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#1 04/03/2021 20h43

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L’étude de cas concerne la structure à mettre en place pour arriver à mon objectif :
- activité principalement immobilière (meublés)
- transmission optimale d’une partie du patrimoine immobilier à mon fils
- être rémunéré si possible par la structure pour la gestion des biens

J’ai 55a, mon fils 26a. Je souhaite garder la direction du navire le plus longtemps possible donc je serai "actionnaire majoritaire et gérant" à priori pour les 10/15 prochaines années  et transmettre au-delà en réduisant les droits de succession.

Mon plan d’action est le suivant (rentabilité nette avant fiscalité):
- achat d’un bien 200k€ avec 50k€ de tvx. Exploitation en meublé, recettes 17k€/an rentabilité 4%
- construction d’un bien de 250k€, exploitation en meublé, recettes 30k€, rentabilité 10%
- rachat d’un bien déjà détenu en nom propre (OBO). Estimation 600k€. Exploitation en meublé, recettes 85k€. Rentabilité 10€.

Je pourrai tout faire en nom propre mais…
- je finirai par passer lmp car je dépasserai les autres revenus du foyer
- je serai taxé à tmi+ps soit pas loin de 50% du bénéfice dans mon cas
- la transmission pourrait se faire au travers du démembrement mais cela rendrait complexe la vente des immeubles concernés par exemple.

Donc je cherche à créer une structure (S.., pas d’avis à ce stade),

L’idée est de financer les acquisitions sur 15 ans maxi avec apport en cca pour viser le cashflow nul sur la durée du financement et récupérer les apport en cca au plus vite.

l’investissement est de 1 M€ sachant que je dispose de 300k€ en cash, donc possibilité de financer via cca. A ce stade, je pense avoir 3 solutions
1/ sci is
2/ sas
3/ sc

Je n’ai pas retenu la sarl de famille car cadre trop restrictif et risque important de changement de fiscalité prochaine (cotisation SSI).

Selon mes lectures/connaissances:
La sci is ne permet par de prendre en charge la rémunération de l’actionnaire majoritaire (selon ma comptable, mais à confirmer car je lis beaucoup le contraire). De plus, fiscalité lourde à la sortie (réintégration des amortissements dans le calcul des plus-values, taxation 30% des dividendes). Je crois que l’idéal serait de chapoter la sci par une holding mais… 2 structures à gérer

Inutile d’aborder l’abus de droit sur l’OBO, cela fera l’objet d’un autre post.

A première lecture, mon EC préconise une SAS. A confirmer car il n’avait qu’une partie des infos.

J’attends un retour de ma notaire et de mon banquier dans les 2 semaines à venir, je communiquerai leurs avis.

Merci d’avance pour vos conseils/avis

Dernière modification par lachignolecorse (04/03/2021 21h09)

Mots-clés : droits de succession, immobilier, sas (société par actions simplifiée), sci (société civile immobilière)


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[+1]    #2 14/03/2021 08h37

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Une SC IR propritaire des biens et une société d’exploitation à l’IS qui serait locataire de la SC  en nue et ferait de la sous location meublée?

Cela permet d’ajuster selon les fiscalités mouvantes.

Avec l’option plus ou moins risquée de l’usufruit temporaire de part sociales pour vivre à l’IS et mourrir à IS : récupérer l’amortissement du bien durant exploitation et garder exonération plus valeur à  30 ans.

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#3 14/03/2021 08h56

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Oui je pense que c’est une solution. Je vous rejoins sur le fait de ne pas avoir un montage trop figé. Reste à voir les répartition d’actionnariat et la structure chapeau. Une amie le fait avec une SC car c’est la structure la plus souple (je sais qu’elle est très bien conseillée). Il faut que les biens soient détenus dans des sociétés à l’IR. La question est "comment repasser de IS à IR sans trop de taxes".

Pour l’option risquée, j’ai vu en effet ce montage qu’Ulysseheureux a indiqué dans un de ses messages. J’attends du retour la semaine prochaine de 2 EC et un notaire qui sont spécialisés immobilier. J’espère trouver un montage mais qui évite cette donation d’usufruit risquée.

J’abandonne l’idée d’OBO car après calcul, garder en lmnp est plus intéressant dans mon cas.

J’ai presque terminé les vidéos d’Henry Royal qui sont très inspirantes et balaient beaucoup d’idées préconçues (merci perecastor).

