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#51 31/03/2021 13h43

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J’avais vraiment espéré me tromper. Pour les 15% c’est juste une idée. L’activité n’a aucun frais ou presque. Pour l’exemple ça n’avait aucune importance.

Disons que dans le modèle c’est : je fais la partie que je maîtrise et je m’associe avec quelqu’un pour faire ce que je ne maîtrise pas. Mais je ne suis pas altruiste au point de donnée la clé de mon réseau surtout si je peux le rémunérer en l’apportant.
Ou alors je peux prendre un % négocier avec le partenaire en toute transparence. Mais faudrait border ça avec un contrat donc pénible et surtout si lui m’apporte aussi des affaires ça va devenir un embroglio pas possible.

Le problème c’est qu’il faut un certain volume de CA pour passer à une SASU par exemple. Pour amortir la constitution et les coûts fixes de compta.

Dernière modification par Kabal (31/03/2021 13h44)

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#52 31/03/2021 14h54

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Pour pouvoir déduire vos charges, vous avez seulement besoin d’être au réel. Vous n’avez pas besoin d’une SASU ou d’une quelconque autre société pour être au réel. Vous pouvez avoir une comptabilité d’entreprise, et être imposé au réel, en restant en nom propre. Vous aurez les coûts de compta mais pas les coûts de "constitution". Bon, bien sûr il y a des démarches aussi pour s’immatriculer en nom propre, mais il n’y a pas constitution d’une société.

Dernière modification par Bernard2K (31/03/2021 14h56)


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#53 31/03/2021 15h33

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@bernard2k vous parlez de l’entreprise individuelle non ?

Il est vrai que ça n’a pas le
Vent en poupe en ce moment, mais je trouve ce statut assez avantageux en rapport de l’auto entrepreneur…

Entreprise individuelle ou auto-entreprise: quel statut choisir?

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#54 31/03/2021 16h23

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dans l’exemple cité par B2K, j’opterai pour la solution que le sous-traitant facture lui-même sa prestations avec les inconvénients qu’il cite, mais aussi plusieurs avantages possibles :

- limiter les conséquences d’un impayé client final qui peut faire très mal à une petite affaire sur un service margé à seulement 15% !

- négocier une commission contractuelle d’apporteur d’affaires qui peut même encore  parfois dans certains domaines, rester hors du champ déclaratif aux risques de celui qui la paye (chèques cadeaux, et autres goodies) comme je suis le premier surpris d’en croiser encore à notre époque…

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#55 31/03/2021 16h43

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77PourCent a écrit :

@bernard2k vous parlez de l’entreprise individuelle non ?

Il est vrai que ça n’a pas le
Vent en poupe en ce moment, mais je trouve ce statut assez avantageux en rapport de l’auto entrepreneur…

Entreprise individuelle ou auto-entreprise: quel statut choisir?

Pardon, mais cet article est mal écrit et induit ou entretient des confusions.

Entreprise individuelle = entrepreneur en nom propre. C’est pareil.

Ensuite, deux possibilités :
- micro-entreprise = forfait micro-BIC + forfait micro-social.
- entreprise classique : BIC au réel et charges sociales au réel.

Si on revient à l’article : déjà, auto-entreprise est un terme obsolète qui a été remplacé par micro-entreprise depuis 2016. Chacun doit faire un effort pour adopter le nouveau vocabulaire, sinon on peut continuer à parler de France Telecom et de l’ANPE, aussi. wink

Ensuite, il n’y a pas à opposer entreprise individuelle et micro-entreprise puisque la seconde n’est qu’une variété de la première.

La bonne façon de poser le titre de l’article, AMHA, est : "entreprise individuelle : micro ou non ?"

