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[+1]    #1 14/01/2015 19h48

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Comme chef d’entreprise, je considèrerais que ma trésorerie (à court terme comme à moyen terme) n’est pas une somme à investir dans une opération où je pourrais perdre de l’argent, ou avoir un souci de liquidité (pour récupérer mon argent à très court terme si j’en ai besoin), si cette opération n’a pas un intérêt (par ex. stratégique) en relation avec l’activité de mon entreprise. 

Donc investir dans les obligations d’une autre entreprise, ce qui présente un risque, nécessite une analyse de cette autre entreprise, un suivi, etc., ne me semble pas une option à envisager (sauf si l’activité de mon entreprise était de gérer des obligations ou de tels risques, mais fort peu de TPE ont ce genre d’activité ou de compétence).

Mots-clés : eurl, investir tresorerie société, sarl, sas


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[+1]    #2 08/10/2015 23h01

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Bonjour,

Pour un autoentreoreneur je vois pas à quelle type d’optimisation vous pensez puisque la structure est transparente fiscalement et qu’ il ne s’agit pas d’une société avec personne morale distincte (votre autoentreprise, c’est vous, et l’argent peut même être encaissé directement sur un de vos comptes persos à partir du moment où il est dédié à l’activité de l’entreprise).

En clair l’argent arrive directement "dans votre poche" modulo les cotisations et prélèvements fiscaux (ou intégration à l’IR selon le choix que vous avez fait).

Dernière modification par Geronimo (08/10/2015 23h05)

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[+1]    #3 18/11/2015 19h33

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Si je comprends bien, votre objectif est d’arriver à récupérer les bénéfices accumulés dans une SASU sans supporter trop d’impôts sur le revenu.

Compte tenu du peu d’informations données sur votre situation personnelle (âge, nouvelle situation professionnelle, revenus hors sasu, situation familiale et matrimoniale, etc…) et sur la SASU (quelle activité , date de création de la SASU, mode d’acquisition des parts), je ne peux vous donner que quelques pistes de réflexion.

Vous avez, en gros, trois stratégies à étudier :

- soit vous revendez votre entreprise à une structure susceptible de vous la racheter, dans le but de bénéficier de la fiscalité applicable aux plus-values sur cessions de titres.

Cette fiscalité peut être intéressante, en particulier si vous êtes détenteur des parts depuis plus de huit ans et que vous êtes éligible au dispositif de l’article 150-O D 1 quater B 1°. Vous bénéficiez alors d’un abattement renforcé de 85% de la plus-value, si vous détenez les titres depuis plus de 8 ans.

Ce type de service peut être rendu par des structures spécialisées dans la "défaisance", contre rémunération.

- soit vous réinvestissez la trésorerie dans de l’usufruit de parts de SCPI, et vous distribuez du dividende de façon cadencée, en tenant compte de votre fiscalité personnelle et de la durée prévisionnelle de cet usufruit.

Dans cette configuration, votre fiscalité personnelle pourrait être grandement adoucie en réalisant des versements déductibles de l’impôt sur le revenu, chaque année, sur un PERP, si vous n’êtes pas trop éloigné de l’âge de la retraite.

- soit vous faites donation à vos enfants de cette SASU, pour permettre une liquidation de la structure avec une faible fiscalité, au bénéfice de ceux-ci, si vous n’avez pas besoin de cet argent et que vous entendez leur en faire profiter.

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[+1]    #4 22/10/2017 13h57

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L’intérêt est dans l’amortissement comptable de l’usufruit : la fiscalité réelle est donc très inférieure à 15%.

Dernière modification par cat (22/10/2017 13h59)

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[+2]    #5 24/04/2018 16h27

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Dav26 a écrit :

2/ Pour le placement de ma trésorerie sur des supports d’investissement divers (mobilier/immobilier), je dois modifier l’objet social de la société.

Si vous faites ça directement dans la SARL, quatre points :
- Si vous souhaitez appréhender les gains à titre personnel, ça passera par la case cotisations sociales  (via dividendes soumis aux cotisations sociales si vous êtes au taquet des 10%),
- Ça pourrait gêner une éventuelle vente (future) ou reprise de votre société,
- Tous ces placements resteront la propriété de la SARL, pas la vôtre (donc fiscalité de sortie importante),
- En principe (d’autres plus calés que moi pourrons élaborer sur ce point), vous n’allez avoir accès qu’à un ensemble limité de de supports financiers. Une plus large palette serait disponible dans le cadre d’une holding patrimoniale (contrats de capitalisation par ex.).

Dans une optique patrimoniale (si c’est votre objectif), avez-vous envisagé de créer une société holding à laquelle vous apporteriez les parts de votre SARL (en report d’imposition)? Puis la SARL remonterait des dividendes tous les ans (régime mère-fille par ex.) pour venir ’nourrir’ un PTF mobilier et/ou autres investissements . Juste une option/idée, à regarder si votre objectif est patrimonial (long terme).

