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Favoris 1    #151 05/09/2022 18h18

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DETAILS DU PORTEFEUILLE AU 02.09.2022










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#152 01/10/2022 16h22

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REPORTING SEPTEMBRE 2022


Un mois difficile, où tout s’effondre. Jusqu’ici c’étaient surtout les valeurs chères, cycliques ou spéculatives qui avaient pris le bouillon. En Septembre, même les valeurs défensives ont été massacrées et toutes les valeurs ayant un endettement élevé (foncières, télécoms, utilities) ont été particulièrement malmenées. Mon portefeuille perd 7,9 points sur le mois, ce qui ramène la performance annuelle à -13,5%

L’inflation ne ralentit pas et atteint même les 10% en zone Euro. Les banques centrales du monde entier qui avaient longtemps fermé les yeux, essayent maintenant de rattraper le retard dans le cycle des taux à marche forcée.

Beaucoup d’incertitudes politiques aussi, avec l’Italie qui se donne un gouvernement très à droite, ce qui avec la Hongrie et la Suède, a semble-t-il le vent en poupe. Pas très rassurant pour l’unité européenne.

Au Royaume-Uni Charles III est devenu roi, ce qui a priori n’a qu’un impact politique mineur. Sauf que le roi est officiellement chef d’Etat dans de nombreux pays du Commonwealth (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…). Jusqu’ici ces pays n’avaient pas bronché par sympathie pour Elisabeth II qui, semble-t-il, était là depuis toujours. Mais les républicains pourraient profiter de l’occasion pour remettre en cause la monarchie. Il risque d’y avoir du mouvement dans les années à venir.

Royaume-Uni encore… On pensait avoir tourné la page de l’enfant terrible Boris Johnson, et voilà que la toute nouvelle Première Ministre Liz Truss met le feu aux poudres en annonçant des réductions massives d’impôts (pour le bien du peuple) mais qui alourdiront les comptes publics, qui ne sont déjà pas très brillants.

Aux USA Joe Biden passe aussi aux grandes manœuvres avec l’IRA (Inflation Reduction Act) qui doit revoir la stratégie de long terme du pays, avec notamment une meilleure prise en charges des pauvres en termes d’assurance santé et qui doit promouvoir la décarbonisation. Des points bien-sûr positifs, mais faut voir comment cela jouera sur l’économie. Pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, le IRA prévoit aussi l’instauration d’une taxe de 1% sur les rachats d’actions des entreprises dès 2023 : coup dur pour les entreprises US qui abusent souvent de cela.

Actuellement tout le monde semble penser que l’Europe fera les frais d’une récession prochainement. Mais il y aura aussi du sang sur les routes aux USA, en ce qui concerne les mastodontes du Dow Jones qui sont fortement présents à l’international. L’effondrement simultané de l’Euro, du Yen, du Yuan et du GBP annonce un effet devises très défavorable. Craignons les résultats et les guidances à venir !

D’un autre côté, ça fera quelques titres à ramasser à bon prix. Je guette Abbott, Realty Income, Fastenal et peut-être Procter&Gamble. Ils commencent à entrer dans ma zone d’achat pressentie smile

(Encore que sur Fastenal et Procter il y a encore trop de clignotants au rouge. Va falloir patienter encore un certain temps)

Quelques actualités du portefeuille


- Investor Day chez Total Energies, qui annonce des résultats historiques pour l’année en cours. Certes il y aura probablement une taxe sur les super-profits, mais les bénéfices 2022 s’annoncent tellement énormes, que la société compte rembourser toutes ses dettes cette année et il en reste encore assez pour un dividende exceptionnel de 1€ en décembre, qui s’ajoute aux versements déjà programmés.
A plus LT, la retraite de Russie gène la stratégie gaz du groupe, qui comptait justement sur cette région pour se développer. Mais a priori pas de panique, car il existe encore plein d’alternatives. Une nouvelle grande coopération avec le Qatar vient juste d’être signée.

- Investor Day chez Starbucks, très positif pour les cours. Après les errements de l’ancienne direction et des résultats atones attendus pour 2022, le groupe annonce se concentrer sur son développement interne (salaires, nouvelles recettes, remodelage des points de vente…). A partir de 2023, le groupe espère renouer avec une croissance soutenue.

- Chez Bouygues, les manœuvres dans la télévision sont tombées à l’eau avec le refus des autorités d’accepter le mariage de TF1 et M6. Mais heureusement le rachat en cours de Equans a été autorisé. A court terme, l’affaire n’est pas forcément un driver, car la rentabilité de cette société est faible. Mais personnellement je reste positif, car c’est une bonne manière de relancer la croissance du groupe, alors que les diversifications historiques (télévision, téléphonie) n’ont plus le mordant d’antan.



Mouvements du mois


- Apport de 1000€

- Aucune vente et aucune nouvelle ligne, juste des renforcements.
J’ai profité de la vague de capitulation de Septembre, pour renforcer à bon compte. Mes munitions sont pratiquement dépensées, mais je compte récupérer 15K de liquidités le mois prochain avec la vente de mes actions Valora (OPA en cours).

Renforcements

- ETF iShares Asia Pacific pour 2K

- ETF iShares Japan pour 2K

- Verizon 25 actions pour 1K

- Comcast 34 actions pour 1K

- Plusieurs petits renforcements de 500-900€ : Essilor Luxottica (6 actions), L’Oréal (2 actions), LVMH (1 action), Basf (13 actions), ABC Arbitrage (80 actions), Michelin (22 actions)

- Réinvestissement du dividende en actions pour Reckitt Benkiser (1 action en plus)

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#153 01/10/2022 20h25

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Bonsoir,

Vous faites un peu moins mal que moi qui en suis à -14,5% YTD.

Avec l’expérience j’imagine que vous savez faire le gros dos en attendant des jours meilleurs.

Il est bien sût tentant d’acquérir ou de renforcer les valeurs "injustement" massacrées ; pour l’heure je m’efforce de résister à cette tentation.

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Favoris 1   [+4]    #154 02/10/2022 08h59

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Bonjour Emilenlar

Je suis investisseur boursier depuis près de 30 ans et comme tout le monde, j’ai réussi quelques bons coups, j’ai pris quelques grosses gamelles, j’ai zigzagué pendant des années avant de trouver une stratégie qui tient la route.

Aujourd’hui je suis plus serein et j’ai une stratégie, des objectifs clairs et quelques principes que je conserve. Je serai à la retraite en 2028 et j’ai encore 6 ans devant moi pour construire un portefeuille qui va générer un complément de revenu (dividend growth investing). Je ne suis plus dans une logique de boursicotage extrême, je ne fais plus la chasse aux sirènes et je n’ai plus l’ambition -comme certains – de surperformer le MSCI World de 20 points par an, car j’ai compris que sur le LT cela est pratiquement impossible.

