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[+1]    #1 07/02/2011 11h43

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Petite mise à jour du portefeuille

Rappel : investissement passif, le moins de mouvements possible.
Objectif : coller le plus près possible à 70% actions 30% oblig, et plus précisément :

40% actions zone euro
10% actions hors zone euro
10% actions émergents
10% actions immo

10% obligs souveraines
10% obligs corporate
10% obligs high yield

Les titres en direct servent à m’assurer que je maximise les deux abattements fiscaux sur dividendes, car je ne suis pas sûr de la fiscalité des dividendes issus de trackers.

Les trackers servent de variable d’ajustement pour coller à l’objectif quand je n’ai pas d’idée sur
une classe d’actifs ou quand j’ai pas envie de m’embêter à faire du stock picking.

J’essaye de privilégier au maximum les trackers qui capitalisent plutôt que ceux qui distribuent.

La liste est ’en vrac’ et pas classée dans un quelconque ordre.

Actions : (rendement 2011 selon bourso entre parenthèses - au 2 mars)
Vinci (3.9%)
Affine (7.8%)
Finatis (2.8%)
Thermador (5.3%)
Veolia (5.0%)
CNP Assurances (4.8%)
Foncière des murs (6.6%)
Vivendi (6.7%)
Sanofi (5.2%)
Neopost (5.7%)
M6 Metropole TV (5.4%)
France Telecom (8.6%)
Total (5.4%)
Icade (4.3%)
Tour Eiffel (6.8%)
Esso (8.1%)
Foncière Euris (4.1%)
Touax (3.36%)
Scor (5.3%)
CRCAM Ille et Vilaine (5.5%)
CRCAM Normandie Seine (5.7%)
CRCAM Alpes Provence (3.7%)

Obligations :
CASA22.5% mars 2015 (que je range en corporate)
Casino TSDI (que je range en HY)
CNP TSDI (CNPBP) (que je range en HY)

Trackers :

Actions :
Lyxor Select Dividend 30
Amundi ETF MSCI World ex EMU (le MSCI World hors zone euro)
Lyxor ETF Emerging Markets (en cours de cession vers --> )
Amundi ETF Emerging Markets (qui capitalise plutôt que de distribuer)

Obligations :
Amundi EuroMTS Broad 10-15 : les obligs souveraines de la zone euro les plus liquides du segment 10-15 ans
Amundi ETF ex AAA : les obligs de la zone euro qui ne sont pas AAA

+ du fonds en euro considéré comme obligs souveraines pour l’allocation d’actif.

Fonds :
PEE : 35% oblig européennes, 65% actions européennes.

Mouvements récents

- Cession de Canal+. Moins intéressante du fait de la remontée des taux, et j’ai déjà mon quota de dividendes par ailleurs.
- Cession de Signaux Girod, dividende coupé et visibilité affaiblie : seront-ils toujours rentables sans entente sur les prix ?
- Renforcements des trackers obligataires, qui se sont retrouvés sous pondérés du fait de la hausse des actions.
- Investissement programmé dans le PEE.

--> Vos remarques et questions sont bienvenues !

Dernière modification par Nikki (02/03/2011 14h35)

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[+1]    #2 14/02/2012 15h04

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Mise à jour au 14 février 2012

Objectif : gestion passive et paresseuse qui colle le plus près possible à 70% actions 30% oblig, et plus précisément :

40% actions zone euro
10% actions hors zone euro
10% actions émergents
10% actions immo

10% obligs souveraines
10% obligs corporate
10% obligs high yield

Situation du portefeuille

Actions zone Euro : 42%
La moitié de cette allocation est placée sur le PEE "Actions 100" de mon employeur. Il est quasiment indiciel, arrive à cotoyer le Stoxx 600 dividendes réinvestis, et je profite de l’abondement et d’une fiscalité plus sympa qu’en direct.

Pour sortir un peu de l’indiciel, je me lâche dans les titres en direct (en PEA ou en compte titres) :

Salvepar
ABC Arbitrage
Euler Hermes
Veolia
Canal Plus
Rallye
CRCAM Atlantique Vendée
CRCAM Nord
CRCAM Ille et Vilaine
CRCAM Morbihan
CRCAM Normandie Seine
CRCAM Alpes Provence
Aures Technologies
Esso
FFP
M6 Television
Touax
Vivendi

Actions ex zone € : 9%

En assurance-vie :
OPCVM Natixis US Value
Carmignac Investissement

En compte-titres ou PEA :
Amundi ETF World ex EMU (tracker monde hors eurozone)

Actions emerging markets : 9%

En assurance-vie :
Carmignac Investissement
En compte-titres ou PEA :
Trackers MSCI Emerging Markets (Lyxor et Amundi)

Immobilier coté : 10% (En PEA ou compte-titres)

Foncière des Murs
Tour Eiffel
Foncière Lyonnaise
Silic
Affine
Foncière des Régions

Obligations

"Sans risque" : 13%
Fonds en Euros de trois assureurs

Risque "investment grade" : 7%
Obligation Casa 22,5% 2015
Titre participatif Banque de Bretagne

Risque "High yield" : 10%
Casino TV TSDI
CLN Air France 2015 (en assurance-vie)
TSDI SG TMO 85 (FR0000585564)
OPCVM Allianz High Yield

Cash : proche de 0% en permanence.
(hors épargne de précaution sur Livret A et LDD)

Je ne rééquilibre que lorsqu’un des segments sort des bornes. Si les actions européennes montent encore et qu’elles dépassent 45% du total, ou que les actions prises dans leur globalité s’écartent trop de 70%, je rééquilibrerai vers le segment le plus en retard.

Le compartiment oblig monte "naturellement" du fait des coupons courus : pour qu’il y ait déséquilibre, il faut que les actions montent davantage que cette hausse naturelle, ce qui fait que les mouvements sont plus rares.

La segmentation actions €/hors€/émergents permet de profiter des variations de change : les rebalancements conduisent à acheter bas et de vendre haut.

Dans le segment oblig, j’autorise les écarts entre "Sans risque" (fonds en euros) et "Risque Investment grade" du fait de la distorsion de rendement/risque créée par les avantages de l’assurance-vie et par la fiscalité pénalisante sur les coupons d’obligs.

Je ne pense pas être un meilleur stock picker que le marché, je suis donc majoritairement indiciel. Les positions en direct sont là lors que je peux profiter de la prime "small caps value" et de l’illiquidité de certains titres.

Prochaines actions envisagées :
- transfert de lignes du CTO vers le PEA en optimisant les PV/MV réalisées.
- trouver un remplaçant pour Silic, ou étudier Icade pour voir si l’échange à venir me conviendra.
- trouver un remplaçant HY pour Casino TV TSDI qui monte alors que les taux restent bas et que la fiscalité augmente : le rendement ne devient plus intéressant !

Surveiller le reste de temps en temps et voir si ca dépasse.
Rester paresseux.

Dernière modification par Nikki (14/02/2012 15h13)

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[+2]    #3 05/07/2012 14h31

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J’espère que les autres activités se passent bien cher Nikki smile

Finalement, je suis aussi las de la gestion en direct des obligations (fiscalité plein pot, les meilleures obligations indisponibles) que laisser un fonds comme le Allianz High Yield en assurance-vie est juste une bonne idée pour se simplifier la vie. Un des rares fonds qui méritent bien sa rémunération.

J’ai une petite suggestion pour la gestion paresseuse : c’est mettre un tracker de sociétés foncières cotées en PEA. Ca permet de mettre indirectement de la SIIC en PEA ce qui est bien sympa, c’est bien diversifié au niveau européen, le coupon est trimestriel et les frais de gestion sont de 0,45% ce qui reste très raisonnable.
EasyETF FTSE EPRA Euro     LU0192223062 (Unibail est la très grosse ligne du tracker)
EasyETF FTSE EPRA Europe   LU0246033426 (pour la version incluant les Anglais)


“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr

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[+2]    #4 06/07/2012 09h33

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Je suis locataire, le seul immo que je possède est sur mon compte-titres smile

Pour me faire une conviction, j’ai posé le sujet sérieusement, j’ai cherché, j’ai réfléchi.
Parce que j’ai aussi été tenté par les parkings (si t’as un blog mais que t’as pas ton parking, t’as raté ta vie…), un studio ou des SCPI.

Ma personnalité est aussi rentrée en ligne de compte : j’apprécierais moyennement qu’on vienne m’embêter parce que l’ampoule du couloir ne fonctionne plus ou pire, que je doive demander de l’argent chez quelqu’un qui a oublié de payer. Je pense qu’on se retrouve là dessus smile
Pour des montants minimes, le rapport énergie dépensée/bénéfice est encore plus défavorable. Si j’avais envie de faire ça, je bosserais dans le recouvrement d’impayés ou en tant que hotline de bricolage.

Donc je me suis dit que je serai un investisseur "papier". Dans une optique "paresseux", c’est cohérent : on délègue. Et pour amortir les coûts de gestion, autant mutualiser.
Donc j’ai abandonné toute recherche d’appart, de parking de bloggeur, de bon plan à rénover pour être rentier en quatre ans.

