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#1 15/12/2020 13h23

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Bonjour,

J’avais décris mon projet d’agrandissement dans un sujet, mais je me dis que cette question peut être plus générale.

Si votre architecte a très largement sous-estimé le cout de votre projet, et que finalement, ce n’est plus intéressant de le faire, peut-on se retourner contre lui?

J’ai un document signé dans lequel il prévoit 55 000 euros de travaux, qui sont devenu 64 000 euros une fois les devis remis, ce n’est pas trop grave.

Mais il prévoyait 4000 euros de frais de renforts éventuels, le premier devis dépasse 20 000 euros, ce qui rend le projet absolument pas intéressant.

Sauf qu’entre temps, j’ai déjà dépensé près de 8 000 euros en frais d’architecte.

Dans le cas ou je ne reçois aucune offre plus raisonnable en terme de renforts et que je ne fais pas le projet, puis-je lui demander un remboursement d’une partie de ses honoraires, en arguant le fait que ma décision a été prise sur base de son estimation erronée ?

Bonne journée

Mots-clés : architecte, estimation, immobilier

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#2 15/12/2020 15h09

Membre (2015)
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ENTJ

Bonjour Koldoun,

Difficile de répondre sans connaître le contrat qui vous lie ; ainsi lorsque j’étais maitre d’oeuvre nous fixions dans le contrat des pénalités pour ce genre de situation aussi bien en cas d’estimation travaux trop basse que…trop haute.
C’est bien normal : comment le client peut il se déterminer et faire face autrement ? S’il n’y a pas ces éléments dans ledit contrat : c’est mal barré et d’emblée je vous eût déconseillé de signer.
De plus il faut savoir si ces écarts sont liés ou pas à des variations de coûts au niveau des matières premières ; par les temps qui courent avec du pétrole bas, cela serait étonnant.
NB : ceci étant mes pratiques datent d’il y a 20 ans…En toute humilité.

Dernière modification par Iqce (15/12/2020 15h11)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#3 15/12/2020 15h14

Membre (2020)
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Bonjour,

Vous l’avez mandaté pour faire une étude de faisabilité ?

Si c’est le cas, il est tenu par une obligation de conseil qui implique de cerner les attentes de son client, les contraintes techniques et juridiques et les solutions apportées pour y répondre.

S’il a mal évalué le renfort et qu’au vu de l’étude de faisabilité vous avez engagé des frais alors que le projet n’était pas viable, c’est qu’il a manqué à son obligation de conseil …

Après tout dépendra des termes convenu avec lui et notamment des réserves qu’il a pu mettre … L’étude de faisabilité n’a pas vocation a écarter 100% des incertitudes.

Après ce n’est que mon avis de non spécialiste smile

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#4 15/12/2020 15h51

Membre (2013)
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N’y connaissant rien, je me suis dit qu’en faisant appel à des professionnels, ils devraient y penser.

Mais c’est vrai que je me suis souvent demandé pourquoi les essais de sols se faisaient à la fin et non en tout début de projet…

En fait, j’ai fait appel à plusieurs boites d’architectes, dont une recommandée par un patron dont le boulot est de faire ce genre d’extension.

Cette boite recommandée et une autre disaient qu’il n’était pas nécessaire de faire d’essai de sol, car pose d’un étage en ossature bois, donc léger.

J’ai justement choisi la 3e société car eux préconisaient des essais de sol… hors ce sont ces essais de sols qui impliquent ce surcout énorme, alors que les autres architectes ne les auraient pas faits.

La personne qui a fait le devis de renforts, lors de sa visite, disait qu’à priori les renforts ne sont pas nécessaires, mais que si on veut être à 100% tranquille (sol mauvais sur 80 cm et vieilles fondations pas terrible), il ferait son devis… de 23 000 euros…

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#5 15/12/2020 16h08

Membre (2020)
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C’est l’éternel problème de la vente des terrains sur lesquels il y a des doutes sur la "fiabilité" du sol …

Pour votre cas, il semble donc que le devis est "ceinture bretelles" mais avec une étude géotechnique précise il sera peut-être possible de savoir précisément combien cela va chiffrer en réalité ? Ou alors l’étude a déjà été faite ?

