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[+1]    #1 06/06/2012 14h30

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Comme je sais que c’est le genre de situations qu’apprécie Thomz, et qu’il était dans l’avion, voici une récap de ce qu’il a manqué ! :-)

Sergio nous a partagé un bull case sur AIG sur le site de Spiny :

- AIG (1/2)
- AIG (2/2)

Et mentionné aussi le case study d’AIG de FairHolme (Bruce Berkowitz).

A la dernière conférence Value de Mai 2012, s’ajoute aussi le commentaire de Tilson Fund (Whitney Tilson) :

Tilson, 7 mai 2012 a écrit :

Idea: AIG

• Very much different from before crises
• Worth at least 1x tangible net book
• Will get easier to understand in the next year
• Closed at $31.84 (yesterday) and is trading at 41% discount to book
• US took ownership form 70% to 60% in today sale.
• Chartis – 45MM clients
• Sun America – 19MM clients – life insurance.
• ILFC – global aircraft leasing business. Comps are around 1x book.
• Maiden Lane III – SPV. Currently at $6.3 billion and on market for sale.
• Large deferred tax asset position
• August 2007 $170 billion market cap. Trading at 1.75x book at that point.
• Question is now how much will the US government make?
• Peak of support is $182 billion form US – now about $45 billion investment at 3/31/12.
• Sum of parts is $49 to $73 per share
• Normalized earnings are ~$5 per share.
• T2 thinks AIG will buy back shares
• Management incentives are to understate book value.
• Warrants are very attractive.

P&C business? Very large esoteric investments as well? Yes AIG is still good at these big investments. Government wants out - probably won’t be out by election but the government is not in the business of holding AIG.

Source : Whitney Tilson’s Presentation on AIG: Value Investing Congress ~ market folly

Mots-clés : aig, assurance, décote

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[+1]    #2 06/06/2012 17h14

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INTJ

Je vois que Sergio fait des émules !

Préfixez le ticker par _ et gérez la ligne manuellement. :-)

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[+1]    #3 17/08/2012 16h00

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Je creuse, je creuse et cherche à faire le lien !
Dans le rapport annuel 2011, page 19, on trouve les revenus générés par les investissements du float :

Ce qui correspond aux obligations décrites un peu plus haut dans cette file.

Sergio a écrit :

AIG pourra pratiquer de la gestion alternative, probablement immobilière ou mortgage backed securities vu le background des managers. […] vu le contexte actuel attractif de l’immobilier aux USA. Je ne m’attends donc plus à avoir des obligs à échéance longue massivement présente dans le bilan en 2014 chez AIG.

Je ne rêve pas, cette stratégie est écrite noir sur blanc dans le rapport, à la même page :

Rapport annuel a écrit :

SunAmerica also invests in a diversified portfolio of private equity funds, hedge funds and affordable housing partnerships. Although subject to periodic volatility, these investments, to date, have achieved yields in excess of SunAmerica’s base portfolio yield. SunAmerica’s expectation is that these alternative investments will continue to outperform the base portfolio yield over the long-term.

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[+1]    #4 16/11/2012 02h33

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ISTP

Q2000 a écrit :

Sur dataroma on peut voir que W. Tilson a allégé de 94% (liquidé quoi) sa ligne AIG
Stock ownership listing of Super Investors - DATAROMA - Value investing

étonnant non? (je croyais qu’il était long sur AIG)

Est ce crédible ou est-ce un pb de fiabilité de data?
(du genre il a peut être arbitre le titre pour des warrants ou autre?)

Je vois que AIG est la première position de Tilson, avec 8.3% du fonds. A mon avis, il y a un petit problème de reporting sur le site dataroma. AIG représentait plus de 4% du fonds au Q1 2012, puis disparaît au Q2 2012 (sans apparaître dans les ventes) et revient a 8% du fonds au Q3 2012.

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[+1]    #5 11/12/2012 17h27

Membre (2012)
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Sylvain a écrit :

En cherchant un peu, je suis tombé sur un article plus ancien, où on apprend que le Trésor pourrait acquérir 2,7 millions d’actions avec ses warrants. C’est 0,18% des actions en circulation.

On peut ajouter que le prix d’exercice de ces warrants est de 50 USD. L’Etat US a donc un intérêt prépondérant à voir la valeur d’AIG progresser fortement.

Dow Jones Newswires a écrit :

December 11, 2012 09:14 ET (14:14 GMT) - Treasury’s sale of its last big slug of AIG common stock leaves the US with just one final claim on the insurer: warrants to purchase about 2.7M shares at an exercise price of $50/share. AIG shares have traded above $50 only a few days in the past four years, but some analysts predict the stock could rise sharply in coming months. Bernstein Research writes that AIG shares had been trading around the price that Treasury had shown a willingness to sell its stake, but now "we expect AIG’s stock will begin to break out." Shares up 2.6% to $34.24 premarket.Copyright (c) 2012 Dow Jones & Company, Inc.

