donc ce n’est pas éligible.
(par contre, les autres déductions, intérêt et frais, sont admises au titre de l’article 31 du CGI, où il n’y a pas cette notion de conservation du revenu, si j’ai tout bien suivi).

CONSEQUENCES

Peut-on choisir de baisser volontairement les intérêts déclarés, pour rester inférieur ou égal à ceux de l’ancien prêt ?
- sur les intérêts eux-mêmes, non. Car on lit au point 240 "les intérêts déductibles sont ceux qui ont été effectivement payés par le contribuable bailleur au cours de l’année d’imposition". On ne peut pas choisir de déclarer moins que la somme réelle, parce que ça nous arrange.
- par contre, je pense qu’on peut éviter de déclarer IRA et frais du nouveau prêt, si ça permet de passer.
Supposons que la somme des intérêts de l’ancien prêt restant dus corresponde à 30 000 € au total.
Supposons que la somme des intérêts du nouveau prêt est de 29000 €, mais que IRA et frais du nouveau prêt font passer cette somme à 32 000 € au total.
Je pense qu’on peut oublier de déclarer IRA et frais du nouveau prêt. On ne déduit que les intérêts du nouveau prêt ; comme ça on est bien à un niveau moindre que l’ancien prêt.
Mais… je n’en mettrais pas ma main au feu. Je pense que ça a 99% de chances de passer. Sachant que le justificatif, c’est le plan d’amortissement du nouveau prêt, comparé à celui de l’ancien : les IRA et les frais du nouveau prêt n’apparaissent pas sur ces documents (enfin j’espère). Sur ces justificatifs, on voit 29000 € d’intérêts au total sur le nouveau prêt, ce qui est inférieur à 30000 € restant dus sur l’ancien prêt : c’est bon.
Au pire, si jamais on était redressé et que l’inspecteur intègre IRA et frais, on pourra toujours dire qu’on n’avait absolument aucune idée que les IRA et les frais étaient déductibles ! Beaucoup de gens ignorant sans doute que c’est déductible, on pourra, à tout le moins, plaider la bonne foi.

AU FINAL

Si on veut être tout à fait sûr qu’on est dans les clous, on veillera à ce que le paquet "intérêts + IRA + frais du nouveau prêt", sur la durée du nouveau prêt, soit inférieur au paquet des intérêts restant à payer sur l’ancien prêt.

Donc, au final, comme le disait GBL, quand on prend volontairement un prêt plus long, si celui-ci coûte globalement plus cher en intérêt et en frais que le précédent, on risque de perdre la déductibilité des intérêts et frais du nouveau prêt. Et si on passe naïvement en charges déductibles ces intérêts et frais du nouveau prêt, on risque un bon gros contrôle fiscal suivi d’un redressement.

C’est en tout cas ce qui ressort clairement du BOFIP, qui est la bible que l’administration fiscale applique aveuglément.

Dernière modification par Bernard2K (26/05/2016 18h09)


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Favoris 3   [+1]    #5 13/04/2017 07h26

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Wolf, je pense que vous devriez lire : (2/3) Investissement locatif avec un cashflow positif : réalisable ou non ? (EDIT : Adrien a posté pendant que j’écrivais mon message : on a en tout cas eu la même réaction !).

Comme le montre Adrien dans ce fil, rembourser le capital d’un emprunt sur 20 ans, c’est déjà 5 % de rendement qui partent en remboursement (arithmétique simple : 100 % /20 = 5 %). Ajoutez intérêts et assurance de l’emprunt et vous tombez sur 6,2 %.
Même en empruntant sur 25 ans, l’annuité de l’emprunt ne va guère descendre en-dessous de 5,5 % du montant emprunté.

Il n’est donc pas étonnant qu’il soit difficile de dégager un cashflow positif si la rentabilité brute n’est pas suffisamment élevée.

Quelques pistes de réflexion :

- l’immobilier n’est pas que le logement locatif. Là, vous ne nous dites même pas sur quels types de biens vous peinez à dégager un cahsflow positif.

- pour avoir un très bon projet, il faut TOUT optimiser : prix d’achat, prix des travaux, taux de l’emprunt, loyer, charges, fiscalité etc. Il suffit d’un poste non optimisé pour entamer la rentabilité.