Dav26 a écrit :

3/ Un CGPI me conseillait également (si mon ambition est de diminuer drastiquement mes activités pro) de transformer ma SARL en SASU.
Je n’ai pas aujourd’hui fait ce choix, mais j’ai pour principe de ne jamais dire ’jamais’  ;-)…

Pour ma part (situation similaire à la vôtre), je m’y suis toujours refusé. Par principe d’abord (TNS est un choix de vie pour moi - mais ça, c’est très personnel) et aussi tout bêtement parce que dans ma situation personnelle, les coûts supplémentaires (en particulier cotisations sociales et coût commissaire aux comptes) ’effaceraient’ les gains fiscaux d’une sortie en dividendes. Mais ce calcul doit être fait au cas par cas (nb de parts, TMI, envie ou pas de cotiser à la retraite TNS etc.).

Sans compter que ça chatouille depuis longtemps le législateur de faire passer les mandataires sociaux de SAS au même régime que les gérants majoritaires de SARL (cotisations sur dividendes). Le risque est donc une évolution de la réglementation et finalement de se retrouver avec une structure plus onéreuse qu’une SARL mais avec les mêmes règles sur les dividendes…!

Dernière modification par carignan99 (24/04/2018 16h56)

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[+1]    #6 24/04/2018 17h29

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Bonjour

1) personnellement je garderais aussi le CCA si vous n’avez pas besoin d’argent perso grâce à la possibilité de se verser les dividendes sans charges sociales. Mais aussi parce que la fiscalité de sarl à l’is et plus légère que celle perso à l’ir.
La solution est donc d’optimiser cette trésorerie en la capitalisant au sein de la sarl.
-Usufruit SCPI
-Compte titre personne morale avec des fonds certes pas garanti mais peu volatile comme H2o adagio ou autres en espérant un rendement de 3/4% annualisé.
-contrat capitalisation fonds euros aussi si on veut plus de garanti en capital (mais cela est différent du contrat capitalisation perso , il y  des pénalités si sortie avant 4 ans donc horizon un peu plus long)

C’est ce que j’applique à titre perso.

2) je n’avais pas changé l’objet pour ma part mais mon objet social était vaste au départ.

3) idem on m’avait aussi orienté vers le changement SARL SAS mais j’avais pas vu de gros avantages dans mon cas et surtout l’incertitude Macron, du changement RSI,…

Dernière modification par Bike69 (24/04/2018 17h33)

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[+1]    #7 15/11/2018 07h20

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Bonjour

-Compte titre personne morale chez Fortuneo.
Tout est accessible en ligne, pas de droit de garde , un ensemble de fonds assez prudent à 0% de frais d’entrée  comme h2o adagio (durée recommandée 1 à 2 ans) mais aussi de très nombreux fonds connus comme Sextant Grand Large, M&G optimal income…..
Capital non garanti mais ça peut booster la trésorerie.

-Contrat capitalisation, j’en avais ouvert un chez un CGP , les taux sont identiques à ceux perso , il y a juste cette pénalité de sortir avant 4 ans.
Mais j’imagine qu’on doit pouvoir trouver un contrat capitalisation personne morale en ligne ?

-Usufruit SCPI , là aussi CGP en fonction des disponibilités

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[+1]    #8 29/01/2019 22h53

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Bonjour Atten

J’ai déjà acquis Nue propriété perso et usufruit sarl où je suis gérant en respectant la clef de répartition ( je pense que c’est juste ça qu’il faut respecter sans faire une clef trop à son avantage)
Certains disent que c’est déconseillé mais je ne vois pas où serait le soucis, mon CGP non plus me m’a pas alerté.
Il m’a dit qu’il n’y avait aucun problème

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[+3]    #9 02/09/2019 17h50

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Bonjour,

carignan99 a écrit :

Dav26 a écrit :

* En revanche, il me conseille d’exploiter les 85K€ de réserves pour les mettre en augmentation de capital, ce qui permettrait de libérer mon CCA tout en conservant un capital élevé pour les 10% de sorties de dividendes "si l’option sortie importante de dividendes en une fois est trop onéreuse."

Je n’ai pas compris ce point. Quel est l’avantage de faire passer les réserves dans le capital social? Quel impact sur le compte courant d’associé?

Je pense que ça faisait référence à sa stratégie:

Dav26 a écrit :

La stratégie adoptée depuis le début d’activité de la SARL est d’avoir un capital (1) + un Compte courant d’Associé (CCA) (2) élévés, me permettant de me verser chaque année 10% de [(1)+(2)] non soumis aux cotisations sociales.

Base de versement de dividendes net de PS = 10% du capital social (composé du capital de la société + CCA).
Jusqu’à présent il a donc gonflé son capital social principalement en immobilisant des sommes conséquentes qui font partie de son patrimoine privé dans le CCA.
Son CGPI lui a fait remarqué que cet apport au CCA peut être placé plus efficacement au sein de son patrimoine privé.