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[+1]    #6 11/12/2012 18h14

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sergio8000 a écrit :

Bon Sylvain, prêt à devenir milliardaire ? :-)

J’ai déjà le portefeuille (c’est vous qui me l’avez dit smile) !
Il me manque juste les quelques 0 !

HannibalSmith, j’ai envie de nuancer un peu votre enthousiasme sur l’intérêt de l’Etat US dans AIG : 2,7 millions d’actions, ça reste assez peu : 0,2% du capital.
Pour la dernière vente, on parle de plus de 200 millions d’actions !
L’intérêt est là, mais peut-être pas prépondérant smile.

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[+1]    #7 07/03/2013 23h04

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AIG devrait racheter une partie de sa dette

1 milliard à 7,7%, si je ne dis pas de bêtise, ça fait à peu près $100 M / an d’intérêts.
Avec les bénéfices courants ($5B), au niveau individuel (par action, ou par actionnaire), c’est à peu près équivalent à un rachat d’actions : 1 milliard de rachat d’action = 2% de la capitalisation. Toutes choses égales par ailleurs, le bénéfice par action augmenterait de 2%, soit $100 M réparti sur l’ensemble des actions.
Mais d’un point de vue global, ça améliore la solidité du bilan.
Je trouve que c’est une bonne annonce.
Ce devrait être effectif dans le courant du mois.

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[+1]    #8 03/05/2013 20h16

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Juste une remarque : Q2000 il me semble que votre analyse est spécifique au marché français. Mais l’exposition de AIG est surtout concentrée aux US. Vous ne pouvez pas faire l’hypothèse que le marché US fonctionne de la même manière. En particulier :
- Assurance hypothécaire, bcp plus compétitif + impact énorme des prepays
- Assurance vie, ne marche pas comme en France, pas les mêmes avantages, et surtout grosse concurrence d’autres véhicules d’investissement.

Bottom line : le ricain est beaucoup plus attentifs aux offres concurrentes, et dispose d’un environnement légal/économique qui se prête bien plus à l’exercice de la compétition que le français moyen.

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[+1]    #9 06/05/2013 17h08

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sergio8000 a écrit :

Avec les connaissances que j’ai (je connais un peu mieux les banques), je vois principalement deux choses :
- Les coûts opérationnels augmentent beaucoup moins vite que le nombre de clients, si tant est que la boîte est à peu près bien gérée.

C’est vrai, c’est le principe même de l’effet volume qu’on retrouve dans les industries classiques. On le perd de vue parfois de vue parce qu’on est dans le tertiaire, mais dans l’assurance on "produit" des contrats comme d’autres produisent des voitures

sergio8000 a écrit :

- Les gros ont de plus grands moyens pour appliquer les résultats de leur data mining et affiner la segmentation de leur portefeuille de clients. Ayant cette connaissance fine, ils connaissent bien les risques de chaque catégorie et peuvent facturer les premiums adéquats (mais ça, à la rigueur, un bon petit assureur peut le faire aussi, mais avec plus de risques de par son plus petit échantillon de clients). Certaines "catégories" de personnes physiques ou morales ont statistiquement beaucoup moins d’accidents que d’autre. Par exemple, il est connu de GEICO que certains types de cadres ont moins d’accidents que d’autres, et, de par l’effet volume, ils minimisent leurs "chances" de sortir de la statistique même si leur connaissance des statistiques venait à être pas vraiment meilleure que celle des autres. Par exemple, lorsque j’ai discuté avec notre agent Chartis, il m’a été communiqué que les entreprises de conseil en finance ont très peu de risques sur le responsabilité civile dans la pratique de part le monde, ce qui fait qu’ils peuvent facturer beaucoup moins cher (personne n’ayant plus de clients qu’eux dans le monde, ils sont les plus à même de voir les stats respectées).

Plus que le data mining pour faire des statistiques et déterminer le meilleure pricing c’est surtout le fondement même de l’assurance qui est en jeu : la mutualisation des risques. Et elle n’a de réalité que si l’échantillon est représentatif –principe statistique (point qui transparaît dans votre explication). Et être un acteur mondial et diversifié en terme d’activité et le meilleur moyen de mutualiser ses risques (comme un portefeuille d’action wink ) et donc d’affiner ces prix sur des catégories spécifiques.
On pourrait ajouter que la taille est un avantage par rapport aux évolutions réglementaires : dans les nouvelles normes européennes à venir (Solvabilty II), la diversification / taille est un bonus pour diminuer le seuil de fond propres requis.