Dernière modification par Bernard2K (31/03/2021 17h07)


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#56 31/03/2021 16h56

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Je vois qu’en fait ça suscite des questions donc je vais mettre la totalité et comme ca, je pourrais avoir plus d’information.
Le but est de monter une activité simple de consulting en side project. Donc avec mon imposition actuelle de 30% qui se rapproche dangereusement du 41%. Etre en auto-entrepreneur me paraissait bien car ca me permet de tester sans trop de contrainte et avec une rentabilité faible du coup (merci les impôts !). J’interviens dans une discipline qui en général est pratiqué en duo pour être complète et donc j’ai un autre consultant en SAS (il est à temps plein) sur lequel je souhaite me rémunérer disons à 15% pour l’exemple. C’est plus par opportuniste que le fond de l’activité.
Le but est d’essayer disons 1 an et voir si ca match pour moi le consulting en side project.

J’ai également une idée de business d’une petite application web qui permettrai d’avoir un revenu régulier sauf qu’il faut un dév pour ça que je ne suis pas. Du coup, mon idée était : je fais du consulting pour voir où ca me mène et avec les "bénéfices" je lance la petite application web.

La micro-entreprise était disons simple : je me lance, je gère pas la tva, j’ouvre un compte chez Boursorama indépendant du mien, je fais ma compta seul et du coup, je me concentre sur le consulting. Le but sauf si explosion est de rester salarié pendant au minimum 2/3 ans et ensuite j’aviserai car ce sera le chômage probablement (une structure à IS serait un plus du coup à ce moment là). Je ne cherche pas une rémunération immédiate absolument et je suis couvert sécu et mutuelle par ailleurs.

Je ne connaissais pas vraiment EIRL mais je ne vois pas l’intérêt hormis les frais de constitution versus une SASU par exemple. il faut des statuts, une compta d’entreprise. J’ai pas regardé ce qui se passe si on est à IS sans rémunération du coup.

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#57 31/03/2021 17h02

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Quels sont les montants prévisionnels de chiffre d’affaires en année 1, 2 et 3, si vous incluez les sous-traitants (votre "consultant" puis votre "dev") ?

Par ailleurs, s’agissant de prestations intellectuelles, ça sera plutôt du BNC. il existe un forfait micro-fiscal et micro-social en BNC mais ce ne sont pas les mêmes taux et les mêmes plafonds.

Dernière modification par Bernard2K (31/03/2021 17h05)


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#58 31/03/2021 17h14

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Aucune idée pour la projection et c’est bien le problème pour le choix de la structure. Le besoin est là clairement. Ma compétence est assez recherchée et les consultants une denrée rare. Sauf que je démarre avec deux boulets au pied qui est que je suis salarié (que je ne peux pas cacher) et que je ne peux pas prendre de missions à temps plein (exit les 3 missions de 3 mois en même temps). J’ai donc décidé de me restreindre à certains types de collaboration. J’ai déjà du refuser une mission de 2 mois renouvelable justement à cause de ça.

Disons qu’on est sur des petits CA. Si je sors un CA de 40k€/an ca serait pas mal. Le consultant à coté c’est du plus donc entre rien et beaucoup. Le dév, j’ai même pas exploré cette piste car c’est trop tôt. L’idée est là mais il faudra attendre 2022 pour être sur que quelque chose est viable sur cette idée. Donc 0€ aussi.

Mission à la tache, c’est peu rémunérateur mais ca fera du CA récurrent sauf si je m’ampute de >30% à chaque fois. Le consultant ne me ramènerait des missions plutôt autour de 20k€ (mais peu souvent) et moi pareil (donc 3k pour moi).

Et oui, ca sonne pas super préparé mais je n’ai pas besoin d’emprunt ni de salaire absolument à dégager. Donc même si je fais un CA de 1000€ c’est pas grave. D’où l’idée que la micro-entreprise c’est pas mal.

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#59 31/03/2021 19h01

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La micro entreprise c’est très intéressant, mais comme expliqué plus haut, il faut avoir des frais relativement faibles

Si le CA prévisionnel est relativement modeste, une solution à considérer est le portage salarial.

Il y a peu de frais associés au statut (la mutuelle en gros, mais si vois êtes salarié à côté normalement elle n’est pas obligatoire), et il est possible de déduire des frais (et donc de payer les services d’un sous-traitant).

Par contre, il y a pas mal de charges à payer (en gros, 100€ de CA donne 55€ de salaire avant impôt), mais ça peut permettre de tester la rentabilité d’un business sans trop se prendre la tête.

