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[+2]    #26 23/07/2020 12h11

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On nage en plein biais du survivant. Pour un entrepreneur qui a réussi combien ont échoué ou se sont ruinés?
Quand on parle d’entrepreneur on doit aussi parler de quelqu’un qui fait bosser les autres et qui ne se crée pas son propre emploi. Devenir auto entrepreneur, ou petit commerçant ou artisan ou profession libéral c’est bien car sans doute vous optimiserez certaines choses par rapport au salariat mais à quel prix paierez vous ce delta ? Crédits, stress, heures à rallonge etc etc

Donc, déjà vous devez viser quelque chose de totalement disruptif et la votre talent et votre travail seul ne suffiront pas. Il y aura tout un tas de circonstances et de rencontres qui devront vous être favorables pour forcer le destin.
C’est long, très long, très usant et pour un résultat très incertain.

Concrètement, si vous voulez vous enrichir ne soyez pas l’entrepreneur disruptif. L’enrichissement de ces individus est hasardeux et surtout doit être une conséquence d’une fibre entrepreneuriale vibrante.

Vous pouvez améliorer votre sort, en créant votre emploi à travers une société et au mieux vous gagnerez quelques années sur votre objectif mais la encore qu’êtes vous prêt à céder pour cela?

Enfin, toutes vos simulations et vos tableaux ne servent strictement à rien. A part vous donner l’illusion de certitudes, la vie se chargera de vous rappeler qu’elle est surtout hasard et incertitude.

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Favoris 1   [+1]    #27 23/07/2020 12h51

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ESTJ

Je vais commencer mon post par lancer un pavé dans la mare, mais si 1m€ reste une somme considérable et un long chemin quand on part de 0 ou presque en début de carrière, l’évolution de notre situation perso pendant la (Longue) période d’épargne (Couple, enfants, etc…) fait que lorsqu’on y arrive, on prend conscience alors que cette somme ne suffira sans doute pas à pérenniser complètement un arrêt complet d’activité en mettant la famille à l’abri, ce qui fait qu’on continue…et qu’une fois le second million global de patrimoine atteint, si on aime toujours son activité, on continue aussi, pour les mêmes raisons, certes pas forcément rationnelles quand on y réfléchit et plus liées à un train de vie loin d’être indispensable.

Je ne peux qu’être d’accord sur la comparaison automobile faite par capital entre les 2 statuts et celle d’IH sur les choix de vie et le lissage des revenus pour durer. Pour beaucoup d’entrepreneurs qui dépendent du SSI, je pense que la moyenne de rémunération citée ne veut pas dire grand chose car beaucoup étant conscients que si le taux de cotisation Retraite est faible, Le taux de retour l’est aussi (rester calé sur un peu plus que le plafond de la sécu me semble une bonne stratégie sur cet aspect) .. d’où selon les formes juridiques le choix du dividende comme bonus ou la mise en réserve dans la société.

Comme le dit monpersylv, gérer des salariés est un tout autre métier que celui de base et un souvent un cap de croissance difficile (instances représentatives notamment) qui font que quelques uns (pas tous non plus) finissent par ne plus vouloir entendre parler de personnel après quelques années… de mon point de vue, pour durer, il faut rester comptable à chaque instant en se posant la question de l’intérêt supérieur de la boîte dans chaque décision, même quand on aurait humainement envie de prime abord de faire autrement. Garder à l’esprit aussi que toutes les infos qu’on collecte ne sont pas forcément neutres, car la plupart des gens ont tendance à vous orienter plus ou moins fortement dans le sens qui leur convient à eux, ce qui peut vite être agaçant et donner un sentiment de manipulation.

Pour avoir eu une première partie de carrière cadre, le gros plus est la facilité relative à accéder au crédit bancaire : RP, locatif et épargne sont à soigner. J’ai ensuite eu un pied dans chaque camp en quelque sorte quand ma femme a ouvert la première société : moins de 3 ans après quand nous avons voulu de changer de RP pour beaucoup plus cher …obtenir 80 ke de crédit n’était pas si simple …alors même que nous avions un patrimoine conséquent et une progression annuelle enviable. La prise de conscience de ce point a été un frein au grand saut de mon côté vers l’entreprenariat bien qu’ayant changé de banque entre-temps, et apres une embellie temporaire, et les soucis sont revenus lors d’un changement d’interlocuteurs, plus frileux et surtout comptablement incompétents à mon sens.

Je lis que Job partage mon admiration des Mulliez, pour autant fin des années 90, son empire était considéré comme un château de cartes et plus grand monde ne voulait leur faire du crédit Client dans les mêmes limites que leurs concurrents… le temps lui a donné raison, mais son chemin a du être particulièrement difficile.

Au final, avec le recul, le plus important est de prendre du plaisir dans son quotidien pro en essayant de gérer sa barque du mieux possible, peu importe son statut.

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#28 23/07/2020 13h10

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redbee a écrit :

Revenus mensuel moyen des entrepreneur = 3 580€
Les revenus d?activité des non-salariés en 2017 - Insee Première - 1781

Meilleurs 10% des salaires d’employés = 3 576€
Salaires dans les entreprises − Tableaux de l’économie française | Insee

Donc l’entrepreneur moyen fait aussi bien que les 10% des meilleurs employés.
Sans doute que les 10% des meilleurs entrepreneurs font bien mieux ?