Enfin j’ai fait le choix d’un portefeuille à diversification maximale : logiquement ma performance de LT se rapprochera des indices (et ne peut pas surperformer) mais ça réduit mon drawback en cas de crise. Ce qui est très bien pour mon sommeil dans les périodes troublées.

Ce que j’ai appris peut se résumer aux points suivants :

a)    Même si on construit un portefeuille de rendement,  il faut éviter d’acheter que des titres à très gros coupon, car ce sont souvent des sociétés à faible croissance et/ou cycliques et/ou fortement endettées. A long terme c’est un portefeuille qui ne tient pas la route.

b)    L’inverse est tout aussi vrai. Construire un portefeuille exclusivement avec des valeurs d’hypercroissance n’apporte pas non plus de bonnes performances. Il a 100% de chances de faillir sur le LT. On le voit d’ailleurs clairement sur les files des membres de ce forum. Il y a 1 an encore, on parlait beaucoup de sociétés comme FuboTV ou Coinbase. Aujourd’hui après des baisses de 80%, fini les grandes théories. Beaucoup de small caps très hypées connaissent une brève heure de gloire, mais ne sont en fait que des pièges-à-gogos.

c)    En d’autres termes, un portefeuille équilibré avec un mix rendement/croissance, avec une bonne base de large caps solides, c’est ce qui marche le mieux sur le LT.

d)    Il faut éviter de se laisser trop influencer par le « bruit » ambient et courir à droite et à gauche en fonction des on-dit. Une fois qu’on a trouvé une stratégie qui marche, avec laquelle on est à l’aise et qu’on a des objectifs clairs, il faut garder le cap.

Evidemment je ne suis pas de marbre et les krachs boursiers me touchent, mais j’essaye de rester calme et de poursuivre ma stratégie en faisant quelques petits renforcements lors des creux. Malheureusement il m’arrive d’acheter quand même des nanards, mais lorsque que je me rends compte qu’il y a vraiment un ver dans la pomme, j’élimine les losers.

Mon principal objectif de LT est de générer une « rente » de dividendes de l’ordre de 1500€ nets par mois d’ici 2028. Cette année je devrais atteindre environ 1350€ et dans l’hypothèse d’une hausse moyenne de 5% par an, l’objectif sera donc bien atteint dans 6 ans. Ca me rassure, car les éternelles réformes des retraites ont surtout tendance à réduire les montants dûs aux retraités. Et une inflation qui est maintenant à 6% (voire 10% en zone Euro) me conforte dans l’idée que quelques revenus complémentaires ne seront pas de trop pour préserver son pouvoir d’achat à LT.

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#155 02/10/2022 21h32

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Mer.ci Ankh pour cette réponse longuement argumentée.

Boursicotant depuis 1986, votre point de vue emporte assez largement mon adhésion.

Lorsque j’étais actif, déjà plus de 8 ans en arrière, j’avais en effet imaginé utiliser les dividendes comme source de revenus pour maintenir mon train de vie, mais j’ai finalement préféré quitter la région parisienne pour la province : du coup le train de vie diminue et ma pension de 2900 € après impôts me suffit très largement.

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[+2]    #156 29/10/2022 14h29

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REPORTING OCTOBRE 2022


Le mois d’Octobre n’a pas une bonne réputation en Bourse, car dans le passé il a plusieurs fois été le témoin de krachs spectaculaires. Mais les cieux ont été cléments cette année et contre toute attente, mon portefeuille a fortement rebondi pour terminer à -8,9% YTD.

Ce qui est étrange, c’est que mes valeurs de croissance qui sont supposées être des drivers de performance, sont en fait les pires cancres en cette année de troubles. D’un autre côté, ma surpondération volontaire des valeurs plutôt défensives porte ses fruits (comme toujours en cas de crises) et contribue donc à limiter le drawback.

Actualités perturbées ce mois-ci, avec la nouvelle Première ministre anglaise qui est déjà l’ancienne Première ministre ! Mais il me semble que le successeur (ex-ministre des finances) est l’homme qu’il faut pour redresser la barre.

Mauvaises nouvelles en Chine, qui s’apprête à réélire Xi comme président. Ce dernier a indiqué clairement que l’Etat comptait garder (voire accentuer) son emprise sur le business. Pas étonnant que les actions asiatiques aient pris une grosse gamelle en Octobre. Mais j’avais anticipé cette tendance l’année dernière en virant tous mes titres chinois détenus en direct ; je n’ai plus qu’une petite exposition à l’Asie via des fonds. Affaire à suivre…

Les marchés boursiers ont néanmoins repris un peu de couleurs, notamment avec l’annonce d’une croissance du PIB supérieure aux attentes aux USA (alors qu’en Europe on se rapproche dangereusement du zéro croissance). Mais je ne suis pas vraiment rassuré, car le ralentissement conjoncturel mondial pourrait très bien déboucher sur une récession. D’autres mouvements de baisse sur les marchés sont donc à craindre.

Quelques actualités du portefeuille


- Blackout total chez Philips qui annonce encore des dépréciations et charges exceptionnelles, pour un T3 qui termine une fois encore dans le rouge. Espérons que leurs problèmes de produits défectueux finiront par se résoudre.

- Comme attendu Intel a présenté un T3 horrible compte tenu de la baisse des volumes vendus. Le titre a toutefois bondi de +10% le jour de l’annonce, car le pire pourrait être passé. Je ne suis pas trop inquiet, car avec le déstockage actuel des clients, il y aura forcément un rattrapage un jour ou l’autre.

Intel investit actuellement des milliards en recherche et développement afin de regagner des parts de marché qu’il a perdu face à Nvidia ou AMD. On dépense également des milliards pour construire des usines (USA et Allemagne notamment) et à terme cela devrait porter ses fruits. Contrairement à beaucoup d’autres concepteurs de chips qui sous-traitent toute la fabrication en Chine et à Taiwan, Intel fait le choix de produire lui-même une grande partie de ses produits. Dans un contexte où l’Europe et les USA essayent de plus en plus de réduire leur dépendance à l’Asie pour les produits critiques, la stratégie d’Intel me paraît bonne. Actuellement ma ligne est largement dans le rouge, mais je reste confiant dans un rebond à venir. « Rira bien, qui rira le dernier » comme on dit !

