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[+1]    #1 16/02/2014 23h02

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Dams a écrit :

Bonjour,
…/…
La question que je me (vous) pose est de savoir moment vous gérez (sécurisez) ces plus values latentes.
Est ce que je garde mes titres et je me contente d’encaisser mes dividendes  et de les réinvestir ?
Est ce que je vend des titres à concurrence du montant de la plus value pour me diversifier en créant une autre ligne ou en en renforçant une déjà en portefeuille ?

Spontanément j’aurais tendance à m’orienter vers la seconde solution, ceci afin de me diversifier davantage, pour, petit à petit augmenter mes lignes les plus faibles de façon à équilibrer leurs montants respectifs.

Dans l’attente de vos réactions.

Une fois que l’on sait quoi acheter:

savoir quand vendre et acheter?

Personnellement j’estime que  "what goes up, must come down", tout ce qui monte doit baisser… un jour, a un moment ou a un autre..
Par expérience ce que je vois c’est que le cours du titre monte  … puis il baisse et il remonte et il rebaisse.
Ceci se passe, a court terme, a moyen terme ou a long terme.
Tout dépend de la valeur que vous suivez…et du marché.

Je sur pondère et je sous pondère.
Chacun son système.
Ce qui me correspond et qui correspond a mes "valeurs" , en portefeuille, marche pour moi…ce n’est peut être pas le cas pour un portefeuille différent appartenant a une personne ayant une expérience différente.

Je pars aussi du principe que ne rien faire abouti a rien … donc je fais.
j’allége ma position si le cours augmente de trop (ou excessivement) par rapport a ce qui me parait être "dans la norme" je vend une partie.
et j’achète lorsque j’estime que la baisse n’est pas réellement justifiée ou excessive.

Naturellement j’opère uniquement sur les valeurs que je possède en portefeuille et sur lesquelles je suis long long long.

Le temps fini toujours par me donner raison.

J’essaie de toujours garder au minimum le nombre de titres  qui correspond a l’éxposition "risque" long terme, maximale que je souhaite  (en %  du portefeuille  investi sur la valeur).
Ces % varient suivant les valeurs … sur certaines valeurs je ne m’autorise pas plus de 1% voir moins, quelquefois, et sur d’autres je vais me retrouver avec jusqu’à, ou + de 30 % de la valeurs du portefeuille,
mais cela reste très ponctuel.

Ma diversification actuelle, plus d’un tiers de mon portefeuille, 34.32% pour être exact, investi sur 3 valeurs.

Dernière modification par Miguel (16/02/2014 23h12)


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[+3]    #2 09/05/2017 18h54

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limp13 a écrit :

2- Est-il utile de définir des "stoploss" ?

Certains pensent que oui, d’autres que non smile

Mon principale problème est que lorsque j’ai fait ça pour un gain, j’ai mal estimé les variations journalières, et ai soldé une ligne alors qu’il s’agissait d’un soubresaut

Voilà, c’est le problème. Comment sait-on qu’une variation est un "soubresaut" ou le début d’une tendance long-terme ? Personnellement, je pense que personne n’en sait rien. Et donc que les stoploss ne servent à rien.

De façon générale, un investisseur en action est quelqu’un qui pense acheter une action moins chère que ce qu’elle vaut (sinon c’est un spéculateur, c’est une autre catégorie). Pourquoi donc la vendre quand son prix baisse ? Si vous achetez du vin chez votre caviste préféré avec une bonne ristourne, et que le mois suivant votre caviste augmente encore sa ristourne, vous allez revendre votre vin ou en acheter encore un peu plus pour le mettre à la cave ?

(erreur de débutant penserez vous peut être, ce qui est le cas).

Rassurez-vous, les non-débutants ne savent pas plus prévoir l’avenir que vous.

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[+1]    #3 10/05/2017 15h25

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J’utilise beaucoup les supports et resistances pour determiner les prix d’entrées et de sortie ainsi que la comparaison avec son index pour determiner la force d’un titre.

