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[+1]    #1 23/08/2014 13h46

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Si vous parlez du slide 66 :
http://www.scor.com/images/stories/pdf/ … deshow.pdf

Je comprends bien qu’une hausse des taux pénaliserait la valeur de marché du portefeuille d’actifs, composé à 69% de bonds (p47)

Une hausse de 100pdb conduirait à ce que les capitaux propres baissent de 5,5% (p66)
Cela veut dire que les actifs baisseraient plus que les passifs, mais pas que les passifs ne diminuent pas wink
Une hausse des taux (d’emprunt de l’état Français, surtout) donnerait la possibilité (et non l’obligation, je le concède) de calculer les engagements actualisables avec un taux technique plus élevé. Ils diminueraient alors (très) fortement, surtout pour les risques longs (Responsabilité civile, rentes vie, invalidité).
Or ils ont 65% de leur portefeuille en vie (p45).

Leur gestion actif passif en terme de duration ne doit pas être terrible pour que l’on ait cette sensibilité là… Ou alors leurs hypothèses de baisse du marché en cas de hausse des taux sont pessimistes.
Il faudrait connaître les taux techniques qu’ils utilisent mais je ne les ai pas trouvés.

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[+1]    #2 05/09/2014 11h06

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@jester: ce que vous écrivez parait raisonnable.
Cela dit et sans me prononcer sur l’intérêt financier d’investir dans Scor (je ne fais jamais de recommandation boursière), je me demande s’il n’y a pas désormais des soucis, petits mais grandissants, de gouvernance d’entreprise.

Les dirigeants et notamment le premier d’entre eux (D. Kessler), après avoir fourni un travail considérable de redressement puis de croissance depuis dix ans, commenceraient-ils à un peu se laisser aller? Voici deux investissements récents des réserves de Scor:

- 1 M€ voire quelques M€ dans les PUF (presses universitaires de France), qui va mal. Pourquoi aller dans cette galère, sinon que Kessler a des liens - restons polis, disons "affectifs" - avec les PUF.

- Quelques dizaines de M€ dans la petite foncière MRM, qui avait pratiquement fait faillite en S1 2013, car mauvaise gestion faite par CBRE (dette excessive, actifs de second ordre avec forte vacance locative).
Scor a fait en 2013 initialement une bonne affaire, en injectant de l’argent et en prenant 59,9% du capital, à un prix en dessous de l’ANR. Mais depuis les choses continuent d’aller mal: Scor a laissé le dirigeant de CBRE aux commandes de MRM et la mauvaise gestion continue, avec la vacance qui continue d’augmenter et MRM, pourtant assez désendettée, qui est en perte en S1 2014, cas probablement unique parmi les foncières françaises. 

Ces quelques indices (j’en connais d’autres) font craindre une mauvaise gestion ou un certain laisser aller.

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[+2]    #3 01/12/2014 11h57

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Parisien, le 05/09/2014 a écrit :

Les dirigeants et notamment le premier d’entre eux (D. Kessler), après avoir fourni un travail considérable de redressement puis de croissance depuis dix ans, commenceraient-ils à un peu se laisser aller? Voici deux investissements récents des réserves de Scor:

- 1 M€ voire quelques M€ dans les PUF (presses universitaires de France), qui va mal. Pourquoi aller dans cette galère, sinon que Kessler a des liens - restons polis, disons "affectifs" - avec les PUF.

- Quelques dizaines de M€ dans la petite foncière MRM, qui avait pratiquement fait faillite en S1 2013, car mauvaise gestion faite par CBRE (dette excessive, actifs de second ordre avec forte vacance locative).
Scor a fait en 2013 initialement une bonne affaire, en injectant de l’argent et en prenant 59,9% du capital, à un prix en dessous de l’ANR. Mais depuis les choses continuent d’aller mal: Scor a laissé le dirigeant de CBRE aux commandes de MRM et la mauvaise gestion continue, avec la vacance qui continue d’augmenter et MRM, pourtant assez désendettée, qui est en perte en S1 2014, cas probablement unique parmi les foncières françaises. 

Ces quelques indices (j’en connais d’autres) font craindre une mauvaise gestion ou un certain laisser aller.

