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[+1]    #1 21/08/2012 15h23

Membre (2012)
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La baisse des résultats des années récentes est due à plusieurs facteurs, entre autres : problèmes sociaux dans les centrales des Antilles et des difficultés techniques dans plusieurs unités de production, impact de la fin / modification de dispositifs fiscaux favorables  sur les investissements outre mer (Girardin industriel etc… impact négatifs d’au moins 30 M€), des baisses (programmées ie prévues) des primes fixes sur les contrats historiques.

Sur les perspectives de développement : l’état a fait des marches arrières dans le domaine du photovoltaïque et dans l’éolien. Séchilienne est arrivée avec retard sur le marché de l’éolien et la société a beaucoup misé sur le solaire. Mais le relais de croissance du solaire sera peut être moins dynamique que prévu, ce qui assombrit les perspectives à moyen terme.

En outre la Holding (Financière Helios / Apax) a fait l’objet d’une restructuration de sa dette LBO avec une fin (favorable) récente : en mai 2012) je cite :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Réduction significative et prorogation de la dette de Financière Hélios
Paris La Défense, le 21 mai 2012 – Séchilienne-Sidec annonce avoir été informée de la signature d’un accord entre son actionnaire de référence, Financière Hélios, et ses partenaires bancaires afin de réduire la dette de Financière Hélios de manière significative et d’en proroger la maturité. Cet accord entrera en vigueur en juillet 2012, sous réserve du respect de certaines conditions.
Le montant de la dette sera ramené à €40 millions, sachant que le montant initial à la mise en place du crédit en juillet 2008 était de €145 millions. La dette sera remboursée intégralement en une fois à l’échéance du contrat.
La société Financière Hélios est contrôlée par les fonds gérés par Apax Partners et par la société Altamir Amboise. Les fonds Apax et Altamir Amboise détiennent en direct ou via Financière Hélios 42,6% du capital de Séchilienne-Sidec.]

Visiblement Apax a réussi un tour de force pour cette restructuration financière (abandon d’une partie de la dette Senior - pas de détail sur la contrepartie offerte aux banques : retour à meilleure fortune / debt-equity swap… je n’ai pas fait de recherche approfondie sur le sujet).

Les usines historiques (Biomasse _ charbon bagasse) ont une belle rentabilité mais Séchilienne est en phase d’investissement sur des secteurs très LT (éolien/solaire bio-méthanisation) (d’ou les FCF négatifs récents entre autre), a subi la fin d’avantages fiscaux négatifs et est détenue par un fonds LBO (Apax) donc levier /dette (ie une partie des cash flows sert pour le remboursement de la dette senior).

Le cours (a 10€) est bas (mais la valeur du Groupe n’est pas forcément très sous-évaluée / décotée) et il s’agit d’une situation "spéciale", type retournement à LT.

Dernière modification par BearBullCarpeDiem (21/08/2012 15h32)

Mots-clés : albioma, pea, séchilienne sidec


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[+1]    #2 21/08/2012 19h44

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C’est bien que la Société communique sur la croissance de son Ebitda hors fiscalité outre-mer en 2010 /2011 et à terme en 2016 (+50%). Sur ce modèle de business assez résilient (contrat LT / prix pour partie connus) la prévision de l’Ebitda est rendue plus facile (attention à certains paramètres quand même : grèves - assez fréquentes, et surtout au fameux "taux de disponiblité" qui conditionne fortement les résultats) ;

Mais l’investisseur possde moins d’informations sur les FCF projetés à 2016, ie le niveau de capex associé à cette croissance de 50% de l’Ebitda hors fiscalité outre-mer. En 2010 et 2011, malgré la croissance de l’Ebitda, le FCF (flux de tréso opérationnel - capex) a été négatif sur les 2 années.
L’exploitation du Groupe n’a pas permis de payer (i) ni les intérêts sur sa dette financière prore ni ceux de la senior (il y a du y avoir des ruptures de covenants pour qu’il y ait une restructuration de la dette d’acquisition au niveau de la holding), (ii) ni les dividendes servis ; le paiement de ces derniers ayant été effectués par augmentation de la dette nette du Groupe.

Attention à ne pas regarder que l’Ebitda.


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[+1]    #3 02/03/2016 19h18

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oliv21 a écrit :

8. Conformément à ses contrats avec EDF, Albioma a réussi à obtenir des avenants pour compenser les surcouts liés aux nouvelles normes environnementales (sous-produits de combustion et effluents liquides)

9. Les taux de croissance des utilities ne pourront jamais se comparer avec les sociétés de l’internet. Etant donné que les cash-flows sont en grande partie sécurisés, il faudrait plutot comparer Albioma (qui verse un dividende de près de 5%) avec les obligations (qui ne rapportent plus rien actuellement).