Ces données sont intéressantes mais elles ne sont pas comparables. En plus de ce que serenitis a mentionné, il faut aussi garder en tête que

1) gérer son entreprise permet de faire varier sa rémunération en fonction des besoins et envies. Si aucune nécessité particulière, il est courant de minimiser sa rémunération et de limiter le frotement fiscal en laissant la trésorerie en société ou en investissant (immobilier notamment) au travers de la société. Si nécessaire un jour, l’entrepreneur peut également sortir plusieurs années de rémunération de sa trésorerie en une fois. Il y a un gain considérable de flexibilité à être entrepreneur.

2) bien que ce soit illégal, certains sont les rois pour faire passer une grande partie de leurs dépenses personnelles sur la société: nourriture, électronique (pc, tv, stéréo), vacances (=séminaire pro), restaurants (=réunion clients), voiture(s), cadeau à la famille (inventaire cassé/perdu).

3) bien que ce soit aussi illégal, certains sont les rois du travail au noir.

Pour résumer, à rémunération identique, le reste à vivre de la rémunération d’un entrepreneur est typiquement supérieure (de loin) à celui d’un salarié tout en étant bien plus flexible.

serenitis a écrit :

Pour beaucoup d’entrepreneurs qui dépendent du SSI, je pense que la moyenne de rémunération citée ne veut pas dire grand chose car beaucoup étant conscients que si le taux de cotisation Retraite est faible, Le taux de retour l’est aussi (rester calé sur un peu plus que le plafond de la sécu me semble une bonne stratégie sur cet aspect) .. d’où selon les formes juridiques le choix du dividende comme bonus ou la mise en réserve dans la société.

Dernière modification par capital (23/07/2020 13h14)

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#29 23/07/2020 13h11

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redbee a écrit :

Revenus mensuel moyen des entrepreneur non salariés = 3 580€

dont pharmaciens, médecins, dentistes, professions juridiques (avocats, notaires…) et comptables (expert-comptable…).

C’est déjà bien d’avoir cherché, mais enfin, l’interprétation des chiffres est un peu hasardeuse…

Donc l’entrepreneur moyen fait aussi bien que les 10% des meilleurs employés.
Sans doute que les 10% des meilleurs entrepreneurs font bien mieux ?

Tout comme, à l’autre extrême, ceux qui se plantent se plantent mieux. Car un salaire ne peut pas devenir négatif, alors que les revenus d’un patron, si.

Un peu de lecture :
Suicide; les petits patrons aussi. - Vivre l’Yonne

En 2019, parmi les entreprises crées 3 ans plus tôt, plus d’un quart (28 %) des entreprises s’étaient plantées :
Les entreprises ayant dépassé le cap des trois ans sont plus nombreuses
Mais on trouvait déjà que c’était une belle performance, car en 2014, la proportion des entreprises crées en 2010 qui s’étaient plantées avant 3 ans était de 36 %.

Quel sera le taux de survie à 3 ans des entreprises crées en 2019 ?


Les vacances sont finies, au travail !

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[+2]    #30 23/07/2020 13h14

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J’ai fini de lire, il y a une semaine « le quadrant du cash-flow » de Robert Kiyosaki et quand on finit le livre, la conclusion est clair, l’entrepreneur indépendant qui échange son temps contre de l’argent est celui qui a la plus mauvaise place….

Il donne son temps contre de l’argent (souvent bien plus que 35h), n’a pas de congés payés, pas de chômage, prend tout les risques….

L’employé lui, donne aussi son temps contre de l’argent mais plus limité (35h) mais par contre a une couverture plus importante que l’entrepreneur individuel et ne prend pas de risques sur ces finances personnelles qui pourraient être dû à son activité. (exemple: procédure au tribunal par un client mécontent, prestation non payé, matériel endommagé à renouveler etc….)

Puis il a y le patron d’entreprise qui crée un système et qui emploie du personnel.

Mieux lotis car il fait travailler les gens pour lui, n’est pas obligé d’être en permanence sur le terrain et peut multiplier le travail à l’infini en embauchant au fur et à mesure que son activité grossit.

Bien sûr, le stress est très présent également comme pour l’entrepreneur individuel mais la capacité financière du fait de pouvoir dupliquer le travail avec la masse salariale fait que le chiffre d’affaire et surtout les bénéfices sont bien plus importants.

L’entreprise a aussi une valeur en fonction de ses résultats et structures (locaux, matériels, stocks etc….)

Donc la possibilité de devenir rentier à la revente est tout simplement possible.

Je n’oublie pas que plus on est important en terme de structure et salariés, plus le risque est grand en cas de baisse d’activité…surtout en cas de gros emprunt…

Il nous reste maintenant l’investisseur, qui est pour l’auteur du livre que j’ai cité plus haut, la meilleure option.

L’argent travaille pour lui et il ne travaille pas pour l’argent.