- sur l’optimisation du prix d’achat, il y a de nombreuses pistes donnés par des foreumeurs au détour des fils de discussion. L’un d’eux expliquait récemment comment démarcher les propriétaires de biens qui ne sont pas encore sur le marché, l’avez-vous lu ? Investissement locatif à + de 10% de rentabilité :  Saint-Etienne, Mulhouse, Nevers… A le lire, quand on n’envisage que des biens dont les annonces sont déjà publiées, on n’est pas assez imaginatif !

- comme je l’écris régulièrement en accueillant les nouveaux venus, il est TRES utile de lire tous les messages des foreumeurs qui ont bien réussi dans l’immobilier, par exemple cricri77700, ZX-6R, DDTee, Philippe30, perecastor, gunday, Siocnarf, Surin, cyberpapy, Matinvest, Morey… Leurs interventions recèlent des trésors de bonnes idées, mais elles sont diluées dans de nombreux posts. C’est normal, c’est un forum. Trouver ces infos et les faire siennes, ça se mérite. Si toutes ces infos étaient disponibles très facilement, tous les acheteurs d’immobilier seraient aussi affûtés que ces foreumeurs, donc la concurrence serait trop rude et il ne serait alors plus possible de faire de bonnes affaires !

Sur les charges que vous citiez :
- assurance revenus locatifs : on peut s’en passer en demandant une caution solidaire et en étant ferme dans les relances.
- la vacance n’est pas une charge mais un moindre revenu. S’il faut en prévoir un peu, un bien de qualité proposé au bon prix à un endroit où il y a de la demande reste très rarement vide.
- globalement, vous avez raison, les charges sont souvent sous-estimées par les foreumeurs postant des études de cas. Nous sommes quelques-uns à le leur rappeler à longueur d’études de cas.

Dernière modification par Bernard2K (13/04/2017 07h58)


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Favoris 1   [+2]    #6 14/04/2017 11h21

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bonjour,
cela a été dit, tout dépend des régions et des biens.
Dans un marché fluide, très fluide c’est très difficile. L’exemple des garages ou des immeubles dans des petites agglomérations est une illustration de la difficulté d’avoir un cashflow positif dans des zones tendues. On est obligé d’aller chercher des produits dont la revente peut s’avérer moins simple qu’un produit standard. Mais qu’importe, si le bien a été remboursé avec un CF>0.

J’ai réussi il y a 4 ans à avoir un premier bien à Levallois avec un cashflow positif, sauf la première année d’exploitation où j’ai mis de ma poche les frais de transaction et les travaux. mensualité du prêt < 700€ pour un loyer mensuel hc >850€. Après les divers frais je suis tout juste à l’équilibre. Une vacance locative me met immédiatement dans le rouge.

Cette année encore, je viens d’acquérir un bien en région parisienne (St Germain en Laye) avec un cash flow positif toujours en payant de ma poche les frais de transaction et les travaux. mensualité du prêt < 850€ pour un loyer mensuel hc >1000€. Idem j’arrive à financer juste les autres frais.

Dans les deux cas, je ne paie pas ou très peu d’impôts. Alors que des impôts de plein pot m’auraient couté 8k€ par an.

Pour ces deux biens, j’ai eu un prix d’achat assez intéressant.

Pendant 4 ans je cherchais à paris et à l’ouest proche de la région parisienne que ce soit des biens ou des immeubles, des biens avec un CF>0. Je n’y ai pas arrivé. Ce marché est par essence fluide.

En conclusion,
- chercher un marché peu fluide.
- travailler tous les postes de cout
- le prix d’achat est primordial.

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Favoris 1   [+1]    #7 21/08/2017 11h22

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Wolf a écrit :

Je suis d’accord sur le principe d’approcher une renta de 10% brut pour obtenir un CF>0, ça rejoint également mes calculs.
Malheureusement ces biens sont introuvables dans mon secteur (Marseille, au mieux du 5 voir 6%, mais je m’y prends peut-être mal…)
…/… Je reste à l’écoute du marché…

Etre à l’écoute du marché ne sera pas suffisant pour trouver une telle rentabilité.
vous ne trouverez en effet jamais d’annonce proposant des biens à 10% de rentabilité, ou alors le bien aura un énorme défaut rédhibitoire.