SCPI ou SIIC ?
Si l’on considère que le sous-jacent est le même (que les gérants sont en concurrence sur les biens), il suffit de comparer les avantages et inconvénients de chacun (il y a des files sur ce forum, on arrive à être assez objectif) et voir quels critères sont importants pour nous (là c’est subjectif).

J’avais lancé cette discussion à propos de l’effet de levier nécessaire à l’immobilier : L’immobilier locatif a-t-il un intérêt sans levier ou sans montage fiscal ?

A noter tout de même que les SIIC ont un effet de levier intégré, avec des capacités de négociation et de structuration des prêts hors de portée du particulier.

En bonus, comme j’ai plein de moins values reportables, un OPCVM de SIIC qui capitalise les revenus est l’idéal : c’est ma mini niche fiscale smile

SCI, je n’ai aucune connaissance, à part que ca n’a pas la légèreté d’un compte titres.

Dernière modification par Nikki (06/07/2012 10h06)

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[+1]    #5 17/09/2012 19h57

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Petite mise à jour de mi-septembre…
Portefeuille toujours aussi paresseux.

Vous trouverez la description de la "stratégie" dans les premiers messages. Pour parler en jargon financier, c’est du 70% actions /30% oblig en slice & dice principalement indiciel avec rebalancement sur dépassement de bornes.

Alors voilà le portefeuille :

=== ACTIONS (70%) ===

40% Actions Européennes

* 18% de fonds actions de mon PEE (qui suit à la trace le Stoxx 600 malgré la présence d’un gérant, mais c’est pas plus mal…)

* 22% en lignes représentant chacune 1 à 2% du portefeuille avec un biais "small cap" pour compléter le Stoxx 600 :

En OPCVM :
- Tracker iShares Small Caps Europe (7%)
- Moneta Multicaps (en AV, pour avoir un taux promo sur le fonds en euros) (2%)

En direct, 1 à 2% du portefeuille total par ligne :

- Aurès
- FFP
- GEA
- Rallye vendu au profit du tracker iShares Small Caps
- Salvepar
- Thermador
- Touax
- des CRCAM : CIV, CRAV, CNF, CCN.

L’ETF apporte un biais small caps, les lignes en direct un biais microcap.
Les boîtes à dividendes vont dans le PEA, le tracker dans le CTO.

Prochaine action : il faudrait que j’arbitre FFP vers une microcap ou le tracker Small caps.

10% Immobilier

- 2,5% Amundi ETF Real Estate REIT IEIF (nouvelle ligne)
- 0,5% OPCVM Allianz Foncier (réduit au profit de la nouvelle ligne)
- 3% Foncière Lyonnaise
- 2% Foncière des Régions
- 2% Paref

L’ETF Amundi est éligible PEA. De l’immo éligible PEA, je prends ! J’ai donc réduit l’OPCVM Allianz Foncier en compte titres pour prendre à la place ce tracker en PEA. Je profiterai d’un rééquilibrage pour élaguer le reliquat.
J’économise des frais de gestion et je suis mieux diversifié pour pas cher : l’indice est composé à 50% de foncières anglaises.

Les deux "Foncière des…" sont en PEA, ce qui n’est plus possible maintenant. Ca me motive à les y laisser.

10% Actions hors Europe

- 10% Tracker Amundi ETF Wld X EMU
- 1% Carmignac Investissement (pris pour avoir un taux bonus sur l’AV)

Viré le Carmignac qui était mixte "pays développés/pays émergents" au profits d’un reforcement des fonds "purs" sur l’AV (renforcé Moneta Multicaps et Templeton Frontier Markets).

La simplicité extrême smile

10% Actions émergentes

- 7% Trackers MSCI Emerging Markets
- 2% Carmignac Emerging Discovery (bonus sur AV + petit biais "hors indice")
- 1% Templeton Frontier Markets (bonus sur AV + petit biais "hors indice")

Pour les actions européennes, je prends un biais Small Caps. De la même manière, pour les émergents je prends un biais "émergents des émergents".

=== OBLIGATIONS (30%) ===

15% Fonds en euros

4 assureurs : Generali, Spirica (Crédit Agricole), La Mondiale, ACMN Vie.

15% High Yield

- 7% Allianz High Yield
- 2% CLN Air France 7,05% 2016 (en AV, les CLN en assurance-vie c’est pas génial en fait)
- 2% SG TMO TSDI 85
- 2% BNP TSDI TMO 85
- 1% Casino TV TSDI vendu au profit de Allianz High Yield.
- 1% CNP Perpétuelle (CNPAP)

Objectif : sortir les obligs en direct dès que je trouve un cours correct pour aller sur l’OPCVM Allianz High Yield. La hausse de la fiscalité sur obligs rend le basculement plus évident : le point mort "gestion déléguée qui capitalise / gestion perso qui distribue" est plus vite atteint.

=== BUDGET R&D / FORMATION / FUNNY MONEY (<1%) ===

Il s’agit des 4 unités de de compte de la stratégie de momentum que je teste.

Objectifs

- Réduire le nombre de lignes autant que possible.
J’ai supprimé trois lignes et créé une nouvelle (mais qui "absorbera" une ligne existante, donc ca ne compte pas vraiment) : l’objectif de simplification progresse.

- Tendre vers le 0 impôt : diminuer les revenus encaissés hors des enveloppes fiscales, diminuer les plus-values imposables.
J’ai encore quelques milliers de moins-values reportables à éponger. Lorsque ce sera fini, je pense fermer mes compte-titres et investir uniquement en AV, PEA et PEE.
27% de mon portefeuille est sur un CTO. Je dois également garder 50k€ sur le compte-titres Fortuneo pour pouvoir avoir le forfait Zéro Courtage.

Les récentes évolutions fiscales me confortent dans cette voie.

- Avoir une réflexion plus globale sur mon patrimoine et mes revenus : adéquation du portefeuille et du projet de vie, rôle de l’immobilier/de la résidence principale, évolution professionnelle…

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[+1]    #6 18/09/2012 11h06

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Bonjour BBCD smile

Mon portefeuille est-il vraiment atypique ?

C’est un portefeuille standard de "Boglehead" ( Lazy portfolios - Bogleheads ) avec des adaptations :

- à l’européenne (selon moi un investisseur européen a besoin de surpondérer l’euro qui est sa devise de dépenses)
- à la française (les enveloppes fiscales contraignent certains des choix)
- avec un biais "titres en direct" mais qui disparaîtra peut-être au fur et à mesure du temps.

Sinon, je ne calcule pas de rendement. Donc je n’en sais rien, désolé !
J’ai été sans aucun revenu pendant 9 mois et la valeur de patrimoine en fin de période est identique à celle du début de période malgré mes dépenses, le portefeuille a donc bien fonctionné et cela me suffit de savoir cela.

Je souhaite passer le moins de temps possible à gérer mes placements, et calculer une performance est un boulot assez difficile si on veut le faire correctement.

Mais l’avantage d’une répartition quasi indicielle, c’est qu’on peut facilement estimer la performance si j’étais 100% indiciel, par exemple sur 1 an glissant, je constate aujourd’hui (18 sept 12) sur Boursorama les chiffres suivants :

70% Actions :
40% Tracker Stoxx 600 (ETZ) : +16%
10% Tracker World ex Europe (CM9) : +15%
10% Tracker Emerging (LEM) : +13%
10% Tracker immo (C8R) : +22%

30% Obligs :
15% Allianz Euro High Yield (FR0010032326) : +22%
15% Fonds en Euros : +3%

Ce qui donne +15% sur 12 mois glissants.

Dans la vraie vie j’ai des titres en direct qui font mieux ou moins bien que leur indice, des OPCVM qui font sûrement moins, des frais de courtage, des frais sur UC, je retarde parfois des réinvestissements…
Mais cela donne une idée du potentiel théorique pour un investisseur discipliné indiciel. Je fais sûrement bien moins en voulant jouer au malin.

Sur 3 ans, le portefeuille aurait donné +28%, soit +8,5% par an. En théorie, les rebalancement apportent un peu de performance mais en réalité, ils apportent aussi des frottements. A long terme, une performance supérieure à 7-8% me semble irréaliste dans un univers de taux bas comme le nôtre.

Merci pour votre commentaire.

Dernière modification par Nikki (19/09/2012 16h46)

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[+1]    #7 25/11/2012 17h42

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Allez, une petite mise à jour de novembre.

Les mouvements ont été :

- versements sur le PEG pour maximiser l’abondement de l’année (toujours sur le fonds 100% actions : je mets les actifs les plus volatils dans les enveloppes les plus défiscalisées)
- versement complémentaire sur l’AV ING (pour avoir une prime)
- vente de FFP juste avant les résultats de Peugeot qui ont fait chuter le cours (mais avec forte MV, comme quoi il ne faut pas se focaliser sur le PRU)
- vente de l’OPCVM Allianz Immobilier au profit d’un tracker
- vente de Templeton Frontier Markets au profit de Moneta Multicaps (moins chargé en frais et avec davantage de valeur ajoutée)

Le portefeuille est donc :

=== 70% ACTIONS ===

Actions Européennes : 40%
dont :
- 23% Fonds Stoxx 600 du PEG

En OPCVM :
- Tracker iShares Small Caps Europe (5%)
- Moneta Multicaps (en AV, pour avoir un taux promo sur le fonds en euros) (2%)
- Fidelity Europe (en AV, pour avoir une prime lors de l’ouverture d’une AV ING) (<0,5%)

L’arrêt de cotation du tracker iShares sur Euronext Paris m’incite à vendre la ligne du CTO (plus petite) et garder celle du PEA (la ligne restera cotée mais à Francfort).