Il est investi dans des entreprises qui lui reversent des dividendes, de l’immobilier etc…

Le temps n’est plus un problème pour lui, l’argent rentre de manière automatique.

Après faut du capital et c’est là le problème….

Pour l’immobilier, on connaît la solution, emprunter, acheter à bon prix et dégager du cash-flow.

Mais pour investir dans des entreprises avec de gros capitaux, là sans beaucoup de cash de départ ça devient compliqué….

Je vous met un exemple de tableau reprenant ce que j’ai expliqué plus haut avec mes mots.



Bernard2K a écrit :

redbee a écrit :

Revenus mensuel moyen des entrepreneur non salariés = 3 580€

dont pharmaciens, médecins, dentistes, professions juridiques (avocats, notaires…) et comptables (expert-comptable…).

C’est déjà bien d’avoir cherché, mais enfin, l’interprétation des chiffres est un peu hasardeuse…

Je rajouterai à ça que pour les professions qui nécessitent de haut diplôme et qui permettent de devenir indépendant en gagnant correctement sa vie, il ne faut pas oublier les années passées à l’école sans dégager le moindre revenus….

J’en discutais avec un médecin de 32 ans qui me disait que j’avais de l’avance sur lui au niveau patrimonial car lui n’a commencé à générer des revenus que depuis peu…..moi à son âge j’avais presque payé la moitié de mon crédit immo pour ma RP et j’avais mis en route mes premiers investissements immobiliers.

Plus tard, il rattrapera son retard mais dans l’immédiat, il est à la traîne de beaucoup de salariés ou entrepreneurs aillant fait moins d’étude….

Dernière modification par Rick (23/07/2020 19h15)

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#31 23/07/2020 14h13

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Beaucoup de réponse intéressantes !

Les entrepreneurs peuvent se planter, oui. Tout comme on peut se planter en cherchant à faire du 15% de rendement. Comme toujours, risque/performance.

Bernard2K a écrit :

dont pharmaciens, médecins, dentistes, professions juridiques (avocats, notaires…) et comptables (expert-comptable…).

Oui mes chiffres de TNS incluent les médecins, avocats..
Mais mes chiffres d’employé incluent aussi les cadres sup…!

Je n’ai pas de chiffre parfait.  Par contre dans mon domaine (IT), je ne connais personne > 100k€ en salarié; mais je connais des entrepreneurs à 150k de CA.. en freelance ! (échange temps <=> argent)
Je ne vais pas refaire les calculs, mais je peux vous assurer qu’ils sont loin devant les salariés en terme de reste à vivre.

gogo1601 a écrit :

Rick a écrit :

Très intéressant de prendre ne compte la valeur du fond de commerce. Cela ne s’applique pas pour les entreprise de consulting mono-personnel, mais c’est un axe de réflexion à ne pas négliger. 

Et en effet, quand je parle d’entreprendre, je ne parle pas de juste passer freelance. Cela permet déjà un gain, mais on atteins vite de nouvelles limites. Alors il faut recruter, grandir, gérer.. beaucoup de boulot en effet.

Dernière modification par redbee (23/07/2020 14h15)

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#32 23/07/2020 15h04

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Bonjour, pour avoir vécu de ne pas pouvoir se payer un salaire, en tant qu’employé (!), a cause d’un compte bancaire de societé vide après avoir payé toutes les autres charges, je ne conseillerais pas de considérer ce sujet sur un angle statistiques de revenus.

Pour se lancer, je dirais qu’avoir un process béton sur un service ou produit, ainsi que le process de vente qui va avec, est primordial a minima.

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[+2]    #33 23/07/2020 15h17

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Plutôt en phase avec Rick sur le modèle B business owner avec quelques limites :

Être conscient que déléguer des responsabilités, c’est aussi perdre sur ses ratios de rendement : quand on discute avec des entrepreneurs ayant délégué la partie vente à des commerciaux, la plupart conviennent que si le salarié tourne à deux tiers de ce que le boss estimait faisable par lui même pour l’avoir fait auparavant, c’est un très bon élément ! Idem quand une boîte délégue pour une seconde agence, un peu éloignée soit géographiquement, soit de la présence ressentie, le risque d’être déçu des résultats grandit.

Le 50 eme salarié ETP en France …coûte très cher avec CE et autres joyeusetés inhérentes à ce cap qui ne rapportent à l’entreprise que de la déperdition d’efficacité : ce pourquoi beaucoup d’activités de main d’œuvre « saucissonnent » sous ce seuil. Il avait été question sous Hollande de porter le seuil à 80, mais le projet n’est jamais allé au bout.

Le risque social : une petite boîte, même si on est plus à l’ère du paternalisme, c’est souvent en proportion bien moins de problèmes qu’une ou le boss est loin des yeux. A noter que le barème Macron a quand même diminuer pour beaucoup la charge mentale sur ce risque car au moins on peut mettre un chiffre en face de ce risque (pas très éloigné d’ailleurs de ce qui se pratiquait le plus souvent dans les faits).

Le syndrome « administration » en grandissant : rares sont les Fainéants dans les petites structures, mais le nombre croissant leur permet de se cacher plus facilement, c’est un risque conséquent de perte de productivité souvent sous estime.