Dernière modification par lachignolecorse (14/03/2021 08h59)


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#4 14/03/2021 10h07

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Bonjour,

Effectivement, l’optimum pourrait ressembler à avoir les biens dans une SC IR puis les gérer dans une structure IS, soit qui paye un loyer à la SC IR soit qui bénéficie d’une donation temporaire d’usufruit. En tout cas, c’est ce qui ressort comme le "graal" du vivre à l’IS / mourir à l’IR.

J’ai à titre personnel été très déçu par mon comptable et par mon notaire que j’ai senti totalement dépassés par ces sujets. Si vous arrivez à être bien accompagnés, je pense que c’est fondamental et que cela vaut le coup vu votre surface financière.

Je serai très intéressé par la suite du fil, il y a effectivement un peu de similitude avec mes préoccupations actuelles…

Dernière modification par Priority (14/03/2021 10h08)


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[+1]    #5 14/03/2021 10h09

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HHub a écrit :

Une SC IR propritaire des biens et une société d’exploitation à l’IS qui serait locataire de la SC  en nue et ferait de la sous location meublée?

Cela permet d’ajuster selon les fiscalités mouvantes.

Avec l’option plus ou moins risquée de l’usufruit temporaire de part sociales pour vivre à l’IS et mourrir à IS à l’IR : récupérer l’amortissement du bien durant exploitation et garder exonération plus valeur à  30 ans.

Fixaide.

HHub a écrit :

Une SC IR propritaire des biens et une société d’exploitation à l’IS qui serait locataire de la SC  en nue et ferait de la sous location meublée?

Moi ça me plaît bien. Certes la question initiale incluait une limitation du nombre de sociétés mais hélas…

Par contre attention on génère un résultat imposable à l’IR revenus fonciers dans la SCI ; et pas d’amortissement de l’immeuble.

Si vous voulez avoir le beurre et l’argent du beurre, pas le choix il faut en passer par un schéma en démembrement. Mais si en plus vous voulez le faire avec un risque zéro et un schéma non-figé je suis au regret de vous informer que vous êtes trop gourmand… J’en termine une que je fais signer la semaine prochaine, j’ai longuement briefé mon client sur les risques…

lachignolecorse a écrit :

Reste à voir les répartition d’actionnariat et la structure chapeau. Une amie le fait avec une SC car c’est la structure la plus souple (je sais qu’elle est très bien conseillée).

C’est hautement contestable. J’ai longtemps favorsié la société civile pour mes sociétés de tête à l’IS, je n’en fais presque plus depuis deux ans - je me suis remis aux SAS, éventuellement SARL.

lachignolecorse a écrit :

Il faut que les biens soient détenus dans des sociétés à l’IR.

Ca peut se discuter… tout dépend de vos priorités…

Dernière modification par VincenB (14/03/2021 10h37)

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#6 14/03/2021 12h03

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VincenB a écrit :

C’est hautement contestable. J’ai longtemps favorsié la société civile pour mes sociétés de tête à l’IS, je n’en fais presque plus depuis deux ans - je me suis remis aux SAS, éventuellement SARL.

Avec quels avantages / inconvénients?

pour assurer une protection sociale et une retraite? versus PUMA?

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#7 14/03/2021 18h07

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VincenB a écrit :

C’est hautement contestable. J’ai longtemps favorsié la société civile pour mes sociétés de tête à l’IS, je n’en fais presque plus depuis deux ans - je me suis remis aux SAS, éventuellement SARL

Ma culture fiscale ne me permettant pas de rivaliser, pouvez-vous expliquer brièvement la raison de ce changement ? La SC a quelques avantages que n’a pas la SAS comme le CCA débiteur. C’est juste par curiosité car il y a de fortes chances pour que la sas (au moins) soit la solution à ma problématique.


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[+2]    #8 15/03/2021 13h33

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Tout d’abord dire que la société civile permet le CC débiteur est exact mais… elle ne permet pas d’échapper à l’incrimination d’abus de confiance. Donc si on évacue le problème par la porte il peut revenir par la fenêtre.

La SAS a surtout en cas de mutation des titres un coût moindre et un formalisme allégé. On peut même les donner sans Notaire via un don manuel ce qui est impossible en société civile.

La société civile n’a plus pour moi que deux avantages : elle permet l’acquisition en direct de biens immobiliers - mais en pratique, bof… - et surtout elle permet de faire une holding avec apport de titres sans commissaire aux apports, une particularité plutôt utile quand on vient me voir début décembre pour faire une holding avant la fin de l’année civile…

Mais à part ça…

Dernière modification par VincenB (15/03/2021 13h34)

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#9 21/03/2021 10h26

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lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

- transmission optimale d’une partie du patrimoine immobilier à mon fils

Ma notaire m’a rappelé que cela était faux car je ne transmets rien. Je mets le pied de mon fils à l’étrier. Le rendez-vous a été agréable mais n’a pas apporté éclairage supplémentaire. Les possibilités sont soit sci (si pas de rémunération), soit sas (si rémunération).