Xan a écrit :

Un dernier point, lié aux 2 précédents, tient au fonctionnement même du business d’assurance: la chaîne de production inversée.
Vous collectez des primes avant d’avoir à payer des sinistres. De ce fait, plus votre effet taille est grand (plus vous collectez), au plus votre application de la loi des grands nombres est exacte et au moins vous vous écartez des statistiques, donc au plus vous êtes profitables (en sachant qu’en plus, en moyenne, l’assurance est un business à somme positive pour l’assureur, pas pour l’assuré, il a y a une prime à être vendeur d’assurance).

Je n’ai pas bien compris le rapport entre la chaine de production inversée et la mutualisation des risques. La loi des grands nombres est valable quel que soit le cycle de production.
Par contre la gestion des actifs, qui est un pan essentiel de l’activité assurantiel, est liée au cycle de production inversé : l’argent collecté est placé avant de payer les sinistres. Et le rendement de ces actifs contribue généralement pour une part non négligeable des profits (ou des pertes) d’un assureur. C’est d’ailleurs une gestion d’actifs hasardeuse qui a « coulé » Groupama.  Cela se traduit à travers le ratio combiné qui est bien souvent supérieur à 100% (= le cœur du business n’est pas rentable), c’était d’ailleurs le cas pour AIG P&C ces 2 dernières années.

Reuters a écrit :

The unit reported a combined ratio of 97.3 percent last quarter, the first time that ratio has dropped below 100 since the third quarter of 2010. A combined ratio below 100 indicates an underwriting profit, meaning an insurer is receiving more in premiums than it is paying out in claims.
"The important thing for this quarter is that the combined ratio improved," said Josh Stirling, an insurance analyst with Bernstein Research. "That’s the thing people will focus on: they actually made money."

AIG’s life insurance business also reported some improvement, with higher returns on alternative assets and gains on the value of securities held in its investment portfolio. Its operating income rose to $1.4 billion from $1.3 billion a year ago. But like other life insurers, the business is still navigating a low interest-rate environment that hurts interest income from bonds and makes it difficult to sell fixed annuities.

Désolé, j’ai fait un peu de hors sujet…

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[+1]    #10 22/09/2013 19h04

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Ce n’est pas si simple, et la société mère ne peut pas forcément simplement se débarrasser de ses filiales défaillantes. Lire par exemple ceci, sachant qu’il peut y avoir des différences selon le régime légal applicable (le droit français sera différent du droit aux Bermudes ou en Russie par exemple)..


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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[+2]    #11 08/08/2015 11h36

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En regardant dans la rétroviseur, le chemin accompli est assez remarquable.
AIG a plus qu’honoré sa promesse de rembourser le Trésor US puisque le contribuable américain a finalement enregistré un profit de $15Mds en 4 ans.
AIG s’est délestée de certains actifs (AIA et ILFC, moins stratégiques) et les actifs toxiques, isolés, ont été vendus ou sont en voie d’extinction et ne constituent plus une menace pour le groupe.

Les activités d’assurance ont vu leurs profits pré-taxes augmenter de 30%. Les fonds propres dans le bilan sont passés de 80 à 85% et la valeur comptable a cru de plus de 40%. Le ROE est toujours sous pression du fait des taux bas qui pénalisent l’ensemble du secteur. De nombreuses dettes ont été repayées et/ou refinancées, faisant baisser les frais financiers du groupe et améliorant la qualité de son bilan.

Un dividende a été réinstauré et augmenté deux fois. Il est actuellement de $0,28 par trimestre, soit un rendement de 1,8%. Il est modeste, mais sans doute voué à croître dans les années à venir. Compte tenu de la faiblesse du cours, AIG en a profité pour racheter massivement ses actions. En 3 ans, le nombre d’actions a ainsi diminué de 23% ! Ainsi, à profit constant, le profit par action augmente mécaniquement de 30%.

Bien que le cours de l’action ait plus que doublé, AIG s’échange aujourd’hui encore à 0,8 fois sa valeur comptable ce qui nous paraît très peu cher eu égard à la qualité du business, ses perspectives en cas de remontée des taux et la pertinence de l’allocation de capital.

AIG constitue actuellement rentre dans la catégorie des investissements "bon père de famille".

Ces dernières années, AIG a su trouver des solutions à ses nombreux problèmes, construire un bilan très solide, recentrer son activité sur son cœur de métier et allouer rationnellement les capitaux disponibles (on pourra déplorer le versement du dividende, pas forcément nécessaire : employer le capital ainsi reversé en rachats d’actions aurait été encore plus relutif et fiscalement avantageux pour les actionnaires). Nous serions bien évidemment ravis de voir le management délivrer la même qualité de travail les trois prochaines années et au-delà.

