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#1 18/07/2020 15h42

Membre (2019)
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Bonjour à tous,

Après une recherche sur le forum, je n’ai trouvé que ce sujet qui traite de la question que je souhaite vous poser :
Y en a-t-il parmi les IH qui se sont reconvertis dans le bâtiment, et la plomberie en particulier ?
Si oui, quel est votre retour d’expérience ? Quelle pénibilité physique, quel volume horaire de travail, quel stress en tant que patron, quel salaire net (une fois les charges déduites) ? Et autres aspects que vous jugeriez utiles de mentionner.

Si je pose la question, c’est parce qu’à 30 ans je suis chef de service dans le médico-social et je ne souhaite plus exercer ce métier de bureau.
J’ai rénové ma maison et j’y ai vraiment pris goût, j’ai donc pensé à me reconvertir dans le bâtiment, et la plomberie ou l’électricité en particulier, surtout la plomberie, car en terme de positionnement stratégique c’est un métier en tension et il y a du travail à en crever.

Qu’en pensez-vous, qui a déjà franchi le pas ?

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[+2]    #2 18/07/2020 16h55

Membre (2011)
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Bonjour,

Je n’ai pas tellement d’éléments de réponse à vous apporter personnellement mais la question est effectivement intéressante. Je peux simplement vous parler d’un chef de chantier qui a réalisé des travaux chez moi : il était comptable et il s’est lancé dans la peinture. Il ne regrette pas et par rapport à beaucoup d’artisans il "passe" mieux. Il parle bien, sait rédiger des devis et communiquer sans faute d’orthographe et on retrouve un côté perfectionniste de l’aficionado des chiffres dans son travail qui est hyper soigné. Il travaille seul.

J’ai rencontré une autre personne qui a aussi laissé tomber la compta pour gérer une entreprise de rénovation dans le batiment. Même profil mais il m’a expliqué que très vite il a été full ce qui l’a incité à embaucher du monde … et il se retrouve plus à gérer qu’à travailler lui même (environ du 50/50). Les points noirs de cette reconversion pour lui ont été le personnel (faut lui trouver du travail, gérer derrière eux) et les réclamations des clients (il a des contentieux abusifs selon lui qui plombent l’ambiance).

Il vous faut réfléchir au mode d’exercice (seul : vous faites votre vie mais vous serez vite limité par vos 2 mains) ou vous embauchez des extras / des salariés et là vous allez tomber dans la gestion d’une +/- grosse entreprise.

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#3 18/07/2020 19h04

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Pourquoi pas mais il faut passer un CAP….

Le mieux est de discuter avec des artisans : ils aiment parler de leur métier…

Dans le bâtiment, il ne faut pas négliger l’aspect physique : les carreleurs, les maçons et dans une moindre mesure, les plombiers finissent "fatigués" à partir d’un certain âge… Et puis, il faut avoir une fibre "commerciale"…

Toujours est-il, il y a de très belles réussites financières dans le bâtiment !


"Money is a tool to buy Time"

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#4 19/07/2020 08h17

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Quand on arrive à votre âge, les gens travaillant dans le bâtiment ont plutôt tendance à vouloir en sortir, usés par les chantiers que se reconvertir pour y rentrer.

De plus, bien bricoler dans sa maison c’est un peu juste pour devenir professionnel en plomberie ou en électricité.

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[+1]    #5 19/07/2020 09h35

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En fait, la question n’est pas de savoir si c’est possible, mais plutôt de voir par rapport à vos objectifs, si c’est cohérent.

Si vos objectifs à terme c’est de freiner et passer plus de temps en famille, pas sûr qu’artisan soit l’approche la plus adéquat.

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#6 19/07/2020 15h09

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En tout cas, je serais curieux de savoir combien cela rapporte de travailler dans le bâtiment dans sa propre TPE.

Les devis sont souvent astronomiques, à la tête du client, et c’est un parcours du combattant à chaque fois pour trouver quelqu’un de disponible.

Je passe également sur les artisans itinérants qui proposent leur service au noir, à des tarifs supérieurs à ce que je facturais quand j’étais consultant en informatique à Paris.

A chaque fois je m’étonne de la dichotomie entre nos millions de chômeurs, et l’énorme carence dans les métiers du bâtiment, qui semblent pourtant fort bien rémunérés, à tout le moins quand on travaille à son compte.