L’architecte a certainement dû se protéger en considérant que son étude était "sous réserve de l’étude géotechnique".

Une étude G1 est insuffisante en général mais les études type "G2" permettent à l’architecte de savoir précisément ce qu’il convient de faire au regard du sol.

Une étude de sol G2 ça n’est pas excessivement cher (on nous avait proposé 2500 euros pour 250 m2 de terrain en zone dense, très pentu il y a 1 an), en tout cas beaucoup moins que le dévis …

Après à vous de voir si vous souhaitez abandonner. Soit vous abandonnez et vous avez payé pour rien, soit vous payez une G2 au risque de confirmer le surcoût, mais ça peut peut-être aussi sauver votre projet si le géotechnicien dit qu’en fait c’est bon …

S’il y a déjà eu une étude de sol et que l’archi vous a chiffré et qu’il s’est trompé, pour moi il engage sa responsabilité …

Mais je me demande : n’y a-t-il pas une obligation maintenant pour le vendeur d’un terrain de faire une étude de sol ?
J’avais vu ça sur le site de monassier notaires :
Etude géotechnique : entrée en vigueur - Groupe Monassier

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#6 15/12/2020 16h46

Membre (2020)
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koldoun a écrit :

La personne qui a fait le devis de renforts, lors de sa visite, disait qu’à priori les renforts ne sont pas nécessaires, mais que si on veut être à 100% tranquille (sol mauvais sur 80 cm et vieilles fondations pas terrible), il ferait son devis… de 23 000 euros…

Avez-vous fait réaliser des contres-devis ? Pour être bien sûr que le prix annoncé est dans la moyenne.

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#7 15/12/2020 17h03

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N’y a-t-il pas une possibilité de sortir par le haut pour tout le monde dans cette situation, en demandant à l’architecte d’obtenir un devis par l’entreprise de son choix, qui respecterait le budget qu’il avait prévu ?

Un architecte compétent et expérimenté a forcément un gros réseau d’entrepreneurs, et rien n’indique que ce ne soit pas votre devis qui soit complètement déconnecté des prix du marché.

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#8 15/12/2020 19h00

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Bonjour,

koldoun a écrit :

Bonjour,

Dans le cas ou je ne reçois aucune offre plus raisonnable en terme de renforts et que je ne fais pas le projet, puis-je lui demander un remboursement d’une partie de ses honoraires, en arguant le fait que ma décision a été prise sur base de son estimation erronée ?

Bonne journée

Un architecte est là pour étudier et concevoir, sans études préalables il est incapable de deviner sur quoi il va tomber. 
Donc le contrat de conception d’un architecte ne peut l’engager sur une obligation de résultat, les budgets sont a titre informatif.
Sinon faudra être armé car s’attaquer à l’ordre des architectes, c’est pas chose facile.

ImmoImpot a écrit :

L’architecte a certainement dû se protéger en considérant que son étude était "sous réserve de l’étude géotechnique".

C’est la base du métier, il est impossible de concevoir une surélévation sans étude géotechnique

ImmoImpot a écrit :

Une étude G1 est insuffisante en général mais les études type "G2" permettent à l’architecte de savoir précisément ce qu’il convient de faire au regard du sol.

Une étude de sol G2 ça n’est pas excessivement cher (on nous avait proposé 2500 euros pour 250 m2 de terrain en zone dense, très pentu il y a 1 an), en tout cas beaucoup moins que le dévis …

Oui et non il existe 5 type de G2 (AVP, PRO, ect…) quant au prix d’une G2 ca varie de 2 000€ à 19 880€ pour 250m², j’ai eu le cas il y a 1 mois.
Comparer des prix sur une étude de sol sans en connaître la nature est mission impossible

ImmoImpot a écrit :

Mais je me demande : n’y a-t-il pas une obligation maintenant pour le vendeur d’un terrain de faire une étude de sol ?
J’avais vu ça sur le site de monassier notaires :
Etude géotechnique : entrée en vigueur - Groupe Monassier

Ca peut être demandé par le notaire mais surement pas dans le cadre de travaux qui ne concerne pas le notaire.
mais a force de demander au vendeur des études dans tous les sens pour protéger l’acquéreur on va finir par payer plus cher d’étude que la bâti lui même.