Les phrases ci-dessus m’avaient valu plusieurs critiques (et même, pour l’anecdote, un intervenant  qui s’est permis de me décerner un point négatif), car je ne développais pas suffisamment mes arguments (raison, comme déjà indiqué: par souci de confidentialité pour protéger ma source, qui en avait discuté avec moi, mais qui n’aurait probablement pas voulu que cela se retrouve sur un forum public).

En tout cas, trois mois plus tard, les faits me donnent raison pour le moment:
- les PUF vont toujours aussi mal, malgré l’argent injecté par Scor
- et surtout MRM va mal, malgré la cinquantaine de M€ injectée par Scor en 2013. Depuis début 2014, le cours a fait -23%, la forte baisse ayant surtout eu lieu depuis mon post ci-dessus du 05/09/2014 (très bon timing de ma part!).
Alors même que toute la quarantaine d’autres SIIC (à l’exception de Züblin France, en déconfiture totale) ont vu leur cours progresser nettement - ou au pire cas, baisser un peu - depuis le début de l’année.

Dernière modification par parisien (01/12/2014 12h06)

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[+1]    #4 20/08/2016 09h45

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C’est un valeur que j’ai depuis longtemps (en fait 2012). C’est une bonne valeur contra-cyclique qui me permet de diminuer la volatilité de mon portefeuille tout en étant très rentable, et à un bon cours rentable  actuellement (PER de 8, dividende de 6%, décote sur ANR de plus de 25%).

J’avais allégé un peu fin de l’an dernier et j’ai commencer à renforcer à nouveau ce mois-ci. Il y a une pression sur les rendements des investissements qui commence à se voir et une pression sur la concurrence en réassurance mais la boite étant d’un bon niveau apparent, j’aurais plutôt confiance. On aura plus d’information en septembre avec l’investor day qui présentera le nouveau plan de bataille.

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[+1]    #5 24/08/2016 09h15

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Oui, Scor a bien pâtit du 11/09, mais ce n’était qu’un bout de ses problèmes à se moment là. Depuis la risque attentat est partagé entre le réassureur et l’état dans plus en plus de pays (depuis le 10 décembre 2001 en France).

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[+1]    #6 04/09/2018 11h21

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Je remonte ce fil pour fournir cette information:

French re-insurer Scor rejects friendly takeover offer by Covea | Reuters

En bref, Covéa (MAAF, MMA, GMF), déja détenteur de 8% du capital du réassureur a fait une offre amicale à 41EUR par action. Scor a rejeté l’offre. L’action prend quand même 8% depuis l’ouverture.

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[+1]    #7 04/09/2018 12h27

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LaFourgale a écrit :

En bref, Covéa (MAAF, MMA, GMF), déja détenteur de 8% du capital du réassureur a fait une offre amicale à 41EUR par action. .

43 euros il me semble et non 41.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #8 29/01/2019 13h53

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Zone bourse a écrit :

Scor : Covéa renonce à racheter Scor après des mois de tension

Repris une louche de Scor avec ce -12%

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[+1]    #9 29/01/2019 19h13

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Les -12% correspondent à la disparition de la prime spéculative vu l’abandon -) dit autrement le cours était maintenu artificiellement haut en raison de la perspective du rachat ..d’ou l’ajustement ce midi. Après ça reste un bon placement pour le LT

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[+1]    #10 20/02/2019 09h57

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Zone Bourse a écrit :

En dépit d’une perte nette de 20 millions d’euros au quatrième trimestre, le résultat net consolidé part du groupe a augmenté de 12,6%, à 322 millions d’euros, sur l’ensemble de l’exercice 2018. En données normalisées, c’est-à-dire hors éléments exceptionnels, le résultat net annuel a plié de 15,1%, à 564 millions d’euros. Sur ces bases, le groupe entend augmenter de 6,1% le dividende à verser cette année au titre de 2018, à 1,75 euro par action.

Le taux de rendement annualisé des capitaux propres (ROE), en données normalisées, a atteint 9,4% à fin 2018, en diminution de 0,7 point de pourcentage.