Titres en direct :

- Aurès
- FFP vendu
- GEA
- Salvepar
- Thermador
- Touax
- des CRCAM : CIV, CRAV, CNF, CCN.

Prochaines actions : gérer au mieux le problème du delisting du tracker EXX.
Etudier l’OPA Salvepar. Si je vends, c’est pour aller où ? En tracker ? J’aimais bien Salvepar, c’était comme un OPCVM mais avec un vrai gérant et une décote.

10% Immobilier

- 2,5% Amundi ETF Real Estate REIT IEIF (nouvelle ligne)
- 0,5% OPCVM Allianz Foncier vendu au profit du tracker éligible PEA
- 3% Foncière Lyonnaise
- 2% Foncière des Régions
- 2% Paref

Prochaines actions : RAS

9% Actions hors Europe

- 8% Tracker Amundi ETF Wld X EMU
- 1% Carmignac Investissement (pris pour avoir un taux bonus sur l’AV)

Prochaines actions : Après avoir maximisé l’abondement PEG en investissant sur les actions européennes, cette classe d’actifs sera à la traîne. Va falloir verser ou arbitrer sur le tracker.

10% Actions émergentes

- 7% Trackers MSCI Emerging Markets (Lyxor et Amundi)
- 2% Carmignac Emerging Discovery (bonus sur AV + petit biais "hors indice")
- 1% Templeton Frontier Markets (bonus sur AV + petit biais "hors indice") Vendu pour diminuer le nombre de lignes.

Prochaines actions : RAS

=== OBLIGATIONS (30%) ===

15% Fonds en euros

4 assureurs : e-cie vie (Generali), Spirica (Crédit Agricole), La Mondiale, ACMN Vie.

15% High Yield


- 13% Allianz Euro High Yield
- 2% CLN Air France 7,05% 2016 (en AV)
- 1% CNP Perpétuelle (CNPAP)

Prochaines actions : Etudier des alternatives à Allianz Euro High Yield, très bon fonds mais très important dans mon patrimoine.
Le portefeuille de AEHY a désormais un rendement autour de 5,8%. Si on enlève les frais de gestion, on tourne autour de 4,8%, faible pour du HY. Je souhaite rester sur la classe d’actifs mais n’y a-t-il pas des alternatives ?
Tracker (merci noname98 pour la suggestion) ? Autre fonds ? L’avantage des fonds c’est qu’ils ont accès au marché primaire, alors que les trackers prennent les souches les plus liquides.
Il y a sans doute de la valeur ajoutée.

- Essayer de sortir CNPAP avant le détachement de coupon (mars)

=== BUDGET R&D / FORMATION / FUNNY MONEY (<1%) ===

Il s’agit des 4 unités de de compte de la stratégie de momentum (Stratégie Momentum sur Assurance-Vie : test grandeur nature) que je teste.

Commentaires divers

Le portefeuille ronronne… Le gros du travail consiste à allouer les capitaux nouveaux et à gérer les événements "hors marché" (abondement sur PEG, changement de place de cotation d’un tracker…).

Avec l’OPA sur Salvepar, je me suis interrogé sur l’idée de refaire un peu de stock picking en remplacement, mais cela ne m’enthousiasme pas vraiment. J’ai l’impression que j’ai un biais "value endormie", moins dangereux que le "value trap" mais qui laisse passer beaucoup d’opportunités quand même…

J’aime bien le portefeuille de CPaulus :
Info

Il y a sans doute des bonnes boîtes pas chères sur les small/micro caps françaises : les particuliers désertent la bourse et les gérants n’y vont pas vraiment. Mais faire de la recherche pour quelques pourcents de mon portefeuille n’est pas très rentable, et je suis un investisseur paresseux.

D’ailleurs, je n’ai toujours pas écrit ma philosophie d’investissement.

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[+1]    #8 11/02/2013 17h51

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C’est une obligation perpétuelle subordonnée, si vous êtes novice dans les obligations, passez votre chemin car elle peut se révéler beaucoup plus risquée qu’elle en a l’air smile

Ceci étant dit, vous commettez deux erreurs dans le raisonnement :

1/ La première, c’est de vous arrêter au libellé ou aux infos disponibles sur des sites, sans avoir lu le prospectus. Il est ici :

http://www.amf-france.org/DocDoif/txtin … 015100.pdf
(à la fin, il est résumé en français).

On y apprend que le taux était fixe au début, mais qu’il est désormais variable.
Ou plutôt mixte, puisque le taux est de : 3% + 22,5% du CMS 10 ans.

Le CMS10 est autour de 1,7% actuellement, le taux "coupon" est donc 4,125%.

2/ La deuxième, c’est de ne pas tenir compte du prix d’achat. A 51%, on aurait aujourd’hui un rendement instantané (brut) autour de 8%.

Si on achète des obligations pour la plus-value, le principe est donc, comme pour n’importe quel actif de rendement (action, immobilier…) : acheter à taux élevé, vendre à taux bas. Autrement dit, acheter à cours bas, vendre à cours haut.

J’ai approximé quelques trucs (fixing du CMS, coupon couru) mais l’idée est là.

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[+1]    #9 12/02/2013 15h52

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Pour etre honnête j’en suis arrivé à la conclusion que le CO n’était signe de rien !
Il faut différencier les titres plus spéculatifs ou ca court aprés le papiers pour se retourner brusquement et les valeurs de fonds de portefeuille.
La aussi il y a plusieurs techniques de la part des vendeurs actions :
- Le larguage : je regarde le co et si il absorbe je vends tout (siph hier CA paris aujourd’hui)
- Le robot : ordres d’achat réguliers de 500 euros.
- Les gros sabots : petits achats ATP et carnet qui se reconstituent à la vente (le cas bien rassurant dont parle Nikki)

Il ne faut pas oublier que les ordres stops ne sont pas dans le co… Une vente va provoquer l’apparition d’ATP… Les gros ordres d’achats peuvent etre mis par un gros vendeur pour rassurer etc…

Par exemple le fait que le CO de POUJ ait peu d’ordres à l’achat ne signifie rien… S il y a un largage qui fait descendre la valeur a 28.80 les ordres d’achats vont refleurir. S’il y a un gros acheteur les 38 vont sauter d’un coup par contre si le gros acheteur n’a que des petits ordres en face il ne fera rien tant qu’il est seul sur la valeur !

Par contre où avez vous ces beaux co a 10 lignes ? On dirait des CO Bourso mais je n’ai plus que 3 lignes…


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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[+1]    #10 12/02/2013 16h03

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Bon on est quasiment d’accord en fait smile
Il est vrai que la structure du carnet peut aussi "appeler" un certain type d’ordres : des trop faibles vendeurs n’appelleront pas de gros acheteurs, ces derniers resteront sur la touche. MAIS en tant que petit investisseur, on peut passer avant eux, je trouve. Ils achèteront plus tard, en asséchant des vendeurs plus importants.

Nos points de divergence ne vont pas m’empêcher de penser que les "sabots" sont rassurants ! Après il faut distinguer aussi si c’est du continu ou du fixing.
Faudrait en reparler à un dîner des Investisseurs Heureux, et dessiner sur des nappes en papier smile

Au final, je pense que ce type de lecture apporte une valeur ajoutée "faiblement positive" pour le timing. Mais positive quand même big_smile

Les CO, c’est du Bourso "standard". Je ne suis même pas loggé sur mon compte.
Avec les + et - en haut à droite (à côté du "refresh") vous pouvez ajouter des lignes jusqu’à 10. Vous aviez réduit à 3, c’est ça ? (non, je ne me moque pas !).

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[+1]    #11 07/03/2013 22h00

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Tiens, j’ai retrouvé mon portefeuille de septembre 2005 !
Dans un commentaire, je disais que la majorité des titres avaient été acquis en 2004 : j’étais déjà paresseux smile

Hors OPCVM, cela donnait donc :

DYNAFOND S.A. N   FR0000052920
EULER HERMES   FR0004254035
METAPHORA   FR0000076531
POUJOULAT ETABL   FR0000066441
COLAS   FR0000121634
GEOREX NOUVELLE   FR0000057945
CHEMINS DE FER   FR0000037871
MAROC TELECOM   MA0000011371
JET MULTIMEDIA   FR0000053456
DU PAREIL AU Mê   FR0000053647
CASINO ADP   FR0000121139
OXYMETAL LASER   FR0000063018
SABETON   FR0000060121
BOURSORAMA (EX   FR0000075228
MALTERIES FRANC   FR0000030074
MAROCAINE (COMP   FR0000030611

A vue de nez, je dirais qu’aucun titre n’a réalisé de performance remarquable…  Pas de "10-bagger" de Peter Lynch. Casino ADP doit être la meilleure performance : la plus grosse capi ! Quelle honte pour le stock picking.