Pascal

Dernière modification par bascarol (15/12/2020 20h34)

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#9 15/12/2020 20h44

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koldoun a écrit :

J’ai justement choisi la 3e société car eux préconisaient des essais de sol… hors ce sont ces essais de sols qui impliquent ce surcout énorme, alors que les autres architectes ne les auraient pas faits.

Et donc, vous auriez fait des travaux et auriez peut être eu des fissures sur votre maison et auriez hurler à l’incompétent architecte.

koldoun a écrit :

La personne qui a fait le devis de renforts, lors de sa visite, disait qu’à priori les renforts ne sont pas nécessaires, mais que si on veut être à 100% tranquille (sol mauvais sur 80 cm et vieilles fondations pas terrible), il ferait son devis… de 23 000 euros…

Qu’elle est la nature de votre sol ?
Qu’elles sont les conclusions de l’étude ?
Qu’elle type de sondage ont ils fait ?

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#10 15/12/2020 23h51

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Bonsoir,

Le rapport de l’ingénieur du sol a été remis à l’architecte, moi je n’y connais absolument rien.

Il va repasser avec d’autres sociétés.

En faisant jouer la concurrence entre ses entrepreneurs, il a réussi à baisser la facture des travaux de 7 000 euros, même si on reste bien au dessus du budget initial.

perecastor : c’est lui qui est venu avec cet entrepreneur.

Pour moi, le tort de l’architecte est de ne pas avoir réalisé une étude de faisabilité avant d’entamer le projet.

Si dès le départ, on m’avait dit que vu le sol et vu les fondations, les frais de renforts seront très élevés, je ne perdais pas mon temps et mon argent dans des plans, procédures administratives très chères auprès de la ville pour le permis etc

Bonne soirée

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#11 16/12/2020 01h33

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Quand on se lance dans un projet, il faut être conscient qu’il peut toujours y avoir des aléas (des "risques") qui peuvent survenir et se matérialiser, avec des conséquences de montants plus ou moins élevés, et parfois ça imposent d’arrêter le projet (en s’asseyant dans tout ce qu’on a investi dessus). On peut plus ou moins couvrir ces aléas, en prenant des assurance, en engageant contractuellement la responsabilité des prestataires auxquels on fait appel (en général, plus ils s’engagent, plus leur prestation vous coute cher, car ça leur transfère des aléas), etc. Plus on est expérimenté, et compétent dans les différents domaines qui concernent le projet, mieux on peut anticiper et quantifier les aléas comme leur probabilité de se produire, et mieux on peut se couvrir de manière pertinente.

Si vous aviez voulu "une étude de faisabilité avant d’entamer le projet", je suppose que ça aurait aussi généré des coûts…

Au final, il faut rester pragmatique, et assumer…

Donc pour vous (assez novice dans le domaine où l’aléas survient, comme je l’aurais aussi été), il me semble que les alternatives sont :
    a) soit prendre le risque de faire l’impasse sur cet éventuel problème au niveau du sol (mais avec le rapport de l’ingénieur sol, et l’avis de votre architecte, il est peut-être à présent suffisamment établi que cette impasse a toutes les chances d’entrainer de plus gros problèmes et coûts ensuite);   
    b) soit assumer les coûts additionnels non anticipés (en les optimisant, avec le support de l’architecte), même si ça doit plomber la rentabilité du projet;
    c) soit laisser tomber le projet, même si ça signifie se couper un bras et assumer que les dépenses déjà effectuées pour ce projet sont autant de pertes;
… tout ceci éventuellement en vous retournant contre l’architecte (ou quelqu’un d’autre) qui se serait engagé contractuellement sur quelque chose qui s’avèrerait à présent faux, et en assumant qu’il vaudrait alors peut-être mieux continuer le projet avec un autre architecte, avec tous les coûts induits (à la procédure, et à vos obligations contractuelles avec les 2 architectes).