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#7 19/07/2020 15h58

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Dans mon coin, à la campagne, les plus belles maisons appartiennent à des plombier/électricien/pisciniste ( on voit leurs camions devant ), ce sont des métiers qui payent bien, avec pas mal d’argent liquide, mais ce sont aussi des métiers physiquement fatigants : porter des charges lourdes, travailler en hauteur, quand il fait chaud/froid.

Et toutes ces sociétés sont pour la plupart débordées de travail, elle ont du mal à recruter et surtout à fidéliser leurs employés.


Parrain Interactive Brokers ( par MP ) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic  - Parrain Qonto ( par MP ) -- La bible des obligations

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#8 19/07/2020 16h14

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Merci pour vos réponses, je repars pour l’instant avec plus de questions de de réponses.

Oui, je suis conscient qu’il faut passer un CAP, voire un bac technique pour être mieux armé. Avoir un peu bricolé chez soi n’est pas suffisant, je considère cela comme une première approche concluante.

Oui, a terme je souhaiterais freiner pour avoir plus de temps en famille, mais si ça n’est pas possible je souhaiterais prendre ma retraite tôt, vers les 55 ans, et ce n’est pas avec un salaire dans le médico-social que cela pourra se faire, alors qu’en étant à mon compte j’espère faire au moins 3000/mois net, ce qui permettra de mettre davantage d’argent en bourse et d’investir dans l’immobilier avec plus de facilités, en étant dans le bâtiment.

A l’heure actuelle j’envisage de démarrer à mon compte et par la suite d’embaucher, pour me préserver physiquement en étant 50% sur les chantiers et 50% en gestion/administratif/commercial

Je vais encore attendre des possibles retours et je continue à mouliner vos et mes réflexions dans ma petite tête !

Édit : oblible, je suppose que la difficulté à fidéliser le personnel vient des salaires faibles pour les ouvriers. Une problématique à résoudre avec un équilibre à trouver pour que tout le monde y trouve son compte.

Dernière modification par letsinvest (19/07/2020 16h16)

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Favoris 1   [+3]    #9 19/07/2020 17h03

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Je ne sais pas qui vous a fait miroiter le monde merveilleux de l’artisanat…

Je crois que vous êtes à côté de la plaque. Bien assis dans votre fauteuil a vous économiser, vous devriez y rester pour sauver votre dos, vos genoux et votre tranquillité d’esprit.

Commencez par la chambre des métiers, vous y trouverez tous les conseils pour les formations et autre. Ils vous feront toute la liste de vos devoirs vis à vis du client.

Pour le reste, pourquoi ne pas lancer une micro entreprise pour vous faire la main en hors d’heure? Vous comprendrez vite la solitude du plombier devant un chauffe eau rempli de tartre à remplacer ou un wc bouché.

Vous avez une vision bien naïve de la gestion du personnel. Mais heureusement que vous avez des idées.

Idem sur la réalité du travail d’un artisan… travail à 50%, retraite à 55 ans…

Et vous idéalisez la relation client… vous vous prendrez des poursuites parce qu’en sortant le cumulus plein de tartre, vous aurez rayé légèrement le carrelage du client et il vous demandera son remplacement. C’est juste un exemple… ne vous inquiétez pas, les clients domestiques ont une imagination débordante.

PS : je suis issu d’une famille d’artisans (dont 2 oncles et 3 cousins plombiers). Aucun n’a fini sa carrière sans souci physique majeur (rotule, hanche, dos…). Aucun n’a fini avec une retraite confortable. Tous ont/vont travaillé/er le plus longtemps possible pour avoir la meilleure retraite possible malgré les bobos.

A votre place, je resterai dans votre fauteuil bien tranquillement et je ferai une formation prap pour régler correctement le hauteur du siège.


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Favoris 1   [+9]    #10 19/07/2020 17h12

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ISTJ

Bon, je me décide à poster car je suis tout à fait dans ce parcours.

Il y a environ 10 ans, j’ai quitté un emploi salarié payé environ 1600€ par mois (agent de maitrise) pour faire une reconversion professionnelle dans le bâtiment dans le but d’être indépendant.

J’ai donc passé un CAP en retournant dans un organisme de formation pour adulte dont le coût a été pris en charge par un fongecif (organisme de financement de formation salariale).

L’étape retour à l’école c’est plutôt bien passé mais assez stressant et déroutant surtout dans les périodes de stages en entreprise…dur de redevenir stagiaire à plus de 30 ans dans un domaine où la plupart des débutants sont des apprentis de 16 ans environ…

Au bout de la période de formation j’obtiens donc un CAP, je bosse quelques mois en entreprise (CDD) on me propose un CDI que je refuse et je me met à mon compte.