Pas de retour des EC malgré relance. Je reste optimiste en me disant qu’ils n’ont pas eu le temps.

Après avoir beaucoup lu sur le sujet, je pense avoir fait le tour de l’information accessible. Je vais suivre les conseils de mon EC et de ma notaire. J’ai encore la répartition du capital à décider. Je pensais mettre mon fils majoritaire mais mon banquier m’a indiqué qu’il y aura probablement une ou des cautions solidaires pour les emprunts. Comme je ne souhaite pas que mon fils le soit, je le laisserai probablement minoritaire et je ferai une donation plus tard (la SAS est intéressante avec des droits de mutation reduits).

Et finalement, après moi le déluge. Je laisserai à mon fils le soin de gérer les plus-value s’il y en a.

Parmi tout ce que j’ai pu lire, j’ai constaté un nombre de montages excessivement variés mais toujours centrés sur les mêmes principes. Cela se résume en quelques mots : société, démembrement, donation. La fiscalité est vraiment complexe à souhait.

Autre retour d’expérience : l’expert-comptable reste la pierre angulaire du montage immobilier. Le notaire est surtout là pour apporter son expertise sur la transmission patrimoniale. Je pense que l’avocat fiscaliste doit être à la croisée de ces 2 métiers.

Pour la donation,  je ne suis pas prêt. J’attends de voir.

Dernière modification par lachignolecorse (21/03/2021 10h29)


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#10 21/03/2021 11h36

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Bonjour LaChignoleCorse,

Désolé de voir que vos EC ne sont que peu disponibles et que votre notaire se contente de vous donner des généralités. J’ai hélas un peu eu le même genre d’expériences. Des retours plus complets et plus adaptés à votre situation ont un coût.

Pour avoir créé une auto-entreprise et une SCI au cours de la dernière année, je mesure aujourd’hui à quel point le système est compliqué. Il faudrait revoir tout ça mais le problème est que ceux qui ont les compétences et les pouvoirs pour simplifier le système sont ceux qui auraient le plus à perdre à ce que le système soit simplifié, puisque bien souvent cette complexité est à la source de leur pouvoir et/ou revenus.

C’est dommage car toutes ces considérations finalement assez extérieures au "business" de l’entrepreneur ont tendance à plus nous détourner de la création de valeur que l’inverse.

Pour aller au bout de votre démarche je pense qu’il faudrait passer par un avocat fiscaliste.

Je ne doute pas que M. Henri Royal des vidéos du même nom fasse ça.

Et "VincentB" a certainement également une offre à vous faire (si vous explorez le forum Pragmatic Entrepreneur vous verrez que Maitre Billette fait référence sur ces sujets, et je suis sur qu’il saura vous faire des propositions en MP (tout travail mérite salaire).


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#11 21/03/2021 12h04

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ENTP

Vu votre configuration :
- j’aurai opté pour une acquisition par une/plusieurs SCI à l’IR,
- un démembrement par cession temporaire d’usufruit à une société à l’IS (certainement une SARL si vous voulez vous rémunérer),
- puis cession de tout ou partie de la nue propriété des parts de la SCI à votre fils.
La restructuration répond à une problématique économique et patrimoniale, ce qui devrait vous protéger contre l’abus de droit fiscal.

Par contre il est nécessaire de passer par un fiscaliste d’abord (ou éventuellement un notaire réputé pour son expérience dans l’évaluation économique de l’usufruit, mais c’est très rare). Et si besoin c’est le fiscaliste qui pourra ensuite vous recommander un EC compétent… C’est ce que je vois dans la pratique, bon nombre de clients ne sont pas à l’aise avec leur EC dès que le montage sort de l’ordinaire et nous demandent si on peut leur recommander quelqu’un.

Dernière modification par dusgas (21/03/2021 14h09)

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[+1]    #12 21/03/2021 12h18

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ESTJ

Bonjour

pour ma part, j’ai opté pour la sarl en structure de tête à l’IS il y a plus de 10 ans : à l’époque la SAS était moins à "la mode" (CAC obligatoire, régime salarié avec côtisations plus élevées)

Je n’ai pas la prétention d’apporter un conseil sur votre cas qui m’intéresse, la transmission aux enfants était un chantier à suivre pour moi, sans doute par démembrement viager de ma holding.