Par contre, la déduction de charge est un peu différente d’une entreprise classique, donc il faut quand même voir si c’est bien rentable.

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#60 31/03/2021 19h18

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Je connais moins bien les activités en BNC et elles peuvent avoir des usages bien particuliers par profession. Donc je ne saurai pas vous dire exactement. Mais j’espère vous donner du grain à moudre avec deux axes de réflexion :

1) Certes, vous ne savez pas vous projeter sur un CA prévisionnel, mais vous devez être capable de répondre aux questions suivantes :
- qu’est-ce qui peut faire capoter votre projet ?
- qu’est-ce qui pourrait vous convaincre de plier boutique et de rester salarié ?
Si vous répondez "ben non, tout bien réfléchi, je ne vois pas pourquoi ça pourrait capoter", alors moi je ne vois pas de raison de ne pas partir directement sur la solution qui vous permettra de passer à l’échelle supérieure sans devoir tout changer.

2) La trajectoire idéale d’un tel projet, c’est :
- d’abord démarrer petit, ok.
- ça marche, donc vous lâchez votre poste salarié et vous développez l’activité.
- ça marche tellement bien que vous avez besoin de collaborateurs, soit complémentaires (secrétaire, clerc ou comptable bac+2 à 3), soit de même profil que vous.
- vous vendez la boîte quand elle tourne bien : soit à l’un des collaborateurs de même profil que vous, soit à quelqu’un d’autre. Vous êtes riche et rentier.

Or, plus on végète longtemps dans des petits trucs, plus le régime micro amène à jouer petits bras (par exemple, en laissant les sous-traitants être des co-traitants donc facturer par eux-mêmes), plus on prend du retard pour acquérir un bel historique. L’historique est regardé par la banque (si par exemple si vous avez besoin de faire un emprunt perso dans 5 ans), mais aussi par les acquéreurs potentiels de l’entreprise.

On raisonne rarement sur la valorisation et la "vendabilité" de son entreprise. On raisonne trop souvent sur "MON entreprise, et après moi le déluge". J’ai vraiment appris quelque chose lorsqu’un chef d’entreprise qui était encore relativement jeune m’a dit "je cède cette année ; ça fait 10 ans que je prépare cela avec l’aide de mon expert-comptable, de façon à avoir 10 ans d’historique bien "propre" et attractif, de façon à avoir une entreprise qui donne envie de l’acheter".

Dans la plupart des activités, du point de vue de cette valorisation à moyen ou long terme, il est préférable d’avoir une société plutôt qu’une entreprise en nom propre. Donc dans une logique très générale, je vous encouragerai plutôt à démarrer d’emblée en société, au réel, de façon à démarrer directement cet historique. Ca coûte un peu plus cher mais c’est toujours ça de fait ; plutôt que de démarrer petits bras et de devoir faire des changements drastiques dans quelques années. Après, je ne connais pas les usages de votre profession. Dans votre profession, est-ce préférable de faire une société, ou bien un cabinet en nom propre peut-il se vendre aussi bien ? A vous de vous renseigner.

Dernière modification par Bernard2K (31/03/2021 19h28)


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#61 31/03/2021 19h28

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Kabal a écrit :

Et oui, ca sonne pas super préparé mais je n’ai pas besoin d’emprunt ni de salaire absolument à dégager. Donc même si je fais un CA de 1000€ c’est pas grave. D’où l’idée que la micro-entreprise c’est pas mal.

Si votre but est de "tester la viabilité de l’activité (tout en restant salarié sur une autre activité)", et pas "gagner un max le plus vite possible", ne cherchez pas trop : l’optimum pour vous est "le plus simple", ce qui vous prendra le moins la tête et du temps, donc le régime micro (sans passer des heures à évaluer les alternatives), ne serait-ce que pour vous concentrer au plus sur l’activité (de conseil) elle-même.

Il sera bien temps d’optimiser quand ça vaudra la peine… (et tant mieux si ça vient plus vite que vous ne le pensiez).