Les propres limites de capacité du patron : chacun les siennes, et rien ne vous y prépare… quand j’ai senti les miennes me rejoindre, j’ai changé de mode de raisonnement …et redimensionne a la baisse la voilure, ce qui est plus facile à dire qu’à faire en restant rentable.

Les litiges : que ce soit avec des clients, des salariés, des fournisseurs, des administrations … certains le vivent très mal comme une attaque sur leur personne, alors que c’est souvent juste le reflet du monde actuel et parfois même une bonne affaire au final par le jeu des provisions, des reprises des années plus tard et des baisses de taux d’IS. On m’a souvent promis l’apocalypse, alors que la Bonne gestion du paramètre temps permet, même quand on a fondamentalement tord, de minimaliser le problème ou de trouver un accord avantageux.

La reconnaissance : souvent un sacré souci, jusque et surtout dans vos proches : n’en attendez aucune, vous économiserez de sacrées déceptions ! Si cet aspect vous manque, vous en trouverez en proposant vos services bénévoles dans les instances comme TC, CPH, TASS, etc… ou on cherche souvent des volontaires. Cet aspect est également enrichissant intellectuellement car vecteur d’ouverture sur d’autres domaines qu’on ne connaît pas, avec de la misère sociale insoupçonnée, derrière une façade trompeuse qui peut déboucher sur le pire, comme le soulignait B2K avant moi.

Pour réussir, on est seul, mais si on échoue on en prend alors vraiment  conscience …combien de cercles vicieux, faillite pro, ruine perso, divorce, qui débouchent sur un vrai drame, qui ne fera même pas un sujet médiatique à deux sous.

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#34 23/07/2020 18h46

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redbee a écrit :

Je n’ai pas de chiffre parfait.  Par contre dans mon domaine (IT), je ne connais personne > 100k€ en salarié; mais je connais des entrepreneurs à 150k de CA.. en freelance ! (échange temps <=> argent)
Je ne vais pas refaire les calculs, mais je peux vous assurer qu’ils sont loin devant les salariés en terme de reste à vivre.

Ah pardon, je n’avais pas compris que vous vouliez parler spécifiquement de votre cas personnel, à savoir l’informaticien consultant dans un domaine pointu, recherché, auprès de riches entreprises. J’avais cru comprendre que vous affirmiez des choses de façon très générale. Excusez ma méprise.


Les vacances sont finies, au travail !

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#35 23/07/2020 18h53

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serenitis a écrit :

Je vais commencer mon post par lancer un pavé dans la mare, mais si 1m€ reste une somme considérable et un long chemin quand on part de 0 ou presque en début de carrière, l’évolution de notre situation perso pendant la (Longue) période d’épargne (Couple, enfants, etc…) fait que lorsqu’on y arrive, on prend conscience alors que cette somme ne suffira sans doute pas à pérenniser complètement un arrêt complet d’activité en mettant la famille à l’abri, ce qui fait qu’on continue…et qu’une fois le second million global de patrimoine atteint, si on aime toujours son activité, on continue aussi, pour les mêmes raisons, certes pas forcément rationnelles quand on y réfléchit et plus liées à un train de vie loin d’être indispensable.

Effectivement, le dilemme est là….si plus on avance dans l’épargne et les revenus, plus nos besoins et dépenses augmentent, c’est « le hamster qui tourne dans sa roue mais reste toujours sur place sur le chemin de la liberté »…..

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#36 23/07/2020 19h46

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Bernard2K a écrit :

redbee a écrit :

Je n’ai pas de chiffre parfait.  Par contre dans mon domaine (IT), je ne connais personne > 100k€ en salarié; mais je connais des entrepreneurs à 150k de CA.. en freelance ! (échange temps <=> argent)
Je ne vais pas refaire les calculs, mais je peux vous assurer qu’ils sont loin devant les salariés en terme de reste à vivre.

Ah pardon, je n’avais pas compris que vous vouliez parler spécifiquement de votre cas personnel, à savoir l’informaticien consultant dans un domaine pointu, recherché, auprès de riches entreprises. J’avais cru comprendre que vous affirmiez des choses de façon très générale. Excusez ma méprise.

Non, je veux bien parler du cas générale.. Je n’ai pas de chiffre malheureusement pour ce cas général.
Je prenais juste un exemple pour dire qu’à compétence et métier similaire, un TNS s’en sort beaucoup mieux.
Et ça, c’est sans doute vrai aussi pour les
- infirmier / médecin qui ont leur cabinet vs ceux qui bossent pour un confrère
- boulanger qui a sa pâtisserie vs boulanger pour Paul/Leclerc ..
- personnel de ménage qui monte sa boite de présta vs son poste de salarié

Bien évidement, monter sa boite ajoute des responsabilités et tâches annexes au métier de base.

Après, c’est sûr qu’il est plus compliqué de comparer informaticien salarié vs hôtelier ..