Le CAC dividendes réinvestis a du faire 0 sur la période, je pense que la sélection de titres également (les performances positives comme l’OPA sur DPAM à +100% compensent celles des boîtes qui ont disparu comme Metaphora).

C’est intéressant. Il faut que je me mette en tête que le Buy&Hold de titres décotés, ca ne fonctionne pas vraiment.
Cela me renforce dans l’optique "une décote ne suffit pas, il faut de la croissance".

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[+1]    #12 09/03/2013 19h13

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En effet, Metaphora a été retirée… De mémoire, c’était après un parcours peu glorieux… Je crois que la clé pour le buy&hold réussi est vraiment de rechercher des small caps de "croissance lente", si l’on catégorise l’univers en trois tiers :
- Croissance spéculative : biotech et compagnie
- Croissance lente : industrielles bien établies
- Aucune croissance : value traps que l’on achète que pour les actifs et pas pour les résultats.

Désormais je privilégie le deuxième tiers, alors que par le passé j’étais plus attiré par le troisième. Mais sans résultats pour "pousser" le cours, la convergence du cours à la vraie valeur peut attendre des décennies…

Pour la peine, un point portefeuille !

=== ACTIONS (70%) ===

40% Actions Européennes

22% Fonds Stoxx 600 de mon PEE. Pour l’abondement. C’est grosso modo indiciel, et c’est très bien.
1% Moneta Multi Caps. En AV, pour avoir un meilleur taux sur le fonds en Euros. Mais j’essaye de diminuer la part des fonds "actions européennes", puisque je peux faire le boulot moi-même. Donc, comme il me faut une proportion d’UC pour le taux bonus, je prends plutôt des fonds là où ils peuvent créent de la valeur mieux que moi (cf plus bas).
0,5% Fidelity Europe. En AV, pour avoir une prime chez ING.
Vendu en empochant la prime.

Smalls en direct (1 à 2% chacune).

- GEA vendu sur anticipation que la valeur restera une "belle endormie" et que la hausse n’est qu’une tempête dans un verre d’eau
- Thermador
- Touax
- des CRCAM : CIV, CRAV, CNF, CCN
- Le Public Système
- Sechilienne Sidec vendue car jugée à son prix.
- Malteries Franco Belges
- Ciments Français
- Groupe Guillin

Un petit pôle "holdings" :
- Burelle
- Siparex
- IDI
- Lebon
- Sofragi : nouvelle entrée ! Raison : décote historique sur l’ANR. Ca finira bien par se resserrer et de toutes façons, j’ai besoin d’un certain pourcentage d’actions, alors bon, c’est pas plus idiot qu’autre chose.

Commentaires :
J’ai raté le div exceptionnel de Salvepar par "radinerie", je savais qu’une annonce arriverait mais j’étais trop difficile sur le prix.

Actions à venir :
Continuer les versements PEE pour maximiser l’abondement.
Trouver quand sortir de Burelle : le couple POM/BUR se comporte comme une valeur internet des années 2000, à coups de +5% chaque jour ! Alors que la fabrication de pare-chocs et de bacs à déchets, bon… Le mois dernier j’avais quand même indiqué que BUR avait selon moi la plus grosse décote d’Euronext big_smile et que c’est toujours le cas !

10% Immobilier

- 4% Tracker Amundi ETF Real Estate Reit EIEF (C8R) : éligible PEA
- 3% Foncière Lyonnaise
- 2% Foncière des Régions
- 1% Paref

Vendu un peu de Paref sur une opportunité de carnet d’ordres pour remettre sur le tracker. Eventuellement, je reviendrai sur Paref.

10% Actions hors Europe

- 10% Tracker Amundi ETF Wld X EMU

A venir : éventuellement trouver des fonds en remplacement. Mais sur la zone "Monde" ou sur des sous-zones, c’est difficile.

10% Actions émergentes

- 6% Trackers MSCI Emerging Markets (Lyxor et Amundi)
- 4% Carmignac Emerging Discovery (bonus sur AV + petit biais "hors indice")

J’ai rajouté sur Carmignac Emerging Disco, qui est plutôt orienté "small caps".
Je regarde aussi HMG Globetrotter.

Les trackers MSCI Emerging Markets, qui sont tous sur les mêmes valeurs, peuvent causer une surévaluation mécanique des grosses capi de ces zones géographiques. Samsung, China Mobile et Gazprom, ce n’est plus vraiment "Emergent" de nos jours !

En général, je pense que les indices sont durs à battre, mais sur cette zone, je pense qu’un fonds peut tirer leur épingle du jeu, parce que les indices représentent des zones très hétérogènes et ont des contraintes fortes de liquidité. Pour l’instant, je reprends des OPCVM.

=== OBLIGATIONS (30%) ===

15% Fonds en euros

4 assureurs : Generali, Spirica (Crédit Agricole), La Mondiale, ACMN Vie.
Je compte désormais le Livret A dans cette poche. Le LDD me sert pour l’épargne de sécurité.

Aucun changement.

15% High Yield

- 12% Allianz Euro High Yield
- 2% CLN Air France 7,05% 2016 (en AV)
- 1% HSBC GIF Euro High Yield Vendu après étude de divers fonds
- 1% R Euro Credit

Là j’ai bossé ! J’ai fait une étude comparative des fonds HY qui me sont facilement disponibles (que ce soit en compte titres Fortuneo, Bourso ou en A-V), il en ressorts (en gros résumé) que :

- Allianz Euro HY : HY modéré (67% BB) bien mais troujours très frileux sur les bancaires (et qui s’est fait avoir sur SNS malgré cela !). 0,96% de FG, correct. Il reste mon standard sur la classe d’actifs mais j’aimerais parfois prendre davantage de risques (NB : c’est tout de même un fonds capable de perdre 50% lors d’une crise du crédit ! mais la faible part de banques me gène)

- R Euro Crédit : fonds IG, pas HY (64% BBB), mais qui utilise ses 10% autorisés de HY pour aller chercher du Tier1 bancaire. J’aime l’idée. 0,71% de FG, c’est correct. Petit fonds (170M), donc maniable qui peut aller chercher des petites émissions. Rendement attendu inférieur à un fonds High Yield et plus grande sensibilité au taux (le crédit corporate ne se resserre pas autant que le HY lorsque le marché reprend du risque). A double tranchant : en période de crise, il se comportera presque comme des obligs "sûres" et bénéficiera du flight to quality. En période de hausse des taux, les coupons ne suffiront pas à compenser la baisse de valeur.

- HSBC GIF Euro HY : 1,1% HT de FG, c’est cher ! Je n’ai pas trop compris la stratégie, ca m’a l’air d’être de l’indiciel "prudent", avec une 10% de titres AA ou de cash pour réduire la volatilité. Perso, quand je veux du HY, je veux 100% de HY !  Avec les frais trop chers, c’est élimination directe selon mes critères.

- Petercam L Bonds Higher Yield B : du vrai HY ! (35% B)  80% zone euro et 20% ailleurs (Rouble, US, Mexique, Brésil, Ghana, Nigeria, Turquie, Suisse, UK). Intéressant mais frais un peu chers (0,90% mais dernier TER 1,1%) et reporting un peu succint à mon goût.

- Amundi Oblig Emergentes I : Amundi est assez bon sur les obligs, et pourquoi pas profiter de l’opportunité d’acheter une part I ? Mais 0,70% + 20% de la surperf sur l’indice, je trouve cela un peu mesquin… C’est du HY "modéré" (60% BB) et une plus forte volatilité historique que les autres fonds.

J’ai regardé aussi le tracker YIEL, mais il est ex-financières. Chose amusante : il se comporte un peu comme R Euro Crédit, j’ai trouvé que c’était un bon points pour ce fonds : arriver à répliquer un comportement HY avec des titres majoritairement investment grade.

Donc au final, je retiens (par risque croissant)
- R Euro Crédit pour le Investment Grade / Crossover
- Allianz Euro High Yield pour le HY modéré
- Petercam L Bonds High Yield pour le HY explosif qui peut partir rapidement dans un sens ou l’autre.

Reste à trouver une stratégie d’allocation d’actifs entre ces trois smile

NB : historiquement, ces fonds ont tous perdu 50% en quelques mois et mis 5 ans à s’en remettre. C’est une classe d’actifs risquée, ne vous fiez pas à l’historique sur 5 ans : c’est les 5 ans de remise sur pieds avant la prochaine crise smile

Si ce message vous a intéressé, n’hésitez pas à vous abonner à la discussion (liens en bas à gauche) pour recevoir par mail les mises à jour de la file !

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[+1]    #13 09/03/2013 21h46

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Bonjour CPaulus,

Pour que les choses soient claires : ce que j’ai retrouvé, c’est la liste des titres que je possédais à l’époque… je n’ai pas retrouvé un compte-titres oublié ! Chaque ligne du portefeuille présenté a été vendue à un moment ou à un autre… Pour courir après d’autres rêves, sans doute.

