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#26 07/07/2017 10h05

Membre (2014)
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Réputation :   647  

Setanta a écrit :

Le tout étant d’avoir prévu un minimum pour les accompagner dans (n’importe quel) le maximum de choix possible pour ne leur fermer aucune porte.

Sachant que de toute façon, comme on parle de rentier (donc à la surface financière conséquente), il est toujours possible de faire appel au crédit pour financer les études (crédit remboursé par les parents, ou par l’enfant sur ses premiers salaires, en fonction des arrangements de chaque famille)

A part ça, tout à fait d’accord avec les dernières réactions: les parents ne sont pas sensés décider d’où ira l’enfant le jeune adulte (oui, on parle d’adultes…)


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#27 07/07/2017 11h23

Banni
Réputation :   39  

Si on cherche à dimensionner un budget étude, c’est bien dans les études longues qu’il faut aller regarder et non pas dans les BEP dont le coût est dérisoire, il n’est question pour personne d’obliger des enfants à faire telle école il me semble mais juste d’envisager les options les plus coûteuses…

Effectivement dans mon école il y a tout les ans 2 ou 3 élèves qui ont leur prestigieux diplôme d’ingénieur pour faire plaisir aux parents et plaquent tout pour faire ce qu’ils aiment : musique, pâtisserie, théâtre…

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#28 07/07/2017 11h56

Membre (2017)
Réputation :   32  

a écrit :

a quel age avez-vous fixé d’etre rentier?

et pour ceux qui le sont deja:
- a quel age aviez-vous decidé de "partir" ?
-a quel age avez-vous reellement atteint votre objectif?

pour ma part, je me dis que devenir rentier est malheureusement impossible pour plusieurs raisons:
- je ne pense pas pouvoir rassembler autant d’argent qu’il ne faudra (meme si je vais continuer a faire le plus possible)
- mais surtout, au regard de ma situation et de mon age: a 33 ans et deux enfants en bas-age, si je me donne 20 ans au lieu de 10 pour avoir le pecule necessaire pour obtenir une bonne rente (loyer, dividende, etc…), j’arriverai alors en plein dans l’age ou mes enfants commencerons (je l’espere pour eux) les etudes post bacs, generalement couteuses en frais (inscription, loyers, etc…).

Pour donner ma position: j’ai actuellement 30 ans et ma femme 26. nous venons d’acheter notre RP cash et nous avons prévu d’être rentier dans les 10 ans (le fameux coup de mou de la quarantaine).
J’ai acheté  du CORUM en NP sur 8 ans pour faire une partie de la rente (le reste étant dans des fonds actions & obligations) pour nous deux. Pour les enfants (prévu dans les deux ans), on va faire un crédit de SCPI sur 20 ans, comme ça à la fin du crédit ça fera une petite rente pour payer leur études. L’investissement total est quasi auto-financé (y a quand même un apport).
cdt


L'argent, c'est de la liberté frappée.

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#29 07/07/2017 12h02

Membre (2010)
Réputation :   202  

Setanta a écrit :

Je suis encore (très) loin des études sups pour ma première (minimum dans 15 ans), j’ai donc un peu de temps, mais je suis effaré par certaines visions !

Le premier critère, qui est complètement inconnu, et qui déterminera le coût des études, c’est quand même l’(les) envie(s) de l’enfant non ?
Setanta

Pas mieux !

Je le dis bien sûr sur le ton de la plaisanterie mais le "rentier" est un drôle d’oiseau.

Il y a plusieurs mois il y avait une discussion sur les difficultés d’être rentier quand sa femme était trop dépensière, maintenant les enfants faut quand même qu’ils fassent gaffe à ne pas faire des études trop chères 😏.

Être rentier c’est savoir avoir une certaine rationalité mais concernant le conjoint et les enfants si être rentier implique de devoir aussi les influer un peu contre nature et contre leur propre choix de Vie c’est qd même moins fun.

Crown

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#30 07/07/2017 12h29

Membre (2012)
Réputation :   12  

Setanta a écrit :

Le premier critère, qui est complètement inconnu, et qui déterminera le coût des études, c’est quand même l’(les) envie(s) de l’enfant non ?