Dernière modification par redbee (23/07/2020 19h46)

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[+1]    #37 23/07/2020 20h53

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Redbee,

Les exemples que vous proposez me semblent discutables :

Boulanger est un secteur en grande difficulté ou mieux vaut sans doute être salarié diplôme, et non manœuvre sans qualification dans une franchise au smic comme trop souvent, qu’à son compte à vouloir équilibrer un bilan devenant impossible dans un milieu où les meuniers font la pluie et le beau temps. Sauf erreur, la ccn boulangerie est toujours à 39h semaine et le secteur reste adepte du travail au gris (sur ce que j’en connais).

Employé de Menage …c’est encore pire car la plupart des chantiers n’incluent aucune majoration dimanche et jours fériés quand ils ont un calendrier établi. Point génial de la CCN, quand vous reprenez un chantier, vous avez un gros risque de reprendre l’employé qui va avec et qui est souvent la cause du mécontentement du client final. Il vous faudra alors devenir RH pour sortir l’indésirable des effectifs proprement. Autre point souvent mal estimé, on a souvent un chantier = une auto laveuse …et les machines sont tout sauf gratuites. Le tout pour un prix moyen facture en province de 27€ HT de l’heure…faites vos comptes, moi je ne m’y retrouverai pas !

Infirmier…lisez Lausm qui est édifiant dans ses partages sur son vécu …je ne suis pas convaincu que la rentabilité finale soit au rendez vous après ses explications au vu de la tarification actuelle des actes infirmiers.

Pour le médecin, je ne connais pas assez, mais peut être que nos forumeurs docteurs répondront.

Le mille-feuilles législatif français ne me semble une difficulté Très importante pour qu’un salarié d’un milieu nécessitant peu de qualifications puisse avec succès franchir le pas sur la durée et ne comptez pas ni sur les CCI ni sur les chambres de métiers pour apporter des réponses efficaces aux aspirants entrepreneurs. Dans un autre milieu, j’ai assisté il y a quelques années à une réunion informative et d’échanges de la direccte auprès des pme Du BTP sur la thématique du travail au noir dans le cadre des missions de prévention de l’administration. Au travers des questions posées par quelques participants (qui ont eu le courage de la franchise), il était clairement identifiable qu’aucun n’était dans les clous sur des points basiques…et qu’il ne semblait pas une priorité pour les dirigeants de se mettre dans les clous, inconscîence pure !

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#38 23/07/2020 21h38

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redbee a écrit :

Je prenais juste un exemple pour dire qu’à compétence et métier similaire, un TNS s’en sort beaucoup mieux.
Et ça, c’est sans doute vrai aussi pour les
- infirmier / médecin qui ont leur cabinet vs ceux qui bossent pour un confrère
- boulanger qui a sa pâtisserie vs boulanger pour Paul/Leclerc ..
- personnel de ménage qui monte sa boite de présta vs son poste de salarié

Pensez vous que le boulanger à son compte soit à 35h comme celui d’une grande surface comme Leclerc, pareil pour un indépendant faisant le ménage ou une infirmière libérale ou médecin libéral….

Si l’on divise le revenu final par le nombre d’heure effectué, je ne suis pas sûr que le TNS comme vous dites s’en sorte beaucoup mieux…..

Dernière modification par Rick (23/07/2020 21h39)

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#39 23/07/2020 22h17

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Le savoir est une chose, savoir-faire une autre mais le plus important c’est le savoir être vous pouvez me croire !

Entreprendre n’est pas la seul solution mais c’est la solution qui permet de le faire plus rapidement.

Et je suis entièrement d’accord comme dit ci-dessus sur le fait qu’il faut un travail acharne et ne rien lâcher et que c’est très dur; que c’est risqué ect … mais quand ça marche ( et pas par chance je n’y crois pas sauf à gagner au loto ou héritage bref ) c’est du bonheur à condition de savoir s’arrêter car il ne faut pas oublier que le but est d’être rentier ou indépendant financement.
Le but n’est pas d’enchaîné les millions et l’être humain a du mal avec ça : peur de manquer , d’avoir moins de "pouvoir" , de s’ennuyer ect …

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#40 23/07/2020 23h06

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Vibe a écrit :

Autre solution : passer l’agrégation, et obtenir un bon classement pour finir prof en prépa. En comptant les heures sup et les colles, on arrive facilement à 5000 euros nets (avant impôts) par mois au bout de quelques années, avec 3 mois de vacances par an (donc déjà un mode de vie de semi-rentier). Bon, évidemment il faut énormément bosser pour avoir le concours.

Ma femme est prof de philo en prépa et  gagne environ 4200 net avant irpp en comptant heures supplémentaires et kholles (je ne connais plus le chiffre exact depuis le prélèvement à la source) a 52 ans. Elle n’est pas encore classe ex.  La quantité de travail est assez considérable tout au long de la vie. Les vacances d’été permettent de préparer (tranquillement) les cours, le programme des 2emes années changeant chaque année, les autres permettent de corriger des paquets de copie.

Ce n’est pas mal du tout mais ce n’est pas exactement ce que vous décrivez. Elle n’a pas été nommée en prépa avant 40 ans et n’a pas eu un début de carrière simple.

Les profs de maths en prépa en sont plus près (et en fait font mieux à cause des heures supplémentaires) mais je crains que vous ne sous-estimiez fortement leur charge de travail.