Etant donné ces résultats, le ratio de solvabilité de Scor estimé au 31 décembre 2018 a atteint 215%, en hausse par rapport au niveau de 213% enregistré fin 2017, mais toujours compris dans la zone de solvabilité optimale de 185% à 220% définie dans le plan "Vision in Action".

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[+6]    #11 27/09/2019 16h58

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Pour rebondir sur les propos de JesterInvest et au vue des quelques échos que j’ai eu sur Scor en interne (Je ne travaille pas chez Scor mais ça papote parfois dans le monde de l’assurance):

- Les dérives autocratiques de Denis Kessler se sont diffusées en cascade aux différentes strates hiérarchiques de Scor.
- L’apparence (voire l’apparat?) est plus importante que le fond. Chez Scor, on veut montrer qu’on est les plus forts et les plus beaux.

A contrario, les équipes de souscription non-vie semblent être compétentes et ont su maintenir un certain niveau de marge. Si on regarde sur un horizon de cinq ans, les activités non-vie ont été non-profitables en 2017 seulement. Alors que la période 2013-2016 a été une période faste (un ratio combiné oscillant entre 91% et 93% soit une marge technique de 7 à 9%), 2017 et 2018 ont été des années plus sombres, avec un ratio combiné de 103.7% en 2017 et 99.4% en 2018.

Les résultats H1 2019 sur la partie non-vie sont de bonne facture, malgré une légère dégradation du ratio combiné par rapport à la situation H1 2018. A mon sens, Scor mise beaucoup sur le développement de ses activités de réassurance vie et santé, qui étaient presque inexistantes il y a presque 15 ans (en 2005, Scor Life était un nain avec 1 milliard de primes brutes émises). Le développement des activités vie s’est fait à coup d’acquisitions et de développement commercial.

En 2013, les primes acquises de Scor en vie et non-vie étaient de l’ordre de 9 milliards d’euros, avec une répartition quasi égale (4.2 pour la non-vie, 4.8 pour la vie). En 2018, nous étions à 13.6 milliards de primes acquises, réparties comme suit : 8.4 milliards pour la vie, 5.2 milliards pour la non vie.

La marge en vie est restée quasiment stable (de l’ordre de 7%) et Scor a profité de l’acquisition de Generali US (en 2013 si je ne m’abuse) pour renforcer sa position en réassurance-vie. De façon, plus général, le marché U.S. semble être l’un des marchés-cible de Scor, tant en vie qu’en non-vie.

En réassurance non-vie, Scor espère devenir le 7/8ème plus gros réassureur du marché américain à horizon 2021, alors qu’actuellement le réassureur français se positionne à la 10ème place. En vie, Scor serait le plus gros réassureur-vie de la place. Je reste au conditionnel car (1) je me base sur les informations fournies par divers sites (dont le site investisseurs de Scor) et (2) je n’ai pas refait tous les calculs pour vérifier les dires des dits-sites.

Le développement aux U.S. sur le marché de la réassurance-vie s’est d’ailleurs fait à coup d’acquisitions (Revios en 2006, Converium en 2007, un portefeuille de Transamerica Re en 2011, puis Generali U.S. en 2013).

Au niveau du portefeuille d’investissement, je n’ai pas tout analysé comme l’a pu faire JesterInvest, mais il est sûr que la pression à la baisse sur les taux ne va pas aider les assureurs et les réassureurs (notamment en vie). A mon avis, dans un contexte de taux bas, la meilleure approche est de se focaliser sur des assureurs aux reins solides ou qui bénéficient d’une réelle expertise se traduisant par des marges techniques élevées.

Depuis plusieurs années, le secteur de la réassurance a été affecté par des baisses de taux de prime, vu que le marché était en surcapacité et qu’il y avait peu de sinistres élevés. Même après Irma, la hausse des taux de primes est restée contenue.

Est-ce que cela va changer ? (Je parle surtout en non-vie). Tout dépendra des lignes de métiers et des zones géographiques. L’Amérique du Nord et le Japon devraient subir des hausses de primes significatives, même si l’ouragan Dorian ne devrait pas changer la donne. D’ailleurs, les assureurs exposés à la Floride ont dû remercier Saint Yves, le Saint Patron des assureurs ; eh oui même les bandits ont le droit à leur Saint Patron !