Well, tout ne pas etre dicte par les envies de l’enfants ou du pere en pleine crise de la quarantaine. Il faut prendre en compte les moyens des parents. Bien sur, un non-rentier regardera son salaire, ses economies et cash flow de ses economies s’il y a, avant de financer des etudes. Ce qui semble etre raisonnable, non ?. Je ne vois pas pourquoi cela serait different pour un rentier. S’il peut rogner sur ses economies et son cash flow, pourquoi pas ? Mais ca ne peut pas etre qu’uniquement l’envie de l’enfant.

Sauf si le rentier redevient non-rentier…? :-)

Crown a écrit :

Être rentier c’est savoir avoir une certaine rationalité mais concernant le conjoint et les enfants si être rentier implique de devoir aussi les influer un peu contre nature et contre leur propre choix de Vie c’est qd même moins fun.
Crown

Il faut peut-etre creer une nouvell file "Angoisses du rentier : Retour d’experience" :-)

Dernière modification par robert22 (07/07/2017 12h34)

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#31 07/07/2017 13h11

Membre (2015)
Réputation :   60  

J’ai un  petit de 2,5ans donc mon point de vue a le temps de  changer.

Ma porte sera toujours ouverte et ses besoins vitaux assurés.

Lui prévoir en plus un petit pactole, c’est donner raison à mon inquiétude :    "Il n’y arrivera pas sans cela, le monde est tellement dangereux". Une  vision de la vie pessimiste qui imprégnera mon gosse. Idéal pour le transformer en fonctionnaire abattu ou en employé docile, laissant  pas mal de ses valeurs au placard (avec toujours d’ excellentes  raisons de le faire, bien sûr ).

Cette inquiétude est elle rationnelle et surtout bénéfique pour l’enfant ? 

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#32 07/07/2017 13h22

Membre (2017)
Réputation :   32  

a écrit :

Lui prévoir en plus un petit pactole, c’est donner raison à mon inquiétude

C’est marrant, moi je vois ça de façon totalement inverse: lui laisser un pactole c’est lui donner la tranquillité de pouvoir faire n’importe quoi (ouvrir sa boite, s’engager dans la légion, devenir cosmonaute), et tant  pis si ça rate puisqu’il y a le filet de sécurité.

Je viens de démissionner d’EDF, en étant tranquille puisque même si je ne retrouve rien ou que ça ne marche pas, je ne serai pas à la rue.

Après, chacun son point de vue et le mien ne vaut pas mieux qu’un autre bien sûr,
au plaisir de vous lire tous,
jonathan


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#33 07/07/2017 13h31

Banni
Réputation :   39  

nor a écrit :

J’ai un  petit de 2,5ans donc mon point de vue a le temps de  changer.

Ma porte sera toujours ouverte et ses besoins vitaux assurés.

Lui prévoir en plus un petit pactole, c’est donner raison à mon inquiétude :    "Il n’y arrivera pas sans cela, le monde est tellement dangereux". Une  vision de la vie pessimiste qui imprégnera mon gosse. Idéal pour le transformer en fonctionnaire abattu ou en employé docile, laissant  pas mal de ses valeurs au placard (avec toujours d’ excellentes  raisons de le faire, bien sûr ).

Cette inquiétude est elle rationnelle et surtout bénéfique pour l’enfant ? 

Ce n’est pas une inquiétude irréelle c’est la réalité..

Un exemple, un enfant qui veut faire HEC qui coûte une somme astronomique, meme si ses parents n’ont rien prévu aucun probleme il aura le tapis rouge dans n’importe quelle banque qui lui fera un prêt à 1% à rembourser une fois diplômé.

Ma sœur voulait par exemple faire une école de mode, aucune banque ne vous prêtera quoi que ce soit au vu des débouchées précaires, l’année coûte 7k€ + 3k€/an de fournitures, elle a pu faire ce qu’elle souhaite et savais que ça serait possible parce que mes parents pourraient assumer ces frais. Sinon elle se serait résignée aurait fait une filière bateau sans aucun intérêt pour elle et serait devenue la fonctionnaire abattue que vous redoutez wink

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#34 07/07/2017 13h50

Membre (2017)
Réputation :   14  

L’idée de base de cette file était le cout des études, ce a quoi avait répondu quelqu’un en citant  des école peu chère mais particulièrement élitiste.