Ces points, que vous citez sans probablement avoir saisi leurs implications, expliquent pourquoi on est déçu pour cette société.

Un investisseur choisit d’être actionnaire d’Albioma parce qu’elle est supposée produire des résultats et des free cash flows sécurisés, récurrents et prévisibles, grâce à ses centrales de biomasse (et accessoirement, ses centrales photovoltaïques) dans les DOM, ayant des contrats long terme à prix garanti de revente de l’électricité générée.

En allant sur d’autres énergies non prouvées économiquement (comme la biométhanisation) ou dans d’autres pays (comme le Brésil, où la devise et l’économie fluctuent beaucoup et les contrats à prix garanti sur 20 ans n’existent pas), on détruit la récurrence, qui fait l’intérêt d’Albioma.

Bien sûr, le PDG dira toujours qu’il se doit de le faire, pour assurer l’avenir et la croissance de l’entreprise. Mais il a tort. Il n’existe aucune loi économique ou financière qui oblige une société à faire de la croissance. Moi un Albioma sans croissance mais récurrent, prévisible et distribuant en dividende des cash flows élevé (car capex modérés ou faibles) me va très bien. Ce serait justement une "super" obligation, comme vous le notez dans votre point 9.

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[+3]    #4 23/12/2017 00h42

Membre (2013)
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Suite à mes échanges avec Oliv21, que je remercie pour ses retours, j’ai regardé de plus près la société.
Je vous livre ici mon analyse détaillée (désolé d’avance pour la longueur):

Etude ALBIOMA
Prix de l’action : 20, 36€
Capitalisation boursière : 611M€
VE : 1276M€
Sources : Document de référence 2016 + résultats S1

Activités du groupe :
Albioma est un producteur d’électricité renouvelable qui opère sur 3 types de production différents :


Le Groupe exploite 10 centrales thermiques et près de 150 centrales photovoltaïques. Avec une puissance installée de 753 MW, le Groupe a, en 2016, produit 3 605 GWh d’électricité.



Albioma évolue dans un environnement de marché règlementé, qui génère autant de contraintes pour le groupe, que de barrière à l’entrée pour de potentiels concurrents.

Pour la vente d’électricité, le Groupe bénéficie de contrats à long terme conclus avec l’exploitant du réseau (EDF en France, le Central Electricity Board à l’île Maurice, Endesa en Espagne, GSE en Italie). La vente de l’électricité produite par le groupe est ainsi sécurisée pour de longues périodes. Le marché brésilien de l’électricité présente cependant des caractéristiques sensiblement différentes (75 % de marché régulé et 25 % de marché libre, dont les contrats sont habituellement négociés pour une durée de 1 à 5 ans).
Les contrats sont donc principalement conclus à un prix déterminé par les pouvoirs publics.

Pour l’activité biomasse Thermique, chacune des sociétés du groupe exploitant une centrale thermique de base en France a souscrit un contrat à long terme avec EDF, à l’issue duquel le groupe a vocation à être propriétaire des équipements affectés à l’exploitation et à conserver la maîtrise foncière des terrains d’assiette desdits équipements.

Chaque centrale de base fournit à EDF, acheteur unique, une disponibilité en puissance rémunérée par une prime fixe annuelle assortie d’un système de bonus/malus et de pénalités et affectée d’un mécanisme d’indexation, accompagnée d’une rémunération forfaitaire calculée en fonction d’un prix de marché sur le charbon et les biomasse ainsi que d’un prix fixe pour la bagasse. La rémunération avant impôt du capital immobilisé est fixé à 11%.

Pour chaque contrat (à l’exception d’Albioma Caraïbes et Galion1), la prime fixe subit une réduction, par paliers pour les contrats les plus anciens ou linéaire pour les contrats conclus depuis 2010 ainsi que pour tous les avenants aux contrats existants.
Le tableau qui suit fait état des réductions de prime fixe restant à intervenir ainsi que de l’échéance finale des contrats pour les centrales thermiques de l’Outre-mer français, qui
peuvent être prorogés par avenant.


Au niveau mondial, le taux de croissance annuel moyen de la production d’électricité utilisant de la biomasse s’est élévé à 9,1 % entre 2002 et 2015, et 10,6 % en Europe de l’Ouest.

Le groupe bénéficie en outre de la loi n° 2015-922 du 17 aût 2015 relative à la transition
énergétique pour la croissance verte qui offre à Albioma une opportunité unique, en assignant aux départements et régions d’Outre-mer deux objectifs très ambitieux :
-    porter la part des énergies renouvelables à 50 % dans ces territoires à l’horizon 2020,
-    et accéder à l’autonomie énergétique en 2030.