- L’assureur néerlandais Aegon a décidé de vendre une grande partie de ses activités NL à son compatriote ASR Nederland (dont je suis actionnaire), en partie payé en cash et en partie payé en titres nouveaux. Aegon deviendra donc l’actionnaire de référence de ASR avec 29,9% du capital et compte redéployer des fonds pour son expansion internationale.

Le marché apprécie, car les deux titres ont monté à l’annonce. Je reste confiant dans mon investissement dans ASR, car j’avais justement préféré cette entreprise de taille modeste (plutôt que les géants Axa ou Allianz) pour profiter de sa politique d’acquisitions qui dope la croissance de long terme.

- Performance décevante (sur fond de trimestriels ternes) pour plusieurs grands noms américains comme Microsoft et Amazon. Mais ici-aussi je reste confiant sur le LT, ils subissent juste la conjoncture difficile, mais devraient à terme retrouver une meilleure croissance.

- Forte hausse de Gilead après son T3, qui montre une poursuite du déclin des produits matures et une baisse (attendue) dans les médicaments Covid. Mais la stratégie initiée il y a 4-5 ans dans une gamme SIDA porte ses fruits (hausse de +22% dans ces spécialités). Enfin la nouvelle initiative dans l’oncologie initiée il y a 2 ans à grand renfort de croissance externe, porte également ses fruits. Les anti-cancéreux ne représentent qu’une toute petite portion du CA total, mais les ventes progressent de +79%. Encore plusieurs produits nouveaux dans les cartons, qui commencent tout juste à être autorisés. A mon avis, le redressement ne fait que commencer.

Beaucoup d’analystes sont réservés sur le titre, mais certains voient arriver les big blockbusters à un horizon 2030. J’avais acheté ce titre spécifiquement pour me placer en amont d’une pente ascendante. Alors espérons que la bonne dynamique se poursuivra conformément à mes projections.



Mouvements du mois


-Pas d’apport ce mois-ci

Ventes

- Valora avec une PV +221%
La société fait l’objet d’une OPA et j’ai apporté mes titres. Une opération qui tombe bien, puisque la prime de 52% offerte est attractive et que je bénéficie en plus d’un Franc Suisse qui est à des niveaux records. C’était une des plus grosses lignes de mon portefeuille et je récupère presque 15K de liquidités.

- ETF Lyxor Euro Stoxx 600 Real Estate avec une MV -36% (-30% en incluant les dividendes).
Lyxor annonce que cet ETF éligible PEA sera absorbé par un autre ETF non-éligible au PEA. Ca m’oblige à vendre ma ligne au plus mauvais moment, alors que les titres fonciers sont au plus bas. On se serait bien passé de ce genre de magouille, mais je n’ai pas le choix.

- Legrand avec une PV +18% (+24% avec les dividendes)
Dans un contexte de ralentissement conjoncturel, le secteur de la construction prend toujours une bonne claque. Je préfère donc alléger un peu le secteur.

- Linedata avec une PV +43% (+59,9% avec les dividendes)
Le cours a bondi de plus de 30% sur une offre de rachat partiel du capital. J’ai finalement décidé de ne pas attendre l’opération, mais de vendre la totalité de ma ligne sur le marché.

Achats

- M6 Métropole Télévision : 600 actions pour 6,4K
En 2021 à l’annonce du projet de fusion avec TF1, j’avais vendu ma ligne dans la vague d’engouement (vendu à 17,50€ à l’époque) car je craignais qu’il y aurait des problèmes avec les autorités. Entre temps, la fusion a échoué et le titre a sensiblement baissé. Il me semble qu’il se stabilise depuis quelques semaines dans la zone 10-11€. Un prix qui me semble très attractif. Evidemment une chaîne TV est tributaire des recettes de pub, qui ont tendance à baisser dans les périodes de faible conjoncture. Mais je me place pour profiter du rebond d’ici 1 ou 2 ans.
En attendant, il y a un gros dividende pour patienter (en supposant qu’il ne soit pas rogné).

- Teleperformance 19 actions pour 5,2K
Certains me diront que c’est l’antithèse du précédent, mais c’est bien pour cela que je me lance sur cette valeur de croissance, afin de rééquilibrer mon portefeuille.

J’avais déjà étudié le dossier l’année dernière, mais le titre était horriblement cher. Mais il a fortement chuté cette année et me semble revenu à un niveau de valorisation correct.

Renforcements

- Plusieurs petits renforcements de 300 à 500€ :
Total (6 actions), Danone (11 actions), Basf (12 actions), Aubay (12 actions), Kering (1 action), ABC Arbitrage (80 actions), L’Oréal (1 action) et Acomo (27 actions)

- Réinvestissement du dividende en actions pour Mondi (3 actions en plus)

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[+1]    #157 30/10/2022 09h42

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DETAILS DU PORTEFEUILLE FIN OCTOBRE










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#158 01/12/2022 11h19

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REPORTING NOVEMBRE 2022


Merci à Monsieur Powell et aux autres représentants locaux de la Fed d’avoir signalé au cours du mois que la hausse des taux directeurs devrait ralentir à l’avenir. Cela aura permis une poursuite du rebond des marchés. Mon portefeuille a remonté à -6,8% YTD. Toujours en négatif mais déjà moins vilain qu’il y a quelques mois.

Le mois dernier j’avais acheté deux nouvelles valeurs, à savoir Teleperformance et M6. Et hasard du sort, je me retrouve avec le meilleur et le pire sur les bras ! Teleperformance a subi les foudres du marché après l’annonce d’une enquête en Colombie concernant des mauvaises conditions de travail : le comble pour une société qui se vante sur son site internet d’avoir récolté de nombreuses récompenses (Fortune World’s Top 25 Workplaces). Ma récompense à moi se limite à un -22% de perf en 1 mois !

D’un autre côté, j’avais acheté M6 au rabais après le crash faisant suite à l’abandon de la fusion avec TF1. J’estimais le titre très faiblement valorisé avec un bon potentiel de rebond à MT. Il a finalement rebondi de +29% en 1 mois. Un peu rapide vu les circonstances, mais savourons l’instant présent.

Réorganisation de ma poche foncières


Il y a deux ans, j’avais ouvert deux lignes d’ETF Fonciers (Europe / Global) afin de mieux répartir mon risque, en complément de mes titres individuels. Le mois dernier j’ai dû vendre ma ligne européenne, car le titre perd son éligibilité au PEA. Ma diversification ETF ne fait donc plus de sens et j’ai vendu l’autre ETF sur le marché (Lyxor Epra Nareit global). A la place j’ai renforcé ma ligne Alexandria et j’ai acheté Realty Income, un classique bien connu. En termes de diversification je suis maintenant quand même bien loti : environ 50% de foncières européennes (surtout France) et environ 50% de foncières US.