D’où la réponse de dire que ces écoles sont un peu inatteignable pour beaucoup…

Personnellement, mes enfant sont encore très jeune (6 et 8 ans), mais je préfère assurer le cas le plus défavorable (celui donc qui me coutera le plus) pour eux…

Ils feront de toute façon se qu’ils veulent, avec la condition d’être parmi les meilleurs de leur catégorie.

Quant aux investissements que je fais, j’aimerais le leur cacher le plus longtemps possible. Qu’ils se bouge et réussissent avant d’avoir cette succession.

Ce qui ne m’empêchera pas de les aider des qu’ils en auront besoins…

A+

Ohe

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#35 07/07/2017 14h20

Membre (2014)
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   237  

Papa de deux petits enfants, j’espère avoir le courage, contre les préjugés sociaux parfois pesants, de les encourager à suivre les études qui leur plaisent vraiment, et pas forcément la plus sélective ou la plus élitiste.

C’est la décision la plus sensée d’un point de vue de l’épanouissement personnel. Mais ça peut tout à fait l’être aussi d’un point de vue de l’enrichissement personnel, car ce n’est pas tant le métier exercé qui importe mais plutôt son niveau d’excellence (un bon artisan gagne plus qu’un artisan médiocre) et le statut (salarié ou à son compte).

J’estime que mon rôle de parent n’est ni de forcer mes enfants vers la voie générale "royale" avec les filières les plus sélectives (médecine, ingénieur, commerce), ni à l’inverse vers la voie de l’artisanat et des métiers manuels, mais plutôt de leur ouvrir l’esprit à toutes les options pour qu’ils fassent un choix éclairé.

J’estime aussi que mon rôle de parent est de donner à mes enfants une éducation financière, qu’il n’auront jamais l’occasion d’apprendre à l’école, ainsi qu’à bien comprendre la signification et les relations entre revenus, dépenses, indépendance financière et bonheur.

Par exemple, en leur faisant participer à l’un de mes futurs investissements immobiliers, depuis la recherche de bien et la négociation avec le vendeur, le montage du financement, la rénovation (en mettant si possible la main à la pâte), puis la gestion administrative au quotidien, ils pourront voir une belle diversité de tâches et de métiers, chacun contribuant à sa manière au succès du projet final.

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#36 07/07/2017 14h36

Banni
Réputation :   39  

En faisant ça vous souhaitez les orienter vers un mode de vie qui vous convient, pas forcément à eux, la gestion des finances et l’immobilier c’est comme l’ingénierie ça n’intéresse pas tout le monde big_smile

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#37 07/07/2017 16h15

Membre (2014)
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   237  

Oui clairement c’est mon souhait de les orienter pour qu’ils aient un rapport sain à l’argent - qui certes ne fait pas le bonheur, mais dont le manque est source de tracas, le principal étant de devoir aller passer 5 jours par semaine à faire des choses qui, potentiellement, ne vous plaisent pas.

Puis en fonction de leur personnalité, ils feront selon leurs envies. J’en ai pour exemple ma compagne et moi-même, dont nos frères et sœurs respectifs sont autant cigales que nous sommes fourmis, alors que nous avons reçu exactement la même éducation.

Par ailleurs, le fait d’avoir appris à vivre sobrement n’est pas incompatible avec le fait de s’en ficher complètement de la gestion de ses finances. Au contraire, il est plus facile de ne jamais avoir à regarder son compte en banque quand celui-ci affiche un solde positif représentant plusieurs mois (voire années) de dépenses à venir, plutôt que quand on est dans le rouge !

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#38 07/07/2017 17h09

Membre (2012)
Réputation :   39  

Bonjour,

Si vous voulez un exemple de « formation » gratuite et rémunérée,  voici la mienne que j’ai intégrée en janvier 1970 (eh oui bientôt un demi siècle !)

Accueil
Les conditions de vie et d’étude ont fortement évolué depuis mon époque.