Une telle rentabilité ne se trouve pas, elle se crée. J’ai un peu l’impression de radoter et  fais un copier collé de la réponse que j’ai déjà pu faire au même questionnement :

- Il faut négocier fortement le prix d’achat achat (ne pas craindre de faire des offres très basses en les justifiants bien entendu). Le prix des annonces est souvent éloigné du prix réel de transaction, il vous faut enquêter sur votre marché.

- Acheter un bien a rénover qui ne fait pas envie sur le marché (pas de défaut majeur mais pas sexy).

- Valoriser le bien par des travaux (et du mobilier attirant en LMNP)

- Bien connaitre la demande du marché local pour y trouver l’offre insuffisante ou inexistante (niche de marché)

Les produits qui sortent à la vente sont trop chers => intervenez auprès des acheteurs avant qu’ils n’aient fixés le prix c’est ainsi vous qui fixez le point de départ de la négociation :

- Repérer les biens non habités (volets continuellement fermés…) allez au cadastre pour trouver les coordonnées du propriétaire et le contacter : long, fastidieux mais très efficace !

- Enquête de voisinage (concierges, voisins, commerçants…) aléatoire, il faut compter sur la chance…

- Annonces de recherche de biens par exemple chez des commerçants ou sur lbc (j’ai pratiqué avec succès sur lbc) à la rubrique recherche.

- Contacter les propriétaires des biens en location qui mettent du temps à partir pour leur proposer d’acheter. Très long, mais très efficace ! C’est ainsi, notamment, que j’ai trouvé un petit immeuble loué depuis à 11.6% net net de rentabilité (voir ma présentation).

Une fois de plus : ce n’est pas en lisant les annonces que l’on trouve un bien vraiment intéressant, il faut plus d’engagement que cela dans l’immobilier physique…


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[+1]    #8 24/08/2017 11h40

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A mon opinion, la bonne affaire (CF positif) se fait uniquement à l’achat (+ amélioration du bien) et certainement pas en augmentant la durée du crédit.

Pour l’anecdote, augmenter la durée du crédit est la méthode des vendeurs de Pinel qui font "un montage financier plus adapté" quand la rentabilité est trop basse wink

Etre exposé sur une plus longue durée, en plus des coûts supplémentaires, augmente les risques.
En effet, si l’environnement évoluerait défavorablement (fiscalité, attractivité de la ville, réglementation des locations…) mieux vaut être engagé sur la plus courte période possible (et 25 ans c’est bien long !)


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[+1]    #9 14/03/2018 20h58

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Shonen07 a écrit :

Du coup je me pose la question, le fait d’être sur une Ile change t-il le marché?
Peut-être que je devrais accepter d’acheter sur Bastia Sud, les prix sont beaucoup plus bas mais le quartier n’est pas recherché.

Le soleil se paie cher…

Oui, pour l’immobilier, la corse est un cas à part pour l’investissement car contrairement au continent, il n’y a qu’une partie partie infime des biens qui se vendent via les agences immobilières, et encore… Bastia reste LA ville de Corse où il y a beaucoup de biens officiellement à vendre, contrairement au reste de l’île.

Pour acheter en Corse, il faut connaître les gens, et beaucoup de ventes se font de gré à gré. Malgré l’évolution des mentalités, le monde Corse reste fermé et vous ne pouvez pas raisonner comme sur le continent. De plus les corses vendent aux corses et les pinzuts vendent aux pinzuts.

Le marché est aussi très particulier car très orienté "tourisme" par certains côtes. Je crois qu’il y a possibilité d’avoir une rentabilité correcte si on cible le marché de la location touristique.

De plus, l’achat du bien en Corse reste parfois une aventure épique et surréaliste. Tous ceux qui ont l’habitude d’actes clairement documentés sur l’origine du bien, un plan de cadastre clean tomberont de haut lors d’un achat sur l’île de beauté. Les actes anciens sont en langue Corse, nécessitent de passer par un traducteur duement habilité (Ce qui ne l’empêche pas de se tromper), un cadastre inexistant (Faut se fier aux pierres, mais elles se déplacent parfois…).

Dernière modification par lachignolecorse (15/03/2018 01h50)


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