Pour ma part, sur la base de ce que vous avez indiqué, je privilégierais l’alternative b) sans me retourner contre l’architecte (et en lui demandant de m’aider à optimiser d’autres aspects du projet, pour rattraper un peu ce qui aura été perdu sur cet aléas). Mais vous devez en savoir bien plus que moi sur ce projet, et donc pourrez prendre une décision bien plus pertinente que moi.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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Favoris 1    #12 16/12/2020 07h20

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koldoun, le 15/12/2020 a écrit :

Bonsoir,

Le rapport de l’ingénieur du sol a été remis à l’architecte, moi je n’y connais absolument rien.

Pour moi, le tort de l’architecte est de ne pas avoir réalisé une étude de faisabilité avant d’entamer le projet.

Si dès le départ, on m’avait dit que vu le sol et vu les fondations, les frais de renforts seront très élevés, je ne perdais pas mon temps et mon argent dans des plans, procédures administratives très chères auprès de la ville pour le permis etc

Bonne soirée

La bonne question est "comment un architecte peut-il dire dès le départ que les fondations ne supporteront pas vos travaux".

Imaginez vous allez voir un médecin généraliste, vous rentrez et il vous dit "oulalala vous avez un cancer!" sans vous avoir ausculté.

Un architecte qui doit concevoir et donc étudier, c’est des frais, il doit prendre connaissance et est donc incapable de dire ce que ca va couter avant d’avoir étudié.
C’est comme un médecin, tant qu’il ne vous a pas ausculté il ne sait pas. Ensuite ce médecin fait appel à des analyses et des spécialistes. L’architecte c’est pareil.

Votre analyse est dans le désordre, quand on se lance dans un projet de travaux lourd on doit faire dans l’ordre.

Un devis de ses prestations ensuite :
- L’architecte commence par implanter vos souhaits sur un plan,
- Ensuite quand il y voit plus clair il "tâte" le terrain que vous avez choisi
- Il vous propose les études de sol, de structures, c’est pas le boulot de l’architecte mais d’entreprises spécialisées sur lesquels il s’appuie (Bureau étude, sondage analyse).
- Ensuite l’architecte analyse les données et commence à faire chiffrer en premier les moyens techniques qu’il aura besoin pour faire tenir votre maison.
- Enfin il vous annonce les couts en connaissance de cause avant votre projet

Ca c’est l’ordre des choses.

Par ailleurs votre architecte quand il arrive sur votre projet il est comme vous, il ne connait ni le terrain, ni les contraintes techniques et administratives qu’il aura a utiliser/étudier.

S’il vous dit a son arrivé "oulalalalala terrain miné gros problème de cout", le prendriez vous ?
Que connait il de votre budget avant ?

Quand je lance un projet de rénovation ou restructuration pour un de mes promoteurs, ils savent qu’avant tous réalisations de plans ca va leur couter des milliers d’€ avant de voir un projet ficelé.

Je n’aime pas donner des budget mais un exemple pour un projet de rénovation d’un immeuble de 6 loft (cout projet 1 600 000€) en IDF mon client à déboursé  110 000€ de sondage, pollution, DRAC, et essais divers PC inclus.
C’est ça un étude de faisabilité.

Pascal

Dernière modification par bascarol (16/12/2020 07h29)

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#13 16/12/2020 08h34

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Bonjour,

Je ne l’aurai pas pris, j’aurai vendu la maison et acheté une nouvelle à la bonne taille.

J’aurai aimé qu’il fasse d’abord les essais de sol, ensuite avis d’ingénieur et devis d’entreprises pour les renforts.
Sur base de ça, j’aurai dit "on arrête", ou "allons-y, faites les plans".