Ainsi pour compenser la libération du CCA et ne pas diminuer le capital social, incorporer les réserves de trésorerie au capital permet de maintenir la base de distribution de dividendes net de PS.

J’espère que cela répond à votre interrogation,

kirikou

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[+2]    #10 15/09/2019 11h16

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Atten,

vous avez raison, un jour ou l’autre vous passerez à la caisse pour que cet argent devienne le vôtre, à titre personnel.

Quand on place l’argent dans la société, l’idée est que dans certains cas, l’effet boule de neige fera plus que compenser cette ponction en sortie.

Pour illustrer, je reprend les calculs (caricaturaux certes mais c’est pour l’illustration) de MisterVix : 59€ en nom propre ou 123€ en société. Avec un investisseur qui place cette épargne sur 10 ans et récupére sa mise.

Scénario 1 (en nom propre) : 59€ à 5 % par an pendant 10 ans sur un PEA = 96€. Au bout de 10 ans, vous récupérez 96€ - PS sur les gains (6,4€) = 90€ dans votre poche.

Scénario 2 : 123€ à 5 % par an pendant 10 ans, avec les gains annuels imposés à 15 % d’IS = 186€. Au bout de 10 ans, vous sortez en dividendes :
- 63 € de gains (qui ont déjà subis l’IS) - PFU 30 % = 44€ dans votre poche
- Les 123 € de départ (qui avaient déjà subi l’IS) = 123€ - PFU 30 % = 86€
Total dans votre poche = 44€ + 86€ = 130€.

Bilan : 130€ dans votre poche au lieu de 90€ = avantage très net à l’investissement en société.

Évidemment, ça peut varier beaucoup en fonction des contextes. Ce sera encore plus favorable au scénario ’société’ si vous investissez en titres vifs (les PV n’étant imposées qu’en sortie) et sans doute plus favorable pour le scénario 1 si le taux d’IS = 28 % et que vous n’investissez qu’en produits dont les gains sont imposables tous les ans. Et ça dépendra aussi du taux d’IR du contribuable etc.

Mais l’investissement en société pourra être beaucoup plus puissant dans certains cas (pas dans tous).

C’est sans compter les montages de type holding (cf. posts de Serenitis et d’autres), pour diversifier par ex. dans des SCI, générer du déficit pour annuler l’IS sur les gains de placements financiers, pour ’neutraliser’ une partie de la PV de revente ultérieure de la société opérationnelle etc. (mais là, je sort un peu du sujet).

EDIT : je corrige une erreur dans le scénario 2 - les 123€ de départ avaient déjà subis l’IS.

Dernière modification par carignan99 (15/09/2019 11h29)

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[+1]    #11 11/05/2020 17h23

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Okay. Je dirais dans une société à vocation patrimoniale, pourquoi pas.
J’en fais depuis 3 ans en essayant de beaucoup diversifier et en appliquant 3 critères éliminatoires:
- pas d’opérations de marchand de biens
- pas d’opération dont le taux de commercialisation est inférieur à 65%
- pas d’opération à plus de 24 mois

A partir de cette étape j’analyse chaque projet: nature du projet (taille, localisation), qualité du promoteur, structuration de l’opération etc…

En revanche depuis fin février j’ai tout mis en pause car on a peu de visibilité sur l’achèvement des travaux, des signatures des compromis de vente et la commercialisation.

Trouver des projets à 6-12 mois me paraît difficile, d’autant plus que jusqu’à maintenant il y un vrai soucis de transparence lors des souscriptions: les bons deals sont 100% souscrits parfois au moment même de l’ouverture à la souscription.

En termes de fiscalité je ne vois pas de valeur ajoutée à passer par une structure à l’IS mais c’est encore un autre débat.

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Favoris 1   [+2]    #12 12/05/2020 19h20

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Pour qu’il soit préférable de faire travailler la trésorerie au sein de la société à l’IS, mieux vaut être sur qu’elle pourra y travailler assez longtemps pour que la puissance des intérêts composés fasse son effet. Et encore…

Voici une petite simulation, en supposant que la trésorerie travaillera à 5%/an brut, si les bénéfices à l’IS sont imposés à 28%, et que l’associé (supposé ici à 100%) utilise sinon le PFU à 30%, et si la fiscalité reste stable :

Au départ : 100 000 de trésorerie, soit laissée dans la société à l’IS, soit sortie sous forme de dividendes :

(En bleu le montant de la trésorerie (net de tout) si on la sort en année 0 et qu’elle travaille ensuite dans son patrimoine perso, en vert sa valeur si on l’a laissé travailler dans la société IS (valeur dans la colonne en blanc auau milieu) pour la sortir en année N seulement)

La différence (certes toujours en faveur de "laisser la trésorerie dans la société") est, et reste quand même très limitée (elle l’est encore bien plus si le rendement est plus faible que 5%)… Chaque scénario aura des inconvénients en cas de souci/faillite de la société, ou de souci/faillite personelle.