Certaines lignes de métier, comme l’aviation, devraient aussi être impactées par des hausses de tarif. Est-ce que cela sera suffisant pour contrebalancer la baisse des revenus financiers liés à la baisse des taux ? Malheureusement, je n’ai pas de boule de cristal.

En conclusion, Scor reste un acteur moyen/gros de la réassurance, avec une position bâtarde. Trop grand pour être spécialisé dans un marché de niche. Trop petit pour être considéré comme un géant, tel que Hannover Re, Swiss Re ou Munich Re. Pour rappel, Munich Re, c’est trois fois la taille de Scor en termes de primes nettes acquises ; si j’exclue Ergo, la division assurance de Munich Re, on tombe à ratio 1 pour 2. Certes, l’écart tend à diminuer et Scor pourra sûrement prétendre un jour à la considération des plus gros, mais la route est encore longue.
 
D’ailleurs, tant que Kessler sera aux manettes, la société essaiera de garder son indépendance. Pour les investisseurs individuels que nous sommes, cela peut représenter une opportunité en fonction du prix payé. A l’heure actuelle la société cote une 1.15 fois sa book value.

Personnellement, je trouve ça un peu cher, pour un RoE un peu faiblard et une croissance anémique de la book value. Je conçois que les goûts et les couleurs ça ne se discute pas et que Scor pourrait intéresser des investisseurs en quête de compagnies d’assurance françaises à mettre en PEA. Le dividende est là, croît presque chaque année et est couvert par le résultat net, presque chaque année.

Dernière modification par LaFourgale (27/09/2019 17h13)

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[+2]    #12 11/02/2020 15h02

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Bonjour FXB67,

Je pense comme vous que Covéa va abandonner son projet de rachat de Scor. Il serait même envisageable que Covéa cède son bloc pour financer l’acquisition de Partner Re et clore l’aventure avec Scor. A mon avis, Partner Re est une cible, plus simple, puisqu’Exor serait vendeur, alors que dans le cas de Scor, Denis Kessler était un fervent défenseur de l’indépendance du réassureur français.

Au sujet de votre remarque sur les taux négatifs, c’est vrai pour les activités longues et d’assurance-vie (j’englobe dedans, dépendance, retraite, décès). Pour certaines activités non-vie, les taux négatifs n’ont aucun impact mis à part sur le résultat financier.

Certains assureurs peuvent très bien vivre sans résultat financier, si leurs résultats techniques sont plus que corrects (je schématise à l’extrême bien entendu). Pour réduire leur dépendance aux revenus financiers, certains assureurs ont changé leur approche : AXA a racheté XL Group, essaie de développer des activités comme l’assurance santé, tandis qu’Allianz s’est renforcé sur certains marchés mais seulement en non-vie. Generali a fait de même et a vendu son entité-vie en Allemagne.

Alors pourquoi racheter un réassureur : à mon humble avis, plusieurs raisons :

1. Les réassureurs ont des résultats techniques plus volatils mais souvent meilleurs. Le cycle traditionnel de la réassurance est souvent le suivant : sinistralité -> hausse des primes -> hausse de la rentabilité -> pression concurrentielle -> baisse des prix -> détérioration de la rentabilité.

2. Le second argument découle du premier. Au vue du cycle de la réassurance, vous pouvez voir le cycle de la réassurance et de l’assurance comme un grand vase communicant : quand les assureurs vont bien, les réassureurs ont moins de moyens de pression pour augmenter les prix. Quand les assureurs voient leur rentabilité technique décliner, ils sont plus à même à chercher à se couvrir contre certains risques ou accepter des hausses tarifaires (comme vous, quand vous avez un sinistre, votre assureur réajuste souvent votre prime d’assurance). Je n’irai pas jusqu’à dire que lorsque le marché de l’assurance se porte mal, le marché de la réassurance se porte bien, mais le cycle de l’assurance et de la réassurance sont légèrement différents. Acquérir un réassureur, c’est donc potentiellement réduire la volatilité de son résultat technique.