Ce que je comprends, c’est que normalement les renforts ne sont pas nécessaires, mais qu’il souhaite se protéger au cas ou.

Car 2 autres architectes + le premier entrepreneur ont le même discours "structure légère en ossature bois".

Justement, dans votre exemple du médecin, avant de proposer une therapie lourde, il va vous ausculter, puis vous diriger vers des spécialistes (scanner etc), et ensuite proposer un traitement.

Et bien j’estime qu’avant de prévoir des travaux lourds, l’architecte devait ausculter le batiment, puis le soumettre à des spécialistes (ingénieurs) et ensuite proposer son projet.

Parce que ces études faisabilité étaient de toute façon prévues, sauf qu’il les a fait en fin de projet, et pas au début.

Et dans votre exemple, cette étude de faisabilité, vous l’avez faite à quel moment?
Dès le début du projet, ou en toute fin, après que tous les entrepreneurs ont déjà remis leurs devis pour construire ces lofts, que vous avez fait (et facturé) les plans, fait (et facturé) les démarches auprès de la ville ?

Bon, je verrai bien ce qu’il va se passer, je l’ai quand même senti motivé à trouver une solution.

Dernière modification par koldoun (16/12/2020 08h46)

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#14 16/12/2020 09h51

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koldoun a écrit :

Bonjour,

J’aurai aimé qu’il fasse d’abord les essais de sol, ensuite avis d’ingénieur et devis d’entreprises pour les renforts.
Sur base de ça, j’aurai dit "on arrête", ou "allons-y, faites les plans".

Ok j’avais compris que vous en étiez au début de votre projet et pas en cours.

koldoun a écrit :

Ce que je comprends, c’est que normalement les renforts ne sont pas nécessaires, mais qu’il souhaite se protéger au cas ou.

Nous sommes dans un pays ou tout est judiciarisé, ou pour le moindre problème un envoie l’avocat, alors les assurances ont augmenté, et faut bien se protéger.

koldoun a écrit :

Car 2 autres architectes + le premier entrepreneur ont le même discours "structure légère en ossature bois".

Ce n’est que leurs propres avis visiblement. Sans étude de sol et structure je mets au defi quiconque de dire ce qui va se passer dans les 20 prochaines années. Mais encore une fois suis content de ce type de démarche, ca me donne du boulot pour la suite  smile

koldoun a écrit :

Et dans votre exemple, cette étude de faisabilité, vous l’avez faite à quel moment?

Si on veut faire une extension ou agrandissement, il faut savoir si le bâti existant saura supporter la charge. C’est ce qu’on appel la descente de charge. Donc bureau étude structure
Ensuite on s’assure que le sol saura supporter ce poids supplémentaire. Bureau étude structure avec étude de sol par spécialiste et architecte.
Quand les 3 sont réunis à cette phase ils sont tous conscient du/des problèmes.   
Enfin on commence le projet.

De toute façon, quand on touche à la structure, quoi qu’on fasse, il doit y avoir structure dans 100% des cas, pour le sol sur des augmentations de poids qu’elle qu’il soit c’est 100% étude de sol. Le reste ne sont que bavardages de comptoir entre entreprises, architecte et propriétaire.

koldoun a écrit :

Bon, je verrai bien ce qu’il va se passer, je l’ai quand même senti motivé à trouver une solution.

Attention aux fausses économies. En structure y a peu de chance de diminuer les couts, a moins de reporter la facture à plus tard.

pascal

PS  une structure bois est moins cher et moins lourde ca ne veut pas dire pour autant que le reste du bâti saura supporter cet ajout de poids non prévus lors de la construction de base. Tout repose sur les fondations qui sont enterrées donc non visible.