Comme vous me proposez, revisitons les performances de certains titres avec les dividendes :

MLCFD : mettons, 280 EUR en 2005. 530 EUR aujourd’hui + 215 EUR de dividendes = 745 EUR. Un quasi triplement !

MALT : à vue de nez, 120 EUR en 2005. 187 aujourd’hui + 16 EUR de dividendes = 203 EUR, un quasi doublement !

Merci beaucoup pour votre intervention, qui rappelle les vertus des dividendes et du long terme. Faire les bons choix et les conserver longtemps… Humilité…

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[+1]    #14 13/04/2013 19h15

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Comme toujours Nikki merci pour vos compte-rendu détaillés et passionnants (je respecte la charte du forum avec le vouvoiement wink )

Une question concernant le tracker Amundi pourquoi pas le Lyxor MSCI Europe Real Estate ? Ils réalisent à peu près la même fonction, donc, pour une fois les "ratios de spéculateurs" peuvent servir et, vu rapidement, les béta, alpha, ratio de Sharpe sont tous meilleurs pour le Lyxor suscité ? Avez-vous eu raison pour avoir choisi l’Amundi ?


Parrain pédago pour Bourso, Binck et Bourse Directe. Meduse Paris :)

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[+1]    #15 15/04/2013 10h24

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Bonjour CPaulus,

Comme vous l’avez pressenti, Foncière des Régions et Foncière Lyonnaise sont restées en PEA car elles y étaient avant l’interdiction.
Aujourd’hui, je les garde principalement à cause de cet avantage, je ne les cèderai seulement en cas de surévaluation flagrante ou de sortie de la cote.

Concernant Le Public Système, je connaissais la valeur de nom quelques années mais c’est la société de gestion Indépendance et Expansion qui me l’ai fait étudier plus en détail.

Pour être honnête, je ne fais pas d’analyse très poussée des titres que j’ai en portefeuille car :
- cela m’intéresse assez peu
- je me contenterais volontiers d’un indice "micro caps" s’il existait
- avec une vingtaine de titres, je pense faire peu ou prou la même chose qu’un indice "micro caps" : le temps passé à étudier un titre est mal rémunéré.

En effet, la moitié de ma part "Actions européennes" étant structurellement investie sur de l’indiciel/grosses capi, j’ai choisi de contrebalancer avec des microcaps "value".

Néanmoins, j’ai tout de même quelques critères de sélection : la société doit être rentable, en croissance, et avec une valeur d’entreprise peu élevée par rapport à la capitalisation. Public Système répond à ces critères, et comme je ne suis pas encore sur ce secteur, je ne suis pas vraiment difficile smile

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[+4]    #16 25/04/2013 11h03

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Réponse à PoliticalAnimal sur les trackers immobiliers…

Voici un comparatif sommaire :

Indices suivis

- le Lyxor (FR0010833558, mnémo : MEH) suit l’indice  FTSE EPRA/NAREIT Developed Europe, calculé par Footsie (société britannique qui calcule notamment l’indice phrare de la bourse anglaise).  Avant mars 2012, il suivait l’indice MSCI Europe Real Estate.

Page de référence :
http://www.lyxoretf.fr/homefr/products/ … X-EUREALA/

- le Amundi (FR0010791160, mnémo : C8R) suit l’indice  Euronext IEIF REIT Europe, développé par Euronext en collaboration avec ieif (voir ieif.fr).

Page de référence :
http://www.ieif-indices.com/europe/reit … php?europa

Les deux indices sont dividendes nets réinvestis. Les deux trackers capitalisent les revenus (si tant est que l’on peut parler de revenus, puisqu’ils encaissent en réalité les dividendes des titres swappés).

Je n’ai pas les règles de chaque indice, mais au vu des portefeuilles, l’indice suivi par Lyxor est plus diversifié (source : rapport mensuel pour Lyxor, IEIF pour Amundi) :

Par pays :
Lyxor : 36% GB + 38% FR/BE/NL + 8% Suisse +7% Suède + 11% divers (Allemagne, Finlande, Autriche, Italie, Norvège, Italie)
Amundi : 50% GB + 48% FR/BE/NL + 1% Italie + 1% Allemagne

Pas de miracle, cela se ressent sur la concentration :
Top10 chez Lyxor : 49% du portefeuille
Top10 chez Amundi : 70% du portefeuille

et le nombre de lignes :
Lyxor : 54 lignes
Amundi : 32 lignes

Mode de gestion

Les deux sont synthétiques, condition pour être éligible au PEA sur cette classe d’actifs.
Lyxor swappe avec SG, Amundi avec la BNP.
Lyxor étant une filiale SG, et Amundi une filiale conjointe SG-CA, j’apprécie le choix de BNP. Lyxor a sans doute fait un appel d’offre, mais il peut également y avoir conflit d’intérêt.

En fouillant les docs, j’ai la réponse :

Rapport d’activité du tracker Lyxor a écrit :

Conformément au prospectus de l’OPCVM, sur proposition du conseiller en investissement,
le gérant a traité des instruments financiers à terme directement avec la Société Générale, sans procéder à une mise en concurrence entre plusieurs contreparties.

Au niveau des frais : avantage Amundi : 0,35% contre 0,40%

Tracking error

Les DICI respectifs indiquent les sous-performances suivantes :
Amundi : -0,2% en 2010, -0,3% en 2011, -0,5% en 2012.
Lyxor : -0,3% en 2011, -0,5% en 2012.

Ex aequo.

A noter que je n’ai pas regardé la performance historique des indices. En effet, les fonds étant indiciels, cela a peu de sens et il n’y a pas de gérant à juger. Faudrait-il choisir l’indice qui a le plus monté ou qui a le moins monté ? Je n’en sais rien…
L’impact devises doit également jouer de façon importante.

Aspects divers

Lyxor et légèrement plus liquide, mais a un encours de 8 M€ contre 24M€ pour Amundi.
Le risque des ETFs à faible encours est la fermeture pure et simple du fonds, car non rentable pour l’émetteur.

Les teneurs de marché de Lyxor sont des vautours (bid ask habituel 0,55%) face à ceux d’Amundi (0,28%).

Ma conclusion ?

Désormais, je privilégierai le tracker Lyxor. Malgré des frais plus importants et un possible conflit d’intérêt sur le swap, la diversification de l’indice suivi correspond mieux à mon objectif.
Cependant, l’effet latence du portefeuille fera que je serai toujours majoritairement sur le tracker Amundi, mais les nouvelles lignes seront Lyxor.

Merci à PoliticalAnimal de m’avoir mis sur la voie pour faire ce comparatif.
Je n’ai pas abordé la question d’un OPCVM en assurance-vie, cela sera peut-être pour une prochaine fois.

N’hésitez pas à commenter ou réagir.

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[+1]    #17 13/08/2013 14h53

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Bonjour Nikki, toujours ravi de lire ton suivi. Je partage quelques éléments en rapport avec ta file que j’ai découverts dernièrement :
- Les fonds Axa 7-10 (Linxea Spirit) et Aviva Oblig International (Linxea Vie) sont légers en frais et assez solides (maturités moyennes) en ces périodes mouvementées.
- De même pour l’immobilier j’ai arbitré de AXA WF FRM GB R/E SC A CAP (Immo Monde) vers Aviva Valeurs Immobilières (Europe uniquement) toujours pour les frais très légers.
- En Immobilier monde je me suis rabattu sur ThinkCapital REIT ETF (ISIN:TRET) qui regroupe 25 foncières quasiment en Equal Weight (physique et 0,25% de frais)
Cela sort de l’objectif Zéro impôts qui est très tentant mais entre 0,25% de frais + IRPP ou 2,45% de frais j’ai fait mon choix.
- Enfin j’ai la quasi totalité de ma part Oblig en ETFs, qui me sert en fait à rémunérer mes liquidités sur CTO. Par contre pour du long terme je crois que cette fois l’équation est à l’avantage de l’AV.
- J’ai aussi un petit penchant pour les sociétés "vertes" et industrielles. J’ai eu du Sechilienne en 2012, en France je ne connais guère que Velcan Energy. Par contre j’ai une assez grosse position sur 2 Mids-Caps UK (donc PEA) : Kingspan et Dialight. Particularité des produits de ces 2 sociétés, le retour sur investissement est autour des 2ans, juste hallucinant.
Sinon à échelle plus Macro je possède les UC BGF New Energy + Parvest Environmental et les ETFs GEX, PBD, PBW, IH2O.
As-tu une file sur tes UCs Linxea ?
Au plaisir cher Nikki

Dernière modification par aerts (13/08/2013 16h34)


"Most of this is common sense " T. Gayner | "If you sell, I'll buy" R. Kinder

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[+1]    #18 15/08/2013 09h46

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Merci pour vos commentaires et pour l’intérêt que vous portez à ma file portefeuille !

aerts :
Côté Immo : pour cette classe d’actifs, je préfère le PEA à l’AV. Je privilégie l’AV pour ce qui est volatil (l’impact fiscal est meilleur : il faut en avoir pour son argent=pour ses frais).
Je vais étudier les deux fonds nommés, au cas où j’ai besoin de remplir davantage les AV. Pour l’instant, tous les fonds immo que j’avais repérés n’étaient pas terribles… J’étais même prêt à chercher un gérant qui prenait 1% pour faire l’indice tellement personne ne créé de valeur dans se segment. Du coup ca m’intéresse.