Je note simplement que les formes juridiques suivent des cycles : plusieurs collègues en sarl ont transformé en SAS quand les dividendes ont été asujettis RSI pour les sarl. Pour autant, j’ai l’impression perso que le vent tourne dans l’autre sens en ce moment avec un retour des sarl en création ? L’évolution du cycle étant pilotée par les conseilleurs.

pour mon cas, j’ai eu une SC avec un associé (je vais dissoudre après avoir racheté ses parts..) qui certes n’est pas chère à l’usage, mais reste limitative dans son quotidien (pas d’activité commerciale, pas de fonction animatrice)

je serai tenté de dire que c’est comme à la bourse : buy and hold sur la durée étant plus profitable que d’écouter les conseilleurs sur les changement de forme qui ne sont pas vraiment gratuits…

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#13 21/03/2021 13h23

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@priority je n’ai pas de souci vis à vis de l’absence de réponse. Cela me donne une raison pour aller ailleurs pour mes statuts, voire mes bilans.

@dugas : si j’avais votre âge, j’aurai probablement suivi votre conseil.

@ serenitis : c’est très compliqué de transmettre une activité à son descendant lorsqu’il est distant physiquement, peu disponible, introverti avec son père (qui a un caractère pas facile). L’idéal serait qu’il participe, donc on verra. Je garde aussi la possibilité de vendre l’immobilier et transmettre seulement d’autres actifs.


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#14 21/03/2021 13h52

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Bonjour lachignolecorse,

Pourquoi ne démembrez vous pas les parts dés la création la société ? Votre fils nu Proprietaire «  attendra «  votre décès avant de bénéficier de vos biens.

Chtirentier

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#15 21/03/2021 14h20

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Faudrait savoir si vous avez besoin/envie de garder les bénéfices pour vous ou commencer dès maintenant à transmettre à votre fils.
On pourrait ainsi envisager une répartition inégale des bénéfices, non proportionnelles aux parts sociales.


Entre 18 et 35 ans ? => Donnez votre moelle osseuse

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#16 21/03/2021 14h42

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@chtirentier : parce qu’un actionnaire se sentira plus impliqué qu’un nu-propretaire. Enfin je l’espère. De plus, lui donner des actions est faiblement fiscalisé en sas et la valeur des parts restera faible pour quelques années donc rien ne presse.

@Tialoc : non je n’ai pas besoin des bénéfices, et mon fils non plus. Ils seront mis en réserve sans décision autre de ma part. Et vous avez raison sur la répartition inégale, ce sera prévu dans les statuts.

Dernière modification par lachignolecorse (21/03/2021 14h52)


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#17 21/03/2021 16h08

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Amusant : nous avons le même âge, nos fils ont le même âge et ils ont à priori le même profil (distance géographique, peu disponible).

J’ai tout fait pour impliquer "Junior" dans mes affaires. Sans succès.
Je lui ai fait réaliser un premier investissement locatif il y a 3 ans dont il dit enfin que c’était une bonne idée. Mais… il ne connait même pas le nom de son  locataire.
Je vais continuer à l’aider à faire sa pelote mais pas lui donner la mienne ni même prendre le risque de partager la barre.
Nous nous entendons parfaitement et je tiens à ce que ça dure ; je ne sais pas qui partage/partagera sa vie et n’ai pas les moyens de caprices de tiers. Quand je donne, c’est ce qui m’est superflu et ne génèrera pas de regrets. Pour le moment, je lui ai donné du superflu en apport et ma main d’oeuvre pour optimiser. Je ne veux pas de fil à la patte avec lui ni avec des experts et encore moins en mettre un à la sienne.

Mes choix sont guidés par le goût du non optimal financier/fiscal mais de l’hyper optimal en terme d’indépendance et simplicité.
Si mon épouse et moi devions décéder brutalement, il percevra une importante succession(par rapport à la moyenne), des assurances vie et décès l’aideront à financer les droits de succession et, comme ça ne suffira pas, il vendra une partie et s’il n’est pas trop co.illon sans sortira très bien. Sinon, tant pis.
Si nous vivons longtemps, ce patrimoine servira d’abord à vivre bien, certainement pas à nous faire des noeuds au cerveau.
Bon : c’est ce que je dis aujourd’hui…

Dernière modification par Range19 (21/03/2021 16h20)

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#18 21/03/2021 17h25

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Juste un constat : au décès d’un proche, chacun a son interprétation des souhaits de la personne décédée. Ça "arrange" les nouveaux héritiers qui  font chacun à leur idée… Vu de l’extérieur, c’est même amusant, les héritiers prenant des décisions radicalement différentes et se référant aux souhaits du défunt pour les justifier.

