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#151 23/02/2021 20h00

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L’approche de votre avocate est de valoriser cet avantage conformément à "la loi" (même si les hommes de loi ne sont pas tous d’accord avec le calcul) et ce dans tous les cas de figure (y compris si vous vendez avant la fin de ce que votre épouse demande). Mais je pense qu’en arriver là est déjà signe d’une certaine divergence avec votre ex-epouse. De même, vous pensiez en novembre avoir le même avocat alors que maintenant, vous précisez "mon avocat". Le fait d’avoir 2 avocats est le signe d’une certaine méfiance de l’un envers l’autre en général.

Ce qui me dérange le plus c’est le climat dans laquelle la séparation se passe et certaines de vos approximations.  Vous précisez dans votre message initial que votre ex-epouse n’est pas intéressée par la maison, c’est elle qui réclame les 10 semaines d’usufruit?. Cela n’a pas été dit. De plus, madame rembourse sa part d’emprunt depuis 4 ans, paie des travaux. A combien s’élève cette somme qui semble disparaître dans la liquidation? Certes il y a l’estimation d’une maison en travaux (ce qui n’est jamais valorisant), mais tout le monde sait bien qu’on peut faire varier un peu les chiffres pour trouver un accord qui convienne aux deux partis.

Sauf si vous me dites que c’est l’entente cordiale, je rejoins le clan de ceux qui préfèrent séparer les patrimoines définitivement sans usus-machin.


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#152 23/02/2021 20h11

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Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi elle vous céderait gratuitement les 50 % de cette résidence secondaire.

Il faut bien voir que l’indivision 50/50, sans aucun autre accord spécifique, c’est "chacun profite à 50 % et chacun paie 50 %". Donc le droit d’usus, elle l’a déjà, et elle peut l’exercer à concurrence de 50 % du temps, soit 26 semaines par an.

En gros, vous lui proposez de renoncer à ses 50 % de propriété, de renoncer aussi à une grande partie de ses 50 % d’usus (de renoncer très exactement à 16/26e), et aussi à l’argent qu’elle a mis dans les travaux. A priori, c’est elle la grande perdante ! Il y a quelque chose qui m’échappe.

Dernière modification par Bernard2K (23/02/2021 20h20)


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#153 23/02/2021 20h34

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@lachignole

Avoir 2 avocats n’est pas signe de méfiance, simple une obligation légale : chacun des époux doit être représenté par un avocat.

Art 229-1 CC : Lorsque les époux s’entendent sur la rupture du mariage et ses effets, ils constatent, assistés chacun par un avocat, leur accord dans une convention prenant la forme d’un acte sous signature privée contresigné par leurs avocats et établi dans les conditions prévues à l’article 1374.

Ensuite, même si mme ne réclame pas, l’avocat de Mr va chercher à présenter une convention défendable devant un juge. Et mme a injecté des fonds dans cette RS, elle a logiquement droit à une compensation dans le cadre du divorce. A défaut, mme pourrait, dans les 2 ans du divorce, contester la valeur de la PC perçue, remettre le tout sur la table devant un juge.

@Bernard2k

Elle ne cède pas "gratuitement" … elle sort de l’indivision contre la reprise de sa part de la dette correspondant à l’achat. Actuellement elle possède 50% du bien mais aussi 50% de la dette, dont la valeur est a priori similaire (actif net nul)

Donc dans le divorce, la liquidation du régime prévoit la liquidation de l’indivision : Paris reprend les 50% de mme sur le bien (50k), il reprend les 50% de Mme sur la dette (-50k), l’indivision est cloturé (moyennant les frais notariés qui sont de l’ordre 0.5 / 0.6% de la valeur TOTALE du bien + droits fixes de 300 euros il me semble, par rapport à un cas récent).

L’usus ou l’usufruit accordé le sont dans le cadre non pas de l’indivision ou liquidation de cette indivision, mais au titre de la prestation compensatoire, en remplacement d’une somme d’argent.

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#154 24/02/2021 06h11

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xazh, le 23/02/2021 a écrit :

@lachignole
Avoir 2 avocats n’est pas signe de méfiance, simple une obligation légale : chacun des époux doit être représenté par un avocat.

Il me semblait qu’on pouvait avoir le même avocat en cas d’accord (évidemment équilibré). Cela a toujours existé ou est-ce une évolution (il y a 15 ans, ça n’était pas obligatoire)?