En compte-titres je suis à 45% de taxes, je m’interdis quoi que ce soit, c’est une décision ferme.
Si un jour ma TMI baissera fortement, peut-être… Le Amundi ETF Real Estate (européen uniquement) est à 0,35% ce n’est pas 2,45% ! L’alpha créé par l’equal weight est totalement anihilé par la fiscalité par rapport à un produit potentiellement moins intéressant mais en PEA.

Côté obligs, une oblig à 10 ans actuelle rapporte 3/4% dans le meilleur des cas. Un panier à duration 7-10 ans fera un peu moins. Si on enlève les frais de gestion, en quoi est-ce compétitif par rapport à un fonds en euros ?
C’est ce raisonnement qui m’a fait passer de ma cible initiale :
10% fonds Euros ou fonds d’obligs souveraines
10% obligs corporate
10% obligs HY
à
15% fonds euros
15% obligs HY
: pour un même budget de risque, j’ai l’impression d’en avoir davanatage pour mon argent, au niveau frais/fiscalité/rendement.

Côté valeurs vertes : merci pour Velcan. Elle était déjà dans ma liste, avec des boîtes qui m’inspirent plus ou moins confiance mais que je regarde quand même (Agrivolt, Deinove, Ecolutions, Olmix). J’ai toujours des réticences à traverser l’Atlantique, le Rhin, la Manche ou les Pyrénées (ou l’Arve, les Alpes…). Je regarderai quand même smile

CPaulus : oui, j’y pense. Cependant, c’est une AV Altaprofits (0% frais d’entrée). Ma plus-value actuelle sur ce contrat est assez faible (3000€) et je bénéficie de taux bonifiés sur le fonds en euros en 2013 et 2014 suite à une promotion. Sans cela, évidemment, l’optimisation consiste à faire des purges régulières. Je tiens à vous remercier pour votre file PEA qui me donne parfois des idées de boîtes à étudier.

Mon avis dans la discussion rendev/aerts : dans l’environnement actuel, je pense qu’aucun OPCVM obligataire ne devrait être utilisé pour gérer la trésorerie.
Car s’il rémunère davantage que le livret A (ou davantage qu’un fonds en euros), c’est que la duration est trop importante et/ou que la qualité de crédit est trop mauvaise pour être utilisé pour la liquidité. On a le droit de prendre du risque sur les obligs, ce n’est pas le problème, mais pour moi, liquidités, c’est "optimisation du rendement avec contrainte de risque zéro". SPHR irait sans doute dans ma poche de 15% de HY mais certainement pas dans mes liquidités (= 1 ou 2 mois de salaire pour payer le loyer, les courses et les vacances).
Après, chacun appelle peut-être trésorerie des choses différentes. Si c’est l’argent non placé qui a vocation à aller sur des titres, pourquoi pas.

Nous n’avons pas de file OPCVM/Unités de compte sur le forum. Peut-être une occasion d’en créer une ?

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[+1]    #19 25/10/2013 09h32

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Nikki, ca tourne un peu aux alcooliques anonymes ! Je passe des tas de petits ordres tous les jours et je ne me sens pas malade ! Je ne suis pas sur que ca soit productif mais ca m’occupe.
Sur les valeurs illiquides j’assure le spread avec des ordres en cascade de 50 euros à l’achat et à la vente dans le co (je fais l’animation gratuitement…).
Attention, sur boursedirect pour le TAL il faut choisir explicitement TAL dans le type d’ordre. Je me suis fait avoir au début, je choisissait au marché ou à la limite exacte et mon ordre ne passait pas, il était transmis au marché après la période de TAL…


Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre

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[+2]    #20 27/04/2014 16h30

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Nikki,

J’ai essayé d’avoir une approche raisonnée de la répartition géographique :
- J’ai pris les repartions de la capitalisations mondiales
- J’ai regardé la performance des actions pour chaque pays depuis 1900 : j’ai éliminé cette donnée finalement car je ne sais pas trop quoi en faire
- J’ai regardé la répartition en PIB : les US sont 2 fois moins puissants par le PIB que par leur capitalisation, et les Emerging c’est le contraire. Cependant, j’ai considéré que c’est une prime à la stabilité, tant des régimes que la volatilité des marchés et des monnaies !
- J’ai analysé les Schiller PE de chacun des pays par rapport à la médiane long terme de chacun des pays et j’ai corrigé la capitalisation mondiale par l’écart en %
- J’ai donné une prime à la France parce qu’on le vaut bien (et parce qu’il y a un léger avantage fiscal dans le cadre du PEA - pas de retenue à la source)
- J’ai réparti par blocs appréhendables dans une approche Lazy (tracker + PEA)

Voila le résultat :


Avec des trackers, j’obtiendrais ça :
- US Rafi : 20%
- US Russel 2000 : 20%
- UK : 3%
- Suisse : 2,5%
- EMU Value : 13%
- EMU Small : 13%
- Grèce : 1%
- Italie : 2%
- Espagne : 1%
- Brésil : 1,5% (même si c’est déjà dans le Emerging je surpondère)
- Emerging : 12%
- Japon : 5%
(J’ai l’impression qu’il n’y a pas de tracker Australie éligible au PEA)

Ca tombe bien, c’est plus ou moins la répartition que j’ai sur mon PEA :-)

Dernière modification par Fructif (27/04/2014 20h00)

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[+2]    #21 15/03/2015 11h34

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Salut,

Merci pour vos commentaires.
Tout le paradoxe des fonds en euros est qu’ils nous permettent d’entrer sur un portefeuille d’actifs (que j’estime à 80% oblig, 15% actions, 5% autres en moyenne sur l’encours total) à un prix bien inférieur à sa valeur de marché.
Aujourd’hui, une OAT moyenne doit valoir autour de 130% du pair (j’invente mais on ne doit pas être loin). L’assurance-vie vous permet de rentrer à 100% du pair.
Pour l’investisseur qui souhaite en profiter, l’enjeu est le déblocage de cette valeur. Mais c’est un autre sujet.

Concernant mon allocation small/micro caps, je me suis dit qu’un tracker répondait assez mal au besoin, voici quelques désavantages :

- on ne touche que ce qui est assez liquide pour entrer dans un indice. Pourquoi se priver de titres qui ne posent pas de problème de liquidité pour nous, et qui sont donc de facto plutôt moins achetés à cause de cette absence d’investisseurs "forcés et aveugles" que sont les ETFs ?

- la pondération par le flottant fait que les plus petites sont diluées.

- aux frais de gestion souvent minimes s’ajoutent une fiscalité peu transparente sur les dividendes. J’estime le coût des retenues à la source non récupérables à 0,80% annuel, soit 1% au total de frais directs ou indirects. Je préfère les avoir pour moi, sans prendre de risque de marché. Surtout en contexte de taux bas.

- lors des rebalancements d’indice, un sport couramment pratiqué consiste à arbitrer les ETFs. Je préfère être arbitragiste qu’arbitré.

- la structure "réplication synthétique par swap" n’est pas assez transparente pour que j’y consacre autant. En outre, je pense que le gérant d’ETF marge également beaucoup sur la composition du collatéral reçu (cela devient très technique…)

- j’aime recevoir les informations des sociétés dont je suis actionnaire, et j’aime leur faire savoir qu’elles ont un investisseur français dans leur actionnariat plutôt qu’un collatéral de swap à Londres ou à Dublin. J’ai certaines boîtes au nominatif administré, quelquefois pour avoir un bonus d’ancienneté sur le dividende, ou alors juste pour aller à l’AG et discuter.

Aller en direct permet donc, je pense, de dégager 1 à 2% de plus qu’un tracker small. Le risque est plus fort mais cela se gère en calibrant au préalable son exposition.

Ce que je ne comprends pas, Fructif, c’est pourquoi aller sur le marché américain, plus coûteux en frais et non éligible au PEA, pour ne récupérer quasiment aucun de ces avantages ? Je ne vois aucun intérêt. La cote française est assez diversifiée pour permettre de trouver des boîtes très internationales, y compris en small cap.
En outre, à force de pratique, on récupère un avantage concurrentiel sur les autres investisseurs, qu’il soit fondé sur la connaissance des sociétés, de l’environnement réglementaire, de l’environnement boursier ou des techniques de passage d’ordre. Les boîtes américaines sont bien plus suivies.

Au final, j’en viens à adhérer totalement aux "allocateurs" de Fructif (n’hésitez pas si vous avez des liens) qui préconisent le bond+small…

Ma version est alors "actifs sans risque déconnectés pour des raisons réglementaires des taux de marché + smalls décotées par absence d’investisseurs indiciels car trop petites"…

Quand à publier l’intégralité de mes lignes, roudoudou, je ne le souhaite pas pour l’instant… J’en suis désolé ! Mais je vous avoue que vous pouvez obtenir le même résultat en jetant des fléchettes : prendez 50 titres au hasard parmi les nanocaps, retirez quelques canards vraiment boîteux et vous y êtes.