Edit : je possède des warrants TARP

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[+3]    #12 26/01/2016 22h23

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Carl Icahn est devenu actionnaire d’AIG et a décidé de faire entendre sa voie à trois reprises par le biais de courriers publiés sur son site (#1, #2, #3)

En réponse le management a proposé aujourd’hui ce nouveau plan stratégique visant à maximiser la valeur pour les actionnaires. Tout un programme.

Les points principaux :
– retour de $25B minimum aux actionnaires sur 2016-2017 (dividendes et rachats d’actions). Cela représente quand même plus du tiers de la capitalisation actuelle !
– Une IPO partielle (20%) de leur business de mortgage qui a dégagé plus de $600M de profits pré-taxes sur les quatre derniers trimestres.
– Des réductions de coûts supérieures à $1,5B, avec notamment la suppression de plus de 20% des 1400 postes du top management.
– Une diminution sensible de l’empreinte physique (division par 4 du nombre de pays servis pour les assurances individuelles et par deux pour les assurances collectives).
– Un contrôle plus drastique des contrats non-rentables, principalement dans la division P&C Commercial.
– Pas de plan de scission des 3 activités (P&C, L&R, Mortgage) comme le souhaite Icahn.

Sur le dernier point, le management avait déjà répondu lors du dernier conf-call (et il y a plus de détails dans la présentation d’aujourd’hui) :

1) Le statut SIFI (établissement systémique) qu’AIG a aujourd’hui ne limite en rien le retour de capital aux actionnaires. Le CEO souligne notamment qu’AIG a racheté 35% de ses actions depuis 2012 ($26B) !

2) Les agences de notation donnent du crédit à AIG grâce à sa taille et la diversification de ses sources de revenus. Avec des entités séparées, les notes de crédit seraient moins bonnes, ce qui augmenterait le coût du capital.

3) AIG est très régulée partout dans le monde, indépendamment du statut SIFI. Les coûts liés au statut SIFI ne représentent qu’une fraction des sommes engagées par le groupe sur ce sujet (régulation / compliance).

4) Séparer la compagnie se traduirait par une perte d’un tiers des impôts différés d’actifs ($15B).

Tout cela me semble aller dans le bon sens.

Edit : je possède des warrants TARP

Dernière modification par spiny (27/01/2016 08h23)

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[+1]    #13 24/10/2017 19h13

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J’ai encore un bon paquet de warrant TARP. Ces derniers me semblent plus intéressant que l’action car le premium est peu élevé. J’estime que cela revient à un cout d’emprunt des titre de 0,65 % / an.
Ce cout d’emprunt se compare très avantageusement par rapport aux autres warrant TARP (par exemple, le même calcul donne un coût de 1,5% pour le warrant BAC).

Détail de mon calcul maison :
cours AIG : $ 65,07
cours warrant AIG : $ 22,75
levier : 65,07 / 22,75 = 2,86

exercice warrant : $ 44,1299
ajustement du prix d’exercice du warrant : 44,1299 + 13 x 0,16875 = $ 46,32 (13 coupons trimestriels avec seuil de protection de $ 0,16875)

cout total du warrant : 6,15%
maturité : 3,25 ans
cout annuel warrant : 1,89 %
cout annuel warrant / levier : 1,89  / 2,86 = 0,66%

Au niveau des fondamentaux, AIG devrait bénéficer de la hausse des taux de la FED.


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[+1]    #14 25/10/2017 09h49

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Voici la procédure pour le rechercher chez IB,
- tapez "AIG" dans la barre de recherche des ordres
- sélectionnez bons de souscription
- puis 2021
Vous accédez au tableau de recherche. Il n’y a qu’un seul produit en 2021, la recherche est donc rapide.
Sélectionnez le marché SMART puis OK.

Vous obtenez le warrant TARP qui est référencé chez IB sous : "AIG War Jan 19’21 44.1299 CALL"

Ce warrant est à mon avis anormalement cheap. La plupart des gens n’ont pas connaissance du mécanisme de compensation sur le versement du dividende.


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[+1]    #15 25/10/2017 13h07

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Pour les utilisateurs Degiro le warrant est aussi disponible en faisant une recherche avec le code isin: US0268741560.

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[+1]    #16 09/12/2017 14h46

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Ajustement du strike du warrant suite au détachement du dividende de l’action ordinaire

Pour info, l’ajustement subit le prélèvement à la source américain (15%) sur la partie définie dans la FAQ, onglet "Warrant FAQs". C’est en tous cas ce que j’ai constaté avec Degiro.


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[+1]    #17 19/01/2021 11h11

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Les warrants AIG expirent aujourd’hui a priori sans valeur (strike à $42,22 pour un cours à $41). Le cours de bourse d’AIG ne s’est pas encore remis du coronavirus (à raison?). AIG s’est échangé à 0,74BV en moyenne sur les 5 dernières années contre 0,56BV aujourd’hui (d’après Seeking Alpha).


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