Evolution de l’activité du groupe

Le Groupe a poursuivi en 2016 la construction de deux projets emblématiques de la transition énergétique future des départements et régions d’Outre-mer, la centrale Galion 2 en Martinique (40 MW), et la turbine à combustion de Saint-Pierre (41 MW), à La Réunion, dont la mise en service est prévue d’ici à la fin 2017.

Par ailleurs, 40 % du programme d’investissement sur la période 2013-2023 seront consacrés au développement du Groupe au Brésil, où le Groupe a désormais pour objectif d’atteindre une taille critique lui permettant d’absorber intégralement ses frais de structure locaux (ce qui signifie que le REX des activités au Brésil ne devrait être positif d’en 20022 !).

Avec 600 millions d’euros d’investissements sécurisés en quatre ans, le Groupe est aujourd’hui en avance sur la mise en oeuvre de son plan d’investissement de 1 milliard d’euros sur la période 2013-2023. Le plan d’investissement a pour objectif, à échéance, un doublement de la taille du patrimoine industriel et du résultat net part du Groupe.


Analyse du bilan

Chose assez rare pour être signalé, le bilan d’Albioma retraite déjà les crédit-baux. Du coup les premières estimations faites dans mon message précédent étaient surévaluées car elles prenaient en compte deux fois ce mode de financement.

Ainsi l’analyse financière du bilan donne les grands équilibres suivants :
1/Actifs économiques = 1113,77 M€
dont :
-    IMMOBILISATIONS = 1095,92 M€
-    BFR = 17,85
2/ Capitaux employés = 1113,77M€
dont :
-    CP = 438,25 M€
-    Endettement financier net = 675,52 M€

En termes de liquidité, le quick ratio ((actifs courants-stocks)/passifs courants) atteint 1,03, juste supérieur à 1, ce qui assure un niveau de liquidité correct.
Le BFR quant à lui est bien contenu, ce qui permet au groupe de ne pas avoir à engager trop de ressources financières pour son fonctionnement.
La valeur comptable a augmenté de 409,21 M€ en 2015 à 438,26 M€ à 2016.
Le price to book 2016 est de 1,42

Le gros déséquilibre qui apparaît est celui de la dette, qui est 1,54x plus importante que les CP, mais nous y reviendrons plus tard.

Analyse du compte de résultats

Le CA a augmenté de 5,2% passant de 349M€ en 2015  à 367 M€ en 2016.
L’EBE retraité de la quote-part du RN des entreprises mises en équivalence passe de 116,6 M€ en 2015 à 128 M€ en 2016, en hausse de 9,8 %.
Le RO retraité passe de 72,8 M€ en 2015 à 74,5 M€ en 2016, en augmentation de 2,3 %.
Le RN augmente plus sensiblement passant de 32,2 M€ à 42,1 M€ soit une hausse de 30,7 %, principalement dû à une charge d’impôt moins importante provenant de l’intégration de l’effet de la réduction du taux d’impôt prévu par la loi de finances pour 2017 et applicable pour le groupe à compter de 2019.

Analyse du tableau de flux de trésorerie

Les flux de trésorerie dégagés de l’activité (retranchés des capex de maintenance) s’établissent à 104,2 M€ en 2016 contre 85 M€ en 2015. Les charges dues au financement s’élèvent quant à elles à 74,4 M€ en 2016 contre 41,6 en 2015. Elles représentent donc les ¾ des flux d’exploitations.
Par ailleurs, les capex de développement s’établissent à 117,5 M€ en 2016 contre 59,5 en 2015.
Le FCF 2016 est négatif, traduisant l’effort d’investissement actuel d’Albioma.

On voit clairement que la politique d’investissement du groupe l’oblige à emprunter et que les remboursements des emprunts (hors intérêts) grèvent sensiblement la génération de cash de l’entreprise (à hauteur de 75%). Le groupe devra donc continuer à augmenter sa dette au moins jusqu’à la fin de son plan d’investissement en 2023.

Endettement du groupe

Les dettes d’Albioma sont majoritairement à taux variable mais le groupe a sécurisé la variation des taux par des instruments de couvertures.
En outre, les dettes (hors celles du Brésil et celles des projets en construction) sont portées par des sociétés de projet dédiés. Albioma indique également que « Le Groupe gère son capital en utilisant un ratio, égal à la dette nette hors financement de projets sans recours et préfinancement de nouvelles unités divisée par le montant des capitaux propres consolidés. La politique du Groupe est de maintenir ce ratio en deçà de 1».

Alors, qu’est ce que cela signifie ?