J’écris beaucoup… Cela faisait longtemps smile Bon dimanche.

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[+2]    #22 16/01/2016 11h22

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Salut,

Merci de vous intéresser à mon suivi !
Comme toujours, extrêmement passif, paresseux par choix et contrainte.

Par choix parce que c’est la stratégie et par contrainte parce que mes responsabilités professionnelles s’élargissent et avec elles l’envie d’un portefeuille qui tourne tout seul, le temps disponible m’étant de plus en plus rare.

Pour la petite histoire, je récupère également un bon lot d’interdictions d’investir sur certaines valeurs ou secteurs.

Mon aversion au risque évolue très peu et trouve son idéal autour de :

50% actions
15% immobilier
35% monétaire/oblig/garanti

Actions (50%)
J’ai cédé tous les restes de trackers (j’avais du World ex-Europe pour diversifier géographiquement). Je suis désormais 100% small/micro caps françaises sur PEA/PEA PME. J’ai arrêté tout compte titre ordinaire afin de simplifier les déclarations fiscales : rien à déclarer !

J’ai chassé le maximum de frais (de gestion mais également les frottements fiscaux), et je profite à plein de la prime de risque small/illiquidité en ayant presque uniquement des titres qui ne sont dans aucun indice. Je me vois vraiment copropriétaire d’entreprises quasi non cotées, donc la liquidité n’est pas recherchée. J’ai de nombreux volants de liquidité ailleurs (épargne de précaution, salaires, éventuellement déblocages anticipés de PEE pour les coups dûrs) et les dividendes contribuent aussi à la liquidité progressive du portefeuille. Je ne cherche vraiment pas la liquidité.

Quand je dis que je suis long terme, je le suis vraiment : j’ai certaines boîtes depuis plus de 10 ans (éventuellement détenues par intermittence, mais avec une détention de plus de 50% du temps sur la période).

En terme de style de gestion, je me rapproche des portefeuilles de notre regretté CPaulus, ou de Indépendance et Expansion. J’ai une quarantaine/cinquantaine de lignes : presque un tracker sur ce segment de marché.

En réalité, il n’y aurait pas uniquement un tracker, mais trois. Si l’on faisait une analyse en composante principale du portefeuille, on trouverait les axes suivants :

- EV/EBITDA faible, FCF élevé. Typiquement des boîtes comme Tessi, High Co, Linedata, Udis, CNIM…
- Financières/quasi-financières spéciales (les caisses, Locindus, Euler Hermes…)
- Holdings (Salvepar, IDI… dont une grosse ligne de Sofragi).

Pour Sofragi, un raisonnement basique faisant le lien entre décote et obligation de distribution des résultats m’a conduit à pondérer fortement cette ligne, qui est également l’occasion de détenir un peu d’obligataire en PEA pour peu que l’on accepte l’exposition action embarquée). Là c’est un peu une fantaisie pour qui aime les situations de marché spéciales.

J’ai aussi un peu d’ "Event-driven" (en ce moment, Faiveley et Mr Bricolage) que j’essaye de "jouer" systématiquement : elles réduisent le beta du portefeuille.

Et que quelques petites lignes qui ne rentre pas dans les cases précitées (Eca/Gorge, Damartex…).

Je peux publier l’intégralité mais ça ne servirait vraiment pas à grand chose…

Au final, un taux de dividende proche de 3%-4%, mais ce n’est pas ce que je recherche en priorité. Un beta faible (0,34 me dit Bloomberg, je n’ai pas vérifié, toutes les notions théoriques ne m’intéressent que peu).

Immobilier (15%)

- Quelques anciennes foncières PEA, quelques sociétés non SIIC ayant majoritairement une activité de location immobilière

- Des SCPI en nue propriété (Corum Convictions, Interpierre France) et en assurance-vie (PFO2, Ficommerce)

Sur ce segment également : rien à déclarer fiscalement !

Je suis assez heureux d’avoir osé la nue-propriété, l’idée de ne tirer aucun revenu pendant quelques années me faisait un peu peur au début (difficile de se projeter loin : on contemple son propre vieillissement !) et au final, je valorise la ligne en réactualisant le remembrement, ce qui fait croître la ligne régulièrement dans mon suivi et fait accepter l’idée de se projeter si loin (rustine psychologique).

Monétaire/obligataire (35%)

Simple : un PEL pas trop récent, des fonds en euros, le PEE de mon entreprise placé sur le fonds obligataire.
Je ne crains pas de hausse des taux longs : compte tenu de mon horizon de gestion sur ce segment, elle serait même plutôt bienvenue que malvenue.

Remarques

Je me rends compte qu’il devient de plus en plus difficile de compenser la volatilité du portefeuille par l’épargne mensuelle : chaque contribution représente moins de 1% du portefeuille !
Point positif : cela enlève tout intérêt au market timing pour l’épargne nouvelle.

Cependant, je calcule grossièrement pour l’ensemble un taux de "croissance naturelle" :
- dividendes pour les actions (Buffett ferait le complémentaire : retained earnings mais peu importe)
- loyers pour les SCPI
- taux implicite d’actualisation vers le remembrement pour les nue-propriétés de SCPI
- rendement pour les livrets
- rendement pour les fonds en euros
- taux net du portefeuille obligataire pour les fonds PEE (hypothèse conservatrice : 0%)

et j’arrive autour de 3,4%. Je ne sais trop à quoi ça peut servir, mais ça m’aide à relativiser les occasionnelles flucuations violentes (et donc à conserver une exposition au risque : au final, cela contribue indirectement au rendement - intéressant comment la confiance et l’assurance permettent de l’augmenter).

Je m’estime également correctement protégé d’un choc systémique ou réglementaire sur les produits financiers ou leurs émetteurs (ce que je ne serais pas en étant 100% trackers).

Que dire de plus ? Je ne suis certainement pas un quant, je n’optimise pas plus que ça les corrélations, je ne regarde que très peu les bilans et résultats des boîtes. J’ai simplement coupé (autant que possible pour avoir une telle répartition) les frais annexes et laisse les sociétés et le temps qui passe faire le reste.

Je ne calcule pas les performances passées ni la valeur de part, j’estime que c’est une perte de temps. Néanmoins, un TRI du PEA en 2015 est ressorti à +15% (c’est bien parce que l’historique des flux était en accès facile sur le site du courtier).

Mieux que le CAC, mais moins bien que le CAC Small. D’un autre côté, j’ai un beta bien plus faible. Bref : ce genre de calculs ne sert à rien.

Prochaines étapes ?

Conserver la répartition 50/15/35, avancer vers la double saturation PEA+PEA PME, peut-être racheter de la nue-propriété de SCPI.

Avancer dans le "early retirement" et les stratégies de retrait d’un tel portefeuille : optimiser flux et stocks en même temps (et non flux uniquement comme le font de trop nombreux intervenants).

Bon week-end

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[+2]    #23 30/04/2016 11h11

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Petite mise à jour du portefeuille : RAS.

Actions 56% (contre 50% en cible)

Cette poche est uniquement en direct, pas de trackers ni de fonds.
* PEA plein, PEA PME uniquement en prise de date.

Fort biais small / value / EV/EBITDA faible / FCF Yield élevé.
Le portefeuille est grosso modo un mix entre :
- Des boîtes "à la Indépendance et Exapansion", avec donc un biais vers les business à coûts fixes faibles et les micro/nanocaps
- Des holdings, des CRCAM et des situations spéciales

Hyperdiversification (50 lignes environ). Faible rotation du portefeuille (peut-être 10% par an), souvent pour des demi-lignes, toujours sous forme d’arbitrage, ce qui évite de faire du market timing. Toute ligne vendue doit être remplacée au plus tard quelques jours après, dans une boîte soit moins chère, soit de meilleure qualité. Je souhaite être en permanence 100% investi sur le PEA. C’est très subjectif mais c’est ainsi que je fonctionne.

Je ne recherche pas particulièrement le dividende, mais hors Sofragi qui est un cas spécial cette année, le portefeuille tourne autour de 3% je pense, ce qui est en ligne avec le marché (peut-être légèrement pondéré dividende pour des smalls).
Le portefeuille se "reliquéfie" progressivement, offrant un écrémage naturel.

J’arrive parfois, comme le fait Bifidus, à récupérer des titres peu liquides le matin des publications de très bons résultats avant l’envolée des cours. Cela reste pour des petits montants mais ça permet de rester alerte. Mieux vaut passer des ordres de ce type que de faire du pifo-trading.

Une file sur les holdings existe dans les forums, je ne vais pas refaire le débat. Je suis clairement du côté de ceux qui trouvent un avantage majeur à avoir des holdings qui décotent sur ANR à condition qu’elles aient une politique de distribution soit basée sur l’ANR, soit basée sur les revenus et les plus-values (comme une SICAF, et là je me tourne vers Sofragi).

Une SICAF comme Sofragi qui distribuera des revenus (dividendes et intérêts) et plus-values (bon trading) générés par 100% de l’actif et que l’on peut payer 70% de l’actif est pour moi un placement idéal : c’est la distribution qui permet une convergence vers l’actif.