Pour les stoploss , je ne les utilise pas comme tel , mais me fixe des prix de sortie en dessous duquel je vends.

Acheter et vendre au bon moment m’arrive trés rarement et généralement c’est sur des trades placées d’avance , normalement un rebond sur un support ou une resistance.


La fidélité est souhaitable en amour , mais elle est une tare sur les marchés.

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[+1]    #4 27/07/2017 16h10

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InvestisseurHeureux a écrit :

on pourrait simplement attendre un trimestre opérationnel positif, quitte à manquer une partie du "rebond" le jour de la publication des résultats.

C’est exactement ce que dit Peter Lynch !

Peter Lynch a écrit :

La particularité la plus fascinante de toutes ces « success stories » boursières concernant des sociétés de vente au détail, c’est le temps que vous avez pour vous accrocher aux wagons. Vous pouvez vous permettre d’attendre que les choses se clarifient avant d’investir dessus.

….

Si vous envisagez d’investir sur un secteur qui rencontre des problèmes, achetez les entreprises les plus insubmersibles. Attendez également de voir apparaitre sur le secteur des signes de reprise. Ni les fouets de cochets ni les tubes cathodiques n’ont jamais connu de reprise.

….

Pour ce qui est des petites entreprises, vous vous en tirerez mieux si vous attendez qu’elles dégagent des profits avant de prendre position.

Dernière modification par bibike (27/07/2017 16h11)


Parrain InteractiveBrokers Saxo Boursorama ETPL4810 Assurancevie.com ETPL49769 Fortuneo 12470190 Degiro Linxea iGraal RedSFR Magnolia BSDirect

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[+1]    #5 20/10/2017 16h31

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Un article mis en ligne hier sur le site du Revenu traite de ce sujet. Même s’il ne nous apprend pas grand chose, c’est une occasion de remonter ce fil de discussion qui concerne tous les investisseurs heureux qui investissent dans des actions.

Pour ma part et comme beaucoup, je trouve qu’il est beaucoup plus difficile de vendre que d’acheter. C’est d’ailleurs pour ça qu’une stratégie "buy and hold" avec des "aristocrates du dividende" sur une partie importante de mon portefeuille me convient bien.

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[+1]    #6 21/10/2017 21h25

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@ Bergamote
Un exemple, vous voulez un exemple concret.
Je vais essayer de vous faire cela .

Supposons que vous souhaitiez acheter des actions Verizon (VZ)
Ça vaut vendredi soir  $49.49 l’action.

Si vous souhaitez acheter des Verizon vous pouvez soit acheter 100 Verizon et vous payez $4,949  et c’est fait, et on n’en parle plus

Soit vous utiliser les options, c’est un peu plus compliqué et ce ne sera pas totalement complété avant un certain temps.
Dans ce cas, il est tout à fait possible de vendre un (1) PUT, il s’agit de 1 Lot,  soit une option sur 100 actions.
Sur la photo d’écran ci-dessous on voit que cela vaut actuellement $ 3.40
Moi, je les ai vendus (-2 = 2 lots ), il y a quelques temps déjà et j’ai encaissé $5.344 par titre soit au total  $534.40 par 100 ou par lot.



Donc on vend 1 lot VZ a Strike 47 échéance Jan 18 2019 et on encaisse $3.40 x 100 = $340

et on peut acheter 1 CALL  par exemple sur une échéance 10 Novembre 2017 pour ± $0.48
ou  quelque part entre $0.41 le bid, et $0.54 le ask,
et l’on peu financer cet achat avec une partie du premium (du produit de la vente) du PUT mentionné avant.

Ça peut se faire ou ne pas se faire …   Mais lorsque le vend, on encaisse le premium et lorsque l’on achète, on pait le premium.

La vente de PUT peut être dangereuse car si le marché dévisse vous achetez a 47.00,
quelque chose qui vaut moins --- mais c’est quand même mieux que de payer $2.49 de plus

Et il y a du temps… et le temps arrange bien les chose.