Les sociétés de projets sont des structures juridiques ad hoc, dédiées uniquement au projet. Les risques liés au financement du projet sont « éclatés » entre les diverses contreparties. Le remboursement des fonds prêtés est effectué quasi totalement sur les flux de trésorerie générés par le projet.
Albioma limite ainsi les risques pris au montant de sa participation au capital de la société ainsi créée, les actifs servant de garantie aux emprunteurs.
Pour ceux qui souhaiteraient avoir plus d’information à ce sujet, vous pouvez consulter le lien suivant :
société de projet

Il semblerait donc qu’on puisse considérer que les risques liés à l’endettement du groupe soient bien maîtrisés et que des difficultés sur un projet ne remettent pas en cause sa santé financière.

Rentabilité des actifs économiques et des CP

Le ROCE 2016 est de 4,48 et le ROE est de 7,53.
En annualisant les résultats du S1 2017, on obtient un ROCE de 5 et un ROE de 7,4.
La rentabilité est loin d’être extraordinaire…

VOLARISATION
Valorisation Intrinsèque directe:

Sur les 10 dernières années, le dividende a augmenté en moyenne de 4,5%/an. En prenant cette moyenne de croissance du dividende, et en estimant le WACC à 6, on obtient une valorisation d’environ 34 euros.

Valorisation Intrinsèque indirecte:
Impossible à calculer du fait des FCF négatifs

Valorisation relative directe:
Je n’ai pas réussi à trouver de comparables satisfaisants, mais avec un PER 2017 estimé de 19,3 et en 2018 de 14,7, ALBIOMA me semble être bien valorisé.

Valorisation relative indirecte:
La mise en production des projets en cours en 2019 (Galion 2 ; etc.) devrait augmenter le CA d’environ 30 M€. En partant d’une hypothèse de RO 2019 DE 90 M€, la société valorise actuellement 14x le RO 2019 et 14,7x le RO 2017. Manquant de comparables, j’estime qu’à plus de 14x le RO 2019, ALBIOMA est bien valorisé.

Si ce n’est pas la méthode de valorisation des flux de dividendes  (très imprécise), ALBIOMA ne semble pas être sous valorisé au cours actuel.

Dernière modification par Investir75 (23/12/2017 00h42)

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[+1]    #5 23/12/2017 12h19

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Belle présentation de la société !
Je suis d’accord dans l’ensemble. Quelques ajouts :
- le WAC de 6% me semble un peu faible. Je pense qu’une tranche 8 à 10% serait plus appropriée. Cela devrait ramener la valorisation vers les 25€, non ?
- Quelle est votre base du calcul du capital employé dans votre calcul du ROCE ?
Comme indiqué précédemment, il faut effectuer des retraitement pour tenir compte des projets en construction.

Au niveau qualitatif :
- Le secteur des énergies renouvelable est bien orienté à LT
- Albioma occupe une niche. Je ne leur connais pas de concurrents direct.
- Albioma est à la fois exploitant et concepteur de leur centrales. Ils ont un réel savoir faire qui leur permet de rentabiliser au maximum la bagasse.
- Le réservoir de croissance est immense. Les sucriers n’ont aucune expertise sur les centrales électriques qui ne leur servent qu’à couvrir leurs besoins électriques. Souvent, ils n’exportent rien sur le réseau. Lorsque Albioma récupère la centrale, ils augmentent la productivité  et commercialisent l’énergie excédentaires auprès de tiers. C’est un deal  gagnant - gagnant dans lequel le sucrier est soulagé de la gestion de sa centrale électrique et Albioma accède à une source fiable de bagasse.
Le potentiel de croissance est immense au Brésil (premier producteur mondial de canne à sucre). Ils viennent de signer une 4e centrale (2 déja en exploitation, 1 en construction).

Albioma devrait également profiter de la nouvelle fiscalité (baisse du cice et du taux IS) qui devrait améliorer leur BNPA de +5,3%.

Le business est peu cyclique (ils ont des contrats de vente LT et ne dépendent pas des prix spots), les taux d’intérêts sont très bas, ils ont un potentiel de croissance à LT.
Une valorisation à 17,5x PE 2018 ferait un prix 24€. A ce prix la, on resterait encore plus bas que Rubis (20x PE 2018) pour un profil comparable (Garp peu cyclique). Je commencerais à alléger à partir de 22€.

On pourrait monter plus haut si le marché se mets à valoriser leur savoir faire en conception (et non simple producteur). Dans les confs call, ils ont évoqué étudier brûler d’autres types de combustibles.
Pour l’instant, ils n’ont pas la capacité pour financer de grandes recherche R&D. Ils se contentent d’optimiser leurs centrales au fil du temps. Mais s’ils arrivent à adapter leur techno à des combustibles plus communs, cela pourrait intéresser des gros du secteur.  A ce stade c’est un catalyseur purement spéculatif à LT.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par oliv21 (23/12/2017 13h45)


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[+1]    #6 21/01/2020 18h19

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La progression est due aux sociétés de gestion qui ont accumulé des titres appréciant la forte visibilité du business modèle. En bonus, il y a touche "écolo" qui fait toujours bien dans les portefeuilles.
Ce mouvement a été généralisé à d’autres sociétés du renouvelable (Neoen, Solaria, etc …). Les multiples d’Albioma ont beaucoup montés pour atteindre 15x ROC 2020. La décôte a pour été effacée.
J’ai été actionnaire entre 15€ et 23€. Je suis à l’écart depuis.
Pour l’investisseur value, il faut maintenant chercher ailleurs !