Je ne parle pas forcément d’une convergence du cours (ça n’arrivera pas), mais c’est une histoire à la fois d’actualisation et d’utilité personnelle au sein d’un portefeuille.

Pour revenir sur Sofragi, la gestion est loin d’être mauvaise (faire croître son actif de 10% en 2015 dans un marché actions qui prend grosso modo 10% mais en étant exposé à 50% aux actions c’est très bien), le tout avec une tarification très modeste (moins de 1% statutairement). Ils viennent de publier leur rapport 2015, je vous invite à le lire.

Evidemment, dans les mauvaises années (lorsque les revenus ne compenseront pas les moins-values de cession) le dividende sera nul, puisqu’il est déterminé par une simple addition de postes du compte de résultat. Ne comptez pas sur un rente annuelle et régulière et ne lui conférez pas un quelconque statut de dividend aristocrat !

Sofragi représente ainsi près de 20% de mon PEA, une ligne de 45k€ qui procurera près de 5 500€ de dividende en 2016 compte tenu de la très bonne année boursière 2015. En transparence, c’est une ligne de 30k€ d’actions diversifiées et de 30k€ d’obligations et de monétaire. Difficile donc de la ranger dans une case précise.

Immobilier 17% (contre 15% en cible)

3 types :
- SIIC "historiques" en PEA
- SCPI en nue-propriété
- SCPI sur Linxea Spirit

Les SPCI en AV me semblent actuellement le mode de détention idéal.

Sans risque 27% (contre 35% en cible)

Un peu en retard, mais il y a pas mal de cash dans Sofragi et j’ai pour l’instant un boulot stable. En projection sur quelques mois, on est donc presque à la cible. Et puis, les cibles sont arbitraires, c’est surtout pour se poser des questions.

Quels produits ? Chacun se débrouille avec ce qu’on trouve : PEL, fonds en euros boostés ou non, PEE avec abondement, etc. Cela joue à quelques dixièmes de points à chaque fois.

Conclusion et perspectives

Tout roule. Je sais que la prochaine forte baisse sera plus douloureuse (exprimée en euros) que celle de 2011 puisque mon allocation actions a quasiment doublé depuis. A chaque petite baisse, je me prépare psychologiquement.

Ce n’est pas qu’une affaire de montants absolus : les revenus (salaires) deviennent de plus en plus petits par rapport aux variations boursières et le confort psychologique de "remonter la pente" grâce au salaire n’est plus possible.

Je pense cependant que je tiendrai le coup, et je connais le comportement des smalls illiquides à beta quasi nul ont un comportement spécifique lors des marchés baissiers. Je ne souhaite pas surestimer ma confiance, mais je pense pouvoir gérer le coup en cas de forte baisse. Je traite les small/value depuis 1999.

Concrètement, cela revient à arbitrer des boîtes qui sont assez connues par le marché vers des boîtes plus méconnues. Par exemple un bout de DLSI et un bout de PVL permettent de créer une ligne de Malteries Franco-Belges.

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[+2]    #24 01/05/2016 14h52

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Vous avez bien compris. Il y a pas mal de grosses capi chez Sofragi, donc par transparence j’en ai mais en effet, c’est tout.

Les grosses capi sont structurellement surévaluées (en relatif, par rapport aux microcaps) du fait de la présence des fonds indiciels, de gérants sans imagination et d’institutionnels ayant des contraintes de taille. C’est donc du gâchis d’aller dessus puisqu’avec le même capital on peut aller là où les primes de risque sont meilleures.

Et puis, si c’est pour laisser 15% des dividendes sur la table, donc in fine 15% de la valeur de l’action, c’est encore moins intéressant.

La diversification et la réduction de la volatilité, quelle blague. Je n’ai pas envie d’avoir de grosses variations dans mes revenus à cause du change. Je préfère raisonner en propriétaire : le business et les cash flows de l’entreprise ont davantage d’importance que le prix du marché.

Tout le monde raconte la même hisoire mais peu savent réellement comment l’appliquer. C’est la diversification qui permet de raisonner comme cela. C’est totalement idiot de tenir le même raisonnement lorsque l’on a un portefeuille concentré (c’est une des divergences entre Graham et Buffett).

Voici pourquoi : je devais subir la volatilité pour cause de besoin immédiat de cash qui surviendrait en plein krach, je commencerais pas les actifs sans risque ou par l’immoblier.
Si vraiment je devais toucher au PEA, étant donné qu’il contient 50 lignes dont certaines a beta nul ou négatif, je choisirais soigneusement les lignes : le risque de vendre au pire moment est tout de même assez dilué.
Enfin, le portefeuille se "liquéfie" régulièrement grâce aux loyers, intérêts et coupons, ce qui limite encore plus le besoin de cash.

Seule une hyperdiversification permet de s’abstraire de la valeur de marché.
Un propriétaire de tracker ne peut pas faire la même chose puisqu’à chaque vente, il vend le panier à proportion des capitalisations.
Un propriétaire de portefeuille concentré qui ne génère aucun dividende non plus.

Ce n’est que mon avis smile

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[+3]    #25 17/12/2016 10h16

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Chers lecteurs,

Que de changements depuis 6 mois !

D’abord, quelques éléments personnels de contexte. C’est une file Portefeuille, je sais bien. Mais on est là pour maximiser nos fonctions d’utilité, pas pour posséder le portefeuille de marché.

Une aventure entrepreneuriale, d’abord.

Même si mes coûts fixes seront faibles, cette activité ne générera pas réellement de trésorerie les premiers temps, incitant à réduire les actions dans le patrimoine et à avoir un matelas de liquidités plus confortable que celui d’un salarié. Je ne souhaite pas en dire davantage ici et je vous remercie de ne pas me poser de questions en public sur le sujet ! En tout cas, le salariat c’est fini pour un bon moment.

L’acquisition d’une résidence principale (en "province") ensuite.

Grosse sortie de cash, fin des charges locatives mais début des charges de copropriété… Vous voyez l’idée. Peut-on réellement connaître les ressorts psychologiques de l’allocation d’actifs sans avoir acheté un bien immobilier ?

Conclusion logique, le PEA, vieux de 5 ans, est en cours de liquidation.

Une douzaine de lignes continue l’aventure dans un compte-titres, le reste finance l’achat immobilier.

Je me suis longtemps posé la question d’attendre 8 ans, mais réduire la part de risque en conservant du cash improductif sur le PEA ne me plaisait pas trop. L’aventure a été belle sur la période 2011-2016 : hasard ou génie du market timing, on ne le saura jamais smile

En liquidant une cinquantaine de lignes illiquides, j’ai gagné une meilleure connaissance de la prime de liquidité. La toucher du doigt en tant qu’acheteur mais surtout en tant que vendeur quasi-forcé vaut beaucoup plus que de faire des régressions sur des séries historiques pour montrer qu’elle existe. On l’encaisse à l’achat, on la décaisse à la vente.
Je serai peut-être même bien armé pour profiter des ventes des gérants small caps à la prochaine crise !

Mon allocation d’actifs doit évoluer.

Peut-être une heureuse coïncidence, après 5 ans de disette, je pense que les opportunités pourraient revenir sur obligations, notamment américaines ou high yield. Je préfère acheter des obligations en période de hausse des taux directeurs qu’en période de baisse, car je pense que l’éventuel "argent idiot" sera plutôt vendeur qu’acheteur.

J’ai aussi eu une révélation.

La théorie financière dit que l’encaissement de dividendes est équivalent (voire sous-optimal) à l’écrémage régulier d’un portefeuille qui capitalise. J’ai moi-même conspué cette béquille mentale qui consiste à vouloir encaisser des montants sur son compte. Idiotie s’ils sont réinvestis, je le crois toujours.

Mais lorsque les flux sont destinés à être consommés, n’est-il pas raisonnable de vouloir les percevoir ?

Tout comme l’achat immobilier permet de mieux comprendre la détention d’actifs, le besoin de piocher dans le portefeuille pourrait me faire évoluer sur ce sujet !

Que de changements, que d’expériences.

L’allocation d’actifs cible ?

Peut-être :
50% Actions - Un compte-titres qui génère des dividendes
30% Obligs - Sans doute des OPCVM ou ETF, tout est à construire sur ce segment.
20% Immobilier - Foncières cotées, SCPI en AV et nue-propriété

(hors RP et liquidité de sécurité renforcée)

Enfin, si vous vous interrogez sur la liste des 12 actions qui ont survécu à la liquidation du PEA, ce sont :

Sofragi
Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain
CR Brie Picardie
Electricité de Strasbourg
Finatis
Foncière Lyonnaise
IDI
Locindus
Netgem
PSB Industries
Radiall (en attente de l’OPA/OPR vu que le carnet d’ordres a un fonctionnement erratique)
Albioma

Le choix a été semi-contraint car on ne fait pas toujours ce que l’on veut avec la liquidité, mais j’ai souhaité un positionnement (que j’estime) défensif le temps de réorganiser tout le patrimoine, même s’il est un peu sensible aux taux.

2017 sera intéressante !

Dernière modification par Nikki (17/12/2016 10h18)

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