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#155 24/02/2021 11h11

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Lachignolecorse : Oui la loi a évolué il y a quelques temps déjà, dans le cadre d’un divorce "à l’amiable", chacune des parties doit être représentée par un avocat.

Bernard2K : xazh a parfaitement résumé la situation, aujourd’hui la dette est équivalente à l’estimation de la maison donc valeur nulle.

Xazh : Vous m’informez qu’à priori, une fois le divorce signé (donc la convention rédigée par nos avocats), Mme a deux ans pour faire appel si elle estime que la prestation compensatoire n’est pas au niveau ?

Ixazh a écrit :

L’article 669 prévoit, pour un usufruit de durée fixe, une valeur de 23% par tranche entamée de 10 ans. Il est donc adapté sur cette base.

Vous partiez sur 12 ans, donc 2 tranches de 10 ans entamées, 46% pour un US complet.

- US plein temps = 46k.
- 10 / 52 du temps plein = 8850. C’est une valeur possible aujourd’hui pour la PC.

Je trouve que prendre deux tranches de dix ans alors que la durée est de 12 ans me désavantage beaucoup. Toutefois, financièrement parlant, le résultat final de 8850 € ne me parait pas aberrant du tout en regard de la valeur de la maison.
Pensez vous qu’il soit possible de rédiger dans l’accord que l’usus est donné pour 10 semaines par an et ce pour douze ans, sachant qu’il est révocable d’autorité par M. moyennant une compensation financière au prorata temporis des 12 ans ? Je souhaite pouvoir révoquer cet usus même si je ne vends pas la maison. Serait ce attaquable par la suite devant un Juge ?

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#156 24/02/2021 11h39

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pariswilfried a écrit :

Bernard2K : xazh a parfaitement résumé la situation, aujourd’hui la dette est équivalente à l’estimation de la maison donc valeur nulle.

Donc elle sort de l’indivision, donc elle n’est plus propriétaire de la résidence secondaire, donc elle n’y revient jamais. Les enfants reviendront dans cette résidence secondaire mais avec vous, puisque cette résidence vous appartiendra désormais.

Votre ex-femme pourra aller passer des vacances partout ailleurs, sauf dans cette maison. Le monde est vaste ! pourquoi aura-t-elle besoin de prendre ses vacances précisément dans cette maison ?

Pourquoi la première partie du deal, à savoir sortie de l’indivision contre reprise de la dette, devrait-elle
s’assortir d’un autre deal : le droit pour elle de venir passer ses vacances chez vous ? Elle viendra donc passer ses vacances dans votre résidence secondaire…. Et pourquoi pas dans votre résidence principale tant que vous y êtes ? Consentir cet usus n’a aucun sens et va à l’encontre de la logique d’un divorce, de mon point de vue. Mais cela, vous l’aviez bien compris, donc je ne vais pas insister davantage.

Dernière modification par Bernard2K (24/02/2021 11h42)


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#157 24/02/2021 11h54

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Bernard2K,
Je suis conscient que ça puisse sembler aberrant pour nombre de personnes, mais chaque situation est particulière (notamment le fait que nous ayons un enfant handicapé).
De plus, les ressources financières de Mme ne lui permettront pas de pouvoir partir facilement en vacances, j’assure des vacances à mes enfants dans un environnement favorable.

Je veux juste sécuriser financièrement cet accord et pouvoir m’en dégager s’il devient problématique, même si cela me coûte une indemnité.

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[+1]    #158 24/02/2021 12h55

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lachignolecorse a écrit :

Il me semblait qu’on pouvait avoir le même avocat en cas d’accord (évidemment équilibré). Cela a toujours existé ou est-ce une évolution (il y a 15 ans, ça n’était pas obligatoire)?

C’est en vigueur depuis la mise en place du divorce par consentement mutuel sans juge, voté en 2016, promulgué en janvier 2017. Chacun son avocat, défendant son client, et plus de juge pour valider la convention de divorce, discutée par des avocats donc devant raisonnablement défendre leur client respectif (sous peine d’être en faute professionnelle).

pariswilfried a écrit :

Vous m’informez qu’à priori, une fois le divorce signé (donc la convention rédigée par nos avocats), Mme a deux ans pour faire appel si elle estime que la prestation compensatoire n’est pas au niveau ?