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[+1]    #7 21/01/2020 19h06

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Le modèle d’Albioma est mature, la croissance n’est pas la même que d’autres entreprises du secteur… Rien de bien nouveau depuis pas mal de temps… mis à part les contestations des salariés en Martinique sur les conditions de travail.

Leur stratégie de développement reposait sur une nouvelle signature de contrat pour une centrale Bagasse (biomasse de canne à sucre) tous les 18mois (principalement au Brésil, principal marché d’Albioma avec l’outremer français), ça nous donnait été 2019, rien ne s’est fait. Vu la situation économique du Brésil et la situation diplomatique franco-brésilienne, ça ne facilite pas la tache.
Concernant le brésil, il y a 18 mois (donc je pense que ça n’a pas changé), une très grande partie de la production électrique brésilienne était sécurisée avec les distributeurs locaux. A noter que la majorité de ces centrales ne fonctionnent que lors de la période sucrière (pour cause de rentabilité).
Ils sont donc exposé au risque de change avec le réal, et ce n’est pas à négliger.

En parlant de Neoen, son principal actionnaire Jacques Veyrat (via Impala) possède environ 6% du capital d’Albioma. Il y a eu par le passé pas mal de spéculation mais rien ne s’est jamais concrétisé.

Depuis quelques mois, les journaux et analystes redécouvrent un par un la valeur et depuis elle explose.

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[+2]    #8 11/06/2020 11h44

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Paiement possible du dividende en action nouvelle à 27,77€ pour un cours de 32€ environ ce jour.

Bourse direct a écrit :

Nous vous informons que la société ALBIOMA a détaché un dividende de 0,70 euro par action sur les positions du 10 juin 2020 au soir.

Ce dividende se décompose comme ci-dessous :

·         0,35 euro par action versé en espèces

·         0,35 euro par action soumis à l’option titres ou espèces (A l’arrondi inférieur uniquement)

Pour le dividende avec option titres, vous pouvez percevoir celui-ci, soit :
- en espèces et en euros
- en actions nouvelles (ABIO/FR0000060402) à un prix unitaire de 27,77 €

Si le montant du dividende ne correspond pas à un nombre entier d’actions, vous recevrez le nombre d’actions immédiatement inférieur, complété d’une soulte en espèces.

Le règlement de cette opération aura lieu à partir du 10 juillet 2020.

La date limite de réception des instructions par nos services a été fixée au 2 juillet 2020

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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[+1]    #9 15/07/2020 18h03

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Albioma a profité à plein de la mode du renouvelable et de son intégration dans le SBF 120.
A 41€, je pense que la société a atteint son point haut.
Les résultats ont fortement montés sur les 2 dernières années grâce à la mise en service de nouvelles unités. Les 2 prochaines années seront certes en croissance … mais à un rythme beaucoup plus "normalisé" (comprendre : plus faible). Pourtant, la valorisation actuelle est plus élevée aujourd’hui qu’il y a 2 ans… Le marché anticipe à tort une poursuite de la forte croissance… Dossier IMO surévalué actuellement (tout comme Neoen qui est encore plus cher …).


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[+2]    #10 23/01/2021 12h01

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« Albioma a la capacité de renouveler son modèle »

Frédéric Moyne, président-directeur général d’Albioma INVESTIR.FR | LE 22/01/21 À 17:35 | MIS À JOUR LE 22/01/21 À 21:17 a écrit :

Le producteur d’électricité, très présent outre-mer, investit lourdement dans la conversion de ses centrales thermiques à la seule biomasse.

Comment analysez-vous l’envolée en Bourse d’Albioma et des autres acteurs des énergies vertes, dont les cours ont plus ou moins doublé en 2020 ?
Ce parcours résulte de la prise en compte, par le marché, des performances opérationnelle et financière de notre société, ainsi que de ses perspectives et bonnes pratiques en matière environnemental, social et de gouvernance (ESG). Les investisseurs reconnaissent le positionnement d’Albioma sur les énergies renouvelables dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique. Il y a, enfin, un effet de rareté des véhicules cotés sur toutes les places financières. Le mouvement est général et ne concerne pas que les capitalisations petites et moyennes, dont Solaria en Espagne, Scatec Solar en Suède ou Boralex au Canada, mais aussi les grandes utilities,qui ont pris franchement le virage des énergies renouvelables, comme le portugais EDP. Ces thématiques, Renouvelables et ESG, vont rester prégnantes en 2021.