Il faut reconnaitre que Realty Income a de nombreux atouts : pas de grands temples en marbre et en acier qui sont à la peine, mais essentiellement des locaux commerciaux individuels, facilement adaptables et relouables ; une structure de coûts allégée (modèle triple net oblige) et enfin une très bonne notation (A+ chez Standard&Poors) ce qui est rare chez les foncières.



Mouvements du mois


-Apport de 1000€

Ventes

- ETF Lyxor Epra Nareit Global avec une PV +2,5% (+7,9% avec les dividendes)

Achats

- Realty Income 82 actions pour 5K

- Procter&Gamble 38 actions pour 5K
(un classique des portefeuilles de rendement, solide, non cyclique)

Renforcements

- Intuit 7 actions pour 2,6K

- Broadridge 19 actions pour 2,5K

- Alexandria Real Estate 17 actions pour 2,5K

- Algonquin 126 actions pour 1K

- iShares MSCI Japan 78 parts pour 1K

- Morgan Stanley US Advantage (Sicav) renforcement pour 570€

- Plusieurs petits renforcements de 300 à 800€ sur PEA : Robertet (1 action à 826€), L’Oréal (1 action à 307€, Kering (1 action à 485€), ALD Automotive (44 actions à 10,95€)

- Réinvestissement du dividende en actions pour Diageo (2 actions en plus)

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Favoris 1    #159 26/12/2022 10h53

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Cap sur la retraite en 2026


Parmi ceux qui suivent ma file, il y a beaucoup de lecteurs qui sont dans une situation semblable à la mienne (proche de la retraite) ou qui nourrissent l’ambition de devenir rentier avant l’heure grâce aux revenus du patrimoine. La décision de franchir le cap d’un statut de salarié avec des revenus prévisibles au statut de retraité/rentier est difficile et comporte des risques et de nombreuses incertitudes. Pour ceux que ça intéresse, je vais faire ci-après un bilan très personnel de ma situation et de mes objectifs dans les années à venir.

Jusqu’à présent, je pensais partir à la retraite en août 2028 et dans ce cas de figure, aucun problème financier, car le montant de ma retraite nette couvrirait largement la totalité de mes dépenses courantes, même si la capacité d’épargne tomberait évidemment fortement.

Depuis quelque temps je me lasse toutefois de plus en plus du statut de salarié. Après des décennies de « bons et loyaux services », le temps commence à se faire long. C’est assez étrange, mais ce n’est pas le fait de travailler qui me gène vraiment, c’est plutôt tout ce qu’il y a autour : la course contre la montre tous les matins pour être à l’heure, les éternels ralentissements et bouchons (toujours aux mêmes endroits), le baratin de la direction sur les économies qu’il faut faire (alors que les dirigeants eux se remplissent copieusement les poches sans compter)… Je pourrais faire un long inventaire à la Prévert, mais je suis certain que tout le monde connait déjà tout ça.

Pour faire court, j’ambitionne maintenant de partir à la retraite 1 ou 2 ans avant terme, en acceptant les coupes dans la future retraite et les conséquences financières que cela entraîne. Partir 1 an plus tôt, ce n’est pas dramatique. Mais 2 ans plus tôt, ça mord quand même sérieusement dans les revenus ! Dans mon cas personnel, la situation est même particulièrement complexe, puisque dans ma vie j’ai travaillé dans trois pays (France, Allemagne, Suisse) et que ma retraite sera un assemblage en provenance de 4 organismes différents et avec des dates de versement qui ne commencent pas la même année : en Allemagne l’âge légal de la retraite est maintenant à 67 ans, en Suisse il est à 65 ans pour la caisse d’Etat (AHV). Toutefois en Suisse, une grande partie des cotisations va dans un fonds de pension par capitalisation, qui lui peut être activé par anticipation si l’on accepte les coupes dans les montants servis.

J’ai passé pas mal de temps à décortiquer tout ça, j’ai rassemblé les « devis » des différentes caisses de retraite et les montants qui me seront versés dans différents cas de figure et j’ai fait des calculs projectifs précis des revenus/retraites à percevoir dans le futur (sur une base nette de prélèvements et impôts).



Etat actuel


Je suis salarié actif et le montant de mes revenus nets du travail est largement supérieur à mes dépenses. Pour 2022 j’ai par exemple généré une capacité d’épargne primaire de 1553€ par mois, ce qui est très confortable.

Projection en cas de retraite anticipée en août 2026


On passe dans le vif du sujet et c’est là que les choses se compliquent. Compte tenu de mon cursus professionnel et du décalage des dates de versement des caisses de retraites, je fais face à 3 années de vaches maigres (2027 à 2029) au cours desquelles mes revenus sont largement inférieurs aux dépenses. L’année 2027 est particulièrement critique, avec un déficit mensuel de -1747€.

Revenus complémentaires du capital


J’ai bien sûr déjà commencé depuis longue date à construire un patrimoine qui génère des revenus de capitaux, avec 3 poches (revenus fonciers, dividendes d’actions et intérêts).

Le plus simple à prendre en compte, ce sont les revenus fonciers. Je suis propriétaire d’un petit studio loué. Il est presque neuf (2019) et donc aux normes actuelles. Pas de grands travaux à attendre dans un futur proche. Il me rapporte 466€ net par mois. Les frais liés à ce bien (assurance, impôts, certaines charges qui sont à ma solde) sont déjà inclus dans mes dépenses.

Après prise en compte des loyers, mon déficit courant est moins dramatique, mais se monte quand même encore à -1281€ pour l’année critique 2027.

Mon portefeuille d’actions a généré cette année un revenu d’environ 1507€ nets par mois. C’est un chiffre provisoire, mais il ne bougera plus beaucoup d’ici le 31.12 (juste encore quelques revenus US à percevoir). C’est une forte hausse par rapport à 2021, mais largement dopé par des éléments non récurrents (dividendes exceptionnels, dividendes de foncières servis à partir de remboursement de capital non taxables, gains de change). Sur une base ajustée de tous ces éléments favorables, j’estime que mes dividendes nets auraient été d’environ 1330€ nets par mois.