En revanche, le niveau de risque est clairement très inférieur à celui qu’assume un entrepreneur. Le succès est moins brillant et s’obtient par procuration, à travers la réussite des étudiants.

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#41 24/07/2020 08h52

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redbee, le 23/07/2020 a écrit :

Donc, il n’y a qu’en créant son entreprise qu’on peut devenir _rapidement_ rentier ?

Nous sommes en juillet, date de sortie du classement annuel des 500 Français les plus riches, autant d’histoires peu ou prou symbolisant ce que vous dites, et c’est le coeur de cette discussion.
Mon seul voeu est qu’il y ait ait de plus en plus de créateurs qui réussissent


Ericsson…!  Qu'il entre !

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[+1]    #42 24/07/2020 12h34

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Bonjour,

Je participe à ce débat intéressant!
Dans l’entrepreneurial, il y a tout de même plusieurs situations, avec des niveaux de risque très différents.
Ce qui change de mon point de vue, c’est le caractère innovant ou non, le niveau de capex nécessaire à la boîte, l’âge du capitaine, et la taille du business considéré.

En gros:
- l’entrepreneur innovant, type jeune sortie d’école qui lance son appli. = beaucoup de prétendants mais très peu d’élus, avec un niveau de risque très élevé, mais un vrai potentiel de fortune. Je connais pas mal de collègues qui se sont lancés sans le succès escompté. Ils reprennent alors un job salarié, ou bien lancent une autre boîte.
- le TNS, c’est à dire celui qui fait la même activité qu’en salariat, mais pour lui même: free-lance, infirmier.
= il n’y a autant de situations que de patrons, mais les facteurs clés de succès seront la marge nette du business, la corrélation au temps de travail, et la capacité commerciale du patron.
L’exemple du boulanger n’a pas de sens pour moi: dans une même ville vous pouvez trouver un crève la faim et un boulanger avec du succès, en fonction de l’emplacement ou du savoir faire.
Enfin, c’est ici qu’on trouve toute l’uberisation de l’économie.
- le patron investisseur qui rachète une boîte. En général gros apport financier, mais l’entrepreuriat repose sur un existant.
- le créateur manager: cela peut être de la franchise, du consulting, du e-commerce, etc…
En général, cela demande des compétences commerciales et managériales, qui permettent d’éviter les écueils de la création. Savoir faire un BP, être à l’aise avec l’administratif, savoir prospecter ou marketer sont des atouts indispensables. Des le départ, l’activité est conçue comme devant faire appels à des salariés, ce qui permet une certaine délégation de responsabilités.

Pour moi, les points 3 et 4 permettent de faire mieux que le salariat, et se rapprochent de la notion d’investissement. Le 1 est trop aléatoire et le 2 s’adresse à des profils qui ont déjà une formation dans le domaine.

Après avoir rédigé ce message, j’ai trouvé une étude intéressante de l’InSEE qui identifie 7 profils d’entrepreneurs, avec. Beaucoup de chômeurs ou d’activité de complément, ce qui peut expliquer la faible rémunération moyenne et le taux d’échec.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/fi … ip1701.pdf

Dernière modification par FastHand (24/07/2020 12h36)

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[+2]    #43 24/07/2020 13h16

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Mais finalement, on choisi un peu sa route en fonction de l’objectif et de son degrés de réussite.

Par exemple, je veux avoir 100 millions, bien évidemment il faut devenir entrepreneur si on part de 0.

En revanche, 1.5 M€, à 4% c’est 5 K€ par mois. Disons que c’est déjà très honorable.

3 questions arrivent ensuite :
- Comment faire pour avoir les 1.5 M€ ?
- En combien de temps ?
- Quel est la probabilité de succès ? Et ce point est probablement le plus important.

Et je pense, sincèrement, que quand on vise pas très haut (j’entends plus de 5M€), disons entre 1.5 et 3 M€, le salariat permet d’atteindre l’objectif, en une vingtaine d’années, et avec une probabilité assez élevée. Oui en France c’est dur, oui il faut avoir des diplômes, de solides compétences, mais quand on a l’opportunité (et l’envie) de s’expatrier, on peut y arriver.

J’ai rencontré un type récemment, qui n’avait qu’un BTS. Il a repris ses études, en cours du soir, devenu ingénieur à 30 ans. Il est passé de 1800€ en France en tant que technicien méthode, travaille désormais en Suisse et émarge à 7K€ en tant qu’ingénieur.

Un autre, infirmier, 24 ans, habitant dans ma résidence, payé une misère en France, il prend 3600 € net de tout en Suisse et vient de signer avec une deuxième clinique pour bosser encore quelques gardes supplémentaires. Il économisait déjà 1800€ par mois et vient d’augmenter sa capacité d’épargne de 15 K€ l’an.

Je ne dis pas que c’est la meilleure solution. Elle me parait juste être la meilleure avec le meilleur rapport temps/emmerdes/risques/probabilité de succés.