Dans l’entreprenariat (et pas que là), mieux vaut bien souvent n’optimiser (et y investir du temps) que ce qui le mérite.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#62 31/03/2021 19h31

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Ce que dit GBL est juste. Mais j’ai un argument contraire : plus on dit "y’a qu’à tester en se lançant en autoentrepreneur", moins on prépare, plus on a de risques que ça plante. Les taux d’échec à 3 ans sont bien plus élevés en micro-entreprise qu’en société. Parce que les porteurs de projet en société travaillent mieux leur projet, donc identifient mieux les facteurs de réussite et les écueils, sont mieux accompagnés, etc.

A mon sens, soit le projet est viable, soit le projet n’est pas viable, et ça, on peut s’en rendre compte en préparant suffisamment son projet. Si c’est viable, autant démarrer comme il faut ; si c’est pas viable, autant ne pas le démarrer.

Dernière modification par Bernard2K (31/03/2021 19h37)


Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est que ça donne du temps pour travailler.

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#63 01/04/2021 10h52

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Bernard2K, ce que vous dites globalement est vrai pour des entreprises revendable. Un consultant uni-personnel c’est un business tout sauf vendable. Je n’ai pas vocation à avoir de salarié ni à vouloir construire un cabinet de consultant.
De plus, je n’ai pas besoin d’emprunter donc pas besoin de séduire les banques ou autres. Et mes emprunts perso, je peux les faire sans mon activité, j’ai encore de la marge. Donc le revenu du consulting ne sera qu’une pépite.

Je me satisferais d’un CA modeste. Ce qui me ferait arrêter c’est si au bout d’un moment le CA reste modeste pour un effort de démarchage important. Donc que le temps passé ne produit pas de CA.
Ce qui me ferait arrêter mon activité salarié serait que cela explose littéralement et que cela nuise à mon emploi de salarié. Fixé une limite est compliqué. Théoriquement pour quitter mon emploi faudrait un CA > 200k€… sauf qu’à ce niveau de CA c’est difficile à faire en side project (sauf si revenu récurrent avec peu de maintenance). Mais même là, je jouerai à l’équilibriste pour maintenir mon emploi salarié encore 2-3 ans à cause du bonus de 50 à 100k€ net qui m’attend au bout et je négocierai une rupture conventionnelle à la fin. Mais vu mes débuts dans le démarchage, j’ai pas l’impression que le scénario "quitter le salariat" va arriver.
Sur la viabilité, la préparation n’y changera rien : j’ai les compétences techniques indéniablement, j’ai les compétences requises en finance, prospection, négociation et même en marketing pour comprendre comment gérer une entreprise (même si elles ne sont pas à un niveau d’expertise). Ma SCI me permet également d’avoir un réseau de personne pour m’épauler type en compta et autre. Mon CV est attractif double compétence commerce/science de deux écoles renommées. La seule chose que je ne peux pas évaluer c’est l’impact de mon statut de salarié (et encore je commence à bien percevoir que c’est un vrai problème). D’ailleurs la prospection montre clairement que j’intéresse les gens mais lorsqu’on arrive à la conclusion, le temps à passer est bloquant car ils attendent un temps plein. Faut encore que je creuse les méninges pour trouver les clients qui me correspondent.

Je crois que je vais suivre le conseil de GBL continuer ma prospection et me lancer en micro même si sous optimal et je verrais bien où cela me mène. Je règlerai les problèmes de riche plus tard (et je serai content s’il y en a).

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#64 02/04/2021 09h16

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Bonjour,

Kabal, le 31/03/2021 a écrit :

Aucune idée pour la projection et c’est bien le problème pour le choix de la structure.

En ce cas la solution semble évidente : SARL unipersonnelle au micro…

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#65 02/04/2021 11h15

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Par curiosité pourquoi SARL vs SAS ?

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#66 02/04/2021 12h04

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L’EURL est plus "rentable" que la SASU ( sauf cas particuliers ).


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#67 02/04/2021 13h02

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Il me semblait que l’avantage de la SASU était la rémunération du dirigeant a la carte (si 0 salaire pas de charges). C’est pareil en EURL ?