A noter que si on remplace 28% par 15%, laisser la trésorerie au sein de la structure à l’IS devient plus avantageux. (Et si on remplace 28% par 30%, le delta devient 0€ (comme on peut s’y attendre).)


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[+1]    #13 13/05/2020 09h51

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Fructif a écrit :

Il faudrait appliquer l’imposition annuelle uniquement sur la partie dividendes, soit utiliser un produit capitalisant (tel qu’un ETF) pour n’être imposé qu’à la fin.

Sauf si je me trompe, les ETF sont imposés annuellement dans les sociétés à IS sur les PV/MV. Contrairement aux actions où la PV est imposée à la vente.

La simulation de GBL est très intéressante et milite clairement en faveur du PFU mais doit aussi être adapté au cas de chacun car si on a du déficit, on peut également payé 0% d’IS. Les MV sont aussi imputables.

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Favoris 3   [+3]    #14 13/05/2020 18h48

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INTJ

J’ai du mal à comprendre toutes ces discussions.

Je crois qu’il faut comprendre une règle très simple: NE JAMAIS SORTIR  LE CAPITAL D’UNE SOCIETE IS

Toutes les simulations partent du principe que l’on va se verser le capital et liquider la société à un moment. C’est bien évidemment le souhait de beaucoup de personnes, et c’est bien compréhensible, mais je crois que c’est la raison pour laquelle je vois tant de gens désabusés d’avoir fait un montage de capitalisation optimal dans leur structure IS pendant quelques années, et de découvrir que la note et salée quand ils veulent liquider la société. No free lunch, c’est bien la raison pour laquelle tout cela est légal.

Nous sommes tous d’accord pour dire que la société IS est l’outil capitalisant idéal pour les excédents de trésorerie, c’est à dire l’argent EN PLUS de la rémunération que l’on se verse.

Mais dans l’optique de la rente long terme, je pense que le seul intérêt de nos sociétés IS est de demeurer ainsi, et de ne verser que la rente, tout en conservant le capital bien au chaud à l’abris de la moulinette fiscale de toute rémunération.

Ainsi, certes on continuera à payer des frais (compta, TFE, un peu d’IS peût être), mais si la société est dormante ca sera peu, et l’on pourra toujours justifier quelques frais, mais surtout conserver intact le capital et la fiscalité IS. De plus on pourra via rémunération maintenir des cotisations pour maintenir l’accès à la sécu, aux cotisations retraite, etc…

Bref, c’est l’outil parfait pour capitaliser ses excédents, c’est l’outil parfait pour gérer son capital, c’est l’outil parfait pour structurer et transmettre, c’est l’outil parfait pour gérer la rémunération du rentier et ses aspects sociaux. Mais ce n’est vraiment pas une bonne idée de liquider la société.

My 2 cents.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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Favoris 1   [+2]    #15 13/05/2020 20h53

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Objection : il y a de multiples cas où il peut être avantageux de sortir une partie de la trésorerie de la SCI pour a transférer dans le patrimoine personnel.

Un exemple parmi d’autres :
Mr.RentierHeureux a si bien optimisé sa situation, qu’il finance la totalité de son train de vie par des remboursement de CCA de ses sociétés, et quelques retraits de contrats AV dans la limite des 4600€ (9200€ pour un couple) de "gains" retirés. Eventuellement, il se verse aussi une "rémunération de gérant", vers 8k€, histoire de valider 4 trimestres de retraite. Il détient toutes ses actions (et autres valeurs mobilières) côtées via des PEA ou à travers ses sociétés (donc aucun dividende/coupon perçu par lui à ce niveau), tout comme ses biens immobiliers (donc par de revenus fonciers), sauf éventuellement queqlues biens loués meublés (mais avec assez d’amortissements et de frais divers pour que BIC=0).
Du coup, s’il ne sort pas du tout de trésorerie de sa SCI IS (ou d’une autre structure) sous forme de dividende, il aura RFR = 0 (ou éventuellement RFR = 8000), ceci même si son foyer fiscal comporte plusieurs personnes (conjoint, enfants rattachés, etc.).
Vous comprendrez assez facilement qu’il a avantage à sortir une partie des "bénéfices" de ses sociétés sous forme de dividende (ils subiront juste les prélévements sociaux soit 17.2€ pour 100€ de dividende, et éventuellement un petit peu d’IR à 11% de 60€ pour 100€ de dividende), quitte s’il n’en a pas besoin à les réinjecter dans ses sociétés sous forme de CCA. 
(Et en 2018, il a eu encore plus avantage à sortir un plus gros dividende ainsi, sans oublier de cocher la case 2OP).

Accessoirement, tous les raisonnement basés sur le fait que la société à l’IS durerait éternellement me semblent biaisés. Même si on prévoit de la laisser à ses enfants, qui la laisseront à leurs enfants, etc., rien ne garanti que les enfants en question voudront éternellement continuer ainsi (ni que leur situation s’y prêtera) (ni même qu’ils auront envie de continuer, ou qu’ils en seront capables), et qu’ils ne choisiront pas de liquider la structure à l’IS pour utiliser le cash ainsi récupérer pour autre chose (éventuellement à l’autre bout du monde).