Pour les meilleurs de la série S voici la suite possible :
Inscription en classes préparatoires

Et ensuite  la finalité pour les « encore meilleurs »
Devenir Aviateur - Accueil

J’ai  bénéficié de la gratuité de mon enseignement (venant de parents d’origine très modeste  et du milieu rural c’était un soulagement financier pour eux, mais au prix d’une séparation).
Bien plus tard j’ai financé (relativement cher) des études d’une modeste école d’ingénieur  en agriculture (privée, consulaire) pour mon enfant.

Je salue au passage les "arpètes investisseurs" qui parcourent cet excellent forum !

Mes références pour les connaisseurs  "P 63"

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#39 07/07/2017 23h39

Membre (2013)
Réputation :   15  

Pour remettre mes propos dans leur contexte à la vue des déformations qui en ont été faites :

Mon propos n’était pas de vanter l’élitisme de ces écoles comme une solution unique. L’objectif était surtout d’expliquer que le paquet devrait être mis sur l’éducation de l’enfant dès son jeune âge et qu’un accompagnement fort entre 3 et 15 ans sera beaucoup moins couteux et plus efficace pour le futur.

En effet, la plupart des parents ont tendance à laisser les choses aller pour se réveiller lorsque l’enfant à 16 ans et qu’il n’est pas admis dans les filières scientifiques, où lors qu’il se rendent compte qu’il n’aura pas les fameuses mentions bien/très bien. Or, à ce moment, selon moi, c’est déjà joué d’avance.

Je vous renvoie au célèbre livre "How to Parent" traduit par le nom très culpabilisant et provocateur "Tout se joue avant 6 ans".

Les Américains l’ont bien compris, en mettant leurs jeunes enfants dans les meilleures écoles dès leur plus jeune âge, et leur faisant faire x activités. C’est souvent trop mais l’idée est là.

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#40 08/07/2017 22h51

Membre (2015)
Réputation :   60  

Kiwai10 a écrit :

Ma sœur voulait par exemple faire une école de mode, aucune banque ne vous prêtera quoi que ce soit au vu des débouchées précaires

J’espère que votre soeur a eu les débouchés qu’elle espérait.
Mais la réussite n’est elle pas affaire de talent plutôt que de diplôme?

Il me semble que pour beaucoup, c’est l’inquiétude qui les pousse à prévoir un filet de sécurité.  Et je m’interroge sur l’effet délétère que cette inquiétude peut avoir sur la mentalité des enfants (pour moi on peut être un employé docile et avoir un salaire à 6 chiffres).

Quoi qu’il ne soit je gère mon patrimoine dans le but de le faire croître du mieux possible, et son usage dans 20 ans a peu d’impact sur mes décisions actuelles. Nous verrons bien!

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#41 08/07/2017 23h07

Banni
Réputation :   39  

On s’aperçoit vite que la réussite dans le monde pro quel qu’il soit est surtout affaire de réseau, et être dans une école réputée permet de tisser ces premiers liens. 80% des offres d’emplois ne sont jamais publiées sur les sites de recrutement mais pourvus par réseau !

Après chacun a sa définition de réussite, être un chercheur de renommé mondial paye bien mal en France, le chercheur a t’il réussi parce qu’il fait ce qu’il aime et est un des meilleurs au monde dans son domaine ou a t’il échoué parce qu’il n’est finalement pas mieux payé qu’un middle manager ? smile

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#42 14/07/2017 08h02

Membre (2016)
Réputation :   25  

J’apporte ma pierre en citant mon exemple :
Ingenieur d’une grande ecole, parents de classe modeste (limite pauvres), j’ai fait une ecole qui n’est pas gratuite mais pas chere non plus. Il m’a fallu payer pour le logement et tout et tout. J’etais boursier, mes parents me donnaient de l’argent pour mes repas, les bourses et APL payaient le logement et une bonne partie (quasiment tout en fait) des frais de scolarite, mon job d’ete et les cours de maths que je donnais payaient le reste (transports, sorties, extra). J’ai du emprunter pour m’acheter un PC.