En fait rien n’est sûr et rien n’est définitif.
C’est une autre manière d’approcher le marché.
Ça convient pas à tout le monde mais c’est nettement plus amusant et exitant que de payer $49.49 immédiatement et une fois pour toute.
Si vous avez plus de disponibilités, il est possible de faire les trois transactions.
L’achat comptant, la vente de PUT et l’achat de CALL.

Ci dessous je vous ai fait une copie d’écran qui illustre l’éventuel achat de CALL.
En fait il s’agit de ma position sur ce sous-jacent.

Personnellement,
j’ai fait
deux ventes de PUT à deux strikes différents
un achat un de CALL à un prix inférieur au cours actuel --- on appelle cela ITM (In The Money),
j’ai procédé a cet achat il y a quelque temps également.
et
j’ai aussi une position au comptant.

Et j’attends --- je donne du tempos au temps.

J’espère que cela vous permettra d’avancer.



En fait il s’agit de ma position sur ce sous-jacent.
que je vous affiche ci dessous

Dernière modification par Miguel (21/10/2017 21h32)


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[+1]    #7 25/09/2020 20h44

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Asinus a écrit :

Bien conscient que certaines de ces lignes vont malheureusement tôt ou tard tomber à zéro ( Schumpeter êtes vous là ? ), mais que d’autres pourraient aussi bénéficier d’une recovery inespérée, je me pose la question de la pertinence de la mise en place d’un seuil mécanique et systématique en - deçà duquel il conviendrait de couper.

C’est simple, vous vendez celles qui vont tomber à zéro et vous réinvestissez tout dans celles qui vont bénéficier d’une recovery inespérée, et c’est le jackpot assuré. lol

Plus sérieusement, une méthode consiste à considérer que votre portefeuille est 100% cash et à vous poser sérieusement la question : est-je que j’achète l’une ou l’autre de ces valeurs à leur cours actuel ?
Si la réponse est oui, conservez.
Si la réponse est non, vendez.

Mais plus largement, si vous avez autant de valeurs à -80% ou -90% (et qu’en plus vous en êtes toujours à savoir quoi en faire !), un constat s’impose, et ne le prenez pas mal mais vous êtes un très mauvais stock picker.
Peut être serait-il plus judicieux à ce stade d’adopter une gestion totalement passive, pour le bien de votre portefeuille ? (simple suggestion, vous faites comme vous voulez)

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Favoris 2   [+3]    #8 17/03/2021 19h18

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ISTJ

Quelques dictons biens utiles et pleins de bons sens.

Certains sont connus, d’autres moins.

1 - « Il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon (ou du violon) »

C’est l’un des dictons les plus connus, à la signification claire et qui se révèle très souvent exact sur longue période. En d’autres termes, il est conseillé d’acheter quand la situation est menaçante et que les cours sont bas et de vendre quand tout paraît favorable.

L’investisseur qui ose acheter pendant des périodes de dépression boursière est très souvent gagnant. Pourtant de nombreux investisseurs ont tendance à agir à l’inverse en se portant acquéreurs dans des marchés haussiers et vendeurs dans les marchés baissiers…

C’est l’occasion de rappeler ce qui constitue sans doute l’une des phrases préférées de Sir John Templeton, célèbre et riche homme d’affaires :

« les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, se développent dans le scepticisme mûrissent dans l’optimisme et meurent dans l’euphorie. »

2 - « Acheter la rumeur et vendre la nouvelle »

Le prix d’une action intègre une part plus ou moins importante d’anticipations. Les investisseurs anticipent en effet souvent ce que pourraient être des annonces ou statistiques en fonction des éléments dont ils disposent. En cas de rumeurs positives circulant sur un titre entraînant sa hausse, cette dernière s’arrête ou fait même place à une baisse lorsque l’événement favorable (annonce stratégique, publication de résultat) se produit. Quand la rumeur favorable n’est pas confirmée, une réaction à la baisse intervient souvent.

C’est le même principe qui s’applique aux hausses liées à des prévisions bénéficiaires positives d’analystes financiers. Lors de la publication du résultat vous remarquerez que dans bien des cas, si ce résultat même excellent est juste conforme aux anticipations il n’entraînera aucune réaction à la hausse du titre, voire une baisse et s’il est inférieur, la chute peut être très brutale.