Oui et non. Dans une procédure amiable, une fois la convention déposée dans les minutes d’un notaire, elle est immuable sauf avenant d’un commun accord. Mais il reste quelques cas permettant judiciairement de revoir la copie.

Dans les cas :
- la gestion des enfants (autorité parentale, gestion, pension alimentaire)
- la prestation compensatoire non versée sous forme de capital fixe

Et bien sûr toute sous évaluation du patrimoine entrainant de facto un vice de consentement, comme la sous évaluation d’un bien ou d’un droit.

Comme vous le disiez, le premier calcul de votre avocat donnait des résultats assez bas, qui vous semblait "sous valorisés". Un calcul un peu plus avantageux pour votre ex permet de désarmer d’office une contestation au motif que cette valeur serait sous évaluée. D’autant que vous ne versez pas cet argent, sauf en cas de vente.

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#159 24/02/2021 18h01

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Justement xazh, je souhaite aussi pouvoir me dégager de cet accord sans forcément avoir l’obligation de vendre la maison, et ce moyennant une indemnité correspondant au temps restant et à la valeur de l’usus qui sera négocié. Pensez vous que cette possibilité unilatérale de clore l’usufruit soit attaquable ?
Mon avocate pensait intégrer la valeur de l’usus en temps que prestation compensatoire (en plus d’une somme d’argent déjà prévue et négociée), afin que fiscalement je puisse déduire 25% de celle-ci.
Est ce que cela vous parait cohérent ?

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[+1]    #160 25/02/2021 12h23

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Valoriser ce droit pour l’inscrire en convention : ok.
Racheter ce droit à terme : idem si mme consent. Elle n’a aucune obligation de convenir un rachat de ce droit quand ca vous arrange.

Vous pourriez aussi convenir d’une compensation financière, que vous ne pouvez pas verser de suite, et que vous verserez dans 10 ans, moyennant loyer de l’argent. Et dans ce cadre, prévoir qu’une semaine dans la RS vaut xxx à déduire de ce montant.

Pour l’imputation en PC, attention, il faut convenir que mme abandonne toute créance sur les travaux qu’elle a financé, sinon vous aurez et la PC incluant ce droit et la compensation des travaux (créance récupérable, que mme peut invoquer pendant 5 ans si ca n’est pas traité de suite en convention).

Mais normalement, votre avocate le sait, c’est votre interlocuteur sur ce sujet.

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#161 06/05/2021 15h25

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Des nouvelles de mon affaire ….

Nous sommes tombés d’accord avec ma future ex-épouse sur le montant de la prestation compensatoire et la pension alimentaire (même si les enfants sont en garde alternée, il y a une différence de niveau de vie du fait que je ne paye pas mon loyer parisien et elle si…).
Je suis satisfait de cet accord car la prestation est très proche de ce que je proposais, je garde la maison sans concéder d’usufruit ni droit d’occupation et sans que celà me coûte (il reste un crédit à rembourser évidemment).

Nous nous sommes séparés mi décembre, mon avocate me dit que j’ai le choix pour les impôts sur le revenu :
- Déclaration de la séparation aux impôts à cette date là et donc deux déclarations pour 2020.
- Déclaration de la séparation au moment du divorce à priori en juin 2021 et donc une seule déclaration en 2020.

Je ne sais pas fiscalement ce qui est le mieux. Nous gagnons chacun environ 38 000 €, nous avons deux enfants. Je sais que je peux déduire 25% de la prestation compensatoire si je la verse dans les 12 mois, je voulais donc signer la convention en juin, faire un premier versement en juin 2021 et un autre en janvier 2022, donc ça me permettait de déduire sur les deux années (à priori ça ne se reporte pas d’une année sur l’autre).
Mais si je signale notre séparation en décembre 2020, est ce que je pourrais quand même déduire en janvier 2022 ou est ce que de toute façon c’est la date de la signature de la convention qui compte ? (Je ne sais pas si je suis très clair…)

Merci, j’arrive à la fin d’une période éprouvante et même si les difficultés ne sont pas finies, une grosse étape sera passée quand même…

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[+1]    #162 06/05/2021 17h58

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Primo, la pension alimentaire ne se justifie pas par un écart de niveau de vie entre vous et votre ex-épouse : elle se justifie pour maintenir le niveau de vie de vos enfants, qu’ils vivent chez vous, chez votre ex, ou alternativement. Vous aurez l’impression que je cherche une subtilité sans intérêt, mais retenez que la PA dépend de vos ressources, vos charges, bref ce que vous pouvez "attribuez" en niveau de vie à vos enfants. Aujourd’hui, vous êtes en garde alternée, demain si la situation évolue, la PA évoluera

Secundo, la fiscalité "du couple séparée" n’est pas exclusivement liée au divorce, mais à la séparation. Vous êtes techniquement séparé, vous êtes techniquement en déclaration séparée à la date de séparation. Vous pouvez déclarer cette séparation effective en décembre, et dans ce cas vous serez imposé fiscalement séparément dès le 1.1.2020, ou "repousser" la déclaration de séparation à 2021.