Bonne nouvelle donc : avec mes revenus de dividendes, je couvre pour la première fois mon déficit de revenus attendu en 2027. L’ambition d’un départ anticipé à la retraite devient une réalité jouable smile

Incertitudes


Dans mes calculs, je suis parti sur des chiffres précis et tangibles. Je n’ai pas tenu compte de l’inflation, ni des éventuelles hausses de salaires et/ou revalorisations de retraites. Logiquement, une poursuite de l’inflation actuelle augmenterait mes dépenses, mais je considère qu’un départ anticipé à la retraite réduira aussi certaines dépenses qui sont directement liés au travail.

Incertitude sur ma retraite en provenance de Suisse. Ces dernières années le cours du CHF a progressé par rapport à l’EUR, ce qui est à mon avantage. Mais on ne peut exclure une baisse dans le futur.

Incertitude enfin sur le montant des dividendes : les années de crises (2001-02 / 2008-09 / 2020) ont montré que les réductions ou coupes peuvent être importantes (entre -10% et -20%).

Filets de sécurité


Mon portefeuille d’actions est largement diversifié et j’ai pris soin de panacher les titres (en gros 1/3 de titres à gros dividendes (pas toujours très sûrs), 1/3 de titres core très solides (Air Liquide, LVMH, Essilor, PepsiCo, McDonald’s, Procter&Gamble…) et 1/3 de valeurs de croissance. Je table donc sur une hausse organique des dividendes d’au moins 5% par an, sauf années de crises.

D’ici 2026 j’ai encore 3 années devant moi pour réinvestir l’intégralité des dividendes et faire des apports complémentaires. D’ici la retraite, le cash flow devrait donc encore progresser substantiellement, ce qui améliore ma marge de manœuvre.

Enfin, parmi mes valeurs de croissance, il y en a certaines qui ne versent pas de dividendes (Adobe, Salesforce, Alphabet par exemple) mais que je garde pour bonifier sur le LT ma performance. En cas de besoin, je peux toujours envisager de les vendre et de grossir à la place mes valeurs de distribution.

Dernière arme secrète : j’ai encore quelques obligations et autres produits de taux (PEL, Assurance vie). J’ai beaucoup réduit ces positions au cours des dernières années compte tenu de la faible rentabilité (ce qui est particulièrement vrai avec l’inflation actuelle). Au total je perçois encore 436€ d’intérêts net par mois. Je ne compte pas les dépenser pour financer mes dépenses courantes, mais continuer à les thésauriser pour financer les éventuels cas difficiles ou dépenses inattendues. En cas de très gros besoins, je pourrais bien évidemment aussi vendre et monétiser cette partie de mon patrimoine.

Au final


Je pense avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un départ à la retraite anticipé, je pense avoir les moyens financiers pour vivre sans me priver et j’espère avoir pensé et étudié mentalement toutes les éventualités. Le cap pour une fin de la rat race en août 2026 est pris !

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#160 26/12/2022 14h52

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Bonjour Ankh,

Vos réflexions sont intéressantes. Je ne sais pas pour ma part dans quel état de lassitude je serai à votre âge, mais un an de salariat supplémentaire (si évidemment pas de souffrances physiques ou psychologiques au travail bien sur) ne me parait pas insurmontable étant donné la grosse décote qui vous attend alors que vous aurez accompli 98% du boulot.

On parle de 215 jours grosso modo. Ca passe vite..

Il est évidemment facile de tenir ces propos lorsqu’à peine 1/3 du chemin a été parcouru comme c’est mon cas.

Un lever de pied voire même un départ anticipé moyennant une prime de votre employeur n’est pas envisageable?

Une option que j’exècre personnellement mais que beaucoup ont utilisé dans mes différentes entreprises: une mise au chômage 1 an avant la retraite?

Bien à vous,

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#161 26/12/2022 17h21

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Bonsoir Ankh

Ce sont les questions que je me posais il y a 7 ans à quelques mois de mon départ en préretraite.
Pour les calculs chaque cas est différent.

Permettez-moi d’ajouter deux points à votre réflexion :
Vous devrez faire face à une autre incertitude celle de la fiscalité en particulier celle de vos revenus mobiliers et immobiliers.
Mais aussi à une certitude, celle d’avoir acquis la pleine disposition de toutes les heures qui vous restent à vivre, et je vous souhaite qu’elles soient nombreuses.

Dernière modification par bajb (26/12/2022 17h22)


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#162 26/12/2022 18h18

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Bonjour Ankh,

que voila des réflexions qui résonnent, pour ceux qui sont dans notre tranche d’âge.
Une suggestion, qui peut être adaptée ou non à votre cas: éventuellement une retraite progressive? il "suffit" d’avoir 60 ans révolus, 150 trimestres cotisés mini, et un temps partiel entre 40 et 80% pour pouvoir y prétendre. Le "point faible": il faut l’accord de l’employeur pour le temps partiel, donc il vaut mieux amener l’idée progressivement.

Mais si l’on combine cela à une dose de télétravail, je trouve pas mal d’intérêts à la formule:
. beaucoup moins de trajets, et de charge mentale afférente
. on réduit progressivement la voilure, et avec le temps libéré on fait ce qu’on veut…tout en restant "connecté" à la vie pro tant qu’on y trouve encore du sens
. l’Etat nous verse une partie de notre temps libéré avec un petit morceau de retraite (grosse décote sans doute mais c’est du ’bonus’ par rapport à un temps partiel sec: cela vous paie au moins une partie de vos nouveaux loisirs!)
. et bien sûr on continue d’engranger des trimestres et donc la décote lors du calcul de la retraite finale sera bien amenuisée.

Cerise sur le gâteau, si vous avez un Compte Epargne Temps bien alimenté: vous couplez les 2. Mettons que vous ayez 6 mois au CET, et vous prenez une retraite progressive à mi-temps. Vous faites votre temps partiel pendant un an, puis vous enchaînez avec votre CET en congé de fin de carrière, vous avez alors 12 mois de plus de rémunérés à 50% et bien sûr vous continuez de toucher votre premier bout de retraite durant tout ce temps.

Perso je vais attendre courant 2023 pour savoir à quelle sauce l’Etat français pense nous cuisiner avec sa nouvelle "réforme" des retraites, mais mon scénario privilégié est quelque chose de ce genre là. Pour l’instant je n’ai rien rien dégainé car encore un poil trop jeune, mais j’ai déjà évoqué l’idée d’une retraite progressive l’année de mes 60 ans, qui a reçu un accueil positif du management et de la RH…ceci dit, beaucoup de choses peuvent changer d’ici 12 à 18 mois où je chercherai à concrétiser le plan, ce n’est encore qu’un scénario parmi d’autres!

Bonne soirée.

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#163 26/12/2022 19h03

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INTJ

Selden a écrit :

On parle de 215 jours grosso modo. Ca passe vite..