J’ai maintenant 36 ans, expatrie avec un salaire confortable. Nous avons (avec ma femme) un patrimoine qui s’auto-finance et nous permet d’esperer (a ce jour) une rente de 3000 EUR brut/mois dans 10-12ans. Notre fille a 6 ans, notre fils 1.5 ans. Pour eux, nous travaillons deja a leur apprendre que dans la vie, le nerf de la guerre, c’est l’argent et qu’il faut faire le necessaire pour avoir ce dont on a besoin. On peut se sentir parfaitement bien avec 1500 EUR/mois, on peut se sentir trop juste avec 15000 EUR/mois, il faut adapter son train de vie a ses moyens (et vice versa). Cela ne nous empeche pas de leur avoir ouvert une assurance-vie a chacun (un coup de pouce pour plus tard), mais le but est bien qu’ils se debrouillent par eux-memes, avec notre support a un niveau raisonnable.

Bien entendu, si ils ont besoin de plus que le niveau raisonnable et que nous pouvons financierement aider, nous le ferons… (les plus tatillons demanderons ce qu’est un niveau "raisonnable", je ne sais pas ou nous serons a ce moment la, ni meme ce que cela sera a ce moment la)

Cela ne change de toute facon rien a notre comportement : nous vivons bien, sans depenser comme des fous, sans se priver. Nous epargnons le reste afin d’ameliorer la rente future. Quand les enfants arriverons aux etudes, nous verrons. soit ils decrochent ces ecoles prestigieuses payees, soit ils vont vers des ecoles de commerce (ou autre) cheres mais reputees et se font preter l’argent a taux concurentiel par les banques, soit il nous revient de piocher sur notre rente (et devenir pur rentiers un peu plus tard que prevu) ou peut-etre de faire un pret en notre nom ou le leur, soit ils vont dans d’autres filieres…

Mon frere avait un tres bon niveau en arrivant au brevet, il est parti en BEP menuiserie, tous ses profs lui disaient "mais qu’est ce que vous faites? va en general?" (les profs le tutoyaient mais le forum ne m’autorise pas…). Bilan des courses, il a eu une bourse de merite pour ses etudes de menuiserie, a eu son BEP haut la main, puis son Bac Pro haut la main egalement, a ensuite enchaine sur un BTS et a fini par l’ecole Boulle… son premier job a ete trouve plus facilement que le mien pour un salaire pas beaucoup plus bas. Bref, ses etudes n’ont pas coute grand chose et il fini tres bien aussi.

Dernier truc : quand arreter de travailler et devenir rentier pur?… Je n’en sais fichtrement rien, et je pense meme que dans 7-8 ans, quand nous aurons reussi grace a l’epargne, a tirer un peu la rente, je risque de commencer a faire des aller-retours entre rentier pur et salarie+rentier…


L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt… et qui font quelque chose de leur journée.

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#43 23/07/2017 07h52

Membre (2016)
Réputation :   25  

Et voici une video que j’ai trouvee aujourd’hui qui donne a reflechir sur les etudes :

Vidéo YouTube


L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt… et qui font quelque chose de leur journée.

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#44 23/07/2017 11h47

Membre (2016)
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INTJ

Alors là ! ..on arrive chez les vendeurs de rêve …. les champions de la vente de formation sur internet et spécialistes des listes  à système pyramidal …. très belle technique à l’américaine : du vent mais super bien vendu !
"vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog" "réussir sans diplôme" etc…

ps : "si le produit est gratuit , c’est que le produit c’est vous"


Think Happy, Dream Big, Do your Best !

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#45 23/07/2017 11h57

Membre (2013)
Réputation :   69  

J’ai adoré l’exemple de la diplômée d’école après prepa, qui devient hôtesse de caisse.
Dans toutes les filières, il y a exemples de personnes qui de personnes qui finissent sur qualifiées par rapport à leur poste.
Dans mon ancienne boite, un diplômé d’école d’ingénieur de premier plan (type Centrale) travaillait à la chaîne logistique d’un entrepôt. Il a fait tout un foin pour passer des entretiens pour arriver au siège. Le problème ici: mauvais choix de carrière au départ et sans aucun doute un manque cruel d’intelligence sociale, avec un zeste de malchance.