A chacun d’en tirer les conséquences pour ses futurs héritiers… A titre personnel, et étant plus jeune (44 ans avec des enfants de 10 et 13 ans), je leur constitue un apport pour que, jeunes adultes, ils puissent acquérir de l’immobilier. Si ils le crament bêtement (en produits inutiles, en "prêts" à des amis etc etc…), tant pis pour eux…

Pour le reste, je donnerai le moment venu en nue propriété et ils se débrouilleront au décès de mon épouse et moi-même…

Dernière modification par Pierrot31 (21/03/2021 17h42)


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#19 21/03/2021 18h08

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@ range19 : amusant en effet. Nous nous entendons bien mais ça n’est pas un expansif… je fais souvent le parallèle avec ma relation avec mes parents où j’ai compris leur façon de gérer l’argent lorsque j’avais 40 ans. Il y a une différence de génération bien présente, je vais œuvrer pour cette société en espérant qu’il en comprenne le but lorsqu’il aura 40 ans…

@pierrot31 : j’ai déjà donné pas mal d’argent sans trop savoir ce qu’il en faisait. Il est très économe et travaille dans une société qui lui paie tout (voiture, appart, tel, pc… ). Donc ça doit dormir quelque part… mais où ?

Je ne souhaite pas que mon fils découvre les choses lorsque je ne serai plus là. De plus, il n’y a pas de partage compliqué avec un seul descendant. Et c’est tant mieux car partager un héritage est le meilleur moyen de mettre la zizanie dans la famille.

Dernière modification par lachignolecorse (21/03/2021 18h12)


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#20 21/03/2021 18h45

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Votre fils aura-t-il le souhait/la possibilité de gérer un parc immobilier conséquent en ayant un travail prenant et/ou en habitant loin ?

De mémoire, vous avez une vingtaine de lots dans de l’ancien : je suppose donc pas mal d’entretien et de turn-over…

Quelle arbitrage fera-t-il le moment venu? Bien malin qui peut le dire… Et je suppose que le fait qu’il ne soit pas expansif , n’aide pas à savoir…

Pour en revenir à vos objectifs du 1er message, la donation de nue propriété me semble adaptée. Mais, il est vrai, qu’il ne se sentira pas impliqué comme un actionnaire… C’est pourquoi, lui mettre le pied à l’étrier avec un 1er bien locatif à lui (ou à vous et à lui) me semble une bonne idée.

Démembrez les biens un par un au fur et à mesure des donations pour pouvoir vendre un peu d’immobilier en cas de besoin personnel. Et faites la donation en commençant le plus tôt et en fractionnant pour bénéficier des différents abatements fiscaux.


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[+1]    #21 21/03/2021 19h10

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Lachignolecorse ,

J’ai l’impression que vous ne voulez pas seulement transmettre mais aussi inculquer vos valeurs ou convictions  à votre fils mais …. dans tous les cas il héritera de vos biens donc pourquoi ne pas faire simple , vous démembrez en en discutant ou pas avec votre fils et chacun suit son chemin .

A titre perso , mon fils me suit énormément tout en étant autonome dans sa vie d’adulte et ma fille m’écoute sans s’impliquer . Je construis et essaie de transmettre équitablement de manière transparente . Ils feront leur affaire de mon patrimoine lors de la succession .

Chtirentier

Dernière modification par Chtirentier (22/03/2021 12h15)

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#22 21/03/2021 19h15

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Pierrot31 a écrit :

Votre fils aura-t-il le souhait/la possibilité de gérer un parc immobilier conséquent en ayant un travail prenant et/ou en habitant loin ?

De mémoire, vous avez une vingtaine de lots dans de l’ancien : je suppose donc pas mal d’entretien et de turn-over…

Quelle arbitrage fera-t-il le moment venu? Bien malin qui peut le dire… Et je suppose que le fait qu’il ne soit pas expansif , n’aide pas à savoir…

Sur mes lots existants, je souhaite les conserver encore 8/10 ans avant de les vendre. Ce sont des bonnes machines à cash exploitées en lmnp mais qui ne sont pas des biens "patrimoniaux".