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#68 02/04/2021 14h12

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En SASU, 0 salaire = 0 charges = 0 couverture et le jour où vous versez un salaire, les charges seront très élevées.

La SASU est à conseiller dans des cas particuliers : toucher l’ARE et garder la trésorerie dans la SASU, entreprise située en ZFU ou ZRR …


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#69 02/04/2021 15h03

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On est d’accord que c’est quand même plus adapté à un side project de quelqu’un a fort TMI du coup ? Vu que le but ce n’est pas de se payer. J’avais même vu des cas de SAS transformer en SARL quand on doit se payer.

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#70 03/04/2021 10h53

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Kabal, le 02/04/2021 a écrit :

Par curiosité pourquoi SARL vs SAS ?

Parce que la SAS ne peut pas être au micro…

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#71 03/04/2021 13h27

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Effectivement mais quitte à être au micro autant être en micro entreprise non ? Pas de prise de tête avec la comptabilité. Sauf si activité a risque de perte et donc de devoir éponger avec son patrimoine perso.

Dernière modification par Kabal (03/04/2021 13h28)

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#72 04/04/2021 11h47

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Kabal, le 03/04/2021 a écrit :

Effectivement mais quitte à être au micro autant être en micro entreprise non ? Pas de prise de tête avec la comptabilité. Sauf si activité a risque de perte et donc de devoir éponger avec son patrimoine perso.

Sauf que c’est vous qui dites ne pas savoir vers quoi vous voulez vous diriger…

La SARL IR micro est donc un bon compromis : vous pouvez être au micro, et vous vous donnez la possibilité d’évoluer vers un autre régime fiscal sans aucune restructuration juridique.

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#73 04/04/2021 12h12

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Je pense savoir vers quoi me diriger. Mais l’absence de CA cible ne facilite pas et les charges au forfait ne sont pas idéal.
Dans mon esprit c’était clairement micro-entreprise > SAS (si pas de salaire) > SARL (si salaire). Après j’avoue humblement mon ignorance de toutes les formes existantes.
Je ne connaissais pas la SARL en micro. Mais du coup je me demande quel est l’avantage versus micro ? Et pour moi la versatilité sans changer de structure ne l’emporte pas sur des frais en plus de comptabilité et bancaire notamment et sur le fait qu’il y a des charges même sans salaire.

Et je peux me tromper d’où mes questions sur votre proposition.

Dernière modification par Kabal (04/04/2021 12h12)

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#74 05/04/2021 10h45

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? Mézenfin, de quels frais de compta en plus vous parlez ?!  Une SARL au micro est… au micro !

Le gros intérêt est que vous êtes en société. Donc, si ultérieurement vous voulez évoluer vers une société au réel, vous n’avez pas à faire passer une EI en société ce qui peut être une opération coûteuse… Vous aurez juste une modif du régime d’imposition de la société existante.

Et si jamais au moment du passage au réel vous êtes plutôt intéressé par une SAS ben c’est simple : transfo de la SARL en SAS…

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#75 05/04/2021 10h53

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Kabal : pour la clarté des discussions, je vous invite à intégrer qu’il y a deux niveaux différents :
- le régime juridique de l’entreprise : en société, ou bien en entreprise individuelle (= en nom propre)
- le régime fiscal : micro, ou réel simplifié.

Quand vous dites "SARL en micro vs micro", vous faites un contresens. "micro" n’est pas un type d’entreprise en tant que tel. Il faut écrire "SARL en micro vs EI en micro".

Notez au passage que l’EURL (ou SARL unipersonnelle) est la seule société à permettre le régime fiscal en micro.

Comme le relève avec humour VincenB, redouter les frais de compta en micro ?

Concernant les frais bancaires, je ne pense pas qu’une société paie plus cher qu’un EI. Pour ma banque en tout cas, quand on est une petite entreprise, on est "professionnel", qu’on soit EI, société, ou n’importe quoi d’autre, et on paie un forfait de base de 21 € par mois (eh oui) sans compter les nombreux petits frais et commissions dont on nous assaisonne.


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