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[+1]    #16 04/06/2020 10h44

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INTJ

Relisez les pages de cette file, la fiscalité des opcvm n’est pas la même que celle des titres vifs.

Le contrat de capitalisation est une alternative mais ne rapporte quand même pas grand chose de nos jours. C’est une diversification à côté des actions, comme un fonds euro dans un patrimoine.

Dernière modification par MisterVix (04/06/2020 10h45)


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Favoris 1   [+3]    #17 04/06/2020 10h49

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@ cat
Je vais vous en donner plusieurs (en EUR) car je ne veux pas faire de recommandation sur un fonds en particulier:

La Française Global rendement 2025
Tikehau 2022
Millesima 2026
Swiss Life High Yield 2023
Schelcher Ivo global Yield 2024 (avec de l’émergent)

Vous pouvez explorer du côté des ETF également en USD, par exemple:
iShares® iBonds® 2025 Term High Yield and Income ETF
mais il y en a d’autres.

@mistervix
un contrat de capitalisation n’est pas un investissement mais une enveloppe fiscale. Le rendement dépendra du contenu et il peut être très diversifié

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[+1]    #18 04/06/2020 11h06

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Concernant le contrat de capitalisation dans une société imposée à l’IS, j’y vois deux avantages :

- Accès à des fonds Euros
- Fiscalité des OPCVM qui y sont logées plus douce que si ces opcvm sont détenues au sein d’un CTO (dans le CTO, la plupart des opcvm sont taxées sur la base des PV latentes ; dans le cas d’un contrat de capitalisation = calcul d’un rendement ’fictif’ = 105% du taux moyen des emprunts d’Etat à long terme ; cf. article 238 septies E II 3 du CGI).

J’avais exploré cette possibilité pour ma holding mais il fallait partir (de mémoire) sur au moins 50k€ (parfois plus), ce qui ne me convenait pas à l’époque.

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[+2]    #19 24/11/2020 16h38

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Ben voilà, le Ministre des PME semble avoir trouvé le moyen idéal d’investir la trésorerie d’une association ou d’une entreprise - placez les fonds sur un PEA :

[url=https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/politique/la-hatvp-saisit-la-justice-d-un-possible-abus-de-confiance-du-ministre-aux-pme-alain-griset-afp-b97e92b1f42d591029d0349a957e4d3f717161ff]AFP in Bourse Direct[/url] a écrit :

La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a indiqué mardi avoir saisi la justice du dossier du ministre délégué aux PME Alain Griset, pour "omission substantielle" d’une part de son patrimoine et soupçon d’"abus de confiance".

"La déclaration de situation patrimoniale" de M. Griset "omet des participations financières détenues dans un plan d’épargne en actions, ainsi que le compte espèces associé, pour un montant total de 171.000 euros, afin d’empêcher la révélation de faits susceptibles de recevoir la qualification pénale d’abus de confiance", souligne la HATVP dans une appréciation rendue publique.
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De son côté, l’entourage du ministre a évoqué auprès de l’AFP une "maladresse", sans "volonté d’enrichissement personnel".

Le bureau de la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services (CNAMS) du Nord a confié en 2019 quelque 130.000 euros à M. Griset pour qu’il les place sur son PEA. La somme a été remboursée par le ministre peu après son entrée en fonction en juillet dernier.

"M. Griset a dit à la Haute autorité qu’il avait l’accord de la CNAMS, pour qu’il puisse faire fructifier cette somme, mais alors on est dans la confusion des patrimoines, ce qui n’est pas conforme à la loi", a relevé auprès de l’AFP le président de la HATVP Didier Migaud.

C’est bête comme chou - finalement, il n’y a pas besoin de 9 pages sur un forum et de se faire des nœuds au cerveau pour investir sa trésorerie. Votre PEA ou celui d’une connaissance fait l’affaire.

Dernière modification par carignan99 (24/11/2020 16h42)

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Favoris 4   [+2]    #20 24/04/2022 17h17

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Ayant ce problème de savoir quoi faire de 500K€ de trésorerie au sein d’une holding de type SAS à l’IS, j’ai lu avec intérêt l’intégralité de ce fil. Il me semble contenir 2 questions principales :

1/ Est il préférable de faire fructifier la trésorerie dans la société à l’IS et la sortir ensuite (après 20 ans) OU sortir la trésorerie tout de suite puis la faire fructifier dans le patrimoine personnel sur la même durée ?
2/ Si on laisse la trésorerie dans la structure à l’IS, sur quel support le placer pour obtenir un rendement correct

Je résume dans un premier temps ce que j’ai compris de la première question au gré de mes lectures du forum pour avoir votre avis. Je résumerai la seconde question dans un prochain post.