3. La diversification des sources de revenus. Quand vous entendez Covéa, vous pensez acteur franco-français. En vrai, Covéa est présent dans 5 pays, et 12% des primes proviennent de l’international. Pourtant Covéa est principalement exposé au marché français et la majorité de son résultat technique provient de son activité d’assurance basée en France. Acheter Partner Re, c’est s’internationaliser, tant en termes de marchés que de zones géographiques. 

4. Des raisons fiscales ; c’est pas joli, joli, mais les réassureurs sont souvent basés dans des pays dont la fiscalité est souvent plus douce : la Suisse ou les Bermudes par exemple. Avoir une société de réassurance en interne, c’est donc pouvoir transférer du résultat technique pour payer moins d’impôts. Dans les faits, certains pays ont essayé d’endiguer ce problème, via la création de certaines taxes.

5. Des raisons liées à la marge de solvabilité. Certes absorber un réassureur tel que Partner Re pourrait demander un besoin en capital accru ; cependant, les modèles réglementaires actuellement en vigueur prennent en compte les effets liés à la diversification (géographiques, par activité, par types de risque). Techniquement, la marge de solvabilité (Fonds Propres/Besoin en Capital) pourrait donc s’améliorer avec l’acquisition de Partner Re.

6. Une autre hypothèse est l’effet moutonnier : si tout le monde le fait et que ça marche (à peu près), pourquoi pas moi ? (quitte à surpayer son acquisition).

Enfin, dernier point, votre hypothèse au sujet de la relation assureur vs. réassureur-actionnaire peut s’avérer vraie. J’ai entendu, lors du rachat d’XL par AXA, que certains assureurs ne souhaitaient plus se réassurer chez XL dans le futur, car cela voulait dire donner des informations privilégiées à AXA.

C’est à mon avis une hypothèse à prendre en compte dans le rachat de Partner Re par Covéa ; est-ce que cela sera pris en compte dans le prix d’acquisition ? Je suppose que des gens plus intelligents que vous et moi y ont pensé.

Dernière modification par LaFourgale (11/02/2020 15h04)

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[+1]    #13 19/03/2020 15h52

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Bonjour à tout le monde

   Je viens de signaler sur une autre file l’existence d’un arrêté de déc 2019, modifiant le code des assurances.

Assurance-vie : rendements 2019 des fonds euros (5/5)

   CNP ne fait pas que des produits d’ épargne certes , mais sa solvabilité peut être assurée avec la PPB des assurés, "en cas-z-où", en ultime recours… (?)

L’ AV en Euro n’est plus vraiment garantie !

   Après le blocage éventuel des retraits de fonds, prévu dans la loi Sapin 2 (?)

Bonnes réflexions

Mimizoé1


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[+1]    #14 10/11/2020 19h27

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Victoire de Scor au Tribunal face à Covea.

Plus de 19 M€ versés à SCOR en "réparation" du préjudice.

Communiqué officiel

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par maxicool (10/11/2020 19h34)


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[+1]    #15 11/11/2020 10h27

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ISTJ

Covea va donc devoir régler 19 M€ à Scor en dédommagement.
Ce qui est rigolo, c’est qu’il risque de devoir faire la même chose au profit d’Exor, mais avec une somme bien plus conséquente (175 M€) !

Covéa pourrait verser une indemnité à Partners Re pour rupture du contrat

Suite à l’impact de la crise de Covid-19, les compagnies d’assurances ont vu leur cote chuter en bourse, même Covéa, malgré son taux de solvabilité détonant. Ainsi, le mutualiste avait proposé une renégociation du prix d’acquisition de Partners Re, mais Exor ne l’a pas entendu d’une telle oreille. De facto, Covéa a dû abandonner l’opération et aurait pû faire jouer une « MAC clause » (« material adverse change » en Anglais, « changement négatif conséquent » en Français). Une telle clause sert normalement à prémunir un acquéreur d’événements pouvant gravement toucher la situation de la société achetée en permettant, si les conditions sont réunies, de rompre le contrat en bonne et due forme.