Message édité par l’équipe de modération (16/12/2020 12h18) :
- remplacer (3×) "sera" par "saura"

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[+1]    #15 16/12/2020 09h59

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koldoun : vous omettez de préciser que votre projet est en Belgique. Or, votre relation avec cet architecte dépend :
- en premier lieu, du contrat que vous avez conclu. Or, vous n’en dites rien.
- en deuxième lieu, des lois encadrant l’acte de construire. Or, vous ne précisez pas le pays. Bascarol vous répond par exemple "Nous sommes dans un pays où(…)", petit problème, vous ne parlez pas du même pays.

Je ne vois pas comment vous espérez avoir des réponses pertinentes dans ces conditions.

Anecdote : j’ai pris part une fois à une formation de bureaux d’études avec des participants originaires de plusieurs pays européens. Tant qu’on parlait diamètres de tuyaux, puissance nécessaire etc, tout le monde parlait de même langage. Et puis à un moment, un bureau d’études français a dit "ouais mais vous ne l’avez pas fait dans l’APS vous serez bien obligé de le faire dans l’APD parce que vous n’allez quand même pas attendre le DCE !", et là, les étrangers étaient perdus.

On construit presque pareil dans les divers pays d’Europe, mais en revanche l’environnement administratif et légal n’est pas le même.


Les vacances sont finies, au travail !

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#16 16/12/2020 10h08

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Ce n’est que leurs propres avis visiblement. Sans étude de sol et structure je mets au defi quiconque de dire ce qui va se passer dans les 20 prochaines années. Mais encore une fois suis content de ce type de démarche, ca me donne du boulot pour la suite  smile

Vous ne seriez pas BET par hasard ? smile

Cette histoire me fait penser à un bouquin que j’ai lu il y a un moment "Influence et manipulation" de Robert Cialdini. Il expliquait le principe de l"effet de gel" par lequel les gens qui ont pris une initiative quelconque ont un sorte de blocage mental le conduisant à s’y tenir même quand il s’avère que c’était une mauvaise décision, car l’esprit est ainsi fait qu’il refuse de se contredire lui-même.

La manipulation consistant à se servir de ce réflexe primaire.

Je m’égare un peu mais il est vrai qu’il est difficile, quand on a investi du temps et de l’argent sur un projet, de se dire "j’abandonne"… même quand c’est la meilleure décision à prendre

Après pour revenir à votre projet je rejoins ce qui a été dit : peut-être n’avez vous pas encore fait le tour du problème et existe-t-il encore des solutions pour rendre le projet viable économiquement.

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#17 16/12/2020 11h04

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bascarol : cela conforte mon propos : on s’assure d’abord de la faisabilité du projet, et ensuite soit on arrête, soit on entre dans le vif du sujet.
Ces études me coutent à peu prêt 2 000 euros, j’aurai préféré dépenser cet argent AVANT de dépenser 2000 pour les plans, 2000 pour les appels d’offre, 3000 pour les procédures du permis de batir.

Un total de 9 000 euros pour rien, mais je ne compte que 7 000 puisque les études de sols auraient été faites de toute façon, plus quelques centaines d’euros pour l’avant projet de l’architecte.

J’aurai accepté de perdre 2500 - 3000 euros pour un travail préliminaire de faisabilité.

Bernard2K : effectivement, je n’ai pas précisé être belge, mea culpa
J’attends encore un peu pour voir comment les choses évoluent, je regarderai à ce contrat si je prends la décision de tout arrêter.

ImmoImpot : je suis tout à fait prêt à abandonner le projet, je cherche surtout à savoir ou cela a coincé, si la faute en reviens au client ou à l’architecte.

Comme je l’ai déjà précisé, je n’y connais rien, et naïvement je me suis dit qu’en faisant appel à un professionnel, il gèrerait les choses correctement.

Ce genre de projet,le citoyen lambda en fait 1 voir maximum 2 dans sa vie, eux, c’est leur quotidien.

Dernière modification par koldoun (16/12/2020 11h09)

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#18 16/12/2020 13h46

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Que d’imprécisions, de flou et de perte de temps.