Dernière modification par FastHand (23/07/2017 11h57)

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#46 28/06/2018 12h38

Membre (2017)
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Le sujet a un peu dérivé par rapport au titre. Comment financer les études de ses enfants ?
C’est une question que je me pose actuellement. En phase de sortir d’un divorce qui m’aura plombé de 6 années de vies, qui m’aurait permis de voir les choses avec sérénité, je commence un peu à voir le temps filer. J’ai quasiment terminé de solder tous crédits personnels, et tous travaux. Donc le reste à venir ne sera que placement.
J’ai ma première fille  qui passe en 5e et je n’ai donc plus que 6 années pour me retourner. Sachant que les 2 autres arriveront derrière, dont le petit dernier qui est hyperactif et dont la scolarité sera peut être compliqué.

J’ai donc des choix à faire et ce n’est pas simple. Le but ca serait d’arriver d’ici 6 ans
1/ Soit à ne plus avoir de prêt immobilier et d’ici 6 ans , c’est quasiment mission impossible
2/ Soit à investir dans l’immobilier mais là encore, il ne va pas falloir se rater
3/ PEA mais là rapport à la fiscalité, je suis un peu court.
4/ AV idem

Et il faut aussi que je ne m’oublie pas et j’investisse pour ma retraite.

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#47 28/06/2018 12h56

Membre (2014)
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Mon point de vue assez personnel :
- Nous ne sommes pas aux US et de nombreuses filières d’étude sont abordables avec un contenu de très haut niveau, c’est déjà un bon point pour nous
- Il faut responsabiliser les enfants très tôt à construire leurs projets (financement inclus). En disant qu’on ne travail pas pour rien et/ou pour tout claquer mais beaucoup pour réaliser des projets. Les études, les vacances sont des projets en eux-même. Si vous pourvoyez à leurs besoins pendant qu’ils sont chez vous, il peuvent mettre de côté pour constituer ce qu’ils pourront activer pour financer leurs études. Je peux vous guarantir que dès lors, les enfants sont bien plus conscients des choix qu’ils font pour leurs poursuite d’étude, c’est un "game changer". Plus question de vivre une année en fac à glnadouiller quand il faut payer le loyer tous les mois de sa poche
- Il faut privilégier les études en alternance + la colocation + petits boulots lorsque possible (ie pendant les vacances) et si cela ne mets pas en danger le cusrus entamé (math sup/spé, avocat médecine pas possible)

J’avais lu quelque part qu’un père avait donné $1 000 (peu importe la somme finalement) à son fiston à 12 ans et l’avais accompagné dans la gestion de ce pécule en bourse pour le faire grossir avec pour objectif de financer ses premières années de fac aux US.

Quelque part, les études et surtout cette période de la vie ou l’on quitte le nid et ou on se retrouve à voler de ses propres ailes est une formidalble émancipateur pour l’adolescent. Il faut trouver le juste équilibre entre assistanta et accompagnant. Chacun jugera.

Je me suis toujours senti resposnable de mes études et de faire le nécessaire pour ne pas couter trop cher à mes parents. Ce n’est que vers la fin du cursus assez long que j’ai insister pour prendre en charge l’essentiel des dépenses (loyer, inscription à l’école etc).

Bien entendu, il convient en parallèle de constituer en amont un petit pécule pour aider mais pas assumer la totalité. Je concois bien que les points de vues puissent être assez divergents. N’ayant pas d’enfant encore moi-même il se pourrait que je change aussi d’avis! Mais à date, c’est le tableau.

Plus près de vous, vous pouvez aussi investir dans un bien immobilier dans la ville dans laquelle un ou plusieurs de vos enfant ont des chances de faire leurs études - plus facile à dire qu’à faire… (mon père avait cela pour moi, c’était un bon plan).