Mais, de son côté, Exor allègue que « Covéa n’a jamais suggéré l’existence d’une MAC clause, y compris portant sur le risque de pandémie, ou d’autres problématiques qui justifieraient que Covéa n’honore pas les termes de l’accord ». L’actionnaire de PartnerRe juge quant à lui « qu’une telle base juridique n’existe pas ». Ce qui pourrait contraindre le groupe français à verser 175 millions de dollars à Exor au titre de l’indemnité de rupture prévue dans l’accord passé en mars.

SOURCE

EDIT : à priori, ce dédommagement n’est plus d’actualité (merci à Value). Ce ne serait plus que 50 millions, mais impossible de trouver un article complet en libre accès.

--

La rumeur du rachat de Partner RE par Scor a été démentie.
Et on peut aussi se poser la question de son intérêt d’ailleurs !

Un tel mariage pourrait coûter très cher à Scor, note encore Citi, qui estime la transaction à 8,3 Md$, soit 13 fois le revenu net attendu de Partner Re en 2020. « Cela exigerait un financement substantiel de la part de Scor, comprenant une éventuelle émission de droits de 4,1 milliards d’euros et un financement en dette de 1,8 milliard d’euros. En supposant une synergie des coûts de 25 %, l’opération permettrait de faire croître de 3 % son bénéfice par action d’ici 2020 », estiment les analystes.

SOURCE

--

A titre de comparaison, lorsqu’AXA a racheté le réassureur bermudien XL, le coût était de 15,3 Milliards de $ (12,4 milliards €).
Le CA de XL était de 11,3 milliards $ en 2017 (avec 15 milliards de primes en 2017).

Soit un prix d’achat représentant x1,35 le CA

Et selon le communiqué d’AXA, un multiple cours / bénéfice de x11 (APRES synergie)

--

Si l’on compare ces multiples à l’offre de Covea sur Partner RE, c’est "plus cher" :
- Prix demandé par Exor : 9 milliards $ (8.3 milliards €)
- CA d’Exor (2019) : 5,6 milliards €

Soit un prix d’achat représentant x1,60 le CA   
Et selon les sources de presse, un multiple cours / bénéfice de x13 (sur le RN attendu en 2020)

La famille Agnelli avait acheté Partner RE en 2016 pour 6,9 milliards € (6,7 milliards $). Cette transaction lui aurait rapporté 1,5 milliard € en 4 ans…

--

Autre exemple : AIG a racheté le réassureur bermudien Validus en 2018 également.
Prix : 4,4 milliards $
- CA 2017 : 2,950 milliards $
- RN 2016 : 300 millions (Validus était en perte en 2017)

Soit un prix d’achat représentant x1,49 le CA   
Soit un prix d’achat représentant x14,66 le RN (2016)

--

On extrapole un peu ?

IMAGINONS QUE SCOR REDEVIENNE UNE CIBLE (pourquoi pas ?)

Sachant que son CA 2019 s’élève à 16,341 milliards €, si on applique les mêmes multiples (x1,35 à x1,60), on arrive à 22,060 / 26,14 milliards €.

La capitalisation actuelle de Scor est de 5 milliards environ !
Ca laisse un peu de marge.


Rappelons nous que Covea avait proposé 43 € / action à Scor en 2018.
Le nombre d’actions en circulation était de 193 500 317 en 2017, soit une offre globale de 193 500 317 x 43 = 8,32 milliards €.

- CA Scor 2017 : 14,79 milliards €
- RN Scor 2017 : 286 millions €

Cette offre de 2018 de Covea sur Scor correspondait à x0,56 le CA.
Logique qu’elle ait été refusée vu les offres suivantes sur XL et Partner RE. Covea semble avoir été particulièrement radin sur ce coup là (encore plus qu’avec Exor).

Cela montre aussi (peut-être) la valorisation modeste de Scor, sachant que, de plus, son RN est en net hausse (322 millions en 2018 / 422 millions en 2019).

Si l’on applique les multiples liés au bénéfice des transactions ci-dessus (entre x13 et x14,66), on trouve une valorisation entre 422 x 13 = 5,486 milliards et 422 x 14,66 = 6,186 milliards.