Le mieux, c’est de simuler les deux cas. Attention : en l’absence d’un divorce, pour pouvoir déduire une pension alimentaire pour vos enfants, il vous faut un protocole signé à 4 mains (2 futurs ex-conjoints + 2 avocats) mettant en place cette pension alimentaire au titre des obligations (cf votre avocat)

Tercio, la PC est déductible en one shot si versée en capital, ou en pension, si versée en pension sur plusieurs années. La PC en rente, c’est une possibilité que le juge peut accorder si vous n’avez pas la capacité de faire autrement, et de facto, c’est une rente pour votre ex qui du coup la déclare en revenu ….

La version "versée en capital" est considérée fiscalement comme telle si le paiement intégral est effectif en un versement ou plusieurs versements sur 12 mois maximum à partir de la date de validation du divorce (dépôt ou jugement). Cf https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5138 … 0-20200529

Mais c’est une extension du principe de versement unique : est considérée comme une PC à versement unique, une PC payée sous forme de plusieurs versements en 12 mois maximum. De sorte que fiscalement, c’est un versement unique, déductible en one shot sur une seule déclaration.

La séparation en 2020 n’a aucun effet sur la fiscalité de la PC. C’est la date officielle de divorce qui définit le point d’existence de la PC. Et théoriquement, c’est la date du divorce, donc l’exigibilité de la PC, qui définit son versement et sa déductibilié. Bref : si vous versez en 2021, tout ou partiellement, vous devrez déduire l’intégralité de la PC sur la déclaration des revenus 2021

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#163 07/05/2021 10h51

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Xazh, merci de l’intérêt que vous portez à mes questionnements.

Si j’ai bien compris vos propos, mon petit montage pour donner la prestation compensatoire mi 2021 et en janvier 2022 (donc versement "unique" puisque réalisé en moins de 12 mois) ne pourra pas servir à déduction fiscale pour les années 2021 et 2022 mais uniquement pour l’année de la signature du divorce…

Dans le cas ou la déduction est supérieure au montant d’impôts à payer, est elle reportable à l’année suivante ?

Mon ex m’a expliqué que son avocate lui aurait dit qu’elle n’avait pas à déclarer la pension alimentaire dans ses revenus et que je ne pouvais pas la déduire de mes revenus… je pense qu’elle a mal compris ce que son avocate lui disait parce que c’est évident il me semble que je puisse la déduire (il y a des conditions cumulatives à remplir et je les remplirai à priori toutes).

Concernant les parts fiscales, nous étions mariés avec deux enfants donc 3 parts.
Séparés, je compte comme une part fiscale, mes enfants en résidence alternée comptent pour moitié donc 0,5. J’ai cru comprendre que parent isolé comptait comme 0,5 part et qu’en cas de garde alternée cette demi part était divisée entre les deux parents, est ce que je me trompe ?

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[+1]    #164 07/05/2021 11h19

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Bonjour,

Dans le même cas que vous (divorcé avec 2 enfants en résidence alternée), j’ai 2 parts.

- 1 part pour moi.
- 0,25 par enfant soit 0,5 part.
- 0,5 pour parent isolé.

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#165 07/05/2021 11h26

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Pour la PC, vous avez compris. Regardez du coté des cases 7Wx pour le détail, vous devrez déclarer les montants "jugé / acté" et versés, avec un controle du fisc sur le paiement en moins de 12 mois.

Mme n’a pas à déclarer … la Prestation Compensatoire comme revenu. C’est une compensation de patrimoine, une sorte de soulte pour rupture de vie commune, pas un revenu. Si la PC est versée en rente sur 2, 3, 5, 10 ans, c’est alors une rente, donc un revenu imposable (et de votre coté, ces versements deviennent des pensions déductibles).