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#19 16/12/2020 13h58

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Le commentaire du siècle qui mériterait le -1…

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[+1]    #20 16/12/2020 18h49

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ENTJ

Ah : excusez moi d’avoir voulu vous aider cf mon post plus haut alors que vous n’aviez pas précisé que vous étiez Belge (entre autres). Le -1 m’a aussi démangé mais j’ai cru comprendre que vous pouviez être dans le stress, mais visiblement ce n’est pas le cas. Un peu d’empathie ne nuit pas parfois.
Bonne continuation, je vous laisse la suite, et malgré tout je vous souhaite de vous en sortir, peut être en positivant aussi ces échanges : un peu de précision au départ facilite bien des choses par la suite.

Dernière modification par Iqce (16/12/2020 18h53)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#21 19/01/2021 09h13

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Bonjour,

L’avis de l’ingénieur en stabilité est tombé : ok pour le projet, mais petit risque de tassement du terrain vu sa médiocrité, donc éventuelles fissures esthétiques possible, mais rien qui remette en cause la stabilité du batiment.

Ouf.

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#22 19/01/2021 18h06

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Bonsoir,

D’accord mais que compte  faire votre architecte ? parce que si vous laissez comme cela, je vous conseille de prendre une assurance dommage ouvrage. 

Des fissures "esthétiques" je ne sais pas ce que c’est mais un mur ne doit pas être fissuré, esthétiquement ou pas. 
Un tassement : votre construction est si lourde que ca ?
Terrain médiocre! qu’elle est la nature du terrain ?

je comprends que vous acceptez d’avoir des fissures, dans une construction neuve  une simple compression des terres et c’est une ouverture que vous aurez.
Un bâtiment est toujours stable, quelques soit la nature du terrain, ce qui provoque des pathologies graves sur les structures c’est la détente mécanique des sols.

En l’espèce suivant vos informations, Un conseil prenez eu dommage Ouvrage dans quelques années vous ne le regretterez pas.

Pascal

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#23 20/01/2021 08h36

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Bonjour,

C’est de ceci dont vous parlez?

Vous êtes maître d?ouvrage | Nos groupes cibles | CEA BELGIUM

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[+1]    #24 20/01/2021 21h30

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Bonsoir,

Je ne connais pas la législation Belge sur les assurances, mais en France la dommage ouvrage a l’air d’être un mélange des trois assurance hors Loi Beyne

PAscal

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#25 25/01/2021 09h18

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Voici l’analyse de l’ingénieur :

Analyse :
Le projet consiste en la rehausse d’un niveau sur un bâtiment existant. Les pignons seront écrêtés, une poutre de répartition posée pour reprendre un mur en ossature bois, un plancher bois et une toiture en bois seront posés.
Charge en pied de fondation
Situation existante
maçonnerie de pignon : 2710 kg/m [G]
maçonnerie sans pignon : 1700 kg/m [G]
Toiture existante : 195 kg/m [G] et 100 kg/m [Q]

la charge en pied de fondation varie de 3005 kg/m [ELS]  à 1995 kg/m [ELS]

Situation projetée

maçonnerie + ossature bois  : 1940 kg/m [G]
plancher et toiture en bois : 880 kg/m [G&Q]
La charge en pied de fondation est de 2820 kg/m [ELS]
La largeur de la  semelle de fondation est estimée à 35+2*10 à 55 cm
la contrainte existante au niveau du sol varie donc 0.55 kg/cm² à 0.36 kg/cm² 
La contrainte projeté est  de 0.51 kg/cm².

Ces valeurs montrent que l’accroissement de contrainte est acceptable et que localement le sol a déjà été contraint par la contrainte du projet.
Sur base des essais de sol, la contrainte est inférieure au contrainte admissible.

Cependant, comme confirmé par le géologue la nature du sol (présence de tourbe - quantité non déterminée) peut conduire localement à des tassements (non quantifiable et non prévisible dans le temps). 
Une poutre de répartition est à réaliser. Nous marquons notre accord pour la réalisation du projet.

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