C’est bien le problème : ça passe vite, trop vite pour consacrer ces 215 jours à une activité devenue pénible dans l’espoir d’obtenir un peu plus de confort matériel.

@Ankh : Je vous souhaite tout le bonheur et la chance possible smile


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#164 26/12/2022 19h11

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@Selden @Bajb @Eric88450 @Double Trouble

Concernant mon travail actuel, je n’ai (heureusement) pas de problèmes particuliers. Je suis bien payé, j’ai droit à 6 semaines de congés payés et depuis 2021 je fais 1 jour de télétravail par semaine, ce qui réduit le stress et le temps perdu dans les déplacements. Je commence juste par me dire, que le temps commence par être long et que ce serait bien de profiter un peu plus de la vie pendant qu’on est encore en forme.

Dans l’état actuel des choses, je ne prévois pas de réduire mon temps de travail à 80% par exemple. En fin de carrière, c’est là où on gagne le plus et qu’on cotise le plus dans les caisses de retraite. Donc des années précieuses pour accumuler des réserves et doper le capital-retraite.

J’envisage plutôt de partir 1 ou 2 ans plus tôt que prévu. Si j’avance la retraite d’1 an, pas de problèmes financiers : le montant de mes retraites couvrirait l’intégralité de mes dépenses (malgré la réduction). Ca ne mord que si j’avance l’âge de départ de 2 ans, soit le calcul que j’ai posté sur ma file.
Je n’ai pas encore discuté avec mon employeur de cette question (il est encore un peu trop tôt pour ça) mais vous avez tout à fait raison, la question d’un chômage en dernière année ou d’une prime de départ, ce sont des thèmes à creuser le moment venu.

Dans les projections que j’ai publiées, je pars actuellement d’un déficit primaire de -1747€ par mois en 2027 entre mes revenus du travail et mes dépenses. Cependant si j’inclus les revenus fonciers (466€ par mois) et les dividendes nets ajustés (1330€) mon budget est équilibré, avec un surplus de +49€ par mois. Pour les dividendes, j’ai pris exprès un montant ajusté des coupons exceptionnels et hors gains de change de 2022 pour ne pas être trop optimiste. Si les USA entrent en récession, les Bourses seront encore à la peine en 2023 et le Dollar pourrait retomber au niveau où il était fin 2021.

Concernant mes projections, j’ai fait un calcul a minima avec les données connues actuellement. Mais en travaillant encore 3 ans, le capital-retraite devrait encore monter un peu. Enfin, côté dividendes, je table sur une hausse moyenne de 5% par an, à laquelle s’ajoute le réinvestissement des sommes perçues et quelques apports complémentaires. Si tout se passe comme prévu, je devrais donc atteindre dans les 1800€ de dividendes nets d’ici la retraite, auquel cas mes revenus totaux seraient franchement au-dessus de mes dépenses (en consommant les revenus financiers).

Ironie du sort, en 2029/2030 lorsque je serais en pleine possession de tous les droits à la retraite, mes revenus et dépenses seront à l’équilibre au niveau du budget primaire. Et à côté de cela il y aura en plus dans les 2000€ de revenus financiers nets par mois, dont je n’aurai pas vraiment besoin pour vivre. Donc quelques années creuses à passer, avant de retomber dans l’abondance. Vive la luxure à partir de 2029/2030 smile

Ceci étant dit, mon objectif actuel est d’arrêter le travail à la mi-2026. Mais en fonction de l’évolution des choses, je peux parfaitement envisager de faire encore une année en plus. Je referrai un bilan fin 2023 et on verra comment se présentent les chiffres mis à jour.

@Bajb

Dans mes projections, j’ai fait des calculs avec les règles d’imposition actuelles et j’ai pris le barème d’imposition annoncé pour 2023 (le plus actuel).

Mais vous avez raison, quand je referai mes calculs l’année prochaine, j’intègrerai aussi un scénario « worst case ». Il est clair qu’en France on n’est pas à l’abri d’un revirement politique très à droite, ou même très à gauche. Fiscalement parlant, Marine Le Pen ne me fait pas trop peur, mais l’accès au pouvoir d’un Mélenchon&Co. pourrait avoir des implications très néfastes sur l’imposition.

@Eric 88450

Mer.ci pour vos remarques/suggestions. Je n’ai pas encore étudié la question d’une retraite progressive, mais c’est effectivement une piste à creuser.

Concernant le télétravail, je pratique déjà cela 1 jour par semaine. Actuellement mon employeur planche sur la possibilité d’autoriser 2 jours par semaine à la maison : a priori cela devrait se faire au début de l’année prochaine. C’est vrai que ça facilite le quotidien et permet de gagner du temps.
Qui sait, peut-être que je déciderai alors de travailler quand même encore un peu plus longtemps smile

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#165 26/12/2022 19h27

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Pour moi, le choix dépend surtout de la situation familiale.

Si vous des enfants ou pas.

Pour ceux qui ont des enfants, comme nous avons tous une dette financière et écologique pour les générations suivantes, je travaillerai le temps qu’il faut pour que ma fille parte sur de bonnes bases.

Si je n’avais pas eu d’enfants, je me serai arrêté de travailler vers 55 ans. J’ai 49 ans.

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#166 26/12/2022 22h14

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Bonjour Ankh,

Vos réflexions sont intéressantes à l’approche du grand saut.

Dites moi si j’ai mal compris, votre future rente est basée sur :

- La bourse : portefeuille diversifié dividendes + croissance.
- L’immobilier : gestion directe d’un studio.
- La pension de retraite.

Quelles raisons vous ont fait écarter les SCPI ? A première vue, elles auraient pu constituer une poche importante de votre future rente.

Bien à vous.


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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#167 27/12/2022 13h31

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Bonjour RadioInvest

Vous avez raison: les actions représentent une part importante de mon patrimoine financier: 56% (dont 51% d’actions classiques et 5% de foncières).

Concernant l’immobilier, j’avais jusqu’en 2021 deux appartements en location: un ancien et un neuf. J’estimais donc à l’époque qu’il y avait assez d’immobilier dans mes placements. Entre temps, les choses ont évolué: j’ai gardé l’appartement neuf et revendu l’ancien. Après un bilan énergétique (note "E") et le départ des derniers locataires, j’avais prévu une rénovation totale, mais le coût aurait été très élevé pour gagner plusieurs points dans la notation. Mais bon, pas grave, car j’ai des projets avec le produit de la vente:
- Je vais en dépenser une partie pour rénover ma résidence principale (dont je suis propriétaire). Cette année j’ai déjà remplacé les fenêtres et les portes. Le reste pour 2023
-Enfin je vais améliorer aussi mon capital-retraite, car j’ai la possibilité de faire un rachat de cotisations. Là aussi c’est prévu pour 2023.