@GBL avait fait une simulation au post #156 montrant un léger avantage à laisser fructifier la trésorerie dans la société à l’IS (différence de 2 716€ au bout de 20 ans pour un placement de 100 000€ à 5% pour un IS à 28% - à l’époque).
Il indiquait que cet avantage était d’autant plus grand que le niveau d’IS était faible, ce qui est logique, et le passage de l’IS de 28% (en 2000 quand GBL a fait cette simulation) à 25% aujourd’hui va dans ce sens.

@Atten avait fait une simulation au post #114 montrant que si on investissait personnellement sur un support de type PEA ou AV, alors on avait avantage à sortir l’argent de la structure à l’IS année 0 et de la faire fructifier en patrimoine perso.

Je tente de faire un résumé des facteurs qui influencent la réponse à la question "Laisser la tréso dans la structure IS ou la sortir ?".

A) Cela dépend en premier lieu de la fiscalité applicable au niveau personnel et du type de placement que l’on peut faire une fois l’argent sorti de la structure IS. Il n’est pas équivalent d’obtenir un rendement brut de 5% via un PEA ou via un investissement immobilier en revenus fonciers avec un TMI élevé :
    - Pour un placement mobilier au sein d’un PEA non plein et mature : fiscalité à prendre en compte = 17.2% (je néglige l’aspect report d’imposition)
    - Pour un placement immobilier en revenus fonciers (location nue), il faut prendre en compte le TMI (11% ? 41% ?) et ajouter les PS.
    - Pour un placement mobilier au sein d’un CTO : fiscalité à prendre en compte = 30% (PFU), sauf si TMI très faible et intérêt à passer au barème progressif de l’IR.

Exemple chiffré pour un placement de 100K€ avec un rendement de 5%, IS à 25%. Suivant le support d’investissement choisi (tout en restant à 5% de rendement), il peut être préférable de laisser l’argent travailler dans la structure IS ou de le sortir dès le début et le faire travailler dans le patrimoine personnel :



Avantage à laisser la trésorerie dans la structure IS si avec la trésorerie sortie on place personnellement sur un CTO ou dans un projet immobilier (tous ces placements étant réputés rapporter du 5%). A l’inverse s’il reste de la place sur le PEA, avantage à sortir la trésorerie de la structure IS dès le début.

B) Cela dépend également de la fiscalité applicable au niveau de la société à l’IS, plus particulièrement du niveau de taxation lorsque l’on sort la trésorerie de la société :
      - Pour une sortie de trésorerie par retrait de CCA : 0% de taxation !
      - Pour une distribution de Dividendes dans une (SAS) ou (SARL et distribution limitée à moins de 10% du Capital + CCA) : taxation au PFU de 30%. Attention, si SARL et distribution > 10% Capital + CCA alors des charges sociales seront à payer en sus sur la partie des dividendes dépassant les 10% (Cf SARL : imposition du dividende du gérant majoritaire de SARL depuis 2013…).
      - Pour une sortie de trésorerie par réduction de capital, l’associé  est soumis au régime des plus-values sur valeurs mobilières(Cf PME : optimiser la fiscalité des dividendes avec une réduction du capital ?). Deux choix donc, il peut choisir la taxation au PFU à 30% ou choisir l’impot progressif IR en bénéficiant d’abattements pour délai de détention (50% ou 65%), abattement qui peut être majoré dans certains cas à 85% dans certains cas restrictifs (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar … 042340445/). Attention, la réduction de capital suppose d’établir une motivation autre que purement fiscale.
      - Je laisse de côté volontairement l’option de sortie en salaire, complexe et traité dans plusieurs posts sur le forum (Cf https://www.investisseurs-heureux.fr/t13552 pour les SAS, https://www.investisseurs-heureux.fr/t3300 pour les EURL…)

Exemple chiffré toujours  pour un placement de 100K€ avec un rendement de 5%, IS à 25%. Suivant la fiscalité s’appliquant à la sortie de la trésorerie de la structure IS, le bénéfice à laisser la trésorerie dans la structure IS est plus ou moins marqué :



Enfin, une synthèse qui vient combiner les 2 séries de facteurs. En ligne les différents types de supports d’investissement en patrimoine personnel où pourraient être placées les liquiditées sorties de la structure IS dès le début. En colonne les différents niveaux de taxation suivant la méthode utilisée pour sortir la trésorerie de la structure IS. Les cases chiffrées représentent le
Delta = Valeur si placé dans la société et sortie à 20 ans – Valeur si sortie à 0 ans et placé à titre personnel. Delta Positif = Avantage à laisser la trésorerie dans la Société et le sortir après 20 ans. Delta Négatif = Avantage à sortir la trésorerie à 0 ans et à le placer à titre perso pendant 20 ans.

On voit que le choix de laisser ou non la trésorerie dans la structure IS est essentiellement fonction de la nature du support d’investissement disponible dans le patrimoine personnel et de sa fiscalité. La magnitude de l’intéret de l’une ou l’autre solution n’est que modulée (mais pas modifiée) par la fiscalité s’appliquant au moment de la sortie de la trésorerie de la structure IS.