Les premiers mois sont difficiles, je tourne à moins de 1000€ par mois et prend tout ce qui passe comme boulot…souvent ce que les artisans implantés depuis longtemps dans mon secteur ne veulent pas faire….

Je bosse les jours fériés, les samedis, dimanches pour les dépannages urgents et petits à petits les clients satisfaits par mes interventions me font confiances pour des chantiers plus importants.

Donc avec le temps, je prends de plus en plus de boulot, je suis consciencieux dans mon travail et les clients apprécies.

Le bouche à oreille se développe, les avis positifs sur les différents supports arrivent également.

Mon téléphone se met donc  à sonner de plus en plus, l’argent rentre également mais la fatigue physique et psychologique aussi…

Les clients peuvent être très sympa mais parfois très incorrect et irrespectueux…mais bon je n’ai jamais eu trop à me plaindre et je n’ai pas eu de réels impayés car je n’ai jamais laissé de faille, toujours été ferme là dessus. (contrairement à certains collègues…)

Donc durant plusieurs années, je bosse donc environ 60h par semaine voir même 70h si l’on compte la paperasse (devis, facture, fournisseur etc…)

Mon salaire net était dans cette période d’environ 3000€ net et je ne prenez qu’une semaine de vacances dans l’année.

Pour être clair si vous comptez faire 35h, vous tournerez à peine au smic une fois tout payé, sauf en appliquant des prix hors marché mais ça ne dure qu’un temps….

Maintenant ça fait deux ans environ que je ne suis plus à 3000€ car j’ai décidé de prendre plus de temps pour moi, je refuse certains boulots…en gros les mêmes que je récupérais au début…

J’ai monté un petit peu mes prix et je suis descendu à 40h/50h pour environ 2000€ net.

Je suis maintenant dans une autre optique après 10 ans de bâtiment, j’avais un peu idéalisé le métier au début….

On ne fait pas fortune sauf à développer l’activité et monter une grosse structure, chose que je n’ai jamais voulu…

En plus, le fait que je sois perfectionniste m’empêche de déléguer….

Donc je bosse seul, si je veux bien gagner je dois faire beaucoup d’heures et cette situation ne me convient plus et elle est usante physiquement.

Je ne vais pas me tuer à la tache pour à peine plus 3k€ par mois et passer ma vie au boulot…

Je souhaite maintenant arrêter cette activité dans quelques années et je mise beaucoup plus sur mes investissements et le développement de mon patrimoine.

Je pense également à un business me donnant plus de liberté mais je n’ai pas encore d’idée précise.

La vie est courte donc je ne veux pas vendre tout mon temps à des clients et encore moins ma santé…

Voilà mon expérience personnelle.

Dernière modification par Rick (19/07/2020 17h44)

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[+1]    #11 20/07/2020 10h45

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ESTJ

Je ne suis pas artisan, mais en côtoie beaucoup dans différents cadres :

Le plombier qui réussit le mieux dans mon entourage…est prof en CFA tout en ayant monté une structure à côté sur son temps libre. Il n’a pas de salarié et délégue à d’autres qui sont AE ce qu’il n’arrive pas à traiter dans des délais raisonnables : sa force est d’avoir compris qu’il n’avait aucune compétence en RH d’où ce choix dont je ne maîtrise pas les dessous (il y a sans doute des échanges de chantiers avec une bourse ou des retours financiers à mon avis…). Je note qu’il m’a fait connaître son collègue Prof maçon qui a opté pour le même fonctionnement avec bonheur.

Un copain devenu rentier après la vente de sa boîte (et très bon gestionnaire) s’ennuyait ferme …il a passé un CAP électricien et ouvert une boîte en embauchant un de ses très proches, artisan en LJ. Après la fin de procédure, il est vite retourné s’ennuyer, trop de déperdition entre le temps travaille et celui facture au client pour rentabiliser vraiment à son goût. Son premier objectif était de sortir son ami de sa mauvaise passe (Gros impayé sur un chantier usine tombe en LJ dont il ne pouvait se remettre). L’ami est redevenu patron après 5 ans et la clôture définitive de son dossier.