Pour finir, j’ai une petite enveloppe de OPCI dans un contrat d’assurance-vie (valeur 34K) qui ne verse rien, mais thésaurise les revenus. Si j’ai pris ce produit, c’est parce qu’il n’y avais pas de SCPI disponible.
Mais vous avez raison, un peu de SCPI ne ferait pas de mal et j’envisage de retirer les fonds de l’assurance-vie et d’acheter quelques parts de SCPI à la place. Mais il y a encore du pain sur la planche, car je ne connais pas grand chose à ces produits et vu le nombre de SCPI qui existent, pas facile de choisir !

Je viens justement de mettre à jour mon bilan patrimonial que voici. Je précise que ma résidence principale n’est pas intégrée, car elle ne rapporte rien et n’est pas à vendre smile
Les montants sur Livrets sont importants à titre temporaire: ils serviront à mes projets de rachat de cotisations et rénovations prévus en 2023

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[+1]    #168 04/01/2023 19h01

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REPORTING DECEMBRE 2022


Une année mouvementée s’achève et il n’y aura pas eu de rallye de fin d’année comme souvent, mais une vive rechute au contraire. Mon portefeuille termine l’année sur une performance de -9,3%. Pas réjouissant, mais un peu mieux que mes indices de comparaison.

Au cas par cas, l’évolution des titres est très heurtée. Au vu du ralentissement conjoncturel, toutes les sociétés cycliques ont baissé. Avec la hausse des taux, toutes les sociétés ayant un endettement structurel élevé (foncières, télécoms, utilities) ont également bu la tasse. Côté positif, je note la hausse des sociétés très défensives et en particulier le secteur pharma et associés (Merck, Gilead, Cigna). Enfin, plusieurs OPA ou OPRA (Albioma, Valora, Linedata) m’auront permis d’engranger quelques bénéfices. Comme beaucoup de membres du forum, j’ai pris une bonne claque avec l’effondrement de Atos et Orpéa, mais j’ai quand même bien fait de les vendre à perte au début de l’année, car entre temps ces titres sont tombés encore bien plus bas.

Dans l’ensemble, ma stratégie générale (diversification, décorrélation des différentes lignes, fond de portefeuille solide de valeurs à faible drawback) a fait ses preuves, puisqu’elle a limité la casse. Ce sont en fait les valeurs de croissance qui sont censées doper la performance, qui ont tiré le tout vers le bas. Mais je ne compte rien changer de fondamental, ni de vendre les titres de croissance à perte. Lorsque l’inflation sera sous contrôle et lorsque la Fed et la BCE en auront fini avec les hausses de taux, les valeurs de croissance finiront par se reprendre. Mais il faudra patienter encore un peu, car dans l’immédiat les perspectives ne sont pas très bonnes. Intérêts élevés, faible croissance générale et très probable récession (y compris aux USA), les prochains mois risquent d’être encore perturbés.

Dividendes


A défaut d’avoir une performance positive sur l’année, au moins les dividendes ont été au rendez-vous. Sur l’année j’ai perçu 19.096€ après prélèvements, ce qui est largement supérieur à mes attentes. Le tout ayant été dopé par des dividendes exceptionnels et la hausse des devises (surtout USD) face à l’Euro.

Une bonne moitié de mes dividendes bruts a été encaissé sur un PEA. En cas de retrait des fonds, il me faudrait encore payer 17,2% sur les gains financiers réalisés. Si je déduis l’impôt latent, il me resterait 17.951€ (net de tout) soit 1496€ net en base mensuelle.

Pour 2023 la barre est placée très haut, car les devises refluent déjà depuis l’été et les effets positifs s’estompent. Mais attendons déjà les résultats annuels des entreprises pour découvrir les distributions prévues.



Mouvements du mois


- Apport de 1000€

Renforcements

- Prologis (US) 23 actions pour 2,5K
Doublement de ma ligne existante

- Nemetschek (DE) 21 actions à 48,55€ (1K au total)
Les valeurs de croissance n’ont toujours pas la cote, mais ça me permet de baisser le PRU en attendant les jours meilleurs

- Bouygues 36 actions à 28,25€ (1K au total)

- Kering 2 actions à 484€
A mon avis, un prix modique et une valorisation très value pour une société de qualité

- Plusieurs petits renforcements de 500 à 700€ : Groupe Guillin (26 actions), Guerbet (30 actions) et Perrier Industrie (8 actions)

- J’ai participé aussi à l’augmentation de capital de ALD Automotive à hauteur de mes droits, soit 192 actions à 7,50€ (1440€ au total)

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#169 05/01/2023 18h09

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DETAILS DU PORTEFEUILLE AU 31.12.2022
















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[+10]    #170 15/01/2023 10h22

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BILAN DE LONG TERME 1993-2022






Mon portefeuille fête ses 30 ans d’existence. Il aura vu l’envolée spectaculaire de la fin des années 90, il a survécu aux crashs telluriques de 2001-02 et 2008-09 et il a réussi à déjouer (tantôt bien, tantôt plus mal) la crise de l’Euro (2011) et la crise du Covid (2020) et moult autres petites crises entre temps.

Sur 30 ans j’affiche un TRI annualisé de 7,9% par an, ce qui se compare au MSCI Europe (+7,8%) et au MSCI World en EUR (+8,2%). Dans la mesure où ma performance est impactée par les frais de courtage, les frais annexes (TTF, Stamp fee…) et l’imposition des dividendes qui me mangent de la performance, j’estime que le portefeuille tient bien la route.

On pourra noter que mon portefeuille a toutefois pris du retard sur les 10 dernières années. Cela est dû à 3 facteurs principaux :

- Les valeurs US ont surperformé les valeurs européennes, grâce aux grandes valeurs technologiques (GAFAM entre autres). Dans l’indice World, les titres US représentent plus de 65% du total, alors que mon portefeuille est surtout européen avec « seulement » 30% de titres US.

- L’indice World en EUR a également bénéficié de l’envolée du Dollar par rapport à l’Euro depuis la crise de 2011, ce dont je n’ai bénéficié que partiellement.

- Enfin, depuis 2017-2018 j’ai transformé mon portefeuille vers plus de valeurs de rendement, de manière à générer une rente. Il est bien connu que la majorité des valeurs à gros dividende sont des sociétés matures, dont la performance boursière est inférieure à la moyenne. Donc logiquement ma réorientation stratégique pèse sur la perf totale. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. Je suis maintenant à quelques années de la phase de consommation et ma priorité est (et reste) de générer un cash flow régulier qui servira de rente.