C’est pourquoi il peut être propice de vendre avant que la nouvelle ne devienne officielle lorsque le cours l’anticipe.

3 - « Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, la Bourse est faite du même bois »

Si ce dicton est également célèbre, l’on connaît moins bien la deuxième partie de la phrase. Il faut particulièrement s’en souvenir dans les périodes d’euphorie car si tout le monde connaît ce dicton, de nombreuses erreurs de gestion proviennent de son oubli.

Cela incite à savoir sortir d’un titre, prendre ses profits après une forte hausse pour éviter tout retournement du marché ou d’un titre. Il est clair que les actions ne peuvent battre record sur record, et monter indéfiniment mais il est souvent difficile de ne pas résister dans une ambiance d’euphorie.

C’est également l’occasion de méditer cette phrase de James de Rothschild, l’homme de France le plus riche avec le roi Louis Philippe sous la monarchie de Juillet :

« J’ai fait fortune en vendant toujours un peu trop tôt. »

4 - « Ne jamais chasser le dernier euro »

Cet adage, peut-être moins connu, signifie qu’il ne faut pas hésiter à vendre un titre qui a déjà connu une forte hausse, même si les avis restent positifs sur son évolution.
Vous regretterez d’avoir voulu grappiller à tout prix les derniers euros : quand le sommet sera atteint, il sera trop tard pour s’en rendre compte. Il faut se faire une raison, :

« vous n’achèterez jamais au plus bas et ne vendrez jamais au plus haut ».

5 - « C’est dans les ciels bleus qu’éclatent les orages »
Une forte chute des marchés, un crack apparaissent généralement quand tout semble se passer pour le mieux et que donc on s’y attend le moins. Ainsi souvent, peu de temps avant un crack comme en juillet 2007- les investisseurs ne voient pas ce qui stopperait la hausse des marchés et le ciel est bleu…

6 - « La Bourse brûle toujours ce qu’elle a adoré »

Les marchés financiers sont excessifs et ont souvent tendance à privilégier une valeur ou un secteur de manière excessive, favorisant ainsi la formation de bulles spéculatives. Si elles grossissent trop, elles ne manquent pas d’éclater.

7 - « Mieux vaut se couper un doigt plutôt qu’un bras »

En cas d’erreur de votre part, n’attendez pas, au risque de voir la situation empirer. Il vaut mieux se séparer rapidement d’un titre dont l’horizon s’assombrit que de le faire plus tard quand les pertes se seront aggravées.

8 - « Préférez les filles aux mères »

Quand dans un groupe, sont cotées en bourse la maison mère et les filiales, ce dicton conseille d’investir dans les filiales, dont l’activité sera plus lisible que celle de la maison mère. En période de turbulences boursières, le cours d’une maison-mère va souvent chuter plus fortement que celui de ses filiales. Cela fait référence aux holdings qui présentent souvent d’importantes décotes.

Source:  Les 8 meilleurs dictons boursier

Dernière modification par Rick (17/03/2021 19h18)

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[+4]    #9 06/12/2022 07h57

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JeanBaba, le 05/12/2022 a écrit :

Que faire lorsque l’on se mange un -30% en un jour ?

Dire merci pour la leçon !

Vous êtes jeune et en tout début de constitution de portefeuille, c’est le bon moment pour apprendre une leçon.

Tracoh avait attiré votre attention sur ce sujet dans votre présentation :

Trahcoh, le 04/11/2022 a écrit :

- Pourquoi investissez-vous de façon ciblée en bourse (titres vifs, uniquement certains pays ou secteurs)?