Sur ce corps de metier, un ami dirige depuis 20 ans une pme de 25 personnes avec 4 millions de ÇA et 40 ke de RN. Le particulier est le « bouche trou » des plannings. Le plus rentable est l’éclairage public, le moins la sous traitance réseaux ERDF. On est par contre dans de la gestion fine entre des grosses immo, du personnel, des délais de paiement etc, ce qui me semble le plus intéressant. Je note qu’il lui a fallu 7 ans pour se constituer sa treso le rendant autonome en gros dans son activité (indépendance bancaire relative).

Autre anecdote de PME bâtiment face à des difficultés un peu inattendues de prime abord : son gérant (type entrepreneur saule pleureur..) me dit un jour avoir la conviction que ses employés le volent au vu de ses budgets matériaux qui décollent sans cohérence. Incrédule, Je le mets en contact avec un enquêteur de droit privé de mon entourage (Thomas Magnum un de mes héros en quelque sorte…) qui avalise sa thèse par un reportage photo sans équivoque : un employé s’absente d’un chantier avec des matériaux et un camion pour en rejoindre un autre (Pas celui de la boîte) et le livrer. Le patron reconnaîtra alors à sa grande surprise un autre de ses salariés (en arrêt maladie) complice du premier et bossant au black avec les matériaux offerts…le mode opératoire étant régulier, le gérant les prend en flagrance, délivre à celui qui n’est pas malade une mise à pied conservatoire au livreur devant déboucher sur une procédure en faute lourde s’appuyant sur le vol. Problème supplémentaire, le livreur étant élu du personnel, son licenciement est soumis à autorisation préalable de la dirrecte qui mettra peu de zèle à prioriser cette procédure. Le malade tentera également une plainte en violation de la vie privée, bref, comme d’hab le monde a l’envers….

Pour connaître le médico social, en comparaison du bâtiment,  ce sont les bisounours si je puis dire à gérer !

Dernière modification par serenitis (20/07/2020 10h48)

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[+1]    #12 21/07/2020 11h47

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Personnellement je n’ai pas d’expérience dans le bâtiment, mais en entrepreneuriat. Le sujet a déjà été abordé, mais je trouve ça dommage de passer d’un métier salarié où on est payé à l’heure, à un métier entrepreneurial où… on est payé à l’heure. Ca ne va rajouter que des contraintes, qui ont déjà été évoquées : pression de devoir trouver des clients, quand on ne bosse pas on ne rentre pas d’argent, fini les congés payés, et quid de la maladie ? Puis il faudra gérer la compta, les devis, les factures etc.

Quitte à se réorienter/essayer de changer sa vie, autant faire de l’entrepreneuriat/investissement en suivant une logique où on n’échange pas son temps (qui est limité) contre de l’argent. Plus facile à dire qu’à faire, mais l’achat/rénovation/location de bien (pour rester proche de l’artisanat) est un exemple répandu.

Ensuite, concernant les relations clients. J’en ai un peu dans le cadre d’une activité e-commerce (minoritaire, heureusement). Ben dans 95% des cas, ça se passe bien, et les gens sont contents. Mais il y a toujours 5% des cas où il y a des problèmes, et chaque fois que ça arrive, c’est lourd. Même si dans notre cas ça se gère facilement par un remboursement ou échange produit, ça génère toujours un petit stress. Et les rares fois où on tombe sur une personne râleuse professionnelle et d’une mauvaise foi incommensurable… ça peut pourrir la journée ou un WE.

Personnellement, les relations clients, j’évite ça autant que je peux.

Dernière modification par Aelthen (21/07/2020 16h58)

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[+1]    #13 09/08/2020 01h41

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voici ma jeune expérience , mon père a eu pendant 25 ans une entreprise btp ( taille 5-7 employés au maximum ) , il a bien gagné sa vie en dépit qu’il venait d’un milieu très défavorisé ( il n’aurait jamais peu acquérir bien des choses en restant salarié ) . Cela a nécessité un gros investissement personnel , des semaines aux alentours des 70h , des weekends à faire des devis , une usure du corps , peu de vacance  … bref , il ne m’a jamais conseillé de reprendre la boîte et plutôt de poursuivre mes études.

Aujourd’hui, je suis ingénieur travaux (28 ans) chez un un major ,et j’ai pu côtoyer différents milieu/type de travaux , à terme je cherche à monter mon entreprise ( sa doit être dans l’adn smile ).