Dividendes




Pour 2022 j’ai généré 23.227€ de dividendes bruts, soit 19.096€ effectivement crédités sur mes comptes après prélèvements. La moitié environ des dividendes bruts est sur un PEA, l’autre moitié sur deux comptes titres.

Les dividendes sur PEA n’ont pas encore été taxés en France. Le PEA a actuellement une valeur de marché de 353 K€, dont 124 K€ d’apports effectués et 229 K€ de gains financiers taxables à 17,2% en cas de retrait. La taxation pondérée serait actuellement de 11,15%.
C’est peut-être le seul avantage d’une année de baisse comme 2022 : si je retirais maintenant mes dividendes, ça me coûterait moins d’impôts puisque les PV latentes ont fondu.

Au final, en déduisant encore l’impôt latent du PEA, il me resterait 17.952€ de dividendes nets de tout, soit 1.496€ en base mensuelle.

Perspectives 2023 et au-delà


Evolution de la rente nette mensuelle :
2018    576€
2019    826€
2020    791€
2021  1.122€
2022  1.496€

La réorientation de mon portefeuille entre 2018 et 2020 porte ses fruits, puisque la rente nette atteint maintenant le niveau voulu. J’estime que le portefeuille a atteint sa vitesse de croisière. Dans les prochains temps je ne prévois pas d’apports importants sur mes comptes actions, car je vais affecter une partie de ma capacité d’épargne au marché obligataire et aussi une partie pour mettre de l’ordre dans mes caisses de retraite (rachat de cotisations).

Pour 2022 on notera aussi que le rendement a été dopé par des dividendes exceptionnels et la hausse sensible du USD. Hors effets favorables, j’estime que la rente mensuelle nette aurait été de l’ordre de 1.330€. Avec le Dollar qui reflue depuis quelques mois déjà, l’année 2023 se présente plus difficile.

A priori la hausse de mon rendement ne sera plus aussi spectaculaire à l’avenir, mais la hausse organique moyenne des dividendes est de plus de 5% par an et je compte encore réinvestir la totalité de mes dividendes perçus, ce qui alimentera encore un peu l’effet boule de neige. Avec une inflation qui s’est brutalement réveillée et qui pourrait rester au-dessus des 2% visés par les banques centrales pendant quelque temps, il est impératif d’avoir une rente de dividendes qui peut progresser au fil des années pour compenser la hausse du coût de la vie.

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#171 15/01/2023 11h00

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Ah, l’année 1999 et sa "bulle Internet" (qui a éclaté en mars 2000) !
Dommage que nous avions un petit capital à cette époque, reverrons-nous une telle année ?

Je n’accorderais pas tant d’importance aux dividendes.
La rente peut aussi être obtenue par les plus-values,
en vendant une petite partie d’une ligne d’actions ayant bien progressé.
Imaginez que vous ayez acheté Amazon en 1997, votre performance serait de 108 922,22 % depuis le début

Dernière modification par ArnvaldIngofson (15/01/2023 11h01)


Dif tor heh smusma

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#172 15/01/2023 11h55

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Bonjour.

Interessant de voir le TRI se stabiliser et tourner autour des 8% passé une quinzaine d’années.
Ca colle tout à fait avec tous les écrits sur la performance d’un panier diversifié d’actions sur le long terme ,mais c’est pas tous les jours que l’on croise le reporting d’un tel portefeuille fait par un particulier sur 30 ans!

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#173 15/01/2023 17h18

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@Arnwald

Vous avez raison, 1999 a été une année exceptionnelle. Sur le nouveau marché, 4 valeurs avaient fait entre +600 et +1001% de performance. J’étais pas peu fier d’avoir Team Partners Group et Valtech en portefeuille, mais j’étais quand même déçu d’avoir choisi seulement les numéros 3 et 4 du lot, alors que Europstat et F1 System ont fait encore bien mieux smile

Toujours est-il que j’ai reperdu l’essentiel de mes gains latents l’année suivante et que j’ai revendu mes deux stars à contre-coeur pour éviter que les lignes ne tombent dans le rouge. Un vrai casino !

Team Partners a par la suite été racheté à vil prix et Valtech a vivoté pendant une dizaine d’années avant d’être sorti de la cote pour pas cher non plus (buy out). Comme quoi certaines stars déchues ne reviennent jamais.

Amazon que vous citez, je ne l’avais pas identifiée à l’époque. Mais qui aurait pu dire qu’elle deviendrait un multibagger et une des plus grandes entreprises du monde? Après-coup on en sait toujours plus.

@Garprenti
Sur le très long terme, la valorisation des indices suit à peu près la croissance des bénéfices. Sur le CAC 40 la hausse moyenne des BNPA est de l’ordre de 7% par an. Donc au final, une performance d’environ 8% par an est logique.

Dans mon cas, il faut dire aussi qu’au fil des ans, j’ai augmenté fortement le nombre de lignes, avec une diversification par secteurs, par pays et par style. En gros, j’ai donc fait mon propre ETF diversifié et qui tend donc vers la moyenne. Moi j’en suis pas mécontent, car un portefeuille qui n’est pas trop capricieux, ça m’aide à dormir tranquillement surtout dans les années de crise.

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#174 15/01/2023 18h49

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Bonjour,

Je suis toujours surpris du temps passé par les investisseurs en actions pour constituer leur portefeuille.

Cependant, comme je ne fais que du trading sur options, je m’interroge sur l’utilité de tout cela.

Une seule phrase de votre message résume mon sentiment.

Sur 30 ans j’affiche un TRI annualisé de 7,9% par an, ce qui se compare au MSCI Europe (+7,8%) et au MSCI World en EUR (+8,2%).

Depuis 30 ans, il suffisait donc d’acheter le MSCI world pour faire mieux.

WB avait donc raison de dire que la plupart des investisseurs ne peuvent pas battre un indice de référence.

Félicitation pour votre résilience.

Je pense que l’avenir donnera de moins en moins raison au buy and hold surtout que l’on sort de la meilleur décennie sur les marchés financiers.

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#175 15/01/2023 21h14

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. . . il y a 30 ans ,trouver un ETF sur le MSCI world ne devait pas être chose facile pour un investisseur européen . . .

De plus ,il y a un tas de très bonnes raisons pour un investisseur de préférer les titres vifs aux trackers.

Coller aux indices sur 30 ans pour un investisseur individuel investi en titres vifs est je trouve une excellente performance .

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