Je n’ai pas représenté l’alternative avec un IS à 15% (tranche des premiers 38 120€), en considérant que la structure IS avait une activité suffisamment importante pour être à 25%, mais le passage à un IS de 15% ne fait que moduler l’amplitude de l’intérêt de laisser la trésorerie dans la structure IS, sans modifier le choix à faire.

En conclusion, la réponse à la question "Laisser la tréso travailler dans la structure IS ou la sortir ?" dépend essentiellement des supports d’investissement disponible ou souhaités par la personne physique, et de leur fiscalité : PEA disponible très en faveur de sortir l’argent, pour les autres supports a priori avantage à laisser la trésorerie dans la structure IS.

Et la magnitude de l’avantage d’une solution sur l’autre dépend d’une part des moyens de sortir la trésorerie de la structure IS (existence de CCA, d’un besoin de modification de la structure de détention justifiant une réduction de capital …) et d’autre part du taux d’IS (avantage plus important à laisser dans la structure IS quand le taux d’IS est faible).

Il est probablement préférable de faire une simulation pour chaque cas particulier car dans certains cas, l’avantage de laisser la trésorerie dans la structure IS ne sera pas majeure, et le placement de liquidités dans la structure IS peut engendrer des surcouts (Cf https://www.investisseurs-heureux.fr/t600) : modification de l’objet social pour permettre l’achat d’actions, ou transformation en holding patrimoniale pour permettre l’accès à un contrat de capitalisation, obtention d’un LEI et son renouvellement annuel, frais de comptabilité probablement augmentés…

Qu’en pensez vous ?

Dernière modification par Cassandre (24/04/2022 17h54)

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Favoris 1   [+3]    #21 26/04/2022 13h31

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Bien d’accord avec vous : ça dépend de chaque cas particulier. Cela étant et comme vous le notez, un CTO IS ouvre des possibilités intéressantes, qui (dans une certaine mesure) le rapprochent du fonctionnement d’un PEA (exemples : titres vifs = pas d’IS sur PV latentes ; contrat de capitalisation = imposition modique en cours de vie du contrat).

Mais quand je regarde vos simulations, qui en rejoignent d’autres, ça me conforte dans la conclusion suivante : les gains financiers d’une structure IS vs placement perso sont au mieux minimes, à tout le moins pour 500k€ (pour ne pas dire inexistants : 5 à 25k€ de gains sur 20 ans, avant prise en compte des coûts de structure, i.e. de création et de fonctionnement, ce n’est pas le Pérou).

A mon sens, les critères pour arbitrer seront souvent ailleurs (sans que ça ne remette en cause les simulations produites). A minima :

1. Patrimoniaux (successions / donations)

2. Puissance de feu pour investir ’plus gros’ (sans passer par la case PFU ou IR/PS ; aussi au travers des comptes courants d’associés entre structures = convention de trésorerie)

3. Articulation avec société(s) opérationnelle(s) (je pense au régime mère-fille si généreux en cours de vie et ultra-avantageux en cas de cession de la société opérationnelle!)

4. Éventuellement, couplé eu début avec apport d’une société opérationnelle que l’on contrôle (et le report d’imposition personne physique qui va avec = 150 0 B ter).

5. Un ’must’ = OBO (formidable accélérateur pour se créer un patrimoine, de façon sécurisé sur le plan fiscal. Malheureusement pas accessible à tout le monde - perso, ça m’est resté hors de portée).

Mis bout à bout, ces éléments feront parfois apparaître une autre conclusion que les gains financiers d’une somme x capitalisée pendant y années au taux z (bien entendu, je me répète, pour certaines situations, pas dans d’autres).

Dernière modification par carignan99 (26/04/2022 14h26)

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Favoris 1   [+1]    #22 09/10/2022 19h16

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anubisanubis a écrit :

Autant tenir compte des soldes chez un broker où tout est rédigé en anglais, et qui plus est logé aussi loin que les US..pas sûr qu’une banque française aime ce genre de justificatif quand il s’agit d’octroyer un prêt..

On vous a déjà expliqué : le compte d’une entreprise située dans l’UE ne sera pas aux US, mais en IRLANDE (ou en Hongrie), où les clients de IB résidant dans l’UE ont leur compte (ils ne peuvent PAS l’avoir dans la filiale US de IB) !

Par ailleurs, tout n’est pas rédigé en anglais, car on peut avoir pas mal de documents/rapports en français (et même mon inspectrice des impôts s’en est contenté). Et si l’anglais financier est complétement rédhibitoire pour une banque pro de votre entreprise, je vous laisse en tirer les conclusions.

Pour pouvoir emprunter pour la vie de l’entreprise, je ne sais pas si "une banque aime bien avoir la vue instantanée de la position de l’entreprise". Je peux me tromper, mais il me semble que la banque se fie surtout aux derniers (2 ou 3) bilans annuels, qui sont des documents qui fournissent bien plus d’information (sur la solidité financière d’une entreprise, sa pérennité, etc.) que juste le solde instantané des comptes bancaires, en plus de tout ce qui va avec l’usage envisagé des fonds empruntés (Business Plan, etc.), et des garanties/cautions associées.