Le cours de Scor est descendu jusque 17,50 € (2,45 fois moins que l’offre de Covea de 2018). Je me suis renforcé X fois sur cette valeur (voir mon portefeuille) en raison des explications ci-dessus

Au cours actuel (29 €), la capitalisation est de 5,406 milliards €.
Avec un RN 2019 à 422 millions, le multiple est de x12,81 (soit moins que toutes ceux des rachats évoqués ci-dessus).


De là, peut-être, vient la hausse de ces derniers jours (mais tous les titres ont suivi le marché).

Dernière modification par maxicool (11/11/2020 11h35)


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[+1]    #16 17/12/2020 09h17

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Bio de chez Scor a écrit :

Benoît Ribadeau-Dumas, 48 ans, de nationalité française, est diplômé de l’Ecole Polytechnique. Sorti major de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), il débute sa carrière au Conseil d’Etat avant de devenir conseiller du Premier Ministre de 2002 à 2004. En 2004, il rejoint Thales, groupe d’électronique spécialisé dans l’aérospatiale, la défense et la sécurité. En 2010, il rejoint CGG, entreprise spécialisée dans l’exploration du sous-sol, en tant qu’Executive Vice President en charge de la division Marine. Il y est promu responsable de la division Acquisitions en 2014. L’année suivante, il intègre le Comité exécutif de Zodiac Aerospace, où il dirige la branche Aérosystèmes et devient membre du directoire. En 2017, il devient directeur de cabinet du Premier Ministre. Il est marié et père de cinq enfants.

Technocrate issu du sérail.
Je ne me souviens pas de progrès pour la France à cette époque.
Il a dirigé la division Marine qui a été vendue cette année et l’origine de tous les problèmes de CGG.A-t-il recommandé l’acquisition de Fugro?
Bordel des sièges chez Zodiac mais ce n’était pas sa division, qui fonctionnait bien.
Zodiac vendu à Safran en 2017, il rebondit vite et bien.

Il est un spécialiste du rebond et me semble extraoridnairement bien connecté, surtout dans les instances du pouvoir.

Ce sera utile pour SCOR pour négocier la règlementation tatillonne des assureurs.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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[+1]    #17 09/02/2021 14h26

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Le fonds Indépendance & Expansion est sorti du titre sur ses deux fonds (France et Europe).

Le dossier Scor est intéressant et le track record est bon (croissance régulière). Le hic c’est le manque de visibilité. En effet, les réassureurs pourraient être pénalisés par des coûts liées aux pertes d’exploitation des entreprises.

Pertes d’exploitation : les cédantes poussées à la clarification

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[+1]    #18 10/02/2021 10h51

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Bonjour,

effectivement vous avez raison, la pandémie étant mondiale, tout le monde sera emmené à payer. Concernant les gros réassureurs sous Solvabilité 2, je ne me fais pas trop de soucis.

La norme prévoit un capital de solvabilité requis (SCR) pour faire face aux pandémies. Certes les chocs prévus sont plutôt axés sur l’activité d’assurance/réassurance vie parce que les scénarios prévus ne ressemblent finalement pas à ce qu’il s’est réellement passé. On prévoyait une extrême sur-mortalité dans les scénarios (parce que la vie était sensé reprendre son court normal) et au contraire, les gouvernements ont décrétés un confinement donc il y a eu des pertes d’exploitations à la place.

Donc même si ça va faire mal, c’est prévu que ça arrive. Et le capital est dimensionné pour. Je pense que le bateau va maintenir son cap. Pour éclaircir mes propos :

1) Quand je parle de diversification géographique, je veux traduire par là le fait que tous les pays n’ont pas le même cadre de gestion des Pertes d’Exploitations sans dommages. La diversification permet ainsi de ne pas être concentré dans les pays où les assureurs devront indemniser dans tous les cas. En France par exemple, la grande majorité des contrats excluaient déjà cette garantie avant la pandémie. Les anomalies ont été corrigées cette année.

2) Vu qu’on sait quel assureur dans le monde propose ou non des pertes d’exploitations, annulations, etc… , il est possible de mesurer précisément l’exposition du portefeuille.