Que peuvent apporter les plans de relance et le pacte vert européen à l’entreprise et au secteur ?
Ces plans sont faits pour canaliser les investissements vers des technologies qui, sans ce soutien, ne se développeraient pas, tel l’hydrogène vert. Le solaire, devenu une énergie compétitive, peut croître sans ces subventions et ne devrait donc pas bénéficier d’une enveloppe spécifique. Dans les DOM et dans nos métiers, nous avions déjà nos propres projets de décarbonation et n’avons pas attendu le plan de relance pour annoncer notre objectif d’utiliser de la biomasse à 100?% dans nos centrales thermiques. Nous n’allons pas être concernés par le plan, qui vise en France plutôt l’efficacité énergétique ou l’hydrogène, mais il a mis un coup de projecteur sur les valeurs vertes cotées.

Albioma utilise encore du charbon dans trois de ses centrales thermiques françaises. Quel est le calendrier pour les convertir à la seule biomasse ?
Notre objectif est l’abandon total du charbon dans les DOM à un horizon 2025. La totalité de nos centrales thermiques fonctionnera alors à la biomasse, comme déjà Galion 2, en Martinique [entrée en service fin 2018], tandis que la turbine à combustion de Saint-Pierre, à La Réunion [opérationnelle depuis début 2019], utilise du bioéthanol. Les trois centrales à convertir, Le Moule, en Guadeloupe, Bois-Rouge et le Gol, à La Réunion, sont construites grosso modo sur le même modèle. D’une puissance d’environ 100 mégawatts (MW), elles sont composées de trois tranches chacune. Nous en avons donc neuf à convertir, sachant que ces usines pèsent un poids significatif sur leur réseau électrique. Pour éviter un black-out et assurer la fourniture d’énergie pendant les campagnes sucrières, le programme de travaux va durer jusqu’en 2024.

Le premier chantier, pour la conversion de la tranche 3 du Moule, a subi quelques retards à cause du confinement, mais cette unité a été remise en service en novembre 2020 comme prévu, et elle est un succès opérationnel et industriel. Cette conversion représente un investissement de 80 millions d’euros, qui comprend aussi la construction du dôme de stockage de la biomasse. Pour Bois-Rouge, à La Réunion, nous avons obtenu en 2020 l’accord de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour convertir les trois tranches, ainsi que la garantie d’une rémunération de 8,3% des capitaux engagés et la prolongation jusqu’en 2043 du contrat de vente à EDF [qui a le monopole de la distribution d’électricité dans les DOM]. Les travaux vont commencer en 2021 pour le stockage de la biomasse, avec une conversion des trois tranches prévue d’ici à 2023.

Pour la centrale du Gol, et sous réserve d’un accord de la CRE cette année, le chantier doit s’effectuer selon un calendrier décalé de douze à dix-huit mois par rapport à Bois-Rouge, de même que pour les tranches 1 et 2 du Moule. Nos centrales auront ainsi deux vies : la première, en brûlant du charbon et de la bagasse, le résidu fibreux de la canne à sucre ; la seconde, en fonctionnant à 100?% à la biomasse, ce qui permet de réduire les émissions de plus de 85%. Ces investissements témoignent de la capacité du groupe à renouveler son modèle.

Cette décarbonation de la production a-t-elle des incidences financières ?
L’objectif 100 % biomasse pour le groupe est un nouvel engagement pris à  l’occasion du placement privé de 100 millions d’euros, effectué en décembre. Il s’agit de notre premier Sustainability-Linked Euro PP, un emprunt dont la marge est indexée sur notre trajectoire de recours à la biomasse, soit plus de 80% en 2023, plus de 90% en 2025 et près de 100% en 2030. En fonction du respect de ces engagements, la marge de l’Euro PP pourra varier à la hausse ou à la baisse jusqu’à 25 points de base, soit 250.000 € par an, ce qui n’est pas rien.

Quelles ambitions avez-vous dans le domaine du photovoltaïque, une activité encore modeste chez Albioma ?
Nous avons accéléré dans le solaire, avec 35 MW de projets gagnés en 2020. Nous capitalisons à la fois sur notre présence dans les DOM et sur l’acquisition d’Eneco en métropole, en 2018. Nos projets privilégient les zones non interconnectées mais aussi la métropole, tout en restant sur les marchés des centrales de taille petite et moyenne, sur toiture, avec du stockage et de l’innovation, comme l’amélioration de la qualité de service au réseau.