PS: Fortuneo n’est pas "adossé au crédit mutuel". C’est une filiale du Crédit Mutuel Arkea, tout comme le Crédit Mutuel de Bretagne, qui il y a peu tentait de faire sécession et de rompre tout lien avec la Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe, qui regroupe notamment la grande majorité des caisses de Crédit Mutuel et le CIC, et qui a d’ailleurs comme filiale une autre banque en ligne (certes un peu moins connue que Fortuneo).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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Favoris 1   [+1]    #23 27/12/2022 09h50

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INTJ

Bonjour,

Sans transition, je souhaitais partager deux petits retours d’expérience sur l’investissement de la trésorerie d’entreprise (une SASU dans mon cas, dont je suis l’associé unique).

Tout d’abord, il est possible d’ouvrir des comptes au nominatif pur avec une société dans la plupart des boîtes cotées.

Mon dévolu s’est porté sur Air Liquide et je relève les points suivants :
* Le processus d’ouverture de compte est extrêmement rapide et totalement en ligne. Le service m’a demandé de fournir un KBIS, mes statuts, une pièce d’identité et une attestation de domicile. Mon compte a été opérationnel en moins de 48h après réception des documents.
* Air Liquide a un excellent service pour les actionnaires : les frais de courtage sont compétitifs (0,1% et partent en charge déductible), les opérations (dividendes, ordres de Bourse avec détail de la TVA) sont parfaitement documentées pour le plus grand plaisir de ma comptabilité) et le support est joignable facilement en cas de besoin.
* Je n’ai pas eu besoin de LEI (120 euros d’économie la première année puis 50 euros annuel), toujours ça de pris).
* La limite évidente est que les comptes au nominatif ne permettent d’acheter qu’une seule action et que je me vois mal à l’avenir jongler avec 5-10 comptes pour le seul plaisir d’éviter d’avoir un CTO.

Ensuite, je m’étais renseigné sur l’offre CTO Personne morale de Yomoni. J’ai été peu convaincu par leurs frais annuels de 1,6% et le ticket d’entrée minimum de 50 000 euros pour une SASU. C’était cependant au printemps dernier et l’offre a pu évoluer depuis.

Au plaisir de vous lire,

nuit noire


Parrain : IB, Shine et American Express (par MP)

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[+2]    #24 10/03/2023 11h52

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A la question posée (pourquoi laisser de la trésorerie dans une société opérationnelle), je distinguerais deux types de trésorerie : "utile" (à l’activité opérationnelle à court ou moyen ou long terme) et "inutile" (à l’activité ; et si on se pose la question de la transférer dans son patrimoine personnel c’est qu’elle tombe dans cette catégorie).

De là et en complément des excellents posts ci-dessus (120% d’accord avec eux, notamment le coût de sortie), je vois quatre inconvénients (potentiels) à laisser de la trésorerie "inutile" dans une société opérationnelle :

- Éventuelle hausse du résultat fiscal donc éventuellement du taux d’imposition (mais ça peut être moins onéreux que les coûts de structure de création d’une autre société pour rester dans les 15% d’IS par exemple)

- Rendre plus compliqué une éventuelle cession de l’entreprise (on a vu des acheteurs acheter la trésorerie de la cible mais je ne sais pas s’ils seraient ravis d’acheter des valeurs mobilières ou immobilières…)

- Donation par exemple à ses enfants (perso., je n’aurais jamais envisagé de donation des parts de ma société opérationnelle quand j’en avais encore une ; en revanche la donation des parts de SC, oui).

- Risque de mélanger les choux et les carottes (activité opérationnelle / gestion patrimoniale).

De là il y a donc des arbitrages bénéfices/inconvénients à faire, en fonction de vos objectifs, situation patrimoniale, familiale, type d’imposition etc. Ce qui répond de fait à votre autre question :

macsnaw a écrit :

Ou cela dépend de tellement de paramètres que chaque situation est unique ?

La réponse est oui.

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[+1]    #25 14/07/2023 17h46

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Bernard2K, le 13/07/2023 a écrit :

L’offre de compte à terme "cashbee pro" semble vraiment pas mal :
Taux : 3,5 % pour 6 mois.
3,9 % pour 1 an, 1,5 an et 2 ans.
3,95 % pour 3 ans
4 % pour 5 ans.

Pour info, les taux des CAT courts proposés actuellement par le Crédit Mutuel sont :
- sur 2 mois : 3.50 %
- de 3 à 6 mois  : 3.70 %
- de 6 à 12 mois : 3.95 %

Personnellement je préfère investir la trésorerie de mes entreprises exclusivement sur des engagements de court terme (<12 mois), au vu de la volatilité de la situation.


Mes portefeuilles : SCPI en usufruit, crowdlending

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