Pour la PA … c’est plus sioux ! La pension alimentaire est déductible … si les enfants ne sont pas à votre charge fiscalement. Le cas diffère si la charge fiscale est exclusivement celle de votre ex.

Du coup, vous avez soit la déduction de pension, soit les parts fiscales. A vous de voir ce qui est le mieux. Notez que théoriquement, pour ne pas avoir la charge fiscale, il faut que vos enfants vivent essentiellement avec leur mère. Cas typique des parents distants, les enfants vivent chez l’un pendant la période scolaire, et avec l’aute pendant les vacances. Exceptionnellement, le fisc peut accorder l’inverse : la charge fiscale à celui qui n’a pas physiquement les enfants, sur demande et justificatifs de la prise en charge financière. Je ne connais qu’un seul cas, dans lequel le père finance intégralement la vie de ses enfants, qui vivent avec leur mère, y compris le logement de ces enfants (et de facto de son ex). Mais on est clairement dans un cas très très particulier, et non généralisable.

Attention pour la notion de parent isolé. Elle implique que vous viviez seul, physiquement parlant. Pas de concubin … pas de parent non plus. Mais sur le principe oui : l’avantage parent isolé est "partagé" dans le cas d’une garde partagée réelle.

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#166 07/05/2021 11h57

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Ah, donc ayant les enfants en garde alternée, je bénéficierai de 1,75 parts fiscales et ne pourrais pas déduire les 2400 € de pension alimentaire. Tant pis pour la PA mais clairement c’est plus intéressant d’être à 1,75 plutôt qu’à 1 et puis ça correspond de toute façon à la réalité de la situation. Je vis seul physiquement donc pas de souci pour me déclarer en parent isolé.

Pour la prestation compensatoire, si la déduction des 25% de la PC excède l’impôt dû, cet excédent est perdu ou reportable à l’année suivante ?

Merci pour toutes ces infos, c’est précieux en ces temps de questionnement existentiel !

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[+1]    #167 07/05/2021 14h50

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J’ose espérer que 2400 euros de pension alimentaire est un montant annuel … parce qu’avec 38000 euros de revenus, ca ferait une pension mensuelle particulièrement élevée …

Pour la PC, en me relisant, je ne suis pas nécessairement clair voire que je vous ai inquiété … Donc je vais préciser.

Vous pouvez déduire 30500 euros de PC, ce qui vous donne droit à 7 625 euros de réduction d’impôts. La déclaration de la PC se fait en une fois, ce qui "le montant de réduction". Les versements réels se déclarent ensuite, et le fisc gère la ventilation de votre réduction au prorata des versements. Techniquement, votre réduction peut impacter les deux années, en fonction de vos versements, mais vous ne pouvez pas déclarer 2x une PC pour "déduire plus de 30500 en ventilant une PC plus importante sur 2 ans".

Ex : Vous versez 40% dès la validation du divorce, vous avez de fait 40% de la réduction accordée sur cette année. Si votre imposition est supérieur, la réduction joue à plein, sinon vous perdez le reliquat : c’est une réduction d’impôts, pas un crédit d’impôts, le fisc ne vous restitue rien. Vous versez les 60% restant passé le 1er janvier, le reste de la réduction s’imputera sur l’imposition suivante.

Mais si la partie consommée en réduction sur une année excède l’imposition de l’année, c’est perdu.

Le corollaire, chez moi, c’est qu’il est souvent plus avantageux d’avoir une PC en rente mensuelle pour des frontaliers qui peuvent justifier de cette "pension alimentaire" fiscalement en Suisse, alors que la PC n’est pas nécessairement déductible. Et qu’en France, par le jeu d’annulation de l’imposition des revenus préimposés, la réduction est sans effet, faute d’imposition francaise (je schématise, c’est un peu plus compliqué).

Reste que la PC est de droit un capital, et ne peut devenir une rente qu’avec l’accord d’un juge pour des raisons impérieuses, ce n’est pas un choix. Malheureusement.

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#168 07/05/2021 15h47

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D’accord en fait c’est bien ce que j’avais compris. J’ai 14 000 € de prestation compensatoire soit 3500€ de déduction d’impôts. Je pense qu’avec le divorce mes impôts n’excéderont pas les 3000 car j’ai une réduction d’impôt en tant qu’employeur d’une femme de ménage (environ 1200 € de réduction). Ca ne se jouera pas à grand chose mais en gros en donnant sur deux années différentes 50% j’économiserai 800 ou 1000 € plutôt que de perdre l’excédent de déduction si le versement se fait en une fois.