Perso, j’ai tous mes weekends, vacances, aucun salarié à gérer, mon salaire augmente bien au fil du temps ce qui augmente mon épargne et donc qui devrait réduire la durée. J’ai un peu de temps pour faire du sport chaque jour (45 min) ce qui représente un investissement supplémentaire dans ma santé mentale et physique. Les chefs d’entreprises, pour la plupart, n’ont pas ce luxe et sont rongés par le stress.

Il est évident qu’en restant salarié en France, atteindre le top 5% des mieux payés est compliqué. La question serait alors :
- comment atteindre le top 5% le plus vite possible ? ou Comment investir 24 K€ par an le plus vite possible ?

Regarder le salaire moyen FR n’a aucun sens quand on cherche à atteindre le top 2% des plus gros patrimoines. C’est comme se dire, la moyenne des revenus est à 2000 €, personne ne peut se payer de Ferrari. Mais ceux qui s’achètent une Ferrari ne sont pas dans la moyenne. On ne peut pas être dans la moyenne au niveau de ses rentrés de cash et atteindre les premières marches du Podium niveau patrimoine.

Il faut se poser les bonnes questions, réfléchir, et foncer. Une fois sur la route, c’est le focus et uniquement le focus. Une fois que la stratégie est en place, on s’y tient et on reste focus.

Pour ceux qui aiment les métaphores : Vous êtes bien avec une femme, heureux, épanouis. Faut rester focus et ne pas changer pour courir après une autre paire de belles fesses. Sinon vous construirez rien de grand, vous ne ferez que de passer de fesses en fesses. C’est pareil avec le pognon.

Dernière modification par LoopHey (24/07/2020 14h03)

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#44 24/07/2020 13h59

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Pour rebondir un peu sur votre métaphore,  je ferai remarquer que :

Pour pour réussir professionnellement,  il faut, dans la plupart des cas, nécessairement changer de job (que ce soit au sein de la même entreprise ou en changeant d’entreprise), pour apprendre, s’adapter, créer plus de valeur, obtenir une meilleure rémunération (et conserver une satisfaction dans son travail). Entreprendre peut être une manière de "changer de job".

Pour réussir avec son conjoint, il faut (suffit ?) que les 2 membres du couple évoluent (changent) (on reste rarement la même personne toute sa vie…) dans des directions qui les font rester compatibles (et pas qu’au niveau des f….s).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#45 24/07/2020 14h01

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Je suis d’accord avec vous GBL, c’était plus de l’humour qu’une vrai métaphore. Disons que la femme représente plus une route qu’une entreprise smile.

Celui qui change d’entreprise reste sur la même route car sa stratégie ne change pas. Celui qui change toujours de route, généralement, n’arrive jamais a destination.

Dernière modification par LoopHey (24/07/2020 14h11)

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#46 24/07/2020 15h10

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Sujet très intéressant ,
pour avoir pris le "risque" d’entreprendre avec mon épouse il y a un peu plus de 8 mois via l’achat d’un fonds de commerce,je pense que cela est une piste non négligeable vers l’objectif de devenir rentier sinon améliorer son quotidien à plus ou moins long terme.

Cela étant,entreprendre c’est source de stress (montage financier,démarche administrative,recrutement,gestion quotidienne) et de fatigue physique (les 35h,on oublie..) mais quand cela fonctionne et que les premiers résultats tombent,cela est vraiment jouissif de voir que le travail "paye".

Je ne pense pas par contre qu’entreprendre soit la seule solution pour devenir rentier,mis elle peut permettre à quelqu’un de sérieux et motivé même avec de faibles apports de pouvoir de pouvoir se lancer et se créer une trésorerie qui pourra l’aider dans ses futurs investissements.

Après méfiance sur les chiffres salariaux sur les TNS, puisque il y a un monde d’écart entre les médecins par exemple et le boulanger du coin,mais dans le cas du second,il peut avoir un salaire bien inférieur mais posséder un joli fonds de commerce bien valorisé.

Il y encore beaucoup d’aspect positif et négatif sur l’entreprenariat que je pourrait citer via mon exemple mais de mon point de vue,aucuns regrets pour le moment,reste à voir si cela sera suffisant pour nous mener à indépendance financière d’ici 10 à 12 ans.

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[+1]    #47 24/07/2020 15h21

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Oui, si vous voulez vraiment être riche, "ultra-riche" ou "UHNWI" (Ultra high-net-worth individual) dont la fortune dépasse les 30 millions de dollars comme environ 210 000 personnes dans le monde, entreprendre en un bon moyen.
Vous choisissez votre modèle (Steve Jobs, Bill Gates, Jeff Bezos, etc.) et comme lui créez votre start-up sur votre idée géniale dans l’optique de l’introduire en bourse dans quelques années.

Mais entreprendre n’est pas le seul moyen.
Vous pouvez aussi devenir, si vous avez les capacités :
. acteur de cinéma (le théâtre est plus difficile et paye moins)
. chanteur / musicien
. sportif professionnel dans les sports qui payent bien (football, tennis, golf)
. cuisinier *** au guide Michelin.
On pouvez aussi épouser un(e) très riche partenaire, puis divorcer dans de bonnes conditions.
Enfin le plus simple est d’hériter à votre majorité d’une fortune familiale.