Pour la SAS, j’ai le temps de voir. Pour l’instant, j’y mets de l’immobilier que je sais fructifier. Je pourrai aussi vendre les biens et trouver d’autres placements ou liquider la SAS proprement.

Je compte aussi utiliser la SAS pour une autre activité qui me permettra de percevoir un salaire.

Chtirentier a écrit :

J’ai l’impression que vous ne voulez pas seulement transmettre mais aussi inculquer vos valeurs ou convictions  à votre fils…

Presque. Plutot lui donner la démarche de créer de la valeur, savoir calculer en rentabilité,  être familier avec les produits financiers…

Dernière modification par lachignolecorse (21/03/2021 20h20)


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[+1]    #23 27/03/2021 11h31

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Priority, le 21/03/2021 a écrit :

Et "VincentB" a certainement également une offre à vous faire (si vous explorez le forum Pragmatic Entrepreneur vous verrez que Maitre Billette fait référence sur ces sujets, et je suis sur qu’il saura vous faire des propositions en MP (tout travail mérite salaire).

Ah zut je suis démasqué…

Je précise que je ne fais JAMAIS de sollicitations en mp ; c’est pas le but d’un forum ; je suis d’abord sur les forums pour m’amuser, passer le temps en attendant mon tour en salle d’audience ou faire un break quand le bosse sur un dossier (et piquer de bonnes idées car parfois on en voit !).

Par contre si je suis sollicité je n’ai aucune réticence à répondre.

lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

Ma notaire m’a rappelé que cela était faux car je ne transmets rien.

J’ai failli faire une remarque sur les problèmes de drogue chez les Notaires… mais j’ai compris en lisant les posts suivants (j’ai pas trop suivi ce fil ces derniers jours, trop de boulot).

Vous ne transmettez pas mais une société est un (très) bon support de transmission. Cependant vos motivations sont un peu… floues ; vous ne chercheriez finalement pas à transmettre à votre fils mais à l’associer et ce n’est pas ce que je comprenais  initialement ; sauf que vous parlez périodiquement de transmission…

lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

Les possibilités sont soit sci (si pas de rémunération), soit sas (si rémunération).

Non, si vous envisagez une rému il vous faut absolument envisager aussi la SARL.

lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

je ferai une donation plus tard (la SAS est intéressante avec des droits de mutation reduits).

Je vous ai vu parler plusieurs fois de cette histoire de droits réduits en SAS, j’avoue que j’ai pas compris.

lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

Et finalement, après moi le déluge. Je laisserai à mon fils le soin de gérer les plus-value s’il y en a.

Si le but est d’impliquer votre fils je suis pas sûr que ça va être super-méga-vendeur, ça.

lachignolecorse, le 04/03/2021 a écrit :

Parmi tout ce que j’ai pu lire, j’ai constaté un nombre de montages excessivement variés mais toujours centrés sur les mêmes principes. Cela se résume en quelques mots : société, démembrement, donation. La fiscalité est vraiment complexe à souhait.

Rhooo.

Je vais vous dire, moi, vos derniers posts me laissent mitigés. Vous avez parlé à un EC, à un Notaire mais on a l’impression qu’il y en a un à qui vous n’avez pas parlé, le plus important : votre fils.

Tant que vous en l’aurez pas fait on ne saura pas vers quoi on doit aller. Aucune étude juridique ou fiscale ne pourra remplacer la définition préalable et claire des objectifs et pour le moment, selon moi, ça fait nettement défaut.

Vous vous demandiez à quoi sert l’avocat ben voilà…

Dernière modification par VincenB (27/03/2021 11h39)

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#24 27/03/2021 12h44

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Cela fait bien longtemps que je ne compte plus trop sur son avis pour avancer… il n’en a pas! Il est d’une passivité à toute épreuve.

J’ai finalement décidé de me simplifier la vie et acheter en nom propre (avec probablement une donation de nue-propriété). Cela remet pas mal de choses en question et j’ai encore un peu de temps pour me décider. C’est le message de chtirentier qui m’a fait prendre conscience de l’usine à gaz vers laquelle je m’engageais mais aussi l’absence de trouver des conseillers fiables, disponibles et proches.


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#25 27/03/2021 19h23

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Cela semble effectivement le plus raisonnable si votre fils ne souhaite pas s’intéresser à l’affaire !
Et si vous anticipez de bientôt arrêter la location directe (plus le temps, l’envie, la motivation ou la santé pour), et que votre fils y est réfractaire, il va bientôt falloir réfléchir à arbitrer vos biens vers de la pierre papier.


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