Les assureurs/réassureurs ont déjà provisionné le coût de la pandémie modulo les procès, etc…

article les échos - réassurance - covid

Les échos a écrit :

La semaine dernière, son concurrent français Scor avait annoncé un coût du Covid-19 de 456 millions d’euros dans ses comptes, même si le groupe n’a reçu que 74 millions d’euros de déclarations de sinistres lors de la publication des résultats semestriels.

Au vu des ces éléments, SCOR a donc déjà provisionné dans ces résultats 2020 le coût de la pandémie selon ses modèles de projections. Certes des hypothèses ont due êtres prises sur la probabilité de payer. Mais avec un portefeuille assez gros et une diversification correcte, les méthodes de provisionnement classiques devraient permettre de ne pas être à des années lumières du coût final (je l’espère smile )!

Manille

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


Petit à petit l'oiseau fait son nid.

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[+1]    #19 14/08/2021 19h00

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Une tribune de Christopher Dembik sur l’avenir de la réassurance

Ce que j’en retiens c’est que le secteur est pris en étau et ne pourra s’en sortir que par une concentration.

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[+1]    #20 16/08/2021 06h40

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Quelques années avant la parution du cygne noir, il y a eu un livre français de Daniel Zajdenweber, l’économie des extrêmes.

Une des thèses centrales du bouquin est que les catastrophes climatiques ne peuvent être couvertes par les assurances et réassurances, car régies par des fonctions de puissance (càd non moyennable, non gaussien).

Il prend l’exemple d’un ouragan type Katherina à New York. Le système d’assurance/réassurance ne pourrait pas encaisser les dommages.

Avec le réchauffement climatique, ce type de risque augmente. Même s’il permet aux assurances de monter leur tarif, il y a un risque que les pertes soient supérieures, le pire étant à mon avis une catastrophe moyenne que la collectivité refuserait de mutualiser.

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[+2]    #21 27/10/2021 08h57

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ISTJ

CP T3 2021

- RN 9M 2021 : + 151,10%
- ROE 9M 2021 : 7,30%
- Programme de rachat d’actions : 200 M€ entre le 28.10.21 et le 31.03.2022 (avec annulation de toutes les actions rachetées) 
- Poursuite de la politique de dividende attractive

Résultats impactés par :
- les catastrophes naturelles : 708 M€ (inondations en Europe, ouragan Ida)
- les sinistres liés au Covid : 299 M€ (dont 241 aux USA)
- Réassurance de dommages et responsabilité : 109 M€

Le CP insiste beaucoup sur les 9M plutôt que sur le T3 (en perte à causes des catastrophes naturelles).


INVESTIR a écrit :

Les analystes sondés par FactSet attendaient en moyenne des primes brutes de 4,21 milliards d’euros et une perte nette de 142 millons d’euros.

Des mesures sont prises pour améliorer la performance opérationnelle :
- croissance externe vers la réassurance dommages / responsabilité
- réduction de l’exposition à la réassurance catastrophes naturelles
- investissement dans des actifs plus risqués (liquidité réduite de 16% à 9%)

>> Les chiffres s’améliorent et s’approchent (doucement) de ceux de 2019



Le rendement des actifs investis au cours des 9M 2021 est de 2,30% :
- placements totaux : 30330 M€
- liquidités : 14% (16% au T2 2021)
- portefeuille = 40% d’obligations d’entreprises (36% au T2 2021)
- portefeuille obligataire : notation moyenne A+, duration 3 ans

Le rendement annualisé des actifs est attendu entre 2% et 2,3% pour l’exercice 2021, puis entre 1,80 et 2,30% en 2022.
Sous l’effet de la faiblesse des taux, il baisse logiquement

Rendement des placements (9M)
9M 2018 : 2,10%
9M 2019 : 2,40%
9M 2020 : 2,20%
9M 2021 : 1,90%

Rendement des actifs (9M)
9M 2018 : 2,10%
9M 2019 : 3,00%
9M 2020 : 2,60%
9M 2021 : 2,30%

Maxicool

--

EDIT : à priori, Mr Market apprécie et ferme les yeux sur le T3 (préférant la vision à 9M comme les dirigeants) ! +10% actuellement…

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par maxicool (27/10/2021 09h10)


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