La probabilité de succès est faible voire très faible, mais si ça marche c’est le jack-pot. En plus d’être très riche vous pouvez être célèbre. Les "belles fesses" se bousculeront.
C’est donc plutôt à essayer dans sa jeunesse (la vingtaine).
Ce qui permet de se rabattre, dans le cas le plus probable où ça ne marche pas, sur un plan B moins rémunérateur mais moins risqué.

Si vous voulez toujours entreprendre, la franchise est un bon plan.
A défaut de votre idée géniale, vous payez pour utiliser une idée qui a fait ses preuves dans des domaines porteurs (junk-food, mode, etc.).

Si voulez absolument être entrepreneur /votre propre patron, devenir auto-entrepreneur ou entrepreneur individuel a des avantages qui vous permettront d’atteindre plus vite votre "petite richesse" (1 ou 2 M €) au prix de travail et de stress.

Finalement le moyen le plus sûr est le salariat.

LoopHey a écrit :

quand on vise pas très haut (j’entends plus de 5M€), disons entre 1.5 et 3 M€, le salariat permet d’atteindre l’objectif, en une vingtaine d’années, et avec une probabilité assez élevée.

Il faut partir d’une bonne formation initiale, disons Bac + 5, pour assurer un salaire supérieur à des besoins raisonnables.
Et choisir un travail qui vous plaît, dans un domaine qui vous intéresse.
La situation est alors très satisfaisante et peut durer le temps nécessaire.
L’idéal serait que ce travail soit également utile à la société, mais souvent ce n’est pas bien payé (infirmier à l’hôpital par exemple).
L’expatriation dans des pays à hauts salaires (Suisse par exemple) est un accélérateur.


Dif tor heh smusma

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#48 24/07/2020 15h57

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Les meilleurs commerciaux peuvent y prétendre aussi

Quand je vendais des AV chez Victoire en 1983, nous recevions 2.5% du montant des contrats.
Le record à mon époque était un contrat signé de 45 Millions de Francs (à la louche avec érosion monétaire 14 millions d’€ actuels), je crois que le commercial n’avait pas pu toucher toute la somme d’un coup, et avait quitté ultérieurement la boite

Pour les champions de ce calibre, tous les espoirs sont permis


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#49 24/07/2020 16h42

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LoopHey a écrit :

Il faut se poser les bonnes questions, réfléchir, et foncer. Une fois sur la route, c’est le focus et uniquement le focus. Une fois que la stratégie est en place, on s’y tient et on reste focus.

Pour ceux qui aiment les métaphores : Vous êtes bien avec une femme, heureux, épanouis. Faut rester focus et ne pas changer pour courir après une autre paire de belles fesses. Sinon vous construirez rien de grand, vous ne ferez que de passer de fesses en fesses. C’est pareil avec le pognon.


Celui qui change d’entreprise reste sur la même route car sa stratégie ne change pas. Celui qui change toujours de route, généralement, n’arrive jamais a destination.

Pas d’accord avec la métaphore. Si la stratégie que vous énoncez est (évidemment) valable pour un couple, elle ne l’est pas nécessairement pour les parcours professionnels.

On peut parfaitement imaginer des sauts assez disruptifs du salariat vers l’entrepreneuriat (un grand classique), de l’entrepreneuriat vers le salariat (jusqu’à l’exemple extrême de l’entrepreneur qui devient PDG de la boite qui rachète sa propre boite, si si ça existe smile, voire même en passant par le service public. Et pourquoi pas en le faisant plusieurs fois dans une vie (sans nécessairement l’avoir planifié).

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#50 24/07/2020 16h57

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Avec un taux d’épargne moyen (en France, environ 15 %) et un salaire médian (environ 1.800 € nets), devenir rentier en moins de 20 ans serait impossible sans entreprendre, ou sans un puissant effet de levier immobilier (limité par le durcissement de l’accès au crédit).

Si on applique les données ci-dessus à un couple (3.600 € de revenus) et avec un rendement annuel moyen de l’épargne de 7 % (allocation dynamique en actions), on obtient au bout de 20 ans "seulement" 275.000 €, soit un revenu avant impôts de 916 € / mois (si on applique la règle des 4 % de la méthode "Fire", et sans prise en compte des frais et de la fiscalité).

Mais on ne peut pas à mon sens souhaiter partir à la "retraite" 20 ou 25 ans plus tôt que la moyenne de la population et se contenter de viser des objectifs moyens (de revenu et d’épargne). Une fois qu’on a posé les termes de l’équation, on peut emprunter des voies différentes :

---> viser le top 10 %, voire le top 5 % des salaires et avoir un taux d’épargne > 50 %
---> adopter un style de vie très frugal
---> pratiquer un sport de haut niveau rémunérateur / avoir une carrière de chanteur(se)
---> monter une start-up innovante et florissante
etc.

Bien sûr, le montant qu’on peut espérer accumuler n’est pas le même pour toutes ces voies (difficile de viser une fortune > 3 m € en étant dans le top 5 % des salaires, alors qu’il n’y a pas de limite haute pour la revente d’une start-up innovante).

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