Bien à vous, Dooffy

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#48 28/06/2018 13h29

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J’abonde dans votre sens . Hélas c’est plus compliqué que cela
J’habite dans une ville où il n’y a pas d’offres post bac
Donc il faudra financer le logement .
Pour le reste je lutter déjà à contre courant depuis 5 ans maintenant car une semaine sur deux si je dis A, ça dit B de l’autre côté !
Bref je suis loin de pouvoir inculquer à mes enfants le goût de l’effort … en garde alternée … tellement on me met des bâtons dans les roues …

Sans oublier qu’il faut lutter contre l’époque de la tablette de l’écran dans un pays qui n’éduque pas vraiment à la réussite ! Pas simple !
Mais oui je pense à l’immobilier dans la ville des études mais pas simple de viser la bonne

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[+1]    #49 28/06/2018 14h33

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Je partage ma vision et le plan qu’on a pour les études de mes 3 enfants (2, 6 et 8 ans). Je préviens tout de suite : je n’ai pas de réponse magique. Le seul moyen qu’on ai trouvé avec ma femme est de se faire à l’idée que ça va nous coûter une blinde (donc il ne faut surtout pas procrastiner) et qu’il faut s’y prendre au moins 15 ans à l’avance (pour pouvoir mettre une somme conséquente de coté).

Notre vision de tout ça :

Nous avons fait un premier constat : impossible de prévoir exactement ce que ça coutera. Il y a simplement trop d’inconnues : quelle ville? les enfants seront-ils dans la même ville et au même moment (économies d’échelle pour l’hébergement)? Ecole payante ou Université? Etudes où on est payé (écoles militaires type santé, ESM etc. ou apprentissage) ou pas? quelle durée? avec ou sans prépa?

Second constat (ou prévision) : à moins que le système ne devienne plus juste (par ex. introduction de bourses au mérite, critères d’attribution plus équitables etc.), nous n’aurons droit à aucune bourse. On ne compte que sur nous.

Troisième facteur : si nous avons un enfant qui veut faire une école de commerce payante (au lieu d’aller à l’Université avec des frais de scolarité raisonnables et où on trouve aussi bien voir mieux qu’en Ecole de Commerce), il se paiera les frais de scolarité (en faisant un emprunt ou via apprentissage).

De là, on a lu dans un canard (Le Point me semble t-il mais je ne suis pas sûr) qu’en moyenne, les études en France coûteraient environ 8k€ p/an. Ce n’est qu’une moyenne, sans doute estimée sur la base d’une enquête avec des biais dans tous les sens. Cela étant dit, ça ne me parait pas plus déconnant qu’autre chose et il faut bien se fixer des objectifs.

Nos objectifs/plan d’action :

On part sur l’hypothèse de 3 enfants x 4 ans chacun x 8 k€ = 96 k€.

Pour y arriver, on débute une AV classique le mois prochain (rdv pris avec l’assureur), avec 15 k€ de mise de départ puis 4.5 k€ p/an pendant 18 ans.

Nous prévoyons trois valves de sécurité :
- Verser 7 à 10 k€ p/an tant qu’on peut (plutôt que 4.5k), en cas de baisse des revenus plus tard
- On ne compte pas les intérêts composés de l’AV - en faisant l’hypothèse conservatrice que ça gommera juste l’inflation
- On a 3 autres poches patrimoniales (1 petit PEA-PME + de l’immo locatif dont une partie des emprunts se finit dans 10 ans + le mois prochain, 1 CTO dans ma holding) dans lesquelles on pourra éventuellement piocher (mais le plan est d’éviter de le faire!).

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#50 28/06/2018 14h33

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Essayer de deviner la ville d’études de ses enfants n’est pas la bonne idée je pense, surtout plusieurs années avant.
Par contre ce montage vous parait-il crédible ?
- investir dans l’immobilier locatif.
- pendant les études des enfants, leur en donner l’usufruit temporaire sur 5 ans. Les loyers seront ainsi très peu fiscalisés, permettant d’optimiser l’aide aux enfants.

Possibilité aussi de faire le même montage en SCPI (ou même acheter de la NP sur 10 ans, puis ensuite donner l’US aux enfants sur 5 ans, ça fait 15 ans défiscalisés)

D’ailleurs je me pose une question : si ce montage marche et est optimisé, pourquoi ne pas le faire plusieurs fois (donner l’US aux enfants). Ou alors ce serait un abus de droit fiscal aux yeux de l’administration ?

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