Ca fait un peu économies de bouts de chandelles mais bon, j’aime chercher à optimiser mes finances !

Et oui, les 2400 € sont à l’année, pas au mois, heureusement !

Dernière modification par pariswilfried (07/05/2021 15h47)

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#169 21/05/2021 11h42

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Bonjour,

je suis depuis hier soir célibataire et rejoins donc ce groupe; ça fait très mal.

Mais pour en rester sur le sujet:
séparé d’une union libre, fille de 2 ans, propriétaires d’un appart à deux que l’on loue.
Ses revenus sont plus faibles que les miens. Elle doit etre à 20k, moi 5 à 10 de plus.

Voici mes questions:

- Est ce que je vais devoir payer une pension ? Quel est le montant de ce genre de pension ?
- Est ce qu’il est facile d’opter pour la garde partagée ?
- Est ce que vous connaissez un endroit sur internet sympa pour parler de ces sujets ? J’ai suivi ma compagne chez elle, chez sa famille, ses amis, et bientôt je vais me retrouver seul dans une ville ou je ne connais personne d’autres que ses proches, si j’ai bien compris sans pouvoir trop y échapper si je veux le bonheur de ma fille, je suis assez désemparé.

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Favoris 1   [+1]    #170 21/05/2021 12h30

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Courage pour la situation, encore plus si vous avez du "quitter vos proches" pour la suivre dans un endroit que vous ne connaissiez pas …

Sur le fait de rester dans cette ville mal connue, c’est évidemment dans l’intérêt de l’enfant, mais attention tout de même : cela n’oblige en rien votre ex à faire de même. Elle peut décider, demain, de déménager à 600 km, et la question de la garde se reposera.

La "garde partagée" est le mode usuel désormais, du moment que les parents vivent dans une distance le permettant. Ie : vous vivez à une distance raisonnable de … la garderie puis l’école puis le collège puis … Sinon, à terme se mettra en place une résidence principale chez l’un des parents, l’autre récupérant des WE et des vacances en compensation. La garde exclusive est normalement l’exception, et ne se justifie que par la distance (contrainte technique) ou par l’intérêt de l’enfant (le soustraire à un parent toxique)

Ca, c’est la théorie, n’en déplaise à mes amis juges. La garde alternée n’est réelle que si les parents s’entendent bien et décident de vivre proche longtemps. Sinon, si la situation s’envenime, la mère est la plupart du temps celle qui obtient la résidence principale voire exclusive.

Dans une union libre, c’est par défaut un accord conventionnel entre vous, et ca ne passe devant un juge qu’en cas d’impossibilité de trouver / maintenir / respecter cette convention.

Sur la pension alimentaire, le principe général actuel, c’est que votre enfant doit avoir grosso modo le même mode de vie, qu’il vive chez vous, chez sa mère, que vous viviez ensemble. Donc en gros, on estime que puisque vous avez des revenus plus élevé, il faudra verser une pension à votre ex pour maintenir le niveau de vie de l’enfant quand il est chez sa mère comme quand il est chez vous.

En résidence alternée, et 5k de différence annuelle de revenus, la pension n’ira pas bien loin. Vu que vous êtes en union libre, c’est à nouveau un accord entre vous … potentiellement "pas de pension" … avec le risque que mme réclame une pension devant un juge, qui prendra en compte vos ressources respectives, vos charges respectives, pour déterminer une pension dans l’intérêt de l’enfant.

Pour une idée, vous pouvez jeter un oeil sur cette grille : Barème des pensions alimentaires | Justice.fr

Ce n’est qu’indicatif. Un juge peut (va) déterminer la pension en tenant compte de nombreux critères qu’on ne peut résumer si simplement. Par exemple, si votre ex décide de partir à l’autre bout du pays, vous imposant l’abandon de la résidence alternée, la pension n’est pas la même (moindre) que si la non résidence alternée est le résultat d’une décision du juge parce que vous êtes un mauvais père. De même, si votre ex impose de lourds déplacements pour pouvoir exercer ce droit de visite, selon le partage des frais, cela impactera la pension.