Au Brésil, où le groupe en est-il ? Le rythme devait être d’un nouveau projet tous les douze à dix-huit mois.
Nous avons mis en service en décembre notre quatrième centrale de cogénération, celle de Vale do Parana, dans l’Etat de Sao Paulo. Pour la première fois dans le pays, nous avons conçu et construit cette usine de 48 MW et apporté la preuve que nous pouvions effectuer le revamping intégral d’une centrale, ce que nous n’aurions pas fait au début de notre implantation au Brésil, en 2013. Elle bénéficie d’un contrat de vente d’électricité jusqu’en 2046. Nous avons désormais une légitimité sur ce marché, où nous avons aussi doublé la capacité énergétique des trois centrales acquises précédemment. Notre objectif est de signer de bons projets. Ce n’est pas grave si le délai de douze à dix-huit mois n’est pas respecté.

Quelle est votre politique de retour à l’actionnaire ?
Nous versons un dividende en croissance chaque année et majoré de 10 % pour les actionnaires au nominatif depuis plus de deux ans. Il est proposé en actions pour la moitié de son montant et représente 50% du résultat.

LA QUESTION QUI DÉRANGE
Pas de regret d’être sorti de l’éolien et de la méthanisation ?

Nous n’avons aucun regret d’avoir quitté le secteur de l’éolien, où Albioma n’était pas exploitant de centrales. Pour ce qui est de la méthanisation, le groupe était un trop petit acteur et n’a jamais gagné d’argent.

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[+2]    #11 04/03/2021 09h31

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AOF•04/03/2021 à 08:49 a écrit :

ALBIOMA : un exercice 2020 solide

(AOF) - Albioma a réalisé en 2020 un résultat net part du groupe en hausse de 25 %, à 55,3 millions d’euros. L’Ebitda a progressé de 13 % à 206,4 millions pour un chiffre d’affaires stable à 506,7 millions. Hors effet prix des combustibles et l’effet change lié à la dégradation du réal brésilien, il est en progression de 4%. Fort des ces résultats, le spécialiste des énergies renouvelables a augmenté de 14 %  son dividende à 0,80 euro par action, avec option pour le paiement de 50 % en actions nouvelles.

Pour 2021, le groupe annonce des objectifs d’Ebitda de 206 à 216 millions et de résultat net part du groupe de 53 à 59 millions d’euros (y compris l’acquisition de la centrale de géothermie de Gümüköy en Turquie et hors effets éventuels liés à la Loi de finances 2021).

Albioma envisage d’engager entre 600 et 800 millions d’euros d’investissements sur la période 2021-2025 en conservant une structure financière solide.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Producteur d’énergie renouvelable -biomasse et photovoltaïque- né en 2013 des fusions successives entre Sidec, la Séchilienne et Albioma-Bois Rouge  ;

- Chiffre d’affaires de 6,7 Mds€ réalisé à 41 % en Europe, 25 % dans les Amérique, 12 % en Asie Pacifique et 5 % en Moyen-Orient, Afrique, Russie et 17 % dans les câbles haute tension&projets ;

- Production réalisée à 33 % à partir du charbon, à 64 % avec la biomasse et 2 % le solaire ;

- Stratégie, adoptée en 2012, de réduction de la part du charbon dans la production thermique au profit de la biomasse et du solaire porter à partir des implantations aujourd’hui essentiellement dans l’outre-mer français (1er producteur solaire) puis à l’île Maurice et au Brésil (énergie à base de bagasse, résidu de la canne à sucre) ;

-  Capital éclaté avec 3 positions fortes -Invexans et Teck Pack pour 2,9 %, BPI France pour 7,7 % et les salariés pour 4,41 %-, Frédéric Moyne étant président-directeur général du conseil d’administration de 8 membres

- Situation financière saine avec une dette brute en baisse à 914 M€, dont 821 M€ de dette projet, face à une trésorerie de 122 M€. 

Enjeux

- Stratégie 2023 visant à agir pour la transition énergétique en outre-mer, déployer l’international et accélérer le développement dans le solaire :

                  - 450 0 650 M€ d’investissements programmés et financés par emprunts bancaires,

                  - rationalisation du portefeuille avec cession des activités peu rentables,

- Stratégie d’innovation externalisée auprès du fonds d’amorçage géré par le fonds Demeter Emertec :

                  - biomasse thermique : recherche de filiales locales,

                  - stockage d’énergie électrique,

                  - services au réseau et maintenance prédictive ;

- Stratégie environnementale :

                  - visant à la réduction primaire des émissions polluantes -rejets aqueux, traitement et            valorisation sous-produits de combustion et rejets gazeux,

                  - validée par l’émission d’un « emprunt vert » rémunéré selon des indicateurs clés : +80 %          d’énergies renouvelables en 2023 dans la production du groupe et + 95 % en 2030 ;

- Insensibilité de la rentabilité aux variations de prix des combustibles en raison des indexations contractuelles et visibilité de l’activité par la durée -30 ans- des contrats de vente;

-  Réalisation des projets solaires gouvernementaux remportés lors du 1er semestre pour 20MWc et mise en service de la centrale brésilienne de Vale do Parana à la fin 2020.