Mon constat / il y a de nombreuses opportunités suivant les domaines , il faut bien se spécialiser et approfondir avec les évolutions des normes DTU , règle de l’art… , documents de chantiers cctp ccag pour les marchés publics et la difficulté supplémentaire , aujourd’hui ,  dans le cas d’un travail chez un particulier est j’imagine le syndrome : j’ai vu sur google , jai vu sur YouTube …

une entreprise de travaux est soumise à de nombreux stress et variables difficiles à gérer : le management du personnel / les aléas chantier / les chantiers compliqués avec beaucoup de droit/juridique , travaux supp , prix nouveau…/ les malfaçons / la relation client / les devis chronophages sans retour / un milieu plus soumis aux accidents …

Mais bon , avec une qualité de travail , un bon réseau , un côté commercial et de la volonté on peut toujours y arriver . Personnellement je me renseigne sur le côté location de matériel spécifique à certains travaux ( maritimes…).

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[+1]    #14 23/08/2020 00h17

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Bonjour,

Je tiens à remercier la plupart des intervenants pour la qualité de leurs réponses, la condescendance n’étant en revanche pas nécessaire pour faire passer le message qui dans le fond reste malgré cela juste et pertinent.

Je ne vais pas donner suite à cette idée, pour les différentes raisons évoquées au fil du sujet.

Pour tout dire, je suis en recherche professionnelle, je ne m’épanouis plus dans mon métier actuel et je cherche à en changer. Alors je teste des idées, et ce forum était l’occasion de vous soumettre la dernière idée en date. J’ai eu raison de vous solliciter car vous avez su répondre. Je repars avec des réponses et des questions, j’ai avancé, et pour cela je vous en remercie.

Puisse ce sujet faire avancer les réflexions des personnes qui se poseront ces questions à l’avenir.

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#15 23/08/2020 09h45

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letsinvest a écrit :

Pour tout dire, je suis en recherche professionnelle, je ne m’épanouis plus dans mon métier actuel et je cherche à en changer.

Bon courage, les reconversions, c’est pas simple!

Je ne connais pas votre statut actuel, mais peut être envisager des stages de découverte dans le métier que vous visez, ce sera plus concret.

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#16 23/08/2020 10h46

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Une dernière petite remarque sur le bâtiment que je m’étais fait en faisant des travaux de peinture. Oui, j’aime peindre. Mais au bout de quelques jours, je suis content de passer à autre chose. Or, quand on est peintre, on fait ça tout le temps, année après année. Je pense que, personnellement, je me lasserais vite.

Trouver de l’agrément à découvrir un savoir-faire et à le pratiquer de temps en temps, c’est une chose. Ne faire plus que ça, parfois 70 heures par semaine, c’en est une autre.

La seule façon de faire des travaux variés, c’est de créer "Bernard 2K brico, tous travaux de dépannage, bricolage, bâtiment". Là, on est assuré d’une bonne diversité de travaux. Mais :
1) il faut vraiment être bon en tout. Les gens qui ont autant de cordes à leur arc sont rares.
2) Même comme ça, on n’est pas assuré d’avoir de la diversité. Je connais quelqu’un qui fait ça mais qui se retrouve à faire surtout de la sous-traitance en pose de menuiseries (il s’entend bien avec le vendeur de menuiseries, c’est bien payé, il y a un flux constant de nouveaux chantiers sans avoir à faire de démarchage… ça arrange tout le monde). Donc, il se retrouve à faire toujours la même chose quand même.

Dernière modification par Bernard2K (23/08/2020 11h02)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#17 18/07/2021 07h41

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Quelques exemples de YouTubeurs qui sont passés de simples bricoleurs à artisans confirmés en quelques années dans le domaine de l’agencement/création de meubles. C’est un domaine nécessitant beaucoup de bon matériel (et cher).

Il est intéressant de voir leur évolution au fil du temps, ils racontent parfois leurs galères.

passion bois
Atelier Floky

Vous avez aussi la chaine de docteur peinture qui à l’inverse a dû arrêter son activité d’artisan pour raison de santé et n’a pas trop de regret à cause des relations avec la clientèle.


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#18 18/07/2021 10h25

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Auriez vous à tout hasard, la vidéo où il explique qu’il ne regrette pas les relations clients?

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[+1]    #19 18/07/2021 13h07

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Aux environs de 6 min. Il a plusieurs vidéos sur "comment choisir son client". On ressent bien l’exaspération, sur ce sujet mais aussi sur plein d’autres aspects comme les partenariats avec des fabricants, des sites commerciaux…


Vidéo YouTube

Certes, il n’était pas très en forme au moment du tournage mais vous trouverez le même genre de témoignage chez les YouTubeurs cités ci dessus.


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