L’un des points qui reste injuste, à mon sens, dans ce mécanisme, c’est qu’en garde alternée, la pension devrait se calculer sur la différence de niveau de vie, et non sur les revenus du plus rémunéré uniquement. Mais la justice n’en est pas encore à considérer cela semble-t-il …

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#171 07/07/2021 07h11

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Après avoir passé un peu plus d’un mois à croire à un miracle et une réconciliation, j’ai abandonné presque tout espoir de recoller les morceaux. On avait pourtant fait une offre d’achat de maison il y a peut être 4 ou 6 mois… ça me parait dingue et tellement triste pour mon enfant de 2 ans…

Bref on est ici pour parler patrimoine et je suis un peu perdu sur ce que je dois faire car jusqu’à présent j’étais en mode économie maximum pour notre maison de famille, pas le plus efficace en terme de rentabilité.

La situation est d’autant plus délicate que je vis dans un faux couple, autrement dit on habite ensemble, on dort dans le même lit, on se parle presque comme si on était ensemble, ses parents nous parlent de réunion de famille à venir, loin de s’imaginer que je ne serai peut être bientôt plus des leurs. Et nos amis (ou plutôt les siens) qui nous parlent comme si on était en couple à qui l’on parle de nos "projets futurs". C’est triste mais cette situation me convient si elle peut préserver mon enfant à qui je n’avais pas prévu de donner une vie familiale aussi pourri. Ce n’est pas le raisonnement de ma compagne (non marié, non pacsé) qui je pense n’attends qu’une chose, pouvoir partir avec un autre homme. Bref à tout moment elle peut me dire adieu et si j’ai bien compris ça va être elle qui va tout choisir sur l’avenir de mon enfant (la ville d’études notamment) et je ne pourrai que suivre.

Voici mes pistes d’investissement.
* J’ai toujours pensé qu’il me fallait un endroit où habiter, maintenant que je sais que je serai seul ou avec ma fille quand elle viendra, je ne pense plus avoir les moyens de m’acheter une maison ou alors m’éloigner de la grand ville par chez moi. Sauf que je ne sais pas où ma fille ira.
Je ne connais absolument personne dans toute la région n’ayant aucun rapport avec mon enfant, du coup je ne sais pas trop s’il vaut mieux habiter en ville ou dans un village alentour pour faire des rencontres. Je ne sais pas non plus ce que mon enfant va préferer.

* m’endetter au max pour acquérir des SCPI mais je me dis que les revenus engendrés risquent de se retrouver en partie pris dans une pension que je ne mérite pas de payer. Et pas sûr que ça soit le meilleur moment.

* continuer à investir dans les actions sans se poser de questions, en évitant celle à dividendes qui seront considérés comme revenus et donc "pensionnables" (je ne sais pas si ce que je dis a un sens)

* autre ?

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[+1]    #172 07/07/2021 07h42

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INTJ

Bonjour.

Vous semblez totalement abattu et c’est très compréhensible, je compatis sincèrement.

Vous semblez aussi être en position de victime passive face à une ex/fausse conjointe, et ça me choque. Ne vous laissez pas faire, vous avez des droits. Sans vous pousser à la procédure ne négligez pas votre personne et vos envies.

Prenez un avocat et demandez lui de défendre vos intérêts et votre enfant, ça sera cet avocat qui vous dira ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire comme démarche d’investissement.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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[+1]    #173 07/07/2021 08h16

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Bonjour,

Voici quelques conseils, ça vaut ce que ça vaut :

_ séparez-vous ce sera plus sain pour tout le monde;
_ vous n’êtes ni marié ni pacsé, donc il n’y a pas trop de soucis pour protéger votre patrimoine;
_ demandez conseil à un avocat pour la garde partagée de votre enfant;

Bonne continuation et courage,

Ced

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[+3]    #174 07/07/2021 08h19

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ISTJ

Bon courage à vous. C’est dans des circonstances similaires que j’ai vécu ma propre rupture récemment. L’enfant jeune et l’achat immobilier sont des facteurs de rupture !

Quelques conseils :
- défendez vous, il n’y a aucune raison pour que votre ex décide de partir avec l’enfant. Prenez un avocat maintenant. Vous avez des droits, défendez-les. Sur ce point MisterVix a raison
- Vous voulez une garde alternée ? Demandez la. Ne perdez pas de temps, prenez un avocat. Saisissez le JAF vous-même s’il faut (avant même la séparation effective, selon les JAF ce n’est pas toujours accepté, dans mon cas ça l’avait été)
- l’avocat ne vous conseillera pas sur l’investissement (déjà s’il sait ce qu’est une action vous aurez de la chance). Le JAF regarde le "revenu" mais avec l’inculture typique du français moyen. Donc il regardera votre bulletin de salaire et votre avis d’imposition. Évitez en effet d’avoir du dividende ou de la PV réalisée ça fera meilleur effet. Évitez tout ce qui ressemble à du revenu au moins le temps que votre affaire soit jugée (voyez avec votre avocat mais il faut compter un an minimum).