Défis

- Impact négatif de la dépréciation du real brésilien ;

- Forte sensibilité aux soutiens financiers publics, aux réglementations sectorielles et à l’accueil du public à de nouvelles centrales ;

- Impact de la pandémie : hausse de 1 % du chiffre d’affaires à fin septembre ;

- Réaction à la pandémie : économies de coûts, focus sur l’autofinancement et le renforcement des liquidités et la baisse du niveau de risque des projets ;

- Objectifs 2020 confirmés en base de fourchette d’un résultat d’exploitation entre 200 et 210 M€  et d’un résultat net entre 48 et 54 M€.

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[+1]    #12 21/04/2021 20h04

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Les chiffres du T1 sont sortis, ils sont assez moyens:

Le CA est à 126 M€ vs 131 l’an passé. Cette baisse de 4% s’explique essentiellement par "des jours d’arrêt pour maintenance annuelle, qui avaient été reportés en raison de la crise sanitaire", dixit la société.

Ceci étant, Albioma confirme ses objectifs 2021:
- EBITDA de 206 à 216 millions d’euro
- Résultat net de 53 à 59 millions d’euros (hors effets potentiels de la Loi de Finance 2021 concernant la révision des tarifs photovoltaïques 2006-2010 et nouveaux effets liés au coronavirus).

Comme le résultat était de 55 M€ en 2020, en gros on fait du sur-place: peut-être que Mr Market va avoir un coup de mou sur le titre…

A moyen-terme, la société semble tracer sa route. On verra toutefois, lors des résultats du semestre, si la tendance est bien repartie.

Bonne soirée.

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[+1]    #13 05/06/2021 08h39

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Dividende Albioma en titres ou espèces.

Date de paiement et admission des titres:09/07/2021
Délai d’option:Du 14/06/2021 au 05/07/2021 inclus
Montant du dividende:0,4 EUR
Prix d’émission:32,59 EUR
Si le montant des dividendes pour lesquels est exercée l’option ne correspond pas à un nombre entier d’actions, l’actionnaire pourra recevoir le nombre d’actions immédiatement inférieur complété d’une soulte.
Dernier cours connu: 34,40€

Dernière modification par Alpins (05/06/2021 08h39)

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[+1]    #14 17/11/2021 14h00

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Bonjour,

Il s’agit de la possibilité de mettre les titres au nominatif. Le détail se trouve dans un des liens mis dans la demande.
(idem Air liquide le même jour)

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[+1]    #15 08/03/2022 13h14

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Albioma s’envole de +13% à la mi-journée sur fond de rumeur de rachat :


Cercle Finance via ZoneBourse a écrit :

KKR envisagerait le rachat de la société française d’énergies renouvelables Albioma qui est producteur d’énergie solaire et de biomasse, dans le cadre de son expansion dans le secteur des énergies renouvelables, selon des personnes interrogées par Bloomberg.

Les entreprises d’énergie renouvelable suscitent actuellement de l’intérêt dans un contexte de sécurité énergétique. Le groupe serait aux premiers stades de discussion selon l’agence de presse.

Albioma serait valorisé à environ 1,1 milliard d’euros (1,2 milliard de dollars).

Source.

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[+1]    #16 21/04/2022 19h24

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Pour le suivi, les chiffres du T1 sont sortis:

. CA en croissance de +27%; mais c’est surtout due à l’envolée du prix des combustibles (indexation contractuelle des prix de vente de l’électricité sur le prix des combustibles). Si on écarte ce facteur, la hausse n’est que de 4%. On s’en contentera!

. Les perspectives annuelles sont maintenues, tant pour l’Ebitda que le résultat net (attendu entre 52 et 60 M€)

Enfin, "Albioma a, par ailleurs, indiqué poursuivre les discussions préliminaires engagées avec la société de capital-investissement KKR & Co., qui envisage de racheter le producteur d’énergies renouvelables. "

Bonne soirée.

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[+1]    #17 28/04/2022 09h20

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Ca y est… une OPA se profile au prix de 50€ alors que la direction s’est mise d’accord avec KKR.

Et plus étonnant: Albioma compte quand même verser le dividende (entièrement en numéraire). D’habitude dans ce genre d’opération, le dividende est très souvent éludé.

En ce qui me concerne, je fais une bonne affaire, même si je trouve dommage de laisser filer ce titre. Je l’aimais bien et je le voyait comme buy&hold. Bref va falloir trouver autre chose en remplacement smile

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