Et vous aviez répondu :

JeanBaba, le 07/11/2022 a écrit :

J’investis dans des titres vifs et des secteurs très précis (via les ETF) car j’ai certaines convictions. Ex: Etf cybersécurité

Titres vifs veut dire "actions de société bien précises", par opposition à des titres tels que des ETF, donc répondre à une interrogation sur les titres vifs par une réponse sur les ETF, c’est une réponse à côté de la plaque. Vous avez répondu sur l’investissement sur un secteur, mais vous n’avez pas répondu à la question sur les titres vifs, qu’il fallait comprendre "pourquoi investir de façon aussi concentrée sur quelques titres seulement ?" Vous n’avez pas su ou pas voulu comprendre la question.

La question se pose donc, à nouveau, avec acuité : pourquoi investir votre PEA dans seulement deux titres, au lieu d’une diversification ?

Cela dit, l’autre partie de votre réponse est juste : parce que vous avez des convictions. Et bien voilà la leçon : quand on a une conviction forte sur un titre, on se mange un -30 % en une journée. Il y avait sur ce forum des gens qui avaient des convictions fortes et qui y ont laissé beaucoup de plumes (exemples : Sears, Solutions 30, etc).

Il y a deux illusions à déconstruire : le stock picking et le market timing. Or, vous démontrez que vous avez les deux ; puisque, alors que le problème vient de votre illusion de stock picking, vous préférez poster dans "savoir quand vendre et acheter ?", comme si le market timing pouvait être la solution à un stock picking malheureux et une concentration excessive.

Tant que vous n’aurez pas déconstruit ces illusions, vous vous prendrez des -30 % en une journée. Tapez dans le champ de recherche en haut à droite "illusion stock picking" et "illusion market timing" (et autres recherches similaires) et vous devriez tomber sur des discussions édifiantes. Je vous conseille aussi la lecture de l’intégralité du fil "Sears" : c’est très instructif de voir comment de nombreux intervenants étaient aveuglés par leurs "convictions". Littéralement aveuglés.

Heureusement pour vous, même si le titre en question représentait 41% de votre portefeuille d’après votre présentation, le montant concerné est très modeste, donc c’est une leçon relativement bon marché. Face à une leçon aussi peu chère, on dit "merci", et on apprend la leçon pour éviter de reproduire la même erreur à l’avenir.

Certes, il y a un minimum par ligne, pour éviter que les frais de courtage ne représentent un pourcentage trop important. Donc un PEA de petit montant, en cours de construction, est forcément peu diversifié. On peut mettre ce minimum par ligne vers 400 à 500 €. Donc avec un PEA à 3 k€ vous devriez avoir 6 lignes. Rien qu’avec cette diversification, vous auriez subi la perte sur 1/6e de votre PEA, soit 16%, et non pas sur 41 % de votre PEA. Et si vous aviez tout en ETF world, vous n’auriez subi aucune perte…

Notez que c’est une leçon bien difficile à apprendre et à mettre en œuvre, parce qu’on s’accroche justement à des convictions et à des illusions. J’ai moi-même une leçon en cours sur Claranova, que je n’ai pas fini d’intégrer… wink

Dernière modification par Bernard2K (07/12/2022 08h03)


Les vacances sont finies, au travail !

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[+1]    #10 06/12/2022 23h50

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INTJ

Pour éviter d’accuser de lourdes pertes, et ne pas laisser trop d’argent sur la table lorsqu’une hausse sans fin se poursuit, les stops suiveurs sont souvent une bonne idée. Attention, je parle ici de gestion de portefeuille, pas d’analyse fondamentale.

A chacun son niveau de risque, mais le consensus est à -7/-8%. Cela limite le niveau de perte et permet de réévaluer le dossier la tête froide. Certains traders expérimentés préconisent un stop-loss beaucoup plus serré à -4/-5%, au risque de s’activer plus souvent et de détériorer le ratio gain/perte, le résultat final serait plus intéressant.

Quoiqu’il en soit, Roupettes, si vous avez l’habitude de vendre en légère plus-value mais acceptez de rester collé avec une moins value conséquente, il pourrait être intéressant de mettre en place une stratégie de gestion du risque comme celle-ci. Cela parait évident quand on le dit, mais en pratique, couper ses pertes et laisser courir ses gains est un exercice difficile, d’où l’intérêt d’une forme d’automatisation des opérations.

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