Dernière modification par sven337 (07/07/2021 08h19)

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Favoris 1   [+2]    #175 07/07/2021 08h25

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Bonjour,

je comprends que vous avez dû "réinitialiser" votre pseudo. Néanmoins, ça serait utile d’avoir un ordre de grandeur de votre patrimoine et de sa répartition. Le fil est sur le patrimoine, mais vous ne parlez pas de patrimoine…

En tout cas, ce qui semble évident dans votre cas, c’est que la séparation n’est pas actée. Vous annonciez il y a déjà un mois et demi être séparé ; et puis vous dites maintenant que vous venez de passer ce temps à "croire à un miracle et une réconciliation". Si ce n’est plus possible, il serait grand temps de l’accepter. Dites-vous bien que c’est comme se casser une jambe : ça arrive à plein de monde, ça fait très mal sur le coup et les conséquences sont très pénibles pour quelques temps, mais heureusement, ça se répare. Il faut désormais mettre vraiment les choses en place :
1) a minima, faire chambre à part. Il peut certes y avoir de bonnes raisons de ne pas quitter le "domicile conjugal", mais ce n’est pas une raison de s’imposer le supplice de dormir ensemble quand on n’est plus ensemble.
2) définir les termes de la séparation. Comme l’a très bien expliqué xazh il y a un mois et demi, cela doit faire l’objet d’un accord conventionnel entre vous, c’est à dire que vous devez vous mettre d’accord. Vous êtes-vous renseigné sur la séparation conventionnelle entre concubins ? Où en êtes-vous de vos discussions à ce sujet ? Il faut avancer, il faut décider, sous peine de remuer sans fin le couteau dans la plaie. Dans un mariage, le partage des biens, du patrimoine peut être un gros sujet ; entre concubins, chacun restant propriétaire de ses biens, le sujet est en principe beaucoup plus simple.
Il y devrait donc y avoir deux sujets importants : le mode de garde de l’enfant, et le montant d’une éventuelle pension alimentaire. Ca va un peu ensemble, puisque si un parent a une garde plus importante il a aussi plus de frais. Que souhaitez-vous ? Faites gaffe, abattu comme je vous sens, vous risquez de vous retrouver à voir peu votre fille et à payer une maxi pension. Conventionnel ne veut pas dire "céder sur tout". Si vous voyez qu’il n’y aura pas d’accord, ou que l’accord ne sera pas respecté, il faut aller directement à la case avocat puis juge.
3) l’annoncer : la famille, les amis, l’enfant. Arrêtez les faux semblants, ce n’est bon pour personne.
4) commencer à vivre autrement. Je vais vous donner quelques conseils, vous en ferez ce que vous voudrez. Avant tout, pour traverser la tempête, il faut s’imposer une hygiène de vie : bien vous alimenter, pas de drogues (c’est si tentant pour se consoler), pas d’alcool ou avec beaucoup de modération (quoique qu’une cuite ponctuelle entre mecs, ça peut aider aussi, tout est dans le "ponctuel"), faire une activité physique quasiment tous les jours (très important à tous points de vue ; ça aide notamment à bien dormir ce qui est souvent difficile dans ce genre de période), rencontrer du monde. Vous inscrire dans un club de sport où l’on rencontre du monde (un sport collectif ?), et où il y ait si possible une bonne proportion de femmes, serait une bonne idée. Ce n’est pas parce qu’on va pas bien qu’il faut se laisser sombrer. Certains pensent qu’il faut d’abord descendre et toucher le fond pour remonter, mais ils oublient juste un truc : il n’y a pas de fond. Donc ça ne sert à rien de descendre, si on peut l’éviter. Pour autant, il ne s’agit pas de nier non plus ce qui vous arrive. Informez-vous sur les conséquences d’une séparation. Lisez les phases d’un deuil pour comprendre le processus. Faites-vous aider si nécessaire.

Dernière modification par Bernard2K (07/07/2021 08h36)


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